propose que le projet de loi , soit lu pour la deuxième fois et renvoyé à un comité.
— Monsieur le Président, j'aimerais préciser que je partagerai mon temps de parole avec la .
Je suis reconnaissant de pouvoir prendre la parole aujourd'hui à la Chambre pour amorcer cet important débat sur le projet de loi C‑31, Loi concernant des mesures d'allègement du coût de la vie relatives aux soins dentaires et au logement locatif.
Ces temps-ci, tout le monde ressent durement l'effet de l'augmentation du coût de la vie. Cette situation est particulièrement difficile pour les familles. Nous savons que tous les parents veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants.
Cependant, avec l'inflation actuelle, pour plus d'un tiers des Canadiens qui n'ont pas d'assurance dentaire, obtenir des soins buccodentaires pour eux-mêmes et leurs enfants peut être hors de portée.
C'est pourquoi nous avons déposé cette semaine un projet de loi qui propose une prestation dentaire canadienne pour aider les familles qui ont du mal à payer les soins dentaires de leurs enfants. L'introduction de cette prestation est la première étape vers un programme national de soins dentaires complet et à long terme.
Investir dans la santé buccodentaire ne se limite pas à éviter les caries. En effet, elle est essentielle à la santé générale. En facilitant l'accès aux soins dentaires courants pour les familles canadiennes, nous pouvons éviter que les problèmes de santé buccodentaires mineurs des enfants ne deviennent des problèmes majeurs, plus coûteux, plus douloureux et plus difficiles à régler. Par exemple, une mauvaise santé buccodentaire est liée à des maladies chroniques importantes, comme le diabète et les maladies cardiaques.
Il est clair qu'une mauvaise santé buccodentaire représente un lourd fardeau pour nos enfants, nos parents et notre système de soins de santé partout au pays. Ces coûts directs et indirects nous touchent tous et toutes, et nous pouvons profiter tous et toutes de l'amélioration de la santé générale de la population canadienne que des soins appropriés de santé buccodentaire peuvent apporter.
[Traduction]
La prestation canadienne pour les soins dentaires proposée est un premier pas important vers cet objectif. Elle aiderait d’abord les enfants qui en ont le plus besoin, car ce sont les enfants qui ont le plus à perdre d’une mauvaise santé bucco-dentaire. De nombreuses maladies bucco-dentaires peuvent apparaître dès la petite enfance, et la carie dentaire est la maladie chronique la plus courante chez les enfants au Canada. C’est aussi vrai dans le monde entier.
Au Canada, le traitement de problèmes dentaires est la principale cause de chirurgie d’un jour sous anesthésie générale pour les enfants de moins de cinq ans. Encore une fois, ces problèmes dentaires ne sont pas répartis également entre tous les enfants. Des études révèlent que les maladies dentaires tendent à être plus fréquentes parmi les enfants issus de familles à faible revenu, les enfants autochtones, les nouveaux immigrants et les enfants en situation de handicap ou ayant des besoins particuliers en matière de soins de santé. La bonne nouvelle, c’est qu’avec des soins appropriés, il est possible d’éviter ces problèmes de santé bucco-dentaires et les problèmes de santé à plus long terme qu’ils engendrent.
[Français]
Voici donc comment fonctionnerait la prestation dentaire canadienne. À compter de la fin de 2022, les parents d'enfants de moins de 12 ans dont le revenu familial net ajusté est inférieur à 90 000 $ et qui n'ont pas accès à une assurance dentaire privée pourraient demander la prestation dentaire canadienne pour leurs enfants admissibles.
L'Agence du revenu du Canada, ou ARC agirait à titre d'agent de mise en œuvre. Les parents pourraient présenter une demande par l'entremise du portail Mon dossier de l'ARC ou de leur centre de contact. S'ils sont admissibles, ils recevront un versement initial qu'ils pourront alors utiliser pour consulter un dentiste avec leur enfant.
Nous voulons nous assurer que les familles ne paient pas de leur poche des frais dentaires qu'elles n'ont pas les moyens de payer afin d'éliminer le plus d'obstacles possible dans l'accès aux soins dentaires.
La prestation dentaire canadienne consisterait en un versement maximal de 650 $ par année par enfant de moins de 12 ans. Elle serait offerte aux familles et aux enfants admissibles et ne serait pas imposable.
Nous reconnaissons qu'il sera essentiel pour les Canadiennes et les Canadiens qui ont des besoins urgents en matière de soins dentaires d'obtenir les fonds rapidement et sans difficulté. C'est pourquoi la prestation serait offerte aux demandeurs avant que les soins dentaires soient prodigués. Cet argent pourrait servir à couvrir les services de santé buccodentaire offerts par tout fournisseur de soins de santé buccodentaire indépendant et réglementé au pays.
Dans les cas où une personne a payé des soins avant de présenter une demande de prestations, tant que ces soins ont été reçus pendant la période d'admissibilité et qu'ils ne sont pas remboursés par un autre programme, elle pourra tout de même présenter une demande de prestations après coup.
