:
Je remercie chacun de vous d'être venu ici, aujourd'hui.
Veuillez excuser notre retard. Nous avons eu des votes à la Chambre.
Soyez tous les bienvenus à la neuvième séance du Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie.
Nous avons avec nous aujourd'hui deux représentantes du ministère de la Diversification de l'économie de l'Ouest. Nous souhaitons la bienvenue à Mme Daphne Meredith, sous-ministre, et à Mme Cathy McLean, directrice exécutive, Finances et gestion ministérielle.
Nous entendrons également les témoignages de M. Pierre-Marc Mongeau, sous-ministre et président par intérim, et de M. Marc Lemieux, vice-président par intérim des opérations, tous deux de Développement économique Canada.
Enfin, Mme Denise Frenette, vice-présidente, Finances et services corporatifs, et Mme Janice Nishikawa, directrice générale, Développement des entreprises, toutes deux de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique, sont également avec nous.
Bienvenue à tous. Merci de comparaître devant nous aujourd'hui.
Commençons sans plus tarder. Comme nous l'avons fait pour nos autres séances, nous allons entendre tout d'abord les déclarations de nos invités et nous leur poserons ensuite nos questions.
Madame Meredith, la parole est à vous.
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Merci, monsieur le président.
Depuis plus de 25 ans, Diversification de l’économie de l’Ouest Canada, ou DEO, appuie la diversification de l’économie de l’Ouest canadien en misant sur le développement des entreprises, l’innovation et la croissance des collectivités.
Les rôles de DEO, comme ceux des autres organismes de développement régional, les ODR, consistent principalement à fournir des renseignements d'ordre régional et des conseils stratégiques; à réunir des intervenants régionaux afin d’élargir les occasions d’affaires et d’élaborer des stratégies de développement adaptées aux enjeux régionaux; à fournir des services d’orientation vers des sources de soutien opérationnel et communautaire; à effectuer des investissements conjoints dans l’innovation et d’autres priorités d’ordre fédéral et à intervenir rapidement et efficacement pour la réalisation des programmes fédéraux.
[Français]
Je parlerai d'abord des programmes offerts par Diversification de l'économie de l'Ouest Canada et de la façon dont ils sont administrés. Je formulerai ensuite des observations sur nos priorités à venir dans le cadre du portefeuille de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique.
[Traduction]
Je tiens d’abord à souligner que DEO a son siège à Edmonton et qu’il compte 287 employés dans ses bureaux situés à Vancouver, Edmonton, Calgary, Saskatoon, Winnipeg et Ottawa.
Portant son attention sur nos plans de l’année à venir, le Parlement a approuvé l'attribution de 173,4 millions de dollars dans le Budget principal des dépenses de 2016-2017 pour soutenir l’innovation, la croissance économique des Autochtones, le commerce et l’investissement ainsi que l'activité des petites et moyennes entreprises dans l’approvisionnement en équipements de défense.
DEO dispose également de fonds pour la réalisation du Programme d’infrastructure de Canada 150, pour lequel nous chercherons à obtenir 23,1 millions de dollars supplémentaires, conformément à ce qui a été annoncé dans le budget de 2016.
DEO dispose des programmes suivants: le Programme de diversification de l’économie de l’Ouest pour les organismes sans but lucratif, le PDEO; l’Initiative d’innovation dans l’Ouest (Initiative InnO), visant les activités de commercialisation des PME et le programme d’infrastructure de Canada 150, destiné à améliorer l’infrastructure culturelle et communautaire existante.
DEO fournit également une aide financière indirecte aux entreprises par l’entremise du Réseau de services aux entreprises de l’Ouest canadien, un organisme qui fournit des prêts et d’autres ressources aux petites entreprises de l'Ouest pour les aider à se constituer. L’aide financière que DEO verse au réseau permet de soutenir plus de 100 points de service dans des collectivités rurales et urbaines de l’Ouest canadien.
En 2013, DEO a changé sa façon d’administrer son programme d’investissement, passant d’un processus de « réception continue » à un processus d’appels de propositions. Dans le cadre du nouveau processus, DEO mène de vastes activités d’information auprès des intervenants avant de lancer un appel de propositions. Il tient entre autres des réunions pour faire bien comprendre les critères de financement (par exemple, l’admissibilité, les priorités en matière de financement et la façon de mobiliser les ressources). Les intervenants qui cherchent à obtenir de l’aide peuvent présenter une demande à l'intérieur d’une période fixe, après laquelle DEO compare et évalue les propositions.
