:
Je vous remercie, monsieur le président et distingués membres du Comité. Je suis heureuse de paraître devant vous aujourd'hui, en ma qualité de ministre de la Petite Entreprise et du Tourisme, pour vous parler du travail accompli par le gouvernement en vue de soutenir les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises, les PME, notre industrie du tourisme et la classe moyenne.
[Français]
Le budget de 2017 marque le prochain volet de notre plan pour appuyer la classe moyenne ainsi que ceux et celles qui travaillent fort pour en faire partie. Dans ce budget, nous prenons des mesures ambitieuses pour soutenir la croissance durable, démarrer des entreprises prospères et préparer les Canadiens pour qu'ils puissent se joindre à la main-d'oeuvre de demain.
[Traduction]
Monsieur le président, l'innovation est la priorité de notre gouvernement depuis son entrée en fonction. Et ceci est mis en évidence dans le budget de 2017. Nous comprenons que le Canada doit innover pour être concurrentiel et croître au sein de l'économie mondiale. Les PME sont souvent les moteurs de cette innovation. Dans le cadre du budget de 2017, nous faisons plus pour soutenir cette innovation, d'abord en effectuant des investissements substantiels, mais aussi en améliorant nos processus pour qu’il soit plus facile et plus simple pour les PME de transiger avec le gouvernement.
L'établissement d'Innovation Canada est au coeur de ce plan. Cet organisme servira de point de contact unique pour les innovateurs et les entrepreneurs du Canada. Il aura pour mandat de mener à bien les stratégies de croissance économique du Canada. Dans ce but, il entreprendra d'abord un examen des programmes gouvernementaux axés sur l'innovation en entreprise.
[Français]
Les PME sont essentielles pour faire avancer l'innovation et lui donner forme. Elles comptent pour plus de 99 % de toutes les entreprises, elles emploient environ 10,5 millions de Canadiens et elles représentent près de 40 % de notre produit intérieur brut. Dans bien des cas, elles sont à l'origine des innovations qui changent le cours des choses.
[Traduction]
Nous croyons que le gouvernement du Canada peut faire un meilleur travail pour soutenir ces entreprises en devenant leur premier client. Dans cette optique, nous avons mis sur pied l'initiative d'approvisionnement Solutions innovatrices Canada. Au titre de ce programme, le gouvernement axera ses achats sur les produits et services novateurs et purement canadiens qui peuvent améliorer notre prestation de services aux Canadiens, tout en permettant de réaliser des économies.
En plus de ces mesures, le budget de 2017 prévoit des investissements importants pour aider les PME à commercialiser leurs produits, à prendre de l’expansion, à créer des emplois et à exporter leurs produits dans le monde entier. Par exemple, nous investirons jusqu'à 400 millions de dollars pour créer une nouvelle initiative de catalyse du capital de risque, qui sera administrée par la Banque de développement du Canada, la BDC.
[Français]
Cette initiative permettra d'accroître le capital de risque accessible aux entreprises canadiennes qui veulent croître et prendre de l'expansion.
Afin d'appuyer la lutte contre les changements climatiques, nous investissons 1,4 milliard de dollars pour soutenir les entreprises de technologies propres.
[Traduction]
En avril, pendant une tournée du Nord de l’Ontario, le a annoncé que le travail de FedNor et des autres organismes de développement régional prendrait un virage important à la lumière du nouvel accent mis sur l’innovation. Chaque région du pays aura un plan distinct pour l’innovation et les compétences, à l'image des réalités économiques locales. Ces plans feront valoir les avantages de chaque région auprès des investisseurs et fourniront aux Canadiens de tout le pays des possibilités pour développer leurs compétences.
Le soutien aux PME sera un point central de ces plans. Je reviens d'une tournée dans les Prairies, et j'ai vu de mes yeux le travail incroyable accompli dans le domaine de l’innovation par les PME locales. Et c'est le même scénario partout au pays. Je travaillerai de façon étroite avec le pour faire en sorte que les organismes de développement régional continuent de placer les PME au coeur de leur travail.
[Français]
Pour pouvoir réellement saisir les nouvelles possibilités d'innovation et de croissance qui se présenteront à elles, les PME devront embaucher les bonnes personnes.
Le budget de 2017 prévoit un octroi de 2,7 milliards de dollars pour aider les Canadiens sans emploi ou sous-employés à suivre une nouvelle formation en vue de décrocher un meilleur emploi.
[Traduction]
Le gouvernement a particulièrement à coeur le succès de la jeunesse canadienne. Nous fournissons plus de 395 millions de dollars pour accroître les possibilités d'emploi et de développement des compétences chez les jeunes; et 50 millions de dollars pour appuyer les activités d'apprentissage axées sur le codage et la littératie numérique, afin d'aider les jeunes Canadiens à se préparer aux emplois dans le secteur des technologies.
Nous investirons également 14 millions de dollars sur deux ans dans Futurpreneur Canada, qui fait un travail remarquable pour fournir aux jeunes propriétaires d'entreprise des services de mentorat et de développement de compétences, des ressources d'apprentissage et du financement d'aide au démarrage.
