Il est convenu, — Attendu que le Sous-comité reconnaît que le 14 mai 2008, six membres d’un groupe informel connu sous le nom des « Amis », qui voit aux besoins de la communauté Bahá'íe en Iran, ont été arrêtés et emprisonnés à Evin, une prison bien connue pour son aile de prisonniers politiques;
Attendu que la Commission des droits de l’homme des Nations Unies a découvert une lettre confidentielle du quartier général de commandement des forces armées de l’Iran ordonnant le signalement et la surveillance des activités Bahá'íes en octobre 2005;
Attendu que la rapporteuse spéciale de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies a déclaré le 20 mars 2006 qu’elle « craint également que l’information obtenue par cette surveillance servira de prétexte pour accroître la persécution et la discrimination à l’endroit des membres de la communauté Bahá'íe, ce qui est contraire aux normes internationales… La rapporteuse spéciale craint que les plus récents développements indiquent que la situation à l’égard des minorités religieuses en Iran se détériore »;
Attendu que la communauté Bahá’íe du Canada soutient les six personnes arrêtées et les milliers de Bahá’ís qu’on estime avoir été tués, emprisonnés ou autrement opprimés en Iran, en grande partie à cause de leurs croyances religieuses;
Attendu que les responsables iraniens n’ont fourni aucune explication au sujet de leur détention;
Attendu que le projet de code pénal contenant des dispositions contraires aux droits internationaux de la personne qui légaliseraient la persécution des minorités religieuses fait actuellement l’objet d’un débat au Majlis (parlement iranien);
Par conséquent, qu’il soit résolu que, de l’avis du Sous-comité, l’Iran doive présenter des accusations officielles légitimes dans le cadre d’un système judiciaire transparent contre les six membres Bahá’ís détenus ou les libérer sur-le-champ et commencer à respecter les droits et la valeur humanitaire de chacun de ses citoyens; et
Qu’il soit également résolu que, de l’avis du Sous-comité, l’Iran annule toutes les dispositions visant à étendre, légitimer ou justifier légalement la discrimination contre les minorités iraniennes.