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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 102 à 104, 108, 111 et 114.
[Texte]
Question no 102 -- M. Dan Albas:
En ce qui concerne l'annonce faite par le gouvernement dans le discours du Trône de créer un million d’emplois au moyen de mesures axées sur l’environnement: a) dans quels secteurs ces emplois seront-ils créés, et combien d’emplois devraient être créés dans chaque secteur; b) quelle est la ventilation des endroits où ces emplois devraient être créés par province ou territoire et par région municipale; c) quelle est la ventilation du niveau de scolarisation requis pour ces emplois; d) quel est le coût prévu pour la création de ces emplois; e) le gouvernement a-t-il l’intention d’employer des travailleurs au chômage du commerce au détail et du secteur touristique pour bâtir des infrastructures vertes; f) quel est le coût prévu pour recycler le million de travailleurs nécessaires pour occuper ces emplois; g) quelle est la composition démographique de la main-d’œuvre qui travaille actuellement dans le secteur de l’énergie verte; h) quelle est la composition démographique des travailleurs qui sont pour la plupart au chômage en raison de la crise actuelle; i) le secteur privé participera-t-il au financement de la création de ces emplois ou s’agira-t-il uniquement de fonds publics; j) combien de temps faudra-t-il, selon le gouvernement, pour former les travailleurs au chômage du commerce au détail, du secteur touristique et du secteur du divertissement qui seront employés pour bâtir les infrastructures vertes; k) quel est le coût prévu de cette formation?
M. Irek Kusmierczyk (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l'Inclusion des personnes handicapées, Lib.):
Monsieur le Président, le discours du Trône a décrit le plan du gouvernement visant à créer plus de 1 million d’emplois pour aider à rétablir l’emploi aux niveaux précédents. Le plan se fera à l’aide d’une gamme d’outils comprenant des investissements directs dans le secteur social et les infrastructures, une formation immédiate pour renforcer rapidement les compétences des travailleurs et des mesures incitatives pour encourager les employeurs à embaucher et à maintenir en poste des travailleurs.
Cet engagement fait partie des quatre piliers du gouvernement pour aider à bâtir un Canada plus fort et plus résilient, notamment: lutter contre la pandémie et sauver des vies; soutenir les gens et les entreprises aussi longtemps que la crise durera; rebâtir mieux en renforçant la classe moyenne, en appuyant la création d’emplois et en mettant en place une compétitivité à long terme grâce à une croissance propre; et être fidèle à qui nous sommes en tant que Canadiens en faisant des progrès sur le plan de l’égalité entre les sexes, en œuvrant à la réconciliation et en luttant contre la discrimination sous toutes ses formes.
Ce plan s’appuie également sur l’action immédiate et décisive du gouvernement du Canada pour soutenir les Canadiens et les entreprises qui font face à des difficultés en raison de la pandémie. Voici quelques exemples. D’abord, des programmes comme la Prestation canadienne d’urgence, ou PCU, ont fourni à des millions de Canadiens le soutien financier dont ils avaient besoin pour s’en sortir. Ensuite, d’autres mesures comme la Subvention salariale d’urgence du Canada, la SSUC, ont fourni un soutien aux entreprises canadiennes, les aidant ainsi à éviter les mises à pied, à réembaucher des employés et à créer de nouveaux emplois. Enfin, près de 9 millions de Canadiens ont été aidés par la PCU et plus de 3,5 millions d’emplois ont été soutenus grâce à la subvention salariale.
Ce plan fonctionne. L’économie canadienne avait perdu 3 millions d’emplois au plus fort des répercussions de la pandémie de COVID-19. En septembre, l’économie canadienne avait récupéré environ 2,3 millions de ces emplois.
Cela dit, il reste encore beaucoup à faire. C’est pourquoi, dans le discours du Trône, le gouvernement a présenté un plan solide de relance économique qui rétablira l’emploi aux niveaux antérieurs et qui garantira que les Canadiens retournent au travail et prospèrent économiquement.
