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Madame la Présidente, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1746, 1747, 1753, 1757, 1758, 1762, 1766, 1768 à 1771, 1777 à 1781, 1784 à 1786, 1789 à 1792, 1798 et 1801.
[Texte]
Question no 1746 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne l’aide militaire que le Canada a fournie à l’Ukraine à la suite de l’invasion de celle-ci par la Russie: a) combien d’obus d’artillerie de 105 mm ont été produits annuellement au Canada entre 2016 et 2023 inclusivement; b) combien d’obus d’artillerie de 105 mm le Canada a-t-il fournis à l’Ukraine; c) combien d’obus d’artillerie de 105 mm le Canada compte-t-il garder en stock à la fin des livraisons à l’Ukraine; d) combien d’années faudra-t-il, selon les niveaux de production actuels, pour atteindre le nombre en c); e) combien d’installations au pays fabriquent en ce moment des obus d’artillerie de 105 mm qui seront achetés par le Canada; f) combien d’installations au Canada ont fabriqué des obus d’artillerie de 105 mm entre 2016 et 2023 inclusivement; g) sur les installations en f), combien ne fabriquent pas d’obus d’artillerie de 105 mm en ce moment, mais seraient prêtes à reprendre la production si elles étaient rouvertes, remises à neuf ou réoutillées; h) combien d’obus d’artillerie de 105 mm le Canada a-t-il commandés à des installations au pays en vue de les livrer à l’Ukraine; i) combien d’obus de 105 mm le Canada a-t-il commandés à des installations au pays afin d’atteindre le nombre en c)?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a), e), f) et g) de la question, en ce qui concerne les obus d’artillerie de 105 mm, les Forces armées canadiennes, ou FAC, disposent actuellement de niveaux d’approvisionnement suffisants. Le Programme d’approvisionnement en munitions, ou PAM, établi dans les années 1970, fournit un cadre en vertu duquel le gouvernement du Canada se procure des munitions et des armes légères pour la Défense nationale à partir d’installations industrielles nationales uniques qui ont été désignées comme sources stratégiques d’approvisionnement et centres d’excellence. Ces fournisseurs comprennent General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques – Canada, situés à Repentigny, au Québec.
Bien que la Défense nationale soit le principal client du programme, le PAM est offert à d’autres organismes gouvernementaux comme la Gendarmerie royale du Canada et le Service correctionnel du Canada. La Défense nationale ne détient pas de renseignements sur tous les taux de production actuels et historiques ni sur le statut des fournisseurs dans le cadre du PAM.
En vertu de la Loi sur la production de défense, Services publics et Approvisionnement Canada, ou SPAC, est responsable de la gestion du PAM. SPAC, au nom de la Défense nationale, achète des obus d’artillerie de 105 mm de General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques – Canada pour les FAC.
Au sujet des parties b) et h) de la question, depuis février 2022, le Canada a fait don à l’Ukraine d’environ 10 000 obus d’artillerie de 105 mm provenant des stocks des FAC.
En réponse à une demande du gouvernement de l’Ukraine, et afin de maintenir la sécurité opérationnelle du personnel canadien et des forces ukrainiennes, le Canada ne rend pas publics les détails des contrats liés à l’assistance militaire à l’Ukraine. L’OTAN a également demandé aux alliés de faire preuve de discrétion à cet égard.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le soutien militaire du Canada à l’Ukraine, on peut consulter la page https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/campagnes/soutien-militaire-canadien-envers-lukraine.html
Pour ce qui est des parties c), d) et i) de la question, en ce qui concerne les stocks et leur planification actuelle et future, les détails sur la classification de l’information sur les stocks de munitions des FAC et le réapprovisionnement sont essentiels pour la sécurité nationale et les détails exacts ne peuvent pas être divulgués pour des raisons de sécurité opérationnelle.
Le récent conflit et la crise en Ukraine ont affecté les chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale. Toutefois, les activités de réapprovisionnement se poursuivent et la Défense nationale continuera d’acquérir des obus d’artillerie de 105 mm. Les FAC continuent d’avoir des niveaux suffisants pour l’instruction et la disponibilité opérationnelle.
En fin de compte, le gouvernement du Canada, dans sa politique de défense – Protection, Sécurité, Engagement – reconnaît l’importance de l’industrie à l’appui des FAC. Il est important que nous continuions de travailler avec l’industrie de la défense afin de s’assurer que nos partenaires ont le soutien dont ils ont besoin pour fabriquer l’équipement militaire nécessaire à la protection de l’ordre international fondé sur des règles.
