:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1344, 1346, 1348, 1350, 1353 et 1355.
[Texte]
Question no 1344 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne les frais de traitement de 1 000 $ facturés aux employeurs pour obtenir une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT): a) quelle est la ventilation des activités financées par ces frais, ventilée par coût réel et par proportion des frais; b) quel était le montant total des frais perçus par le gouvernement ou qu’il prévoyait percevoir pour l’exercice (i) 2022-2023, (ii) 2023-2024; c) comment le gouvernement entend-il dépenser les montants perçus en b); d) est-ce qu’une portion des frais perçus sert à financer autre chose que la récupération directe de coûts des EIMT, et, le cas échéant, quelle est cette portion et que finance-t-elle?
M. Irek Kusmierczyk (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l'Inclusion des personnes en situation de handicap, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les activités d’Emploi et Développement social Canada, ou ESDC, se rapportant au Programme des travailleurs étrangers temporaires, ou PTET, sont financées, non pas au moyen de l’imposition de frais, mais plutôt à même des crédits approuvés, pour lesquels le gouvernement doit obtenir l’approbation du Parlement chaque année au moyen d’une loi de crédits.
Les frais perçus au titre des évaluations de l’impact sur le marché du travail, ou EIMT, constituent des revenus non disponibles et sont versés au Trésor. Ces frais ont pour but de recouvrer une part des coûts associés à l’exécution du PTET, notamment le traitement des demandes d’EIMT, ainsi que des coûts des activités de conformité au Programme, qui visent à s’assurer que les utilisateurs de ce dernier respectent les règles en vigueur et que les travailleurs étrangers temporaires sont dûment protégés pendant la période où ils se trouvent au Canada.
Des exemptions de frais sont prévues pour certaines demandes d’EIMT, notamment celles présentées dans le cadre du volet de l’agriculture primaire. L’exemption applicable aux postes dans le secteur de l’agriculture primaire est accordée en raison des défis de longue date liés à la disponibilité de la main d’œuvre au niveau national ainsi que des effets que cette situation peut avoir en aval sur la sécurité alimentaire à l’échelle du pays. Les frais perçus au titre des EIMT, qui ne sont pas assujettis à la Loi sur les frais de service, permettent d’exécuter le PTET selon une approche de recouvrement partiel des coûts.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, selon le Plan ministériel d’EDSC pour l’exercice 2023 2024, et plus précisément son état des résultats prospectif consolidé non audité pour l’exercice se terminant le 31 mars 2024, le montant total des frais perçus selon les projections se chiffre à 129 288 000 $ pour 2022 2023 et à 133 338 000 $ pour 2023 2024.
Les chiffres réels pourraient différer de ces projections. Les revenus du Programme dépendent du volume de demandes d’EIMT reçues par le Programme, ce qui est déterminé par les tendances sur le marché du travail, c’est à dire la demande des employeurs à l’égard des travailleurs étrangers temporaires. Des indicateurs historiques sont utilisés pour prévoir les volumes et les revenus du Programme; toutefois, compte tenu de l’évolution continue du marché du travail et de la difficulté qu’il y a à prévoir les chocs sur ce marché, pensons par exemple à la pandémie de COVID 19, les données réelles peuvent différer des prévisions.
Concernant la partie c) de la question, les frais recouvrés au titre des EIMT sont des revenus non disponibles, ce qui signifie que le PTET n’a pas l’autorisation de les utiliser. Ces revenus sont versés directement au Trésor du gouvernement du Canada.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, les frais d’EIMT ont uniquement pour but de recouvrer des coûts associés au PTET, notamment au titre du traitement des demandes d’EIMT et des activités de conformité au Programme, par exemple, les inspections des employeurs. Aucun coût non relié à l’exécution du PTET n’est recouvré au moyen de ces frais.
