Motion de l'opposition — La suspension de la taxe sur le carbone pour le chauffage résidentiel
:
Madame la Présidente, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1710, 1712, 1715 à 1719, 1724, 1725, 1732, 1733, 1735 et 1740.
[Texte]
Question no 1710 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne le Centre de développement économique rural, depuis sa fondation: a) quelle somme a été versée en primes et en primes de rendement, ventilé par année; b) combien d’employés ont-ils reçu des primes ou des primes de rendement, chaque année; c) quels sont les détails des 400 000 $ énumérés sous l’article courant 0306-abonnements et données, selon la réponse du gouvernement à la question Q-1449 inscrite au Feuilleton, y compris, pour chaque contrat, (i) le fournisseur, (ii) la date, (iii) la somme, (iv) une description générale des biens et services fournis?
M. Darrell Samson (secrétaire parlementaire de la ministre du Développement économique rural et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Lib.):
Monsieur le Président, entre 2019 et la fin de 2021, le Centre de développement économique rural a été hébergé à Infrastructure Canada, ou INFC, puis rétabli à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ou ISDE. Par conséquent, cette réponse reflète les enregistrements combinés des deux ministères.
Comme il a déjà été indiqué dans la Q-1449, les données financières pour la période demandée et le niveau de détail demandé n’ont pas été saisies dans le système financier d’INFC. Par conséquent et conformément à sa réponse à la Q-1449, INFC a conclu que la production et la validation d’une réponse exhaustive à la question pourraient mener à la divulgation de renseignements financiers incomplets et trompeurs. Par conséquent, les réponses aux parties a) et b) reflètent les dossiers d’ISDE.
Pour ce qui est de la partie a), en ce qui concerne le Centre de développement économique rural, depuis sa création, pour les exercices 2019-2020 et 2020-2021, les dépenses pour INFC sont nulles, tel qu’indiqué par la justification précédente; pour les exercices 2021-2022 et 2022-2023 pour ISDE, il y a eu 0 $ en prime et 15 455,70 $ et 16 982,89 $ en primes au rendement.
Pour ce qui est de la partie b), pour les exercices 2019-2020 et 2020-2021, les dépenses pour INFC sont nulles, tel qu’indiqué par la justification précédente; pour les exercices 2021-2022, ISDE retient des renseignements conformément au paragraphe 19(1) de la Loi sur l'accès à l'information, car la réponse contient des renseignements qui, utilisés seuls ou avec d'autres données pertinentes, pourraient permettre d'identifier des personnes.
Au sujet de la partie c) de la question, concernant le fournisseur, pour les exercices 2019-2020 et 2020-2021 pour INFC, il n’y avait pas de fournisseur. Pour l’exercice 2021-2022, pour ISDE, il n’y avait pas de fournisseur. Pour l’exercice 2022-2023, pour ISDE, le fournisseur était Statistique Canada.
Concernant la date, pour les exercices 2019-2020 et 2020-2021 pour INFC, il n’y avait pas de date. Pour l’exercice 2021-2022, pour ISDE, il n’y avait pas de date. Pour l’exercices 2022-2023, pour ISDE, les dates sont le 17 janvier 2023, le 17 janvier 2023 et le 14 mars 2024.
Concernant le montant, pour les exercices 2019-2020 et 2020-2021 pour INFC, il n’y avait pas de montant. Pour l’exercice 2021-2022, pour ISDE, il n’y avait pas de montant. Pour l’exercices 2022-2023, pour ISDE, les montants sont 130 000 $, 130 000 $ et 140 000 $ respectivement aux dates mentionnées précédemment.
Concernant la description des produits ou des services, la dépense de 400 000 $ était pour un projet qui visait à élargir progressivement l’accès aux données nécessaires pour appuyer la formulation et l’évaluation des politiques rurales, les programmes ruraux et, plus généralement, les besoins en données rurales de divers intervenants partout au Canada. Le projet était dirigé par une équipe d’analystes au Centre des projets spéciaux sur les entreprises, ou CPSE, de Statistique Canada, en coordination avec les divisions spécialisées pertinentes de Statistique Canada.
Notons qu’en ce qui concerne les 400 000 $, INFC n’a pas codé sous l’article courant 03, mais plutôt sous l’article courant 04, conformément à ses pratiques de codage interne sur les protocoles d’entente et autres arrangements commerciaux. La lettre d’entente a été transférée à l’ISDE, ainsi que le transfert de la responsabilité du développement économique rural. La lettre d’entente était en vigueur à INFC pendant l’exercice 2021-2022 avec Statistique Canada. Le montant total payé pour le contrat était de 400 000 $.
Question no 1712 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), depuis le 4 novembre 2015: quels sont les détails de toutes les études, terminées ou en cours, réalisées par la SCHL ou en son nom, concernant les taxes sur les résidences principales, y compris, pour chacune d’entre elles, (i) la somme d’argent dépensée, (ii) qui a réalisé l’étude, (iii) la date de début et la date de fin de l’étude, (iv) les conclusions de l’étude, (v) l’adresse du site Web où l’on trouve les détails, le cas échéant?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, En ce qui concerne la Société canadienne d’hypothèques et de logement, ou SCHL, qui aurait achevé ou qui mènerait actuellement des études concernant les taxes sur les résidences principales, la SCHL n’a rien à déclarer.
Question no 1715 — Mme Heather McPherson:
En ce qui concerne la mise en œuvre du projet de loi C-41, Loi modifiant le Code criminel et d’autres lois en conséquence: a) quel est l’état d’avancement des directives requises pour les demandeurs du régime d’autorisation établi par le projet de loi C-41, y compris (i) quels ministères et agences, et plus précisément quelles directions, secteurs et directions générales, ont participé à la rédaction des directives pour les organisations souhaitant soumettre une demande, (ii) quelles préoccupations en matière de protection de la vie privée les organisations de la société civile ont-elles soulevées auprès des représentants du gouvernement lors des consultations sur les documents d’orientation et quelle a été la réponse du gouvernement à ces préoccupations, (iii) le sous-ministre responsable de l’aide humanitaire internationale ou de la politique de développement international a-t-il été inclus dans les consultations et, le cas échéant, à quel titre; b) quels fonds ont été prévus dans le cadre du nouveau système, y compris (i) à quelles organisations, (ii) pour travailler dans quels pays; c) combien de demandes d’autorisation le gouvernement a-t-il (i) faites pour ses propres activités, (ii) reçues de l’extérieur du gouvernement, (iii) approuvées, et pour quels pays, (iv) demandées pour son propre travail en Afghanistan; d) quelle est la liste actuelle des pays et des sous-régions pour lesquels une autorisation est jugée nécessaire et quels sous-ministres, y compris leurs départements et agences, sont impliqués dans l’élaboration de cette liste?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le gouvernement élabore les directives opérationnelles requises pour les demandeurs qui ont été l’objet de consultations auprès de ministères ainsi que d’intervenants externes. Cette information destinée au public traitera de tous les aspects du régime, notamment pour soutenir le régime d’autorisation.
