La prétendue publication prématurée d'une décision de la présidence sur un réseau social
:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 2619, 2624, 2632, 2633, 2635, 2639, 2641, 2643, 2646 et 2647.
[Texte]
Question no 2619 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les audits menés par l’Agence du revenu du Canada (ARC), ventilés par province ou territoire et par exercice depuis 2015-2016: a) quel est le nombre total d’audits qui ont déterminé qu’un contribuable avait omis de retenir l’impôt sur le loyer payé à un propriétaire non résidant; b) parmi les audits en a), quel est le nombre total d’audits où (i) un redressement a entraîné une augmentation de l’impôt dû, (ii) un redressement a entraîné une diminution de l’impôt dû, (iii) aucun redressement n’a été effectué; c) quelle est la valeur totale en dollars des paiements reçus par l’ARC à la suite des audits mentionnés en a); d) quels ont été les coûts totaux pour le gouvernement liés à 3792391 Canada Inc. c. Le Roi, 2023 TCC 37?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib):
Monsieur le Président, voici la réponse de l’ARC pour la période du 1er avril 2015 au 30 avril 2024, c’est-à-dire la date à laquelle la question a été posée.
En réponse à la partie a), dans le cadre de cette demande, l’ARC entend par « contribuable » un locataire qui est une personne ou une société résidant au Canada ou un agent agissant au nom du non-résident qui, à la suite d’une vérification, est tenu responsable de ne pas avoir retenu le montant requis sur son loyer résidentiel ou commercial lorsqu’il est payé ou crédité à un non-résident, comme le prévoit la partie XIII de la Loi de l’impôt sur le revenu.
Après analyse des vérifications terminées, l’ARC a constaté que, durant la période de huit ans entre les exercices 2015-2016 et 2022-2023, très peu de vérifications ont donné suite à une cotisation de l’impôt au titre de la partie XIII pour un payeur résident canadien. L’ARC est tenue de respecter le paragraphe 241 de la Loi de l’impôt sur le revenu qui définit les exigences sur la confidentialité des renseignements des contribuables. Cette disposition empêche l’ARC de divulguer le détail des vérifications lorsque l’ensemble de données est de taille limitée. Cette recherche ne comprend pas les vérifications effectuées auprès des propriétaires non résidents qui ont entraîné l’établissement de nouvelles cotisations.
L’ARC a toujours eu l’habitude d’émettre des avis de cotisation aux propriétaires non résidents au lieu des locataires qui sont résidents canadiens.
Pour la partie b), la divulgation de ces renseignements risque de violer les dispositions relatives à la confidentialité de la Loi de l’impôt sur le revenu. La protection des renseignements des contribuables est de la plus haute importance pour l’ARC. Afin de protéger l’intégrité de son travail et de respecter la confidentialité des renseignements des contribuables, l’ARC ne peut pas fournir de renseignements ni de commentaires sur les dossiers des contribuables qu’elle examine ou qu’elle serait appelée à examiner.
En ce qui concerne la partie c), l’ARC est assujettie à l’article 241 de la Loi de l’impôt sur le revenu qui exige la confidentialité des renseignements des contribuables. Cette disposition restreint la portée des détails concernant les cas de vérification de particuliers que l’ARC peut divulguer lorsque l’ensemble de données est de taille limitée. L’ARC n’est donc pas en mesure de fournir les renseignements demandés.
De plus, l’ARC ne fait pas le suivi des paiements en fonction des rajustements propres à un compte, comme les vérifications, puisque ses systèmes appliquent les paiements au solde cumulatif impayé du contribuable par année d’imposition. Ce solde peut donc résulter de plusieurs cotisations, de nouvelles cotisations établies à la suite de différents types de vérifications, et d’autres rajustements.
Au sujet de la partie d), selon le jugement, cette affaire a été rejetée, sans frais. Le jugement se trouve à l’adresse https://decision.tcc-cci.gc.ca/tcc-cci/decisions/fr/item/521069/index.do?q=3792391+Canada+Inc.+v+The+King%2C.
Aucuns frais n’ont été engagés pour les services de témoins experts.
Un employé de l’ARC a travaillé sur cette affaire, et le coût salarial est estimé à 4 672 $. Cette estimation est fondée sur le niveau de complexité de l’affaire, les heures consacrées au dossier et le taux de rémunération de l’employé. Ce nombre ne comprend pas les montants associés aux activités indirectes ou à d’autres coûts organisationnels standards, comme ceux du régime de prestations aux employés.
De plus, le ministère de la Justice a facturé à l’ARC un montant de 48 714 $ pour le soutien fourni dans le cadre cette affaire.
Ces coûts ne peuvent pas être ventilés par province ou territoire.
Question no 2624 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne la décision du gouvernement de réduire de 7 % à 5 % le montant des revenus de la tarification du carbone remis aux petites entreprises: a) pourquoi le gouvernement réduit-il ce pourcentage; b) à quelle date la réduction entrera-t-elle en vigueur?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, l’action climatique est essentielle à la santé et à la prospérité économique à long terme du Canada. La tarification du carbone est largement reconnue comme étant le moyen le plus efficace de réduire nos émissions de gaz à effet de serre. C’est pourquoi le gouvernement du Canada continue à prendre des mesures pour qu’il ne soit pas gratuit de polluer au Canada.
La tarification fédérale de la pollution n’a aucune incidence sur les recettes du gouvernement fédéral; les produits directs du régime fédéral de tarification du carbone restent dans la province ou le territoire où ils sont perçus. En bref, chaque dollar perçu au titre de la tarification du carbone est restitué.
Depuis le 1er avril 2024, dans les provinces où cette redevance s’applique, 93 % des produits directs de la redevance sur les combustibles sont restitués aux habitants de ces provinces au titre de la Remise canadienne sur le carbone versée chaque trimestre. Au total, 8 ménages sur 10 reçoivent une remise qui est supérieure à ce que leur coûte la tarification fédérale de la pollution. Les personnes vivant dans une région rurale ou une petite localité sont admissibles à un supplément, qui s’ajoute au montant de base de la Remise canadienne sur le carbone - sauf à l’Île- du- Prince- Édouard, où tous les habitants reçoivent le même montant, puisqu’il n’y a pas de région métropolitaine de recensement. Comme les besoins énergétiques des Canadiens vivant dans une région rurale sont plus élevés et que les options de transport propre y sont limitées, le gouvernement propose, au moyen des modifications législatives contenues dans le projet de loi C- 59, de doubler le supplément pour le faire passer de 10 % à 20 % du montant de base à compter d’avril 2024.