Si ce projet de loi est adopté, Santé Canada et l'ARC travailleront en étroite collaboration pour veiller à ce que les Canadiennes et Canadiens reçoivent leurs prestations le plus rapidement possible.
L'ARC a les ressources et l'expérience nécessaires pour offrir ce programme grâce à sa vaste infrastructure sécurisée et à son expérience de longue date dans la prestation de services à la population canadienne. L'ARC effectuera des vérifications avant et après le paiement pour se protéger contre la fraude et s'assurer que le programme est utilisé comme prévu.
Si ce projet de loi est adopté, Santé Canada agira rapidement pour s'assurer que les familles canadiennes admissibles à la prestation dentaire canadienne sont bien informées de la façon de présenter une demande.
Santé Canada dirigera ainsi une campagne nationale d'information pour informer les personnes admissibles au sujet du programme, en collaboration avec l'ARC, et supervisera la mise en œuvre de la prestation.
[Traduction]
Comme je l’ai dit, la prestation canadienne pour soins dentaires proposée est provisoire. Cette mesure offrirait une aide financière immédiate aux familles canadiennes à revenu faible ou moyen, leur permettant ainsi de commencer à répondre plus tôt que tard aux besoins de leurs enfants admissibles en matière de soins dentaires. Pendant que ce programme provisoire est en place, le gouvernement du Canada prendra les mesures nécessaires pour établir un régime de soins dentaires complets et à plus long terme. Pour ce faire, il devra collaborer avec les principales parties concernées, notamment les provinces et les territoires, les organisations autochtones, les associations de dentistes et l’industrie afin de guider notre approche de la mise en œuvre d’un régime canadien de soins dentaires à long terme.
Par exemple, la et moi-même avons lancé l’été dernier une demande de renseignements destinée aux représentants de l’industrie et Santé Canada a communiqué avec les provinces et les territoires pour mieux comprendre les éléments nécessaires afin de mettre en œuvre un régime canadien de soins dentaires à long terme. Les renseignements que nous avons glanés au cours de ce processus contribueront à guider notre approche alors que nous travaillons à l’élaboration d’un programme permanent.
Je suis heureux des progrès que notre gouvernement continue de faire dans ce domaine tandis que nous élaborons un régime de soins dentaires solide et durable à long terme pour les Canadiens et que nous prenons les mesures nécessaires pour le mettre en place. J’ai hâte de fournir plus de détails à ce sujet au cours des prochains mois.
[Français]
S'il est adopté, ce projet de loi aidera des centaines de milliers d'enfants canadiens qui n'ont pas présentement accès à des soins dentaires en raison du coût de ces soins dentaires. Le projet de loi propose une prestation intérimaire, car nous reconnaissons que les enfants, dont les dents sont encore en développement, sont une priorité pour notre gouvernement et pour tous ceux et toutes celles qui se soucient de santé buccodentaire.
Cela dit, je dois prendre un instant, en terminant, pour parler des délais. Dans le budget de 2022, le gouvernement canadien s'est engagé à aider les plus jeunes Canadiens et Canadiennes à accéder aux soins dentaires avant la fin de l'année. Notre objectif est de veiller à ce que les enfants de moins de 12 ans puissent avoir accès à cette prestation dentaire canadienne avant la fin de 2022. J'exhorte donc tous les honorables députés de la Chambre à appuyer rapidement la .
:
Madame la Présidente, je suis très heureuse d'avoir l'occasion de m'adresser à la Chambre sur les mesures que prend le gouvernement pour rendre le logement plus abordable pour les Canadiens et les Canadiennes.
Depuis 2015, notre gouvernement a fait du logement une priorité. D'ailleurs, le logement s'est retrouvé au cœur du dernier budget. Toutefois, aujourd'hui, les Canadiens et les Canadiennes ressentent de plus en plus les effets de la hausse du coût de la vie. C'est pourquoi nous devons accroître nos efforts et élaborer un plan ambitieux ensemble.
Dès 2017, nous avons adopté la Stratégie nationale sur le logement, la première du genre dans l'histoire du Canada. Il s'agit d'un plan sur 10 ans, soutenu par des investissements de plus de 72 milliards de dollars. La Stratégie nationale sur le logement vise principalement à créer plus de logements pour les personnes vulnérables au Canada, notamment les aînés, les femmes et les enfants fuyant des situations de violence, les Autochtones, les anciens combattants, les personnes handicapées, les itinérants, ainsi que ceux qui sont à risque de le devenir.
La Stratégie a déjà connu beaucoup de succès. Par exemple, au Québec, nous avons récemment annoncé, l'année passée, 100 millions de dollars pour rénover des HLM, dont 517 unités étaient pour la plupart barricadées depuis des années. Nous continuons d'ajuster et d'élargir la Stratégie pour répondre à l'évolution constante de la situation. Nous proposons de nouveaux investissements dans de nombreux programmes, ainsi que la prolongation et l'accélération du financement des programmes existants, car ceux-ci améliorent la situation.