Question no 1346 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne Transports Canada (TC), l’Office des transports du Canada (OTC) et le transport aérien: a) quels sont les 10 principaux risques cernés en 2023 concernant (i) la sécurité aérienne, (ii) les retards dans le transport des passagers, (iii) le bon fonctionnement des aéroports; b) quelles mesures TC prend-il pour atténuer chaque risque indentifié en a); c) quel est le rôle de (i) l’OTC, (ii) TC, dans le travail visant à s’assurer que les retards de vol sont signalés correctement aux tours de contrôle de la circulation aérienne; d) quels sont le nombre total et le pourcentage des retards de vol qui ont été attribués (i) à des problèmes mécaniques, (ii) à la congestion de la circulation aérienne, (iii) aux conditions météorologiques, (iv) à d’autres raisons, ventilés par année pour chacune des cinq dernières années; e) quelles mesures précises TC ou l’OTC ont-ils prises pour (i) réduire le nombre de vols en retard, (ii) accroître la transparence relative aux retards de vol, (iii) investir dans de meilleures technologies de signalement des retards de vol; f) combien de retards ont été signalés conformément à l’annexe 15 de la Convention relative à l'aviation civile internationale — Services d’information aéronautique dans chacune des cinq dernières années et, parmi ces retards, combien étaient attribuables (i) aux conditions météorologiques, (ii) aux pénuries de contrôleurs de la circulation aérienne, (iii) à l’entretien des aéronefs, (iv) aux blocages de la chaîne d’approvisionnement; g) comment TC assure-t-il la communication (i) sécuritaire, (ii) efficace, (iii) transparente, des informations de vol entre les contrôleurs de la circulation aérienne et Nav Canada; h) quelles mesures TC a-t-il mises en œuvre pour améliorer la coordination et la communication entre les contrôleurs de la circulation aérienne et les transporteurs aériens en cas de vol retardé en raison de (i) mauvaises conditions météorologiques, (ii) bris d’équipement, (iii) pénuries de main-d’œuvre, (iv) conflits de travail; i) comment TC amène-t-il Nav Canada à rendre des comptes lorsque des retards de vol, des problèmes relatifs à la sécurité des pistes ou des pénuries ont des impacts sur la sécurité et l’expérience des passagers; j) quelles mesures l’OTC a-t-il prises pour assurer le respect du Règlement de l’aviation canadien et de la réglementation internationale en matière d’aviation lorsque des retards de vol doivent être signalés en raison (i) de l’entretien des pistes, (ii) de la congestion de la circulation aérienne, (iii) d’incidents de sécurité dans les aéroports?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, Transports Canada s'est engagé à répondre à la question dans les délais prescris. Le ministère a conclu qu'il n'était pas possible de produire et de valider une réponse complète à cette question dans les délais prescris et que cela pourrait engendrer la divulgation d'informations incomplètes et trompeuses.
En réponse à la partie j) de la question, l’Office des transports du Canada a pour mandat de veiller au bon fonctionnement et à l’efficacité du réseau de transport national pour tous les Canadiens. Pour ce faire, l'Office des transports du Canada consulte l’industrie aérienne, la population canadienne et des organismes de défense des droits des consommateurs.
Les activités de l’Office portant sur le transport aérien comprennent: la délivrance des licences et permis d’affrètement obligatoires pour exploiter une compagnie aérienne au Canada; l'assurance que les tarifs des compagnies aériennes sont raisonnables et conformes aux règles et accords internationaux; l'offre aux passagers aériens d'un régime de protection du consommateur et une aide à régler les plaintes relatives au transport aérien; l'élimination des obstacles abusifs aux possibilités de déplacement des personnes handicapées dans les transports aériens; et l'aide à négocier et à conclure des ententes internationales en matière de transport aérien.
Le mandat aérien de l’Office n'inclut pas la production de rapports portant sur les retards de vol liés à l'entretien des pistes, à la congestion de la circulation aérienne ou aux incidents de sécurité dans les aéroports.
