:
Monsieur le Président, je vais partager mon temps de parole aujourd'hui avec la députée de .
J'aimerais parler d'une question vraiment importante pour de nombreux citoyens de ma circonscription, Pontiac, ainsi que pour l'ensemble des Canadiens relativement au projet de loi . Beaucoup de résidants de Pontiac travaillent comme fonctionnaires au sein de la fonction publique fédérale. Quel que soit le ministère pour lequel ils travaillent, ils sont nombreux à reconnaître qu'il est important que le gouvernement fédéral, dans son intégralité, contribue davantage à l'atteinte de nos objectifs de développement durable. C'est pour cette raison que je prend la parole aujourd'hui. Il est important que nous discutions de ce que le gouvernement fédéral peut faire en tant qu'entité pour améliorer les résultats obtenus dans nos démarches en vue de favoriser le développement durable. Qu'il s'agisse de lutte contre le changement climatique ou de réduction de l'emploi de substances toxiques, la question revêt beaucoup d'importance pour les gens de ma circonscription.
[Français]
Le projet de loi , a été déposé à la Chambre le 19 juin 2017 par la . Ce projet de loi modifie la Loi fédérale sur le développement durable qui est en vigueur depuis 2008. Le projet de loi va élargir l'application de cette loi, rendre le processus d'élaboration de la stratégie fédérale de développement durable plus transparent et renforcer l'obligation de rendre compte devant le Parlement.
[Traduction]
La première chose qui doit être dite, c'est que la Loi fédérale sur le développement durable est importante, car elle aide à créer une stratégie fédérale en matière de développement durable. Pour bien des Canadiens, ceci relève des affaires internes du gouvernement. C'est vrai. Toutefois, ces affaires reflètent les intérêts de tous les Canadiens. Si l'on tient compte du nombre de bâtiments que le gouvernement fédéral exploite, du nombre de véhicules qu'il achète, et du genre de décisions qu'il est appelé à prendre en matière d'approvisionnement, on constate à quel point une stratégie fédérale en matière de développement durable est importante et à quel point elle peut avoir une incidence.
[Français]
La Loi oblige les ministères et les agences du gouvernement fédéral à élaborer leurs propres stratégies de développement durable. Dans ce contexte, chaque stratégie doit comprendre les objectifs et les plans d'action de l'organisation, être conforme à la Stratégie fédérale de développement durable, contribuer à la réalisation des objectifs de celle-ci, et tenir compte du mandat du ministère ou de l'agence.
Le commissaire à l'environnement et au développement durable est chargé d'assurer le contrôle des progrès accomplis par ces ministères et agences dans la mise en oeuvre de leur stratégie.
Voici un parfait exemple de la façon dont le Parlement travaille sous un gouvernement libéral. Le Comité permanent de l'environnement et du développement durable de la Chambre des communes a effectué une évaluation de la Loi fédérale sur le développement durable au printemps 2016.
[Traduction]
L’étude du comité permanent est l’exemple parfait de la façon dont le Parlement travaille lorsque les différents partis collaborent. C’est la toute première étude à laquelle j’ai eu le privilège de participer au Comité permanent de l’environnement et du développement durable. J’en profite d’ailleurs pour saluer pour leur contribution mes collègues de l’opposition, tant conservateurs que néo-démocrates, ainsi que notre collègue du Parti vert. Nous reconnaissons que la Loi fédérale sur le développement durable n’est pas parfaite, notamment parce que elle avait été adoptée en 2008, comme je l’ai dit, sous la forme d’un projet de loi d’initiative parlementaire, qui avait besoin d’être mis à jour. Les partis ont collaboré au comité et ont proposé de très intéressantes idées de réforme. J’ajouterai que ces propositions ont été convenues à l’unanimité et qu’elles ont été présentées à la Chambre par le président du comité.
Tout cela est le résultat d’un processus constructif qui n’a pas manqué d’attirer l’attention de la , qui a accueilli très favorablement notre rapport. Ainsi, le projet de loi tient compte d’un certain nombre d’amendements proposés par le comité.
[Français]
L'étude que nous avons faite a mis en lumière certaines faiblesses du processus actuel d'élaboration et de mise en oeuvre de la Stratégie fédérale de développement durable. Dans son rapport, le Comité a formulé 13 recommandations visant à y remédier. La ministre s'est engagée, au nom du gouvernement fédéral, à proposer des changements visant à améliorer l'efficacité de la Loi et la performance du gouvernement fédéral en ce qui concerne le développement durable.
Le projet de loi assujettit à la Loi un plus grand nombre d'entités fédérales. Ainsi, la Loi visera désormais toutes les entités désignées, à savoir, tous les ministères, tous les organismes et agents du Parlement énumérés à l'annexe I.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques, et tous les établissements publics figurant à l'annexe II de cette même loi.
[Traduction]
Il s’agit d’une application beaucoup plus large de la Loi fédérale sur le développement durable, ce qui est très positif.
