ENVI Réunion de comité
Les Avis de convocation contiennent des renseignements sur le sujet, la date, l’heure et l’endroit de la réunion, ainsi qu’une liste des témoins qui doivent comparaître devant le comité. Les Témoignages sont le compte rendu transcrit, révisé et corrigé de tout ce qui a été dit pendant la séance. Les Procès-verbaux sont le compte rendu officiel des séances.
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37e LÉGISLATURE, 2e SESSION
Comité permanent de l'environnement et du développement durable
TÉMOIGNAGES
TABLE DES MATIÈRES
Le mercredi 4 décembre 2002
¹ | 1540 |
Le président (M. Charles Caccia (Davenport, Lib.)) |
Mme Karen Kraft Sloan (York-Nord, Lib.) |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
¹ | 1545 |
M. Gary Lunn (Saanich—Gulf Islands, Alliance canadienne) |
Le président |
Mr. Gary Lunn |
Mme Karen Kraft Sloan |
M. Gary Lunn |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
M. Gary Lunn |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
M. Robert Connelly (vice-président, Agence canadienne d'évaluation environnementale) |
¹ | 1550 |
Le président |
M. Robert Connelly |
Mme Heather Smith (avocate-conseil, Agence canadienne d'évaluation environnementale) |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
M. Robert Connelly |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
¹ | 1555 |
M. Gary Lunn |
Mme Heather Smith |
M. Gary Lunn |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
º | 1600 |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
M. Roy Bailey (Souris—Moose Mountain, Alliance canadienne) |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
º | 1605 |
Mme Karen Kraft Sloan |
Le président |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
º | 1610 |
Mme Karen Kraft Sloan |
Mme Heather Smith |
M. Gary Lunn |
Mme Heather Smith |
M. Gary Lunn |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
M. Gary Lunn |
º | 1615 |
Mme Heather Smith |
M. Gary Lunn |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
Le président |
Mme Heather Smith |
º | 1620 |
Le président |
M. Gary Lunn |
M. Julian Reed (Halton, Lib.) |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Roy Bailey |
º | 1625 |
Mme Heather Smith |
Le président |
Le président |
Mme Karen Redman (secrétaire parlementaire du ministre de l'Environnement) |
Le président |
M. Julian Reed |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
M. Charles Caccia |
º | 1630 |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Karen Redman |
º | 1635 |
M. Robert Connelly |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
M. Roy Bailey |
Mme Karen Redman |
M. Roy Bailey |
Mme Heather Smith |
M. Roy Bailey |
Mme Heather Smith |
M. Roy Bailey |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Heather Smith |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Heather Smith |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Heather Smith |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
M. Julian Reed |
º | 1640 |
Mme Heather Smith |
M. Julian Reed |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Heather Smith |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Heather Smith |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Heather Smith |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
M. Charles Caccia |
º | 1645 |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
M. Roy Bailey |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Mme Karen Redman |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
M. John Herron (Fundy—Royal, PC) |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
M. Charles Caccia |
º | 1650 |
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan) |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Mme Karen Redman |
Le président |
M. Gary Lunn |
º | 1655 |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
M. Robert Connelly |
» | 1700 |
M. Gary Lunn |
M. Robert Connelly |
M. Gary Lunn |
M. Robert Connelly |
» | 1705 |
Le président |
M. Brian Masse (Windsor-Ouest, NPD) |
Le président |
M. Brian Masse |
Le président |
M. Serge Cardin (Sherbrooke, BQ) |
Le président |
Mme Karen Redman |
M. Serge Cardin |
Le président |
Mme Karen Redman |
Mme Heather Smith |
» | 1710 |
M. Serge Cardin |
Mme Heather Smith |
M. Serge Cardin |
Mme Heather Smith |
M. Serge Cardin |
Mme Heather Smith |
M. Serge Cardin |
» | 1715 |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
» | 1720 |
M. Brian Masse |
Le président |
Madame Heather Smith |
Le président |
Madame Heather Smith |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
» | 1725 |
M. Gary Lunn |
Le président |
M. Gary Lunn |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
Mme Karen Redman |
Le président |
CANADA
Comité permanent de l'environnement et du développement durable |
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l |
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l |
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TÉMOIGNAGES
Le mercredi 4 décembre 2002
[Enregistrement électronique]
¹ (1540)
[Français]
Le président (M. Charles Caccia (Davenport, Lib.)): Bonjour, tout le monde. Nous poursuivons notre corvée.
[Traduction]
Hier, nous avons commencé à nous attaquer à ce labyrinthe qu'est le G-23. Nous sommes arrivés à la motion du Bloc...
Mme Karen Kraft Sloan (York-Nord, Lib.): Monsieur le président, j'invoque le Règlement.
Le président: Je vous écoute.
Mme Karen Kraft Sloan: Merci beaucoup, monsieur le président.
Avant de nous lancer dans cette discussion, je voudrais que les témoins nous expliquent ce que nous allons faire de tous ces amendements qui proposent de remplacer l'expression «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale».
Comme vous le savez, le parti ministériel nous a distribué un tableau qui donne la liste des dispositions où il accepterait de remplacer l'expression «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale». Si les membres du comité veulent bien jeter un coup d'oeil sur le tableau, ils vont constater que plusieurs...
Le président: C'est précisément là où je veux en venir, si vous me permettez de finir.
Mme Karen Kraft Sloan: D'accord, monsieur le président.
Le président: Si vous me permettez de continuer...
Mme Karen Kraft Sloan: J'avais peur qu'on se lance dans une discussion de fond, ce qui m'aurait empêchée d'aborder ce point. Comme vous le savez, la question du registre va soulever beaucoup de discussions.
Le président: Bien. Nous allons en tenir compte.
Je tiens à souhaiter la bienvenue aux nouveaux venus.
[Français]
Je veux souhaiter la bienvenue à nos collègues qui sont ici pour la première fois.
[Traduction]
Hier, nous avons réussi à examiner l'amendement 11 du Bloc québécois, l'amendement 18 de Mme Karen Kraft Sloan, et l'amendement 14 de l'Alliance. C'est tout.
Aujourd'hui, nous allons examiner, je l'espère, l'amendement que nous a présenté le parti ministériel, un amendement complexe qui a déjà donné lieu à un rappel au Règlement. Avant de nous lancer plus à fond dans ce labyrinthe qu'est le G-23, il serait utile que les témoins nous donnent quelques explications, comme l'a suggéré le vice-président. Nous tenons également à ce qu'ils confirment que l'amendement distribué aujourd'hui réglera la question soulevée par les amendements L-2, PC-21 et AC-18. Nous discuterons ensuite du registre.
Mme Kraft Sloan souhaite faire un autre commentaire.
Mme Karen Kraft Sloan: Merci beaucoup, monsieur le président.
Comme vous, je me pose des questions au sujet de l'amendement qu'a proposé le parti ministériel concernant le registre et je me demande comment les autres amendements pourront y être incorporés. En fait, je faisais allusion à une autre question, mais je peux vous parler tout de suite du registre, si vous voulez, et ensuite aborder l'autre sujet.
Comme les membres du comité n'ont pas encore vu l'amendement concernant le registre, et comme nous savons tous qu'il est difficile d'incorporer des amendements dans un amendement plus vaste, je propose qu'on reporte l'étude de cette disposition et qu'on nous donne 24 heures pour examiner le tout.
¹ (1545)
M. Gary Lunn (Saanich—Gulf Islands, Alliance canadienne): Puis-je faire une brève intervention, monsieur le président?
Le président: Laissez-la finir. Un à la fois.
Mr. Gary Lunn: D'accord. Mon commentaire porte sur ce point.
Mme Karen Kraft Sloan: J'accepterais volontiers d'entendre ce que les autres ont à dire à ce sujet.
M. Gary Lunn: Brièvement...
Le président: Avez-vous terminé?
Mme Karen Kraft Sloan: Non, je voudrais aborder un deuxième point. Si M. Lunn souhaite faire un commentaire au sujet du premier point que j'ai soulevé, nous ne saurons plus qui vient en premier.
Le président: Un instant. On est en train de distribuer la liasse. On a proposé d'accorder un délai de 24 heures aux membres du comité pour qu'ils puissent l'examiner.
Monsieur Lunn.
M. Gary Lunn: Je suis d'accord. Comme nous devons avoir le temps d'examiner les amendements, puisque nous ne pouvons manifestement pas le faire tout de suite, j'aimerais que les témoins nous expliquent, pendant cinq ou dix minutes, comment ils ont incorporé ces amendements aux dispositions. J'aimerais qu'ils nous disent comment ils ont procédé, et que nous reportions l'examen des amendements à demain. Autrement dit, je voudrais entendre ce que les témoins ont à dire à ce sujet pour pouvoir assimiler le tout ce soir.
Mme Karen Kraft Sloan: Monsieur le président, je...
Le président: Madame Kraft Sloan, pour une deuxième intervention.
Mme Karen Kraft Sloan: Merci.
Pour revenir à ce qu'a dit M. Lunn—parce que, si je puis me permettre, monsieur le président, c'est ce dont nous parlons maintenant—il serait utile que les témoins nous expliquent ce nouvel amendement. En effet, quand des amendements sont adoptés sans discussion approfondie, souvent, les députés prennent position sans avoir eu l'occasion de débattre pleinement de la question. Or, nous ne pouvons pas vraiment discuter de ces amendements puisque nous n'avons pas eu l'occasion de les analyser à fond.