Un large éventail de ministères et d’organismes gouvernementaux ont appuyé la rédaction de ces directives. Par exemple, la Section de la politique en matière de droit pénal, Centre du droit à l’information et à la protection des renseignements personnels, Services juridiques du ministère de la Justice; la Sécurité nationale de la Police fédérale de la Gendarmerie royale du Canada; la Division des crimes financiers et de la sécurité du ministère des Finances Canada; la Direction des organismes de bienfaisance de l’Agence du revenu Canada; la Direction générale du Droit international public, Direction du crime international et du terrorisme, Division de l’Afghanistan d’Affaires mondiales Canada; le Service canadien du renseignement de sécurité; Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
Des organisations de la société civile ont soulevé des préoccupations au sujet de la collecte de renseignements faite dans le cadre du processus de demande et requise pour faciliter l’exigence relative à l’examen obligatoire de la sécurité. Le régime d’autorisation permettra un équilibre entre établir clairement les activités permises et atténuer le risque associé au financement du terrorisme. Cela exige donc la collecte de certains renseignements auprès des dirigeants des organismes demandeurs pour permettre aux organismes d’enquête d’exercer une diligence raisonnable lors de l’examen des demandes.
Une grande importance a été accordée à la gestion et à la protection des renseignements personnels ainsi qu’aux restrictions liées à l’accès à ces derniers aux fins du régime. Les pouvoirs et les limites liés à la collecte, à l’utilisation et à la divulgation sont incorporés dans tout le cadre législatif du régime. Par exemple, la loi contient des mesures de protection visant à restreindre l’utilisation de ces renseignements dans le cadre de l’administration et de l’application du régime d’autorisation en application du paragraphe 83.(2) du Code criminel. La demande cherchera à recueillir suffisamment de renseignements pour conseiller efficacement le ministre de la Sécurité publique au moment de décider d’accorder une autorisation ou non, en tenant compte des risques et des avantages de l’activité.
En ce qui a trait à la confidentialité des renseignements personnels et à la transparence, le gouvernement élabore une évaluation multi institutionnelle des facteurs relatifs à la vie privée pour relever les risques et les lacunes en matière de confidentialité, assurer le respect des lois et des politiques relatives à la vie privée, atténuer les atteintes à la vie privée et élaborer un plan visant à atténuer les risques cernés. L’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée sera soumise au Commissariat à la protection de la vie privée, et un sommaire de l’évaluation sera rendu public.
Des organisations ont aussi soulevé des préoccupations au sujet de l’exigence à venir de présenter un rapport annuel au Parlement au sujet du régime. On déterminera la quantité de renseignements qui seront disponibles et le niveau de participation des intervenants lorsque le régime d’autorisation sera opérationnel.
Le sous ministre responsable de l’aide humanitaire internationale ou des politiques en matière de développement international n’a pas participé aux consultations.
Au sujet de la partie b) de la question, le régime d’autorisation a été conçu pour permettre aux organisations de mener les activités requises dans des régions géographiques contrôlées par un groupe terroriste. Les organisations peuvent mener ces activités à l’aide d’un financement gouvernemental ou de fonds provenant d’un don fait par un particulier. Lorsque le régime sera opérationnel, le gouvernement fera le suivi de la valeur des projets proposés et des sources de financement connexes.
Relativement à la partie c) de la question, le rapport annuel au Parlement portant sur le régime vise à fournir des statistiques telles que le nombre de demandes reçues, accordées ou refusées. Fait important, le projet de loi C 41 a reçu la sanction royale le 20 juin 2023, et une exception d’ordre humanitaire en application du paragraphe 83.03(4) du Code criminel est en vigueur depuis cette date. Cela répond au besoin immédiat d’aide humanitaire en Afghanistan et évite le processus nécessaire qui sera associé au régime d’autorisation.
Concernant la partie d) de la question, pour retirer le fardeau pour les organisations demanderesses d’avoir à déterminer elles mêmes quelles régions géographiques sont contrôlées par un groupe terroriste, la loi inclut une disposition qui permet à une personne ou à une organisation admissible d’obtenir de tels renseignements auprès du ministre de la Sécurité publique. Le paragraphe 83.(2.) du Code criminel prévoit que: « Le ministre fournit, par écrit, à toute personne admissible ou toute organisation qui en fait la demande, des renseignements précisant si l’exercice d’une activité – ou catégorie d’activités – dans une région donnée nécessite une autorisation. »
Le contexte de la menace est en constante évolution, et un facteur de complication est que le contrôle du territoire est souvent contesté et peut fréquemment passé de gouvernements reconnus par la communauté internationale à des organisations terroristes ou à leurs auxiliaires. Le gouvernement ne conservera donc pas une liste de régions géographiques contrôlées par un groupe terroriste. Il répondra plutôt aux demandes de renseignements au cas par cas.
Question no 1716 — M. Rick Perkins:
En ce qui concerne l’aide financière accordée par le gouvernement à Volkswagen Canada pour la construction d’une usine de batteries électriques à St. Thomas, en Ontario: quel est le calendrier des travaux convenu pour la construction de l’usine, y compris la date de début de chaque étape du projet jusqu’à la date de début des activités de production?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les étapes clés du projet, il a été annoncé le 13 mars 2023 que Volkswagen et sa filiale PowerCo établiront une usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques à St Thomas, en Ontario, et que pour l’entreprise il s'agira de sa première usine de production de batteries outre-mer. Cette nouvelle a été partagée sur le site du gouvernement du Canada intitulé: Le Canada et l’Ontario saluent un investissement historique de Volkswagen - Canada.ca
Le 21 avril 2023, le premier ministre a annoncé que Volkswagen investirait 7 milliards de dollars canadiens dans ce projet, ce qui représente le plus important investissement de l’histoire du Canada dans le secteur des véhicules électriques. Les travaux de construction devraient commencer en 2024. À son achèvement en 2027, l’usine produira des batteries pour un million de véhicules électriques par an. Des détails supplémentaires sur cette annonce ont été partagés sur le site web du premier ministre du Canada intitulé: La nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques de Volkswagen permettra de créer des milliers d’emplois | Premier ministre du Canada (pm.gc.ca)
Question no 1717 — M. Rick Perkins:
En ce qui concerne le communiqué de presse du Cabinet du premier ministre du 21 avril 2023 sur l’usine de batteries Volkswagen à St. Thomas, en Ontario, a) comment a-t-on calculé le rendement annoncé de 200 milliards de dollars qui seraient générés; b) quelles sont les projections (i) de la valeur finale de l’investissement (ii) de la valeur initiale de l’investissement, (iii) des coûts définitifs de l’investissement; c) comment a-t-on calculé chaque nombre en a) et b), y comrpis la méthodologie et les chiffres utilisés pour chaque calcul?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, après l’augmentation de la production et présumant une utilisation à plein rendement, soit 90 GWh, la valeur de la production de batteries de l'usine PowerCo pourrait atteindre 200 milliards de dollars en moins de 15 ans, ce qui est bien en deçà de la durée de vie moyenne d’une usine dans ce secteur. Le calcul est basé sur le prix moyen d’un élément de batterie en 2022 multiplié par un taux de production annuel de 90 GWh.
