:
Je commencerai en déclarant la séance ouverte.
Bienvenue à la septième séance du Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes.
Les membres du Comité se réunissent aujourd'hui à la demande de quatre membres du Comité, conformément au paragraphe 106(4) du Règlement, afin de discuter de leur demande d'étudier les priorités de dépense des ministres.
La séance d'aujourd'hui se déroule en personne et les délibérations seront diffusées sur le site Web de la Chambre des communes. Sachez que la webdiffusion montrera la personne qui parle plutôt que l'ensemble du Comité.
Pour assurer le bon déroulement de la séance, je voudrais énoncer quelques règles à suivre.
Les responsables de la santé et de la sécurité au travail ont demandé que nous limitions nos déplacements dans la salle pendant la séance. Les gens devraient respecter les règles de distanciation sociale et se tenir à deux mètres les uns des autres. Si vous devez vous déplacer, veuillez suivre les flèches disposées au sol.
Vous remarquerez que pour réduire les risques pour la santé, un effectif limité a été autorisé à assister à la séance d'aujourd'hui. Le personnel a reçu un numéro de téléphone pour pouvoir écouter les délibérations en temps réel.
Vous aurez également remarqué qu'aucun document papier n'a été distribué. Tous les documents ont été distribués en format électronique à l'ensemble des membres. Si vous avez besoin de la copie d'un document, veuillez en aviser immédiatement la greffière par courrier électronique à l'adresse TRAN@parl.gc.ca.
Sur ce, j'accorderai la parole à M. Doherty.
:
Bonjour, monsieur le président.
Nous sommes heureux d'être parmi vous aujourd'hui.
Je vous remercie, monsieur le président, de nous avoir invités à vous présenter le Budget supplémentaire des dépenses (A) de Transports Canada et des autres organismes et sociétés d'État qui composent le portefeuille des transports.
J'ai le plaisir d'être accompagné, virtuellement bien sûr, du sous-ministre des Transports, M. Michael Keenan , et du sous-ministre adjoint des Services généraux et dirigeant principal des finances, M. Ryan Pilgrim.
[Traduction]
Avant de présenter mes observations aujourd’hui, j’aimerais souligner l’incidence considérable de la pandémie mondiale de la COVID-19 sur le secteur des transports, ici au Canada et dans le monde entier.
Au nom de tous les Canadiens, je tiens à remercier les travailleurs du secteur des transports qui ont contribué à assurer la circulation constante des biens et services essentiels durant la crise de la COVID-19. Cela comprend les camionneurs, les équipages d’aéronefs, les équipes de train, les contrôleurs aériens, les débardeurs et bien d’autres encore.
Transports Canada s’efforce de faire preuve de transparence. C’est pourquoi il fait un lien entre les crédits pour subventions et contributions et l’atteinte de leurs objectifs. Le Budget supplémentaire des dépenses (A), que nous présentons aujourd’hui aux membres du Comité, comprend un sommaire des besoins financiers supplémentaires, ainsi qu’un aperçu des principales demandes de financement et des initiatives horizontales.
Transports Canada continue de favoriser l’établissement d’un réseau de transport moderne et innovateur qui appuiera la croissance du Canada pour les années à venir. Le Canada doit être prêt pour de nouvelles technologies, comme les véhicules connectés et automatisés. Et quand de nouvelles technologies peuvent nous aider à promouvoir des modes de transport plus propres et plus efficaces, nous devons être prêts à les intégrer.
C’est pourquoi le Budget supplémentaire des dépenses (A) prévoit un montant de 47,3 millions de dollars pour le prolongement du programme Incitatifs pour l’achat de véhicules zéro émission. Ce programme, qui a d’abord été annoncé dans le Budget de 2019, contribuera à l’atteinte de nos objectifs pour les nouveaux véhicules légers au Canada qui sont de 10 % d’ici 2025, de 30 % d’ici 2030 et de 100 % d’ici 2040.
[Français]
Deux postes se rapportent à VIA Rail. Notre transporteur ferroviaire de voyageurs d'envergure nationale a pour but d'assurer un service sûr, sécuritaire, efficace, fiable et respectueux de l'environnement. En plus d'assurer un service de transport ferroviaire dans le corridor Québec-Toronto, dans le corridor allant jusqu'à Windsor, et des trajets de longue distance entre Toronto et Vancouver et entre Montréal et Halifax, VIA Rail offre un service dans un grand nombre de régions et de collectivités éloignées.
Dans certaines de ces collectivités, seule VIA Rail offre un service de transport à longueur d'année.
Dans le Budget supplémentaire des dépenses (A), nous demandons un financement de 264,6 millions de dollars pour faire en sorte que VIA Rail puisse poursuivre ses activités de manière fiable et entretenir ses immobilisations de façon adéquate.