Monsieur le président, les femmes entrepreneures et propriétaires d'entreprise au Canada sont sous-représentées, et c'est le même problème aux États-Unis. C'est une chose qui me tient beaucoup à coeur. Nous savons que la proportion de Canadiennes qui veulent lancer une entreprise est l'une des plus élevées au monde. Or, seulement 16 % des entreprises sont détenues ou contrôlées par des femmes.
Les membres du Comité se rappelleront sûrement que, pour résoudre cet enjeu, le et le président Trump ont annoncé la création du Conseil canado-américain pour l'avancement des femmes entrepreneures et chefs d'entreprise. Le Conseil a un mandat important, soit de cibler les mesures à prendre pour éliminer les obstacles qui empêchent les femmes d'accéder aux échelons supérieurs de leadership. II doit aussi fournir des conseils pour stimuler la compétitivité des femmes entrepreneures.
Bien plus, nous sommes déterminés à appuyer les femmes entrepreneures et innovatrices pour qu'elles puissent réussir. Cela pourrait se faire entre autres en favorisant l'approvisionnement auprès d'entreprises dirigées par des femmes ou par des membres d'autres groupes sous-représentés.
[Français]
La BDC fait un travail extraordinaire en ce sens et a pris des mesures pour devenir une institution financière mondiale de premier plan pour les femmes entrepreneures. Ces mesures incluent la création d'un nouveau fonds de 40 millions de dollars pour les entreprises de technologie dirigées par des femmes et l'investissement de 10 millions de dollars pour soutenir des initiatives régionales destinées aux femmes fondatrices.
[Traduction]
Monsieur le président, le secteur canadien du tourisme connaît un essor. L'an dernier, nous avons accueilli près de 20 millions de visiteurs, ce qui représente une hausse de 11 % par rapport à 2015 pour ce qui est touristes internationaux.
[Français]
La croissance de ce secteur doit se poursuivre. Le tourisme représente 2 % du produit intérieur brut, il donne du travail à plus de 1,7 million de Canadiens et, bien souvent, il s'agit de bons emplois de la classe moyenne. De plus, le Canada a beaucoup à offrir cette année en raison des célébrations du 150e anniversaire de la Confédération. Nous devrions donc établir un nouveau record de visiteurs.
[Traduction]
Le temps est venu pour nous de mettre à profit nos succès. La semaine dernière, à Rendez-vous Canada, j'ai annoncé la Nouvelle vision du tourisme du Canada. Celle initiative ambitieuse vise à faire croître et à renforcer l'industrie du tourisme du Canada, tout en rehaussant la marque de notre pays.
Nous avons répertorié 20 mesures qui contribueront à résoudre certains des principaux défis que nous connaissons. Ces mesures comprennent la levée des exigences relatives aux visas auxquelles sont soumis les ressortissants mexicains; l'octroi d'investissements pour faire du Canada une destination de choix pour les touristes de la communauté LGBTQ2; et les préparatifs en vue de l'Année du tourisme Canada-Chine en 2018, année au cours de laquelle on pourrait voir une augmentation considérable de touristes chinois au pays.
Monsieur le président, cette vision est renforcée par certaines mesures du budget de 2017, notamment l'octroi d'un financement fiable à Destination Canada — notre organisme national de marketing touristique — et l'octroi de 8,6 millions de dollars sur quatre ans pour aider à faire croître l'industrie unique et authentique du tourisme autochtone.
[Français]
Je suis heureuse de voir que nous avons une relation fructueuse avec les provinces et les territoires.
[Traduction]
En novembre 2016, j'ai coprésidé une rencontre ministérielle fédérale-provinciale-territoriale des ministres du Tourisme à Iqaluit. Nous avons convenu de travailler ensemble pour accroître notre compétitivité en matière de tourisme.
[Français]
Monsieur le président, le gouvernement a un plan bien défini: soutenir l'innovation et les PME, favoriser la croissance de notre industrie du tourisme; et faciliter l'accès à la classe moyenne pour les Canadiens qui travaillent fort.
[Traduction]
Je tiens à remercier le Comité de m'avoir donné l’occasion de prendre la parole aujourd'hui. Je répondrai maintenant volontiers à vos questions.
:
Oui, la soirée fut longue, mais la matinée est bonne.
Je suis très heureuse d'être ici. Nous reconnaissons enfin que le tourisme est un moteur de l'économie, ce qui explique les investissements stratégiques annoncés.
Pour chaque dollar que nous investissons dans Destination Canada, la société d'État attire 1,10 $ en co-investissement par des partenaires, soit, au final, des recettes totalisant 1,5 milliard de dollars attribuables aux exportations touristiques en 2016 seulement. Nous savons que le secteur du tourisme représente 2 % du PIB, grâce à ses 200 000 entreprises et à ses plus de 1,7 million d'emplois au Canada, d'un océan à l'autre.
Les revenus sont donc là mais, par le passé, ce sont les investissements dans l'industrie touristique qui ont fait défaut. Et puis, il y a eu aussi les réductions budgétaires imposées à Destination Canada.
Dans le budget de 2017, il est prévu d'accorder à ce secteur un financement à long terme de 37,5 millions de dollars par an auquel s'ajouteront d'autres fonds venant de programmes comme Accueillir l'Amérique, le programme Voyages génération Y et ainsi de suite.