Bien que nous faisions beaucoup d'efforts pour rendre la vie des Canadiens et des Canadiennes plus abordable, nous reconnaissons que beaucoup d'entre eux ont besoin d'une aide supplémentaire immédiate. C'est dans ce contexte que nous proposons le projet de loi afin d'offrir un supplément ponctuel au programme d'Allocation canadienne pour le logement, soit un versement unique de 500 $ à environ 1,8 million de locataires qui ont de la difficulté à payer leur loyer. Cette allocation fédérale unique sera admissible aux Canadiens et aux Canadiennes dont le revenu net rajusté est inférieur à 35 000 $ pour les familles et à 20 000 $ pour les personnes seules, et qui dépensent au moins 30 % de leur revenu pour payer leur logement.
Dans Hochelaga, 70 % de la population est constituée de locataires et plus de 24 % de ceux-ci paient au-delà de 30 % de leur revenu pour le loyer. Ce versement aura pour effet de doubler l'engagement que nous avons pris dans le budget de 2022. Nous pourrons ainsi atteindre deux fois plus de Canadiens et de Canadiennes que le nombre que nous avions promis au départ. Ce versement unique s'ajoutera à l'Allocation canadienne pour le logement, qui est actuellement cofinancée et fournie par les provinces et les territoires. L'Allocation canadienne pour le logement, lancée en 2020, a été élaborée conjointement avec les provinces et les territoires. Avec un financement conjoint de 4 milliards de dollars échelonnés sur huit ans, elle offre un soutien financier direct à ceux qui ont de la difficulté à payer leur loyer.
Les Canadiens et les Canadiennes nous ont fait savoir haut et fort que l'abordabilité du logement est l'une de leurs plus grandes préoccupations, et nous sommes du même avis. La pandémie et ses effets sur l'économie ont mis en lumière et exacerbé la précarité des conditions de logement dans lesquelles beaucoup de gens vivent. L'un des principaux problèmes à l'abordabilité du logement au Canada est l'insuffisance de l'offre. En effet, l'offre de logements ne suit pas le rythme de la demande. C'est un problème qui a été aggravé par la pandémie et, comme on le sait, qui a dépassé les frontières des grandes villes pour s'étendre aux petites villes et aux communautés rurales. La création d'un plus grand nombre de logements aura pour effet d'accroître l'abordabilité pour tout le monde au Canada. Il est urgent de construire des logements abordables supplémentaires, notamment pour les personnes en situation d'itinérance ou qui risquent de le devenir.
C'est pourquoi l'Initiative pour la création rapide de logements sera prolongée pour une troisième fois. Annoncée dans le budget de 2022, la troisième ronde de l'Initiative pour la création rapide de logements comprend 1,5 milliard de dollars sur deux ans, à compter de 2022‑2023, pour permettre la création d'au moins 4 500 nouveaux logements abordables pour répondre aux besoins urgents partout au pays. Grâce à une excellente participation, surtout de la part de nos partenaires municipaux, les deux premières rondes de ce programme ont surpassé toutes les attentes. Avec cette troisième ronde, au total, l'Initiative pour la création rapide de logements permettra de construire 14 500 logements pour ceux et celles qui en ont le plus besoin.
Également, il est important de mentionner que le Fonds national de co-investissement pour le logement, qui réunit de nombreux partenaires pour créer des logements communautaires abordables pour nos populations les plus vulnérables, aura un investissement de 13,2 milliards de dollars, ce qui constitue l'un des principaux piliers de la Stratégie et le plus important programme du genre dans l'histoire du Canada.
Le Fonds national de co‑investissement pour le logement s'attaque aux défis liés à à l'offre de deux façons importantes. Il aide à rénover les logements abordables vieillissants qui sont en mauvais état et il aide à construire des logements près des transports en commun, près des lieux de travail, des écoles et d'autres services dont dépendent les familles. Jusqu'à maintenant, plus de 5,8 milliards de dollars ont été engagés dans le cadre de ce programme sous forme de prêts ou de contributions. Ce financement permettra d'offrir des logements abordables stables et sécuritaires à plus de 117 000 ménages au pays.
Les programmes fédéraux comme le Fonds de co‑investissement pour le logement sont importants, mais nous savons que nous devons travailler de concert avec d'autres, y compris les provinces, les territoires, les municipalités, les organismes privés et les organismes à but non lucratif, pour y arriver. C'est pourquoi nous souhaitons soutenir nos partenaires des administrations municipales afin d'accroître l'offre de logements. Nous lancerons un fonds pour accélérer la construction de logements. À l'échelle municipale, dans les projets, il y a souvent des obstacles et des retards à l'étape de l'aménagement. Ce fonds aidera nos villes à agir plus rapidement. Nous nous attendons à ce que cette initiative fasse croître l'offre annuelle de logements dans les plus grandes villes du pays avec un objectif de 100 000 unités neuves et logements d'ici 2025.