En reconnaissance des impacts qu’ont les changements climatiques sur les communautés autochtones, le gouvernement annonce également qu’à compter de 2024- 2025, la partie des produits de la redevance sur les combustibles retournée aux gouvernements autochtones passera de 1 % à 2 %.
Comme le propose le budget de 2024, la part des produits allouée aux petites et moyennes entreprises leur sera restituée au titre de la nouvelle Remise canadienne sur le carbone pour les petites entreprises. De 2019- 2020 à 2023- 2024, plus de 2,5 milliards de dollars provenant de la tarification de la pollution seront restitués sans tarder à environ 600 000 petites et moyennes entreprises grâce à un processus de remise accéléré et automatisé. Pour 2024- 2025, 623 millions de dollars de produits seront reversés aux entreprises admissibles. Pour cette année et les années suivantes, la remise canadienne sur le carbone pour les petites entreprises sera calculée et versée automatiquement lorsque les PME produiront leur déclaration de revenus.
De plus, le gouvernement continue à soutenir les petites et moyennes entreprises grâce à des initiatives qui les aident à transformer leurs activités, à économiser de l’énergie et à demeurer concurrentielles. Il a par exemple réduit le taux d’imposition des petites entreprises, abaissé les frais de transaction des cartes de crédit, renforcé le Programme de financement des petites entreprises du Canada et prolongé à deux reprises la radiation partielle des prêts du programme du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, ou CUEC. Le CUEC a versé plus de 49 milliards de dollars pour aider à maintenir à flot près de 900 000 petites entreprises et organismes sans but lucratif pendant la pandémie.
Question no 2632 — M. Tako Van Popta:
En ce qui concerne les accords que la Banque canadienne de l’infrastructure (BCI) a conclus avec des banques ou d’autres institutions financières pour garantir leur financement en cas de dissolution de la BCI: quels sont les détails de ces accords ou d’autres accords semblables que la BCI a conclus, y compris avec qui l’accord a été conclu, quand il a été signé, quel est le coût, le cas échéant, pour les contribuables, quelles sont les sûretés ou les garanties prévues, et quel est le montant versé à chacune des institutions financières?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, la Banque de l’infrastructure du Canada n’a rien à déclarer au sujet des accords qu’elle a conclus avec des banques ou d’autres institutions financières.
Question no 2633 — M. Mario Beaulieu:
En ce qui concerne le Centre de soutien à la clientèle d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, dans ses bureaux de Montréal: quel est le nombre d'agents (i) unilingues anglophones, (ii) bilingues, (iii) unilingues francophones?
M. Paul Chiang (secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, le nombre total d'agents d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada travaillant au Centre de soutien à la clientèle dans la province de Québec est de 275.
Du nombre, il y a 13 agents unilingues anglophones, 262 agents bilingues et aucun agent unilingue francophone.
Ainsi, l'effectif actuel se compose à 95 % d'agents bilingues et à 5 % d'agents unilingues anglophones.
Question no 2635 — Mme Laila Goodridge:
En ce qui concerne les programmes gouvernementaux de prescription d’un approvisionnement plus sécuritaire et solutions de rechange prescrites, ventilés par année, au cours des deux dernières années: a) quelles sociétés ont été autorisées à importer au Canada des médicaments visés par ces programmes, ventilées par médicament qu’elles pouvaient importer; b) quelle quantité de chacun des médicaments chaque société a-t-elle (i) été autorisée à importer, (ii) importée, au Canada; c) quels sont les détails de tous les contrats que le gouvernement a conclus ou détient présentement avec des sociétés en ce qui concerne la fourniture de médicaments pour les programmes, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) la valeur du contrat, (iv) la quantité de médicaments fournis dans le cadre du contrat, au total et ventilée par substance?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, Santé Canada ne gère pas de programmes de prescription de substitution et ne prend pas de décisions concernant les médicaments prescrits aux clients par ces programmes. Les médicaments prescrits le sont sur la base d’une décision conjointe entre le professionnel de la santé et son patient, et les sociétés détenant des licences n’interviennent pas dans cette décision.
Pour répondre aux questions a) et b), tous les médicaments sur ordonnance contenant des substances réglementées vendus au Canada sont fournis par des sociétés pharmaceutiques qui détiennent des licences délivrées par Santé Canada. Pour des raisons de sécurité et de confidentialité commerciale, Santé Canada ne peut révéler le nom des sociétés ayant importé de ces substances . Il est aussi impossible d’établir la quantité de substances qui a été importée dans le but de proposer des prescriptions de substitution, puisque ce renseignement n’est pas noté dans les demandes de permis. Lorsqu’elles demandent un permis, les sociétés détenant des licences doivent préciser l’objectif de l’importation, comme l’usage médical, la recherche, la vente commerciale au Canada, l’élaboration de médicaments, le réemballage pour l’exportation, ce genre de choses.
En date du 7 juin 2024, 131 entreprises détenaient une licence pour des substances contrôlées contenues dans les médicaments utilisés dans le cadre des projets de prescription de substitution recevant des fonds fédéraux par le biais du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances, ou PUDS. Cela ne signifie pas que les 131 entreprises ont effectivement importé ou fourni des produits à un programme qui propose des prescriptions de substitution. Ce chiffre désigne plutôt le nombre total de sociétés pharmaceutiques possédant une licence de substance contrôlée au Canada pour des médicaments utilisés dans le cadre des projets de prescription de substitution recevant des fonds fédéraux par le biais du PUDS.
En ce qui concerne la question c), Santé Canada n'a pas de contrats le liant avec une société pharmaceutique en particulier pour les médicaments utilisés dans le cadre des programmes de prescription de substitution.
Question no 2639 — Mme Kelly Block:
En ce qui concerne Services publics et Approvisionnement Canada et l'application « mPersona »: a) quel a été le montant total payé aux 34 employés chargés d’utiliser l’application « mPersona » créée par Symaiotics; b) quel a été le montant total payé à Symaiotics et à toute autre entreprise pendant les mises à l’essai de l’application, et, si d’autres entreprises ont été payées, combien chacune a-t-elle été payée, ventilé par entreprise; c) pendant combien d’heures les 34 employés ont-ils travaillé à l’application?