:
Bon, ça commence plutôt mal parce que je n'arrive même pas à obtenir une réponse « oui » ou « non » à une question très simple. Quoi qu'il en soit, je vais considérer que vous avez répondu oui.
Cela étant, j'aimerais savoir si, selon vous, les terrains de camping jouent un rôle important dans le secteur du tourisme. Il y a un problème qui touche directement et de façon négative ce pan de l'industrie et qui, je crois, pourrait également se faire sentir dans d'autres volets de l'industrie. Et c'est un aspect sur lequel votre gouvernement ferme les yeux. Vous lisez vos notes d'intervention, mais nous n'obtenons pas de réponses à propos des terrains de camping quand nous voulons savoir comment vous allez les aider.
Il y a une règle qui est appliquée pour cibler les terrains de camping, celle du revenu passif. Pourtant, le travail dans les terrains de camping est loin d'être passif. Votre gouvernement soutient essentiellement que certaines petites entreprises sont trop petites pour être des PME, ce qui est ridicule.
Récemment, le et le ont cosigné une lettre adressée au Conseil canadien du camping et du VR dans laquelle ils reconnaissent le rôle important des terrains de camping. Dans cette même lettre, vous déclarez que les règles concernant les revenus actifs plutôt que passifs ont changé. Cependant, vous dites essentiellement à ces gens-là: « Dommage, c'est triste », et vous continuez à cibler leurs entreprises parce qu'elles sont trop petites pour être des PME.
Quand nous formions le gouvernement, nous avions reconnu ce problème et commencé à revoir les règles. Dans son premier budget, votre gouvernement a annulé cette initiative. Et nous parlons ici d'un projet qui donnait suite à quelque 12 ou 13 mémoires nous indiquant qu'il y avait un véritable problème sur ce plan, problème qu'il fallait régler, mais que, de toute évidence, votre gouvernement a décidé d'ignorer.
Puis, le 23 août 2016, l'ARC, évidemment, a publié un nouveau bulletin d'interprétation des règles confirmant son intention de s'en prendre aux terrains de camping.
Pourtant, dans son rapport prébudgétaire de cette année, le comité des finances avait recommandé ceci:
Que le gouvernement considère les revenus des terrains de camping et des installations d'entreposage comme des « revenus tirés d'une exploitation active » au moment de déterminer leur admissibilité à la déduction accordée aux petites entreprises.
Cette recommandation était très claire et votre gouvernement en a fait fi.
Madame la ministre, je vais vous demander une chose: étant donné tout cela, comment pouvez-vous prétendre que ces règles n'ont pas changé? Comment pouvez-vous dire que vous appuyez les petites entreprises quand votre gouvernement libéral tente de s'en prendre à certaines d'entre elles pour les mettre hors jeu?
Encore une fois, j'ai de la difficulté à obtenir des réponses par oui ou par non, monsieur le président, mais je considérerai que la ministre a dit oui.
Comme vous l'avez déclaré dans vos remarques liminaires, la semaine dernière, vous avez publié une nouvelle « vision pour le tourisme ». Je mets d'ailleurs cela entre guillemets parce que votre « vision pour le tourisme » n'en est pas vraiment une, puisqu'elle est la version recyclée de la Stratégie fédérale en matière de tourisme que notre gouvernement avait mise en place et dont nous sommes évidemment très fiers.
Cela étant posé, quand je regarde cette vision... Après avoir affirmé qu'il avait conduit des consultations, votre gouvernement n'a en fait rien déposé de nouveau sur la table à ce sujet. En revanche, votre vision c'est l'impasse totale sur les grandes priorités de l'ancienne Stratégie fédérale en matière de tourisme qui visait à: « favoriser un apport suffisant de travailleurs qualifiés afin d'offrir aux visiteurs un accueil et des services de qualité, et de bonifier ainsi leur expérience touristique ». Rien de cela n'a été retenu.
Force est de constater que votre vision n'est pas assortie d'un plan visant à favoriser un « apport suffisant de travailleurs qualifiés » dans l'industrie du tourisme. À la toute dernière page, si je ne m'abuse, il est brièvement fait mention de la main-d'oeuvre. J'aimerais beaucoup que vous nous expliquiez pourquoi, selon vous, la main-d'oeuvre ne devrait pas constituer un problème important auquel est confrontée l'industrie touristique et pourquoi ce n'est pas l'une de vos priorités, parce qu'il s'agit bien d'un problème significatif pour ce secteur d'activité.
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Merci beaucoup monsieur le président. Je suis réellement heureux d'être ici à nouveau. C'est un vrai plaisir pour moi d'être de retour et d'avoir l'occasion de discuter avec mes collègues. Je suis content de partager avec ce comité les détails du plan du gouvernement qui vise à créer les emplois bien rémunérés d'aujourd'hui et de demain, dont il a été question dans le budget, et je sais qu'aujourd'hui, nous allons parler du budget principal des dépenses, ainsi que du budget supplémentaire des dépenses (A).
Notre plan fournira une meilleure vie à la classe moyenne, ainsi qu'à ceux qui travaillent de façon ardue à y accéder. C'est l'engagement que nous avons pris et c'est ce que je tenterai de faire valoir dans mon allocution de ce matin.
