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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1362 à 1367, 1369, 1370 et 1384.
[Texte]
Question no 1362 — Mme Lindsay Mathyssen:
En ce qui concerne l’examen de la politique de défense « Protection, Sécurité, Engagement », annoncé dans le budget de 2022: a) quel est le nombre total de contrats signés pour des services professionnels et de gestion avec des fournisseurs de services externes; b) quels sont les détails de tous les contrats en a), y compris, (i) l’entreprise à laquelle le contrat a été attribué, (ii) la valeur du contrat, (iii) la date d’attribution du contrat, (iv) les livrables attendus; c) en nombre et pourcentage, quel est le nombre total de contrats en a) qui ont été attribués (i) à des fournisseurs uniques, (ii) dans le cadre d’un processus concurrentiel?
M. Bryan May (secrétaire parlementaire de la ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, la Défense nationale n'a pas de contrats de services professionnels et de gestion avec des fournisseurs de services externes liés aux catégories de la question ci-dessus.
La Défense nationale est engagée à faire preuve d'ouverture et de transparence, et divulgue de manière proactive les contrats d'une valeur supérieure à 10 000 $ sur le site Ouvert Canada, à https://ouvert.canada.ca/fr/divulgation-proactive.
Question no 1363 — Mme Louise Chabot:
En ce qui concerne la contribution financière maximale de 260 millions du gouvernement par l’entremise du nouveau Fonds Chantiers Canada, sous le volet Infrastructures provinciales-territoriales, pour le projet de prolongement de l’autoroute 19 entre Laval et Bois-des-Filion, en collaboration avec le gouvernement du Québec: a) quel est le montant total accordé par le gouvernement dans le cadre de cette entente pour ce projet; b) quelles sont les conditions de l’entente de financement dans le cadre de ce projet?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la contribution financière maximale de 260 millions du gouvernement par l’entremise du nouveau Fonds Chantiers Canada, sous le volet Infrastructures provinciales-territoriales, pour le projet de prolongement de l’autoroute 19 entre Laval et Bois-des-Filion, en collaboration avec le gouvernement du Québec. En ce qui concerne la partie a), Infrastructure Canada a alloué 260 435 500$ pour le projet de prolongement de l’autoroute 19 entre les autoroutes 440 à Laval et 640 à Bois-des-Filion dans le cadre du volet Infrastructures provinciales - territoriales - Projets nationaux et régionaux du Nouveau Fonds Chantiers Canada, VIPT-PNR-NFCC.
En ce qui concerne la partie b), les conditions spécifiques de l’accord de contribution pour ce projet sont en cours de finalisation entre le Canada et le Québec.
En 2018, un accord-cadre a été signée afin d’établir les modalités et conditions selon lesquelles le Canada allait contribuer au Québec pour certains projets routiers aux termes du VIPT-PNR-NFCC.
Le 26 mars 2019, une approbation fédérale de principe a été accordée au projet sous le VIPT-PNR-NFCC permettant ainsi l’éligibilité des dépenses à compter de cet date sous réserve de certaines conditions et de la signature d’une modification à l’accord-cadre Canada-Québec signé en 2018, pour y inclure le projet.
En février 2023, les négociations entre le Canada et le Québec concernant l’inclusion du projet à la modification de l’accord-cadre ont pris fin. Une approbation par le Conseil des ministres du Québec est maintenant requise afin de permettre la signature de cet accord-cadre.
Les conditions relatives à l’entente de contribution dans le cadre du VIPT-PNR-NFCC s’appliqueront au projet concernant les dépenses admissibles, les rapports sur l'état d'avancement des projets et les communications; le rôle du Canada dans le cadre des projets concerne les contributions financières et la surveillance, tandis que le Québec est responsable de la mise en œuvre des projets et de leur exploitation; le Canada pourra rembourser les réclamations présentées par le Québec conformément aux modalités de l’entente une fois que celle-ci aura été signée.
Question no 1364 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne le montant assurable de 100 000 $ par la Société d’assurance-dépôts du Canada (SADC): a) depuis le 4 novembre 2015, y a-t-il eu des (i) réunions, (ii) rapports, (iii) documents d’orientation, (iv) recommandations proposées, pour la hausse du montant assurable, et, le cas échéant, quels sont les détails de chacun, y compris la date et le résumé; b) quels sont les processus utilisés pour déterminer le montant assurable par la SADC; c) de quelles façons le montant assurable par la SADC peut-il être modifié?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, l’assurance-dépôts est un élément important du cadre de stabilité du système financier du Canada. Elle contribue à la confiance du public à l’égard du système financier en protégeant les épargnes des déposants dans l’éventualité peu probable qu’une institution de dépôt fasse faillite.