Question no 1747 — M. Pat Kelly:
En ce qui concerne l’aide militaire que le Canada a fournie à l’Ukraine à la suite de l’invasion de son territoire par la Russie: a) combien d’obus d’artillerie de 155 mm ont été produits annuellement au Canada entre 2016 et 2023 inclusivement; b) combien d’obus d’artillerie de 155 mm le Canada a-t-il fournis à l’Ukraine; c) combien d’obus d’artillerie de 155 mm le Canada entend-il conserver en stock à la fin des livraisons à l’Ukraine; d) combien d’années faudra-t-il, selon les niveaux de production actuels, pour atteindre le nombre en c); e) combien d’installations au pays fabriquent en ce moment des obus d’artillerie de 155 mm qui seront achetés par le Canada; f) combien d’installations au Canada ont fabriqué des obus d’artillerie de 155 mm entre 2016 et 2023 inclusivement; g) sur les installations en f), combien ne fabriquent pas d’obus d’artillerie de 155 mm en ce moment, mais seraient prêtes à reprendre la production si elles étaient rouvertes, remises à neuf ou réoutillées; h) combien d’obus d’artillerie de 155 mm le Canada a-t-il commandés auprès d’installations situées au Canada afin de les livrer à l’Ukraine; i) combien d’obus d’artillerie de 155 mm le Canada a-t-il commandé auprès d’installations situées au Canada pour atteindre le nombre visé en c); j) combien d’offres visant la transformation d’installations canadiennes en usines capables de fabriquer des obus d’artillerie de 155 mm le Canada a-t-il reçues; k) quelle était la valeur monétaire de chacune des offres en j); l) parmi les offres en j), lesquelles le Canada a-t-il acceptées, le cas échéant?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, le récent conflit et la crise en Ukraine ont exacerbé les tensions mondiales et les menaces à l’ordre international fondé sur les règles. Il en est découlé une concurrence pour un approvisionnement limité, une augmentation des délais et des coûts, et des défis de réapprovisionnement des stocks pour les gouvernements du monde entier. En particulier, les obus d’artillerie de 155 mm sont demandés à l’échelle mondiale, les partenaires et les alliés cherchant à investir dans des capacités de production de 155 mm.
En réponse aux parties a), e), f) et g) de la question, le Programme d’approvisionnement en munitions, ou PAM, établi dans les années 1970, fournit un cadre en vertu duquel le gouvernement du Canada se procure des munitions et des armes légères pour la Défense nationale à partir d’installations industrielles nationales uniques qui ont été désignées comme sources stratégiques d’approvisionnement et centres d’excellence. Ces fournisseurs comprennent General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques – Canada, situés à Repentigny, au Québec.
Bien que la Défense nationale soit le principal client du programme, le PAM est offert à d’autres organismes gouvernementaux comme la Gendarmerie royale du Canada et le Service correctionnel du Canada. La Défense nationale ne détient pas de renseignements sur tous les taux de production actuels et historiques ni sur le statut des fournisseurs dans le cadre du PAM.
En vertu de la Loi sur la production de défense, Services publics et Approvisionnement Canada, ou SPAC, est responsable de la gestion du PAM. SPAC, au nom de la Défense nationale, achète des obus d’artillerie de 105 mm de General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques – Canada pour les Forces armées canadiennes, ou FAC. Le réapprovisionnement se fait sur une base pluriannuelle. Par exemple, en 2021, General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques – Canada n’ont livré aucune cartouche de 155 mm aux Forces armées canadiennes. En 2022, General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques – Canada ont produit un peu moins de 20 000 projectiles de 155 mm. Déjà en 2023, General Dynamics Produits de défense et Systèmes tactiques – Canada ont produit environ 3 000 cartouches de munitions de 155 mm de série M107 par mois.
Au sujet des parties b) et h) de la question, depuis février 2022, le Canada a fait don d’environ 40 000 cartouches d’artillerie de 155 mm à l’Ukraine. Environ 20 000 cartouches provenaient des stocks existants des FAC, et les 20 000 autres du gouvernement des États-Unis.