Question no 103 -- M. Dan Albas:
En ce qui concerne l’intention du gouvernement de déclarer que les plastiques à usage unique constituent une substance nocive: a) à quel échéancier une telle déclaration serait-elle mise en œuvre; b) les répercussions commerciales d’une telle déclaration ont-elles fait l’objet d’une analyse, et, le cas échéant, qui a mené cette analyse et quelles en ont été les conclusions; c) l’incidence sur l’emploi a-t-elle fait l’objet d’une analyse, et, le cas échéant, qui a mené cette analyse et quelles en ont été les conclusions; d) si si ce plan est mis en œuvre, quels sont les impacts prévus sur l'emploi dans le secteur canadien de la pétrochimie; e) une telle déclaration a-t-elle fait l’objet de consultations auprès des provinces, et, le cas échéant, quels sont les détails de ces consultations; f) quelle est la justification du point de vue de la politique publique du recours à une loi sur la protection de l’environnement pour interdire un bien de consommation réglementé par les provinces; g) la légalité d’une telle déclaration a-t-elle été établie au moyen d’une analyse juridique, et, le cas échéant, qui a mené cette analyse et quelles en ont été les conclusions?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, je dirai que, comme l’exige l’article 332 de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de 1999, ou LCPE, un projet de décret proposant d’ajouter les « articles manufacturés en plastique » à l’annexe 1 de la LCPE a été publié dans la Partie 1 de la Gazette du Canada le 9 octobre 2020 pour une période de 60 jours durant laquelle quiconque peut présenter des observations au ministre. Lorsque cette période de 60 jours sera terminée, Santé Canada et Environnement et Changement climatique Canada examineront les commentaires reçus et détermineront si des ajustements au projet de décret sont nécessaires. Une version définitive du décret ajoutant « articles manufacturés en plastique » à l’annexe 1 de la LCPE sera publiée dans la Partie 2 de la Gazette du Canada en 2021.
En ce qui concerne la partie b) de la question, la Directive du Cabinet sur la réglementation exige de la part des ministères et des organismes gouvernementaux qu’ils respectent les engagements internationaux du Canada, y compris en matière de commerce international, dans le cadre de leurs activités de réglementation. De plus, cette directive exige que les ministères et organismes gouvernementaux examinent les répercussions éventuelles favorables et néfastes d’un règlement proposé et des options de rechange possible sur les Canadiens, les entreprises, les gouvernements et l’environnement. Ils doivent aussi déterminer la façon dont les répercussions sont réparties parmi les différentes parties touchées.
Une analyse des avantages et des coûts du projet de décret proposant l’ajout des « articles manufacturés en plastique » à l’annexe 1 de la LCPE a été effectuée. La conclusion de cette analyse est que cet ajout n’imposerait pas en soi des exigences réglementaires aux entreprises ou à d’autres entités, et par conséquent n’entraînerait aucun coût supplémentaire associé à la conformité pour les parties intéressées. L’analyse de la lentille des petites entreprises a conclu que le projet de décret n’aurait aucune incidence associée sur les petites entreprises, car celui-ci n’impose pas de fardeau administratif ou de coûts associés à la conformité pour les entreprises. Ces renseignements figurent dans le résumé de l’étude d’impact de la réglementation qui accompagne la publication du projet de décret dans la Partie 1 de la Gazette du Canada.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, la Directive du Cabinet sur la réglementation exige de la part des ministères et des organismes gouvernementaux qu’ils examinent les répercussions éventuelles d’un règlement proposé et des options de rechange possibles sur les possibilités d’emploi, les Canadiens, les entreprises, les gouvernements et l’environnement. Ils doivent aussi déterminer la façon dont les répercussions sont réparties parmi les différentes parties touchées. Une analyse des avantages et des coûts du projet de décret proposant l’ajout des « articles manufacturés en plastique » à l’annexe 1 de la LCPE a été effectuée. La conclusion de cette analyse est que cet ajout n’imposerait pas en soi des exigences réglementaires aux entreprises ou à d’autres entités et, par conséquent, n’entraînerait aucun coût supplémentaire associé à la conformité pour les parties intéressées. L’analyse de la lentille des petites entreprises a conclu que le projet de décret n’aurait aucune incidence associée sur les petites entreprises, car celui-ci n’impose pas de fardeau administratif ou de coûts associés à la conformité pour les entreprises. Ces renseignements figurent dans le résumé de l’étude d’impact de la réglementation qui accompagne la publication du projet de décret dans la Partie 1 de la Gazette du Canada.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, les éventuelles mesures de gestion des risques élaborées au moyen des pouvoirs habilitants conférés par l’ajout des « articles manufacturés en plastique » à l’annexe 1 de la LCPE, y compris des règlements interdisant ou limitant l’utilisation de certains plastiques à usage unique, devront faire l’objet de toutes les études requises dans le cadre de la Directive du Cabinet sur la réglementation, y compris une analyse des coûts et des avantages. Comme le gouvernement consulte encore les partenaires et les intervenants, et comme une approche pour l’interdiction ou la restriction de certains plastiques est encore en cours d’élaboration, ces analyses ne sont pas encore disponibles. Par contre, ces analyses détaillées accompagneront les projets de règlements qui seront publiés dans la Partie 1 de la Gazette du Canada.