[Français]
Premièrement, le cadre juridique pour l'élaboration de la stratégie fédérale de développement durable devra accroître la transparence du processus décisionnel du gouvernement en matière de développement durable et non plus en matière d'environnement.
Deuxièmement, la stratégie de développement durable devra dorénavant favoriser la coordination des moyens d'action dans l'ensemble du gouvernement du Canada afin de faire progresser le développement durable et respecter les obligations du Canada à l'échelle nationale et internationale dans ce domaine de façon à améliorer la qualité de vie des Canadiens.
Le projet de loi énumère un certain nombre de principes juridiques qui doivent être pris en considération lors de l'élaboration d'une stratégie de développement durable.
Ainsi, au principe voulant que les décisions soient prises en tenant compte des facteurs environnementaux, économiques et sociaux, on ajoute les principes de l'équité intergénérationnelle, de la prudence, du pollueur-payeur, de l'internalisation des coûts, de l'ouverture et de la transparence, de la contribution des peuples autochtones, de la collaboration et de l'approche axée sur les résultats.
[Traduction]
J’aurais d’autres choses à dire sur la question des principes que contient le projet de loi, mais j’y reviendrai dans quelques instants.
[Français]
Il y aura aussi des améliorations en ce qui concerne le Conseil consultatif sur le développement durable. Le projet de loi spécifie le rôle du Conseil consultatif sur le développement durable, qui est de conseiller le ministre sur toute question touchant le développement durable que ce dernier lui soumet. Par ailleurs, il modifie la composition du Conseil pour faire passer le nombre de représentants des peuples autochtones de trois à six. En outre, il ajoute à la loi une disposition enjoignant au ministre de faire en sorte que, dans la mesure du possible, la composition du Conseil reflète la diversité de la société canadienne.
Le projet de loi modifie la manière dont les entités fédérales désignées élaborent leur propre stratégie de développement durable et en font rapport. Ainsi, aux termes des nouvelles dispositions, le Conseil du Trésor pourra élaborer des orientations et des directives quant à l'impact environnemental des activités des entités désignées, et ces dernières devront en tenir compte lors de l'élaboration de leur propre stratégie de développement durable.
Enfin, le projet de loi permettra au gouverneur en conseil de prévoir, par règlement, la forme et le contenu des stratégies de développement durable des entités désignées, ainsi que d'ajouter ou de soustraire, par décret, des entités à la liste des entités désignées qui sont assujetties à la loi.
Le projet de loi ajoute à la loi une nouvelle disposition prévoyant l'examen de celle-ci par un comité parlementaire, soit un comité de la Chambre des communes, un comité du Sénat ou un comité mixte, ce qui serait intéressant, tous les cinq ans après l'entrée en vigueur de la loi.
[Traduction]
Une des forces du projet de loi, c'est qu'il précise la façon dont chaque ministère améliorera la durabilité de ses activités quotidiennes. Il préconise des mesures concrètes, par exemple un engagement d'Affaires mondiales Canada à acheter davantage de voitures écologiques, de véhicules hybrides ou de véhicules électriques, ou un engagement du ministère du Patrimoine canadien à installer des bornes de recharge électrique aux Terrasses de la Chaudière. Nous avons besoin que les ministères réalisent des avancées concrètes afin de pouvoir favoriser le développement durable.
En terminant, je tiens simplement à dire que j'espère qu'il y aura une discussion sur le projet de loi durant l'étude article par article menée par le comité permanent parce qu'il y a des améliorations qui peuvent lui être apportées, notamment l'inclusion d'autres principes. Toutefois, dans l'ensemble, je crois qu'il convient de féliciter la d'avoir présenté ce projet de loi.
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Madame la Présidente, c'est avec fierté que je parlerai aujourd'hui du projet de loi .
Je tiens à remercier le Comité permanent de l'environnement et du développement durable de la Chambre des communes des améliorations législatives qu'il a recommandées.
En octobre 2016, la a accepté les modifications recommandées et elle s'est engagée à rendre compte dans l'année des mesures prises. Le projet de loi donne suite aux recommandations du comité en axant davantage la Loi fédérale sur le développement durable sur les résultats concrets plutôt que sur la planification et la production de rapports. Il améliore aussi la reddition de comptes des ministères et des organismes gouvernementaux en ce qui concerne l'adoption et l'atteinte d'objectifs ambitieux en matière de développement durable.
À titre de secrétaire parlementaire de la , je sais que le Programme de développement durable à l'horizon 2030 est le cadre d'action mondial le plus déterminant de notre époque. Je me réjouis que le Canada adhère complètement à ce programme, tant ici qu'à l'étranger.
Je commence d'abord par un exemple de moyen que prend le Canada pour atteindre les objectifs de développement durable à l'échelle mondiale.