Le deuxième poste se rapportant à VIA Rail concerne le service de train à grande fréquence proposé pour le corridor Québec-Toronto. Le Budget supplémentaire des dépenses (A) comprend une somme de 14,7 millions de dollars pour la recherche et le travail préparatoire en lien avec la proposition. De ce montant, VIA Rail demande 12,8 millions de dollars et Transports Canada demande 1,8 million de dollars. Ce travail est important pour déterminer la façon dont le réseau ferroviaire à haute fréquence s'ajouterait à d'autres services ferroviaires dans le corridor et fonctionnerait en tandem avec ces derniers.
[Traduction]
L’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien, ou l’ACSTA, demande un financement de 309,4 millions de dollars pour contribuer au contrôle efficace des voyageurs et des travailleurs aériens dans les aéroports. Ce financement appuiera une plus grande utilisation des scanners corporels ainsi que d’autres initiatives.
Dans le Budget de 2019, le gouvernement du Canada a annoncé son intention de présenter des mesures législatives qui permettraient à Transports Canada de vendre les actifs et les passifs de l’ACSTA à une entité indépendante à but non lucratif. À cette fin, le Budget supplémentaire des dépenses prévoit une somme de 2,8 millions de dollars pour appuyer les négociations vers cette transition.
Le dernier poste que j’aimerais souligner est la demande de financement de 84,9 millions de dollars pour Marine Atlantique, une société d’État qui exploite des services de traversiers sur deux routes entre la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador.
[Français]
Je crois que les points que j'ai soulevés jusqu'à présent mettent en évidence l'orientation adoptée par le gouvernement du Canada pour maintenir dans notre pays un réseau de transport sûr, sécuritaire, efficace et respectueux de l'environnement.
Je serai heureux de prendre connaissance des commentaires des membres du Comité. En outre, je me réjouis à l'idée de poursuivre notre collaboration afin de renforcer notre réseau de transport et de jeter des bases solides pour l'avenir du Canada.
:
Je vous remercie, monsieur Scarpaleggia.
Comme vous le savez, c'est une somme de 300 millions de dollars qui a été initialement approuvée dans le budget, et nous nous attendions à un déploiement réparti sur trois ans. L'adhésion a toutefois dépassé nos attentes lors de la première année, ce qui nous a agréablement surpris, bien entendu, compte tenu de notre intérêt à l'égard des véhicules propres.
Le montant de 47,8 millions de dollars concerne des dépenses prévues qui découlent de l'enveloppe de financement de 300 millions de dollars que nous déployons actuellement. En fait, nous avons de grands doutes, bien que la COVID ait ralenti les choses, comme vous le comprendrez. Nous pensions en janvier que... [Difficultés techniques]
Monsieur le ministre, si cela ne vous dérange pas, je vais me pencher sur VIA Rail. Nous savons qu'il y a des plans en ce moment concernant un service ferroviaire à grande fréquence entre Québec et Toronto. Bien sûr, cela suscite énormément d'intérêt chez mes électeurs, car ils se trouvent le long de ce corridor. Je me demande si vous pouvez nous donner une idée du point où nous en sommes par rapport à la fin des étapes de planification et au début de la réalisation du projet.
Également, du point de vue de la COVID, je crois que le port du masque n'est pas obligatoire dans les trains. Cependant, il l'est dans les avions. Cela me semble paradoxal, mais je suis sûr que vous pouvez nous expliquer la différence.
:
En ce qui concerne le train à grande fréquence, le dossier progresse. Malgré la COVID, nous avons pu faire avancer ce projet. Comme vous le savez peut-être, on a créé un bureau de projet conjoint qui compte des représentants de la Banque de l'infrastructure du Canada et de VIA, et le travail se poursuit. Ils en sont aux phases finales de l'évaluation du lien proposé entre Québec et Toronto. Les progrès sont constants. Le calendrier est respecté. Ils feront des recommandations au gouvernement vers la fin de l'année.
Avant la fin de l'année, nous espérons être en mesure de prendre une décision sur la réalisation du projet ainsi que sur la forme qu'il prendra exactement. Nous croyons fermement que ce projet promet d'offrir un service plus rapide et plus fiable. Comme vous le savez, il aurait son propre chemin de fer.
En ce qui concerne les mesures, en ce moment, le service de VIA est limité à cause de la COVID. Il ne peut y avoir que 50 % des places occupées dans les wagons — pas plus — pour garantir la distanciation. On recommande aux gens d'apporter leur masque et de le porter quand la distanciation physique n'est pas possible. Cela ne s'est pas souvent produit jusqu'à maintenant à cause des faibles volumes. Essentiellement, le volume est inférieur à 10 % par rapport au volume normal.
