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HUMA Rapport du Comité

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Introduction

Le Parti conservateur du Canada (PCC) désire soumettre un rapport qui s’objecte à celui  du Comité permanent sur les ressources humaines, le développement social et  la condition des personnes handicapées (HUMA) intitulé « Employabilité au Canada ».

Le mandat confié au comité était d’examiner la question de l’employabilité au Canada et de recommander au gouvernement des moyens d’offrir une stratégie efficace pancanadienne d’employabilité qui satisferait les besoins de main-d’œuvre des employeurs ainsi que la formation et les autres besoins d’emploi de tous les canadiens.

En tant que membres du Parti conservateur du Canada nous croyons fondamentalement à la portée générale de cette étude. Nous croyons que le meilleur programme social est un bon emploi bien rémunéré. Nous reconnaissons que le gouvernement fédéral a un rôle important à jouer pour s’assurer que tous les canadiens ont les outils dont ils ont besoin pour réussir.

En fait, nous avons publié notre plan Avantage Canada qui vise à assurer que nous disposions de la main-d’œuvre la mieux éduquée, la plus qualifiée et la plus flexible du monde entier. Les exigences de l’économie globale du 21ème siècle et les défis des pénuries croissantes de main-d’œuvre à travers le pays n’exigent rien de moins de la plus grande nation sur terre. Nous croyons que le Premier ministre du Canada, le Ministre des Ressources humaines et le Ministre des Finances ont préparé le terrain au cours des deux dernières années.

Bien que ce rapport soit dissident, nous reconnaissons que le comité a travaillé d’arrache- pied pour compléter son rapport. Ceci étant dit, il existe des différences fondamentales entre tous les majeurs partis sur la meilleure façon d’atteindre ces objectifs. En tant que tel, l’intention de ce rapport dissident est de parfaire les recommandations formulées plutôt que de s’opposer à la totalité de cette étude.

Un grand nombre des recommandations du rapport vont bien au-delà de celles reliées à l’employabilité au Canada et incluent un programme de changements qui empiètent sur les juridictions fédérales et provinciales. Plusieurs des recommandations ne proposent pas de coûts, ne sont pas prouvées et ne sont pas appuyées par nos partenaires provinciaux et territoriaux.

Contrairement aux membres de l’opposition qui peuvent formuler des recommandations et ne pas se préoccuper des conséquences à long terme de leurs propos, nous, en tant que membres du gouvernement, devons être plus prudents. Nous ne pouvons pas appuyer des recommandations qui exigeront des milliards de dollars de fonds publics avec peu ou pas de preuves qui suggèrent que ces changements pourront efficacement donner aux canadiens sans emploi les habiletés dont ils ont besoin pour réussir. Nous ne pouvons pas appuyer les nombreuses recommandations qui empiètent les droits juridiques et constitutionnels de nos partenaires provinciaux et territoriaux lorsqu’ils n’ont pas été consultés.

Ultimement, nous ne pouvons sincèrement pas appuyer des recommandations formulées sous le couvert d’une étude d’employabilité qui n’offrent rien ou peu pour aider les Canadiens à obtenir et garder des emplois significatifs, et nous ne pouvons pas appuyer l’implantation de mesures drastiques qui vont à l’encontre des programmes que ce gouvernement a annoncé et mis en œuvre récemment.

Investissements en apprentissage

Le comité a convenu que des investissements significatifs doivent être faits en éducation et en formation si nous devons soutenir la concurrence dans une nouvelle économie. Ce que le comité a omis de faire est de reconnaître les investissements significatifs déjà engagés par ce gouvernement pour appuyer l’éducation postsecondaire et la formation.

Le budget de 2008 a prévu des investissements significatifs pour les élèves en créant le nouveau programme canadien de subventions aux étudiants à niveau faible ou moyen avec un investissement de 350 millions $ en 2009-2010, s’élevant à 430 millions $ en 2012-2013. Ce nouveau programme de subventions basé sur les besoins, un système que les groupes d’étudiants ont demandé, aidera 100 000 étudiants supplémentaires à recevoir une éducation supérieure en comparaison au système libéral précédent.

Ce gouvernement a déjà fait des investissements majeurs en éducation postsecondaire au budget de 2008 en investissant 3.2 milliards de dollars par le biais du Transfert social canadien. Ceci représente une augmentation de 40 % des niveaux de financement du gouvernement précédent. Après une réduction de 25 milliards de dollars au TSC par le gouvernement précédent, cet investissement représente une bouffée d’air frais pour les étudiants canadiens et leurs parents.

En tout, ce gouvernement investi 8.4 milliards de dollars au cours de cette année fiscale pour appuyer l’éducation postsecondaire et les étudiants, par le biais de transferts aux provinces, de dépenses directes et de mesures fiscales.

Travailleurs âgés

Ce gouvernement continue à avoir confiance aux habiletés des travailleurs âgés et nous savons qu’un grand nombre d’entre eux veut continuer ces importantes contributions à leurs employeurs et leurs communautés. Dans le budget de 2008, nous nous appuyons sur le succès de programmes qui ont fait leur preuve pour aider les travailleurs âgés affectés par les mises à pied dans des communautés vulnérables en investissant 90 millions $ sur trois ans au programme d’Initiative ciblée pour les travailleurs âgés. Ces fonds augmentent l’investissement total au programme ICTA de 160 millions $ sur cinq ans.

Chapitre 4 – Au-delà de nos frontières- Immigrants qualifiés et travailleurs étrangers temporaires

Le Canada doit puiser dans les ressources des immigrants qualifiés et les travailleurs temporaires étrangers si nous devons soutenir la croissance économique des récentes années. C’est pour cette raison que ce gouvernement a œuvré pour assurer que les politiques d’immigration du Canada soient en plus en plus proche relation avec les besoins du marché du travail en prévoyant 85 millions $ pour appuyer le Programme des travailleurs temporaires étrangers. Ce programme permettra aux employeurs de combler plus rapidement et plus facilement les pénuries d’emplois et d’habilités pour lesquelles des travailleurs canadiens qualifiés ne peuvent pas être trouvés.

Ce gouvernement a aussi commencé à faciliter la transition à la résidence permanente des travailleurs temporaires étrangers et des étudiants étrangers éduqués au Canada qui ont démontré leur habileté à réussir et un désir de demeurer dans leur nouvelle patrie.

Nous avons aussi récemment établi le Bureau d’orientation relatif aux titres de compétence étrangers pour offrir aux immigrants éventuels et aux nouveaux arrivants au Canada des informations au sujet du marché du travail canadien, des orientations relatives aux compétences et des exigences de reconnaissance. À cette fin, le gouvernement a prévu un montant de 73 millions $ sur une période de six ans pour permettre au programme de renforcer le processus d’orientation et de reconnaissance pour les emplois réglementés et non réglementés.

Conclusion

Ce ne sont que quelques domaines dont nous pensons que le comité a ignoré les initiatives du gouvernement et a formulé des recommandations qui affecteront négativement des programmes qui ont déjà donné des résultats positifs.

Cette étude devait porter sur l’employabilité, la diminution des problèmes potentiels d’une pénurie de main-d’œuvre et de la manière d’offrir un meilleur avenir à tous les canadiens. Au lieu de cela, il a dévié dans certain cas pour proposer une vaste série de changements ayant très peu de rapports avec l’objectif original de l’étude. Les initiatives du gouvernement ont été largement ignorées au cours de cette étude de deux ans et nous ne pouvons pas appuyer des recommandations qui n’ont pas tenu compte des investissements significatifs que ce gouvernement a déjà faits dans les domaines de l’employabilité et de la création d’emplois.

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