Si nous décidons de retenir la suggestion de M. Lunn, alors j'implore les membres du comité de garder l'esprit ouvert et de nous laisser présenter d'autres arguments, jeudi, pour que nous puissions avoir une bonne...
Une voix: Puis-je répondre à l'objection qui a été formulée?
Mme Karen Kraft Sloan: Ce n'est pas une objection, monsieur le président...
Le président: Exactement! C'est une suggestion.
Mme Karen Kraft Sloan: Ce n'est pas une objection, monsieur le président. Je ne fais que poursuivre dans la veine des observations de M. Lunn.
Pour ce qui est du deuxième point, monsieur le président, si je puis me permettre, je faisais allusion au tableau que les témoins ont préparé, et où il est question de nombreux amendements présentés par M. Comartin. Il est question, ici, des amendements présentés par M. Comartin, qui souhaite qu'on remplace l'expression «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale».
Ce tableau énumère les dispositions de la loi qui doivent être modifiées. Mentionnons, par exemple, l'article 5 du projet de loi C-9, qui doit faire l'objet d'une nouvelle motion, et l'article 6, qui nécessitera un réexamen de l'amendement G-5.
Je veux savoir si les témoins entendent nous communiquer ces renseignements et, comme l'a signalé l'attaché de recherche, si les modifications figurent déjà dans la nouvelle liasse. J'essaie tout simplement de savoir à quel moment la question va être abordée.
Le président: Monsieur Connelly, vous semblez confus. Je suis certain que vous pouvez nous donner des éclaircissements. Vous allez devoir, de toute évidence, dissiper les doutes qui entourent cette question. La parole est à vous.
M. Robert Connelly (vice-président, Agence canadienne d'évaluation environnementale): Merci, monsieur le président. Je ne pensais pas que mon regard confus allait attirer votre attention.
Pour répondre à la question de Mme Kraft Sloan, le tableau a été distribué aux membres du comité, si je ne m'abuse, il y a deux semaines. Il donne la liste des dispositions où l'expression «évaluation des effets environnementaux» peut être remplacée par «évaluation environnementale», ainsi que l'a proposé M. Comartin. Certaines dispositions peuvent être modifiées sans difficulté, d'autres, non. Nous allons vous expliquer pourquoi.
Monsieur le président, nous sommes prêts à en discuter. C'est d'ailleurs ce que propose M. Herron. C'est à vous de choisir le moment.
¹ (1550)
Le président: Y a-t-il d'autres commentaires?
M. Lunn a proposé qu'on examine la liasse que nous avons reçue demain matin. Elle s'intitule «Changement à 9(1)», pour que nous sachions de quoi il est question. Le greffier me dit que les pages vont être renumérotées pour qu'elles puissent être ajoutées à la liasse qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Cela veut dire que nous pouvons mettre cette question en veilleuse.
Monsieur Connelly, est-ce que la nouvelle liasse que vous avez distribuée comprend un amendement à l'article 25?
M. Robert Connelly: Je vais demander à Mme Smith de répondre, monsieur le président. Nous allons voir si elle en contient un.
Mme Heather Smith (avocate-conseil, Agence canadienne d'évaluation environnementale): Oui, elle contient un amendement à l'article 25.
Le président: Les articles 25 et 26?
Mme Heather Smith: Oui.
Il y a une motion qui vient juste avant celle qui remplace le G-23. Au haut de la page, j'ai inscrit la mention «article 54(3)», qui a été refait en réponse aux motions NPD-46 et KS-17. Les deux visent à clarifier le paragraphe 54(3) de la loi. Vous allez comprendre pourquoi quand vous allez y jeter un coup d'oeil.
Le président: Merci.
Avant de passer à l'article 27, qui semble être le premier article à ne pas poser de problème, est-ce que M. Connelly peut expliquer les amendements qui figurent dans cette liasse, qui a été distribuée, afin que les membres du comité puissent se préparer en vue de la réunion de demain?
M. Robert Connelly: Monsieur le président, je vais demander à Mme Smith de le faire, parce qu'elle a travaillé de près avec les rédacteurs.
Mme Heather Smith: Monsieur le président, est-ce que vous voulez que je vous explique chaque motion?
Le président: S'il vous plaît.
Mme Heather Smith: La plupart des motions visent à modifier les dispositions indiquées dans le tableau. Il manque toutefois certaines motions sur l'article 5 du projet de loi, qui modifie l'article 8 de la loi. Elles vont être présentées à un moment donné; elles ne sont pas encore prêtes.
Le première motion dans la liasse modifie l'article 6 du projet de loi, c'est-à-dire l'article 9 de la loi. Il est question ici du pouvoir qu'ont les administrations portuaires de prendre des règlements. Voilà pour les deux premières motions, qui sont données en anglais et en français.
Je tiens à préciser que les rédacteurs du gouvernement ont une façon assez particulière de numéroter les motions. C'est assez simple, une fois que l'on comprend. On retrouve la lettre «e» ou «f» dans le coin supérieur gauche de la page. Le «e» renvoie à la version anglaise, et le «f», à la version française. Le chiffre représente le numéro de l'article du projet de loi. Donc, 006 signifie article 6. Ce chiffre est suivi du numéro de la page qui, lui, est suivi du numéro de ligne. Ce code vous permet de retrouver les motions dans la liasse. Mais pour simplifier les choses, j'ai ajouté une note explicative en haut de la page.
La deuxième motion vise à modifier l'expression «évaluation des effets environnementaux».
¹ (1555)
Voilà pour les deux premières motions. La troisième propose la même chose, mais cette fois-ci au paragraphe 9.1(1) de la loi, comme je l'ai indiqué en haut de la page.
La motion suivante propose le même changement, mais au paragraphe 9.1(2).
Il en va de même pour la motion suivante, où l'on propose de remplacer l'expression «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale». Dans ce cas-ci, il faudrait réexaminer l'amendement G-5, que le comité a déjà adopté. Nous avons reformulé la motion pour tenir compte du changement qui a été proposé.
M. Gary Lunn: Vous en êtes à quelle page?
Mme Heather Smith: À la page e006-006.08a, f006-006.05a. Je vais donner le numéro chaque fois que je vais changer de page.
M. Gary Lunn: Un instant. Je ne vous suis plus.
Le président: Voulez-vous recommencer, madame Smith, et nous expliquer chaque amendement séparément?
Mme Heather Smith: D'accord.
En haut de la page, vous allez trouver la mention «Changement à 9(1)». Les deux versions se suivent.
Le président: Oui, nous avons compris, mais pouvez-vous nous dire, dans chacun des cas, quels sont les articles que modifie l'amendement?
Mme Heather Smith: Oui. L'article figure dans la liste d'amendements à laquelle Mme Kraft Sloan a fait allusion dans ce fameux tableau. Cet amendement vise à modifier l'article 9 de la loi, qui traite des administrations portuaires. Il vise uniquement à remplacer l'expression «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale».
[Français]
Dans la version française, on remplace les mots «évaluation des effets environnementaux» par les mots «évaluation environnementale», qui est un terme défini dans la loi.
[Traduction]
Le président: Donc, nous suivons le...
Mme Heather Smith: Le tableau.
Le président: ...où l'on précise qu'une nouvelle motion est requise.
Mme Heather Smith: C'est exact.
Le président: Autrement dit, c'est ce que vous êtes en train de nous décrire.
Mme Heather Smith: Oui.
Le président: Très bien, et ensuite...
Mme Heather Smith: Voilà pour les deux premières pages. La première motion vise à modifier le paragraphe 9(1).
La motion suivante, qui se trouve à la page f006-004.25a, vise à modifier le paragraphe 9(2). Ce changement est identique à celui qui est proposé dans la première partie de l'amendement PC-4.
La version française suit à la page prochaine.
Nous passons ensuite à la page f006-005.12a, qui modifie l'article 9.1 de la loi. Il est question ici du pouvoir qu'ont les autorités prescrites, comme les autorités aéroportuaires, de prendre des règlements.
º (1600)
Le président: Vous proposez un changement au paragraphe 9.1(1)...
Mme Heather Smith: C'est exact.
Le président: ...qui est différent de l'article 9.1, que vous avez mentionné au début.
Mme Heather Smith: C'est exact. Je faisais allusion au paragraphe 9(1). Il existe un régime en vertu de l'article 9,et un autre en vertu de l'article 9.1.
On trouve une nouvelle motion à la page f006-005.16.
M. Roy Bailey (Souris—Moose Mountain, Alliance canadienne): Vous voulez dire f006-005.16a.
Mme Heather Smith: C'est exact.
Cette motion vise à modifier le paragraphe 9.1(2). Le changement est le même. Nous voulons remplacer «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale».
Le président: Ensuite.
Mme Heather Smith: On passe ensuite à la motion qui figure à la page f006-006.05a. Cette motion vise à modifier les paragraphes 10(1) et 10(2). Nous avons déjà examiné cette motion—il s'agissait de la motion G-5—mais elle n'avait pas pour objet de remplacer l'expression «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale». Donc, le seul changement apporté à la motion G-5 est celui-là. Toutefois, il faut faudrait, pour ce faire, la réexaminer.
Le président: Madame Kraft Sloan.
Mme Karen Kraft Sloan: Si j'ai bien compris, vous faites allusion aux paragraphes qui sont marqués d'un trait dans la marge.
Mme Heather Smith: Oui, d'un trait rouge.
Mme Karen Kraft Sloan: Ce texte est marqué d'un trait. Il s'agit de l'amendement G-5, n'est-ce pas?