Concernant la partie b) de la question, Volkswagen investit 7 milliards de dollars pour établir sa première usine de fabrication de batteries de véhicules électriques à l’étranger à St. Thomas, en Ontario.
Le Canada s’est engagé à offrir à PowerCo un soutien à la production correspondant au crédit pour production manufacturière de pointe de la loi américaine sur la réduction de l’inflation, soit la Inflation Reduction Act, qui équivaut à 35 $ en devise américaine par kWh pour les éléments de batterie. Le soutien du Canada ne sera offert que pour ce qui est fabriqué et vendu, et sera réduit par 25 points de pourcentage chaque année à partir de 2030; après 2032, le crédit serait éliminé. L’entente peut également être modifiée si le crédit pour la production manufacturière de pointe aux États-Unis devait changer. Pour PowerCo, cela signifie un soutien pouvant atteindre entre 8 milliards et 13,2 milliards de dollars, selon les niveaux de production, dont les deux tiers seront fournis par le Canada, et un tiers par l’Ontario.
Le Canada fournira également du financement dans le cadre du Fonds stratégique pour l’innovation, ou FSI, pour des dépenses en immobilisation d’au plus 700 millions de dollars pour PowerCo.
Au sujet de la partie c) de la question, en ce qui concerne le chiffre indiqué à la partie a), les estimations sont fondées sur le prix moyen d’un élément de batterie en 2022 de 120 $ américains par kWh, selon BloombergNEF, converti en devise canadienne selon le taux de change moyen entre le Canada et les États-Unis en 2022, où 1 $ américain équivaut à 1,3013 $ canadien, multiplié par le taux de production de 90 GWh sur une période de 15 ans.
Les chiffres indiqués à la partie b) comprennent la valeur de l’investissement de Volkswagen rendue publique et les fonds engagés par le gouvernement du Canada.
Question no 1718 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne l’annonce du gouvernement relative à l’usine de fabrication de batteries pour les véhicules électriques de Stellantis Canada à Windsor, en Ontario: quel est le calendrier de construction convenu de l’usine de batteries, y compris la date de commencement prévue de chaque étape de développement, jusqu’à ce que la production de batteries commence?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les étapes clés du projet, il a été annoncé le 23 mars 2022 que LG Energy Solution et Stellantis avaient créé une initiative conjointe qui prévoit un investissement total de plus de 5 milliards de dollars canadiens, soit 4,1 milliards de dollars américains, pour une usine de fabrication de batteries pour des véhicules électriques au Canada. Selon l'annonce, les activités de construction de l'usine devraient commencer à la fin de 2022, et les opérations de production devraient démarrer au premier trimestre de 2024. L’usine sera opérationnelle d’ici 2025. Cette nouvelle a été partagée sur le site du gouvernement du Canada, que l’on peut consulter sur le site intitulé: Le gouvernement du Canada salue un investissement majeur dans l’industrie canadienne de l’automobile qui permettra d’accueillir la toute première usine nationale de fabrication à grande échelle de batteries pour VE - Canada.ca
À la suite de cette annonce, le 6 juillet 2023, LG Energy Solution, Stellantis, le gouvernement du Canada et la province de l'Ontario ont publié des renseignements supplémentaires sur le projet et le niveau de soutien à fournir pour garantir cet investissement. Les renseignements relatifs aux obligations du gouvernement en vertu de l'entente de contribution spéciale ont été publiés dans une déclaration d'Innovation, Sciences et Développement économique Canada. Cette déclaration peut être consultée sur le site intitulé: Le Canada et l'Ontario concluent un pacte de l'automobile pour garantir les accords avec Stellantis-LGES et Volkswagen - Canada.ca
Question no 1719 — M. Ryan Williams:
En ce qui concerne le communiqué du 21 avril 2023 publié par le Cabinet du Premier ministre au sujet de l’usine de batteries de Volkswagen à St. Thomas, en Ontario: a) quelle méthodologie a-t-on utilisée pour calculer les 3 000 emplois directs qui seraient créés par l’usine de batteries, y compris la formule et les chiffres utilisés dans la méthodologie; b) pourquoi a-t-on utilisé chacune des formules et chacun des chiffres fournis en a); c) quelle méthodologie a-t-on utilisée pour calculer les 30 000 emplois indirects qui seraient créés par l’usine de batteries, y compris la formule et les chiffres utilisés dans la méthodologie; d) pourquoi a-t-on utilisé chacune des formules et chacun des chiffres fournis en c)?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le nombre d’emplois directs générés par l’usine de batteries de Volkswagen de St. Thomas a été fourni par l’entreprise et est fondé sur le nombre d’emplois dont celle-ci a déterminé avoir besoin pour atteindre la capacité de production prévue de l’usine.
Concernant la partie b) de la question, tel qu’indiqué, le nombre d’emplois directs a été fourni par Volkswagen. Malheureusement, nous ne pouvons pas fournir d’informations supplémentaires sur la manière dont Volkswagen est arrivé à ce chiffre, car il s’agit de renseignements commerciaux confidentiels.
Relativement à la partie c) de la question, en ce qui concerne la création d’emplois, les avantages économiques de la fabrication d’éléments de batteries sont importants. Le nombre d’emplois indirects générés par l’usine de batteries annoncé est basé sur un multiplicateur d’emplois de dix, qui a été établi à partir d’une étude interne réalisée par le Groupe Volkswagen pour son usine de Valence, en Espagne.
L’étude de Volkswagen n’est pas accessible au public à l’heure actuelle. Toutefois, on s’attend à ce qu’une partie importante de la chaîne d’approvisionnement de l’usine de St. Thomas soit établie au Canada, ce qui entraînera un multiplicateur important.
Quant à la partie d) de la question, l’industrie canadienne de fabrication de batteries n’en est qu’à ses débuts. Le gouvernement a donc dû s’appuyer sur des preuves provenant de l’étranger pour déterminer l’incidence potentielle de cette usine sur la création d’emplois dans l’ensemble de l’économie. Malheureusement, nous ne pouvons pas fournir plus de détails sur la manière dont Volkswagen a déterminé son multiplicateur d’emplois, car il s’agit de renseignements commerciaux confidentiels.