[Français]
L'économie canadienne est stable et croissante, ce qui est de plus en plus rare de nos jours. Le Rapport sur la politique monétaire d'avril 2017 de la Banque du Canada prévoit que, en 2017, la croissance économique sera de 2,5 %.
[Traduction]
D'après le Fonds monétaire international, l'économie canadienne se classera au deuxième rang parmi les pays du G7 ayant la croissance la plus rapide, cette année et l'an prochain, et cela est bénéfique pour les Canadiens. Nous avons constaté des gains incroyables dans le nombre d'emplois à temps plein qui se sont ajoutés à l'économie, soit plus de 250 000 emplois de bonne qualité depuis l'automne dernier. Une pareille croissance n'est pas le fruit de la chance. Notre gouvernement effectue des investissements stratégiques et responsables qui ont donné lieu à de meilleurs emplois et occasions pour tous les Canadiens, comme je l'ai mentionné.
Dans le cadre du Plan pour l'innovation et les compétences présenté dans le budget de 2017, notre gouvernement investit dans la recherche, la technologie et la commercialisation. C'est ainsi que nous permettons au Canada de se positionner comme chef de file en matière d'innovation. Nous nous efforçons réellement de nous assurer que le Canada se situe à la fine pointe lorsqu'il est question d'innovation.
[Français]
Notre objectif est d'encourager un plus grand nombre d'entreprises à investir en recherche-développement et de transformer plus d'idées en solutions pour le marché.
[Traduction]
Nous ciblons également ces investissements dans les secteurs à forte croissance où le Canada est un chef de file mondial, ces secteurs étant inclus dans le budget et comprenant, par exemple, la fabrication de pointe, l'agroalimentaire, les technologies propres, les ressources propres, les technologies numériques, la santé, ainsi que les biosciences. Le Canada possède déjà un avantage concurrentiel à l'échelle mondiale dans ces secteurs, et la demande mondiale en produits et services provenant de ces secteurs est en forte croissance, ce qui a des répercussions positives sur eux. C'est pourquoi 1,8 milliard de dollars ont été accordés dans le budget en nouveau financement pour les technologies propres, un secteur prometteur au chapitre de la croissance et de l'investissement. C'est également un secteur de l'économie qui amortira les effets prononcés des changements climatiques. Ce financement permettra d'augmenter le financement par actions, le fonds de roulement et le financement de projets pour les entreprises de technologies propres, afin qu'elles puissent axer davantage leurs activités sur les exportations. Cela comprend également 400 millions de dollars de financement de restructuration pour Technologies du développement durable Canada, qui appuie les entreprises de technologies propres débutantes.
[Français]
Près de 1 milliard de dollars ont été également accordés dans le budget de 2017 pour accélérer l'innovation. Cet investissement viendra appuyer quelques « super grappes » d'innovation. Ces secteurs dynamiques d'activité économique comprennent de grandes et de petites entreprises, les universités et les collèges, ainsi que les infrastructures et les talents spécialisés.
[Traduction]
Les super grappes ayant à leur tête des entreprises comportent un potentiel énorme de revitalisation économique, en tant que moteurs de la croissance. Nous avons vu cela à l'échelle mondiale, et c'est de cette façon que notre gouvernement appuiera le lancement et l'expansion des entreprises canadiennes. Au fur et à mesure de l'expansion de ces entreprises au-delà de nos frontières, on assistera à la création par ces dernières d'emplois bien rémunérés pour les Canadiens. C'est donc dire qu'encore une fois, il s'agit de croissance et d'emplois.
Monsieur le président, les Canadiens traversent une période de changement énorme. La technologie et l'automatisation sont en train de refaçonner rapidement le marché du travail. Ces changements exigent que les Canadiens revoient la façon dont ils se préparent pour les emplois d'aujourd'hui et de demain. C'est pour cela que notre gouvernement effectue des investissements ciblés dans le développement des compétences, pour que ce développement s'effectue au début et tout au long de la carrière de la personne. Il s'agit d'un apprentissage toute la vie durant.
Dans le cadre de ce plan, nous offrons l'occasion à plus de Canadiens de développer leurs compétences numériques, des compétences nécessaires pour réussir aujourd'hui et demain.
Selon le plan de notre gouvernement, les enfants d'âge scolaire auront l'occasion d'apprendre la conception des programmes informatiques de base. On les encouragera également à suivre des cours en sciences, technologie, génie et mathématiques.
De plus, notre gouvernement appuiera la création de 10 000 stages d'apprentissage par an en milieu de travail. Il s'agit encore une fois d'une culture d'apprentissage toute la vie durant. Ces programmes aideront les étudiants aux niveaux collégial et universitaire à intégrer plus rapidement le marché du travail après l'obtention de leur diplôme.
Le Plan pour l'innovation et les compétences amènera aussi une simplification et une meilleure coordination du soutien aux innovateurs et aux créateurs d'emplois de notre pays. On parle là de simplification des programmes, afin qu'ils soient davantage axés sur les clients. Les entreprises qui essaient de concentrer leurs efforts sur leurs technologies et leurs ventes ont en effet de la difficulté à s'y retrouver dans la multitude de programmes gouvernementaux lorsqu'elles cherchent à obtenir de l'aide. La création d'Innovation Canada est la mesure mise en place dans le cadre du budget pour répondre à cet enjeu. Il s'agit d'un nouveau guichet unique où seront regroupés tous les programmes d'innovation gouvernementaux destinés aux entreprises.
