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Monsieur le Président, j'ai le plaisir de prendre la parole à propos du projet de loi , dont ce Parlement discute aujourd'hui.
Je vais lire le titre du projet de loi pour le bénéfice des citoyens et des citoyennes qui nous écoutent. Le projet de loi est une .
Notre parti, le Bloc québécois, se montre favorable à ce projet de loi, car il représente une vaste opération de révision et de modernisation du Code criminel. Voilà l'objectif. Cela fait suite à une vaste opération que le ministère de la Justice a entreprise auprès des procureurs de la Couronne et des services policiers de toutes les provinces, de la fonction publique, des ministères de la Justice fédéral et provinciaux. Comme je le disais, c'est un outil de révision et de modernisation. Compte tenu du fait que cet équilibre a été atteint par les différents intervenants spécialisés en matière de justice, le Bloc québécois donne son appui à ces modifications.
Le projet de loi aura, entre autres, la grande qualité de clarifier les dispositions du Code criminel, de simplifier certaines procédures judiciaires comme les appels non fondés et les significations imprévues, pour ne nommer que celles-là.
Le Bloc se réjouit tout particulièrement des modifications qui contribuent à améliorer le travail des juges en leur accordant davantage de pouvoir discrétionnaire. La population doit bien comprendre que ce projet de loi fait suite à des négociations et à des discussions qui ont été faites en partie par le gouvernement précédent et à la demande des intervenants du milieu de la justice, soit les procureurs de la Couronne, les services policiers et les fonctionnaires des différents ministères. Pourquoi y a-t-il une position équilibrée dans ce projet de loi? Ce n'est pas la position conservatrice de droite que ce gouvernement nous impose. Il y aura d'autres projets de loi qui seront véritablement des projets de loi que le actuel déposera et qui seront vraiment à idéologie conservatrice.
Le projet qui est présentement devant nous est un projet de loi qui est surtout issu des intervenants du milieu de la justice de toutes les provinces canadiennes, de la fonction publique et des différents ministères de la Justice. Il s'agit donc d'une position beaucoup plus équilibrée. Cela donnera notamment de meilleurs outils aux juges pour bien faire leur travail, soit celui de déterminer la peine la plus adéquate qui permette d'atteindre à la fois les objectifs de dissuasion, de réparation et de réhabilitation — un élément trop souvent oublié par le gouvernement conservateur.
Le projet de loi qui est devant nous est de mouture dite du milieu des intervenants de la justice, ce qui donne un projet de loi équilibré. Ce n'est pas le cas des projets de loi qui seront déposés par le gouvernement conservateur et qui auront une idéologie conservatrice et républicaine calquée sur les positions américaines. C'est ce à quoi le gouvernement conservateur nous habitue et nous habituera dans les prochains projets de loi en matière de justice qui seront déposés en cette Chambre, à l'exception de celui-ci, le projet de loi . L'historique de ce projet de loi provient de l'autre Parlement. Il s'agit donc d'un projet de loi que le gouvernement a repris à l'ancien gouvernement et qui avait été appuyé par le Bloc québécois au cours de la précédente législature.
Pour nous, du Bloc québécois, l'amélioration des lois va de pair avec l'efficacité. L'adaptation des cadres législatifs aux nouvelles technologies et aux nouvelles situations doit être un souci constant du législateur. Les hommes et les femmes qui font partie de ce magnifique parti qu'est le Bloc québécois disent qu'il faut moderniser constamment les lois pour les appliquer aux nouvelles technologies. Le Code criminel, entre autres, a cette façon de faire. Les gens voient arriver de nouvelles technologies à la maison; en cette Chambre, les députés du Bloc québécois disent au gouvernement de s'adapter aux nouvelles technologies pour être en mesure de les utiliser dans les différentes enquêtes criminelles qui pourraient être enclenchées par tous les corps policiers du Québec.
Les progrès en matière de technologie de l'information, tout comme l'évolution des valeurs des Québécoises et des Québécois, doivent se refléter dans la législation.