Question no 1724 — M. Rick Perkins:
En ce qui concerne le projet d’agrandissement du réseau Trans Mountain du comté de Strathcona, en Alberta, à Burnaby, en Colombie-Britannique, depuis 2019: a) quelles sont les détails de l’ensemble des reports du projet d’agrandissement du réseau (construction, aspects environnemental et culturel, sécurité), y compris, pour chacun, (i) la raison, (ii) la durée du report, (iii) l’évaluation des coûts causés par le report, (iv) la date de l’événement ou de l’incident ayant causé le report?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, dans la réponse de Trans Mountain à la demande d’information n 1 de la Régie de l’énergie du Canada du 16 août 2023, cinq catégories clés de causes fondamentales des augmentations des coûts ont été présentées. Les augmentations des coûts peuvent prendre de nombreuses formes, mais en ce qui concerne les coûts attribuables à des retards, voici des exemples précis de retards pour chaque cause fondamentale.
Concernant les exigences de conformité évolutives et supplémentaires, on note des retards entraînés par des exigences légales et réglementaires au-delà du plan d’exécution.
Concernant la maturité de l’information, on note des retards entraînés par des modifications de la disponibilité et de l’exactitude des informations pour soutenir la planification du projet d’agrandissement.
Concernant les mesures d’adaptation pour les Autochtones, on note des retards causés par des modifications visant à soutenir et à répondre aux préoccupations des communautés autochtones.
Concernant l’engagement des parties prenantes, on note des retards en ce qui concerne la sécurisation de l’accès à l’emprise et aux espaces de travail de construction, y compris l’acquisition de droits fonciers.
Concernant les facteurs exogènes, on note des retards causés par des événements externes et des catastrophes naturelles ayant une incidence sur l’exécution du projet d’agrandissement et qui étaient hors du contrôle de Trans Mountain. Des exemples, mais sans s’y limiter, incluent des événements météorologiques extrêmes, des saisons des feux de forêt saisonniers et graves en Colombie Britannique, et des pertes de productivité dues à la COVID-19, par exemple, restrictions, interruptions de l’épidémie, pénuries de main-d’œuvre.
Notons que lorsqu’il traite les documents parlementaires, le ministère des Finances applique la Loi sur la protection des renseignements personnels et les principes de la Loi sur l’accès à l’information. Certains renseignements n’ont pas été communiqués, car il s’agissait de renseignements de tiers et de renseignements commerciaux.
En général, les retards dans le calendrier peuvent être soit récurrents car liés aux parties cycliques de la construction, par exemple, des retards de la nidification des oiseaux, des retards pour des raisons archéologiques, retards d’autorisation, soit correspondre à des événements ponctuels, par exemple, des événements météorologiques. Les retards individuels en eux-mêmes peuvent ne pas entraîner de conséquences financières importantes, mais des retards multiples au fil du temps s’accumulent pour générer des coûts plus importants; ces événements peuvent également provoquer des « effets d’entraînement » tels que des fenêtres de construction manquées ou obliger les équipes de construction à se déplacer vers d’autres zones, ce qui entraîne un coût important.
En raison de la nature récurrente de nombreux types de retards, de multiples facteurs contribuant simultanément aux retards, d’effets d’entraînement sur d’autres aspects de la construction et de travaux de construction se déroulant en parallèle sur plusieurs parties du pipeline, il est difficile d’attribuer avec précision des dates, des coûts et des durées de retard au niveau du projet aux différentes catégories de retard.
Question no 1725 — M. Mike Morrice:
En ce qui concerne la surveillance exercée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) sur les bureaux canadiens des visas à l’étranger: a) IRCC a-t-il été informé d’allégations ou a-t-il reçu des rapports de corruption ou de subornation de la part d’employés recrutés localement à l’égard de demandeurs de documents de voyage canadiens au cours des 10 dernières années civiles; b) si la réponse à a) est affirmative, (i) quel est le nombre total d’allégations ou de rapports à ce sujet (A) reçus, (B) ayant fait l’objet d’une enquête, (C) rejetés, (D) résolus, ventilés par emplacement de bureau, (ii) quelles mesures IRCC a-t-il prises, seul ou en collaboration avec ses partenaires, pour enquêter sur ces allégations ou ces rapports et les régler; c) IRCC dispose-t-il de contrôles internes, de politiques, de procédures ou de processus pour s’attaquer précisément au risque de corruption et de subornation par le personnel recruté localement envers des demandeurs de documents de voyage canadiens; d) si la réponse à c) est affirmative, quels sont les détails concernant ces contrôles, politiques, procédures ou processus?
M. Paul Chiang (secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, a reçu des allégations ou des rapports de corruption ou de subornation commis par des employés locaux à l’égard de demandeurs de documents de voyage canadiens au cours des dix dernières années; toutefois, IRCC ne dispose pas de dossiers antérieurs à 2016.
Au sujet de la partie b) de la question, IRCC a reçu 27 rapports de corruption ou de subornation de la part d’employés recrutés sur place depuis 2016: il y a eu un total de rapports 27; en raison du faible nombre d’allégations ayant fait l’objet d’une enquête, les données ne sont pas ventilées par bureau pour des raisons de sécurité et de respect de la vie privé; 21 cas n’ont pas nécessité d’enquête et 1 est en cours ; 5 ont fait l’objet d’une enquête ; 2 ont été rejetés car non fondés); et 3 ont été résolus.
IRCC, en collaboration avec Affaires mondiales Canada, ou AMC, en tant qu’employeur officiel du personnel recruté localement, prend les allégations de mauvaise conduite au sérieux et suit un protocole pour enquêter sur les fautes professionnelles, en utilisant l’analyse médico-légale des systèmes d’information, courriels, textes, accès au SMGC, les entretiens, l’examen des procédures, etc. En fonction de la gravité de l’infraction, si les allégations sont fondées, les mesures disciplinaires peuvent aller d’une réprimande orale jusqu’au licenciement.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, IRCC dispose de plusieurs niveaux de contrôles, de politiques, de procédures et de processus visant particulièrement à lutter contre le risque de corruption ou de pots-de-vin de la part du personnel recruté localement. Tous les employés d’IRCC recrutés localement doivent avoir une cote de fiabilité valide, accordée par AMC. Les documents de voyage sont rigoureusement et étroitement gérés par les agents canadiens, avec des vérifications fréquentes et des rapports trimestriels au bureau central en Canada. Toute perte ou vol de vignettes ou de visas est signalé et enquêté. Les meilleures pratiques sont mises en œuvre et contrôlées dans les bureaux d’IRCC à l’étranger afin d’éviter les malversations, notamment des environnements de travail ouverts pour permettre la supervision; la rotation des tâches ; l’attribution aléatoire des dossiers ; des exercices réguliers d’assurance de la qualité ; le stockage sécurisé des documents de voyage ; et la formation continue. Tous les frais liés aux services de visa sont payés en ligne directement à l’IRCC, et les médias sociaux et le site web de l’IRCC mettent en garde les clients contre les paiements à des représentants non autorisés.
Question no 1732 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne l’introduction de contrebande dans les pénitenciers fédéraux: le gouvernement a-t-il consulté des tiers ou obtenu des conseils externes ces cinq dernières années et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris (i) le nom de la personne ou de l’entreprise, (ii) la date, (iii) la valeur du marché, le cas échéant, (iv) une description des paramètres des conseils demandés ou de la consultation menée, (v) une description des conseils ou des renseignements reçus?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, pour mieux protéger la sécurité de ses établissements, le Service correctionnel du Canada, ou SCC, continue d’envisager des méthodes nouvelles et novatrices de saisir les objets interdits et de prévenir leur introduction.