Nous progressons considérablement dans la mise en œuvre de notre stratégie nationale de logement, mais nous avons beaucoup de travail à faire et d'obstacles à surmonter. Nos partenaires de tous les ordres de gouvernements et de tous les secteurs sont mobilisés et collaborent avec nous afin de trouver des solutions qui améliorent la vie des Canadiens et des Canadiennes.
En conclusion, j'invite tous les députés de la Chambre à travailler de concert afin de répondre aux besoins criants de logement. Je les invite surtout à appuyer rapidement le supplément ponctuel au programme d'Allocation canadienne pour le logement, afin que nous puissions verser le plus rapidement possible les 500 $ que tant de locataires canadiens attendent. J'espère que 1,8 million de Canadiens pourront avoir accès à ce financement.
:
Madame la Présidente, les Canadiens souffrent à un degré que je n'ai jamais vu au cours de mes 18 ans en politique. Je viens de faire une grande tournée partout au pays et j'ai rencontré beaucoup de gens. En fait, 93 000 personnes se sont inscrites pour participer à mes événements. J'ai comme politique d'écouter toutes leurs histoires et je ne quitte pas la salle avant d'avoir pu parler à chaque personne qui veut me rencontrer. J'ai entendu des histoires qui brisent le cœur.
On parle de jeunes de 35 ans qui ont fait tout ce qu'on leur avait demandé. Ils ont obtenu un diplôme et ils travaillent fort, mais ils vivent toujours dans le sous-sol de leurs parents ou dans un petit appartement de 400 pieds carrés parce que le prix des maisons a doublé depuis l'arrivée au pouvoir de ce . En fait, notre bulle immobilière est la deuxième en importance au monde. Hier, on a appris que le pourcentage de Canadiens qui possèdent leur propre maison est à son niveau le plus bas depuis plus de 30 ans.
Quand le premier ministre a pris le pouvoir, il fallait, en moyenne, dépenser 32 % de son chèque de paie pour payer les factures mensuelles d'une maison moyenne. Maintenant, une famille moyenne doit dépenser 50 % de son chèque de paie juste pour garder sa maison. Cette augmentation est attribuable à l'augmentation des prix, mais aussi aux augmentations des taux d'intérêt. Ce gouvernement avait pourtant promis aux Canadiens que ces augmentations n'arriveraient pas avant un long moment. Il a dit aux Canadiens de ne pas s'inquiéter, qu'ils pouvaient contracter des prêts importants, car les taux d'intérêt allaient demeurer très bas pendant très longtemps, et qu'il n'y aurait donc jamais de conséquences négatives. Maintenant, on assiste à une augmentation des taux d'intérêt de 300 points de base, soit 3 % en termes simples.
Ce phénomène ne touche pas seulement l'immobilier; il touche aussi le prix de la nourriture. Je vais me permettre de lire des titres d'articles, parce que même les médias commencent à remarquer le problème. « Les loyers sont si élevés à Toronto que les étudiants vivent dans des centres d'hébergement pour les sans-abri ». « Inflation: la faim chez les enfants est une préoccupation majeure au Canada [dans un contexte de flambée des prix de la nourriture] ». « Les banques alimentaires de la région du Grand Toronto font face à la plus forte demande de leur histoire ». « Près de 6 millions de personnes au Canada ont connu l'insécurité alimentaire en 2021, selon une étude de l'Université de Toronto ». Les gens ne peuvent pas payer le coût de la nourriture. Il y a même des mères de famille monoparentale qui mettent de l'eau dans le lait de leurs enfants parce qu'elles ne peuvent pas payer le prix de la nourriture.
En ce qui concerne l'essence, j'ai rencontré un jeune homme qui travaille dans des mines dans le Nord de l'Ontario et qui m'a dit qu'il n'avait pas pu aller voir ses parents pour une dernière fois à Thunder Bay parce que le diésel coûtait plus de 2 $ le litre. Il n'a donc pas eu la chance de dire au revoir et adieu à ses propres parents.
Que fait le premier ministre pour répondre à cette crise? D'abord, il essaie de diviser les gens en les attaquant, parce qu'il pense que, si un Canadien a peur d'un autre Canadien, il va oublier qu'il ne peut pas payer ses factures. Le garde en place des règles sur les vaccins que tous les autres pays ont abandonnées. Il maintient l'application ArriveCAN, qui ne fonctionne vraiment pas. Il essaie de détourner l'attention portée sur le coût de la vie des Canadiens en divisant les gens et en créant des difficultés et des divisions.