En janvier, j'ai eu l'occasion de visiter le Ghana. Dans ce pays, le Fonds canadien d'initiatives locales, administré par A Rocha, une organisation non gouvernementale locale, vise à donner aux membres de la collectivité, en particulier les femmes, les moyens d'assurer eux-mêmes la gestion durable des forêts de palétuviers afin de promouvoir la productivité et la rentabilité des pêches, la conservation de l'écosystème côtier ainsi que de meilleurs moyens d'adaptation et de subsistance en milieu rural. Ce projet, mené dans deux petites collectivités de la ville côtière de Winneba, vise à améliorer les moyens d'adaptation aux changements climatiques et à promouvoir une saine gestion de l'écosystème des forêts de palétuviers grâce à un modèle d'exploitation durable des terres à usages multiples. De plus, on travaille avec des groupes de femmes afin de donner à ces groupes et à leurs membres les moyens d'exploiter des entreprises et de participer à la chaîne de valeur. Enfin, le projet vise à restaurer l'intégrité écologique des peuplements de palétuviers en détérioration ainsi que des terres environnantes.
Lorsqu'il est question de développement, ce qui nous vient à l'esprit, c'est souvent une idée d'opposition entre pays développés et pays en développement — entre ici et là-bas —, mais pour atteindre les 17 objectifs et les 169 cibles, nous devons tous travailler ensemble. L'interdépendance des objectifs de développement durable, ou ODD, nous oblige non seulement à collaborer avec l'étranger, mais aussi, bien sûr, à promouvoir la collaboration interprovinciale dans notre propre pays. Les jeunes Canadiens incarnent parfaitement ce potentiel de collaboration.
Au début de juin, j'ai eu le plaisir de rencontrer 40 enfants de la troisième à la onzième année, venant de Toronto et de Niagara, grâce à l'organisme Enfants du millénaire. Ils m'ont remis des boîtes cadeaux représentant les Objectifs de développement durable, qui montraient comment les objectifs s'appliquent au Canada et à l'étranger. Cet organisme s'intéresse au financement des programmes de développement au Canada, au projet de mise en oeuvre des Objectifs de développement durable et à la promotion d'une plus grande connaissance de ces objectifs. Les jeunes, comme ceux qui font partie de l'organisme Enfants du millénaire, seront les plus touchés par les mesures que nous prenons aujourd'hui, c'est-à-dire les mesures pour s'attaquer aux problèmes auxquels le monde est confronté, notamment les changements climatiques. Leurs préoccupations devraient donc être les nôtres. Je suis heureuse de voir que ce projet de loi donne des outils pour régler les problèmes qui toucheront les jeunes pendant de nombreuses années.
Les résidants de ma ville, Whitby, et de la région de Durham comprennent aussi que les changements auxquels nous devons faire face peuvent se résumer en une météo plus chaude, plus humide et plus intense. Le plan communautaire d'adaptation aux changements climatiques de Durham propose 18 programmes qui concernent les mesures locales d'adaptation dans la région de Durham. Puisque la majeure partie de l'infrastructure matérielles de la région a été construite entre 1950 et 2000, elle a été conçue pour résister au climat de cette période. La région comprend que ce climat n'existe plus. Donc, nous devons non seulement moderniser nos infrastructures pour les rendre plus résistantes au climat actuel, mais aussi continuer à examiner ce que nous pouvons faire pour accroître la capacité de résistance dans les collectivités. Même dans de petites villes comme Whitby, nous prenons les précautions qu'il faut pour construire une collectivité plus résiliente.
Le 6 octobre, la a déclaré à la Chambre que le développement durable est « un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins ». Je suis heureuse que le projet de loi comprenne un ensemble élargi de principes de développement durable, y compris en ce qui concerne la prévention de la pollution et l'équité intergénérationnelle, un principe important qui me vient à l'esprit lorsque je pense aux enfants du millénaire et aux habitants de Whitby. Des Canadiens de tous les âges nous ont clairement dit qu'ils veulent un avenir durable pour le Canada. Ce projet de loi montre bien que le développement durable et l'environnement sont des priorités importantes et omniprésentes pour le gouvernement.
J'aimerais profiter du temps qu'il me reste pour montrer comment le gouvernement a déjà prouvé, par le travail qu'il a accompli jusqu'à maintenant, son engagement envers ces 17 objectifs de développement durable. Nous pouvons en faire encore davantage, mais nous poursuivons nos activités, qui donnent de bons résultats.
Pour répondre aux deux premiers objectifs, pas de pauvreté et faim « zéro », nous élaborons une stratégie de réduction de la pauvreté. Nous avons présenté des mesures législatives comme l'Allocation canadienne pour enfants, qui aidera à sortir des centaines de milliers d'enfants de la pauvreté et accordera plus d'argent à 9 familles sur 10.
Pour l’objectif numéro trois, bonne santé et bien-être, nous avons réservé 5 milliards de dollars pour assurer le bien-être mental des jeunes de moins de 25 ans.