Question no 1348 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne les incitatifs financiers accordés par le gouvernement à Volkswagen pour que l’entreprise ouvre une usine de batteries à St. Thomas (Ontario): quels sont les détails, y compris leur valeur totale, ventilés par type d’incitatif (subventions, reports des impôts, prêts, etc.)?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, alors que l'industrie s'oriente vers les véhicules électriques, l'ancrage de ces entreprises au Canada est essentiel pour l'économie canadienne et pour assurer la résilience de la chaîne d'approvisionnement nationale. C'est pourquoi le gouvernement s'est engagé à réaliser des investissements importants dans ce domaine. Ainsi, Volkswagen investit 7 milliards de dollars pour établir sa première usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques à l'étranger, à St. Thomas, en Ontario. L’usine, la plus grande de Volkswagen à ce jour, créera jusqu’à 3 000 emplois directs et des dizaines de milliers d’autres en emplois indirects. Une fois achevée en 2027, l'usine produira des batteries pour un million de véhicules électriques par an, renforçant ainsi la capacité nationale de fabrication de batteries pour répondre à la demande de véhicules électriques aujourd'hui et à l'avenir.
Le Canada renforce ses investissements dans les batteries pour véhicules électriques afin de se positionner en tant que leader mondial, Volkswagen étant un acteur important dans la production de batteries pour véhicules électriques et soutenant le développement d'un secteur national durable de fabrication de batteries au Canada.
Le gouvernement du Canada contribuera 700 millions de dollars, par l'intermédiaire du Fonds stratégique pour l’innovation, à aider PowerCo à construire une usine d'assemblage de batteries au lithium à consommation nette zéro à St-Thomas, en Ontario. La province de l’Ontario soutiendra également cet investissement dans l’établissement de cette nouvelle usine d’assemblage au moyen d’incitations directes d’un montant de 500 millions de dollars.
De plus, le gouvernement du Canada s’est engagé à fournir PowerCo. avec un incitatif à la production correspondant à ceux à laquelle il serait admissible aux États-Unis par l’entremise du crédit pour la production manufacturière de pointe de la Loi sur la réduction de l’inflation. En conformité avec les mesures incitatives aux États-Unis, le Canada appuiera les cellules de batterie produites et vendues et sera éliminé progressivement de 25 points de pourcentage chaque année à compter de 2030; après 2032, le crédit serait éliminé. L’accord a également la flexibilité d’être ajusté si le crédit à la production pour la fabrication de pointe des États-Unis évolue au fil du temps.
Question no 1350 — M. Michael D. Chong:
En ce qui concerne les allégations relatives au député de Don Valley-Nord présentées dans les reportages de Global News diffusés le 24 février 2023: est-ce qu’un représentant du Cabinet du premier ministre a demandé des comptes rendus relatifs aux allégations et, le cas échéant, pour chaque compte rendu, (i) qui les a fournis, (ii) qui les a reçus, (iii) à quelle date ont-ils été fournis?
L’hon. Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, le 14 avril 2023, le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre a reçu une réponse de la conseillère à la sécurité nationale et au renseignement qui détaille les séances de breffage officielles au premier ministre, au Cabinet du premier ministre, aux ministres et au Cabinet au sujet de l'ingérence étrangère dans les élections.