Mme Heather Smith: Oui.
Mme Karen Kraft Sloan: D'accord.
Le président: Motion suivante.
Mme Heather Smith: On peut s'y perdre avec les traits rouges et les soulignements dans certaines de ces motions.
Mme Karen Kraft Sloan: Voilà pourquoi on reproduit une bonne partie du texte dans ces articles, parce que vous avez déjà une motion à laquelle viennent s'ajouter des amendements.
Mme Heather Smith: Oui, vous n'avez qu'à réexaminer la motion. C'est le seul changement qui a été apporté.
Mme Karen Kraft Sloan: D'accord.
Mme Heather Smith: J'en suis maintenant à la motion f006-006.19a. Encore une fois, c'est le même genre de changement, on remplace «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale». Ce changement modifie le paragraphe 10.1(1), qui porte sur le processus d'évaluation environnementale de l'ACDI.
La motion qui suit est la motion f010-011.01a. Elle modifie le paragraphe 18(3) et fait partie de la proposition du gouvernement en réponse à la motion L3. Si vous décidiez de l'examiner et de l'accepter, il faudrait réexaminer l'article 10, parce qu'il a déjà été adopté.
Il y a ensuite la version anglaise, puis la motion f020-018.11a. C'est une autre longue série d'amendements visant à remplacer «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale». Cette disposition particulière n'est pas dans le projet de loi, mais l'article reste ouvert.
º (1605)
Mme Karen Kraft Sloan: Je voudrais seulement vérifier quelque chose.
Le président: Oui, madame Kraft Sloan.
Mme Karen Kraft Sloan: Merci.
Nous en sommes donc à la motion f020-018.11a.
Mme Heather Smith: Oui.
Mme Karen Kraft Sloan: À quoi correspond le texte à côté de la ligne, encore?
Mme Heather Smith: Il y a une ligne sur le côté à chaque fois qu'on ajoute du nouveau texte au projet de loi, parce qu'on doit toujours l'indiquer d'une ligne rouge—même si elle paraît en noir ici. C'est le texte de la loi, et le seul changement au texte de la loi est le remplacement de l'expression «évaluation des effets environnementaux» par l'expression «évaluation environnementale». C'est le seul changement.
Mme Karen Kraft Sloan: Non, je comprends que le texte à côté de la ligne est le nouveau texte, mais est-ce le texte modifié? Le projet de loi modifié comprend cet article.
Mme Heather Smith: Ce texte n'est pas encore dans le projet de loi.
Mme Karen Kraft Sloan: C'est ce que je pensais que vous aviez dit.
Mme Heather Smith: Oui, mais il est dans la loi. Si l'on veut apporter ce changement au projet de loi, c'est l'un des rares endroits dans la loi où cette expression, qui n'est pas encore dans le projet de loi, est utilisée. Nous pouvons l'employer dans le projet de loi et en faire le changement, de sorte que l'expression soit utilisée uniformément dans la loi. D'où la proposition de cet amendement.
Mme Karen Kraft Sloan: Oh! je vois. D'accord.
Mme Heather Smith: Ce n'est qu'à des fins d'uniformisation.
Le président: Madame Smith, sur le tableau que vous avez préparé pour nous, où cet amendement précis paraît-il?
Mme Heather Smith: Avez-vous les deux pages?
Le président: Oui.
Mme Heather Smith: Au verso de la deuxième page, il y a un petit texte qui se veut une courte explication. Il porte sur la motion NPD-37. Juste en-dessous, il y a une note précisant que le paragraphe 40(3) doit également être modifié.
Le président: Merci.
Vous rendez-vous compte que vous êtes en train de faire de nous un troupeau d'avocats de la ville, dont l'un est un parlementaire.
Quoi qu'il en soit, continuez...
Mme Heather Smith: Il y a ensuite la version anglaise, puis la motion f020-018.21a. C'est encore le même changement, «évaluation des effets environnementaux» est remplacé par «évaluation environnementale». Ce changement modifie le paragraphe 40(2) de la loi. Il intègre aussi notre motion G-17, qui corrige une erreur de rédaction.
Le président: C'est également expliqué en haut de la page 2 de la note.
Mme Heather Smith: Exactement.
Cela incorpore les changements que le gouvernement voulait. Si vous prenez cette page, où il est question du NPD-37, l'amendement n'intègre pas l'alinéa a) du NPD-37, ni le c), mais intègre les alinéas b) et d).
Le président: Merci.
Mme Heather Smith: Il y a ensuite la version anglaise, la motion e021-018.34a, puis la version française, la f021-018.31a. C'est encore le même changement, qui remplace «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale». Il modifie l'article 41 de la loi.
J'en arrive maintenant à la motion f025-021.01a. J'ai déjà décrit cette motion, qui prend le paragraphe (3) de l'article 54 et le réécrit pour y incorporer des idées exprimées dans les motions NPD-46 et KS-17. Ces motions visaient toutes deux à clarifier le paragraphe 54(3). En examinant bien ce paragraphe, nous nous sommes rendu compte qu'il y aurait lieu de le rendre plus clair.
Nous en arrivons ensuite à la motion f026-021.11b. Il s'agit d'une reformulation de la motion G-23, soit de la totalité des dispositions sur le registre qui ont été ajoutées au printemps afin d'incorporer au texte le registre papier et le registre électronique. Comme vous pouvez le voir en haut de la page, elle se trouve à incorporer les motions KS-18, CA-14 et L-2. Elle englobe une partie de la motion L-3, mais non sa totalité, comme le président l'a bien souligné. Elle intègre aussi PC-21 et CA-18. Je peux la passer rapidement en revue pour vous indiquer ces changements.
Pour ce qui de la première motion, la KS-18, que le comité a adoptée hier, lorsque nous nous y sommes penchés, il nous a semblé préférable de placer ce changement au paragraphe 55(1), parce qu'il semblait découler naturellement des obligations de l'Agence en ce qui concerne le registre électronique. Nous en avons donc pris le texte et proposons le paragraphe 55.1(4), qui apparaît à la quatrième page de la version française que vous avez devant vous.
º (1610)
Mme Karen Kraft Sloan: Monsieur le président, parlons-nous toujours du G-23?
Mme Heather Smith: Oui, je parle toujours du G-23.
M. Gary Lunn: À la quatrième page?
Mme Heather Smith: À la quatrième page de la version française.
M. Gary Lunn: Tout en haut, au paragraphe (4).
Mme Heather Smith: Tout en haut. Vous pouvez toutefois voir le titre «Exemplaire imprimé» au bas de la page 3, puis le paragraphe (4) suit en haut de la page 4.
Le président: Cela correspond-il au KS-18?
Mme Heather Smith: C'est notre version du KS-18.
Les rédacteurs ont recommandé quelques changements au libellé de la motion adoptée par le comité hier. Le premier porte sur le texte de la motion KS-18, dont le segment «the agency shall make available» semblait ambigu et pouvait sous-entendre que quelqu'un pouvait partir avec un exemplaire, nous avons donc proposé d'utiliser le mot «provide» plutôt que «make available», pour qu'il soit bien clair que les gens reçoivent un exemplaire. En français, on a substitué le terme «fournit» au terme «remet».
De plus, la motion KS-18 précisait qu'il fallait en faire «la demande par écrit» à l'Agence pour recevoir des copies, mais cela semblait excessivement rigoureux. Pour une personne qui n'a pas accès à Internet, il est plus logique de prendre le téléphone et d'en demander un exemplaire à l'Agence, qui serait tenue de lui en fournir un. Nous avons donc supprimé les mots «par écrit».
Le troisième changement apporté au texte d'origine remplace le terme «hard copy» en anglais, que les rédacteurs trouvaient trop populaire, par le terme «printed copy». Ils se sont particulièrement demandés comment exprimer cette réalité en français. L'expression française qu'ils ont choisie est...
[Français]
«exemplaire imprimé.»
[Traduction]
Le président: Où a été intégré le CA-14?
Mme Heather Smith: Si vous retournez à la première page de la version française de la motion, au paragraphe 55.1(2), vous pouvez voir l'ajout de «dans les quatorze jours suivant le début de l'évaluation environnementale». C'est l'essentiel du contenu de la motion CA-14.
Le président: Merci.
Mme Heather Smith: La motion L-2 a été intégrée en haut de la page 2, à l'alinéa b.1).
La L-2 proposait un «avis de la portée du projet», mais après discussion avec les rédacteurs, nous avons jugé qu'une «description» serait plus large et exigerait davantage de renseignements qu'un simple avis. Lorsqu'on compare l'utilisation du mot «avis» ici avec toutes les autres occurrences dans les dispositions sur le registre, on remarque qu'il y a très peu de renseignements à fournir dans un avis, alors qu'une description semble beaucoup plus détaillée par comparaison. C'est pourquoi nous avons proposé le mot «description» plutôt que le mot «avis».
M. Gary Lunn: À quelle lettre en êtes-vous?
º (1615)
Mme Heather Smith: À la lettre b.1).
M. Gary Lunn: Merci.
Mme Heather Smith: Bref, l'alinéa b.1) intègre la motion L-2, mais il y a un petit changement au libellé, qui fait que «avis» est remplacé par «description». Nous croyons que cela améliore la motion.
Le président: Continuez.
Mme Heather Smith: Le prochain changement porte sur la motion L-3; il se trouve au milieu de la deuxième page de cette motion, à l'alinéa i).