L’objectif numéro quatre porte sur l’éducation de qualité. En élargissant le programme canadien de bourses aux étudiants, nous facilitons le retour aux études des adultes afin qu’ils puissent mettre à jour leurs compétences et acquérir de nouvelles certifications. Nous créons des milliers de nouveaux emplois et stages coopératifs qui permettront aux gens d’acquérir les compétences nécessaires en vue d’une meilleure qualité de vie.
L’objectif numéro cinq, qui porte sur l’égalité entre les sexes, est au coeur de mon travail à l'égard du développement international. Nous avons montré l’exemple en mettant sur pied un cabinet composé d’un nombre égal d’hommes et de femmes. Le budget de 2017 a été le premier à mentionner l’égalité des sexes. La a appliqué la politique d’aide internationale féministe la plus ambitieuse qui soit et la a fait en sorte que toutes nos politiques commerciales prévoient l’égalité des sexes.
L’objectif numéro six porte sur l’eau propre et l’assainissement. L’engagement que nous avons pris d’éliminer les avis d’ébullition d’eau reste une priorité pour le gouvernement.
Et ce n’est pas tout. L’objectif numéro huit porte sur le travail décent et la croissance économique. Nous avons récemment annoncé la réduction du taux d’imposition des petites et moyennes entreprises pour leur permettre de croître et de créer des emplois bien rémunérés.
L'objectif numéro neuf est du ressort du . Le ministre vient tout juste d'annoncer la création d'une supergrappe, une initiative pilotée par le milieu des affaires qui réunit le milieu universitaire et des petites, moyennes et grandes entreprises.
J'aimerais terminer en parlant de l'objectif de développement durable le plus important, selon moi. Il s'agit de l'objectif numéro 17, au sujet des partenariats. Le Canada a fait preuve d'énormément de diligence en veillant à ce que les partenariats nécessaires soient créés partout dans le monde avec des entreprises, le milieu universitaire et d'autres pays. Par exemple, la Jamaïque, qui se trouve dans les Caraïbes, et le Canada ont formé un groupe de personnes pour trouver des façons de financer les objectifs de développement durable. Nous devons insérer l'idée du développement durable dans un contexte général. Nous devons trouver des façons de travailler ensemble pour non seulement communiquer ces objectifs de développement durable, mais également pour veiller à ce que nous les atteignions sans laisser personne derrière.
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Madame la Présidente, je suis ravi d'avoir l'occasion de prendre la parole aujourd'hui sur le sujet du développement durable et de l'environnement. Le projet de loi vise à modifier la Loi fédérale sur le développement durable. À cette fin, on veut changer l'objet de la Loi en ajoutant simplement quelques beaux mots: « afin de faire progresser le développement durable et qui respecte les obligations du Canada à l'échelle nationale et internationale dans ce domaine de façon à améliorer la qualité de vie des Canadiens. »
Le problème des libéraux en ce qui concerne ce projet de loi et la loi relativement à laquelle ils veulent établir une stratégie, le voici: dans le domaine de l'environnement, comme dans bien d'autres, il y a une énorme différence entre les beaux mots et les gestes concrets. Nous l'avons vu dans tant de dossiers, mais celui de l'environnement en est un parfait exemple.
Les libéraux répètent souvent à quel point il est important de lutter contre les changements climatiques. C'est ce qu'a fait la députée qui est intervenue avant moi. Voici cependant ce que la commissaire à l'environnement du Canada a eu à dire à propos du travail effectué par le gouvernement libéral dans ce dossier précis en matière d'environnement:
Nous avons conclu qu’Environnement et Changement climatique Canada, qui était soutenu par d’autres ministères et organismes gouvernementaux, n’avait pas réalisé de progrès en vue d’honorer les engagements du Canada consistant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Nous avons conclu qu’Environnement et Changement climatique Canada, en collaboration avec d’autres partenaires fédéraux, n’avait pas fourni un leadership adéquat pour faire progresser l’adaptation aux impacts des changements climatiques au sein du gouvernement fédéral [...] aucun plan d’action ni orientation claire n’avaient été établis pour s’assurer que le gouvernement fédéral intègre les considérations relatives aux changements climatiques dans ses propres programmes, politiques et activités.
Toujours au sujet du travail du gouvernement libéral dans le dossier de l'environnement et des changements climatiques, la commissaire a dit ceci:
La plupart des ministères et organismes fédéraux que nous avons examinés n’ont pas pris de mesures appropriées d’adaptation aux impacts des changements climatiques en évaluant et en gérant les risques climatiques qui pèsent sur leurs programmes, politiques, actifs et activités [...] Il est nécessaire que le gouvernement fédéral renforce son leadership à cet égard.