À ce jour, le ministère a géré deux appels de propositions pour les deux programmes. L'expérience s'est révélée positive. Le nombre d’inscriptions a dépassé les limites établies pour les deux programmes. En effet, nous avons reçu 6 propositions pour chaque proposition pour laquelle nous avons été en mesure d’accorder une aide financière dans le cadre de notre programme pour les organismes sans but lucratif, et plus de 11 propositions pour chaque proposition financée dans le cadre de l’Initiative InnO.
Au total, depuis 2013, dans le cadre de l’Initiative InnO et du programme destiné aux organismes sans but lucratif, DEO a approuvé 162 projets et versé une aide financière totalisant 178 millions de dollars, obtenant l'apport d'une somme supplémentaire de 268 millions de dollars à l’appui de ses priorités.
On s’attend à ce que ces programmes aient une grande incidence sur l’économie de l’Ouest canadien. Ils devraient notamment permettre la mise sur pied ou l'expansion de plus de 1 000 entreprises, l'embauche de plus de 4 500 employés qualifiés, des ventes de l’ordre de 800 millions de dollars de technologies nouvellement commercialisées et des ventes au niveau international de l’ordre de 500 millions de dollars.
DEO tente également de trouver des façons de répondre aux besoins de l’Ouest canadien au moyen d’activités de réorientation et de rassemblement.
[Français]
Diversification de l’économie de l’Ouest Canada coopère avec d'autres organisations au sein de notre portefeuille ainsi qu'avec d'autres ministères afin de trouver des moyens de répondre aux besoins des intervenants de la région en matière d'investissement.
[Traduction]
En plus de réaliser des investissements stratégiques dans des projets, DEO est fier de son rôle de partenaire, de visionnaire et de défenseur des droits et il entend poursuivre ses efforts pour favoriser l’innovation en apportant le soutien nécessaire dans des domaines importants pour le portefeuille de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, dont les entreprises à forte croissance, les technologies propres, l’innovation commerciale et l'aide aux pôles de compétitivité.
En se concentrant sur les réseaux régionaux, DEO peut réunir différents intervenants et les amener à collaborer pour réaliser les priorités économiques de l'Ouest canadien et profiter des occasions d'affaires qui s'y présentent. Par exemple, au cours des deux dernières années, le ministère a organisé plusieurs forums sur l’innovation dans l’Ouest dans le but de faire découvrir au secteur industriel de l’Ouest canadien les bonnes occasions pour investir dans l'innovation, former des partenariats et profiter des possibilités d'affaires qui se présentent. Ces forums comprenaient des présentations et des discussions de groupe et, ce qui est peut-être encore plus important, ils ont permis la tenue de plus de 250 réunions entre différentes entreprises et entre des entreprises et le gouvernement, en plus de fournir un marché de l’innovation.
J’aborderai maintenant la façon dont DEO appuie les initiatives annoncées dans le budget fédéral de 2016. Pour célébrer le 150e anniversaire de la Confédération du Canada, le budget de 2016 a fourni aux ODR les fonds nécessaires pour appuyer des projets de rénovation, d’expansion et d’amélioration de l’infrastructure culturelle et communautaire existante.
Au cours des deux prochaines années, sous réserve de l'approbation du Parlement, DEO versera une somme supplémentaire de 46,2 millions de dollars au Programme d’infrastructure de Canada 150 dans l’Ouest canadien, comme l’énonce le budget de 2016.
Le budget de 2016 a également mis en relief la priorité accordée par le gouvernement du Canada au soutien accru des activités liées aux technologies propres dans toutes les régions du Canada; on s’attend donc à ce que les ODR augmentent de façon importante les investissements réalisés dans les technologies propres dans les régions que nous servons.
[Français]
Selon des données récentes datant de 2013, il existe plus de 300 sociétés spécialisées en technologies propres dans l'Ouest canadien.
[Traduction]
L’Ouest canadien possède également un solide réseau de recherche comprenant 10 universités qui, chaque année, mènent des travaux de recherche sur les technologies propres de l’ordre de 1,9 milliard de dollars. DEO se consacrera à faire progresser le secteur des technologies propres dans l’Ouest canadien par des investissements effectués dans le cadre de ses programmes et par des activités associées aux autres services qu'il offre, notamment des activités de réorientation et de rassemblement.