Ensuite, son plan, c'est d'augmenter l'impôt sur le revenu et les taxes sur l'essence, le chauffage et la nourriture. La première revendication de l'opposition officielle depuis mon arrivée au pouvoir, c'est l'annulation des augmentations de taxes et d'impôts pour que les Canadiens puissent garder dans leurs poches une plus grande portion de leur chèque de paie et pour que l'énergie, l'essence, le chauffage et les autres coûts deviennent plus abordables.
C'est notre rôle, ici, au Parlement, de transformer la peine en espoir. Les Canadiens ont besoin d'espoir. Le commentaire que j'ai entendu le plus souvent parmi les gens qui sont venus assister à mes événements est « merci de nous donner de l'espoir ». Pour la première fois, les gens croient que les choses peuvent s'améliorer, et elles vont s'améliorer. On peut changer des choses.
Premièrement, il faut annuler toutes les augmentations de taxes, mais il faut aussi contrôler les dépenses. L'inflation que nous avons aujourd'hui est le résultat d'un gouvernement très dépensier. Les dépenses du gouvernement augmentent le coût de la vie. Les 500 milliards de dollars de déficit inflationniste ont augmenté le coût de ce que nous achetons et l'intérêt que nous payons. Les taxes inflationnistes augmentent les coûts liés à nos entreprises et à nos travailleurs, qui fournissent des produits et des services. Plus le gouvernement dépense, plus cela coûte cher; c'est la « justinflation ».
On peut renverser cette tendance en mettant en place une loi qui limite les dépenses des gouvernements. Cela permettra aux politiciens de suivre les mêmes règles économiques que suivent les familles. Quand une famille augmente ses dépenses dans une quelconque partie de son plan financier, elle les réduit ailleurs. Pour dépenser un dollar, il faut trouver un dollar. La même chose devrait s'appliquer aux gouvernements. Aux États‑Unis, pendant les années Clinton, on a mis en place une loi qui a permis aux Américains d'équilibrer leur budget et de rembourser 400 milliards de dollars sur leur dette. Cela a donné lieu au plus grand remboursement de dette des États‑Unis. Dès l'instant où la loi a été annulée, les Américains sont retournés en déficit. Cela montre qu'il nous faut des limites légales sur les dépenses des politiciens et que les politiciens devraient suivre les mêmes règles avec l'argent que celles suivies par les mères monoparentales et les propriétaires de petites entreprises.
De plus, au lieu de juste créer de l'argent, il faut créer davantage de ce que l'argent achète, produire davantage de nourriture abordable, d'énergie et de ressources naturelles, ici, au Canada, et bâtir davantage de maisons au Canada. Il faut enlever les barrières que le a mises en place.
Commençons par la nourriture. Le premier ministre a augmenté les taxes imposées aux agriculteurs. Cela augmente le coût des engrais, mais aussi celui de l'énergie nécessaire pour produire de la nourriture. Il veut maintenant limiter l'usage d'engrais. Cela va évidemment nécessiter davantage de terrains pour produire la même quantité de nourriture. Les tracteurs et autres équipements vont devoir traverser un terrain plus vaste en brûlant davantage de diésel et d'autres carburants. On va devoir importer davantage de nourriture. Cela va encore nécessiter l'utilisation d'énergie pour transporter au Canada cette nourriture provenant des autres pays.
N'avons-nous pas appris, pendant la crise de la COVID‑19, qu'il est irresponsable de dépendre des autres pays pour nous approvisionner?
Nous devrions pouvoir nous nourrir ici, au Canada. Nos fermiers sont les meilleurs au monde. On devrait enlever les barrières que le gouvernement a mises en place. Nous allons annuler ces taxes imposées à nos agriculteurs, éliminer les plans du gouvernement pour réduire l'usage de l'engrais et éliminer la paperasse qui coûte cher à nos agriculteurs.
Deuxièmement, nous allons inciter nos municipalités à se défaire de leur bureaucratie. Nous avons actuellement au Canada le moins de maisons par personne parmi les pays du G7, même si nous avons la plus grande superficie de terrains. C'est ridicule. C'est la raison pour laquelle le coût de nos maisons est le deuxième plus élevé au monde par rapport au revenu familial. En ce qui concerne la propriété, Vancouver est le troisième pire endroit au monde et Toronto est le sixième. Ce qu'un gouvernement conservateur va faire, c'est lier le montant en dollars lié à l'infrastructure dans les grandes villes où les prix immobiliers sont trop élevés au nombre de maisons qui sont bâties.
Cela va les inciter à diminuer la bureaucratie et à réduire le coût des permis de construction pour qu'on puisse bâtir davantage. Chaque fois qu'un gouvernement fédéral financera une station de transport en commun, nous insisterons pour que les terrains qui l'entourent aient des maisons et des appartements permettant une très grande densification pour que les jeunes puissent vivre à côté du transport en commun.
Troisièmement, nous vendrons 15 % des 37 000 édifices fédéraux afin de pouvoir les transformer en maisons et créer des millions de propriétés que nos jeunes pourront acheter afin de fonder une famille.