Comme dans bien d'autres domaines liés à l'environnement, les libéraux prononcent de beaux discours sur le développement durable, mais ils n'obtiennent tout simplement aucun résultat. J'ai servi sous un premier ministre qui souhaitait vivement être jugé en fonction de ses résultats, car il avait constaté que, pendant des années, les libéraux avaient parlé beaucoup, mais n'avaient jamais obtenu de résultats. Il y avait donc un écart entre les belles paroles et les gestes concrets. Il souhaitait être jugé en fonction de ses résultats. Le gouvernement conservateur précédent a pu être jugé en fonction de ses résultats et de ses actions. Le projet de loi sur le développement durable dont nous sommes saisis aujourd'hui renferme de beaux mots, mais que font concrètement les libéraux?
Le gouvernement conservateur précédent a agi concrètement sur le plan de l'environnement dans ma région de l'Ontario en établissant le Fonds d'assainissement du lac Simcoe. Près de 60 millions de dollars ont été investis sur une période de 10 ans pour contribuer à l'assainissement de ce lac extrêmement important, puisque, après les Grands Lacs, il s'agit du plus grand plan d'eau douce en Ontario. Qu'a fait le gouvernement libéral? Il a annulé ce fonds, qui, pourtant, contribuait au développement durable, ainsi qu'à la réduction et à l'élimination des répercussions environnementales, et qui donnait de bons résultats sur le plan de l'environnement.
C'est dans de telles situations que je parle de la différence entre les discours et les résultats et entre les paroles et les actes. Les libéraux tiennent de beaux discours sur l'environnement. Cependant, lorsqu'il est temps de prendre des mesures concrètes, comme dans le cas du Fonds d’assainissement du lac Simcoe, ils se révèlent des vandales qui font reculer la cause de l'environnement et du développement durable.
Qu'est-ce que le Fonds d’assainissement du lac Simcoe? Comme je l'ai dit, il s'agissait d'un fonds d'innovation de 60 millions de dollars versés sur deux périodes de cinq ans. Ce fonds n'était toutefois pas axé sur la création d'une bureaucratie ou d'excellents discours, politiques et publicités, mais sur la prise de mesures concrètes pour améliorer la qualité de l'eau et réduire les répercussions environnementales. Il représentait de véritables efforts d'assainissement qui ont donné des résultats concrets sur le terrain. D'ailleurs, ces résultats ont été obtenus sans bureaucratie, à l'aide de comités de bénévoles — composés de gens ayant participé à des activités d'assainissement de l'environnement dans la collectivité pendant des années — qui évaluaient les projets. Le financement a été octroyé à ces groupes afin qu'ils exécutent des projets qui, à leur tour, ont permis d'obtenir plus d'argent. En fait, on estime que les 60 millions de dollars sur 10 ans ont permis de réaliser des travaux d'assainissement d'une valeur de bien plus de 200 millions de dollars grâce aux contributions équivalentes et aux contributions en nature de partenaires et à l'apport des bénévoles de divers organismes. Ces contributions ont produit des résultats concrets.
Les représentants de l'office de protection de la nature de la région du lac Simcoe diraient qu'ils ont réussi à rendre le développement plus durable dans le bassin versant, à atténuer certaines des répercussions du développement antérieur et à veiller à ce que le développement soit désormais réellement durable. C'est le genre de mesures qu'on prenait grâce au Fonds d’assainissement du lac Simcoe. Qu'ont fait les libéraux? Ils ont mis fin au fonds. Ils y ont mis fin, ce qui nuit à la qualité de vie des habitants des quatre coins du bassin versant du lac Simcoe.
Dans le cadre du Fonds d’assainissement du lac Simcoe, de quelle façon l'environnement était-il protégé? Comment voyait-on le développement durable? On a planté plus de 72 000 arbres, arbustes et graminées dans le bassin versant pour contribuer à empêcher et à réduire le ruissellement de phosphore, car le phosphore est le principal facteur d'eutrophisation du lac et il nuit à la santé de ce dernier. On a érigé plus de 20 000 mètres de clôtures afin d'empêcher 1 300 animaux d'élevage de polluer les cours d'eau en y ajoutant des éléments nutritifs qui nuiraient à la qualité de l'eau. On a stabilisé 5 000 kilomètres de ruisseaux et de berges et, surtout, dans les zones développées antérieurement, on a entrepris de moderniser les bassins de retenue des eaux pluviales.
Ce qui est remarquable au sujet de ce fonds, c'est que non seulement il encourageait le développement durable, mais il touchait à ce qui avait déjà été fait, mais qui n'était pas durable, afin de rectifier le tir et d'atténuer les répercussions environnementales. Qu'ont fait les libéraux? Ils ont mis fin au fonds.
Quels sont les projets qui étaient subventionnés et dont les libéraux ont supprimé le financement? Mentionnons par exemple le Programme d’adoption d’un cours d’eau traversé par un passage, de la municipalité régionale d'York. Les bénéficiaires devaient stabiliser et revégétaliser les berges d’un cours d’eau au moyen de plantes indigènes et inciter la collectivité à en prendre soin. Une des composantes importantes du programme consistait à informer les propriétaires fonciers et les autres citoyens grâce à ces activités. Ces mesures permettaient effectivement de rendre l'environnement plus durable. Or, les libéraux en ont supprimé le financement.