Question no 1353 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne les objectifs énoncés par le gouvernement relativement aux bornes de recharge pour véhicules électriques au Canada, depuis le 4 novembre 2015: a) combien le gouvernement a-t-il investi dans l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, ventilé par (i) projet, (ii) entreprise ou organisation ayant reçu des fonds, (iii) année, (iv) endroit, (v) entité gouvernementale ayant fourni les fonds; b) combien de bornes ont été installées avec ces fonds, ventilé par (i) projet, (ii) entreprise ou organisation ayant reçu des fonds, (iii) année, (iv) endroit, (v) entité gouvernementale ayant fourni les fonds; c) relativement aux bornes en b), où ont-elles été expédiées, et quelle est l'empreinte carbone de chaque borne installée?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre des Ressources naturelles climatique, Lib.):
Monsieur le Président, depuis 2016, pour aider à étendre le réseau de recharge des véhicules électriques, ou VE, du Canada à l'échelle requise, le gouvernement fédéral continue d'investir dans l'infrastructure de recharge. L’Initiative pour le déploiement d’infrastructures pour les véhicules électriques et les carburants de remplacement, ou IDIVECR de Ressources naturelles Canada, ou RNCan, que l’on peut consulter à htps://ressources-naturelles.canada.ca/efficacite-energetique/efficacite-energetique-transports-carburants-remplacement/initiative-deploiement-dinfrastructures-vehicules-electriques-carburants-de/initiative-deploiement-dinfrastructures, a fourni des fonds à des organisations pour les aider à établir un réseau pancanadien de bornes de recharge rapides pour véhicules électriques le long des routes principales et des autoroutes. Le Programme d'infrastructure pour les véhicules à émission zéro de RNCan, ou PIVEZ; à https://ressources-naturelles.canada.ca/efficacite-energetique/efficacite-energetique-transports-carburants-remplacement/pivez/21877, fournit des fonds pour accroître la disponibilité des options de recharge locales là où les Canadiens vivent, travaillent et se divertissent – dans les lieux publics, sur la rue, les immeubles résidentiels à logements multiples, les lieux de travail et les parcs de véhicules. La Banque de l'infrastructure du Canada, ou BIC, investira 500 millions de dollars dans des infrastructures de recharge et de ravitaillement à grande échelle qui génèrent des revenus et sont dans l'intérêt public.
Les investissements dans la recharge s'inscrivent dans l'approche plus large et globale du gouvernement du Canada pour soutenir cette transition vers les VZE. Pour en savoir plus sur le Plan d'action du Canada pour un transport routier propre, on peut consulter le site https://tc.canada.ca/fr/transport-routier/publications/plan-action-canada-transport-routier-propre#_Toc119829173.
Dans le cadre des efforts de RNCan pour soutenir les données ouvertes, nous avons créé des cartes librement accessibles avec nos dernières informations sur les projets ouverts ou presque ouverts. Cela peut être trouvé à https://gcgeo.gc.ca/viz/index-fr.html?keys=draft-706a6d1a-df8e-40e3-8e0c-94211025c528.
Les informations relatives aux parties a) et b) sont disponibles sur ce lien. Le type de carburant « L2 » fait référence aux chargeurs lents et « L3 » fait référence aux chargeurs rapides. La gamme de vitesses de ces derniers est indiquée comme étant comprise entre 50 et 99 kilowatts (kW). Ces chiffres concernent des projets déjà installés ou en phase très tardive d'achèvement de projet. Ils représentent 12 153 bornes installées ou à installer totalisant plus de 183 millions de dollars investis par les programmes fédéraux à ce jour. Les responsables du programme ont donné l'engagement initial pour plus de chargeurs, bien que les détails soient encore en cours de finalisation. En incluant cette dernière catégorie, le gouvernement s'est engagé à fournir 34 666 chargeurs et à financer plus de 277 millions de dollars.
En ce qui concerne la partie (c), les programmes sont indépendants de la marque et ne suivent pas les fabricants de bornes de recharge associés à chaque projet. Les programmes sont conformes aux obligations commerciales internationales et ne préjugent donc pas de l'origine de la fabrication. Les informations sur l'empreinte carbone de la fabrication des bornes de recharge ne sont pas suivies.