Voici des exemples de situations où, au cours des cinq dernières années, le SCC a demandé des conseils externes sur les stratégies de lutte contre les drones et le brouillage des signaux.
Concernant le brouillage de signal, le 3 août 2021, le SCC a rencontré des représentants des Services correctionnels de la Nouvelle-Galles du Sud, ou CSNSW, afin de discuter de leurs expériences avec le brouillage de téléphones cellulaires, soit les téléphones cellulaires interdits. À l’issue de ces discussions, le SCC a commencé à examiner comment il pourrait mettre en place une technologie de brouillage de téléphones cellulaires. Le SCC a également tenu des consultations avec les ministères et organismes gouvernementaux appropriés, notamment Innovation, Sciences et Développement économique Canada, la Gendarmerie royale du Canada et Justice Canada.
Le 1er février 2023, le SCC a rencontré des représentants de l’Association canadienne des télécommunications, ou ACT, qui représente les entreprises de télécommunications canadiennes qui offrent des services et des produits dans l’ensemble du secteur des communications sans fil. La réunion avec l’ACT avait comme objectif de discuter des mesures d’atténuation concernant les appareils de communication cellulaire interdits.
Le 15 juin 2023, le SCC a coanimé une discussion avec l’ACT et des représentants de toutes les entreprises de télécommunications d’envergure d’un bout à l’autre du Canada. Le SCC mobilise ce groupe dans le cadre des efforts qu’il déploie dans le but de demander une exemption réglementaire en vue de mettre en œuvre une technologie de brouillage.
Au sujet des détecteurs à balayage corporel, en septembre 2020, le SCC a collaboré, dans le cadre d’un contrat, avec l’ancien gestionnaire qui avait supervisé la mise en œuvre de la technologie de détection par balayage corporel au ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de l’Ontario.
De septembre 2020 à juin 2021, cette personne a travaillé en proximité avec le personnel du SCC, transmettant ses connaissances directes des besoins en infrastructure, des procédures d’exploitation et des considérations en matière de formation. Le contrat consistait en l’élaboration d’un énoncé des spécifications techniques et d’un énoncé des travaux en vue de l’acquisition de deux détecteurs à balayage corporel dans le but de mettre à l’essai la technologie de détection par balayage corporel dans deux établissements du SCC. À la suite d’un processus d’appel d’offres réussi, les deux appareils ont été achetés et mis en service aux deux établissements. Le SCC s’affaire maintenant à la mise en œuvre de la technologie de détection par balayage corporel dans d’autres unités opérationnelles dans l’ensemble du pays.
Le 17 mai 2023, des représentants du SCC ont visité l’Établissement de traitement et Centre correctionnel de la vallée du Saint-Laurent, du ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de l’Ontario, à Brockville, en Ontario, pour observer une démonstration de ses détecteurs à balayage corporel en service. Cette démonstration avait été organisée par le SCC après avoir demandé de l’aide au ministère de la Sécurité communautaire et des Services correctionnels de l’Ontario.
En ce qui a trait aux systèmes d’aéronefs sans pilotes, ou drones, le 7 février 2020, le SCC a demandé l’aide du vice président des politiques et des questions juridiques de DJI concernant l’ajout du géoblocage à tous les établissements relevant du SCC. Cette demande découlait de l’acquisition de six appareils Aeroscope de DJI, qui servent à la détection des radiofréquences en vue de lutter contre les incursions de drones dans l’espace aérien situé au-dessus des établissements du SCC.
Le 7 octobre 2021, le SCC a tenu une réunion avec des représentants du Service des prisons et de la probation de la Suède, ou SPPS, afin de discuter des questions entourant les incursions de drones dans l’espace aérien situé au-dessus des prisons.
Le 6 juin 2023, le SCC a publié une demande de renseignements sur AchatsCanada afin d’obtenir les commentaires de l’industrie sur la technologie de défense contre les systèmes d’aéronefs sans pilote. Les objectifs de cette demande de renseignements étaient d’obtenir les commentaires de la part de l’industrie concernant les options et les capacités de ce type de technologie qui amélioreraient la capacité du SCC à contrer les risques posés par les drones, ainsi que les conditions contractuelles. Le SCC s’emploie actuellement à l’examen des toutes les réponses reçues.
Grâce à ses réseaux et à ses partenariats permanents avec diverses administrations correctionnelles du Canada et de l’étranger, le SCC a eu des discussions avec d'autres administrations sur diverses questions d'intérêt commun, y compris leur expérience de l'utilisation de drones pour introduire des objets interdits dans les prisons et les pénitenciers. Parmi les administrations correctionnelles avec lesquelles le SCC a discuté de ce sujet, on compte des partenaires provinciaux en matière de sécurité publique (p. ex. le ministère de la Sécurité publique du Québec) ainsi que des administrations correctionnelles étrangères (p. ex. le gouvernement de l'Australie, le Bureau des prisons des États-Unis, etc.)
À propos de la détection d’appareils cellulaires, dans le but de gérer les risques opérationnels liés à l’introduction et à l’utilisation non autorisées d’appareils cellulaires par les détenus dans les établissements fédéraux et d’aider à perturber les activités criminelles ciblant les établissements fédéraux, le SCC a engagé, à l’été 2022, des discussions avec la Police de l’État du Connecticut afin d’en apprendre plus sur leur déploiement d’équipes de chiens détecteurs spécialisées dans la détection de dispositifs de stockage électronique.
Le SCC a envoyé à l’hiver 2023 deux maîtres-chiens expérimentés pour participer à la 234e cohorte de formation d’équipes canines de la Police de l’État du Connecticut. Cette initiative de consultation et de partenariat internationaux a permis au SCC d’obtenir des renseignements précis sur les techniques d’entrainement canin en lien avec la détection des dispositifs de stockage électronique. Le SCC est une des premières organisations au Canada à se doter de cette expertise canine et les deux nouvelles équipes de chiens détecteurs ont réussi à saisir plusieurs appareils électroniques.
Quant à l’infrastructure et à la conception, le 9 février 2023, le SCC a demandé de l’information auprès d’autres administrations correctionnelles du Canada concernant leurs stratégies visant à réduire l’introduction d’objets interdits au moyen de drones. Puisque les établissements du SCC sont de grande taille comparativement aux établissements provinciaux/territoriaux, certaines des méthodes utilisées n’étaient pas viables sur le plan opérationnel au SCC. En revanche, le SCC poursuit ses consultations auprès de partenaires afin de déterminer les meilleures approches pour assurer la sécurité de nos établissements.