La différence entre le train et l'avion est que nous savons qu'avec les avions, il est difficile de maintenir la distance physique au cours du processus qui requiert de se rendre à l'aéroport, de franchir la sécurité, de se rendre à la porte pour ensuite embarquer. Nous trouvions qu'il était extrêmement important d'obliger le port du masque. Nous pensons qu'une approche différente est possible pour les navires à passagers, comme les traversiers, et pour les opérations ferroviaires, pour lesquelles l'approche choisie est de recommander le port du masque.
La compagnie WestJet a annoncé qu'elle allait rembourser certains de ses clients. Elle n'est pourtant pas en faillite. Or vous avez souvent prétendu que les compagnies aériennes feraient faillite, si elles remboursaient ses clients pour un vol annulé.
Air Canada, qui avait 6 milliards de dollars de liquidités au début de la crise, en a maintenant 9,7 milliards, selon les analystes. Ses liquidités ont augmenté et elle n'est pas au bord de la faillite non plus. Air Transat, quant à elle, a dit qu'elle serait prête à rembourser ses clients s'il y avait une aide du gouvernement.
Le gouvernement va-t-il offrir une aide quelconque? Le cas échéant, sera-t-elle conditionnelle au remboursement des voyageurs pour les vols annulés?
:
Merci, monsieur Bittle.
J'essaie d'ignorer les affirmations gratuites qui ne s'appuient sur aucun fait. J'ai passé les trois derniers mois à travailler très étroitement avec le secteur des transports, plus particulièrement avec les compagnies aériennes puisqu'elles sont profondément touchées par la pandémie de COVID.
Elles ont essuyé une diminution de revenus de l'ordre de 90 à 95 et 100 %, et mes collaborateurs ou moi-même sommes en communication constante avec l'industrie du transport aérien depuis le début. J'ai eu beaucoup d'échanges, et je connais la position sur diverses questions d'organisations comme l'Association du transport aérien du Canada, la Northern Air Transportation Association, l'Association des pilotes d'Air Canada et toutes les autres, ainsi que le Syndicat canadien de la fonction publique du côté syndical. Mon ministère et moi travaillons avec ces organisations pour faire de notre mieux.
Je suis convaincu que mon ministère et moi-même faisons la bonne chose.
Bonjour. Je vous remercie de m'avoir invitée à comparaître aujourd'hui.
La santé et le bien-être des Canadiens sont et seront la priorité de notre gouvernement. La pandémie n'affecte pas que notre santé personnelle, elle a des répercussions importantes sur notre économie.
[Français]
Le plan historique de notre gouvernement, Investir dans le Canada, consiste à bâtir un avenir plus prospère, plus résilient et plus durable pour nos enfants et nos petits-enfants.
[Traduction]
Au cours des trois derniers mois, nous avons approuvé des centaines de projets. Nous avons parlé avec chaque province et chaque territoire de ses priorités et des besoins changeants en matière d'infrastructure. Nous avons nommé un nouveau président à la Banque de l'infrastructure du Canada, Michael Sabia, un homme d'affaires chevronné du Québec qui dirigeait autrefois la Caisse de dépôt. Ce mois-ci, nous avons annoncé un protocole d'entente avec le gouvernement de l'Alberta sur une proposition très intéressante concernant un lien ferroviaire entre Calgary et Banff. Nous finançons des projets portant sur des autobus électriques, sur l'énergie renouvelable et l'eau, et sur l'amélioration de la large bande, afin de créer de bons emplois et d'aider les collectivités à se remettre sur pied.
[Français]
Notre gouvernement comprend la situation difficile dans laquelle se trouvent les villes et les municipalités. J'ai parlé avec les provinces, les territoires, des maires et des dirigeants autochtones, et j'ai entendu parler des pressions financières que cette pandémie a imposées. C'est pourquoi nous cherchons des moyens de les aider à relancer leur économie en toute sécurité, sans perdre de vue notre objectif à long terme: créer des emplois et bâtir un pays plus fort, plus propre, plus sain et mieux connecté.
[Traduction]
Notre plan Investir dans le Canada vise à investir plus de 180 milliards de dollars sur 12 ans dans cinq grandes priorités: le transport en commun; les infrastructures vertes, les infrastructures sociales, les infrastructures liées au commerce et au transport, et les infrastructures des collectivités rurales et nordiques. Nous faisons d'importants progrès.
Tous réunis, les 20 ministères et organismes fédéraux qui offrent un financement dans le cadre du plan ont déjà affecté plus de 68 milliards de dollars et investi dans des projets partout au pays qui améliorent grandement la vie des Canadiens. La plupart des projets sont en cours ou déjà terminés, des projets comme ceux que j'ai eu le plaisir d'annoncer ce matin à Waterloo. Ce sont des investissements dans le transport en commun et le transport actif, comme l'amélioration d'abribus, des passages pour piétons et le prolongement de sentiers pédestres et de pistes cyclables. Ces projets favoriseront la création d'emplois et la mobilité des gens, et amélioreront la qualité de vie dans nos collectivités. J'étais ravie d'en faire l'annonce avec le gouvernement provincial et la municipalité.