En ce qui concerne la partie e) de la question, le gouvernement du Canada travaille étroitement avec les provinces et les territoires dans le cadre du Conseil canadien des ministres de l’Environnement, ou CCME, afin d’élaborer et de mettre en œuvre la Stratégie visant l’atteinte de zéro déchet de plastique. L’objectif de cette stratégie est de faire migrer le Canada vers un modèle d’économie circulaire pour les matières plastiques, positionnant ainsi le pays comme un leader à l’échelle mondiale en matière de solutions d’avenir innovantes pour la gestion et la réduction des déchets.
Les provinces et les territoires font régulièrement le point sur le programme exhaustif du gouvernement du Canada visant l’atteinte de zéro déchet de plastique au CCME, qui sert souvent de forum d’échange de renseignements sur les initiatives fédérales, provinciales et territoriales. Par exemple, lors de la dernière réunion du CCME en juillet 2020, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux ont consacré une grande partie de la réunion à échanger des points de vue et des stratégies pour une reprise durable des activités après la pandémie. Les ministres provinciaux et territoriaux ont aussi reçu en primeur un exemplaire du document de travail publié le 7 octobre, afin qu’ils l’examinent. Enfin, les fonctionnaires fédéraux ont présenté un exposé sur l’approche de gestion intégrée au Comité sur la réduction et la récupération des matières résiduelles du CCME en septembre 2020.
Pour ce qui est de la partie f) de la question, l’approche du gouvernement du Canada s’appuie sur les études scientifiques et les données probantes les plus solides. Les fondements scientifiques sont présentés dans l’Évaluation scientifique de la pollution plastique, réalisée conjointement par Santé Canada et Environnement et Changement climatique Canada. Les résultats de l’évaluation scientifique confirment, entre autres, que les morceaux de plastique ayant un diamètre supérieur à 5 mm causent des dommages aux organismes vivants et à leur habitat. Les animaux sauvages avalent ces résidus de plastique ou s’y emmêlent, ce qui entraîne des dommages physiques directs et, dans de nombreux cas, la mort. L’évaluation scientifique confirme également que des mesures pour réduire la quantité de plastique rejetée dans l’environnement sont nécessaires.
De plus, des données provenant de nettoyages de rivages et de vérifications de détritus municipaux montrent que les plastiques à usage unique sont prévalents dans l’environnement et représentent une menace pour la faune sauvage. En s’appuyant sur ces études et données probantes, le gouvernement du Canada a proposé de recourir aux pouvoirs habilitants découlant de la LCPE pour réglementer certains plastiques à usage uniques. La LCPE constitue une part importante de la législation fédérale visant la prévention de la pollution et la protection de l’environnement et de la santé humaine. La LCPE donne accès à un éventail d’outils qui permettent au gouvernement de cibler des sources de pollution plastique et de modifier des comportements à des étapes clés du cycle de vie des produits de plastique, comme la conception, la fabrication, l’utilisation, l’élimination et la récupération, afin de réduire la pollution et de créer les conditions favorables à la mise en place d’une économie circulaire pour les matières plastiques.
Enfin, en ce qui a trait à la partie g) de la question, la recommandation d’ajouter une substance à l’annexe 1 de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement de 1999 se fonde sur certaines dispositions de la LCPE. En particulier, le paragraphe 90(1) de la LCPE autorise le gouverneur en conseil à ajouter une substance à l’annexe 1 s’il est convaincu, sur recommandation des ministres de la Santé et de l’Environnement, qu’une substance répond à au moins un des critères énoncés à l’article 64 de la Loi, c’est-à-dire si la substance pose un risque pour l’environnement, la santé humaine ou les deux. Or l’Évaluation scientifique de la pollution plastique a fourni aux ministres des données probantes pour appuyer la recommandation d’ajouter les « articles manufacturés en plastique » à l’annexe 1 de la LCPE, une mesure qui contribuera à l’atténuation des risques écologiques associés à la pollution plastique issue de ces articles.