Au lieu d'importer de l'énergie de l'étranger, nous allons éliminer les lois comme celles découlant du projet de loi et d'autres pour permettre la production d'énergie, ici, au Canada. Cela va créer des emplois et rendre le coût de l'énergie plus abordable. Cela va renforcer le pouvoir d'achat des Canadiens en augmentant la valeur de notre dollar. Quand notre secteur de l'énergie est fort, cela augmente la valeur de notre dollar. La valeur du dollar, c'est notre pouvoir d'achat. Quand la valeur du dollar est basse, cela coûte cher d'acheter tout ce qui est acheté sur les marchés internationaux. Donc, renforçons la valeur de notre dollar, produisons notre propre énergie et mettons fin aux importations de pétrole.
En passant, où sont les environnementalistes libéraux et néo-démocrates qui pourraient faire des grandes manifestations contre le pétrole que nous importons d'outre-mer? Pourquoi est-ce qu'on finance les dictateurs? On devrait financer les chèques de paie des Canadiens, ici.
Enfin, nous voulons redonner aux Canadiens le contrôle de leur vie, dans le pays le plus libre au monde, où le dollar garde sa valeur pour que les Canadiens puissent avoir la vie pour laquelle ils travaillent fort. On devrait être un pays qui récompense le travail, un pays où les gens peuvent garder davantage leur argent et où on réforme le système d'impôt et de taxes pour que chaque fois qu'une personne travaille fort pour ajouter de la valeur à notre économie, elle puisse garder le montant dans ses poches et en donner davantage à sa famille. On devrait être un pays qui encourage et qui favorise ceux qui travaillent fort, ceux qui prennent des risques et ceux qui bâtissent notre pays.
[Traduction]
Il est bon d’être de retour à la Chambre, mais ne serait-il pas bien que nos jeunes puissent s’acheter une maison? C’est ce à quoi nous devrions travailler. Malheureusement, nous avons appris hier que les taux d’accession à la propriété sont à leur plus bas depuis une génération. Le prix des maisons a doublé sous le règne du . En fait, lorsque le premier ministre est entré en fonction, la famille moyenne pouvait payer ses frais de logement mensuels avec 32 % de son chèque de paye. Ce pourcentage a grimpé en flèche à près de 50 %. Vancouver est le troisième marché immobilier le plus cher de la planète. Pas étonnant que 9 jeunes Canadiens sur 10 disent qu’ils ne peuvent même pas rêver de s’acheter une maison.
Maintenant, du logement à l’alimentation, nous voyons les manchettes. Même les médias l’ont remarqué: « Les loyers sont si élevés à Toronto que des étudiants vivent dans des refuges pour sans-abri »; « Avec le prix des aliments qui monte en flèche, la faim chez les enfants est une préoccupation majeure au Canada »; « Les banques alimentaires de la région du Grand Toronto disent faire face à la plus forte demande de leur histoire »; et « Près de six millions de personnes au Canada ont vécu l’insécurité alimentaire en 2021, selon une étude de l’Université de Toronto ».
Il y a ensuite l’énergie. J’ai rencontré un jeune homme du Nord de l’Ontario qui m’a dit qu’il n’avait pas les moyens de mettre du diésel dans sa voiture pour aller voir une dernière fois des membres de sa famille mourants, qui habitent à des centaines de kilomètres de là, à Thunder Bay. J’ai rencontré à St. John’s, Terre-Neuve, un travailleur, ironiquement un travailleur du secteur de l’énergie, qui m’a dit qu’en raison de la hausse du prix de l’essence, il n’avait pas les moyens de remplacer ses bottes qu’il devait recoller avec du ruban pour canalisation.
Les Canadiens souffrent, et pourquoi est-ce le cas? Les coûts de l’État font augmenter le coût de la vie. Un demi-billion de dollars de déficits inflationnistes signifie plus de dollars pour moins de biens, ce qui engendre une hausse des prix, une augmentation du coût des biens que nous achetons et des intérêts que nous payons. Les taxes inflationnistes font augmenter le coût que les entreprises et les travailleurs doivent supporter pour produire nos biens. Plus les libéraux dépensent, plus les choses coûtent cher. C’est juste l'inflation, mais les Canadiens en paient le prix.
Quelle a été la réponse du ? Sa première réponse a été d’attaquer les gens qui souffrent, de les traiter de noms horribles et désobligeants, de diviser et de distraire. Sa stratégie est simple. Il pense que si les gens ont peur de leurs voisins, ils oublieront qu’ils ne peuvent pas payer leurs factures. Il maintient donc les obligations vaccinales non scientifiques qui divisent, qui empêchent les camionneurs de transporter des marchandises parce qu'ils ne peuvent traverser la frontière et qui font perdre leur emploi à nos soldats qui ont servi notre pays avec courage et loyauté. Il fait tout cela pour stigmatiser et attaquer les gens afin d'amener une mère célibataire qui dilue le lait de son enfant avec de l’eau à oublier, espère‑t‑il, à quel point elle souffre sous sa gouvernance, car elle aura peur de ses concitoyens. Il est temps de remplacer la peur par la liberté. Il est temps pour nous de nous unir.