Le plafond d’assurance-dépôts est établi dans la Loi sur la Société d’assurance-dépôts du Canada. Le changement du plafond nécessiterait une modification législative. À l’heure actuelle, le plafond d’assurance-dépôts demeure à 100 000 $ pour chacune des neuf catégories d’assurance-dépôts.
À l’automne 2016, le ministère des Finances Canada a tenu des consultations publiques sur les changements envisagés au cadre d’assurance-dépôts. Le document de consultation sur l’examen du cadre d’assurance-dépôts est disponible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/programmes/consultations/2016/cadre-assurance-depots.html.
Environ 15 soumissions ont été reçues de la part d’un éventail d’intervenants, notamment des six plus grandes banques du Canada et de l’Association des banquiers canadiens. De plus, la Société d’assurance-dépôts du Canada, ou SADC, a tenu des consultations publiques sur les changements proposés au Règlement administratif concernant les renseignements sur les comptes en copropriété et en fiducie qu’il faudra apporter afin de mettre en œuvre les dispositions de l’examen du cadre d’assurance-dépôts. Les soumissions pour lesquelles le gouvernement a obtenu la permission de publier sont disponibles à l’adresse https://www.canada.ca/fr/ministere-finances/programmes/consultations/2016/cadre-assurance-depots/soumissions.html.
Dans l’ensemble, les données sur les déposants de la SADC à l’époque indiquaient que le cadre fonctionne bien et qu’il offre une protection suffisante pour les épargnes des Canadiens. Environ 97 % de tous les comptes de dépôt assurables sont entièrement protégés par le cadre actuel.
L’analyse entreprise dans le cadre de l’examen indiquait que la hausse du plafond de l’assurance dépôts n’améliorerait pas la protection des épargnes de la vaste majorité des particuliers au Canada, car leurs comptes de dépôt sont déjà actuellement protégés par le cadre. Conformément aux pratiques exemplaires internationales, le cadre du Canada protège la grande majorité des déposants, mais laisse un montant important de dépôts d’affaires exposés à la possibilité de perte en cas de faillite de la banque. Par conséquent, ces déposants non protégés ont un intérêt dans les pratiques de gestion du risque de l’institution membre.
L’augmentation du plafond fournirait un avantage proportionnellement plus élevé aux déposants d’affaires, tout en accroissant les risques pour la SADC, ce qui devrait être compensé par le paiement de primes supplémentaires par les institutions membres de la SADC, ce qui pourrait potentiellement affecter le coût des services financiers. Cela ne servirait pas à l’atteinte des objectifs de l’assurance-dépôts et pourrait faire basculer l’équilibre actuel entre la stabilité financière et la discipline de marché, de manière contraire aux pratiques exemplaires internationales.
Sur la base de l’examen, plusieurs modifications proposées à la Loi sur la Société d’assurance dépôts du Canada ont été présentées en 2018, et des modifications législatives ont été apportées de 2019 à 2022. Les modifications législatives ont modernisé la portée de la couverture de l’assurance-dépôts afin de mieux protéger les déposants, par exemple, devises étrangères et prolongation de la limite de durée sur les certificats de placement garantis, tout en clarifiant et en simplifiant le cadre d’assurance-dépôts pour les déposants, le rendant plus facile à comprendre, par exemple, dépôts enregistrés et les comptes d’impôts fonciers sur des biens hypothéqués.
Le budget de 2023 a annoncé que le gouvernement pourrait modifier la Loi sur la Société d’assurance-dépôts du Canada afin d’accroître les pouvoirs d’augmenter l’assurance-dépôts en cas de repli du marché et de prendre des mesures connexes.
La Loi no 1 d’exécution du budget de 2023 propose d’apporter des modifications à la Loi sur la Société d’assurance-dépôts du Canada pour autoriser la ministre des Finances, avec l’autorisation du gouverneur en conseil, à accroître le plafond de protection de l’assurance-dépôts jusqu’au 30 avril 2024. Plus précisément, la législation proposée accorderait à la ministre des pouvoirs temporaires pour augmenter le plafond d’assurance-dépôts à un seuil plus élevé si un telle mesure, par exemple, contribuait à protéger la stabilité financière et à rassurer les consommateurs à l’égard du système bancaire. Cela renforcerait les outils pour favoriser la stabilité financière à la disposition du gouvernement du Canada dans le contexte économique actuel.