M. Charles Sousa (secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, des agents de rémunération de Services publics et Approvisionnement Canada, ou SPAC, ont mis à l’essai l'outil mPersona dans le cadre des tâches qui leur sont assignées pour déterminer si l'outil permettrait d'accélérer le traitement de la paye. Les employés de SPAC ont reçu leur salaire régulier pendant les tests et n'ont reçu aucun paiement supplémentaire.
En réponse à la partie b), le code source de l’application mPersona est libre, disponible et gratuit pour quiconque souhaite l’utiliser, le modifier ou le diffuser. SPAC n'a versé aucune somme d'argent à Symaiotics ou à toute autre entreprise pour son utilisation, et aucun contrat n'a été octroyé concernant mPersona. L'utilisation de l'outil n'a eu aucune implication financière pour SPAC.
En réponse à la partie c), les employés de SPAC ont passé environ 1 600 heures à tester mPersona. Après cela, SPAC a déterminé qu'il avait recueilli suffisamment d'informations pour mettre fin à cette utilisation.
Question no 2641 — M. Marty Morantz:
En ce qui concerne l’affirmation, à la page 32 du document du budget de 2024 intitulé « Mesures fiscales: Renseignements supplémentaires », selon laquelle le gouvernement fédéral retourne plus de 90 % des produits directs issus de la redevance sur les combustibles aux particuliers au moyen de la Remise canadienne sur le carbone: a) quels produits indirects ou autres produits de la taxe sur le carbone le gouvernement reçoit-il; b) combien d’argent le gouvernement a-t-il tiré au cours du dernier exercice de chacun des produits indirects ou autres produits indiqués en a); c) si le gouvernement ne fait pas le suivi des revenus qu’il tire des produits indirects ou autres produits de la taxe sur le carbone, (i) pourquoi pas, (ii) pourquoi fait-il des affirmations à propos des particuliers qui bénéficient de la taxe sur le carbone, sachant qu’il ne fait pas le suivi de ces données?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, les changements climatiques représentent un défi important, et l’action climatique est essentielle à la santé et à la prospérité économique à long terme du Canada. La tarification du carbone est largement reconnue comme étant le moyen le plus efficace de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, ou GES. C’est la raison pour laquelle le gouvernement du Canada continue à s’assurer qu’il n’est plus gratuit de polluer au Canada.
La tarification fédérale de la pollution n’a aucune incidence sur les revenus du gouvernement fédéral; les produits directs du système fédéral de tarification du carbone restent dans la province ou le territoire où ils sont perçus. En d’autres termes, chaque dollar perçu au titre de la tarification du carbone est restitué.
La taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée, ou TPS/TVH, est calculée sur le montant final facturé pour un bien ou un service. La règle générale qui a été adoptée au moment de l’instauration de la TPS en 1991, sous la direction du premier ministre Brian Mulroney, et aussi adoptée pour la TVH, est que ce montant final comprend d’autres taxes, prélèvements et frais qui s’appliquent aux biens ou services et qui sont généralement intégrés dans le prix final. Ainsi, le montant final facturé pourrait inclure un montant attribuable à la redevance fédérale sur les combustibles. Cette approche de longue date pour calculer la TPS/TVH garantit que la taxe est appliquée uniformément sur tous les biens et services consommés au Canada. Cela facilite également le calcul du montant de la taxe payable par les vendeurs, la compréhension des consommateurs et l’administration par l’Agence du revenu du Canada.
Les revenus supplémentaires au titre de la TPS/TVH provenant de la redevance fédérale sur les combustibles intégrée au prix final des biens et services ne sont pas disponibles. La mesure dans laquelle la redevance sur les combustibles est répercutée sur les consommateurs varie selon le type de biens et de services, et la TPS/TVH ne s’applique pas à certains types de fournitures, comme les produits alimentaires de base. Il est donc difficile de déterminer avec précision les revenus supplémentaires au titre de la TPS/TVH provenant de la redevance fédérale sur les combustibles. De plus, le gouvernement ne fait pas le suivi du montant de TPS/TVH perçu à l’égard de chaque type de produit ou de service qu’un vendeur peut vendre. Lorsque les entreprises versent la TPS/TVH qu’elles ont perçue sur leurs ventes taxables, elles déclarent et versent à l’Agence du revenu du Canada un seul montant pour toutes les administrations. Exiger que les vendeurs, comme les petites entreprises, fassent le suivi de la TPS/TVH perçue sur les différents types de biens ou de services qu’ils vendent par administration leur imposerait un lourd fardeau de déclaration.
Le gouvernement déclare les produits directs de la redevance sur les combustibles perçus et restitués chaque année dans le rapport annuel sur la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre. Pour en savoir plus sur les produits perçus et restitués, on peut consulter le Rapport annuel 2022 sur le site Web à https://publications.gc.ca/site/fra/9.893584/publication.html.
Question no 2643 — M. Ted Falk:
En ce qui concerne les cas de décès et de réactions indésirables graves associés aux vaccins à ARNm contre la COVID-19 de Pfizer et de Moderna et suivis par Santé Canada (SC) et l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC): a) SC ou l’ASPC ou toute autre agence fédérale ou entité ou agence sous contrat avec le gouvernement fédéral ont-ils détecté un signal d’innocuité en examinant (i) les données du VAERS (Vaccine Adverse Events Reporting System) des États-Unis, (ii) les données d’EudraVigilance d’Europe, (iii) les données de Yellow Card de l’Angleterre; b) si la réponse à a) est affirmative pour (i), (ii) ou (iii), quels sont les problèmes d’innocuité et que fait le gouvernement fédéral pour les corriger; c) entre le 31 décembre 2020 et le 31 décembre 2023, combien de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et d’autres événements cardiovasculaires mortels et non mortels associés à un vaccin dans les provinces ont été respectivement signalés dans le cadre du ou des programmes canadiens de surveillance des vaccins; d) compte tenu des données en c), SC, l’ASPC ou un autre organisme du gouvernement fédéral tel que l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) ont-ils entrepris des recherches pour déterminer s’il y a eu une augmentation des événements décrits en c) par rapport à leurs niveaux de référence avant le déploiement du vaccin contre la COVID-19; e) quelle est l’association dans le temps entre les réactions graves mortelles ou non mortelles mentionnées en c) et le calendrier de déploiement des vaccins à ARNm (série primaire et rappels), par groupe d’âge; f) le ou les programmes canadiens de surveillance des vaccins ont-ils refusé de soumettre les rapports des organismes provinciaux de santé sur les décès associés aux vaccins; g) si la réponse à f) est affirmative, combien de déclarations de décès le ou les programmes de surveillance des vaccins du Canada ont-ils refusé d’admettre et pour quelles raisons; h) combien faut-il de décès et de réactions indésirables graves à un médicament ou à un dispositif médical pour que cet article soit retiré du marché; i) combien de décès et de réactions indésirables graves associés aux vaccins à ARNm seront jugés suffisants, en tant que seuil constituant un signal d’innocuité, pour arrêter la distribution des produits à ARNm et quel organisme a établi ce seuil; j) compte tenu des signalements cumulés de décès et de réactions indésirables graves observés au cours de la phase de post-commercialisation de trois mois de Pfizer, au Canada et dans d’autres régions du monde, en rapport avec les produits à ARNm, pourquoi ce programme de vaccination a-t-il été autorisé à se poursuivre et qui a pris cette décision?
M. Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, la santé et la sécurité des Canadiens sont la priorité absolue de Santé Canada, et le ministère de la Santé exerce une surveillance réglementaire rigoureuse des vaccins. Avant l’autorisation d’un vaccin au Canada, le ministère procède à un examen scientifique rigoureux de son innocuité, de son efficacité et de sa qualité. Les demandes d’autorisation de vaccin contiennent généralement des données exhaustives concernant l’innocuité, l’efficacité et la qualité du vaccin, dont les résultats des études précliniques et cliniques, des détails sur les processus de fabrication et des renseignements sur les effets secondaires suivant l’immunisation. Une autorisation n’est délivrée que lorsque les avantages du vaccin l’emportent sur les risques liés à son utilisation.
En réponse aux questions a) et b), à la suite de l’autorisation d’un vaccin, le Canada dispose d’un système de surveillance de l’innocuité robuste et bien établi, auquel participent Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC, les provinces, les territoires et les fabricants de vaccins. Santé Canada continue de surveiller le profil d’innocuité des produits de santé une fois qu’ils se trouvent sur le marché canadien, pour s’assurer que les avantages des produits l’emportent toujours sur leurs risques. Pour ce faire, Santé Canada examine les données d’innocuité communiquées par les fabricants, tout en considérant l’information sur l’innocuité provenant d’organismes de réglementation internationaux qui peuvent provenir de leurs bases de données de déclaration spontanée, par exemple, les données du Vaccine Adverse Event Reporting System, ou VAERS, des États-Unis, les données d'EudraVigilance d'Europe ou les données de «Yellow Card » d'Angleterre. Dans le cas où de nouveaux problèmes d’innocuité sont relevés, Santé Canada prend des mesures, qui peuvent consister à communiquer les nouveaux risques à la population canadienne et aux professionnels de la santé ou à modifier les recommandations d’utilisation du produit. Des renseignements détaillés sur les risques connus et potentiels associés à l'utilisation des vaccins contre la COVID-19 sont inclus dans leur monographie de produit canadienne, ou MPC. De plus amples renseignements sur les MPC des vaccins contre la COVID-19 sont publiés dans le site de Santé Canada Portail des vaccins et traitements pour la COVID-19 à canada.ca
En réponse aux questions c) à g), Santé Canada et l'ASPC surveillent activement et examinent les rapports d’effets secondaires suivant l’immunisation, ou ESSI pour les vaccins contre la COVID-19. Il existe deux bases de données qui recueillent les rapports canadiens d’ESSI. Les déclarations d’ESSI présentées par les autorités provinciales et territoriales de santé publique et les ministères fédéraux sont saisies dans le Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation, ou SCSESSI, qui est géré par l’ASPC. En outre, le Programme Canada Vigilance, ou PCV, administré par Santé Canada, reçoit les déclarations d'ESSI des fabricants, des hôpitaux canadiens, des professionnels de la santé et des consommateurs. En général, les déclarations d’ESSI reçues par Santé Canada sont enregistrés dans la base de données du PCV, sauf s'il manque l'un des quatre critères minimaux, - patient identifiable, déclarant identifiable, produit soupçonné d'être responsable de l'effet, et effets indésirables. Des informations sur les ESSI liés aux vaccins contre la COVID-19 signalés au Canada, y compris le nombre de déclarations de crises cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et d'autres événements cardiovasculaires mortels et non mortels associés aux vaccins, sont publiées sur le site Web du Gouvernement du Canada. Les déclarations d’ESSI selon l’âge et le sexe sont également disponibles sur le site Web. Il est important de noter que la déclaration d’un effet indésirable ne signifie pas nécessairement qu’une relation a été établie entre cet effet et le vaccin. Cependant, les déclarations constituent une source d’information importante qui contribue à la surveillance continue de l’innocuité des vaccins
L'ASPC a publié les résultats des analyses d’événements spécifiques suivantes portant sur l’augmentation potentielle des événements décrits à la question c) par rapport à leurs valeurs de référence avant l’utilisation du vaccin contre la COVID-19.
Il est également important de prendre en compte le fait qu’une augmentation du risque de complications cardiaques après une maladie liée à la COVID-19 a été observée de manière systématique. Il est important de garder à l'esprit qu'il existe un chevauchement temporel entre l'émergence du virus du SRAS-CoV-2 à l'origine de la COVID 19 et le déploiement des vaccins contre la COVID-19, et qu'il convient de faire preuve de prudence scientifique pour distinguer la contribution de la maladie virale d’une part de celle des rares incidences de certains ESSI par suite de la vaccination d’autre part au nombre total de ces événements observés au sein de la population canadienne.
En réponse aux questions h) et i), en ce qui concerne le retrait d'un produit du marché canadien, il n'existe pas de seuil particulier ni de référence établie quant au nombre de décès ou d'événements indésirables graves, ou EIG, à partir duquel les médicaments ou les dispositifs médicaux, y compris les vaccins à base d'ARNm, ne seraient plus disponibles sur le marché canadien. Cette décision serait fondée sur un examen scientifique de l'équilibre entre les risques et les avantages. Comme il a déjà été mentionné, si les données existantes, y compris les données obtenues par la surveillance, indiquent que les risques sont supérieurs aux avantages, Santé Canada prendra les mesures qui s'imposent.
En réponse à la question j), Santé Canada a examiné les rapports d’innocuité, y compris les données de Pfizer portant sur les trois mois après la commercialisation soumises par le fabricant. Les données examinées n'ont pas soulevé de nouvelles préoccupations d’innocuité et étaient cohérentes avec le profil d’innocuité connu de COMIRNATY. Les résultats des examens de l’innocuité de Santé Canada pour COMIRNATY se trouvent en ligne dans le tableau des activités post-autorisation pour COMIRNATY. À ce jour, les avantages de ces vaccins continuent de l’emporter sur les risques connus.