[Français]
L'objectif est de faciliter l'accès aux programmes pour les innovateurs canadiens. Dans un premier temps, Innovation, Sciences et Développement économique Canada verra à la création du fonds stratégique pour l'innovation d'une valeur de 1,26 milliard de dollars.
[Traduction]
Ce nouveau fonds axé sur l'innovation en entreprise continuera de soutenir les secteurs de l'aérospatiale et de l'automobile, et il sera étendu de manière à soutenir les secteurs à forte croissance, comme les technologies propres, les technologies de l'information et des communications, ainsi que l'agroalimentaire, qui font partie des secteurs clés déterminés dans le tableau compris dans notre budget. En guise d'appui à l'expansion de ce programme, le budget prévoit 200 millions de dollars additionnels, qui s'ajouteront au financement actuel. Nous combinerons ces programmes, puis nous fournirons un ensemble additionnel de ressources, jusqu'à concurrence de 200 millions de dollars.
Le quatrième élément du Plan pour l'innovation et les compétences consiste à faire des investissements stratégiques destinés à aider les entreprises canadiennes à prendre de l'expansion. Pour les jeunes entreprises, le fait d'avoir le gouvernement comme premier client revêt une grande importance. Il ne s'agit pas simplement de la valeur du marché conclu, mais aussi de la valeur stratégique. Cette reconnaissance précoce peut avoir une grande influence sur le parcours d'une entreprise. C'est pourquoi, dans le budget, il est proposé de mettre en oeuvre un nouveau programme d'approvisionnement appelé Solutions innovatrices Canada. Les entreprises auront ainsi davantage d'occasions de développement d'innovations qui offriront des solutions aux défis urgents que doit relever le gouvernement. Ce programme fournira aux petites et moyennes entreprises une plateforme pour mettre au point et tester de nouveaux produits et services.
[Français]
Toutes ces initiatives montrent bien que le gouvernement du Canada est prêt à prendre des risques et à miser sur de bonnes idées. Il est également prêt à être un partenaire fiable qui sera présent lorsqu'une entreprise prendra de l'expansion. En retour, le gouvernement aura accès aux produits et services les plus innovateurs.
[Traduction]
Par ailleurs, dans le budget, il est également proposé de mettre sur pied une nouvelle initiative de catalyse du capital de risque. Je sais que nous avons discuté de cela par le passé. Ce financement augmentera la disponibilité du capital de risque pour les entrepreneurs canadiens. Cet investissement de 400 millions de dollars au chapitre du financement provenant du secteur privé est très important. Il permettra d'injecter des montants importants de capital de risque sur le marché canadien.
Pour terminer, monsieur le président, notre Plan pour l'innovation et les compétences renforcera les cadres de soutien à l'innovation et à la croissance pour les entreprises du Canada. Par exemple, nous sommes en train d'élaborer une stratégie nationale sur la propriété intellectuelle. J'ai l'honneur de collaborer avec , qui est très au fait de cette question.
Dans une économie du savoir, il est crucial que les Canadiens soient propriétaires des idées et des solutions qu'ils mettent de l'avant. Nous pouvons faire mieux pour nous assurer que les investissements en recherche et développement vont plus loin que le stade de l'innovation. Ils doivent profiter concrètement à la population, aux Canadiens. Il importe de créer une culture où les politiques et les stratégies seront élaborées en tenant compte des droits de propriété intellectuelle.
Nous sommes également en train d'actualiser la Loi sur la radiodiffusion et la Loi sur les télécommunications, et nous travaillons aussi avec les provinces et les territoires en vue de mettre en oeuvre le nouvel Accord de libre-échange canadien, qui entrera en vigueur le 1er juillet.
Monsieur le président, les investissements de notre gouvernement dans le Plan pour l'innovation et les compétences visent à faire en sorte que le Canada soit bien placé pour livrer concurrence sur la scène mondiale, en vue d'attirer les personnes les plus talentueuses, les technologies les plus récentes et les entreprises qui affichent la croissance la plus rapide. Ce plan permettra au Canada de développer une main-d'oeuvre pouvant être compétitive en raison de ses compétences spécialisées et avant-gardistes. Il incitera aussi les Canadiens à adopter une culture d'apprentissage continu ou, comme je l'ai dit auparavant, d'apprentissage toute la vie durant. Il permettra d'établir des partenariats public-privé plus solides, ainsi que de créer des emplois bien rémunérés pour la classe moyenne.
Je suis également convaincu qu'en investissant ainsi, notre gouvernement verra naître toute une génération de nouvelles entreprises canadiennes qui deviendront concurrentielles sur le marché mondial, de véritables enseignes mondiales bien établies.
[Français]
Monsieur le président, membres du Comité, il me fera plaisir de répondre à vos questions.
Merci beaucoup.
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Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur le ministre, d'être parmi nous aujourd'hui.
Je vais tenter d'écourter le plus possible mon entrée en matière.