Si la ministre décidait d’augmenter temporairement le plafond d’assurance-dépôts, la ministre serait tenue de consulter le gouverneur de la Banque du Canada, le surintendant des institutions financières, la présidente et première dirigeante de la Société d’assurance-dépôts du Canada et la commissaire de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada avant de prendre cette mesure.
La ministre serait tenue de publier un rapport et de le présenter au Parlement chaque mois pendant la période durant laquelle le plafond d’assurance-dépôts serait haussé. La ministre serait également tenue d’effectuer un examen de ces modifications après le 30 avril 2024 et de publier un rapport de l’examen.
Question no 1365 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concerne les évaluations gouvernementales visant à comparer les différentes options disponibles pour l’acquisition du train à grande fréquence projeté: le gouvernement a-t-il effectué des évaluations et, le cas échéant, (i) quels professionnels ou consultants externes, le cas échéant, ont été utilisés pour mener des évaluations, (ii) quelles approches d’approvisionnement ont été envisagées dans les évaluations, (iii) qu’a-t-on déterminé qu’étaient les avantages et les inconvénients de chaque approche d’approvisionnement dont on a tenu compte, (iv) quels autres projets ou administrations de transport ont été analysés dans le cadre des évaluations?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie (i) de la question, le Bureau des projets communs, un partenariat entre la Banque de l'infrastructure du Canada et VIA Rail, a dirigé l'évaluation des différents modèles de livraison pour le projet de Train à grande fréquence, ou TGF. Les évaluations ont été soutenues par les consultants qui ont participé au projet, notamment ARUP et AECOM, soit l’ingénieur du propriétaire, Steer, pour l’évaluation du trafic et des recettes, Agentis Capital, pour la modélisation financière, DLA Piper, pour l’évaluation des aspects juridiques, et Ernst & Young, qui a agi en tant que conseiller stratégique, financier et commercial pour le projet de Transports Canada.
Concernant la partie (ii) de la question, en général, deux options de Partenariat public-privé, ou PPP, ont été analysées pour le projet de TGF, l'une dans laquelle le partenaire du secteur privé serait responsable de la conception, de la construction, du financement et de l'entretien du projet, ou CCFE, et l'autre dans laquelle la responsabilité opérationnelle du projet serait également transférée à un fournisseur de services, ou CCFEE. Dans le cadre de ces deux stratégies, différents niveaux de responsabilité de transfert ont été étudiés en profondeur, notamment l’identification d’éléments particuliers en matière de responsabilité d’entretien ou d’exploitation. Le transfert de la responsabilité de la collecte des recettes a également été étudié en tant qu'aspect du transfert opérationnel.
Une analyse de ces options, y compris une évaluation par rapport à un modèle traditionnel de passation de marchés de conception et construction, nous a permis de constater qu'un modèle CCFEE comportant un transfert de la responsabilité en ce qui a trait aux recettes était le plus prometteur pour le projet de TGF.
Une amélioration importante de la stratégie de passation de marchés pour le modèle CCFEE tient au fait qu'on y a inclus une approche de codéveloppement. Plutôt que de définir l'intégralité du projet avant d'engager le secteur privé, l'approche de la stratégie de codéveloppement prévoit que le secteur privé participe en tant que partenaire à l'élaboration du projet. Cela permet de profiter plus tôt dans le projet de l'expertise et de l'innovation du secteur privé, ce qui est particulièrement utile pour un projet de la taille, de la complexité et de la portée à long terme du TGF.
Au sujet de la partie (iii) de la question, en ce qui concerne l'approche CCFE, les principaux avantages sont les suivants: un processus de passation de marché qui pourrait être plus rapide parce qu'il serait moins complexe, qu'il n'y aurait pas de chevauchement dans les rôles opérationnels entre VIA Rail et un nouveau partenaire, que l'on pourrait s'appuyer sur les solides antécédents de VIA Rail en matière de contrôle des coûts et sur son expérience de l'exploitation ferroviaire dans un environnement opérationnel complexe, et que les coûts de financement seraient globalement moins élevés. Parmi les inconvénients, on peut citer une baisse des garanties financières comme une moins grande part des risques et des responsabilités serait transférée au secteur privé, une marge de manœuvre réduite pour le secteur privé afin de favoriser l'innovation dans le cadre d'un projet vaste et complexe, et il serait plus difficile de coordonner les « opérations » et l'« infrastructure » que si ces éléments relevaient d'entités distinctes. On a également estimé qu'un projet unique de l'ampleur et de la portée transformationnelle que représente le TGF bénéficierait d'une plus grande délégation de responsabilités au secteur privé.