[Français]
Nous proposons également de lancer un nouveau volet de financement lié à la COVID-19, qui permettrait aux provinces et aux territoires de rediriger plus de 3 milliards de dollars du financement fédéral existant vers des projets qui peuvent démarrer rapidement.
[Traduction]
Les collectivités doivent disposer des ressources dont elles ont besoin pour mettre des projets en route durant cette pandémie. Conformément à ce qui a été annoncé le 1er juin dernier, nous avons attribué la totalité du financement du Fonds de la taxe sur l'essence fédéral de cette année aux municipalités, et nous l'avons fait en un seul versement la semaine dernière. Il s'agit d'une première étape pour soulager le manque de liquidités des collectivités ressenti actuellement.
Nous pensons qu'il est possible de faire mieux lorsqu'il s'agit de maximiser la valeur des investissements en infrastructure. C'est pourquoi ma lettre de mandat comprend des instructions du visant à examiner les pratiques exemplaires à l'échelle internationale lorsqu'il s'agit d'évaluer et de financer les besoins en infrastructure.
Je suis fermement convaincue qu'une évaluation nationale des infrastructures, comme celle effectuée par le Royaume-Uni, serait bénéfique pour notre pays et la planification à long terme de nos infrastructures. Nous pensons aussi qu'il est possible d'examiner les résultats dans une perspective élargie, de considérer les projets d'infrastructure comme faisant partie des plans d'ensemble visant à obtenir des résultats pour les Canadiens. On souhaite renforcer le lien entre les priorités nationales en matière d'infrastructure et les stratégies provinciales et municipales à long terme, tout en améliorant la reddition de comptes de tous les ordres de gouvernement, comme celle des provinces et des municipalités concernant le Fonds de la taxe sur l'essence.
La COVID-19 a également montré que nous devons veiller à créer des communautés résilientes et inclusives. Il s'agit notamment d'offrir un accès abordable à Internet haute vitesse à large bande dans tout le pays, y compris dans les régions rurales et les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits, des logements pour tous et un meilleur accès aux grands espaces et à la nature.
Pour terminer, je peux vous assurer que je me concentre sur l'optimisation des ressources pour les contribuables. Nous devons veiller à ce que chaque dollar se rende deux ou trois fois plus loin, et que les résultats soient à l'avantage de notre climat, de nos populations marginalisées et des communautés désavantagées tout en créant des emplois et en favorisant la croissance de notre économie.
Ce que nous construisons et où nous construisons est important. C'est pourquoi nous ne nous concentrons pas seulement sur des projets prêts à être lancés, mais veillons aussi à ce qu'ils soient dignes d'être réalisés.
Nous contribuons à relancer l'économie en toute sécurité, en aidant les collectivités à se remettre sur pied, en les aidant à construire de nouvelles infrastructures, liées par exemple à Internet haute vitesse à large bande, aux transports en commun et au traitement des eaux usées, en créant des emplois et en bâtissant un pays plus fort, plus propre, plus sain et plus connecté.
Je répondrai à vos questions avec plaisir.
Merci.
:
Madame la ministre, pendant trois ans, le directeur parlementaire du budget a affirmé que seulement la moitié des sommes promises dans le cadre du plan libéral avait été réellement investie.
En 2018, il s'est fait dire que les libéraux n'avaient pas de plan. En 2019, le directeur parlementaire du budget a demandé la liste des 53 000 projets, et il s'est fait répondre qu'une telle liste n'existait pas. Cela fait seulement quelques jours que le directeur parlementaire du budget a reçu une liste supplémentaire des projets, sur laquelle figurent les fameux projets provenant du Fonds de la taxe sur l'essence fédéral. On lui a dit qu'Infrastructure Canada n'avait pas les informations relatives aux projets provenant de la SCHL.
Vous avez vous-même affirmé, le 12 mai, que le plan libéral ne fonctionnait pas.
[Traduction]
Vous avez dit que c'était « par souci de faire les choses de façon plus intelligente et efficace ».
[Français]
En reconnaissant l'échec du plan précédent, comment pouvez-vous avoir voté contre un financement supplémentaire pour le vérificateur général afin que l'on sache exactement où sont allées les sommes?
Je vais parler d'un autre dossier qui montre le manque de transparence du gouvernement libéral.