On passe donc le message évident que les valeurs des Québécois et Québécoises évoluent, et qu'il faut que les lois en fassent autant; entre autres, il faut intégrer les nouvelles technologies au système judiciaire.
Par ailleurs, le Bloc québécois croit aussi que ces révisions devraient être régulières. Trop souvent, le gouvernement tarde à faire ces modifications ou ces révisions. Ou encore on attend la venue d'un gouvernement de droite conservateur à valeurs et idéologie républicaines calquées sur les Américains, qui va faire des changements.
La meilleure façon de se protéger de cela, selon les dires des députés masculins et féminins du Bloc québécois, c'est de modifier régulièrement le Code criminel pour l'adapter, de façon qu'il soit toujours équilibré et qu'on ne laisse pas les partis politiques aux valeurs idéologiques de droite, républicaines, imposer leurs changements. Établissons donc une façon régulière de modifier le Code criminel pour l'adapter aux nouvelles technologies, entre autres, et aux nouvelles valeurs que nous pouvons nous-mêmes défendre. Or le projet de loi fait partie de ces nouvelles valeurs.
Je vais maintenant entrer dans les détails. Même si parfois cela paraît un peu technique, c'est vraiment un projet qui vaut la peine, si on considère qu'il a été demandé par les différents intervenants du milieu judiciaire: autant les procureurs de la Couronne, les services policiers et les différents fonctionnaires du ministère de la Justice du Québec et des autres provinces canadiennes. Il reste que c'est un peu technique.
Une des modifications est une harmonisation des procédures de signification. L'article premier du projet de loi vise donc à permettre de prouver la signification de documents par des moyens reconnus par le droit provincial. Le projet de loi supprime de manière conséquente plusieurs articles du Code criminel qui décrivaient les méthodes de preuve des significations. Ce renvoi permet d'harmoniser les procédures criminelles et pénales en matière de signification.
C'est simplement pour dire que la façon des provinces de signifier les procédures a évolué avec les nouvelles technologies, ce que n'avait pas fait le gouvernement fédéral.
Nous, du Bloc québécois, demandons donc au gouvernement fédéral de laisser agir les provinces, qui sont beaucoup plus rapides à s'harmoniser et à suivre l'évolution des technologies, et de se retirer de cette façon de signifier des procédures. C'est ce que fait présentement le projet de loi . En effet, il va s'harmoniser avec les façons de signifier qui sont en vigueur dans les provinces canadiennes.
Une deuxième modification est un élargissement de l'ordonnance de saisie du tribunal. L'article 4 du projet de loi modifie l'article 164.2(1)du Code criminel. Il octroie au tribunal, outre le pouvoir existant de faire saisir du matériel de pornographie juvénile qui existe déjà, celui de faire saisir l'ordinateur d'une personne déclarée coupable de leurre d'enfant, selon l'article 172(1) du Code criminel, afin d'en disposer.
De manière simplifiée, le crime de leurre d'enfant consiste à communiquer avec des enfants dans des forums de discussion, par messagerie instantanée ou par courrier électronique dans l'intention d'avoir des contacts sexuels.
Considérant qu'on avait déjà le pouvoir de faire saisir le matériel pornographique, je pense que cela va de soi que ce projet de loi permette aussi de saisir la technologie dans laquelle est contenu le matériel. C'est donc une évolution.
Je précise, au profit des jeunes hommes et femmes qui nous écoutent, que nous ne faisons pas toujours des lois pour punir et empêcher de faire. Trop souvent, on prend les députés pour des législateurs qui empêchent le monde d'avoir du plaisir. Au contraire, nous voulons que le plaisir se fasse de façon sécuritaire. Et, trop souvent, Internet et toute cette nouvelle technologie servent à des prédateurs sexuels qui essaient de corrompre notre jeune génération, notre relève.