L'Office de protection de la nature de la région du lac Simcoe a obtenu une subvention pour le programme Conservation, réduction des nutriments, réaménagement durable, solutions novatrices et amélioration des installations septiques riveraines. En voici la description:
Le bénéficiaire doit appuyer des projets de mise à niveau des installations septiques, de plantation d’arbres, d’amélioration et de réaménagement des cours d’eau et des étangs artificiels, de réaménagement des bassins de gestion des eaux pluviales, de gestion des déchets de laiterie, de gestion du fumier, de restriction du bétail, de lutte contre l’érosion des terres cultivées, d’amélioration des milieux fauniques et de gestion des eaux d’irrigation.
Comme je l'ai dit, il s'agissait de véritables mesures concrètes qui permettaient de rendre l'environnement plus durable, qui donnaient des résultats positifs et qui ne se limitaient pas à de beaux discours permettant aux politiciens et aux participants de se faire valoir. Il ne suffit pas d'avoir de bonnes intentions. Ce sont les actions qui comptent. Or, le gouvernement libéral a agi en abolissant carrément le Fonds d'assainissement du lac Simcoe.
On compte plus de 200 projets comme ceux dont je viens de faire mention, et il y en a d'autres. Les pratiques exemplaires mises en oeuvre dans la région d'Oro-Medonte portent principalement sur l'amélioration de la durabilité du développement local. Le projet de remise à l'état naturel du lac Simcoe est digne de mention. La nouvelle initiative pour l'intendance pour les humains et la nature, dirigée par l'Association pour la conservation Ladies of the Lake, a permis de réaliser 24 projets de restauration sur le terrain et d'élaborer un ensemble unique de pratiques exemplaires pour améliorer les habitudes en milieu urbain et en banlieue. Dans le cadre des projets visant ce bassin hydrographique en particulier, on a tenu compte des associations privées du lac et des plages, et on a réalisé un travail remarquable qui a mobilisé la collectivité. Des bénévoles et des gens de la région ont pris des mesures concrètes pour assainir le lac. Ils avaient uniquement besoin d'un peu d'aide du gouvernement, notamment en matière de financement, pour faire preuve de leadership et mettre cette initiative en marche. Voilà ce que ces gens ont réalisé, mais, aujourd'hui, le gouvernement libéral a mis fin au Fonds d'assainissement du lac Simcoe et, partant, aux projets qui en dépendaient.
Mentionnons également le programme de réaménagement de RainScaping, qui finançait des projets de démonstration de l'aménagement à faible impact. Pourrait-on trouver un programme davantage axé sur le développement durable? Comment peut-on atténuer l'incidence environnementale de la construction d'habitations dans la zone sensible du lac Simcoe et rendre ce genre de développement plus durable? Voici la description de ce projet, qui relevait de l'office de protection de la région:
Le projet permettra de dégager des possibilités de contrôler le phosphore et d’améliorer l’équilibre hydrique dans sept centres urbains majeurs situés dans le bassin versant du lac Simcoe. Chacune des sept municipalités effectuera un projet de démonstration de l’aménagement à faible impact. Les projets permettront de changer les pratiques actuelles à l’égard des eaux de ruissellement qui sont utilisées sur les terres défrichées et les terres à défricher. Les méthodes d’aménagement à faible impact démontrées aideront à réduire la pollution de l’eau (particulièrement par le phosphore), à atténuer les inondations et à réduire l’érosion des berges par le contrôle de la quantité de l’eau et l’augmentation de l’infiltration de l’eau pluviale dans le sol.
Voilà ce qu'on appelle du vrai, du grand développement durable. C'est d'ailleurs ce que permettait de faire le Fonds d'assainissement du lac Simcoe avant que le gouvernement libéral ne décide de mettre la hache dedans et de l'annuler.
Les libéraux nous rebattent sans cesse les oreilles avec leurs beaux discours environnementaux. Ils disent qu'ils sont pleins de bonne volonté, mais ils demeurent les bras croisés. En fait, ils vont mettre fin aux efforts en cours et faire disparaître en fumée le travail réalisé par les habitants de partout dans ma circonscription.
Qu'en disent les gens du coin, ceux qui ont à coeur l'environnement et le développement durable? Richard Simpson était à la tête du groupe consultatif communautaire qui a approuvé tous ces projets. Les gens qui passaient les projets en revue et les évaluait par rapport aux priorités de la collectivité le faisaient de façon bénévole. Selon Richard, qui est devenu vice-président de la société d'aménagement de la région du lac Simcoe lorsqu'il a dû renoncer à diriger le comité consultatif que les libéraux ont aboli, le conseil consultatif du Fonds d'assainissement du lac Simcoe était fier de choisir les projets à financer les plus susceptibles d'améliorer concrètement le milieu écologique du lac et de s'associer pour ce faire avec des partenaires de partout dans les environs. Il considère que l'annulation du fonds met une fois de plus le lac Simcoe en péril et trouve déplorable la lenteur à laquelle progresse son assainissement.