Encore une fois, le terme «avis» était employé dans la motion L-3, et nous l'avons remplacé par le mot «description». Il y a également des restrictions quant au moment à partir duquel la description de la portée de l'évaluation doit être inscrite au registre. Deux situations sont possibles. Le premier cas se pose lorsqu'une autorité responsable donne la possibilité au public de participer à l'examen préalable. Dans l'autre cas, le ministre de l'Environnement demande une étude approfondie du projet. Cette proposition ne comprend toutefois pas tous les éléments proposés dans L-3.
Le président: Poursuivez, s'il vous plaît.
Mme Heather Smith: Le changement suivant concerne le PC-21, qui a été intégré à l'alinéa 55.1(2)q.1) proposé à la page 3 de la version française de cette motion. L'alinéa mentionné diffère de celui proposé dans la motion originale, qui renvoyait au texte du projet de loi plutôt qu'au texte de G-23. Il y a également quelques différences de libellé entre le PC-21 et l'alinéa 55.1(2)q.1) proposé mais nous croyons avoir transmis l'essence de ce que M. Herron souhaitait faire par cette motion.
La dernière motion intégrée au texte est la CA-18, et elle correspond au paragraphe 55.3(2), qui se trouve à la page 4 de la version française de cette motion. À l'origine, M. Lunn a proposé le paragraphe (3). Nous avons incorporé la motion qu'il proposait au paragraphe 55.3(2) proposé.
Si nous avons bien compris la motion de M. Lunn, elle visait à imposer une limite quant à la fréquence à laquelle les relevés des projets à l'égard desquels une autorité responsable utilise un rapport d'examen préalable type par catégorie peut être inscrit au registre, de sorte qu'on puisse le faire plus, mais jamais moins qu'aux trois mois. C'est ce que nous avons compris de la motion et avons tenté d'exprimer dans le texte.
Voilà les changements que nous avons apportés et les motions que nous avons intégrées à celles-ci.
Le président: Je vous remercie. Poursuivez.
Mme Heather Smith: Je passe à la motion suivante. Il y a d'abord l'anglais.
J'en arrive à la motion f030-026.16a. Elle porte sur la partie de la Loi sur les règlements. On y a prévu un certain nombre de changements pour remplacer l'expression «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale». C'est le cas de l'alinéa 59i.1) et du sous-alinéa 59i.1)(ii) proposés.
Il y a ensuite la version anglaise, puis la motion f030-027.37a. Celle-ci apporte le même changement aux pouvoirs de créer des règlements prescrits dans les alinéas 59k.1) à 59k.5) proposés.
Je tiens à souligner qu'il y avait un certain nombre de motions du NPD qui semblaient viser les mêmes articles, mais en les examinant bien, ils renvoient à des dispositions prescrites dans... Je pense que c'est dans l'article 9 du projet de loi. Ainsi, les motions du NPD dépendent de l'adoption des autres amendements qu'il a proposés ailleurs.
J'en arrive maintenant à la motion f030-029.19a. Celle-ci ne fait pas partie du tableau. Nous proposons un nouveau pouvoir de prise de règlements conséquemment à un changement proposé par le NPD dans la motion 24 et qui concerne le paragraphe 18(3). Les députés se rappellent sans doute qu'au paragraphe 18(3), nous avions auparavant «dans les circonstances prévues» et que nous avions convenu à ce moment-là de remplacer cette expression par «conformément au règlement». Nous devions octroyer un pouvoir de créer des règlements à cet égard, et c'est l'objet de cette motion.
Je passe la suivante—je suis certaine que vous êtes tous soulagés de constater que j'en suis à la toute dernière, la motion f030-028.27a. Encore une fois, on y remplace «évaluation des effets environnementaux» par «évaluation environnementale» dans l'alinéa 59l) proposé. Elle remplace la motion G-30.
Il y a un autre endroit où j'ai indiqué dans le tableau qu'il faudrait prévoir une motion, et c'est concernant l'article 33 du projet de loi, qui est une disposition de transition. Après discussion avec les rédacteurs, nous avons déterminé qu'il serait inopportun d'apporter un changement là, puisque le règlement de la loi actuelle prévoit que les évaluations des effets environnementaux se poursuivront pendant la période de transition.
º (1620)
Le président: Nous vous remercions de ces explications. Elles sont très utiles. Il semble que la qualité globale du projet de loi ait été grandement améliorée.
Monsieur Lunn.
M. Gary Lunn: Je voulais suggérer, monsieur le président, que puisque nous venons d'examiner les motions, nous pourrions probablement donner suite à environ la moitié d'entre elles. Nous pourrions probablement régler toutes celles qui visent à remplacer l'évaluation des effets environnementaux par l'évaluation environnementale, de sorte qu'il ne resterait plus que la motion G-23 pour demain. Puisque nous venons de les voir et qu'elles sont encore bien fraîches dans nos mémoires--par ailleurs, je n'y vois rien qui suscite trop de controverse--, nous pourrions ainsi sauver du temps. Nous pourrions nous prononcer au sujet de ces motions plutôt rapidement.
M. Julian Reed (Halton, Lib.): Monsieur le président, j'appuie la suggestion.
Le président: Je comprends les raisons pour lesquelles vous faites cette suggestion. Dans des circonstances normales, je serais d'accord pour que nous procédions de la sorte, si c'était ce que souhaitait le comité. Toutefois, on me dit que certaines motions pourraient entraîner des contradictions dans le texte. Les rédacteurs et conseillers présents préféreraient revoir l'ensemble des motions ce soir pour vérifier que tout se tient.
M. Gary Lunn: C'est bien raisonnable.
Le président: Mais nous pourrions peut-être donner suite à votre suggestion demain matin.
Y a-t-il d'autres suggestions?
Monsieur Bailey.
M. Roy Bailey: J'aimerais seulement obtenir une précision. Mme Smith a mentionné qu'il s'agissait d'abroger et de remplacer du texte. J'aimerais que vous décriviez comment on s'y prend. Est-ce que la loi est remplacée par la nouvelle loi? Est-ce qu'on retire le carburateur pour le remplacer par un nouveau carburateur? Comment fait-on?
º (1625)
Mme Heather Smith: Dans les motions, où j'ai dit que nous devions procéder ainsi, le libellé utilisé permet que le changement figure au bon endroit dans le projet de loi. Une fois le changement effectué, il suffit de procéder au vote, comme d'habitude. Il est possible de le faire dans le projet de loi puisque les articles touchés sont déjà remis en question.
(L'article 26 est réservé)
Le président: Nous allons maintenant passer à l'article 27, un article exceptionnel puisqu'il ne fait l'objet d'aucun amendement. Nous devrions célébrer cela en sabrant le champagne. J'en suis renversé; quelque chose ne va pas.
(L'article 27 est adopté)
(Article 28—Participation des sous-ministres)
Le président: Nous en arrivons à l'article 28. L'amendement proposé par le gouvernement paraît à la page 149.
Est-ce que Mme Redman aimerait nous le présenter?
Mme Karen Redman (secrétaire parlementaire du ministre de l'Environnement): Monsieur le président, je propose l'amendement 24 au nom du gouvernement. Il s'agit d'une modification de forme faisant en sorte que l'agence a accès à tous les renseignements pertinents dont elle a besoin pour exécuter son programme d'assurance de la qualité. Les changements apportés à l'anglais et au français corrigent une erreur de rédaction.
(L'amendement est adopté—[voir le Procès-verbal])
(L'article 28 modifié est adopté)
(Article 29—Membres du conseil)
Le président: Nous sommes maintenant à l'amendement de la page 151, un amendement proposé par le député de Davenport, qui va céder le fauteuil à l'un des vice-présidents volontaires, de manière à pouvoir présenter l'amendement.
M. Julian Reed: L'orthographe du mot anglais «striking» est incorrecte.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Est-ce que le député de Davenport est prêt à prendre la parole?
M. Charles Caccia: Oui, merci, madame la présidente.
L'amendement n'est pas facile à présenter, mais étant donné l'expérience acquise au cours des dix dernières années en ce qui concerne l'application de la loi, il s'impose et j'espère qu'il sera favorablement accueilli. Il faut en effet modifier la loi pour que le pouvoir de réglementation relatif à l'établissement d'une liste d'étude approfondie soit conféré au ministre de l'Environnement plutôt qu'à l'ensemble du Cabinet.
Vous vous rappellerez qu'un témoin—je ne me souviens pas exactement de qui il s'agit—a demandé dans un mémoire que la préparation de cette liste soit confiée au ministre de l'Environnement étant donné que le Cabinet croule sous le poids des fonctions, responsabilités, tâches administratives et mémoires. Ce pouvoir, plutôt que d'être conféré au Cabinet où, comme vous le savez, des intérêts souvent conflictuels entrent en jeu, devrait être conféré au ministre puisqu'après tout, il est le membre politique du Cabinet le plus concerné par cette question.
En bref, madame la présidente, le témoin que nous avons entendu a suggéré--une suggestion qui m'a semblé excellente--que la préparation de la liste soit dorénavant confiée au ministre de l'Environnement.
C'est pourquoi je fais cette motion et j'espère que la secrétaire parlementaire pourra prononcer quelques mots d'encouragement et peut-être même d'appui. Il est de plus en plus important que l'évaluation des effets environnementaux relève du ministre responsable de l'environnement, de la même manière que les questions reliées aux pêches relèvent du ministre des Pêches et des Océans et les questions reliées au Nord, du ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien.
Je terminerai en disant qu'il est difficile de comprendre pourquoi, conformément à la loi en vigueur, les questions reliées à l'environnement devraient relever du Cabinet plutôt que du ministre responsable de l'environnement, au nom duquel le projet de loi à l'étude a été déposé.