Question no 1355 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne l’investissement gouvernemental de 1,3 million de dollars dans Net Zero Atlantic pour le programme GeoCAT d’évaluation des capacités locales et de formation en géothermie: a) combien de projets d’infrastructures d’énergie géothermique devraient profiter directement de ces fonds; b) quel pourcentage de ces fonds sera consacré à l'engagement et à l'établissement de relations avec les collectivités néo-écossaises en vue de réaliser et de diffuser des modules d’information adaptés à la collectivité sur les possibilités de la géothermie; c) quel pourcentage de ces fonds sera consacré à la diffusion d’un module d’information sur le développement de projets géothermiques devant fournir à la collectivité une feuille de route concernant le développement éventuel d’un tel projet; d) quel pourcentage de ces fonds sera consacré à d’autres volets du projet?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre des Ressources naturelles climatique, Lib.):
Monsieur le Président, le programme GeoCAT soutient le transfert des connaissances en matière de développement de projets géothermiques aux groupes autochtones locaux et aux représentants des communautés qui, à leur tour, évalueront l'infrastructure spécifique à la communauté et l'intérêt pour le développement de projets géothermiques. Étant donné que le programme fournit un financement pour le renforcement des capacités, les avantages pour les projets d'énergie géothermique seront indirects.
D'après la description du programme, 50 % du financement soutiendra la sensibilisation aux opportunités géothermiques des communautés et 50 % soutiendra le développement et la fourniture de modules de formation pour acquérir des compétences et des outils pour diriger ou faire progresser les opportunités de développement des communautés. Aucun fonds ne sera utilisé pour d'autres composantes du projet.
:
Monsieur le Président, si les réponses du gouvernement aux questions n
os 1343, 1345, 1347, 1349, 1351, 1352 et 1354 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 1343 — M. Damien C. Kurek:
En ce qui concerne la publicité gouvernementale à la télévision et à la radio depuis le 1er janvier 2022, ventilée par ministère ou organisme: quels sont les détails de toutes ces publicités, y compris (i) le type de publicité (télévision, radio ou les deux), (ii) le titre et la description du message, (iii) l'objectif, (iv) le montant dépensé pour la diffusion de la publicité, (v) les dates de début et de fin de la diffusion de la publicité?
(Le document est déposé.)
Question no 1345 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) par le gouvernement: a) quels ministères et organismes ont recours à l’IA; b) pour chaque entité en a), quelles utilisations précises fait-elle de cette technologie; c) (i) le ministère de la Défense nationale, (ii) Sécurité Publique Canada, (iii) la GRC, (iv) le SCRS, (v) le Centre de la sécurité des télécommunications, (vi) Affaires mondiales Canada, (vii) les Forces armées canadiennes, ont-ils déjà utilisé l’lA pour recueillir de l’information sur des Canadiens, et, le cas échéant, combien de fois ont-ils utilisé l’IA au cours des cinq dernières années, et de quelle manière; d) pour chaque entité en c), quels politiques et protocoles précis sur la protection des renseignements personnels emploie-t-elle avant d’utiliser l’IA; e) au cours des cinq dernières années, combien d’incidents de recours inapproprié à l’IA par des entités gouvernementales se sont produits, y compris la date à laquelle l’incident est survenu et ce qui s’est passé; f) le gouvernement sait-il si des gouvernements étrangers ou des entités publiques ont employé l’IA sur des Canadiens depuis les cinq dernières années, et, le cas échéant, quels sont les détails de chacun de ces incidents, y compris (i) la date, (ii) le nom du gouvernement ou de l’entité, (iii) l’usage qui a été fait de l’IA; g) quelles mesures précises le gouvernement prend-il pour protéger les Canadiens de l’application néfaste de l’IA par des entités (i) gouvernementales, (ii) étrangères?
(Le document est déposé.)
Question no 1347 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne les éléments du Bugdet supplémentaire des dépenses (C) 2022-2023 sous la rubrique Ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord: quelle est la ventilation détaillée des crédits de 18 954 772 $ figurant pour les « Fonds destinés à la stabilisation des services internes », y compris la façon dont les fonds ont été utilisés et les détails précis de chaque projet financé à l’aide de ces fonds, ventilés par le montant dépensé pour le projet?