En ce qui concerne l'approche CCFEE, les principaux avantages étaient une plus grande certitude financière grâce au transfert des coûts au secteur privé, des risques réduits grâce au fait qu'une seule entité est responsable de l'infrastructure et des opérations, que la responsabilité des opérations et des revenus incite à construire un projet qui fonctionne bien à long terme et encourage l'innovation, et que le recours à une expertise externe permet d'augmenter la fréquentation et les revenus, et d'être prêt à s'adapter au changement. Les études de marché ont également suggéré que le secteur privé était plus susceptible d'être intéressé par un appel d'offres pour un projet de type CCFEE que pour un projet de type CCGE. Parmi les inconvénients, citons le coût plus élevé en matière de capital, en particulier si ce capital comporte plus de responsabilités et de risques, ainsi que la nécessité de mettre en place une approche de contrôle plus complexe pour s'assurer que le projet atteint les objectifs d'intérêt public.
Relativement à la partie (iv) de la question, les projets de transport suivants ont été analysés lors de l'évaluation des différents modèles et approches de passation de marchés: HSL Zuid, train à grande vitesse, Pays-Bas; Ottawa LRT, train léger sur rail, Canada; Eglington LRT, train léger sur rail, Canada; Denver Eagle FasTrack, train de banlieue, États-Unis; Waterloo LRT+A21, train léger sur rail, Canada; Hurontario LRT, train léger sur rail, Canada; Canada Line, transport en commun rapide, Canada; Brightline, transport ferroviaire accéléré, États-Unis; Gautrain Rapid Rail, transport ferroviaire accéléré, Afrique du Sud; Zaragoza Tramway, système de tramway, Espagne; REM, service ferroviare rapide, Canada; North East Link Program - Central Package, tunnel, Australie; Sydney Metro City & Southwest, rail, Australie; Sydney Metro Northwest, rail, Australie; London South Eastern Railway, transport ferroviaire de passagers, Angleterre; United Utilities Haweswater Aqueduct, tunnel, Angleterre; Thames Tideway Tunnel Project, tunnel, Angleterre; Sepulveda Transit Corridor Project, rail, États-Unis; Potrero Bus Yard Project, dépôt autobus, États-Unis; et Maryland Traffic Relief Plan – Phase 1, route, États-Unis.
Question no 1366 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concerne le Programme de conformité des petits bâtiments (PCPB) de Transports Canada (TC): a) combien de bâtiments ont été inscrits au PCPB par leur propriétaire depuis la création du programme, ventilé par année; b) combien de bâtiments n’ont pas obtenu de certification en réponse à une demande d’inscription, ventilé par code postal et par motif du rejet de la demande; c) combien de bâtiments inscrits une année donnée n’ont pas été réinscrits l’année suivante; d) selon les estimations de TC, combien de petits bâtiments sont actuellement admissibles au PCPB; e) parmi les bâtiments présentement certifiés par le PCPB, combien sont des remorqueurs commerciaux?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, Transports Canada a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Transports Canada a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question n’est pas possible dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 1367 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concerne les objectifs de réduction des émissions établis par le gouvernement, conformément à la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité: a) quel est l’objectif pour 2026; b) sur quelles données probantes ou quelle modélisation cet objectif repose-t-il; c) le gouvernement s’attend-il à ce que le Canada dépasse l’objectif de 2026 ou à ce qu’il le manque; d) à combien estime-t-il l’écart par rapport à l’objectif d’émissions indiqué en c), exprimé en tonnes de CO2 équivalent?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le paragraphe 9(2.1) de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité exige que le gouvernement du Canada inclue un objectif provisoire en matière de gaz à effet de serre, ou GES, pour 2026 dans son plan de réduction des émissions, ou PRE, pour 2030. L'objectif provisoire du Canada en matière de GES pour 2026 est de 20 % sous les niveaux de 2005. L'objectif provisoire n'est pas une cible officielle semblable à la contribution déterminée au niveau national de 2030 du Canada en vertu de l'Accord de Paris, mais la Loi exige que les rapports d'étape obligatoires associés au PRE 2030, à publier en 2023, 2025 et 2027, comprennent une mise à jour des progrès réalisés en vue d'atteindre l'objectif provisoire en matière d'émissions de GES pour 2026.