Merci.
º (1630)
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Merci beaucoup.
Madame Redman.
Mme Karen Redman: Merci.
Je débuterai par quelques mots extrêmement gentils: personne ne met en doute les convictions du député de Davenport et son dévouement à la cause de l'environnement, madame la présidente.
Toutefois, nous n'appuyons pas la motion qui nous est présentée. La liste d'étude approfondie est en place depuis 1995. Il existe environ 100 types de projets qui peuvent déclencher une étude approfondie. À titre de précision, un pipeline de plus de 75 kilomètres, par exemple, est d'office inscrit sur la liste. Ce qui est important, c'est ce qui est ajouté à la liste, plutôt que les projets individuels, puisque lorsque certains critères sont remplis, un ajout est automatiquement fait à la liste. On doit décider ce qui doit être ajouté à la liste et non discuter de chaque projet individuellement et se demander si tel ou tel projet doit être ajouté à la liste. Des critères matériels sont utilisés pour déterminer si une étude approfondie doit être effectuée. Comme je le disais, il existe une centaine de types de projets.
En ce qui concerne l'établissement des critères ou la nature de la liste d'étude approfondie, la décision prise peut avoir des répercussions sur 30 ministères et organismes régis par la loi. Nous croyons donc que cette responsabilité doit relever du gouverneur en conseil.
Une fois de plus, je tiens à préciser qu'il ne s'agit pas de décider si un projet d'aéroport doit ou non déclencher une étude approfondie. C'est une décision relativement arbitraire qui repose sur la définition du projet en question. Il s'agit de décider quels sont les cent critères de la liste.
Je ne sais pas si M. Connelly ou Mme Smith aimeraient ajouter quelque chose.
º (1635)
M. Robert Connelly: Madame la présidente, j'aimerais renchérir sur ce qu'a dit Mme Redman. La raison pour laquelle il a été établi que le gouverneur en conseil présenterait des recommandations fondées sur l'avis du ministre est que les règlements en question ont des répercussions sur de nombreux autres ministères, comme l'a expliqué Mme Redman.
J'aimerais aussi ajouter que depuis que le règlement est entré en vigueur en 1995, en même temps que la loi, nous y avons apporté des changements à deux reprises. Nous n'avons pas eu de difficulté à renvoyer les recommandations au Comité spécial du Conseil pour qu'il les étudie et pour qu'il prenne une décision. Nous ne croyons pas avoir été limités en ce sens par la charge de travail du Cabinet.
La principale raison pour laquelle il revient au Comité spécial du Conseil de prendre une décision est simplement que cette décision a des répercussions sur le mandat de nombreux autres ministres. Je crois que c'est la seule raison.
Merci, madame la présidente.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Monsieur Bailey.
M. Roy Bailey: En effet, la plupart des lois ont des répercussions sur d'autres organismes. Si nous examinions les articles des lois relatives à l'agriculture, nous constaterions que ceux-ci ont aussi des répercussions sur d'autres organismes, mais que ces répercussions ne sont peut-être pas aussi importantes que celles des lois relatives à l'environnement. Il me semble que l'environnement—vous avez parlé de trente...
Mme Karen Redman: En effet, trente ministères et organismes.
M. Roy Bailey: Est-ce que le libellé suggéré est semblable à celui qui est utilisé par d'autres ministères... est-ce que le ministre serait tenu de s'y conformer et est-ce que les autres ministères seraient aussi visés par ce type de mesures générales?
Mme Heather Smith: Ce genre de pouvoir n'est pas très différent du pouvoir conféré au ministre de l'Environnement en vertu de la Loi sur le ministère de l'Environnement, un pouvoir que le ministre a utilisé pour créer le Décret sur les lignes directrices visant le processus d'évaluation et d'examen en matière d'environnement, qui a précédé la Loi sur l'environnement.
D'autres mesures législatives confèrent certainement un pouvoir de réglementation aux ministres, et ce pouvoir est conféré ailleurs au ministre de l'Environnement.
M. Roy Bailey: Ailleurs dans la loi?
Mme Heather Smith: Non, pas dans la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale, mais plutôt dans la Loi sur le ministère de l'Environnement, par exemple.
M. Roy Bailey: Merci.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Madame Smith, si je vous ai bien comprise, vous dites que le ministre a déjà utilisé son pouvoir de réglementation même si les règlements pris avaient des répercussions sur le fonctionnement d'autres ministères.
Mme Heather Smith: Le ministre a un pouvoir semblable qui lui permet d'agir en prenant une ordonnance aux termes de la Loi sur le ministère de l'Environnement, mais le résultat est le même. C'est un moyen tout aussi contraignant qu'un règlement, sur le plan juridique.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): D'accord, mais dans le cas qui nous concerne, les règlements sont pris par le gouverneur en conseil.
Mme Heather Smith: Ailleurs dans la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale, les pouvoirs prévus à l'article 59 sont des pouvoirs du gouverneur en conseil. C'est exact.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): D'accord, mais cela ne veut pas dire que le ministre de l'Environnement ne peut pas, dans d'autres circonstances, prendre des règlements par ordonnance ou d'une autre manière.
Mme Heather Smith: Il existe effectivement des mesures qui confèrent ce pouvoir aux ministres.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Vous semblez obtenir des conseils quelque peu contradictoires.
Monsieur Reed.
M. Julian Reed: Merci, madame la présidente.
J'aimerais obtenir une précision. Peut-on supposer que l'adoption de cet amendement conférerait au ministre plus de pouvoir qu'il n'est raisonnable de le faire, compte tenu du fait que de nombreux autres ministères sont touchés par ce processus? Est-ce que mon interprétation de l'amendement proposé est bonne; il me semble que l'amendement confère au ministre le pouvoir même si d'autres facteurs doivent être pris en considération. Est-ce pour cette raison que le pouvoir de réglementation doit être laissé au gouverneur en conseil?
º (1640)
Mme Heather Smith: J'hésite à commenter cela, parce que cette question relève surtout d'un jugement stratégique à savoir s'il convient de conférer ces pouvoirs au ministre de l'Environnement, comme il en a été décidé dans ce cas. Je préfère donc ne pas donner d'opinion.
M. Julian Reed: D'accord. Je vais donner la mienne. Merci.
Il me semble que ce débat a bien montré que le ministre de l'Environnement, en agissant seul, pouvait isoler ces autres ministères et ne pas leur permettre d'être entendus comme il se doit. Dans ce cas-ci, je crois que ce pouvoir va à l'encontre de l'esprit d'interaction et de collaboration nécessaire avec les autres ministères.
Merci, madame la présidente.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Madame Smith, le ministre de l'Environnement isole-t-il les autres ministères dans les domaines où il peut prendre des règlements ou des arrêtés ou délivrer des ordonnances?
Mme Heather Smith: Je ne suis pas certaine de bien comprendre la question. Le ministre de l'Environnement isole-t-il...
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): J'essaie d'obtenir une explication, parce que dans le contexte actuel, M. Reed a dit que si cet amendement était adopté, en d'autres termes, si le ministre de l'Environnement et non le gouverneur en conseil pouvait prendre des règlements, le ministre isolerait les autres ministères concernés. Vous nous avez donné un exemple de situation où le ministre peut, par arrêté ou un autre mécanisme, prendre des règlements, à toutes fins pratiques. Je vous demande donc si le ministre de l'Environnement isole les autres ministères dans ces cas.
Mme Heather Smith: Ces pouvoirs ne sont pas utilisés très souvent, je ne peux donc pas vraiment... Je n'étais pas là lorsque le ministre a recouru à ce pouvoir pour prendre le Décret de 1984, par exemple. Ces pouvoirs ont rarement été utilisés depuis. Je sais qu'il existe des pouvoirs ministériels en vertu d'autres lois. Je dirais qu'en général, ils n'ont probablement pas le même impact général que la Loi sur l'évaluation environnementale, entre autres.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Même si ce décret créait effectivement un mécanisme de décisions en matière d'évaluation environnementale.
Mme Heather Smith: Voilà.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Monsieur Caccia.
M. Charles Caccia: J'aimerais remercier mes collègues pour leurs interventions et leurs questions.
Je vais conclure par l'observation suivante. Nous étudions actuellement ce qu'on appelle la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. Ce n'est pas la loi canadienne sur l'évaluation financière, ni la loi canadienne sur l'évaluation des ressources dont on n'est pas sûr. Le mot «environnementale» suit clairement le mot «évaluation». Ainsi, l'objet central de cette loi est nettement l'environnement.
Je comprends bien ce qu'a dit M. Reed sur l'esprit de collaboration, mais je pense que cet esprit demeurera entre les décideurs, peu importe la façon dont la liste sera établie, qu'elle le soit par le gouverneur en conseil ou par le ministre de l'Environnement, parce que le ministre de l'Environnement ne pourrait jamais se permettre de dresser une liste non exhaustive. Il faudrait qu'il accepte la contribution de tous les ministères touchés par une proposition donnée.
Quoi qu'il en soit, il serait logique que la décision finale incombe au ministre de l'Environnement, puisque le nom même de la loi reflète son mandat, qui que soit le ministre de l'Environnement à ce moment. Ainsi, il est logique que la préparation de toute liste d'étude approfondie requise pour un projet donné incombe au ministre de l'Environnement en fonction.