Le Comité consultatif national de l’immunisation, ou CCNI, un organisme consultatif externe, formule des conseils d’experts indépendants sur l’utilisation optimale de vaccins dont l’utilisation chez l’être humain est approuvée au Canada. Les directives du CCNI sont fondées sur un examen et une évaluation rigoureux de la qualité des données existantes. Le processus de décision repose sur la prise en compte de multiples facteurs, notamment la charge de morbidité, l’innocuité des vaccins et leur efficacité, et les facteurs programmatiques. Les directives du CCNI se veulent consultatives; ce sont les provinces et les territoires qui sont responsables de la conception et de la mise en œuvre de leurs programmes de vaccination.
Le CCNI a continué à recommander le vaccin contre la COVID-19 de Pfizer, car l'examen des données existantes a montré que les avantages du programme de vaccination l'emportaient sur les risques.
Question no 2646 — M. Dan Muys:
En ce qui concerne les primes versées au sein du bureau de projet spécialisé VIA TGF au cours de l’exercice 2023-2024: a) quel a été le montant des primes versées (i) au total, (ii) aux cadres; b) combien de personnes ont reçu des paiements; c) quel pourcentage des fonctionnaires ayant reçu des primes étaient (i) de niveau cadre de direction ou d’un niveau équivalent ou supérieur, (ii) d’un niveau inférieur à celui de cadre de direction ou de l’équivalent; d) quel est le montant moyen des paiements versés (i) au niveau de cadre de direction ou au niveau équivalent ou supérieur, (ii) au-dessous du niveau de cadre ou de l’équivalent; e) quel est le montant du paiement le plus élevé?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, la réponse à la partie a)(i) est 94 520,55 $ brut; la réponse à la partie a)(ii) est 94 520,55 $ brut. La réponse à la partie b) est 1. La réponse à la partie c)(i) est 100 %; la réponse à la partie c)(ii) est 0 %. La réponse à la partie d)(i) est 94 520,55 $ brut; la partie d)(ii) est sans objet. La réponse à la partie e) est 94 520,55 $ brut.
Question no 2647 — M. Dan Muys:
En ce qui concerne la mise hors service et le recyclage des navires en fin de vie, couramment appelés démantèlement de navires, depuis le 1er janvier 2016, ventilés par année: a) combien de remorquages vers l’étranger de laquiers et de caboteurs hors service Transports Canada a-t-il approuvés; b) parmi les remorquages vers l’étranger de laquiers et de caboteurs hors service que Transports Canada a approuvés, combien ont changé de destination finale une fois dans les eaux internationales; c) combien de laquiers ou de caboteurs hors service ont été recyclés au Canada?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Transports Canada n’approuve pas le remorquage vers l’étranger de laquiers et de caboteurs hors service. Cependant, depuis le 1er janvier 2016, Transports Canada a effectué un total de 12 évaluations de la sécurité des opérations internationales de remorquage des navires privés d’énergie quittant le Canada: une en 2022; deux en 2021; une en 2020; six en 2019; et deux en 2018
En réponse à la partie b), cette information n’est pas connue. Transports Canada ne comptabilise pas les changements de destination finale car les navires ne sont pas tenus d’être déclarés après avoir quitté les eaux canadiennes.
En réponse à la partie c) Transports Canada ne recueille pas ces informations puisque les Canadiens ne sont pas tenus de déclarer le recyclage des navires. Toutefois, le ministère a été informé que deux navires ont été recyclés au Canada en 2022.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 2620 à 2623, 2625 à 2631, 2634, 2636 à 2638, 2640, 2642, 2644, 2645, et 2648 à 2650 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement, en format électronique.
[Texte]
Question no 2620 — M. Alistair MacGregor:
En ce qui concerne les investissements fédéraux dans le logement sur l’île de Vancouver, depuis le 1er février 2006, ventilés par année: a) quelles sommes le gouvernement fédéral a-t-il consacrées au logement communautaire ou à but non lucratif et combien de logements ont été construits; b) quelles sommes le gouvernement fédéral a-t-il consacrées au logement coopératif et combien de logements ont été construits; c) quelles sommes le gouvernement fédéral a-t-il consacrées pour soutenir la construction de logements destinés expressément à la location et combien de logements ont été construits?
(Le document est déposé.)
Question no 2621 — Mme Raquel Dancho:
En ce qui concerne la déclaration du ministre de la Justice et procureur général du Canada à la Chambre des communes le 18 avril 2024 selon laquelle, dans le budget, on a déjà annoncé que l’on allait hausser les peines maximales pour le vol de voitures, pour chaque infraction de vol d’un véhicule à moteur: a) combien de personnes ont été condamnées pour chacune des infractions visées depuis le 1er janvier 2016, ventilées par année et par infraction; b) parmi les condamnations en a), combien de contrevenants ont reçu la peine maximale, ventilés par année et par infraction; c) combien de contrevenants ont été condamnés à la peine obligatoire de six mois d’emprisonnement pour une troisième infraction?
(Le document est déposé.)
Question no 2622 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne tout contrat, financement ou autre avantage octroyé par le gouvernement aux signataires du document intitulé « lettre ouverte d’économistes sur la tarification du carbone au Canada »: a) lesquels des signataires ont décroché des contrats gouvernementaux depuis le 4 novembre 2015; b) quels sont les détails de tous les contrats visés en a), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou services fournis, (v) le mode d’attribution (à fournisseur unique ou sur appel d’offres); c) quels sont les détails de toutes les subventions ou contributions accordées aux signataires ou aux établissements qu’ils représentent depuis le 4 novembre 2015, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le destinataire, (iii) le montant, (iv) l’objet de la subvention ou de la contribution; d) lesquels des signataires ont fait l’objet d’une nomination par décret du gouvernement ou ont siégé à un groupe consultatif du gouvernement depuis le 4 novembre 2015, y compris, pour chacun, (i) le nom de la personne, (ii) l’entité à laquelle il a été nommé ou où il a siégé, (iii) le poste occupé?
(Le document est déposé.)
Question no 2623 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne le voyage à Washington, D.C., que le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie a effectué les 27 et 28 avril 2024: a) quel est l’itinéraire détaillé suivi par le ministre au cours du voyage; b) quels sont les détails de chacune des rencontres auxquelles le ministre a pris part pendant le voyage, y compris (i) la date, (ii) l’heure, (iii) l’objet, (iv) la liste des personnes présentes?