Concernant la partie b) de la question, l'objectif provisoire en matière de GES pour 2026 a été fixé de manière à être conforme à la trajectoire de réduction des émissions du Canada jusqu'en 2030, sur la base des projections incluses dans le PRE 2030. Les projections pour le PRE 2030 utilisent une combinaison de deux approches de modélisation - une approche « ascendante » et une approche « d’extrapolation rétrospective ».
L'approche ascendante fournit une estimation des réductions d'émissions réalisables grâce aux mesures climatiques existantes, y compris certaines mesures du PRE, et qui, au moment de la publication du PRE, représentaient 470 mégatonnes, soit 36 % de moins que les niveaux de 2005.
L'approche d’extrapolation rétrospective, quant à elle, plafonne les émissions totales au niveau nécessaire pour atteindre l'objectif de 2030, à savoir une réduction de 40 % par rapport aux niveaux de 2005, et identifie les réductions potentielles économiquement efficaces dans chaque secteur.
Au sujet de la partie c) de la question, les résultats des plus récentes projections des émissions de GES du Canada jusqu'en 2030 provenant du scénario « Avec mesures supplémentaires » qui a été soumis à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques en décembre 2022 dans le cadre de la huitième communication nationale et cinquième rapport biennal du Canada sur les changements climatiques, ou CN8/RB5, montrent que le Canada est toujours en voie de l'atteindre, les émissions étant projetées à 18,2 % en dessous des émissions de 2005 en 2026.
Relativement à la partie d) de la question, selon les résultats du scénario « Avec mesures supplémentaires », la différence entre les émissions projetées par le Canada en 2026 et son objectif est de 13 mégatonnes d'équivalent dioxyde de carbone.
Question no 1369 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne la réponse de Transports Canada (TC) aux vols retardés en raison de la pénurie de contrôleurs aériens aux aéroports de Toronto (YYZ), de Montréal (YUL) et de Vancouver (YVR): a) quelles sont les estimations de TC quant à la pénurie de contrôleurs aériens opérationnels en (i) 2023, (ii) 2024, (iii) 2025; b) combien de fois des attentes au sol, des programmes ou des réductions opérationnelles ont-ils été mis en place parce que le nombre requis de contrôleurs aériens n’étaient pas suffisants, ventilés par mois et aéroport; c) quel est le nombre total de vols qui ont été affectés par la pénurie de contrôleurs aériens opérationnels, ventilés par mois sur les cinq dernières années; d) quelle a été la durée moyenne du retard des vols affectés; e) quelle est la ventilation de c) par aéronef (i) commercial de passagers, (ii) cargo, (iii) privé?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, Transports Canada est le régulateur de la sécurité des services de navigation aérienne au Canada, tandis que NAV Canada est le prestataire de services. Dans le cadre de son rôle, Transports Canada ne génère pas le type de données demandées. Ce type de données concerne les opérations et, à ce titre, la plupart des informations demandées peuvent être disponibles auprès de NAV Canada.
Question no 1370 — M. Todd Doherty:
En ce qui concerne les fuites d’information sur le contenu du budget par des sources gouvernementales haut placées dans de multiples médias le 27 mars 2023, avant la publication du budget le 28 mars 2023: a) le gouvernement a-t-il déclenché une enquête pour découvrir l’identité des personnes responsables des fuites d’information sur le budget et, le cas échéant, quels sont les détails de l’enquête; b) si aucune enquête n’a été déclenchée, pourquoi pas; c) le gouvernement applique-t-il deux poids, deux mesures quant aux enquêtes sur les fuites, selon si la fuite fait partie ou non d’une stratégie de communication lancée ou approuvée par le Cabinet du premier ministre?
L’hon. Greg Fergus (secrétaire parlementaire du premier ministre et de la présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, le Bureau du Conseil privé, ou BCP, n’a pas déclenché d’enquête ou de recherche des faits concernant des fuites d’information sur le contenu du budget.
Le BCP enquête sur les divulgations non autorisées de façon uniforme et normalisée.
Question no 1384 — M. Andrew Scheer:
En ce qui concerne la façon dont le gouvernement calcule le ratio de la dette nette au produit intérieur brut (PIB): le gouvernement inclut-il les actifs du Régime de pensions du Canada (RPC) dans le calcul de la dette nette et, le cas échéant, quel est le ratio de la dette nette au PIB du Canada sans inclure les actifs du RPC dans le calcul?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, la dette fédérale telle que présentée dans les documents budgétaires fédéraux n’inclut pas les actifs financiers des régimes de pensions du Canada et du Québec, soit RPC et RRQ.