Pour ce qui est de la façon de faire, il me semble que ce serait plus simple si l'Agence pouvait s'adresser au ministre et faire directement affaire avec lui plutôt que de passer par le cabinet d'en dépendre quand on sait qu'il ne se réunit parfois qu'une fois par mois en été et une fois toutes les deux semaines le reste du temps. Je pense que ce serait beaucoup plus efficace et beaucoup plus simple pour obtenir des résultats équivalents sinon meilleurs en fin de compte.
Merci.
º (1645)
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Merci, monsieur Caccia.
Monsieur Bailey, s'il vous plaît.
M. Roy Bailey: J'ai un peu de mal à me figurer cette situation. Je ne peux m'imaginer le ministre de l'Environnement prendre des décisions unilatérales allant à l'encontre des pouvoirs d'autres ministres. Je dois le dire. Nous ne cessons de tenir de tels propos, mais peut-être ne devrions-nous pas le faire. Je vois ce pouvoir comme un pouvoir parallèle. Le ministre de l'Environnement est le coordonnateur de décisions prises en matière d'environnement en vertu d'autres lois également. Ainsi, si nous acceptons cela, nous ne lui donnons le pouvoir que d'intervenir à l'égard des éléments visés par cette loi, qu'il s'agisse de questions touchant Pêches et Océans, Parcs Canada ou un autre ministère. Mais ce n'est pas le fait que vous le placiez en position de dictature qui annulerait des lois d'autres... Ce n'est donc pas mauvais.
Merci.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Merci, monsieur Bailey.
Madame Redman, puis M. Herron.
Mme Karen Redman: Je vous remercie, madame la présidente.
Je veux bien préciser l'objet de notre débat. Il ne s'agit pas des projets en tant que tels, qu'ils méritent ou non une étude approfondie. Il s'agit des critères qui figurent sur la liste. Nous parlons des changements à la liste. Je répète, à l'instar de M. Connelly, que les centaines de catégories de projets nécessitant une étude approfondie ont été modifiés à deux reprises depuis 1995.
Ce n'est pas quelque chose qu'on fait au cas par cas. Par exemple, le projet sur l'approvisionnement en eau dans le comté d'Oxford n'a pas besoin de passer par le gouverneur en conseil, ce dernier n'a pas à se demander s'il doit faire l'objet d'une étude approfondie. S'il répond aux critères de l'une des centaines de catégories de projets sur la liste, il doit faire l'objet d'une étude approfondie. Il s'agit donc du pouvoir de modifier la liste des catégories de projets. Ce n'est pas chose très fréquente, et un changement à cette liste touche une trentaine d'organismes et de ministères.
J'aimerais que les membres de ce comité s'arrêtent et réfléchissent un peu au fait que dans la même mesure que le ministre de l'Environnement s'occupe de questions environnementales, le ministère des Pêches a probablement beaucoup de compétences en matière de pêche, sûrement autant, voire même plus que le ministère de l'Environnement. C'est sur l'esprit de collaboration pour la mise en commun des connaissances que mise le gouvernement pour déterminer que le gouverneur en conseil demeure le mieux placé pour modifier la liste.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): M. Herron, puis le député de Davenport.
M. John Herron (Fundy—Royal, PC): J'aimerais ajouter quelque chose pour expliquer pourquoi M. Bailey semble en faveur de tout cela et pourquoi nous le sommes. Tout dépend de la responsabilité politique. Il me semble n'y avoir plus que très peu de responsabilités qui incombent au gouvernement dorénavant. Si la responsabilité est concentrée dans un ministère, qu'elle incombe au ministre de l'Environnement, on sait qui tient les rênes. C'est logique si l'on veut une réforme démocratique.
Merci, madame la présidente.
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Bienvenue.
Monsieur Caccia, allez-y.
M. Charles Caccia: Je voudrais dire très brièvement que l'intervention de la secrétaire parlementaire est très utile, parce qu'elle souligne l'importance des critères d'établissement de la liste, qui est en fait le cadre général, la bible, pour ainsi dire, qui oriente la progression de chaque projet. Mais c'est l'élaboration des critères orientant le ministre qui devrait incomber au ministre de l'Environnement, puisque ce projet de loi porte sur l'environnement et sur la bonne gestion de l'environnement lorsqu'il subit des effets découlant d'activités humaines. Ainsi, le fait qu'il y ait des centaines de critères en jeu justifie d'autant plus qu'on souhaite que le ministre responsable de la réglementation, plutôt que de l'ensemble du cabinet, soit saisi de la question, comme si l'on ne pouvait se fier suffisamment au bon jugement du ministre en fonction.
º (1650)
La vice-présidente (Mme Karen Kraft Sloan): Je crois que nous sommes prêts à passer au vote.
Six sont pour et six sont contre. Je suis pour.
(L'amendement est adopté—Voir le Procès-verbal)
Le président: Passons maintenant à la motion G-25 du gouvernement, page 152, parce que...
M. Gary Lunn: Qu'arrive-t-il de la motion JS-21? Est-elle retirée?
Le président: On me dit que la JS-21 a été retirée.
M. Gary Lunn: Merci.
Mme Karen Redman: Monsieur le président, je propose l'amendement G-25, qui assure la concordance entre l'anglais et le français. Cet amendement précise qu'il faut créer un programme d'aide financière pour faciliter la participation du public aux études approfondies, aux médiations et aux examens par une commission effectués dans le cadre de projets.
(L'amendement est adopté—Voir le Procès-verbal)
(L'article 29 modifié est adopté)
(Article 30)
Le président: Nous en arrivons maintenant à une motion au nom de M. Lunn, à la page 153, qui entre en conflit avec d'autres motions, à ce qu'on me dit. Quoi qu'il en soit, si sa motion est adoptée, les motions PC-22, NPD-47 et BQ-12 ne pourront être proposées. J'avertis donc M. Herron, qui s'est volatilisé, de ce danger.
Monsieur Lunn, vous êtes le premier sur la liste. Vous avez donc préséance sur les autres.
M. Gary Lunn: Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
La motion CA-12 vise à supprimer le sous-alinéa 59c)(iii) et à maintenir le libellé actuel de la loi dans cet article.
L'ajout est le suivant: «qui remplissent les conditions de nature environnementale prévues par règlement et dont le coût total est en-deçà du seuil réglementaire», par opposition au libellé actuel, qui exige que l'autorité fédérale n'intervienne que de façon marginale quant à la portée du projet dans son ensemble. Le nouveau libellé permettrait au gouvernement de fixer le degré de participation du public qu'il veut si le projet de loi adopté, ce qui, avec tout le respect que je vous dois, me semble inacceptable.
º (1655)
Le président: Pourriez-vous indiquer au comité l'effet concret qu'aurait votre amendement sur le libellé?
M. Gary Lunn: Voulez-vous dire ce qu'il modifierait ou...
Le président: Oui.
M. Gary Lunn: Il supprimerait le sous-alinéa 59c)(iii) proposé.
Le président: Complètement.
M. Gary Lunn: Oui.
Le président: Merci.
Quelqu'un peut-il commenter?
Madame Redman.
Mme Karen Redman: Nous ne sommes pas en faveur de cet amendement, essentiellement parce qu'il préserve les dispositions permettant de soustraire, par règlement, des projets à l'évaluation. Il favorise une intervention marginale des autorités fédérales dans l'ensemble du projet. Le problème, c'est que les tentatives que nous avons faites pour prendre de tels règlements ont échoué. Il est vraiment difficile de quantifier des décisions réglementaires, comme celles prises en vertu de la Loi sur les pêches, et de déterminer la signification de «marginale». C'est pourquoi nous proposons, dans le projet de loi C-9, d'instaurer un pouvoir de prise de règlements pour soustraire des projets à l'évaluation environnementale en raison de leur coût total, dans la mesure où ils remplissent certaines conditions de nature environnementale.
Nous estimons que le projet de loi C-9 apporte de vastes améliorations et nous évitera d'évaluer les petits projets. Il sera plus sûr d'évaluer la valeur de ces projets et de vérifier s'ils remplissent certaines conditions de nature environnementale, et nous pourrons concentrer nos efforts et nos fonds sur les grands projets aux incidences plus lourdes.
Le président: Monsieur Connelly.
M. Robert Connelly: Pour continuer dans la même veine que Mme Redman, j'aimerais présenter plus en détails à M. Lunn le problème que nous posent les dispositions actuelles sur la prise de règlements.
Je crois que cet amendement maintiendrait effectivement les dispositions de la loi en vigueur. C'en serait le résultat concret. Nous avons travaillé avec nos ministères et notre comité consultatif de la réglementation à un certain moment, peu après la promulgation de la LCEE, afin d'élaborer un règlement. Nous en sommes arrivés à la conclusion que nous ne le pouvions pas, parce qu'il est très difficile de déterminer en quoi consiste une intervention marginale des autorités fédérales. Par exemple, la délivrance d'un permis pour une petite composante d'un projet constitue-t-elle une intervention marginale? Si deux ou trois ministères dépensent une certaine somme d'argent pour un projet, est-ce marginal, même si l'on additionne la contribution totale des trois? Voilà le genre de questions dont nous avons dû débattre.
Finalement, nous avons conclu que nous ne pouvions vraiment pas prendre de tels règlements en raison de la difficulté de définir le sens d'intervention marginale des autorités fédérales. Nous avons donc laissé tomber et avançons le concept d'un règlement portant sur les projets de moindre importance, qui serait évalués en fonction de leur coût total, pourvu qu'il remplissent les conditions prévues. Nous proposons ce changement pour régler un problème dont bon nombre de témoins ont parlé. En effet, nous avons été vertement critiqués pour évaluer trop de petits projets en vertu de cette loi.