Question no 104 -- M. Eric Melillo:
En ce qui concerne la décision de l’Initiative fédérale de développement économique dans le Nord de l’Ontario (FedNor) d’accorder un prêt de 800 000 $ à skritswap Inc.: a) combien des sept postes que le prêt devrait permettre de créer selon le site Web du gouvernement seront situés (i) dans le Nord de l’Ontario, ventilé par localité, (ii) au Canada, (iii) aux États-Unis; b) le gouvernement a-t-il vérifié si l’entreprise était effectivement établie principalement à Sault-Ste-Marie, plutôt qu’à Waterloo, en Ontario, ou à San Mateo, en Californie, où elle a des établissements; c) si le gouvernement s’est assuré que le siège permanent était effectivement situé dans le Nord de l’Ontario en se rendant sur les lieux, quel fonctionnaire s’est rendu sur place; d) FedNor a-t-il obtenu un engagement de l’entreprise selon lequel tout emploi créé à l’aide du prêt serait situé dans le Nord de l’Ontario, et, le cas échéant, quels sont les détails de l’engagement; e) quelle est la ventilation des avantages économiques attendus ou des emplois qui seront créés par municipalité?
L’hon. Mélanie Joly (ministre du Développement économique et des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada s'est engagé à faire croître l'économie du Nord de l'Ontario et à créer de bons emplois locaux. L'Initiative fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario, soit FedNor, a toujours été un partenaire clé pour les entrepreneurs du Nord de l'Ontario et une partie intégrante du développement économique de la région.
Dans ce cas précis, le financement a été accordé pour aider une femme entrepreneur à faire croître son entreprise dans le Nord de l'Ontario. FedNor est conscient de cette situation, est en contact avec l'entreprise et continuera à suivre la situation de près. L’entreprise est pleinement consciente que si elle ne respecte pas les paramètres fixés par son accord de contribution, elle devra immédiatement rembourser les fonds qu'elle a reçus.
FedNor continuera à travailler en étroite collaboration et de manière stratégique avec les entreprises et les partenaires communautaires afin de renforcer le Nord de l'Ontario.
Question no 108 -- Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne les changements ou modifications au fonctionnement et aux systèmes d’alerte du Réseau mondial d’intelligence santé publique, depuis le 1er janvier 2016: a) quels sont les détails particuliers de chaque changement ou modification, y compris (i) la description du changement ou de la modification, (ii) la date de la décision, (iii) la date où le changement est entré en vigueur, (iv) qui a recommandé le changement ou la modification, (v) la date où le Bureau de la ministre de la Santé a été avisé, (vi) la date où le Bureau du Conseil privé ou le Cabinet du premier ministre a été avisé, (vii) la date où le changement a été rendu public, le cas échant; b) pour chaque élément en a), d’autres pays ont-ils été informés des changements et quels sont les détails de chaque avis, y compris (i) la date, (ii) les pays avisés, (iii) le résumé du changement; c) pour chaque changement en a), l’Organisation mondiale de la santé a-t-elle été avisée, et, le cas échéant, à quelle date?
M. Darren Fisher (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a)(i), (ii), (iii) et (iv) de la question, depuis le début du programme jusqu’à la fin de 2018, les alertes du RMISP étaient déterminées et diffusées par les analystes du programme. Les alertes visent à diriger les abonnés vers un article de presse en particulier, sans présenter de sommaire ni d’analyse supplémentaire. À l’automne 2018, la Direction générale de l’infrastructure de sûreté sanitaire, ou DGISS, a entrepris un examen des produits d’information du programme, y compris des alertes du RMISP et des processus d’approbation connexes.
Après des discussions internes, il a été décidé d’élever l’approbation au niveau de la vice-présidente de la DGISS afin de maintenir la sensibilisation des cadres supérieurs de l’ASPC au sujet des alertes diffusées par le système.
L’approbation du rapport quotidien du RMISP, qui présente des résumés détaillés de plusieurs articles de presse, a continué de relever des analystes et avait donc aucun changement. Depuis septembre 2020, l’approbation des alertes relève du directeur.
Tous les autres produits d’information du RMISP, comme le rapport quotidien du RMISP, continuent d’être diffusés directement du RMISP aux abonnés, qui comprennent les cadres supérieurs de l’APSC et des autres ministères.
Le RMISP n’a jamais reçu comme directive de cesser ou de ralentir sa collecte d’information. La diffusion de l’information se poursuit de façon opportune. Le rôle principal du RMISP comme système de surveillance des évènements à l’échelle mondiale reste inchangé, et sa capacité a été améliorée au fil des ans grâce à des collaborations avec des partenaires comme le Conseil national de recherches.
Pour ce qui est des parties a)(v), (vi), (vii), b) et c), les changements ci-dessus ont été apportés à l'interne à l’ASPC. Aucun document n’indique que la modification du processus d’approbation des alertes du RMISP ait été communiquée aux organisations mentionnées ci dessus.