J'ai reçu d'autres commentaires de gens qui m'ont écrit pour s'exprimer à ce sujet. John, de Newmarket, m'a écrit: « Tous les rapports de la société d'aménagement de la région du lac Simcoe soulignent une amélioration de la qualité de l'eau, ce qui contribue à la qualité de l'eau des villes autour du lac Simcoe. Dites au gouvernement libéral de ne pas annuler les améliorations apportées. »
Les gens sont préoccupés par l'annulation du fonds. Dans la région, la population était mobilisée. Le fonds produisait des résultats concrets sur le plan de l'environnement. Ce que le gouvernement libéral a accompli, concrètement, c'est de saboter le travail accompli.
Steven, de Keswick, écrit: « Je vis au bord du magnifique lac Simcoe. J'ai vu l'état du lac passer de mauvais à beaucoup plus propre grâce au fonds d'assainissement. Il faut conserver le fonds pour garder l'écosystème en santé. » Sue, de Brown Hill, écrit: « Le fait d'avoir de l'eau fraîche et propre est l'un de nos trésors. L'annulation du Fonds d'assainissement du lac Simcoe est une triste nouvelle. On a fait un pas en avant, mais deux pas en arrière. »
Toutes ces personnes comprennent ce que comprenait le gouvernement conservateur, c'est-à-dire qu'on doit être jugé en fonction de nos actes et des mesures que nous prenons réellement. Il est temps de prendre des mesures concrètes. C'est ce qu'a fait le Fonds d'assainissement du lac Simcoe. Je rends hommage à Stephen Harper et à Jim Flaherty, qui ont tous deux pris la décision, malgré ce qu'aurait souhaité le ministère de l'Environnement à l'époque, de financer cette initiative et de la structurer de cette façon particulière. Leur approche n'a pas ajouté aux formalités administratives, mais a plutôt mis les fonds à la disposition des gens dans les collectivités, les gens chargés des activités d'assainissement, et cela a donné lieu à des résultats extraordinaires.
Nous avons vu des résultats. Quelle a été notre surprise de constater que cela s'était produit en si peu de temps. L'office de protection de la nature s'est dit étonné de voir des améliorations aussi importantes. Nous avions cru qu'il faudrait de 15 à 20 ans avant que l'on commence à voir des améliorations, mais, sept ans seulement après le lancement de l'initiative, des espèces indigènes qui ne s'étaient pas reproduites dans le bassin hydrographique, des espèces de poissons d'eau froide, étaient soudainement de retour et se reproduisaient dans certaines parties du bassin hydrographique. On a constaté des résultats véritables pour l'environnement, de nettes améliorations. De plus, les concentrations de phosphore étaient sensiblement réduites. Des analyses sont effectuées régulièrement par le ministère des Richesses naturelles de l'Ontario.
Pourquoi est-ce si important? Le lac Simcoe est dans une zone sous forte pression en raison du développement. On y trouve beaucoup de lotissements maintenant. Le gouvernement libéral provincial a déclaré Barrie, sur les rives du lac Simcoe, zone cible pour la croissance. Si on se souciait vraiment du développement durable, on en ferait également une zone cible pour le développement durable. On voudrait notamment bonifier certaines mesures, comme le Fonds d’assainissement du lac Simcoe, mais les libéraux ont plutôt choisi de supprimer ce financement. C'est d'ailleurs exactement ce qu'a dit Eleanor de Sharon, qui m'a écrit ceci: « Avec tout le développement qui se fait dans notre région, il est important de maintenir le Fonds d’assainissement du lac Simcoe! »
Je salue les efforts consentis pour élaborer ce projet de loi — et je pense qu'il s'agit d'une mesure judicieuse —, mais de manière plus générale, lorsqu'il est question de développement durable, il ne suffit pas de tenir de beaux discours sur les objectifs et de créer des stratégies et ainsi de suite. L'important, ce sont les mesures prises, ce qui est fait sur le terrain, et ce qui est fait pour l'environnement. La commissaire à l'environnement dit la même chose que les gens dans la région du lac Simcoe. Le gouvernement fédéral tient peut-être de beaux discours, mais il ne joint pas le geste à la parole. Bien au contraire, comme en témoigne la suppression désastreuse du Fonds d’assainissement du lac Simcoe.