Nous ajoutons continuellement de nouvelles exigences, notamment par rapport au registre, et ce faisant, nous contraignons de plus en plus les tout petits projets. Nous essayons donc de trouver un moyen de soustraire les petits projets à l'évaluation exigée par la loi actuelle et de concentrer nos ressources sur les grands projets.
Divers outils s'offrent à nous pour ce faire. L'un deux est le règlement actuel sur la liste d'exclusion, qui exclut certains projets de l'application de la loi si leurs effets environnementaux ne sont pas jugés importants. Il y a aussi les rapports d'examen préalables type, desquels nous parlerons plus tard, et l'examen préalable par catégorie de remplacement, un nouvel outil qui va nous aider à cet égard.
Nous avons toutefois l'impression que c'est un peu un outil de dernier recours, si je peux m'exprimer ainsi. Si, après avoir épuisé les autres outils à notre portée, nous sommes toujours vraiment contraints d'évaluer trop de petits projets, nous pouvons, en consultation avec notre comité consultatif de la réglementation, établir un coût raisonnable et prévoir des conditions raisonnables. Par exemple, nous pourrions, comme condition, établir qu'un projet doit se trouver à au moins 30 mètres d'une étendue d'eau ou dans une zone où ne vit aucune espèce en péril. Ces conditions seraient établies en consultation avec notre comité consultatif de la réglementation, évidemment. Le gouvernement n'établirait certainement pas un chiffre au hasard et de son propre chef comme barème.
Je voulais seulement mettre ces facteurs en relief pour bien expliquer la motion.
Merci, monsieur le président.
» (1700)
M. Gary Lunn: Merci.
Le but de mon amendement est d'exactement d'empêcher que le gouvernement choisisse un chiffre au hasard. Une fois le projet de loi adopté, il aurait alors la liberté de décider du niveau, élevé ou bas. Essentiellement, nous allons juste adopter cet article et ce sera le Règlement qui fixera ce chiffre. D'après ce que je vois à l'heure actuelle, nous laissons la porte toute grande ouverte. Ai-je raison? Essentiellement, vous pouvez fixer le seuil à une date ultérieure—exact?—, après que le projet de loi a été adopté.
M. Robert Connelly: Monsieur le président, en réponse à la question de M. Lunn, je peux dire que la réponse est exacte parce que nous n'avons pas de chiffre en tête. La raison pour laquelle nous n'en avons pas, c'est qu'il nous faudra procéder à une analyse de tous les petits projets pour déterminer quelle serait leur valeur en termes de coût. Nous ne disposons pas de ces données à l'heure actuelle. La seule chose que je disais, c'est que nous voudrions nous assurer que, quel que soit ce chiffre, il s'agit d'un chiffre raisonnable et que nous allons travailler avec notre comité consultatif de réglementation pour qu'il nous aide à élaborer ce test de la valeur raisonnable.
M. Gary Lunn: Dans la formulation initiale—et je reconnais ce que vous dites—je crois que cela pose un problème. Je le vois bien, mais je ne suis pas certain que votre proposition ne pose pas de problème elle non plus.
Mon raisonnement était le suivant, pourquoi changeons-nous quelque chose alors que nous ne savons même pas quel sera le seuil? Ne serions-nous pas mieux de simplement laisser quelque chose qui...
J'ai biffé cet amendement parce que je ne croyais pas qu'il allait atteindre le but visé, bien que je reconnaisse que la formulation actuelle de la loi pose également un problème. Je ne suis pas certain que nous allons ainsi améliorer beaucoup les choses.
Merci.
M. Robert Connelly: Monsieur le président, je pense que nous avons constaté que la formulation actuelle ne convient pas. La nouvelle formulation, elle, conviendrait.
Je dois dire que je comprends votre malaise face à cette question, mais comme je le disais, nous avons estimé que nous avions besoin d'un moyen simple pour essayer... si nous en avions besoin, comme méthode de dernier recours, si je peux utiliser cette expression, si nous avions besoin de faire quelque chose pour retirer du processus un grand nombre de ces petits projets qui sont sans conséquence et qui, en réalité, ne font que très peu intervenir l'intérêt public.
M. Gary Lunn: Merci.
(L'amendement est rejeté)
» (1705)
Le président: Je serais enclin à demander que l'on étudie l'amendement PC-22, page 154. De toute façon, il nous faudra lui donner l'occasion s'il est dans les parages.
La même chose s'applique à l'amendement NPD-47. Peut-être pourrions-nous parler de l'amendement NPD-47.
Bienvenue, monsieur Masse. Vous avez la parole.
M. Brian Masse (Windsor-Ouest, NPD): Merci, monsieur le président.
J'aimerais réserver cette motion jusqu'à la prochaine réunion, si cela est possible, vraisemblablement pour la retirer.
Le président: Vous voulez la réserver, alors?
M. Brian Masse: J'aimerais la réserver parce qu'il y a de fortes chances que je la retire.
Le président: De fortes chances de la retirer, ce qui est une bonne nouvelle. Oui, merci.
M. Herron pourrait désirer vouloir faire la même chose, mais nous ne le savons pas.
Nous arrivons maintenant...
[Français]
M. Bigras et son amendement à la page 156.
Monsieur Cardin, voulez-vous prendre la parole?
M. Serge Cardin (Sherbrooke, BQ): Oui, monsieur le président.
Dans le projet de loi, aux lignes 21 et 22 de la page 25, on dit:
(ii) qui sont liés à un ouvrage et dont, à son avis, |
L'objet de cette modification est de supprimer les mots « à son avis ». On parle d'effets environnementaux qui, « à son avis » ne sont pas importants. Je pense qu'il ne faudrait pas avoir seulement son avis. « À son avis » sonne à mon oreille et à ma compréhension comme étant plutôt subjectif et relativement arbitraire. Donc, idéalement, le gouverneur en conseil doit dorénavant être non seulement d'avis, mais certain que les effets environnementaux ne sont pas importants. C'est le sens qu'on veut donner à cette disposition en supprimant les mots «à son avis» aux lignes 21 et 22, ainsi que 40 et 41.
Le président: Merci, monsieur Cardin.
Y a-t-il d'autres commentaires?
Madame Redman, s'il vous plaît.
[Traduction]
Mme Karen Redman: Merci beaucoup.
Ma question est la suivante, si vous enleviez l'expression «à son avis», qui prendrait alors la décision? Quelqu'un doit prendre cette décision; si ce n'est pas l'avis du gouverneur en conseil, qui sera la personne ou l'organisme qui prendra la décision dans ce cas?
[Français]
M. Serge Cardin: Dans cette disposition, quand on dit «à son avis», il n'est pas clair que cela suppose que ce soit une opinion fondée sur des avis externes. J'imagine que le gouverneur en conseil doit être appuyé par des avis de tierces personnes, des avis de spécialistes. Ici, on a l'impression qu'on parle de l'avis propre du gouverneur en conseil. Il y a donc un élément un peu subjectif ou arbitraire: qui ne vient que de lui. On veut que cette disposition laisse entendre qu'il est certain de ce qu'il dit. Bien sûr, il peut s'appuyer sur des analyses ou des études extérieures, et j'imagine que ce sera le cas, mais les mots «à son avis », qu'on trouve dans ces deux dispositions, donnent l'impression d'un certain degré de subjectivité et d'arbitraire dans une décision qui ne sera pas nécessairement étayée par des avis de professionnels de l'extérieur.
Nous voulons qu'on dise qu'il doit être certain que les effets environnementaux ne sont pas importants.
Le président: Madame Redman, s'il vous plaît.
[Traduction]
Mme Karen Redman: J'aimerais demander à Mme Smith de commenter ce point.
[Français]
Mme Heather Smith: On a parlé de l'aspect arbitraire de l'avis du gouverneur en conseil, mais il y a des limites à cet avis du gouverneur en conseil. Il faut démontrer que les effets néfastes, s'il en existe, ne sont pas significatifs avant d'utiliser le pouvoir réglementaire. En précisant cette exigence quant au pouvoir, on donne à la cour la directive de demander si l'avis du gouverneur en conseil était raisonnable ou non dans les circonstances.
Oui, c'est le gouverneur en conseil qui décide, mais l'avis du gouverneur en conseil doit être raisonnable dans les circonstances. Autrement, une cour va dire que ce n'est pas raisonnable et remplacer l'avis du gouverneur en conseil par un avis raisonnable.
» (1710)
M. Serge Cardin: Il n'en demeure pas moins que cela donne fortement l'impression qu'on n'est pas certain que les effets environnementaux ne sont pas importants. On sait très bien qu'en bout de ligne, c'est le gouverneur en conseil qui décide. Je ne sais pas si c'est le cas en anglais, mais je demeure convaincu qu'en français, il n'y a pas cet élément de certitude.
Mme Heather Smith: On parle de la personne qui va avoir le pouvoir de décider. Si on ne parle pas de l'avis du gouverneur en conseil, ce sera à la cour de décider. Si on garde l'expression «à son avis», on donne au gouverneur en conseil un pouvoir de décision, mais ce pouvoir est assorti de limites: son avis doit être raisonnable. Si le gouverneur en conseil prend une décision qui n'est pas raisonnable dans les circonstances, une cour va casser cette décision. On lui donne une marge de manoeuvre pour prendre des décisions qui constituent un exercice de son jugement, mais cet exercice doit être raisonnable dans les circonstances.