Dans le cadre d’une autre initiative du budget de 2016, intitulée Aider les entreprises à impact élevé à prendre de l’expansion, DEO, en collaboration avec ses collègues des ODR ainsi que d’autres ministères et organismes du gouvernement fédéral, coordonnera et adaptera les services de ces entreprises de façon à ce que celles-ci prennent de l’expansion et deviennent plus compétitives à l’échelle internationale.
DEO est par ailleurs bien placé pour appuyer la priorité du gouvernement du Canada visant à promouvoir le développement économique et la création d’emplois pour les Autochtones. DEO cherchera à investir dans des projets qui favorisent des possibilités de création de richesse, augmentent le nombre d’entrepreneurs et d’entreprises autochtones, améliorent la participation au marché du travail et placent les collectivités autochtones de l’Ouest canadien dans une bonne position pour tirer profit de débouchés économiques importants.
[Français]
En conclusion, je dirai que le travail de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada cadre bien avec les priorités du gouvernement.
[Traduction]
DEO et les autres ODR ont un rôle important à jouer pour la réalisation à l’échelle régionale, des priorités nationales, comme les technologies propres. L’intégration des ODR en un seul et même portefeuille attribué à un seul ministre nous permettra de nous aligner sur les priorités nationales et permettra également à nos partenaires du gouvernement fédéral de mieux tirer profit de nos réseaux, des connaissances que nous avons de la réalité locale et de notre influence.
Merci.
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Bonjour, monsieur le président et bonjour messieurs, membres du Comité.
À titre de vice-présidente des Finances et des Services corporatifs de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique, je viens vous faire part des efforts stratégiques déployés par l'APECA pour bâtir une économie concurrentielle au Canada atlantique. La directrice-générale du Développement des entreprises, Mme Janice Nishikawa, m'accompagne aujourd'hui.
[Français]
Depuis sa création en 1987, l'APECA a élaboré et mis en oeuvre un vaste éventail de politiques et de programmes visant à renforcer l'économie du Canada atlantique. Ceux-ci se sont transformés au cours des années, mais l'objectif principal de l'Agence demeure le même: aider la région à réaliser son plein potentiel économique sur les plans de l'innovation, de la productivité, de la compétitivité et de la croissance.
[Traduction]
Pour y parvenir, l'Agence mise sur une collaboration directe et proactive avec les collectivités et les entreprises de la région et elle met à profit une approche souple pour réagir rapidement aux changements économiques et saisir les possibilités qui se présentent.
L'Agence est très présente dans la région de l'Atlantique. Elle est basée à Moncton, au Nouveau-Brunswick, et elle compte un bureau régional dans chacune des capitales provinciales ainsi que 23 bureaux locaux situés partout dans la région de l'Atlantique; elle possède également un petit bureau à Ottawa.
[Français]
Comme les autres agences de développement régional, l'APECA fait partie du portefeuille du ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique.
Notre travail consiste à contribuer à offrir des programmes et des services pertinents aux entrepreneurs et aux collectivités, en phase avec les objectifs du gouvernement en matière d'innovation, de développement économique et de diversification, et, au final, dans le but de favoriser la croissance économique du Canada atlantique. Compte tenu de l'excellent bilan de l'Agence et des liens solides qu'elle a tissés dans la région, nous sommes bien placés pour traduire les priorités du gouvernement en matière de développement économique en résultats concrets pour le Canada atlantique.
[Traduction]
L'APECA collabore avec divers partenaires dans l'ensemble de la région pour aider les entreprises à prendre de I'expansion, à innover et à exporter afin de pouvoir créer des emplois de qualité dans des collectivités vigoureuses et dynamiques. L'Agence a adopté une méthode flexible et à volets multiples pour exécuter cette stratégie en mettant en oeuvre trois grands programmes.
Le Programme de développement des entreprises (PDE) de l'APECA vient en aide aux entreprises à toutes les étapes pour accroître leur compétitivité en mettant l'accent sur les idées novatrices et l'augmentation de la productivité.
Le Fonds d'innovation de l'Atlantique (FIA) favorise les partenariats entre les entreprises du secteur privé, les universités, les collèges et d'autres établissements de recherche pour mettre au point et commercialiser des produits et des services.