La deuxième solution du est on ne peut plus prévisible. Il veut augmenter les impôts avec une nouvelle hausse des taxes sur les salaires qui entrera en vigueur le 1er janvier, ce qui veut dire que les Canadiens garderont une moins grande part de ce qu’ils gagnent. Les petites entreprises devront payer plus pour chacun de leurs employés, ce qui obligera nombre d'entre elles à faire le choix douloureux de licencier des employés. Quelques mois plus tard, le 1er avril, et ce ne sera pas un poisson d’avril, il mettra à exécution son projet de tripler la taxe sur le carbone. Il veut augmenter les taxes sur l’essence, les taxes sur le chauffage domestique et, indirectement, les taxes sur les aliments parce que, évidemment, il faut de l’énergie pour produire ces aliments. Ces mesures aggraveront la situation. Les conservateurs ont exigé que le gouvernement annule toutes ces augmentations de taxe afin de laisser une plus grande part de leur revenu aux travailleurs et aux personnes âgées et de rendre l’énergie abordable.
Il est de notre devoir de député de transformer la peine en espoir. C’est ce que les conservateurs feront parce qu’il est possible d’améliorer la situation. Il n’y a aucun problème au Canada qui ne puisse être réglé grâce à ce qui fonctionne ici. Nous avons les solutions pour contrer l’inflation et pour renforcer le pouvoir d’achat des Canadiens.
Nous demanderons un plafonnement des taxes pour que les Canadiens ne donnent pas plus d'argent gouvernement et qu’ils en gardent plus pour eux-mêmes. Nous demanderons au gouvernement de plafonner ses propres dépenses, ce qui est possible simplement en suivant les mêmes règles que les familles canadiennes. Si une famille décide qu’elle veut construire une véranda à l’avant de sa maison, elle annule ses vacances ou, mieux encore, elle cherche à trouver du bois d’œuvre à bon prix et à dépenser moins en vacances pour pouvoir faire les deux avec le même budget. C’est ainsi aussi que fonctionnent les petites entreprises, mais pas le gouvernement.
Le grand Thomas Sowell a dit que la première règle de l’économie est la rareté, car il n’y a jamais assez de quoi que ce soit pour satisfaire pleinement toute la demande, et que la première règle de la politique consiste à négliger la première règle de l’économie parce que les politiciens sont les seules créatures dans l’univers qui n’ont pas à subir la rareté. Les oiseaux dans les arbres, les poissons dans la mer, tous doivent tirer le meilleur parti de ressources limitées, mais le politicien se contente de refiler la facture à quelqu’un d’autre sous forme de hausse de l’inflation, de dette et de taxes. S’il fallait payer au fur et à mesure, les politiciens seraient obligés de faire les mêmes compromis que font les simples citoyens dans leur vie quotidienne.
Le principe est très simple. Si le gouvernement consacre un dollar à une nouvelle dépense, il devrait trouver le moyen d'économiser un dollar pour le payer. Toutes les dépenses existantes qui figurent dans le budget seront effectuées dans l'avenir, mais lorsque le gouvernement vient présenter ici une nouvelle mesure, il devrait l’accompagner des économies nécessaires pour la financer. C’est ce que le gouvernement des États-Unis a fait dans les années 1990, ce qui lui a permis d’équilibrer son budget, de rembourser 400 milliards de dollars de dette et de bénéficier d’une forte croissance de l’emploi, d’un taux de chômage à un creux record et d’une augmentation massive de la prospérité. Cependant, dès qu’il a laissé expirer la loi, il a replongé dans le déficit, ce qui prouve que les politiciens ont besoin des mêmes limites légales auxquelles les familles se plient chaque jour pour gérer leurs dépenses. Nos familles se serrent la ceinture depuis assez longtemps. Il est temps que le gouvernement fasse de même.
Au lieu de se contenter de créer plus d’argent, pourquoi ne pas créer plus de ce que l’argent permet d’acheter? Pourquoi ne pas cultiver plus d’aliments, construire plus de maisons et produire plus de ressources canadiennes ici même dans notre pays?
Commençons par l’habitation. Comme je l’ai dit, nous avons le moins de maisons par habitant de tous les pays du G7, même si nous avons le plus d’espaces pour en construire, et ce, parce que les gardes-barrières des administrations locales bloquent le chemin.
À Vancouver, le coût des obstacles administratifs, c’est-à-dire la délivrance de permis, les retards, les consultants et les taxes, est de 600 000 $ pour une unité d’habitation. Il se situe à environ 350 000 $ à Toronto. Cela empêche les gens d'acheter une maison.