Question no 111 -- Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne la distribution d'un vaccin contre la COVID-19: a) quel est l’échéancier prévu pour la distribution d'un vaccin; b) lorsque Santé Canada aura approuvé son utilisation, quels groupes de la population seront désignés comme groupes qui devraient recevoir un vaccin en priorité; c) quel est l'estimé de temps pour vacciner tous les groupes visés en b), ventilé par groupes prioritaires; d) quel est l'estimé de temps prévu actuellement pour vacciner la population en général après l’approbation d'un vaccin; e) quel est l'estimé de temps prévu actuellement afin que tous les Canadiens qui désirent ou qui ont besoin d'un vaccin soient en mesure de le recevoir; f) quel pourcentage de doses seront allouées à chacun des groupes prioritaires initiaux; g) quel pourcentage de doses seront allouées à la population en général; h) quels critères le gouvernement a-t-il utilisés pour déterminer quels groupes bénéficieraient d’un accès prioritaire à un vaccin?
M. Darren Fisher (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l’Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC, prévoit que des vaccins limités seront disponibles pour distribution au Canada dans la première partie de 2021. Tout vaccin distribué au Canada doit avoir une approbation réglementaire ou une ordonnance provisoire. On s'attend à ce que l'approvisionnement initial soit limité, s'améliorant avec le temps à mesure que la fabrication s'intensifie et la disponibilité des produits qui ont terminé les essais cliniques et qui sont approuvés par Santé Canada.
En ce qui concerne la partie b) de la question, le Comité consultatif national de l’immunisation, le CCNI, du Canada a fourni des conseils sur l’utilisation équitable des vaccins contre la pandémie, notamment des recommandations sur les populations clés pour la vaccination précoce contre la COVID-19 lorsque l’approvisionnement initial en vaccins est limité; le CCNI est un organisme consultatif externe qui conseille l’ASPC sur l’utilisation optimale des vaccins. Dans le plan canadien fédéral-provincial-territorial de lutte contre la pandémie, le CCNI est désigné comme l’organisme faisant autorité en matière de conseils sur la priorisation des vaccins et l’élaboration des programmes de vaccination de santé publique.
Le 3 novembre, 2020, le CCNI a publié des directives préliminaires sur les populations clés pour le début de l’immunisation de la COVID-19, dans le but de fournir un plan pour la planification de l'allocation efficace, utile et équitable d'un nouveau vaccin contre la COVID-19 une fois que son utilisation sera autorisée au Canada, lorsque le stock initial limité de doses nécessitera d'immuniser en priorité certaines populations avant d’autres. Ce document se trouve en ligne ici; https://www.canada.ca/en/public-health/services/immunization/national-advisory-committee-on-immunization-naci/guidance-key-populations-early-covid-19-immunization.html.
Après les stades avancés des essais cliniques sur un vaccin expérimental, le CCNI peaufinera et révisera ses recommandations préliminaires concernant les groupes cibles, en fonction des éléments suivants: les données additionnelles sur l’innocuité et l’efficacité obtenues au cours des stades avancés des essais cliniques; la disponibilité de l’approvisionnement; les calendriers à dose unique ou à doses multiples; la nécessité ou non de vacciner les enfants et les femmes enceintes; et les cadres stratégiques concernant l’éthique, l’équité, l’économie, et le reste.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, à l’heure actuelle, plusieurs vaccins contre la COVID-19 font l’objet d’essais cliniques au Canada et à l’étranger et nous ne savons pas encore lesquels se révéleront sécuritaires et efficaces. En outre, une grande incertitude subsiste quant au niveau et au type de protection qu’un vaccin approuvé pourrait induire dans différents groupes de population, pour ce qui est de l’âge, par exemple, d’un problème médical sous-jacent ou d’une infection antérieure. Il sera impossible d’estimer le temps nécessaire pour vacciner les groupes prioritaires tant que ces renseignements ne seront pas connus.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, il faut se référer à la réponse à la partie a).
En ce qui a trait à la partie e) de la question, il faut se référer à la réponse à la partie a).
En ce qui concerne la partie f) de la question, après les stades avancés des essais cliniques sur un vaccin expérimental, le CCNI peaufinera et révisera ses recommandations préliminaires concernant les groupes cibles, en fonction des éléments suivants: les données additionnelles sur l’innocuité et l’efficacité obtenues au cours des stades avancés des essais cliniques; la disponibilité de l’approvisionnement; les calendriers à dose unique ou à doses multiples; la nécessité ou non de vacciner les enfants et les femmes enceintes; et les cadres stratégiques concernant l’éthique, l’équité, l’économie, et le reste.