On comprendra que les députés, hommes et femmes, qui font partie de ce magnifique parti politique qu'est le Bloc québécois, sont ici pour défendre les intérêts des gens. On veut qu'ils puissent avoir du plaisir à se servir d'Internet et de tous les autres accommodements électroniques qui sont à leur disposition, mais en toute sécurité, de façon qu'on ne puisse corrompre nos enfants ou les inciter à commettre des actes criminels ou illégaux, et qu'on soit capable de punir les individus qui les font, en saisissant évidemment tous les biens pour lesquels et avec lesquels ils commettent ces crimes.
La troisième modification a pour but de tenir compte des nouvelles technologies de communication. L'article 6 du projet de loi modifie l'article 204(2) du Code criminel, qui porte sur les jeux et paris. Il vise à adapter le Code criminel aux nouvelles technologies de communication, notamment Internet, puisque l'article actuel ne prévoit aucun moyen de communication, outre le téléphone.
Le projet de loi opterait pour une définition beaucoup moins restrictive pour englober tous les moyens possibles sous le vocable « de moyens de télécommunications ». En clair, les paris effectués par l'intermédiaire d'Internet, à l'hippodrome, dans une association ou dans une salle de paris, en conformité avec les règlements, seront eux aussi réputés faits à l'hippodrome et ne seront pas traités comme des actes criminels.
Évidemment, cette mesure est là pour assouplir cette façon de faire de l'industrie pour que ne soient pas considérés comme des actes criminels les actions de ceux qui pourraient faire des paris par Internet directement avec les hippodromes.
Cela ne veut pas dire que ceux qui font des paris illégaux ont la permission de le faire. Il est toujours contraire à la loi de faire de tels paris. Les députés du Bloc québécois seront toujours là pour empêcher que des gens s'enrichissent sur le dos des plus faibles et des plus démunis de notre société. On sera toujours là pour le faire. Néanmoins, ceux qui ont des permis et qui sont autorisés par la loi à faire ces types de paris, ceux et celles qui ont du plaisir en le faisant, pourront alors le faire par Internet avec les organisations ayant le droit et détenant les permis autorisés pour le faire. Ces personnes pourront se servir d'Internet pour faire ces paris. On ne pouvait pas le faire auparavant. On pouvait le faire par téléphone, mais on ne pouvait pas le faire par Internet.
On donne plus de latitude aux juges pour les peines et délais. C'est la cinquième modification. Plusieurs articles du projet de loi visent à donner plus de liberté aux juges lorsque ceux-ci doivent prononcer une peine. C'est le cas de l'article 8.2 du projet de loi C-23 qui permet à un juge de rendre une ordonnance contre une personne reconnue coupable d'un crime désigné, un homicide involontaire par exemple, pour lui interdire de conduire un véhicule à moteur pour une durée aussi longue qu'il estime approprié.
Auparavant, un juge ne pouvait imposer cette condition que si la personne reconnue coupable était condamnée à l'emprisonnement à perpétuité. Il est important de préciser cependant que le juge ne peut imposer cette nouvelle condition que si la personne a été reconnue coupable d'une infraction passible d'un emprisonnement à perpétuité.
Encore une fois, comme on le mentionnait plus tôt, il faut donner de la latitude aux juges. On a établi tout un service judiciaire. Nous avons confié à des magistrats et aux juges le soin d'établir les lois. En fait, c'est nous qui établissons les lois et c'est les juges qui établissent les peines. Nous avons confié cela en toute sagesse aux juges. Ce fut fait par ceux et celles qui nous ont précédés en cette Chambre. C'est le type de système judiciaire que nous nous sommes donnés. Finalement, les décideurs et les législateurs avant nous se sont donnés un service judiciaire basé sur des lois contenues dans le Code criminel, mais une application confiée à la magistrature, donc à des êtres humains compétents, chargés de faire la part des choses, c'est-à-dire de choisir la bonne peine par rapport au crime.