En janvier 2019, la ministre Carolyn Bennett a signé une entente avec la Nation huronne-wendat et le grand chef Konrad Sioui, obligeant le gouvernement fédéral à consulter la Nation pour tout projet sur un territoire grand comme à peu près la moitié du Québec. Cette entente signée en secret n'a été révélée qu'en décembre 2019, quand les municipalités ont reçu une lettre du grand chef Konrad Sioui qui les avisait de l'existence de cette obligation. Les municipalités n'ont jamais été avisées par le gouvernement fédéral ni conseillées sur cette nouvelle façon de faire. Des dizaines de projets du programme Fonds pour l'infrastructure municipale d'eau, ou FIMEAU, sont présentement bloqués sur le bureau de la ministre parce qu'aucune consultation n'a été faite. Les travaux doivent débuter bientôt.
Madame la ministre, combien de projets sont bloqués sur votre bureau en raison de cette situation inacceptable?
:
Les transports en commun ainsi que le transport actif sont bien sûr une grande priorité pour nous. En fait, nous avons fait une annonce formidable ce matin à Waterloo, où nous nous joignons à la municipalité et à la province pour investir dans des projets liés aux transports en commun et au transport actif qui amélioreront grandement la vie des résidants.
Nous reconnaissons, surtout maintenant, que les Canadiens veulent sortir, être actifs et le faire de façon sûre. C'est la raison pour laquelle nous avons assoupli les critères afin que les projets de transport actif puissent être étudiés non seulement dans le cadre du Volet infrastructures des transports en commun dans lesquels nous investissons, mais également le Volet infrastructures vertes.
Nous continuerons à avancer. Je sais à quel point ce sujet est important dans votre circonscription. Je crois qu'il y a de réelles occasions d'investir davantage, et je suis prête à travailler directement avec la députée pour les saisir, pour améliorer les vies, réduire les émissions, réduire la congestion et encourager les gens à sortir et à être actifs de façon saine.
:
Je suis tout à fait d'accord avec vous. Nous devons continuer à investir dans le service à haut débit à l'échelle du pays. Je crois que nous devrions accélérer les investissements.
Le plan Investir dans le Canada offre des crédits pour le service à haut débit dans le cadre du Volet infrastructures rurales et nordiques. ISDE et le CRTC prévoient également des investissements, dont l'importance critique est reconnue actuellement. L'accès à un service à haut débit abordable n'est plus qu'une question de productivité. C'est également une question d'équité.
De nombreux parents, dont moi-même, doivent donner des cours à la maison à leurs enfants, et pour ce faire, il nous faut Internet à haut débit. Les entrepreneurs et les dirigeants d'entreprises virtuelles en ont besoin également. Nous pouvons accéder à des services de soins de santé et voir notre médecin virtuellement, mais il faut avoir le service à haut débit.
J'en suis intimement convaincue, et je sais que notre gouvernement cherche des façons d'accélérer ces investissements afin que tous les Canadiens disposent d'un service à haut débit abordable aussi rapidement que possible.
:
Merci. C'est une excellente question. L'une de mes priorités, lorsque j'ai accepté le portefeuille, c'était de faire approuver les projets rapidement et de travailler directement avec les provinces, les territoires et les municipalités. J'y ai consacré beaucoup d'efforts.
Dans la province de l'Ontario, par exemple, je travaille de près avec les deux ministres responsables de l'infrastructure et des transports. En fait, nous avons des appels hebdomadaires pour parler d'infrastructure. À l'occasion, nous parlons des difficultés de l'école à la maison.
Les projets avancent. Nous faisons preuve de souplesse. Nous avons mis le temps nécessaire. Nous reconnaissons que nous devons penser à la façon dont nous pouvons être plus souples et répondre aux priorités des municipalités, des provinces et des territoires. Nous pensons que les divers ordres de gouvernement qui sont éventuellement plus près des Canadiens devraient établir leurs propres priorités. Nous sommes à l'écoute. De plus, nous reconnaissons qu'à l'époque de la COVID-19, les défis et les besoins pourraient être différents. Nous nous sommes efforcés de faire preuve de souplesse et de travailler directement avec les provinces, les territoires et les municipalités, car, au final, nous cherchons tous à améliorer la vie des Canadiens.
Après avoir parlé à tant d'électeurs, je sais très bien comme vous que les Canadiens ne veulent rien savoir des chicanes entre les ordres de gouvernement. Ils veulent savoir qu'il y a des investissements qui amélioreront leurs vies.
:
Je vous remercie, monsieur le président.
Bonjour, madame la ministre. Cela fait plaisir de vous voir. Évidemment, cela aurait été encore plus agréable en personne.
Ma première question concerne la situation des municipalités au Québec. En raison de la pandémie de la COVID-19, elles ont subi de très grosses pertes de revenus et elles sont très inquiètes, d'autant plus qu'elles n'ont pas le droit d'accuser de déficit. Selon une étude du groupe Raymond Chabot, il manquerait 1,2 milliard de dollars dans les coffres des villes au Québec, et 60 % de leurs pertes totales seraient attribuables au transport en commun. On parle de 670 millions de dollars pour le transport en commun. Les municipalités perdent de 70 % à 80 % des revenus provenant de ce secteur. C'est énorme. Les gens n'utilisent plus le transport en commun, mais les autobus doivent rouler quand même.