Cela dit, lorsqu’elle est présentée pour l’ensemble du pays, c’est-à-dire, y compris tous les ordres de gouvernement, la dette nette du Canada, soit le total des passifs moins les actifs financiers, comprend les actifs financiers du RPC et RRQ. Ces actifs ont été accumulés au cours de décennies d’épargne par les Canadiens et ont une valeur considérable.
Statistique Canada et le Fonds monétaire international ne publient pas de mesure de la dette nette du Canada qui exclut les actifs financiers du RPC et du RRQ étant donné que ces actifs sont considérés comme faisant partie du secteur des administrations publiques selon les normes comptables internationales.
Les régimes de retraite publics bien financés du Canada sont une rareté internationale. La plupart des pays avancés utilisent des systèmes par répartition, où les cotisants actuels paient pour les retraités actuels. En accumulant des actifs du RPC et du RRQ au fil des décennies, les Canadiens ont veillé à ce que les régimes de retraite publics du Canada soient viables, ce qui signifie qu’ils sont bien financés pendant au moins les 75 prochaines années aux taux de cotisation actuels, ce qui améliore grandement la viabilité financière globale du Canada.
Le choix que les Canadiens ont fait de mettre de l’argent de côté pour assurer la viabilité du RPC et du RRQ pour les générations futures est un énorme avantage fiscal pour le Canada par rapport à la plupart des autres pays, dont beaucoup ont choisi de ne pas financer leurs régimes de pension. Par conséquent, ces actifs sont inclus à juste titre dans l’évaluation de la situation financière du Canada par rapport à ses pairs internationaux.
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Monsieur le Président, si les réponses du gouvernement aux questions n
os 1361, 1368, 1371 à 1383 et 1385 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
Le vice-président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 1361 — Mme Lindsay Mathyssen:
En ce qui concerne les mesures de reconstitution des Forces armées canadiennes (FAC) depuis le 6 octobre 2022: a) quel est le nombre total de contrats signés pour des services professionnels et de gestion avec des fournisseurs de services externes; b) quels sont les détails de tous les contrats en a), y compris (i) l’entreprise à laquelle le contrat a été attribué, (ii) la valeur du contrat, (iii) la date d’attribution du contrat, (iv) les livrables attendus; c) en nombre et en pourcentage, quel est le nombre total de contrats en a) qui ont été attribués (i) à des fournisseurs uniques, (ii) dans le cadre d’un processus concurrentiel?
(Le document est déposé.)
Question no 1368 — M. Taylor Bachrach:
En ce qui concere les demandes de propriétaires pour la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes depuis la création du programme: a) quelle est la ventilation des demandes par code postal; b) quel pourcentage des demandes a été (i) approuvé, (ii) refusé, et, pour chacune des catégories, dans quel code postal; c) combien de demandes en b)(ii) étaient liées à l’installation d’une thermopompe et dans quel code postal; c) quel est le délai moyen entre le dépôt d’une demande et le remboursement; d) quelles sont les cibles du gouvernement concernant (i) le nombre de projets complétés, (ii) le nombre de thermopompes installées, (iii) les réductions d’émissions totales réalisées grâce au programme?
(Le document est déposé.)
Question no 1371 — Mme Raquel Dancho:
En ce qui concerne la décision du gouvernement d’interdire TikTok sur les appareils gouvernementaux: a) quelles sont les évaluations des menaces ou des risques effectuées par le gouvernement qui ont mené à cette décision, et quelles étaient les conclusions de chacune de ces évaluations; b) sur quel motif précis le gouvernement s’appuie-t-il pour interdire TikTok; c) pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas émis une directive pour arrêter les dépenses pour faire de la publicité par l’intermédiaire de TikTok en même temps qu’il a interdit TikTok; d) quels sont les détails de toutes les notes de service ou d’information reçues par les ministres ou leur personnel au sujet de TikTok depuis le 4 novembre 2015, y compris, pour chacune d’elles, (i) l’expéditeur, (ii) le destinataire, (iii) la date, (iv) le titre, (v) un résumé du contenu, (vi) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1372 — M. Clifford Small:
En ce qui concerne la décision prise par la ministre des Pêches et des Océans en février 2023 de ne pas renouveler les permis d’élevage de saumon dans les îles Discovery de la Colombie-Britannique: a) quelles preuves a-t-on prises en considération pour décider d’éliminer progressivement l’élevage du saumon de l’Atlantique; b) quelles preuves le ministère des Pêches et des Océans a-t-il écartées au moment de décider d’éliminer progressivement l’élevage du saumon; c) quelle est l’incidence prévue de cette décision sur les prix et les disponibilités des produits alimentaires proposés aux consommateurs canadiens; d) quelle est l’incidence prévue de cette décision sur l’emploi et l’économie; e) quelles sont les retombées attendues sur l’emploi et l’économie dans les collectivités autochtones touchées par cette décision; f) quelles consultations a-t-on menées pour en arriver à cette décision, y compris (i) la date de la consultation, (ii) les collectivités consultées, (iii) les commentaires de chaque collectivité quant aux éventuelles répercussions sur son mode de vie et sa prospérité économique; g) quels processus de consultation normalisés ont été ignorés ou accélérés d’une façon ou d’une autre; h) quelle est l’incidence de cette décision sur le changement climatique, y compris du fait qu’elle implique l’importation de denrées alimentaires pour remplacer la production canadienne; i) quels sont les détails de toutes les notes de service ou d’information préparées pour appuyer la décision de ne pas renouveler ces permis en 2023, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre, (v) le sujet, (vi) le résumé du contenu, (vii) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1373 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne l’indemnité différentielle de logement des Forces canadiennes (DLFC) qui doit entrer en vigueur le 1er juillet 2023, ventilée par base des Forces armées canadiennes (FAC): a) quel est le nombre prévu de membres des FAC ou d’anciens combattants qui devraient être admissibles à la DLFC et qui étaient préalablement admissibles à l’indemnité différentielle de vie chère (IDVC) actuelle; b) sur les projections en a), combien de membres ou d’anciens combattants observeront une réduction de leur indemnité de logement correspondant (i) au montant complet, (ii) à plus de 75 %, (iii) à plus de 50 %; c) quel est le nombre prévu de membres des FAC ou d’anciens combattants qui devraient être admissibles à la nouvelle indemnité différentielle et qui n’étaient pas préalablement admissibles à l’actuelle IDVC; d) quel est le nombre prévu de membres des FAC ou d’anciens combattants qui ne devraient pas être admissibles à la nouvelle indemnité différentielle et qui n’étaient pas non plus préalablement admissibles à l’actuelle IDVC?
(Le document est déposé.)
Question no 1374 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne les fournisseurs de services de soins de santé d’Anciens combattants Canada qui étaient à la disposition des anciens combattants avant le début du contrat de sous-traitance avec Partenaires des services de réadaptation aux vétérans canadiens, ventilés par province ou territoire: a) quel est le nombre total de fournisseurs de services de soins de santé qui ne sont pas inscrits au programme de réadaptation qui offrent des services (i) en anglais seulement, (ii) en français seulement, (iii) dans les deux langues officielles, (iv) en langues autochtones; b) quel est le nombre total de fournisseurs de services de soins de santé à la disposition des anciens combattants qui sont inscrits au programme de réadaptation qui offrent des services (i) en anglais seulement, (ii) en français seulement, (iii) dans les deux langues officielles, (iv) en langues autochtones?
(Le document est déposé.)
Question no 1375 — M. Damien C. Kurek:
En ce qui concerne les politiques de retraite pour les pompiers à l’emploi du ministère de la Défense nationale (MDN): a) quelles sont les différences particulières dans les exigences d’admissibilité à la retraite entre les pompiers employés directement par le MDN comparativement à ceux qui sont employés par les Forces armées canadiennes (FAC); b) qu’est-ce qui justifie les différences; c) le gouvernement prévoit-il réduire les exigences d’admissibilité à la retraite pour les pompiers à l’emploi du MDN, et, le cas échéant, (i) à quel moment ce changement sera-t-il fait, (ii) le changement comprendra-t-il l’harmonisation des exigences avec les exigences des FAC?
(Le document est déposé.)
Question no 1376 — M. John Nater:
En ce qui concerne la publicité sur les médias sociaux faite par la Banque de l’infrastructure du Canada, pour chacune des trois dernières années: quel a été le montant total dépensé en publicité, ventilé par entreprise ou plateforme de médias sociaux?
(Le document est déposé.)
Question no 1377 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne l’École de l’électronique et des communications des Forces canadiennes à la Base des Forces canadiennes Kingston: a) quel est le nombre de lits nécessaires aux objectifs de formation; b) quel est le nombre de lits actuellement disponibles; c) quelles sont les lacunes d’infrastructure connues actuellement à l’École; d) pour chacune des lacunes en c), quel est l’échéancier d’achèvement des réparations?
(Le document est déposé.)