Question no 1733 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne le brouillage par le gouvernement des signaux cellulaires dans les pénitenciers fédéraux: le gouvernement a-t-il consulté des tiers ou obtenu des conseils externes à ce sujet ces cinq dernières années et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris (i) le nom de la personne ou de l’entreprise, (ii) la date, (iii) la valeur du marché, le cas échéant, (iv) une description des paramètres des conseils demandés ou de la consultation menée, (v) les conseils ou les renseignements reçus?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, le 3 août 2021, le Service correctionnel du Canada, ou SCC, a rencontré des représentants des Services correctionnels de la Nouvelle-Galles du Sud, ou CSNSW, afin de discuter de leurs expériences avec le brouillage de téléphones cellulaires, soit les téléphones cellulaires interdits. À l’issue de ces discussions, le SCC a commencé à examiner comment il pourrait mettre en place une technologie de brouillage de téléphones cellulaires. Le SCC a également tenu des consultations avec les ministères et organismes gouvernementaux appropriés, notamment Innovation, Sciences et Développement économique Canada, la Gendarmerie royale du Canada et Justice Canada.
Le 1er février 2023, le SCC a rencontré des représentants de l’Association canadienne des télécommunications, ou ACT, qui représente les entreprises de télécommunications canadiennes qui offrent des services et des produits dans l’ensemble du secteur des communications sans fil. La réunion avec l’ACT avait comme objectif de discuter des mesures d’atténuation concernant les appareils de communication cellulaire interdits.
Le 15 juin 2023, le SCC a coanimé une discussion avec l’ACT et des représentants de toutes les entreprises de télécommunications d’envergure d’un bout à l’autre du Canada. Le SCC mobilise ce groupe dans le cadre des efforts qu’il déploie dans le but de demander une exemption réglementaire en vue de mettre en œuvre une technologie de brouillage.
Question no 1735 — M. Richard Bragdon:
En ce qui concerne la conception du nouveau passeport: a) quel montant a été consacré aux travaux de graphisme liés au nouveau passeport; b) à quels fournisseurs les travaux de graphisme ont-ils été confiés par contrat ou en sous-traitance; c) quelle somme chacun des fournisseurs en b) a-t-il reçue pour des travaux de graphisme liés au nouveau passeport?
M. Paul Chiang (secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le Secrétariat du Conseil du Trésor a accordé une autorisation de dépense de 161 M $ pour la conception, le développement et le déploiement de la série de documents de voyage de la prochaine génération du passeport électronique du Canada, ainsi que du matériel d’impression, des logiciels et de l’infrastructure connexes, d’ici octobre 2024. Ce montant comprend les coûts payables à la Compagnie canadienne des billets de banque, ou CCBB, pour divers produits livrables du projet.
Ce montant représente l’ensemble du budget du projet y compris développer et déployer les nouvelles imprimantes, le nouveau modèle de passeport et l’infrastructure nécessaire pour produire le nouveau passeport, ainsi que les salaires, les frais de réaménagement des locaux et les coûts des composantes informatiques. Le coût de la refonte n’a pas été comptabilisé en tant que produit livrable distinct, mais a été intégré aux coûts globaux de mise en œuvre payables à la CCBB. Il n’est donc pas possible de déterminer le coût exact de la refonte du passeport.
Au 31 août 2023, 81,9 M$ avaient été dépensés dans l’ensemble du projet.
Concernant la partie b) de la question, dans le cadre de ce projet, le Canada a lancé un processus d’approvisionnement concurrentiel en juin 2016, et le 24 mai 2019, un contrat a été attribué à la CCBB afin qu’elle fournisse cette solution au gouvernement du Canada. La CCBB avait la responsabilité, conformément au contrat, de concevoir le nouveau passeport à la suite de la décision du ministre d’IRCC relative au thème.
Un passeport est un document de voyage sûr, dont le principal objectif est de permettre aux Canadiens de voyager, qui empêche la contrefaçon, ce qui maintient sa crédibilité et permet de s’assurer qu’il est reconnu aux frontières mondiales et demeure la propriété exclusive du gouvernement du Canada, même s’il est délivré au nom du client. La mise à jour du passeport est un processus habituel reposant sur les pratiques exemplaires courantes de l’industrie et sur les normes établies par l’Organisation de l’aviation civile internationale.
Au sujet de la partie c) de la question, on peut se reporter à la réponse fournie à la partie a).
Question no 1740 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les versions révisées de la Directive sur les postes isolés et les logements de l’État et de la méthode de calcul de l’indemnité de frais de logement (IFL), du Conseil national mixte, qui sont entrées en vigueur le 1er août 2023, ventilé par province et territoire: a) au total, combien d’employés (i) ont vu leur IFL diminuer, (ii) ont carrément cesser de toucher une IFL; b) combien d’employés ont cessé de toucher une ILF à cause de leur logement; c) le gouvernement s’attend-il à ce que la nouvelle méthode de calcul de l’IFL se traduise par une baisse des dépenses?
L’hon. Anita Anand (présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, la Directive sur les postes isolés et les logements de l’État, ou DPILE, est une directive du Conseil national mixte, ou CNM, qui fait partie des conventions collectives. La méthode révisée de l’indemnité des frais de logement, ou IFL, a été élaborée conjointement avec les agents négociateurs. La mise en œuvre de la méthodologie révisée sera appliquée pour la mise à jour annuelle de l’IFL qui aura lieu le 1er août 2023.
L’objectif de l’IFL est d’accorder une indemnité aux employés qui se trouvent dans un poste isolé où le coût de location d’un logement privé ou d’un logement de l’État est supérieur au seuil moyen national afin d’aider à compenser les coûts de logement plus élevés. La méthodologie révisée qui est entrée en vigueur le 1er août 2023 remplace une méthodologie qui n’avait pas été revue depuis 2012 et qui n’avait pas examiné le coût du logement dans tous les postes isolés. Il y a maintenant 20 postes isolés qui se qualifient au lieu de seulement cinq. La même méthodologie s’applique à toutes les localités, à l’aide des données du recensement, afin d’établir quelles localités sont admissibles et le taux. Une fois qu’un emplacement est admissible, le taux sera rajusté annuellement par l'indice des prix à la consommation, ou IPC, provincial ou territorial, selon le cas, jusqu’à ce que les résultats du prochain recensement soient disponibles. Des dispositions transitoires ont été convenues avec les agents négociateurs.
En réponse à la partie a) de la question, l’indemnité des frais de logement est versée aux employés qui vivent dans des logements privés et dans des logements de l’État, c’est-à-dire des logements loués par le gouvernement du Canada ou appartenant à celui-ci et loués à des employés. Avant la mise en œuvre des taux de l’indemnité des frais de logement révisés, le 1er août 2023, cinq postes isolés étaient admissibles à l’indemnité pour le logement privé et trois postes isolés étaient admissibles à l’indemnité pour le logement de l’État. De plus, des tarifs différents étaient prévus pour chacun. La méthodologie révisée prévoit le même taux pour les deux types de logements: privé et de l’État.