Malheureusement, dans le Budget supplémentaire des dépenses (A), il ne semble y avoir rien de prévu en matière d'argent frais pour les municipalités. Je voudrais savoir si cela s'en vient.
:
Merci. Je pense que la réponse est non.
J'aimerais vous poser une autre question, que je n'ai pas eu l'occasion de poser au ministre des Transports tout à l'heure.
En fin de semaine, mon chef est allé à Trois-Rivières pour parler du train à grande fréquence, ou TGF, qui n'en finit plus d'arriver. Depuis 2015, voire même depuis plus longtemps, on annonce des études et on parle de ce qui va suivre. D'un gouvernement à l'autre, on en vient parfois à perdre espoir. Cependant, comme le Budget supplémentaire des dépenses (A) prévoit des fonds pour des études et pour VIA Rail, j'aimerais savoir si vous pouvez nous dire à quelle date vont commencer les travaux.
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Il est important que les Canadiens comprennent que nous avons fourni des informations sur tous les projets, soit 33 000 projets, alors nous avons des informations détaillées.
Je sais que le député s'intéresserait beaucoup à cela. En ce qui concerne les projets de la SCHL, ils font l'objet d'accords bilatéraux. Nous avons fourni des informations sur toute une gamme de projets, mais les provinces et les territoires, pour protéger la vie privée des personnes et la sécurité de celles qui ont survécu à la violence familiale, nous donnent des informations de réclamation regroupées pour certains projets. Ils ne donnent pas de détails sur le projet lui-même et les informations de réclamation sont vérifiées par un tiers. Par souci de transparence, nous avons inclus ces projets financés par les contribuables dans notre calcul général. Il est important de comprendre que les informations sont détenues par les provinces et les territoires.
Comme je l'ai dit, dans ce cas, certains projets de la SCHL, les informations ne nous sont pas données sous forme ventilée, parce que les provinces et territoires ne veulent pas nous donner des informations qui entraveraient la vie privée des personnes ou la sécurité des survivants. Ces informations ont été transmises au directeur parlementaire du budget.
Mon sous-ministre veut peut-être ajouter quelque chose.
:
Merci beaucoup. C'est un plaisir de vous rencontrer virtuellement, madame la ministre.
Je voulais simplement revenir brièvement sur des questions qui ont été soulevées plus tôt.
Au cours de la législature précédente, j'ai eu le grand plaisir de travailler avec votre prédécesseur afin d'obtenir 70 millions de dollars pour 34 projets du Réseau de transport de Longueuil, dans ma circonscription, qui comprennent des autobus électriques et des infrastructures vertes fort nécessaires à nos transports en commun. Nous travaillons à un projet de tramway entre la station de métro Longueuil, dans ma circonscription, et le terminus Panama, qui est la toute première phase reliée au Réseau express métropolitain, ou REM. Vous avez mentionné le REM tout à l'heure, qui est en cours de réalisation — Je peux le confirmer. Chaque fois que je passe sur l'autoroute 10, je vois beaucoup de cônes orange, de sorte que les travaux progressent bel et bien.
Pouvez-vous nous parler de l'importance des projets verts au Québec, d'après ce que vous avez entendu? J'aimerais en avoir une idée.
:
Bien sûr. Je travaille en étroite collaboration avec le gouvernement du Québec. Faire progresser les projets de transport en commun est une grande priorité du gouvernement du Québec, mais aussi des Québécois. Je peux vous dire que la province souhaite fortement que son gouvernement investisse dans les transports en commun sur son territoire, et aussi dans les projets d'infrastructure verte.
Nous avons vu des investissements, comme des bornes de recharge pour véhicules électriques et des projets d'énergie renouvelable, mais ce n'est pas fini. Nous voulons continuer à avancer avec le Québec.
Je pense que le Québec est un bel exemple de province qui comprend que sa position concurrentielle repose sur un avenir plus propre, et elle a pu en faire la preuve. Elle a également beaucoup de chance avec Hydro-Québec. Il y a là de réelles occasions à saisir.
Je pense que c'est un magnifique exemple qui montre aux autres provinces la façon dont nous pouvons nous associer pour véritablement contribuer à réduire les émissions, notamment en diminuant la congestion pour les résidants de votre propre circonscription. Nous allons continuer à aller de l'avant et à trouver des occasions de nouer des partenariats avec le gouvernement du Québec et d'améliorer la vie de tous les Québécois ainsi que de tous les Canadiens, bien sûr.
Il est certain que lorsque je suis arrivée en poste, j'avais trois priorités. L'une d'entre elles consistait à faire avancer les projets le plus rapidement possible, en travaillant en partenariat avec les provinces et les territoires.