Les provinces et territoires sont responsables de l’administration et de la prestation des services de soins de santé, y compris des programmes liés à l’immunisation. Les politiques en matière d’immunisation et les calendriers de vaccination sont élaborés par les provinces et territoires ou leurs comités consultatifs d’experts en immunisation, et sont basés sur les besoins propres aux provinces et territoires, d’autres recommandations en matière d’immunisation, du CCNI, par exemple, la disponibilité des ressources et les contraintes liées aux programmes ainsi que sur les priorités établies. Ainsi, chaque province et chaque territoire détermineront le pourcentage de doses qui sera alloué à chacun de ses groupes prioritaires initiaux.
En ce qui a trait à la partie g) de la question, il faut se référer à la réponse à la partie f).
Enfin, pour ce qui est de la partie h) de la question, le CCNI a examiné les données disponibles sur l’épidémiologie de la COVID-19 et le fardeau associé à cette dernière, afin d’élaborer ses orientations provisoires sur les stratégies de vaccination prioritaires avec les groupes cibles associés. Comme nous l’avons indiqué, après les stades avancés des essais cliniques sur un vaccin expérimental, le CCNI peaufinera et révisera ses recommandations préliminaires concernant les groupes cibles, en fonction des éléments suivants: les données additionnelles sur l’innocuité et l’efficacité obtenues au cours des stades avancés des essais cliniques; la disponibilité de l’approvisionnement; les calendriers à dose unique ou à doses multiples; la nécessité ou non de vacciner les enfants et les femmes enceintes; et les cadres stratégiques concernant l’éthique, l’équité, l’économie, et le reste.
Question no 114 -- M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne l'argent des contribuables utilisé pour poursuivre en justice le Parti conservateur du Canada: à combien s’élèvent au total les honoraires d’avocats et les autres frais connexes dépensés à ce jour par CBC/Radio-Canada relativement à leur poursuite en cours contre le Parti conservateur du Canada?
Mme Julie Dabrusin (secrétaire parlementaire du ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, lorsqu’il traite les documents parlementaires, le gouvernement applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes de la Loi sur l’accès à l’information. Les informations concernant les dépenses engagées dans le cadre du litige civil en cours contre le Parti conservateur du Canada n’ont pas été communiquées, car elles relèvent du secret professionnel de l’avocat.
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Monsieur le Président, si la réponse révisée à la question n
o 79, déposée initialement le 16 novembre 2020, et la réponse du gouvernement aux questions n
os 98 à 101, 105 à 107, 109, 110, 112 et 113 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 79 -- M. Doug Shipley:
En ce qui concerne les ministres et les membres du personnel exempté voyageant à bord d’aéronefs du gouvernement, y compris des hélicoptères, depuis le 1er janvier 2019: quels sont les détails pour chaque vol, y compris (i) la date, (ii) le lieu de départ, (iii) la destination, (iv) le type d’appareil utilisé, (v) les noms des ministres et des membres du personnel exempté à bord de l’appareil?
(Le document est déposé.)
Question no 98 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne le traitement des dossiers et des revendications au titre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens par le ministère de la Justice Canada, Affaires autochtones et du Nord Canada ainsi que Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada: combien a-t-on dépensé pour les dossiers réglés, les demandes d’instruction et autres instances où le Canada était soit le demandeur ou le défendeur devant des cours d’appel (comme la Cour supérieure de justice de l’Ontario ou la Cour suprême de la Colombie-Britannique) à l’égard de survivants du Pensionnat Sainte-Anne entre 2013 et le 1er octobre 2020 (i) au total, (ii) ventilé par année?
(Le document est déposé.)