Il est donc important que l'on puisse être capables de leur faciliter la tâche et de leur permettre de plus en plus d'utiliser leur sagesse et leur compréhension. En effet, chaque crime est un cas unique et cela ne se passe jamais de la même façon, ni dans les mêmes conditions. Il faut donc laisser le soin à la magistrature, aux juges, de se faire une idée et, évidemment, aux personnes accusées de se défendre avec des avocats. Ce système judiciaire que l'on s'est donné fait la fierté de plusieurs sociétés partout dans le monde. On nous regarde et on trouve que notre système pénal est un système équilibré qui, on l'espère, permet aux vrais criminels de subir leur peine et à ceux qui ne le sont pas de se défendre et de faire valoir leur point de vue.
C'est le système pénal que nous avons. Il est donc important qu'on puisse le renforcer, donner le plus de possibilités aux juges d'adapter les peines selon la sagesse et la compréhension qu'ils en ont. Évidemment, une des façons est d'adopter cet article du nouveau projet de loi.
Une deuxième modification abonde dans le même sens et la même optique. L'article 42 du projet de loi permet au tribunal d'ordonner à une personne déclarée coupable de s'abstenir de communiquer avec toute personne que le tribunal estime indiqué — victime, témoin, ou autre — pendant la durée de sa détention afin de protéger cette personne. Le non-respect de cette ordonnance constitue en soi un crime pouvant être passible de deux ans d'emprisonnement.
Il s'agit donc d'un prolongement, soit de donner encore plus de pouvoirs aux juges. Si jamais un individu ayant commis un crime est dangereux pour des personnes, des témoins ou autres, les juges l'obligent à ne pas entrer en contact avec ces témoins. On laisse aux juges la latitude de désigner les personnes avec lesquelles l'accusé ne doit pas finalement entrer en contact.
C'est un choix, encore une fois, se trouvant dans la même optique de la philosophie que défend le Bloc québécois, c'est-à-dire de laisser aux juges, qui sont les personnes les plus aptes et les plus compétentes en la matière, de décider eux-mêmes des peines, entre autres, mais aussi de désigner les personnes avec lesquelles l'accusé ne peut entrer en contact.
C'est de cette façon que l'on fait évoluer la société.
Le projet de loi introduit également pour les juges le pouvoir de reporter le prononcé de la peine lorsqu'ils l'estiment approprié, afin que la personne reconnue coupable puisse poursuivre un programme de traitement, de désintoxication ou autres connu dans une province. Une telle mesure est utile puisque dans le processus de réhabilitation, il est important de ne pas contrecarrer les efforts faits hors du système judiciaire.
Donc, si un juge, dans sa grande sagesse, décide que l'accusé doit d'abord suivre un traitement, il peut ne pas imposer sa peine tout de suite et attendre de voir les résultats. Le juge décide de regarder le tout par rapport au crime et à tout l'ensemble. Il est important de voir si la personne est réhabilitable et lui permettre de suivre le traitement pour voir comment elle évolue avant de prononcer sa sentence. Je pense que c'est là une marge de manoeuvre qu'on laisse au juge.
Comme je le dis, tout ce qui est déposé dans le projet de loi , ce n'est pas nous qui l'avons inventé. Ce projet de loi est une initiative de tout le secteur judiciaire. Tous les intervenants, autant les procureurs de la Couronne que les services policiers et les fonctionnaires de différents ministères de la justice, autant du Québec que des autres provinces canadiennes, se sont réunis. Depuis plusieurs années, ils demandent à ce que le Code criminel soit modernisé. Ce sont des modifications pour moderniser cette situation. Entre autres, on veut permettre aux juges d'avoir plus de latitude dans certains cas spécifiques. C'est une façon de moderniser la justice.