Je tiens à saluer tout particulièrement ma sous-ministre, de même que tous les fonctionnaires qui travaillent d'arrache-pied. Je demanderai à la sous-ministre de vous donner des chiffres sur la mesure dans laquelle nous avons pu réduire les délais des projets qui ne nécessitent pas l'approbation du Conseil du Trésor, qui sont nombreux. Nous avons été en mesure de devancer les échéances.
J'aimerais également mentionner une autre chose que nous avons faite pendant la COVID. J'ai expliqué à quel point il est important d'avoir une marge de manoeuvre. Nous avons une nouvelle catégorie pour la COVID qui vise à aider les provinces à faire avancer les projets très rapidement. Nous voulons créer des emplois. Nous voulons faire bouger les investissements.
Je vais peut-être simplement m'en remettre à la sous-ministre. Elle pourra parler de l'échéance et du fait que nous surpassons les attentes, ce qui est une très bonne nouvelle.
:
C'est une question qui est bel et bien soulevée. J'ai eu de nombreuses conversations avec les municipalités, y compris avec ma propre ville d'Ottawa. C'est une situation difficile.
Nous avons fait progresser le dossier de la taxe sur l'essence, une mesure modeste, mais concrète qui a une incidence. Des négociations sont en cours avec les provinces et les territoires concernant une entente de relance de l'économie en toute sécurité. Nous avons dit que le gouvernement fédéral versera 14 milliards de dollars. Il y a tout un éventail de mesures, mais une aide aux municipalités est prévue.
Ce qui compte, c'est que les provinces se joignent à nous. Dernièrement, j'étais touchée de voir le premier ministre Ford déclarer que la province serait un partenaire à ce chapitre. Il sait à quel point c'est important.
Il faut avancer en collaboration avec les provinces et les territoires et aider les municipalités afin de garantir une relance en toute sécurité, mais aussi un redémarrage de notre économie.
Madame la ministre, nous avons appris aujourd'hui que beaucoup de réponses manquent encore.
On ne sait pas combien de projets ont été bloqués dans le cadre du FIMEAU, au Québec, à cause du problème lié au processus de consultation. On ne connaît pas la prime de départ de l'ancien président de la Banque de l'infrastructure du Canada. On ne sait pas combien de milliards de dollars de l'argent des contribuables ont été investis dans le domaine du logement. On ne sait pas combien d'argent va être fourni aux municipalités pour le transport en commun et pour les aider à respecter leurs prochains budgets. Les municipalités ne peuvent pas faire de déficit.
Le gouvernement a devancé le versement des sommes qu'il devait déjà aux municipalités, mais on ne sait pas encore comment va fonctionner le nouveau programme. Qu'est-ce qu'un projet que l'on qualifie de « prêt à démarrer »?
Le fédéral a annoncé 14 milliards de dollars, mais il dit aux provinces et aux municipalités comment les utiliser. Il ne leur fait pas confiance. Il y a beaucoup de projets qui sont prêts à aller de l'avant, mais le gouvernement fédéral tarde malheureusement à avancer et à permettre aux municipalités de lancer des projets.
Qu'attendez-vous pour aider les municipalités à faire face à la crise dans le transport en commun?
Qu'attendez-vous pour aider les municipalités à faire face aux dépenses engagées en raison de la pandémie de la COVID-19?
En ce moment, il n'y a aucune entente, et les municipalités ne reçoivent aucun financement.
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Je dois dire que j'ai été un peu surprise par le point de vue qui semblait prévaloir auparavant, à savoir que nous ne devrions pas être obligés de consulter. Le devoir de consulter les peuples autochtones est en fait une obligation constitutionnelle. Mais ce n'est pas tout; il faut aussi se demander comment obtenir de meilleurs résultats. Il y a actuellement une discussion sur la discrimination systémique et le racisme dans l'ensemble du pays et du monde. Nous devons améliorer les choses, et l'obligation de consulter n'est pas qu'une simple formalité administrative. L'objectif est de trouver des moyens de faire progresser la réconciliation et d'obtenir des résultats dans l'intérêt des peuples autochtones. Nous devrions tous convenir que chaque enfant autochtone doit bénéficier des mêmes chances que nos enfants, des mêmes possibilités de réussite et des mêmes investissements dans les infrastructures. C'est ce que nous voulons en tant que pays, et je pense que c'est fort important.
La discussion sur le racisme systémique m'a donné matière à réflexion récemment. Quels sont les déterminants sociaux de l'infrastructure? Comment pouvons-nous nous assurer de ne pas nous intéresser seulement à la valeur de nos investissements, mais aussi à l'endroit où nous investissons, aux personnes pour lesquelles nous investissons et à celles que nous aidons? Pensez aux centres communautaires de collectivités au statut socioéconomique inférieur. Nous devons veiller à ce que ces investissements se concrétisent, et à ce que nous collaborions avec les peuples autochtones. Nous savons que nous n'avons pas assez investi dans les infrastructures. C'est incroyablement important.