Question no 1378 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne le financement gouvernemental de nouveaux centres récréatifs et de piscines, depuis 2016: quels sont les détails de tous les projets financés, y compris, pour chacun, (i) l’emplacement, (ii) le nom de l'établissement, (iii) la description de l'établissement, (iv) la date de début de la construction, (v) la date d’achèvement, (vi) le coût total du projet, (vii) le montant de la contribution fédérale, (viii) le programme par lequel le financement a été accordé?
(Le document est déposé.)
Question no 1379 — M. Luc Berthold:
En ce qui concerne les atteintes à la vie privée survenues depuis le 1er janvier 2022, ventilées par ministère, organisme ou autre entité du gouvernement: a) combien d’atteintes sont survenues; b) quels sont les détails de chaque atteinte, y compris (i) la date (ii) le nombre de personnes dont les renseignements ont été touchés, (iii) le résumé ou la description de l’incident, (iv) le programme ou service du gouvernement touché par l’atteinte, (v) le fait que l’on a communiqué ou non avec les personnes dont les renseignements ont été touchés, (vi) la date et le mode de communication avec ces personnes, (vii) le fait que l’on a avisé ou non le Commissariat à la protection de la vie privée, (viii) la description des mesures offertes aux personnes touchées, comme des services gratuits de surveillance du crédit?
(Le document est déposé.)
Question no 1380 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne les dépenses en vêtements et allocations vestimentaires consenties au Premier ministre, au gouverneur général ou à d’autres ministres depuis le 1er janvier 2017, ventilées par année: a) lesquelles de ces personnes ont reçu une allocation vestimentaire et, pour chacune, quel était le montant de cette allocation; b) quels sont les détails de toutes les dépenses du gouvernement en vêtements ou en vêtements d’extérieur qui ont été remboursées aux personnes en a), y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le montant dépensé et la valeur de l’article, (iii) la description de l’article, (iv) le titre de la personne?
(Le document est déposé.)
Question no 1381 — M. Brad Vis:
En ce qui concerne le Programme canadien d'adoption du numérique: a) combien de fournisseurs, et lesquels, ont soumissionné pour administrer les volets (i) « Développez vos activités commerciales », (ii) « Améliorez les technologies de votre entreprise »; b) quels mesures et critères ont été utilisés par le Ministère pour déterminer lesquels des soumissionnaires en a) deviendraient administrateurs, ventilés par volet; c) quelle est la valeur en dollars des contrats octroyés à Magnet pour administrer le volet « Améliorez les technologies de votre entreprise »; d) quels fournisseurs se sont vu octroyer les contrats d’administration du volet « Développez vos activités commerciales »; e) quelle est la valeur en dollars des contrats octroyés à chacun des fournisseurs en d); f) combien d’étudiants ont été embauchés, au 29 mars 2023, par l’entremise des volets (i) « Développez vos activités commerciales », (ii) « Améliorez les technologies de votre entreprise »; g) combien d’entreprises ont présenté une demande, au 29 mars 2023, au titre des volets (i) « Développez vos activités commerciales », (ii) « Améliorez les technologies de votre entreprise »?
(Le document est déposé.)
Question no 1382 — Mme Jenny Kwan:
En ce qui concerne les réfugiés des navires Ocean Lady et Sun Sea, ventilés selon l’âge et le sexe: combien de personnes (i) demeurent au centre de détention de l’immigration, (ii) présentent des préoccupations pour la sécurité, (iii) ont obtenu le statut de résident permanent, (iv) ont vu leur demande de résidence permanente rejetée?
(Le document est déposé.)
Question no 1383 — M. Martin Shields:
En ce qui concerne les coûts liés à la visite à Ottawa du président des États-Unis Joseph R. Biden Jr. en mars 2023: a) quel est le total des coûts estimatifs; b) quelle est la ventilation détaillée des coûts estimatifs?
(Le document est déposé.)
Question no 1385 — M. Alex Ruff:
En ce qui concerne les attestations de sécurité accordées par le gouvernement depuis 2016, ventilées par année: a) combien de personnes (i) ont demandé, (ii) se sont vu refuser (sauf à la suite d’un départ à la retraite ou d’une démission), une attestation de sécurité; b) parmi les refus en a), combien résultaient d’actes d’espionnage ou d’autres actes pour le compte d’un gouvernement étranger; c) quelle est la ventilation de a) et b) par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale et niveau d’attestation demandé (secret ou très secret)?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
Le vice-président: D'accord?
Des voix: D'accord.
La Société canadienne d'hypothèques et de logement — Le Budget principal des dépenses 2023‑2024