C'est très triste que cela se soit passé ainsi, et, en tant que personne qui a travaillé avec bon nombre de ces organismes communautaires, je peux dire aux députés qu'il s'agit de gens remarquables. J'ai mentionné le groupe Ladies of the Lake. Un autre est Kids for Turtles, un groupe magnifique d'Oro-Medonte. Il y a eu des organismes remarquables partout, comme la Rescue Lake Simcoe Coalition, les offices de protection de la nature, les collectivités, et même les ministères provinciaux, qui se sont finalement impliqués et qui ont commencé à soutenir et à aider certains de ces projets. Les agriculteurs et la Fédération des pêcheurs et chasseurs de l'Ontario se sont impliqués pour soutenir des projets liés à l'aménagement physique.
Les membres de l'association des producteurs de Holland Marsh ont un problème avec les canaux dans la région. Puisqu'il s'agit des terres agricoles les plus riches de l'Ontario, il y a déjà beaucoup de nutriments naturels dans les terres qu'ils cultivent et, avec les pratiques agricoles traditionnelles, il serait normal d'essayer de gérer aussi les nutriments. Savez-vous quoi? Ils ont eu l'occasion de faire un don de leurs terres, et ils ont donné des terres dont la superficie a été égalée par des plantations de la part des partenaires du Fonds d'assainissement et d'autres organismes qui se sont impliqués pour réaliser des améliorations réelles, matérielles, et physiques à la santé du lac.
Il existe d'autres initiatives remarquables. Je pense au projet qui visait à évaluer les pratiques exemplaires en matière de complexes d'habitation à Newmarket, dont une construction relativement récente, les Mosaik Homes dans le lotissement Glenway. Le projet a évalué l'application à grande échelle des techniques de développement à faible impact dans un nouveau lotissement résidentiel, situé dans le bassin hydrologique du lac Simcoe. Il portait exactement sur les défis liés au développement durable. Le projet incluait des jardins de pluie, des biofiltres végétalisés, un système d'exfiltration souterrain et l'application des pratiques exemplaires en matière de gestion des sols dans les espaces paysagers.
J'aurais aimé croire que 10 ans et 16 millions de dollars étaient suffisants, que la santé du lac était assurée pour l'avenir et que nous n'avions plus à nous en soucier parce que le lac Simcoe était entre bonnes mains. Malheureusement, tous les experts, y compris les fonctionnaires provinciaux libéraux du ministère des Richesses naturelles, nous préviennent que, malgré les grands progrès réalisés, d'autres mesures s'imposent. Voilà pourquoi il est extrêmement décevant que le Fonds d'assainissement du lac Simcoe soit abandonné.
Fausto, de Cookstown, m'a aussi écrit. Il m'a dit: « Le lac Simcoe doit être pris en charge aujourd'hui. » Dans les mots de Greg, de Sutton, « L'eau est notre ressource la plus importante! » Robert, de Keswick, m'a dit: « Des programmes comme celui-ci sont essentiels afin d'assurer l'approvisionnement en eau potable dans notre région pour les années à venir! »
La Première Nation de l'île Georgina, sur le lac Simcoe, a intenté une poursuite dans le but de protéger le lac. Ses membres étaient des partenaires du Fonds d'assainissement du lac Simcoe. Ils se consacrent énergiquement à cette cause, eux aussi. Pourquoi sont-ils inquiets? Parce qu'il y a un projet de construction d'une grande usine de traitement des eaux usées dans le bassin versant. C'est un projet qui a été étudié, mais les inquiétudes sont légitimes.
Quoi qu'il en soit, tandis que ces gens-là dépensent leur argent pour essayer de protéger le lac, pourquoi privons-nous d'argent d'autres personnes qui voudraient aussi protéger le lac et pourquoi laissons-nous des poursuites judiciaires potentiellement dommageables avoir lieu?
Marie, de Jackson's Point, dit ceci: « Le lac Simcoe est très important pour les gens qui habitent à proximité parce qu'il est un attrait touristique et qu'on y pratique la pêche. Beaucoup de gens ont besoin du lac pour gagner leur vie. » Brian, de Sutton, m'écrit ceci: « Pour favoriser la prospérité économique dans la région, nous devons continuer de protéger le lac Simcoe et de l'assainir. C'est notre ressource la plus importante. » Charlie, de Holland Landing, écrit ceci: « Il faut que la qualité de l'eau et la protection de cette ressource restent au sommet de nos priorités. » Madeline, de Willow Beach, a trouvé une formule toute simple: « Nous devons sauver le lac Simcoe! »
Voilà ce que veut dire le développement durable lorsqu'on passe de la parole aux actes. C'est le genre d'enjeu dont s'occupe un gouvernement qui a de véritables programmes pour remédier aux problèmes et améliorer l'environnement. La population locale s'approprie la cause et a l'impression de faire partie de la solution. C'est un exemple classique de dossier où le gouvernement conservateur a obtenu des résultats et a choisi d'être jugé à ses résultats, et non à ses paroles. Malheureusement, le gouvernement libéral actuel a effacé les résultats et les mesures prises. Il préfère les belles paroles, les séances de photos, les images et les impressions aux résultats tangibles qui font du développement durable une réalité sur le terrain.