Parmi les choses que nous vous entendons souvent dire figure le fait que votre plan vise à fournir une meilleure vie pour la classe moyenne et pour ceux qui travaillent dur pour joindre les deux bouts. Cela semble être le leitmotiv de toutes vos interventions.
Concernant votre première observation sur les perspectives économiques, le Canada obtient des résultats extrêmement bons. Je crois qu'il est réellement essentiel que nous regardions ce qui s'est produit en 2008 et 2009 et que nous soyons réalistes au sujet de l'orientation qu'a prise le Canada et de la façon dont les choses ont tourné. Tous les Canadiens devraient être fiers de ce que nous avons réussi à faire au cours de la dernière décennie, compte tenu de la conjoncture dans laquelle nous nous trouvions.
Vous avez parlé des nouveaux domaines dont vous voulez vous occuper, comme les technologies propres, etc. Vous souhaitez injecter de l'argent, ou à tout le moins forcer la réflexion dans ce sens. Évidemment, l'une des préoccupations...
Notre groupe se trouvait aux États-Unis il y a quelques semaines.
J'aimerais seulement m'assurer que quoi que fassent les gouvernements, ils ne sont pas là pour déterminer des gagnants et des perdants, mais plutôt pour veiller à offrir des possibilités égales à tous. Encore une fois, lorsqu'il est question de chose comme le captage et l'entreposage du carbone, ce que nous faisons dans l'Ouest... Nous avons aussi des éoliennes un peu partout qui, évidemment, suscitent un grand débat lorsqu'il faut déterminer s'il s'agit de technologies vertes.
Nous nous penchons sur ces choses, et sur d'autres encore, et cela nous amène à réfléchir sur les sommes qui sont consacrées à l'APECA et à Diversification de l'économie de l'Ouest Canada. Les quatre provinces de l'Atlantique ont une population de 2,4 millions d'habitants et obtiennent 311 millions de dollars, soit 27 % des dépenses gouvernementales. En comparaison, les quatre provinces de l'Ouest, qui ont une population de 11,5 millions d'habitants, reçoivent au total 199,6 millions de dollars, soit 17 %.
Lorsque l'on commence à s'interroger sur les secteurs qui ont réellement besoin d'une aide supplémentaire, on constate que ce n'est pas ce qui se produit, dans ces ministères à tout le moins, et on se dit: « Choisissons-nous réellement des gagnants et des perdants dans le domaine des technologies, ou sommes-nous à la recherche d'endroits où investir? » Et la question est, qui sont de nature un peu plus politique...
J'ai quelques autres questions, et je vais vous donner la possibilité d'expliquer ce qui se produit au sujet des investissements, le fait qu'ils visent ou non certaines industries, et leur justification, particulièrement lorsque l'on examine la situation économique de l'Ouest du Canada.
:
Vous avez raison. Je crois que notre engagement à l'égard du secteur de l'automobile a été très clair. Comme vous l'avez mentionné, à juste titre, nous avons élargi le Fonds d'innovation pour le secteur de l'automobile, puis nous en avons modifié le profil, afin d'adopter un modèle de subventions. Nous avons par la suite constaté les succès récents liés aux 41,8 millions de dollars investis dans l'usine Honda, qui ont permis de maintenir des emplois et d'amener près d'un demi-milliard de dollars d'investissement.
J'étais fier de vous accompagner au moment de l'annonce de Ford aussi, qui était assez substantielle, avec ses deux composantes qu'il est très important d'expliquer, je crois. L'une concerne, évidemment, les emplois à l'usine, mais il ne faut pas oublier les installations de R et D, où une somme importante de travaux est effectuée aussi.
L'objectif du nouveau fonds, le Fonds d'investissement stratégique, est de s'ouvrir à tous les secteurs, ce qui signifie aussi que le secteur de l'automobile pourra puiser dans des réserves plus importantes. Si ses responsables peuvent soumettre de meilleurs projets, s'ils peuvent mener de la R et D et s'ils peuvent créer des emplois, ainsi qu'augmenter leur présence au Canada, s'ils peuvent investir dans la construction des voitures de l'avenir et dans ce genre de technologie, notre porte leur restera toujours ouverte. Nous sommes très engagés avec d'autres fabricants d'automobiles, à l'heure actuelle, pour trouver d'autres occasions d'investissement.
Je puis vous assurer que nous avons un engagement à l'endroit du secteur de l'automobile, dont la contribution à notre économie représente 18 milliards de dollars. Il emploie près d'un demi-million de Canadiens, directement et indirectement. Nous sommes très axés sur l'obtention d'investissements additionnels. Ce Fonds d'investissement stratégique de 1,26 milliard de dollars fournira dans les faits au secteur de l'automobile d'autres possibilités, s'il choisit d'en tirer parti. Nous sommes très engagés auprès de ce secteur.
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Je suis heureux que vous posiez cette question. J'ai été ravi de vous voir à mes côtés lorsque j'ai visité Sault Ste. Marie et d'avoir l'occasion de constater, en particulier, tous les investissements pour la diversification de l'économie là-bas.
Bien sûr, nous parlions d'Algoma Steel, un employeur de très grande importance dans le coin. Nous parlions de la relation canado-américaine en raison de la proximité de la frontière, mais l'investissement en technologies propres — et le fait qu'on déploie tant d'efforts dans ce secteur pour tirer parti de la diversification de l'économie dans les énergies propres — est très prometteur.