Concernant l’hébergement privé, l’IFL était versée uniquement aux employés résidant dans des logements privés dans cinq régions. Les employés d’Inuvik, de Yellowknife et d’Iqaluit qui résident dans un logement de l’État ont également reçu une indemnité des frais de logement.
Dans les Territoires du Nord-Ouest, les régions sont les suivantes: Inuvik, avec environ 79 employés, l’IFL s’appliquait à la fois aux employés dans des logements privés et dans des logements de l’État; Norman Wells, avec environ trois employés, l’IFL ne s’appliquait qu’aux employés vivant dans des logements privés; Nunavut; Yellowknife, avec environ 830 employés, l’IFL s’appliquait à la fois aux employés dans des logements privés et des logements de l’État; Iqaluit, avec environ 543 employés, l’IFL s’appliquait aux employés dans des logements privés et des logements de l'État.
Au Yukon, la région est Whitehorse, avec environ 687 employés, l’IFL ne s’appliquait qu’aux employés vivant dans des logements privés.
En raison des mesures transitoires mises en place, aucun employé n’a vu, jusqu’à aujourd’hui, son IFL diminuer. Toutefois, à compter du 1er décembre 2023, les taux d’IFL pour certaines régions commenceront à diminuer progressivement, une diminution qui prendra fin en septembre 2024.
Au sujet de la partie b) de la question, les données sur le nombre de propriétaires dans les postes isolés n’est pas disponible.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, la différence éventuelle dans les coûts pour le gouvernement n’a pas encore été établie.
:
De plus, madame la Présidente, si les questions n
os 1711, 1713, 1714, 1720 à 1723, 1726 à 1731, 1734, 1736 à 1739 et 1741 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement en format électronique.
[Texte]
Question no 1711 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne la déclaration dans la réponse du gouvernement à la question au Feuilleton Q-1449 à propos du Centre de développement économique rural, à savoir qu’« en 2022, la ministre du Développement économique rural a participé à plus de 100 séances de mobilisation des intervenants un peu partout au Canada »: quels sont les détails de chaque rencontre, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le type de rencontre (virtuelle, en personne), (iv) la liste des participants, (v) le nombre de participants, (vi) le titre des participants représentant le gouvernement à la rencontre, y compris les ministres, (vii) le sujet annoncé, (viii) la liste des invités, (ix) la date d’envoi des invitations, (x) si la rencontre était ouverte au public et, le cas échéant, la manière dont la population a été avisée?
(Le document est déposé.)
Question no 1713 — M. Eric Duncan:
En ce qui concerne le voyage en Chine du ministre de l’Environnement et du Changement climatique pour assister à l’assemblée générale annuelle du Conseil chinois de coopération internationale en environnement et en développement: a) quel était l’itinéraire détaillé du ministre pendant le voyage; b) quels sont les détails de toutes les réunions auxquelles le ministre a assisté, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) l’heure, (iii) l’emplacement, (iv) la liste des participants, y compris l’organisation représentée par chaque participant, (v) les points à l’ordre du jour, (vi) les sujets abordés?
(Le document est déposé.)
Question no 1714 — M. Eric Melillo:
En ce qui concerne le financement des infrastructures par le gouvernement, depuis 2016: a) quel montant total a été versé aux municipalités chaque année; b) quelle est la ventilation du montant indiqué en a) par municipalité; c) quelle est la ventilation des montants indiqués en a) et b) par programme de financement?
(Le document est déposé.)
Question no 1720 — M. Jake Stewart:
En ce qui concerne les condamnations en vertu de la Loi sur les pêches qui ont donné lieu à des amendes depuis le 1er janvier 2016: quels sont les détails de toutes les amendes émises par les agents des pêches, y compris (i) la province, (ii) la circonscription fédérale de l’incident, si elle est connue (iii) le lieu, (iv) le montant monétaire émis, (v) le montant monétaire payé, (vi) la date d’émission, (vii) la date de paiement, (viii) le résumé de l’infraction?
(Le document est déposé.)
Question no 1721 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne le Programme pour la conversion abordable du mazout à la thermopompe: a) combien de demandes de financement ont été (i) présentées, (ii) acceptées; b) combien de thermopompes ont été installées grâce au programme; c) quelle est la ventilation de a) et b) par province ou territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 1722 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne les activités immobilières de la Société immobilière du Canada (SIC): a) combien d’unités d’habitation la SIC a-t-elle bâties depuis le 1er janvier 2019, ventilées par ville; b) quels sont les détails des terrains dont la SIC est propriétaire, ventilés par ville, y compris le (i) zonage et le nombre d’acres de chaque catégorie zonée, (ii) nombre de terrains résidentiels potentiels, (iii) nombre d’acres dans les secteurs ayant des services comparativement aux secteurs n’ayant pas de services?
(Le document est déposé.)
Question no 1723 — M. Rick Perkins:
En ce qui concerne les crédits d’impôts à l’investissement accordés de 2016 à 2023 dans le cadre du programme Encouragements fiscaux pour la recherche scientifique et le développement expérimental, au total et ventilé par année: a) combien d’argent ce programme a-t-il permis de distribuer; b) combien de demandes ont été (i) reçues, (ii) acceptées; c) combien d’argent a été distribué par (i) province ou territoire, (ii) type de recherche (recherche fondamentale, recherche appliquée, développement expérimental, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 1726 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne le suivi par Services aux Autochtones Canada de l’accès à de l’eau potable propre dans les réserves: a) quelles normes de service le ministère a-t-il établies pour la surveillance et l’approbation des systèmes de traitement d’eau, y compris (i) les visites dans les collectivités par des mandataires du ministère, (ii) les échéanciers pour examiner et approuver les systèmes, (iii) la livraison des pièces ou de l’équipement nécessaire; b) au total, combien d’employés du ministère travaillent avec les collectivités pour évaluer les conditions d’eau potable?
(Le document est déposé.)
Question no 1727 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne les efforts déployés par Services aux Autochtones Canada (SAC) pour assurer un accès à de l’eau potable propre dans les réserves: a) à quelle date SAC s’attendent-ils à ce que tous les avis d’ébullition de l’eau de longue date soient éliminés; b) combien de collectivités sont actuellement visées par des avis d’ébullition de l’eau à court terme pour une période (i) de moins de un mois, (ii) de un à trois mois, (iii) de trois à six mois, (iv) de six à neuf mois, (v) de neuf à 12 mois; c) ventilé par province et territoire, quel est le nombre total de collectivités qui n’ont pas d’eau potable propre en raison (i) d’un manque de canalisations depuis la station de traitement de l’eau, (ii) de tuyaux ou d’équipement de traitement de l’eau contaminés; d) ventilé par province et par territoire, quel est le nombre total de collectivités qui approvisionnent les habitants en eau propre au moyen de (i) citernes ou de puits, (ii) camions de livraison d’eau?
(Le document est déposé.)