(Le document est déposé.)
Question no 1349 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne la vente de biens immobiliers fédéraux depuis le 1er décembre 2021: a) quels sont les détails des biens immobiliers vendus, y compris, pour chacun, (i) la province ou le territoire, (ii) la ville, (iii) l’adresse civique, (iv) le type d’inscription (résidentiel, bureau, etc.), (v) la description du bien, (vi) le prix de vente, s’il est différent du prix demandé, (vii) l’acheteur, (viii) l’utilisation future du bien, si elle est connue, (ix) la date de la vente; b) pour chaque vente en a), quels ont été les coûts encourus par le gouvernement liés à la vente, ventilés par type de dépense; c) pour chaque vente en a), comment le gouvernement a-t-il réinvesti les bénéfices nets?
(Le document est déposé.)
Question no 1351 — M. Eric Duncan:
En ce qui concerne les immeubles fédéraux excédentaires que l’on convertit en logements abordables: a) quels sont les détails concernant tous les immeubles que le gouvernement a vendus depuis le 4 novembre 2015, y compris, pour chacun, (i) le lieu, (ii) l’adresse, (iii) une description de l’immeuble, y compris sa superficie en pieds carrés, (iv) l’acheteur, (v) le prix, (vi) le nombre prévu d'unités de logements abordables; b) quels sont les détails concernant tous les immeubles du gouvernement qui sont actuellement considérés comme des immeubles excédentaires, y compris, pour chacun, (i) le lieu, (ii) l’adresse, (iii) une description de l’immeuble, y compris sa superficie en pieds carrés; c) parmi les immeubles en b), lesquels seront vendus ou utilisés pour créer des logements abordables; d) y a-t-il d’autres immeubles du gouvernement qui n’ont pas été mentionnés en c) et pour lesquels le gouvernement prend des mesures afin de les convertir en logements abordables et, le cas échéant, quels sont les détails concernant ces immeubles, y compris, pour chacun, (i) le lieu, (ii) l’adresse, (iii) une description de l’immeuble, y compris sa superficie en pieds carrés?
(Le document est déposé.)
Question no 1352 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne l’Institut Pembina, depuis le 4 novembre 2015 jusqu'à présent: a) combien d’argent le gouvernement a-t-il octroyé à l’Institut Pembina et quels sont les détails, y compris, (i) le ministère, l’organisme ou l’entité gouvernementale, (ii) la date du financement, (iii) le montant et les résultats attendus; b) parmi les octrois en a), lesquels (i) étaient à fournisseur unique, (ii) ont fait l’objet d’un processus d’appel d’offres concurrentiel; c) parmi les octrois en b)(ii), quels étaient (i) la durée du processus concurrentiel, (ii) le nombre d’organismes ayant soumissionné pour fournir les résultats demandés; d) quels programmes de l’Institut Pembina ont bénéficié d’un financement gouvernemental, ventilés par année et par résultats attendus?
(Le document est déposé.)
Question no 1354 — M. Greg McLean:
En ce qui concerne la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC): a) quels sont les détails du processus ayant mené à la nomination d'Ehren Cory, un ancien associé chez McKinsey & Company, au poste de président-directeur général de la BIC en octobre 2020; b) combien d’argent a été dépensé pour des services de consultants depuis la création de la BIC, y compris, pour chaque occurrence, (i) le cabinet de consultants, (ii) le nombre de consultants engagés dans chaque cabinet, (iii) les honoraires versés à chaque consultant, (iv) la durée du contrat de chaque consultant, (v) la raison pour laquelle chaque consultant a été engagé, (vi) les propositions sur lesquelles chaque consultant a travaillé; c) combien d’employés ont été embauchés par la BIC, ventilé par mois depuis sa création; d) combien de propositions de projets la BIC a-t-elle reçues, ventilées par année depuis sa création, y compris le nombre de propositions (i) rejetées, (ii) approuvées?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.