Vous et moi avons visité un grand nombre de jeunes entreprises spécialisées dans les technologies propres, et avons participé à une table ronde avec des sociétés de technologies propres pour parler de leurs préoccupations. Suite à ces conversations, nous avons présenté un budget traitant de ces enjeux, qui vont de la commercialisation précoce jusqu'à l'augmentation des investissements dans Technologies du développement durable Canada — pour un total de 400 millions de dollars. Par-dessus tout cela, il y a 1,4 milliard de dollars destinés aux fonds de roulement — des capitaux à long terme, patients — puis, ultimement, par l'entremise d'Exportation et Développement Canada, l'envoi de ces produits de Sault Ste. Marie aux États-Unis et, chose plus importante, sur d'autres marchés internationaux également. Un autre secteur prometteur.
Pour ce qui est des jeunes, comme vous le savez, nous sommes très attachés à l'investissement dans les jeunes. Ils sont très créatifs. Ils sont capables de réflexion très approfondie. Les initiatives précoces, comme celles concernant le codage, la capacité d'acquérir des compétences en résolution de problèmes et la littératie numérique sont très importantes, tout comme l'apprentissage intégré au travail.
Je l'ai mentionné dans mes remarques également. Mitacs est une initiative très importante. Elle donnera d'excellentes occasions aux jeunes étudiants du niveau postsecondaire, surtout à Sault Ste. Marie, d'acquérir cette expérience de travail. À la fin de leurs études, lorsque l'employeur leur demandera: « Avez-vous de l'expérience? », ils pourront répondre oui et pourront se mettre immédiatement au travail.
J'ai appris à la dure. Pendant mes études, je n'ai pas eu cette expérience, mais je faisais quand même partie d'un programme coopératif, qui m'a vraiment ouvert une foule de possibilités, à Windsor. J'ai débuté ma carrière chez Ford du Canada Limitée, et j'ai donc un faible pour l'automobile, comme vous l'avez constaté dans mes remarques précédentes également.
C'est très prometteur. Sault Ste. Marie est au coeur de notre cible d'aide à la sidérurgie et de certains de ces très importants points d'ancrage en matière de création d'emplois, ainsi que de technologies propres. Il y a beaucoup de belles occasions là-bas également.
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Les deux secteurs que vous indiquez, comme vous le savez, présentent d'énormes possibilités de croissance et une grande expertise au Canada en intelligence artificielle. Nous avons les pionniers qui ont vraiment joué un rôle de premier plan dans l'apprentissage machine, Geoffrey Hinton, à Toronto, et Yoshua Bengio, à Montréal. Voilà un domaine où le Canada a une expertise planétaire, et c'est pourquoi nous avons prévu dans notre budget un investissement de 125 millions de dollars dans une initiative pancanadienne d'intelligence artificielle.
Vous avez mentionné aussi la robotique. Nous avons parlé de l'Agence spatiale canadienne, du Canadarm. Nous avons une excellente réputation dans le monde également en matière de robotique, de sorte que la fabrication avancée est un domaine que nous avons également mis en lumière dans notre budget.
Ce sont là les principaux thèmes prioritaires pour le gouvernement, et je sais que vous travaillez de très près avec des entreprises de votre circonscription. Vous vous réunissez avec elles, les alignez sur certaines des grandes priorités du budget et déterminez où se trouvent ces occasions, et je tiens à vous en féliciter, compte tenu particulièrement de votre objectif et de votre ambition d'en faire quelque chose de gros. C'est une priorité pour notre gouvernement.
Nous excellons vraiment dans le lancement d'entreprises au Canada. Nous sommes le pays idéal pour les nouvelles entreprises. Nous en tirons notre fierté. Mais nous ne voulons pas être un pays où s'amènent d'autres pays ou d'autres sociétés pour nous ravir ces entreprises et les ramener chez eux. Nous voulons voir certaines de ces entreprises, si elles décident de rester au Canada, grandir et prendre de l'expansion au Canada et devenir de solides marques planétaires. C'est la raison d'être d'Innovation Canada. Vous devez repérer ces sociétés, et alors elles s'y mettront. Comme je l'ai dit, c'est un guichet unique, et elles auraient accès à tous les programmes d'innovation offerts par le gouvernement, plutôt que d'avoir à passer par divers ministères différents, et de chercher à comprendre quoi faire... Car, rappelez-vous, ces sociétés sont en croissance et se mettent à l'échelle. Elles n'essaient pas de comprendre le gouvernement ni de voir comment naviguer dans tous les programmes et toutes les perspectives qui s'offrent à elles, de sorte que nous simplifions le processus. Nous coordonnons le processus et nous leur offrons un guichet unique.
Un des principaux éléments de ce guichet unique est le fonds d'investissements stratégiques, qui est accessible aux grandes sociétés, comme dans le secteur automobile, par exemple, mais qui l'est aussi aux sociétés qui ont un vrai potentiel de croissance également. C'est un domaine où nous allons concentrer nos efforts avec elles également.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
J'aimerais parler d'une industrie qui ne reçoit sans doute pas toute l'attention qu'elle mérite, si l'on considère l'élan qu'elle imprime à notre économie. Je parle des jeux vidéo, des logiciels et de l'industrie du divertissement. La haute technologie à valeur ajoutée représente le tiers de l'économie nord-américaine. Elle produit beaucoup d'innovation, y compris pour le secteur de la santé.