Enfin, le Fonds des collectivités innovatrices (FCI) permet d'investir dans des projets stratégiques axés sur les points forts des collectivités du Canada atlantique et fournit les outils nécessaires pour cerner les occasions de croissance économique durable qui se présentent.
[Français]
L'APECA veille actuellement à mieux harmoniser ses programmes actuels avec les engagements du gouvernement à l'égard de l'innovation, des entreprises à forte croissance, des technologies propres et du développement économique pour tous.
En ce qui a trait à l'innovation, nos outils de programmes nous permettront de donner rapidement suite aux engagements énoncés dans le budget de 2016.
[Traduction]
En 2014-2015, l'Agence a investi plus de 105 millions de dollars pour aider les entreprises à commercialiser de nouveaux produits et de nouvelles technologies, à accroître leur productivité et leur compétitivité ainsi qu'à obtenir de l'aide au moyen d'incubateurs, d'accélérateurs et de réseaux de commercialisation.
À l'avenir, l'APECA cherchera à investir surtout dans des entreprises qui offrent un potentiel de croissance élevé, soit des PME dont les projets sont axés sur l'innovation, la productivité et la croissance. L'APECA compte parmi les premiers partenaires à élaborer I'initiative en faveur des entreprises à impact élevé annoncée dans le budget de 2016. Nous collaborons avec nos partenaires pour faire participer les entreprises du Canada atlantique à la phase pilote de l'initiative et pour en tirer profit.
[Français]
Sur le plan de la transition vers une croissance propre, l'APECA met au point une stratégie afin d'orienter ses activités à l'appui de cette nouvelle priorité nationale clé. À compter de 2016-2017, l'Agence contribuera à l'atteinte de l'objectif qui consiste à doubler les investissements des agences de développement régional dans les technologies propres afin qu'ils passent de 50 à 100 millions de dollars.
[Traduction]
En outre, les entreprises autochtones seront clairement une priorité pour l'APECA. Au cours des cinq dernières années, l'Agence a investi plus de 22 millions de dollars dans 103 projets autochtones et elle a bâti et maintenu des réseaux avec des collectivités autochtones. Qui plus est, l'APECA a à coeur de mettre en oeuvre, jusqu'en mars 2018, les programmes d'infrastructure du gouvernement du Canada dans notre région, y compris le Programme d'infrastructure communautaire de Canada 150. Au 31 mars, 43 projets représentant un investissement de plus de 8,7 millions de dollars avaient été annoncés dans l'ensemble des quatre provinces de l'Atlantique.
[Français]
Mesdames et messieurs les membres du Comité, comme vous pouvez le constater, l'APECA joue de nombreux rôles lorsqu'il s'agit de bâtir et de promouvoir l'économie du Canada atlantique.
Comme ailleurs au pays, notre région est confrontée à des difficultés: écarts de productivité, baisse des prix de l'essence, pénurie de la main-d'oeuvre spécialisée et ainsi de suite. Pour nous attaquer à ces situations, nous continuons à travailler étroitement sur le terrain avec nos partenaires, les collectivités et les entreprises afin d'élaborer des solutions, de créer des possibilités et de consolider la capacité économique de notre région.
[Traduction]
L'Agence s'est engagée depuis longtemps à collaborer avec des partenaires variés, comme les 17 universités et les nombreux collèges communautaires de la région, les autres ordres de gouvernement et les entreprises, afin que les programmes fédéraux qui appuient l'innovation et la commercialisation, la recherche scientifique et l'esprit d'entreprise aient des effets durables et significatifs sur notre économie.
Notre bilan montre que l'Agence connaît du succès. En fait, selon Statistique Canada, pour la période allant de 2002 à 2012, le taux de survie des entreprises soutenues par l'APECA était de 76 % après les cinq années décisives suivant le démarrage, ce qui représente un taux de 9 points de pourcentage supérieur à celui des autres entreprises. De plus, nos données révèlent que chaque dollar investi directement dans des entreprises par l'intermédiaire de l'APECA de 2008 à 2013 a donné lieu à des gains de plus de 5,40 $ du produit intérieur brut (PIB) du Canada atlantique. Voilà des résultats dont nous sommes fiers et qui montrent bien l'incidence positive qu'exerce notre agence.
[Français]
Je vous remercie de nouveau, monsieur le président, du temps que vous nous accordez.
Mme Janice Nishikawa et moi serons heureuses de répondre à vos questions à la suite des présentations.