Si on enlève ces mots, ce sera une cour qui, dans tous les cas, devra décider si les exigences ont été respectées. Si on garde l'expression «à son avis», on donne au gouverneur en conseil une marge de manoeuvre pour exercer son jugement. Telle est la différence entre les deux.
M. Serge Cardin: Pourrait-on garder l'expression «à son avis» et y ajouter un élément de certitude quant à l'absence d'effets environnementaux importants? Avez-vous quelque chose à nous suggérer à cet égard?
Mme Heather Smith: À la place de l'avis du gouverneur en conseil?
M. Serge Cardin: Oui.
Mme Heather Smith: Pas vraiment, parce qu'on voit cette expression dans plusieurs lois. C'est en quelque sorte un mécanisme pour donner au gouverneur en conseil une marge de manoeuvre pour exercer son jugement dans les circonstances. C'est une expression standard.
M. Serge Cardin: Il faudrait probablement ajouter un élément quant à la certitude que les effets ne sont pas importants: «sont liés à un ouvrage et dont...» On ne peut même pas le faire. Il faudrait dire: «à son avis, on a la certitude que...»
Mme Heather Smith: Vous touchez la question des pouvoirs dans la LCEE. C'est le pouvoir d'évaluer des projets, mais aussi le pouvoir d'exercer un jugement. Dans le cadre de l'évaluation d'un projet particulier, on demande à celui qui fait l'évaluation d'exercer son jugement et on lui donne une marge de manoeuvre pour cela. Également, dans le cadre des pouvoirs réglementaires, on donne au gouverneur en conseil une marge de manoeuvre pour exercer son jugement lorsqu'il fait des règlements. C'est donc une question philosophique: est-ce qu'on lui donne cette marge de manoeuvre pour exercer son jugement ou non?
M. Serge Cardin: Monsieur le président, bien sûr, je ne travaille pas souvent à ce comité, mais je suis quand même surpris qu'au niveau de l'environnement, qui est un milieu relativement délicat, il puisse y avoir une certaine marge de manoeuvre dont je ne connais pas les limites dans lesquelles elle peut s'exercer. Donc, j'aimerais qu'il y ait cet élément de certitude qu'il n'y a pas d'effets environnementaux négatifs.
» (1715)
Le président: Êtes-vous prêts à voter?
[Traduction]
(L'amendement est rejeté—Voir le Procès-verbal)
Le président: Nous perdons rapidement des joueurs. Nous sommes sur le point de perdre le quorum. Je crois savoir que c'est parce qu'il y aura une cérémonie pour le dévoilement du portrait de l'ancien gouverneur général Roméo LeBlanc à l'édifice du Centre à 17 h 30. Je vais donc passer quelques amendements, mais pas trop. Nous lèverons la séance à 17 h 25 au plus tard.
Monsieur Lunn, page 157, s'il vous plaît.
M. Gary Lunn: Merci beaucoup, monsieur le président.
Si vous le permettez, je parlerai à la fois des amendements CA-20 et CA-21 parce qu'ils sont semblables. C'est le même argument qui les sous-tend. Ces deux amendements sont appariés de manière que le sous-alinéa 59c.1) proposé et la division 59c.1)(ii) proposée reflètent la formulation de la loi originale. Le but est d'éviter la discrétion ministérielle telle qu'elle est définie dans les amendements CA-15 et CA-16.
Qu'est-il arrivé des amendements CA-15 et CA-16?
Le président: Nous avons réservé l'amendement CA-15.
M. Gary Lunn: Cela fait un certain temps, monsieur le président, mais les notes que j'avais prises à ce moment-là indiquent que le sous-alinéa 59(1)c)(iii) ne pouvait pas être éliminé purement et simplement, mais qu'il devait être ajouté pour nous assurer qu'il y ait des autorités pour prendre des règlements concernant les nouvelles autorités prévues dans le projet de loi C-9, sur les sociétés d'État, l'ACDI et les autorités portuaires.
Cela n'a plus beaucoup de sens pour moi en ce moment, mais cela en avait à ce moment-là; alors, il est possible... Cela fait déjà un certain temps depuis...
Le président: Alors, il est évident que vous voulez contourner l'alinéa c).
M. Gary Lunn: Et c'est exactement ce que je pense moi aussi, alors je vais retirer ces amendements, monsieur le président. J'en fais exactement la même lecture que vous.
Le président: CA-20.
M. Gary Lunn: Oui.
Le président: L'amendement CA-20 est retiré.
M. Gary Lunn: Et le CA-21. Ils sont appariés.
Le président: Merci.
M. Gary Lunn: Alors, je retirer les amendements CA-20 et CA-21.
Le président: Ainsi que l'amendement CA-21 à la page 159. Merci.
M. Gary Lunn: À l'origine, ils étaient rattachés à l'amendement CA-19 qui vient juste d'être rejeté, c'est pourquoi je les retire.
Le président: Bien. Nous sommes rendus maintenant à l'amendement G-26, une motion présentée au nom du gouvernement.
Madame Redman.
Mme Karen Redman: Merci, monsieur le président.
Je propose l'amendement G-26. Cette motion exprime le concept que les règlements peuvent s'appliquer individuellement à une société d'État ou à un groupe de sociétés d'État. Cet élément a été oublié par inadvertance dans la version française de ce paragraphe, de sorte que, fondamentalement, nous modifions une erreur de rédaction.
(L'amendement est adopté—Voir le Procès-verbal)
Le président: Nous allons maintenant passer à une motion de M. Comartin, que je suppose vous voudrez réserver pour demain.
» (1720)
M. Brian Masse: J'aimerais que l'amendement soit réservé et il pourrait être retiré.
Le président: Très bien.
Nous revenons maintenant au député de Davenport.
Vous serait-il possible, madame Smith, d'indiquer au comité s'il sera approprié d'étudier cet amendement maintenant consécutif à l'amendement adopté plus tôt?
Madame Heather Smith: L-5?
Le président: L-5.
Madame Heather Smith: Je pense que oui.
Le président: Il serait consécutif.
On me dit que le vote concernant l'amendement L-4 s'appliquerait aussi à l'amendement L-5. Êtes-vous d'accord?
Mme Karen Redman: J'aimerais en savoir davantage.
Le président: Il s'agit d'un amendement consécutif.
Mme Karen Redman: Signifiant que L-4, qui vient juste d'être adopté, n'a aucun sens sans L-5.
Le président: Êtes-vous d'accord? Nous sommes d'accord. Je considère donc qu'il est consécutif. Bien, merci.
(L'amendement est adopté—Voir le Procès-verbal)
Le président: Alors, nous sommes rendus à G-27, une motion du gouvernement. Cet amendement comprend-t-il des parties de l'amendement NPD-49, ou non, ou est-il seul?
Madame Redman, voulez-vous le proposer?
Mme Karen Redman: Je propose l'amendement G-27, monsieur le président. Cet amendement proposé est consécutif aux changements effectués pour conserver l'article 55, qui consiste à garder un registre public sur papier.
Le président: Est-il consécutif à l'amendement G-23, madame Redman?
Mme Karen Redman: Oui, c'est le cas.
Le président: Nous n'avons pas encore étudié l'amendement G-23, n'est-ce pas? Alors nous devrons attendre de le faire. Cet amendement est donc réservé pour l'instant.
Maintenant, nous avons, à la page 164, une motion de M.Comartin, qui sera réservée jusqu'à demain, nous l'espérons.
Nous arrivons à la motion G-28. Madame Redman.
Mme Karen Redman: Monsieur le président, je propose l'amendement G-28.
Cet amendement concerne les règlements relatifs aux projets réalisés à l'extérieur du Canada et ces règlements s'appliqueraient aux projets réalisés dans les ambassades et les consulats canadiens à l'étranger. À l'heure actuelle, les règlements ne s'appliquent pas aux projets d'ambassade et cela aurait pour effet de les assujettir aux règlements. Techniquement, les ambassades constituent un territoire domanial et ces règlements ne s'appliquent pas à l'heure actuelle, alors cet amendement a pour but de corriger la situation.
(L'amendement est adopté—Voir le Procès-verbal)
Le président: Et pour terminer, parce que nous nous approchons de 17 h 30, la motion de M. Lunn, CA-22.
» (1725)
M. Gary Lunn: Merci beaucoup, monsieur le président.
L'intention derrière cette motion est d'éliminer des régimes de réglementation différents pour les sociétés d'État, à moins qu'elles soient à l'extérieur du Canada. Je ne vois pas pourquoi il devrait y avoir des règles différentes pour les sociétés d'État qui oeuvrent à l'intérieur des frontières canadiennes. Alors, à moins qu'elles soient situées à l'étranger, je ne crois pas qu'elles devraient avoir un régime différent du point de vue de la réglementation. Toutefois, je suis prêt à en discuter, si quelqu'un peut me convaincre du contraire.
Le président: La discussion pourrait être assez longue, je suppose. Pourquoi n'arrêtons-nous pas ici? Il est presque 17 h 30.
M. Gary Lunn: Je peux proposer cet amendement demain, certainement.
Le président: Et nous recommencerons demain matin avec un esprit reposé; et ainsi, les membres du comité pourront assister au dévoilement.
Merci de votre collaboration.
Mme Karen Redman: Où allons-nous commencer demain?
Le président: Nous allons commencer à la page 167.
Mme Karen Redman: Allons-nous revenir sur l'amendement G-23?
Le président: Désolé, oui, nous allons revenir à la liasse d'amendements d'abord. Merci.
La séance est levée.