Le devoir de consulter s'inscrit dans ce cadre. Ce n'est pas qu'une obligation constitutionnelle. En tant qu'avocate... Puisque c'est une obligation constitutionnelle, nous devons la prendre très au sérieux, mais aussi nous soucier des résultats. Au bout du compte, nous nous sommes tous lancés en politique parce que nous croyons pouvoir bâtir un Canada meilleur. C'est exactement ce que signifie l'obligation de consulter. L'objectif est de construire un meilleur pays pas seulement pour certains Canadiens, mais bien pour tous les citoyens, y compris pour les peuples autochtones.
:
Merci infiniment, madame la ministre.
Je me demandais si vous pouviez également nous en dire davantage sur l'optique des changements climatiques, car nous constatons que la crise sévit même pendant la pandémie. Nul besoin de chercher bien loin. Nous avons vu ce qui s'est passé en Alberta avec les tempêtes récentes; les histoires semblables se multiplient. Les conservateurs nous disent que ce sont des tracasseries administratives, et non pas un sujet digne de discussion, mais le coût de l'inaction est tellement élevé. C'est malheureux, mais ils se moquent de cette idée — je sais que vous ne pouvez pas les voir.
C'est foncièrement grave. Je me fais chahuter au sujet d'une des questions les plus fondamentales de notre époque, et les conservateurs continuent de penser qu'il est amusant de parler des changements climatiques. Madame la ministre, j'espère cependant que vous aurez l'occasion de nous parler davantage du plan climatique, de l'importance pour le gouvernement…
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C'est bien. Vous croyez tous aux changements climatiques et au fait qu'ils sont causés par l'activité humaine et que nous pouvons faire quelque chose pour y remédier. C'est formidable, car c'est exactement ce que nous faisons avec notre plan d'infrastructure.
Nous sommes d'avis que l'optique des changements climatiques est d'une importance capitale, et je voudrais saluer , mon secrétaire parlementaire que vous connaissez tous, car c'est grâce à son projet de loi d'initiative parlementaire que nous avons introduit l'optique des changements climatiques.
Je le répète, nous avions déjà affirmé la nécessité de réduire les émissions de 10 mégatonnes au moyen de notre plan d'infrastructure. Je pourrais parler des changements climatiques de bien des façons, mais je dirai simplement en quoi le plan nous permet d'économiser de l'argent à long terme. Réfléchissez à l'objectif que nous devons atteindre. Notre pays s'est engagé à atteindre une cible de zéro émission d'ici 2050. Pourquoi nous fixons-nous un tel objectif? Parce que nous savons que, si nous ne le faisons pas, les conséquences des changements climatiques seront tellement catastrophiques qu'elles auront des répercussions énormes sur tous les aspects de nos vies. Vous avez entendu ce discours de la part de Mark Carney, l'ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre.
C'est pourquoi nous nous intéressons aux investissements que nous réalisons et qui contribueront à réduire les émissions. Il peut s'agir d'investissements dans les énergies renouvelables, ou encore dans les transports en commun. De plus, quels sont les investissements qui vont nous aider à nous adapter aux conséquences des changements climatiques? C'est pourquoi nous avons le Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes, qui a connu un franc succès au point que les demandes ont été trop nombreuses.
Nous devons nous assurer de réfléchir à la façon dont nous bâtissons les choses. J'aime dire que lorsque nous construisons, nous pouvons soit augmenter les émissions, soit les réduire. Nous pouvons devenir soit plus résilients, soit moins résilients. Voilà le travail que nous réalisons avec les municipalités qui sont sur la ligne de front des changements climatiques. Peu de municipalités doutent que les changements climatiques soient réels parce qu'elles doivent composer avec les inondations, comme Mme McCrimmon l'a dit à propos de sa propre circonscription, où elle installe des sacs de sable à quelques années d'intervalle.
Nous réalisons ces investissements, et nous allons poursuivre sur cette voie.
Monsieur le ministre Garneau, madame la ministre McKenna, je vous remercie de nous avoir accordé du temps aujourd'hui et d'être venus répondre aux questions des membres du Comité.
Mesdames et messieurs les membres du Comité, merci d'avoir pris le temps de vous déplacer à Ottawa pour participer à la séance d'aujourd'hui.
Mais surtout, je remercie les gens qui sont à mes côtés et derrière moi, c'est-à-dire toute l'équipe qui a rendu possible la séance d'aujourd'hui. Merci infiniment. Je sais que nous traversons une période difficile, et nous vous savons gré de nous avoir permis de tenir cette réunion.
La séance est levée.