(Le document est déposé.)
Question no 2625 — Mme Michelle Ferreri:
En ce qui concerne les accords pancanadiens sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, ventilés par province ou territoire et par année, depuis le 1er octobre 2019: quel a été (i) le nombre total de places d’apprentissage et de garde des jeunes enfants disponibles au cours de l’exercice financier, ventilé par groupe d’âge de l’enfant et par type d’établissement, (ii) le nombre de nouvelles places nettes créées au cours de l’exercice financier, ventilé par groupe d’âge de l’enfant et par type d’établissement, (iii) le nombre total de places inclusives créées ou converties, (iv) la moyenne quotidienne des frais à la charge des parents pour les places en services de garde réglementés à la fin de chaque exercice financier, (v) le nombre d’enfants de 0 à la maternelle recevant des subventions, ventilé par familles recevant des subventions partielles et totales, (vi) le nombre ou la proportion de fournisseurs de services de garde d’enfants qui offrent des services adaptés aux besoins des enfants handicapés et des enfants ayant besoin d’un soutien renforcé ou individuel, (vii) le nombre et le pourcentage d’employés travaillant dans des programmes de garde d’enfants réglementés qui satisfont pleinement aux exigences de la province en matière de certification et d’éducation, (viii) les dépenses publiques annuelles consacrées à la formation et au développement professionnel de la main-d’œuvre de la petite enfance, (ix) les données relatives aux indicateurs liés aux salaires de la main-d’œuvre de la petite enfance en fonction des catégories de certification, y compris les améliorations salariales, les compléments ou les suppléments?
(Le document est déposé.)
Question no 2626 — Mme Kelly Block:
En ce qui concerne la grève des fonctionnaires fédéraux canadiens en 2023: a) quel montant, au total, a été versé par erreur à des employés en grève; b) quel montant n’a pas été récupéré par le gouvernement?
(Le document est déposé.)
Question no 2627 — M. Corey Tochor:
En ce qui concerne les contrats à fournisseur unique conclus par le gouvernement en lien avec des produits ou services pour des ministres ou leurs bureaux, y compris le cabinet du premier ministre, depuis le 1er janvier 2019, ventilés par chaque ministre: quels sont les détails de ces contrats, y compris, pour chacun d’entre eux, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou services?
(Le document est déposé.)
Question no 2628 — M. Corey Tochor:
En ce qui concerne les dépenses liées à la retraite du Cabinet qui a eu lieu à Montréal du 21 au 23 janvier 2024, y compris les dépenses engagées par le Bureau du Conseil privé et par les autres ministères ou organismes, ainsi que les dépenses de déplacement engagées par les ministres, leur personnel et d’autres personnes: a) quelles sont les dépenses totales liées à la retraite qui ont été engagées jusqu’à présent; b) quelle est la ventilation des dépenses par catégorie (hébergement, accueil, audiovisuel, etc.); c) quels sont les détails de toutes les dépenses de plus de 1 000 $, y compris, pour chacune, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la description des biens ou services fournis; d) quels sont les détails de toutes les dépenses de déplacement engagées par les ministres et leur personnel, ventilées par personne, y compris, pour chacune, (i) le titre de la personne, (ii) le montant dépensé pour les billets d’avion, (iii) le montant dépensé pour les autres moyens de transport, (iv) le montant dépensé pour l’hébergement, (v) le nom de l’hôtel ou du lieu d’hébergement, (vi) le montant dépensé pour les repas ou les indemnités journalières, (vii) les autres dépenses, ventilées par catégorie?
(Le document est déposé.)
Question no 2629 — Mme Rachael Thomas:
En ce qui concerne la Canadian Broadcasting Corporation (CBC): quelle est le montant des recettes publicitaires de la CBC provenant des ministères, des organismes gouvernementaux et des autres sociétés d’État pour l’exercice 2023-2024?
(Le document est déposé.)
Question no 2630 — Mme Rachael Thomas:
En ce qui concerne les dépenses de formation sur les relations publiques ou les médias, ou pour des services du même type pour les ministres ou leurs bureaux, y compris le cabinet du premier ministre, depuis le 1er mars 2022, et ventilées par ministre: quels sont les détails de chacune de ces dépenses, y compris (i) la date du contrat, (ii) le montant, (iii) le fournisseur (iv) le formateur, (v) le sommaire des services fournis, y compris le type de formation, (vi) la personne ayant reçu une formation, (vii) la date à laquelle la formation a été suivie?
(Le document est déposé.)
Question no 2631 — M. Tako Van Popta:
En ce qui concerne le financement prévu par le gouvernement lié aux programmes d’approvisionnement « sûrs » ou « plus sûrs »: combien le gouvernement prévoit-il consacrer à de tels programmes, ventilé par ministère, organisme et initiative durant l’exercice financier en cours et à chacun des cinq prochains exercices financiers?
(Le document est déposé.)
Question no 2634 — M. James Bezan:
En ce qui concerne les frégates de la classe Halifax de la Marine royale canadienne: a) quel est le nombre (i) de jours en mer, (ii) de jours à quai, que chaque frégate a eu au cours des 48 derniers mois, ventilé par mois et par frégate; b) quelle est la ventilation des raisons pour les jours à quai, y compris le nombre de jours par mois où chaque frégate n’était pas en mer pour chacune des raisons; c) quel est le pourcentage de disponibilité opérationnelle de la flotte de frégates au cours des 48 derniers mois, ventilé par mois pour (i) la flotte totale, (ii) la flotte du Pacifique, (iii) la flotte de l’Atlantique?
(Le document est déposé.)
Question no 2636 — M. Chris Warkentin:
En ce qui concerne les dépenses gouvernementales liées à la préparation des comparutions en comité des ministres, fonctionnaires ou représentants de tout ministère, agence, société d’État ou autre entité gouvernementale, ou des comparutions de tout ex-fonctionnaire, depuis le 1er janvier 2019: quels sont les détails de chaque dépense, y compris (i) la date du contrat, (ii) le fournisseur, (iii) la description des biens ou des services, (iv) la date de comparution devant le comité, (v) le nom et le titre de la personne ou des personnes comparaissant devant le comité, (vi) le nom du comité, (vii) la façon dont le contrat a été attribué (fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 2637 — M. Chris Warkentin:
En ce qui concerne les rapports du gouvernement avec Pollara Strategic Insights (PSI) depuis le 1er janvier 2020: a) quels sont les détails de tous les contrats signés entre les ministères et les agences gouvernementales et PSI, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des biens ou services, (iv) le mode d’attribution du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres), (v) les sujets de recherche ou de sondage visés par le contrat, le cas échéant; b) quels sont les détails de chaque sondage réalisé par PSI pour le gouvernement, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) les questions posées, (iii) les résultats; c) quels sont les détails de toutes les rencontres ayant eu lieu entre des fonctionnaires, des ministres ou du personnel ministériel et le propriétaire de PSI, Don Guy, y compris, pour chacun, (i) la liste des personnes présentes, (ii) la date, (iii) le lieu, (iv) l’objet de la réunion?