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Merci, monsieur le président.
Mesdames et messieurs, je vous remercie de votre invitation. C'est avec grand plaisir que nous sommes ici aujourd'hui pour vous présenter Développement économique Canada pour les régions du Québec, ou tout simplement DEC.
Je tiens également à remercier mes collègues de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada et de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique, qui nous ont précédés et qui ont préparé le terrain.
Au cours des prochaines minutes, je vais décrire les activités de DEC de façon succincte, puis je répondrai à vos questions.
DEC a pour mission de promouvoir le développement économique à long terme des régions du Québec, en accordant une attention particulière aux régions à faible croissance économique ou à celles qui n'ont pas suffisamment de possibilités d'emploi productif. Pour ce faire, DEC travaille avec les entreprises et les collectivités du Québec. Il contribue à des projets qui génèrent d'importantes retombées économiques, autant pour le Québec que pour le Canada.
Les interventions de DEC se réalisent par l'entremise de différents programmes. Premièrement, il s'agit du programme d'aide aux entreprises, appelé le Programme de développement économique du Québec, ou PDEC. Deuxièmement, il est question du Programme de développement des collectivités, ou PDC, un programme national qui a été mis en oeuvre par DEC au Québec. Finalement, nous élaborons des initiatives ponctuelles et ciblées, comme l'Initiative de relance économique de Lac-Mégantic et le Programme d'infrastructure communautaire de Canada 150, dont mes collègues ont parlé.
J'aimerais vous parler de l'impact de nos activités en donnant des exemples précis.
En 2014-2015, DEC a approuvé 724 projets pour des investissements de 317 millions de dollars.
Toujours en 2014-2015, plus de 9 800 entreprises ont été appuyées par DEC ou par un autre organisme qu'il appuie. Par un effet de levier, chaque dollar versé par DEC aux entreprises a généré un investissement supplémentaire moyen de 2,88 $ par les promoteurs et d'autres partenaires financiers.
Plus de 3 400 des projets d'entreprise appuyés directement ou indirectement par DEC étaient destinés à la commercialisation ou à l'exportation.
Toujours en 2014-2015, 32 % de l'aide approuvée par DEC pour favoriser l'essor des entreprises visait les collectivités à faible potentiel de croissance. Ce collectivités comptent pour 21 % de la population.
En matière de démarrage et de relève d'entreprises, les clients de DEC ont un taux de survie de 67 %, par rapport à 50 % pour les autres entreprises.
Sur le plan de la productivité, les entreprises appuyées par DEC ont connu en moyenne une augmentation de 72 % de leurs ventes, comparativement à une hausse de 47 % au sein des autres PME.
Enfin, selon les dernières données disponibles de notre Bureau de la satisfaction de la clientèle, 94 % de nos clients sont satisfaits des programmes et de la prestation de ceux-ci par DEC.
De plus, DEC a un processus rigoureux pour l'analyse de l'approbation des projets. En conformité avec les lois et politiques en matière de gestion des subventions et contributions, ce processus inclut, entres autres, des critères et des procédures documentés concernant le traitement des dossiers.
Les nouvelles priorités de DEC pour la prochaine année sont alignées sur celles du gouvernement.
Nous continuerons à aider les entreprises canadiennes à prendre de l'expansion, à innover et à exporter leurs produits afin qu'elles puissent créer des emplois de qualité et assurer la prospérité des Québécois et des Canadiens.
Nous poursuivrons l'établissement de partenariats avec les entreprises et les différents intervenants dans le but de favoriser la productivité et l'innovation.
Nous contribuons aussi au soutien à la transition et à la diversification des collectivités qui, par le passé, ont été économiquement dépendantes d’un seul secteur.
Pour y arriver, DEC cible trois grands axes d’intervention. Tout d'abord, il appuie l'expansion, l'innovation, les technologies vertes et les exportations des entreprises. Puis, il soutient la diversification économique et la transition des collectivités, incluant les communautés autochtones, en misant sur leurs avantages compétitifs. Enfin, il mise sur la culture d'innovation au sein même de DEC afin d'accroître sa performance.
Afin de mieux saisir les enjeux et les défis de développement économique et régional, DEC a lancé, en janvier 2016, le Dialogue sur le développement économique des régions du Québec. Cet échange avec la population s'est d'abord concrétisé par un appel d'idées sur le Web, une première pour DEC, auquel ont répondu 624 personnes ou organismes de divers horizons et couvrant toutes les régions du Québec.