Question no 99 -- M. Charlie Angus:
En ce qui concerne le financement fédéral accordé dans la circonscription de Timmins—Baie James, entre janvier 2019 et octobre 2020: a) quelles demandes de financement le gouvernement a-t-il reçu, y compris pour chacune (i) le nom de l’organisation, (ii) le ministère visé, (iii) le programme ou sous-programme de financement en question, (iv) la date de la demande, (v) le montant réclamé, (vi) la décision à savoir si le financement a été approuvé ou non, (vii) le montant total accordé, le cas échéant; b) quels fonds, subventions, prêts ou garantis de prêts le gouvernement a-t-il consentis, par l’entremise de ses divers ministères et organismes, à des organisations de la circonscription de Timmins—Baie James qui n’ont pas eu à présenter directement une demande, y compris pour chacune (i) le nom de l’organisation, (ii) le ministère visé, (iii) le programme ou sous-programme de financement en question, (iv) le montant total accordé, le cas échéant; c) quels projets ont été financés dans la circonscription de Timmins—Baie James par des organismes chargés de distribuer des fonds fédéraux (p. ex. Fondations communautaires du Canada), y compris pour chacun (i) le nom de l’organisation, (ii) le ministère visé, (iii) le programme ou sous-programme de financement en question, (iv) le montant total accordé, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 100 -- M. Richard Cannings:
En ce qui concerne les dépenses fédérales dans la circonscription électorale d’Okanagan-Sud—Kootenay-Ouest, ventilées pour les exercices 2018-2019 et 2019-2020: quel est le total des montants dépensés par le gouvernement fédéral, ventilé par (i) ministère ou organisme, (ii) collectivité, (iii) entente de contribution, (iv) but de la dépense?
(Le document est déposé.)
Question no 101 -- M. Richard Cannings:
En ce qui concerne le Plan d’action sur le bois d’œuvre annoncé le 1er juin 2017, ventilé par ministère ou organisme gouvernemental ainsi que par accord de contribution: a) quelles sont les entreprises, organisations ou communautés qui ont reçu du financement; b) combien chaque entreprise, organisation et communauté a-t-elle reçu; c) à quelles fins chaque contribution a-t-elle servie; d) pour chaque communauté, entreprise et organisation, combien de personnes ont été aidées; e) le montant original de 867 millions de dollars a-t-il été dépensé en totalité, et si ce n'est pas le cas, combien reste-t-il à dépenser; f) d’autres fonds ont-ils été alloués à ce plan d’action ou au titre d’autres initiatives gouvernementales pour aider ceux qui ont été touchés négativement par les droits de douane mis en place par les États-Unis?
(Le document est déposé.)
Question no 105 -- Mme Christine Normandin:
En ce qui concerne les activités de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR) durant la pandémie: a) pour chacune des quatre sections de la CISR, ventilé par mois et selon les sections Est, Centre et Vancouver, combien d’audiences ont eu lieu durant les mois d’avril à septembre (i) en 2019, (ii) en 2020; b) ventilé par mois, combien de demandes d’asiles pouvant être réglées au moyen d’un examen de dossier ont-elles été traitées durant les mois d’avril à août en (i) 2019, (ii) 2020; c) entre les mois d’avril et août 2020, combien de commissaires, en pourcentage, ont conservé leur pleine rémunération; d) quel travail était demandé pour les commissaires à l’emploi du tribunal; e) à partir de quelle date le greffe et la salle des courriers pour la CISR ont-ils recommencé à traiter les demandes reçues par courrier et par télécopieur; f) en date du 16 mars 2020, combien de dossiers de la Section de la protection des réfugiés (SPR), de la Section d’appel des réfugiés (SAR), de la Section de l’immigration (SI) et de la Section d’appel de l’immigration (SAI) étaient en attente d’une audience (arrérage) et quel était le délai moyen entre le déféré et la décision; g) en date des présentes, combien de dossiers de la SPR, de la SAR, de la SI et de la SAI sont en attente d’une audience; h) en date des présentes, quel est le délai moyen entre le déféré et la décision; i) combien d’employés de la CISR ont eu des congés de vacances depuis la réouverture des activités?
(Le document est déposé.)
Question no 106 -- Mme Christine Normandin:
En ce qui concerne les activités d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) durant la pandémie: a) ventilé par mois, combien de confirmations de résidence permanente ont été octroyées durant les mois d’avril à août en (i) 2019, (ii) 2020; b) ventilé par mois, combien de visas (tourisme, études, etc.) ont été octroyés durant les mois d’avril à août en (i) 2019, (ii) 2020; c) en date des présentes, combien d’agents d’IRCC, en pourcentage, ont reçu l’équipement informatif nécessaire (téléphones, ordinateurs, etc.) afin qu’ils puissent travailler en mode télétravail; d) combien de demandes d’asile ont été reçues par IRCC entre le 17 mars 2020 et le 31 juillet 2020, et, de celles-ci, combien ont été déférées à la Commission de l’Immigration et du Statut de Réfugiés (CISR); e) quel est le délai actuel de traitement des cartes de résidence permanente, et quel était ce délai pour la même période en 2019?
(Le document est déposé.)