(Le document est déposé.)
Question no 2638 — M. Chris Warkentin:
En ce qui concerne les relations du gouvernement avec les économistes Jim Stanford, Andrew Sharpe, Mostafa Askari, Mel Cappe, Marc Lévesque, anciennement de l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public, Don Drummond, Kevin Milligan, Stephen Gordon, Andrew Leach, Paul Beaudry, Pierre Fortin et Mike Moffat, depuis le 4 novembre 2015: a) lesquels de ces économistes ont reçu des contrats du gouvernement; b) quels sont les détails de tous les contrats conclus avec ces économistes, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) la manière dont il a été attribué (fournisseur unique ou appel d’offres); c) quels sont les détails de toutes les subventions et contributions accordées à ces économistes, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le bénéficiaire, (iii) le montant, (iv) l’objet; d) lesquels de ces économistes ont fait l’objet d’une nomination par décret ou ont siégé à tout type d’organisme consultatif gouvernemental depuis le 4 novembre 2015, y compris, pour chacun, (i) son nom, (ii) l’organisme auquel il a été nommé ou a siégé, (iii) le poste, (iv) les dates de début et de fin?
(Le document est déposé.)
Question no 2640 — Mme Shannon Stubbs:
En ce qui concerne les armes à feu qui sont devenues prohibées suivant l’entrée en vigueur du décret DORS/2020-96 publié le 1er mai 2020: a) combien d’entre elles ont été (i) remises aux autorités, (ii) saisies, (iii) confisquées, (iv) obtenues d’une autre manière par le gouvernement, ventilées selon la manière dont elles ont été obtenues; b) quelle est la répartition des armes en a) selon qu’elles étaient détenues par des particuliers ou des entreprises; c) quelle est la ventilation des armes en a) et en b) selon la marque et le modèle?
(Le document est déposé.)
Question no 2642 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne le Programme de remise en état des mines abandonnées du Nord de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada: a) quel montant a été dépensé à ce jour pour la mine Giant, au total et ventilé par (i) objectif, (ii) bénéficiaire du financement; b) quel montant est affecté à chaque objectif et bénéficiaire indiqué en a), au total et ventilé par (i) objectif, (ii) bénéficiaire; c) quels sont les détails de tous les contrats de consultant signés relativement à la mine Giant et à l’organisme de surveillance de la mine Giant, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens et services, (v) la manière dont le contrat a été attribué (fournisseur unique ou appel d’offres), (vi) les dates de début et de fin, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 2644 — M. Ted Falk:
En ce qui concerne l’examen par Santé Canada (SC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) ou le Comité consultatif national de l’immunisation d’une étude préalable publiée le 15 octobre 2023, dont six auteurs ont des liens avec la Food and Drug Administration des États-Unis, et qui dit qu’un nouveau signal a été détecté concernant les crises-convulsions après la vaccination contre la COVID-19 avec des doses de BNT162b2 (2-4 ans) et d’ARNm1273 (2-5 ans): a) qui, parmi les organismes, organisations, comités ou ministères fédéraux de la santé, ou sociétés sous-traitantes, a la responsabilité d’examiner ou d’identifier des études comme l’étude préalable intitulée « Safety of Monovalent BNT162b2 (Pfizer-BioNTech), mRNA-1273 (Moderna), and NVX-CoV2373 (Novavax) COVID- 19 Vaccines in US Children Aged 6 months to 17 years »; b) est-ce qu’un organisme, une organisation ou un comité de la santé, un ou plusieurs ministères ou une société sous-traitante ont examiné l’étude susmentionnée ou en a pris connaissance, ou a appris l’existence d’un nouveau signal de pharmacovigilance concernant des crises-convulsions chez les enfants après l’administration du vaccin monovalent contre la COVID-19; c) si la réponse en b) est affirmative, est-ce que SC ou tout autre organisme, organisation ou comité fédéral de la santé a publié une déclaration à l’intention de la population canadienne ou une communication destinée aux provinces ou à la communauté médicale pour les sensibiliser à ce nouveau signal de pharmacovigilance; d) si la réponse en c) est affirmative, quelle était la déclaration ou la communication envoyée; e) si la réponse en c) est négative, pour quelle raison; f) combien d’épisodes de crises-convulsions chez des enfants de moins de 17 ans ont été rapportés selon les données enregistrées dans le Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation (SCSESSI), du (i) 1er mai 2021 au 30 avril 2023, (ii) du 1er mai 2018 au 30 avril 2020; g) sur quelles données provinciales et territoriales le gouvernement fédéral s’appuie-t-il pour surveiller en temps réel le risque de crises et de convulsions au sein de cette cohorte; h) à partir de combien de temps écoulé le gouvernement surveille-t-il ces données (p. ex.: 28 jours après la vaccination, jusqu’à trois mois, six mois, 12 mois après l’immunisation contre la COVID-19); i) quelles sont les valeurs seuils du gouvernement canadien pour considérer la probabilité d’effets secondaires graves liés à un vaccin comme passant d’une probabilité extrêmement rare à rare, et de rare à courante; j) quel est le seuil à partir duquel un signal de pharmacovigilance concernant des crises ou des convulsions entraînerait l’arrêt du programme de vaccination à ARNm chez les enfants de moins de 17 ans; k) pourquoi les crises ou convulsions chez les enfants ne sont-elles pas indiquées sur la page Web de SC consacrée aux effets secondaires chez les enfants qui a été mise à jour pour la dernière fois le 27 octobre 2023; l) avec la surveillance en temps réel, quels autres signaux de pharmacovigilance SC, l’ASPC ou tout autre organisme ou ministère fédéral ont-ils découverts après l’injection d’un vaccin à ARNm pour (i) les enfants de moins de 5 ans, (ii) les enfants de 6 à 17 ans, (iii) les personnes de 18 à 25 ans, (iv) les personnes de 26 à 35 ans; m) SC reçoit-il des données directement des ensembles de données provinciales pour surveiller le recours accru aux systèmes de santé provinciaux par les enfants au Canada après la vaccination; n) un organisme fédéral de la santé ou une organisation comme l’Institut canadien d’information sur la santé ou un sous-traitant a-t-il suivi le nombre d’épisodes de myocardite et de péricardite chez les jeunes de moins de 35 ans après la vaccination, en utilisant les données de facturation ou les données CIM-10 des médecins et des hôpitaux partout au Canada, avant et après le début de la vaccination contre la COVID-19; o) si la réponse en n) est affirmative, (i) pendant combien de temps après la vaccination y-a-t-il un suivi, (ii) le taux de myocardite et de péricardite chez les personnes de moins de 35 ans après le déploiement des vaccins à ARNm contre la COVID-19 est-il supérieur ou inférieur aux taux de référence des myocardites et péricardites de 2016 à 2019; p) s’il y a eu des écarts par rapport aux taux de référence constatés en o)(ii) dans quelle mesure cela s’est-il produit et selon quelle méthode a-t on déterminé la différence ou l’absence de différence; q) si la réponse en n) est négative, pourquoi ne fait-on pas un suivi de ces données; r) lors de l’examen du rapport risques/avantages des produits à base d’ARNm contre la COVID-19 et de la combinaison d’effets secondaires graves, comme les crises-convulsions, la myocardite et la péricardite chez les jeunes, quel est le seuil combiné d’effets secondaires graves à partir duquel les produits à base d’ARNm ne seraient plus offerts pour (i) les enfants de moins de 5 ans, (ii) les enfants de 6 à 17 ans, (iii) les personnes de 18 à 25 ans, (iv) les personnes de 26 à 35 ans, et qui détermine ces seuils, à quel moment et sur la base de quelles données?