En réponse à une demande du gouvernement de l’Ukraine, et afin de maintenir la sécurité opérationnelle du personnel canadien et des forces ukrainiennes, le Canada ne rend pas publics les détails des contrats liés à l’assistance militaire fournie à l’Ukraine. L’OTAN a également demandé aux alliés de faire preuve de discrétion à cet égard.
Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le soutien militaire du Canada à l’Ukraine, on peut consulter la page https://www.canada.ca/fr/ministere-defense-nationale/campagnes/soutien-militaire-canadien-envers-lukraine.html
Relativement aux parties c), d), i), j) k) et l) de la question, en ce qui concerne les stocks et leur planification actuelle et future, les détails sur la classification de l’information sur les stocks de munitions des FAC et le réapprovisionnement sont essentiels pour la sécurité nationale et les détails exacts ne peuvent pas être divulgués pour des raisons de sécurité opérationnelle.
La Défense nationale a cerné le besoin de mettre à jour la capacité de production de munitions de 155 mm et travaille avec les fournisseurs canadiens dans le cadre du PAM et des alliés pour améliorer la disponibilité générale des munitions.
Cette année, la Défense nationale a versé 4,3 millions de dollars à IMT Defence pour accroître sa capacité de produire des corps de projectiles de 155 mm de la série M107 de 3 000 à 5 000 par mois d’ici la fin de l’année civile. Nous évaluons également d’autres investissements potentiels pour soutenir la production de munitions de la série M795.
En fin de compte, le gouvernement du Canada, dans sa politique de défense – Protection, Sécurité, Engagement – reconnaît l’importance de l’industrie à l’appui des FAC. Il est important que nous continuions de travailler avec l’industrie de la défense afin de s’assurer que nos partenaires ont le soutien dont ils ont besoin pour fabriquer l’équipement militaire nécessaire à la protection de l’ordre international fondé sur des règles.
Question no 1753 — M. Gérard Deltell:
En ce qui concerne l’engagement du gouvernement à planter deux milliards d’arbres d’ici 2031: a) combien d’argent a été dépensé au total en ce qui concerne cet engagement; b) combien d’arbres ont été plantés à ce jour; c) quel est le nombre projeté d’arbres à planter au titre de cet engagement en (i) 2024, (ii) 2025, (iii) 2026, (iv) 2027, (v) 2028, (vi) 2029, (vii) 2030, (viii) 2031?
L’hon. Jonathan Wilkinson (ministre des Ressources naturelles et de l’Énergie, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, de février 2021 à mars 2023, les dépenses totales pour le programme 2 milliards d'arbres se sont élevées à 150,2 millions de dollars, soit 67,9 millions de dollars en 2021-2022 et 82,3 millions de dollars en 2022-2023. La majorité de cette somme est liée aux dépenses pour les accords de subventions et de contributions signés, qui totalisent 131,3 millions de dollars, soit 60,3 millions de dollars en 2021-2022 et 71 millions de dollars en 2022-2023. Au cours de l'exercice 2023-2024, en date du 3 octobre 2023, Ressources naturelles Canada s'est engagé à verser 88 millions de dollars dans le cadre d'accords de subventions et de contributions signés.
Concernant la partie b) de la question, au cours des deux premières années du programme soit 2021-2022 et 2022-2023, plus de 110 millions d'arbres ont été plantés dans le cadre de l'engagement du gouvernement fédéral de planter 2 milliards d'arbres supplémentaires sur 10 ans. Cela comprend plus de 56 millions d'arbres plantés par le programme 2 milliards d'arbres ainsi que 54 millions d'arbres plantés par les provinces et les territoires par l'intermédiaire du Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone d’Environnement et Changement climatique Canada.
Quant à la partie c) de la question, en date du 30 juin 2023, le programme 2 milliards d'arbres a des accords signés et en cours de négociation pour planter plus de 374 millions d'arbres d'ici 2031.
Question no 1757 — M. Don Davies:
En ce qui concerne le Réseau national d’aéroports de Transports Canada: a) quels frais par course sont facturés aux fournisseurs autorisés de services de l’application Ride App services, y compris (i) Lyft, (ii) Uber, (iii) KABU, par l’aéroport international de Vancouver (YVR) et l’aéroport international d’Ottawa (YOW); b) quel est le montant total des frais perçus par YVR et YOW auprès des fournisseurs autorisés de services de l’application Ride, ventilé par (i) aéroport, (ii) mois, (iii) type, (iv) fournisseur autorisé; c) quels frais par course sont facturés aux exploitants de taxi autorisés par YVR et YOW; d) quel est le montant total des frais perçus par YVR et YOW auprès des exploitants de taxi autorisés, ventilé par (i) aéroport, (ii) mois, (iii) type, (iv) fournisseur autorisé?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, Transports Canada ne collecte pas ces informations et n'y a pas accès.