Question no 1728 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne les évacuations d’urgence des communautés des Premières Nations à la suite de phénomènes liés au climat, ventilées par exercice et par Première Nation depuis 2015-2016: a) quel est le montant total de l’aide financière accordée aux gouvernements des Premières Nations; b) quel est le total des sommes versées aux Premières Nations dans le but d’atténuer et de prévenir les catastrophes naturelles?
(Le document est déposé.)
Question no 1729 — Mme Niki Ashton:
En ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) et les délais prolongés de traitement des demandes de visas faites à partir de pays francophones: a) quels ont été les délais moyens et médians de traitement d’une demande de résidence permanente en provenance de pays francophones de 2020 à 2023, ventilés par pays, y compris la Belgique, la France, la Suisse, l’Algérie, le Tchad, le Djibouti, la Mauritanie, le Maroc, la Tunisie, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, les Comores, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée, Madagascar, le Mali, Maurice, le Niger, la République du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, le Togo, Haïti, la Martinique et le Liban; b) lesquels de ces pays ont des délais d’attente moyens pour les demandes de visas supérieurs aux lignes directrices recommandées par IRCC; c) combien de demandes de résidence permanente en provenance de pays francophones IRCC a-t-il traitées de 2020 à 2023, ventilé par pays, et combien ont été (i) acceptées, (ii) rejetées; d) quels sont les délais moyen et médian de traitement des demandes de résidence permanente en (i) français, (ii) anglais; e) IRCC prévoit-il actuellement recommander des centres de demande de visa supplémentaires dans des pays francophones, et, le cas échéant, lesquels?
(Le document est déposé.)
Question no 1730 — M. Gérard Deltell:
En ce qui concerne les émissions résultant des vols effectués par les ministres lors de voyages officiels entre le 21 juin 2023 et le 18 septembre 2023: quels sont les détails de chaque voyage, y compris, pour chacun, (i) le nom et le titre du ministre, (ii) la date, (iii) l’origine, (iv) la destination, (v) l’objet du voyage, (vi) la distance parcourue, (vii) l’estimation des émissions résultant du voyage?
(Le document est déposé.)
Question no 1731 — M. Terry Dowdall:
En ce qui concerne l’Initiative pour la création rapide de logements: quel montant de financement a été fourni jusqu’à présent, ventilé par municipalité?
(Le document est déposé.)
Question no 1734 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne les politiques du gouvernement à l’égard des substances contrôlées: a) a-t-on donné des directives sur le dépôt d’accusations de possession de substances contrôlées ou sur le fait de s’abstenir de porter de telles accusations, à des procureurs ou à des agents fédéraux depuis le 4 novembre 2015, et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris (i) la date, (ii) la directive donnée, (iii) la personne ayant donné la directive; b) quelles sont les politiques actuelles sur le dépôt d’accusations de possession de substances contrôlées ou sur les circonstances où l’on doit s’en abstenir?
(Le document est déposé.)
Question no 1736 — Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne l’utilisation de l’aéronef Airbus CC-150 Polaris du gouvernement, depuis le 1er mai 2023: quels sont les détails relatifs aux segments de chacun des vols, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nombre de passagers, (v) le nom et le titre de chaque passager, à l’exclusion des membres des services de sécurité ou des Forces armées canadiennes, (vi) le montant total de la facture des services de traiteur pour le vol, (vii) la quantité de carburant utilisé ou une estimation, (viii) le montant dépensé pour le carburant?
(Le document est déposé.)
Question no 1737 — Mme Rosemarie Falk:
En ce qui concerne l’utilisation de la flotte d’aéronefs Challenger du gouvernement, depuis le 1er mai 2023: quels sont les détails relatifs aux segments de chacun des vols, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nombre de passagers, (v) le nom et le titre des passagers, à l’exception des membres des services de sécurité ou des Forces armées canadiennes, (vi) le montant total de la facture des services de traiteur pour le vol, (vii) le volume de carburant utilisé ou une estimation, (viii) le montant dépensé pour le carburant?
(Le document est déposé.)
Question no 1738 — M. Terry Dowdall:
En ce qui concerne les postes d’éclusage de la voie navigable Trent-Severn et du canal Rideau, ventilés par emplacement: a) quels indicateurs opérationnels font l’objet d’un suivi et de rapports envoyés périodiquement à la direction de Parcs Canada depuis le 19 mai 2023; b) durant combien d’heures chaque poste d’éclusage n’a pas fonctionné au cours de leur horaire d’exploitation normal; c) durant combien de jours entiers chaque poste d’éclusage n’a pas fonctionné; d) quelles étaient la ou les raisons pour lesquelles chaque poste d’éclusage n’a pas fonctionné; e) durant combien d’heures ou de jours chaque poste d’éclusage n’a pas fonctionné pour chacune des raisons en d)?
(Le document est déposé.)
Question no 1739 — Mme Cathay Wagantall:
En ce qui concerne Anciens Combattants Canada (ACC) et l’indemnité pour blessure grave (IBG): a) à combien de reprises et à combien de personnes l’IBG a-t-elle été accordée; b) quelle est la ventilation des données en a) par type de blessure; c) à combien de reprises l’IBG a-t-elle été accordée uniquement pour un trouble de stress post-traumatique ou d’autres troubles mentaux; d) des numéros de dossier sont-ils joints à chaque cas où l’IBG a été accordée pour des troubles mentaux, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi pas; e) à quelle date les anciens combattants présentant des troubles mentaux sont-ils devenus admissibles à l’IBG; f) quelle est l’adresse Web où le public peut télécharger une demande d’IBG; g) à quel endroit la demande d’IBG est-elle disponible sur le portail Mon dossier ACC pour les anciens combattants; h) ACC prévoit-il mettre à jour le formulaire de demande d’IBG pour les anciens combattants qui présentent une demande uniquement pour des atteintes à la santé mentale, et, le cas échéant, quand ces changements seront-ils mis en œuvre; i) le public peut-il examiner les décisions du Tribunal des anciens combattants liées à l’IBG et, le cas échéant, comment le public peut-il avoir accès à ces décisions?
(Le document est déposé.)
Question no 1741 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les politiques, directives, normes et lignes directrices appliquées par le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada en matière de gestion des ressources humaines, ventilées par ministère ou organisme: a) à quelle date remontent le dernier examen de la dotation et sa présentation au sous-ministre et aux cadres supérieurs; b) quelles ont été les conclusions du dernier examen de la dotation, y compris (i) le nombre de postes vacants, (ii) les besoins futurs du ministère en matière de dotation, (iii) la capacité de combler les postes vacants actuels et futurs; c) le ministère a-t-il engagé des sociétés de gestion tierces pour lui fournir des recommandations sur la gestion des ressources humaines; d) quels sont les détails de tous les contrats avec les sociétés de gestion en c), y compris (i) le nom de la société engagée, (ii) la valeur du contrat, (iii) les livrables attendus, (iv) les titres des rapports finaux, des résumés ou des listes de recommandations, (v) les échéances?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Madame la Présidente, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.