(Le document est déposé.)
Question no 2645 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne Service correctionnel du Canada, ventilés par année depuis 2008: quels sont la capacité des établissements fédéraux et le nombre de personnes incarcérées (i) en tout, (ii) par région, (iii) par établissement correctionnel?
(Le document est déposé.)
Question no 2648 — M. Dan Muys:
En ce qui concerne Santé Canada (SC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) ainsi que les processus de rapports des événements indésirables associés à la vaccination (EIAV) et de l’adoption des définitions de cas des EIAV selon la Brighton Collaboration: a) en quoi le Programme Canada Vigilance (PCV) de SC se distingue-t-il du Système canadien de surveillance des effets secondaires suivant l’immunisation (SCSESSI) de l’ASPC; b) quel est l’intérêt pour le Canada d’avoir deux systèmes de rapports; c) comment, s'il y a lieu, les données du PCV et du SCSESSI sont-elles fusionnées; d) à l’égard de la relation entre SC et la Brighton Collaboration (BC), (i) y en a-t-il une, et, le cas échéant, depuis quand SC ou l’ASPC utilisent-ils les critères de la BC comme condition de reconnaissance des EIAV, (ii) quel est l’objectif de la BC dans le domaine des vaccins au Canada; e) concernant la mise en œuvre des critères de la BC, (i) quand ont-ils été communiqués aux professionnels de la santé, (ii) de quelle façon les a-t-on communiqués; f) des définitions des EIAV ont-elles fait l’objet de modifications après le 1er janvier 2019 par (i) la BC, (ii) Santé Canada, (iii) l’ASPC, (iv) le Comité consultatif national de l’immunisation; g) si la réponse en f) est affirmative, (i) quelles sont celles qui ont fait l’objet de modifications et par quel organisme, (ii) quelles ont été les modifications apportées, (iii) qu’est-ce qui a justifié de telles modifications; h) SC connait-il des organismes comme la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations qui travaillent en collaboration avec la BC; i) si la réponse en h) est affirmative, quels sont ces organismes et sociétés, ainsi que leurs conflits d’intérêts inhérents, dans le domaine des vaccins; j) quels sont les autres organismes de financement et de non-financement qui collaborent avec la BC; k) SC sait-il qui sont les membres du conseil d’administration de la BC ainsi que ceux qui ont reçu leur formation à la BC, notamment les membres du Comité consultatif sur l’évaluation de la causalité; l) si la réponse à k) est affirmative, (i) quel est le pourcentage de ces personnes qui travaillent, ont travaillé ou ont été consultantes pour une entreprise pharmaceutique, (ii) combien de ces personnes travaillent au Canada; m) parmi les personnes en l) identifiées comme canadiennes, (i) quels sont leurs noms, (ii) quels sont leurs conflits d’intérêts, (iii) quels sont les postes qu’ils occupent au sein d’autres organismes; n) quelle est la contribution financière du gouvernement du Canada, et de toute entité liée au gouvernement du Canada, à la BC; o) la BC est-elle associée, directement ou indirectement, à des fabricants de vaccins ou à des organisations apparentées?
(Le document est déposé.)
Question no 2649 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne la mise en liberté, par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), de personnes qui seraient autrement détenues jusqu’à leur expulsion du pays, mais qui ne le sont pas en raison d’un manque de capacité de détention: a) depuis combien de temps le gouvernement est-il au courant du problème; b) combien de réunions a-t-il eues à ce sujet; c) quelles mesures a-t-il mises en place pour le régler; d) combien de personnes en détention l’ASFC prévoit-elle libérer en raison du manque de capacité?
(Le document est déposé.)
Question no 2650 — M. Dan Muys:
En ce qui concerne l’approche du gouvernement à l’égard de la société d’État chinoise CRRC Corporation Limited: a) le gouvernement a-t-il décelé des menaces à la sécurité nationale émanant de la CRRC et, le cas échéant, quels sont les détails de chacune; b) le gouvernement a-t-il relevé des problèmes de sécurité ou de rendement posés par le matériel roulant de la CRRC au Canada et, le cas échéant, quels sont les détails de chacun; c) depuis le 1er janvier 2016 et ventilés par année, combien de projets impliquant la CRRC ont été approuvés par Transports Canada; d) depuis l’adhésion du Canada à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, le 19 mars 2018, le gouvernement sait-il (i) si des projets de la CRRC ont reçu un financement de cette banque, (ii) si la CRRC a reçu d’autres fonds de cette banque, et, le cas échéant, quels sont les détails de chaque cas?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, enfin, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
L'allégation de divulgation prématurée de la décision de la présidence sur les médias sociaux — Décision de la présidence