Depuis la mi-mars, DEC valide et complète cette information en tenant des tables rondes sur sept thèmes liés au développement économique régional. Ces tables rondes réunissent des centaines d’acteurs clés du développement économique dans toutes les régions du Québec. Les participants proviennent de tous les milieux dont des entreprises, des universités, des municipalités et divers organismes, ainsi que du gouvernement du Québec. Les conclusions de ces échanges contribueront à l’élaboration d'un nouveau cadre stratégique 2016-2021.
Pour terminer, j’aimerais mentionner que, comme indiqué dans le Budget principal des dépenses de 2016-2017, le budget de DEC en subventions, en contributions et en fonctionnement s'élève à 303 millions de dollars. De ce montant, 260 millions de dollars devraient être investis en contributions dans des projets visant le développement économique de nos régions.
Je vous remercie de votre attention. Nous serons heureux de répondre à vos questions.
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D'accord, c'est très bien. Merci beaucoup.
J'aimerais parler de la diversification de l'Ouest. Je peux voir, dans les notes, que vous avez parlé de co-investissement et d'autres priorités du gouvernement fédéral ainsi que de la capacité de Diversification de l'économie de l'Ouest Canada d'obtenir du financement au moyen de programmes fédéraux.
Il est certain qu'en 2009-2010, c'était très important de pouvoir fournir du financement lorsqu'il fallait donner une impulsion à l'économie. Toutes les agences ont extrêmement bien travaillé ensemble à cette fin. Une autre source de financement possible... Vous avez parlé du chanvre qui a pu être commercialisé grâce à l'investissement consenti aux pôles de compétitivité. C'est à peu près le seul volet agricole que le gouvernement a aidé jusqu'à maintenant, mais cette activité s'inscrit dans le prolongement du genre de recherche que nous menons.
J'ai remarqué qu'une somme de 3,9 millions de dollars a été affectée à l'initiative des entreprises de femmes. Je ne vois rien de tel dans les autres agences, mais c'est très bien de savoir que nous continuons de nous intéresser au travail magnifique des femmes entrepreneures et que l'aide est bonifiée à cet égard.
Selon le document que vous nous avez remis, les ventes de technologies nouvellement commercialisées ont rapporté 800 millions de dollars et les ventes effectuées au niveau international, 500 millions. Nous nous tournons vers les projets commerciaux et ce genre de chose, et je crois que c'est crucial, parce que le commerce constitue un élément clé de l'économie.
J'en viens donc à poser ma question.
Monsieur Dreeshen, je perçois votre déception. Il est difficile de tenir ce genre de conversation en quelques minutes.
C'est tellement stimulant de savoir ce que vous faites et d'entendre parler de la collaboration des régions.
À Guelph, en 2009, au sortir de la récession, nous avons travaillé à un programme pour diversifier notre économie et je vais donc vous poser quelques questions sur la diversification. Nous nous sommes en fait servis de l'exemple de Calgary pour tirer des leçons de ce qui se passait là-bas. À Guelph, nous travaillons aux technologies propres, à la fabrication de pointe, à la biotechnologie, aux TIC — dont nous n'avons pas beaucoup parlé ici aujourd'hui —, à l'entrepreneuriat, y compris à l'entrepreneuriat féminin, et à l'investissement dans les activités de communication pour connaître ce que fait le reste du monde et la place que nous y occupons.
Les efforts que nous avons déployés nous ont permis d'avoir le taux de chômage le plus bas au Canada. Des entreprises viennent s'établir à Guelph. C'est assurément un but à atteindre pour le Canada, et c'est quelque chose auquel nous voulons travailler ensemble.
J'aimerais examiner les ODR et voir comment vous pourriez mettre l'information en commun. Je sais que l'Université de Guelph est assez active dans le Canada atlantique dans la recherche sur le tourteau de soya et le développement du secteur du poisson. Personnellement, j'ai beaucoup travaillé avec l'Université de Sherbrooke, qui fait des choses fantastiques pour appuyer la fabrication de pointe.
Votre cadre stratégique est-il avancé au point de connaître les projets principaux auxquels vos agences collaborent? Je pense à la région de l'Ouest, parce qu'il y a de vrais bons projets en cours là-bas.