Voici ce que je propose. Le gouvernement devrait associer le mondant accordé pour l’infrastructure dans les grandes villes où les prix sont surévalués au nombre de maisons qui sont réellement construites, afin d'inciter les villes à éliminer les obstacles, à réduire les coûts et à accélérer la délivrance des permis de construire pour que nous puissions avoir plus de maisons.
Il faut exiger que chaque station de transport en commun financée par le gouvernement fédéral reçoive une préapprobation pour qu'on puisse construire des ensembles domiciliaires à haute densité aux environs, afin que les jeunes n’aient même pas besoin de posséder une voiture. Ceux-ci peuvent simplement vivre à côté des transports en commun. Il faut vendre 15 % des 37 000 immeubles fédéraux sous-utilisés et surévalués afin de les convertir en logements. Il faut créer des millions de nouveaux logements pour que les nouveaux arrivants, les immigrants, les jeunes et les gens de la classe ouvrière puissent renouer avec le rêve de l’accession à la propriété.
Cessons d’importer du pétrole étranger au Canada. Où sont les manifestants? Où sont les manifestants du Bloc, du NPD et du Parti libéral à Saint John, au Nouveau-Brunswick, pour accueillir tous ces gros pétroliers en provenance de l’étranger? Ils disent qu’ils sont contre le pétrole, mais cela ne leur pose pas de problème si ce pétrole provient de dictatures étrangères. On voit arriver chaque jour 130 000 barils de pétrole étranger sur nos côtes et, par la même occasion, notre argent part garnir les coffres de pays étrangers.
Pendant ce temps, le enfreint ses propres sanctions contre Poutine en renvoyant une turbine pour que les Russes puissent continuer à pomper du gaz en Allemagne, pour que les Allemands puissent financer la guerre de la Russie contre l’Ukraine. C’est incroyable. Ces députés-là sont contre les pipelines au Canada, mais pour l’entretien des turbines des pipelines russes qui financent les guerres étrangères.
Pendant ce temps, nous avons 1 300 billions de pieds cubes de gaz naturel qui pourraient servir à affranchir l’Europe de sa dépendance envers Poutine, tout en ramenant des chèques de paie dans notre pays. Nous avons la capacité de le produire plus proprement que partout ailleurs sur la planète. En fait, les distances d’expédition les plus courtes à la fois vers l’Asie et l’Europe depuis l’Amérique du Nord se trouvent ici même, au Canada.
Qu’avons-nous d’autre au Canada pour liquéfier le gaz naturel afin qu’on puisse le transporter par bateau? Le froid, notre ressource naturelle la plus abondante. Il réduit en effet de 25 % le coût de la liquéfaction du gaz naturel. Grâce à l’hydroélectricité du Québec, de Terre‑Neuve et de la Colombie-Britannique, nous pouvons le faire sans émissions. Pourquoi ne pas expédier le gaz naturel canadien propre en Asie pour y fermer les centrales au charbon et l’expédier en Europe pour briser la dépendance de celle-ci envers Poutine? Transformons les dollars des dictateurs en chèques de paie pour les Canadiens.
Faisons en sorte qu’il soit à nouveau payant de travailler dans notre pays. Cessons de punir les gens pour le crime de se lever tôt le matin et de faire une dure journée de travail. Selon un document de Finances Canada, si une mère célibataire avec trois enfants qui gagne 55 000 $ par année sort pour gagner un dollar de plus, elle perd 80 ¢ de ce dollar en raison des ponctions, des taxes et des impôts de l’État. Si elle gagne 25 $ l’heure, elle ramène 5 $ à la maison. Personne ne devrait travailler pour 5 $ l’heure. C’est moins que le salaire minimum. Pourtant, notre régime d’imposition et d’avantages sociaux la punit d’essayer de travailler un peu plus dur pour que ses enfants puissent éventuellement aller au camp l’été ou se joindre à une équipe de la Petite Ligue.
Nous devrions récompenser le fait de travailler dur dans notre pays. Nous devrions engager une réforme de nos systèmes de prestations et d'imposition, afin que chaque fois qu'une personne travaille plus dur, accepte de travailler plus longtemps, gagne une prime et se lève un peu plus tôt, cette personne puisse garder une plus grande partie de ce qu'elle gagne.
Mes parents m'ont appris que l'important n'était pas d'où je venais, mais où j'allais. Ce qui importait, ce n'était pas qui je connaissais, mais ce que je pouvais faire. C'est le pays que je veux léguer à mes enfants. Je veux que ce soit à nouveau un pays où les origines des gens importent peu. S'ils travaillent dur, s'ils prennent des risques, s'ils étudient, s'ils apprennent, s'ils construisent et s'ils contribuent, ils peuvent réaliser tout ce qu'ils veulent. Pour l'instant, les citoyens ne pensent plus que cela est possible, mais l'espoir est en marche.
Nous allons insuffler un vent nouveau au pays. Nous allons vous permettre de garder plus d'argent dans vos poches et nous allons devenir le pays le plus libre du monde.
Des voix: Oh, oh!