Question no 107 -- M. Gabriel Ste-Marie:
En ce qui concerne les fonctionnaires fédéraux résidant dans la région de la Capitale nationale (RCN): a) quel était le nombre de fonctionnaires travaillant dans la RCN, entre 2010 et 2019 inclusivement, ventilé par année et par province de résidence, de même que la proportion des fonctionnaires qui (i) résident au Québec, mais qui travaillent en Ontario, (ii) résident en Ontario, mais qui travaillent au Québec, (iii) résident et travaillent en Ontario, (iv) résident et travaillent au Québec; b) pour chaque année entre 2010 et 2019 inclusivement, quelle est la proportion de la masse salariale de la fonction publique que représente les salaires des fonctionnaires fédéraux résidant dans la RCN qui travaillent (i) en Ontario, (ii) au Québec; c) pour chaque année entre 2010 et 2019 inclusivement, quelle est la langue maternelle des fonctionnaires fédéraux résidant dans la RCN et la langue la plus parlée au travail, ventilée par province de (i) résidence, (ii) province travail?
(Le document est déposé.)
Question no 109 -- Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne l’organisation et la structure de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC): a) quelle était la structure organisationnelle de l’ASPC, avec ventilation du nombre d’employés ou d’équivalents temps plein (ETP) qui travaillaient dans chaque direction, emplacement et poste, en date du (i) 1er janvier 2016, (ii) 1er octobre 2020; b) quels sont les détails des postes qui ont été éliminés ou modifiés depuis le 1er janvier 2016, y compris (i) l’ancien titre du poste, (ii) le nouveau titre du poste, le cas échéant, (iii) l’ancienne description de travail, (iv) la nouvelle description de travail, (v) le nombre de postes qui ont été touchés, (vi) la date où le poste a été éliminé ou modifié, (vii) le nombre de postes antérieurs éliminés, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 110 -- Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne les médicaments en attente d’approbation et d’autorisation de mise en marché de la part de Santé Canada: a) quelle est la liste complète des produits en attente d’approbation; b) pour chaque produit énuméré en a), quels sont les détails, y compris (i) la date à laquelle le gouvernement a reçu la demande, (ii) le nom du fabricant, (iii) le nom du produit, (iv) le résumé des propriétés attribuées au produit, y compris la liste des maladies et des troubles médicaux que le produit serait en mesure de traiter, (v) la date à laquelle Santé Canada prévoit rendre sa décision quant à l’approbation; c) le temps d’attente entre la date de la demande et celle de la décision rendue par Santé Canada, pour les produits non liés à la COVID-19, est-il plus long en raison de la réorganisation des ressources due à la pandémie, et, le cas échéant, quels sont les détails relatifs à la prolongation des délais, c’est-à-dire quels types de demandes et de produits nécessitent une plus longue attente?
(Le document est déposé.)
Question no 112 -- M. Chris d'Entremont:
En ce qui concerne l’organisation et la structure de Santé Canada: a) quelle était la structure organisationnelle de Santé Canada, avec ventilation du nombre d’employés ou d’équivalents temps plein (ETP) qui travaillaient dans chaque direction générale, endroit et poste, en date du (i) 1er janvier 2016, (ii) 1er octobre 2020; b) quels sont les détails concernant les postes qui ont été éliminés ou modifiés depuis le 1er janvier 2016, y compris (i) l’ancien titre du poste, (ii) le nouveau titre du poste, (iii) l’ancienne description du poste, (iv) la nouvelle description du poste, (v) le nombre de postes touchés, (vi) la date à laquelle le poste a été éliminé ou modifié, (vii) le nombre de postes antérieurs éliminés, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 113 -- M. Tony Baldinelli:
En ce qui concerne la décision de VIA Rail de mettre à pied des travailleurs pendant la pandémie: a) quel est le nombre total de travailleurs mis à pied depuis le 1er mars 2020; b) quel est le nombre de mises à pied, ventilé par date; c) à quelle date le ministre responsable de VIA Rail a-t-il été informé des plans pour chacune des mises à pied dont il est question en b); d) pourquoi VIA Rail n’a pas eu recours à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC) pour éviter les mises à pied; e) la direction et les cadres de VIA Rail continueront-ils de recevoir des primes, compte tenu des mises à pied; f) quel est le montant total des primes accordées à ce jour en 2020; g) quel est le montant total reçu par VIA Rail à ce jour en 2020 dans le cadre (i) de la SSUC, (ii) d’autres sources de financement du gouvernement, ventilé par source?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.