Qu'est-ce qui se prépare dans ce domaine cette année? Envisage-t-on une expansion de l'industrie? J'ai déjà plaidé pour une stratégie nationale de l'automobile; ce n'est pas le moment d'en débattre ici. Est-ce qu'une réflexion est en cours sur cette industrie en particulier, puisqu'il existe de nombreuses similarités en matière de croissance et d'embauche internationale, à l'heure où le dollar canadien est bas en comparaison du dollar américain?
Par exemple, quand ils embauchent un concepteur de logiciel pour un projet de plusieurs de millions de dollars, voire pour un projet plus modeste, l'industrie a besoin de gens qui agissent un peu comme des réalisateurs cinématographiques. Ils s'établissent quelque part et créent des emplois dans le pays où ils se trouvent. Cette situation n'ira pas sans poser quelques problèmes aux États-Unis.
J'ai le sentiment que des occasions se présenteront dans des lieux comme Windsor, entre autres, qui jouissent d'un avantage concurrentiel au chapitre de la réduction des coûts et de la propriété pour les entreprises. On pense à l'émergence de Détroit, mais on oublie souvent de citer des villes moyennes comme Saskatoon, Halifax, Regina et Guelph, par exemple, des villes qui, se trouvant en dehors des grands centres, présentent des avantages.
J'aimerais vous entendre au sujet de cette industrie. Je souhaiterais voir apparaître quelque chose qui s'apparente au crédit d'impôt pour la production cinématographique ou encore une mesure conçue expressément pour ce secteur. Qu'est-ce qui sera fait pour éviter que l'industrie ne nous échappe éventuellement en raison des politiques américaines?
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Le Comité met maintenant aux voix le Budget principal des dépenses pour l'exercice se terminant le 31 mars 2018, sans tenir compte du budget provisoire des dépenses que la Chambre a adopté le 21 mars 2017.
AGENCE DE PROMOTION ÉCONOMIQUE DU CANADA ATLANTIQUE
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........63 351 960 $
Crédit 5—Subventions et contributions..........240 222 493 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
AGENCE CANADIENNE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU NORD
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........13 199 586 $
Crédit 5—Contributions..........35 500 000 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
AGENCE SPATIALE CANADIENNE
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........161 268 874 $
Crédit 5—Dépenses en capital...........122 419 635 $
Crédit 10—Subventions et contributions..........60 966 000 $
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés avec dissidence.)
COMMISSION CANADIENNE DU TOURISME
Crédit 1—Paiements à la Commission..........95 475 770 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
COMMISSION DU DROIT D'AUTEUR
Crédit 1—Dépenses du programme..........2 802 641 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........356 511 722 $
Crédit 5—Dépenses en capital..........11 234 609 $
Crédit 10—Subventions et contributions..........2 038 304 873 $
Crédit L15—Paiements prévus au paragraphe 14(2) de la Loi sur le ministère de l'Industrie..........300 000 $
Crédit L20—Prêts prévus à l'alinéa 14(1)a) de la Loi sur le ministère de l'Industrie..........500 000 $
(Les crédits 1, 5, 10, L15 et L20 sont adoptés avec dissidence.)
MINISTÈRE DE LA DIVERSIFICATION DE L'ÉCONOMIE DE L'OUEST CANADIEN
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........34 394 598 $
Crédit 5—Subventions et contributions..........161 523 000 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
AGENCE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU CANADA POUR LES RÉGIONS DU QUÉBEC
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........36 755 088 $
Crédit 5—Subventions et contributions..........262 729 505 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
AGENCE FÉDÉRALE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE POUR LE SUD DE L'ONTARIO
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........24 394 707 $
Crédit 5—Subventions et contributions..........242 198 502 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
CONSEIL NATIONAL DE RECHERCHES DU CANADA
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........349 138 111 $
Crédit 5—Dépenses en capital..........90 392 058 $
Crédit 10—Subventions et contributions..........353 335 834 $
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés avec dissidence.)
CONSEIL DE RECHERCHES EN SCIENCES NATURELLES ET EN GÉNIE
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........44 692 641 $
Crédit 5—Subventions..........1 156 971 837 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
CONSEIL DE RECHERCHES EN SCIENCES HUMAINES
Crédit 1—Dépenses de fonctionnement..........24 768 257 $
Crédit 5—Subventions..........751 814 696 $
(Les crédits 1 et 5 sont adoptés avec dissidence.)
CONSEIL CANADIEN DES NORMES
Crédit 1—Paiements au Conseil..........10 706 000 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Crédit 1—Dépenses du programme..........405 558 550 $
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Le président: Puis-je faire rapport des votes à la Chambre?
Des députés: D'accord.
Un député: Avec dissidence.
Le président: S'il en est ainsi, puis-je lever la séance?
Je vous remercie d'avoir respecté le délai qui nous était imparti. Tout est allé rondement, je trouve. Merci beaucoup.
La séance est levée.