Les thérapies d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes qu'il y a 20, 15 ou 10 ans. Cela a évolué. Il y a de nouvelles façons de faire. En effet, la volonté, finalement, ce n'est pas d'avoir le moins de citoyens possibles, c'est d'avoir le plus de citoyens possibles capables de voir à l'évolution de notre société. Donc, si des gens ont commis des crimes, la première chose à faire est de leur permettre de se réhabiliter en subissant les peines et les châtiments en conséquence. Donc, donnons-leur leur chance et si ces gens-là sont récupérables, il faut être capable de le faire. Une des façons de le faire, incluse dans le projet de loi, c'est de permettre aux juges de voir à ce que les traitements appropriés soient donnés avant de prononcer la sentence.
Le Bloc québécois a toujours défendu un modèle de justice fondé sur la réhabilitation, pourvu de règles flexibles afin de donner aux juges les outils nécessaires pour déterminer la peine la plus adéquate. En effet, nous sommes convaincus que le juge est la personne la mieux placée pour décider de la peine à infliger qui permettra le mieux de répondre aux objectifs fondamentaux de la détermination de la peine. Les principes à la base de la détermination de la peine sont la proportionnalité entre la peine et la gravité de l'infraction.
Il est important de comprendre que quand on commet un acte répréhensible, il faut qu'on ait une peine. Quelle peine? Il faut que ce soit une peine équilibrée par rapport à l'acte commis. Trop souvent, on ne prend pas en compte la peine par rapport à l'infraction commise. C'est la philosophie que le gouvernement conservateur est en train de nous implanter: peines minimales, obligation de telle peine, etc.
Ce que nous disons, c'est que ce n'est pas de cette façon que nos parents, nos grands-parents et nos arrière-grands-parents ont pensé le système. La société que nous avons aujourd'hui, c'est la société que nos ancêtres nous ont léguée et cette société-là se veut une société basée sur la justice, l'équilibre et l'équité. C'est cela la volonté de nos ancêtres. Donc, aujourd'hui, pourquoi essayer de se substituer aux juges, comme veut le faire le Parti conservateur en calquant ses gestes sur les valeurs de la droite républicaine américaine. Pourquoi faire cela? Ce n'est pas cela que nos ancêtres ont voulu comme société. On n'a pas voulu avoir une société comme les Américains. C'est cela le choix que nos ancêtres ont fait. Pourquoi, aujourd'hui, vouloir absolument corriger cela en imposant les peines calquées sur les décisions américaines. Ce n'est pas cela que nous voulons.
C'est cela que les hommes et les femmes du Bloc québécois défendent ici, en cette Chambre. Ce sont des valeurs que nous ont données nos ancêtres. C'est cela que l'on défend aujourd'hui. C'est pour cela que les Québécoises et Québécois ont élu des députés du Bloc québécois, soit pour défendre les valeurs des Québécoises et des Québécois. C'est ce qu'on fait.
Une des meilleures façons, une des plus grandes valeurs que l'on peut défendre, ce sont des valeurs en matière de justice. La justice que voulaient nos ancêtres qui ont fondé le Québec d'aujourd'hui est une justice basée sur l'équité, sur l'équilibre entre la peine commise et le châtiment. La seule façon de le faire, c'est de confier ce soin à des magistrats, à des personnes indépendantes. Trop souvent, en cette Chambre, on entend des nominations judiciaires de la part d'un parti politique. Il faut vraiment que la magistrature soit indépendante du politique pour être capable d'avoir des décisions qui sont dans la foulée de ce que voulaient nos ancêtres, c'est-à-dire une société juste et équitable. Il faut que quand on commet une peine, on ait véritablement le châtiment qui correspond à cette peine. Ce sont ces valeurs que nous défendons.
Le projet de loi n'a pas été proposé par les parlementaires en cette Chambre. De fait, les parlementaires ont saisi la Chambre de ce projet de loi, puisque nous sommes les législateurs, mais il a été proposé par toute la société judiciaire, autant les avocats de la Couronne, les services policiers que les fonctionnaires des ministères de la Justice des différentes provinces.
Monsieur le Président, je vous remercie du temps que vous m'avez accordé. Les Québécois et Québécoises ont encore eu raison de voter pour des députés du Bloc québécois qui défendent leurs valeurs.