Les autorités aéroportuaires du réseau national d'aéroports sont des sociétés privées à but non lucratif qui louent les terrains de l'aéroport au gouvernement fédéral. Pendant la durée de leur bail, les autorités aéroportuaires sont entièrement responsables des opérations quotidiennes, de la gestion et du développement de leur aéroport et de leurs terrains. Ainsi, l'autorité aéroportuaire est seule responsable de la fixation des redevances pour l'accès commercial aux terrains de l'aéroport, et ces redevances ne sont pas contrôlées par le ministère des Transports. Le ministère des Transports n'a donc pas accès au montant des redevances perçues par les autorités de Vancouver et d'Ottawa. Toute autre demande devra être adressée directement aux autorités aéroportuaires.
Question no 1758 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne l’administration des frais de règlement, des pertes financières et des dommages causés par le système de paye Phénix, ventilé par mois depuis sa mise en œuvre: a) quelles directives, politiques ou autres formes de consignes le Conseil du Trésor a-t-il émises concernant la priorisation des cas; b) combien de membres du personnel du Conseil du Trésor (i) répondent aux demandes créées par les employés du gouvernement, (ii) enquêtent sur les trop-perçus causés par le système de paye Phénix et tentent de les résoudre; c) combien de demandes de remboursement ou de tentatives de recouvrement de trop-perçus ont été faites au-delà du délai de prescription de six ans; d) en date du 25 septembre 2023, combien de cas ont été assignés à un conseiller en rémunération; e) combien d’heures supplémentaires faites pour traiter les demandes indiquées en b)(i) et b)(ii) ont été enregistrées?
L’hon. Anita Anand (présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, deux ententes de règlement et une entente de rattrapage ont été conclues entre le Conseil du Trésor et les agents négociateurs pour les employés de l’administration publique centrale. De nombreux organismes distincts ont conclu des ententes semblables. Bien qu’aucune de ces ententes ne traite de la priorisation des cas, les parties continuent de travailler ensemble à leur mise en œuvre par l’intermédiaire d’un comité de surveillance et de sous-comités. Si besoin est, les parties peuvent profiter de ces forums pour discuter de la priorisation des cas.
Au moment où cette réponse était écrite, le Bureau des réclamations du Secrétariat du Conseil du Trésor, ou SCT, pouvait compter sur 22 employés à temps plein et 6 employés à temps partiel pour répondre aux demandes déposées par les employés, actuels et anciens, du gouvernement qui ont subi des torts à la suite de la mise en œuvre du système de paye Phénix.
Le traitement des trop-payés ne relève pas des pouvoirs et de la responsabilité du Bureau des réclamations du SCT puisque le Centre de paye du gouvernement du Canada est responsable du recouvrement des trop-payés. Le Bureau des réclamations du SCT n’a pas de conseillers en rémunération, mais plutôt des analystes qui évaluent et déterminent l’admissibilité aux indemnisations en raison des préjudices qui ont pu être causés aux employés actuels et anciens à la suite de la mise en œuvre du système de paye Phénix.
Les systèmes financiers et de gestion des ressources humaines actuels ne permettent pas de fournir le nombre d’heures supplémentaires travaillées, seulement le coût global associé aux heures supplémentaires payées.
Question no 1762 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne les subventions du gouvernement pour la production d’électricité au diesel dans le Nord: quelle somme le gouvernement verse-t-il annuellement (i) au Nunavut, (iii) aux Territoires du Nord-Ouest, (iii) au Yukon, pour subventionner le coût du diesel et de l’achat ou de la location et de l’entretien de génératrices au diesel?
L’hon. Dan Vandal (ministre des Affaires du Nord, ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord, Lib.):
Monsieur le Président, les secteurs énergétiques relèvent en grande partie de la compétence des provinces et des territoires. Ces ordres de gouvernement seraient responsables de subventionner l’électricité produite à partir de diesel. En conséquence, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, ou RCAANC, ne subventionne pas la production d'électricité à base de diesel dans les collectivités du Nord et le gouvernement du Canada ne subventionne pas directement cette production d'électricité.
Les principaux programmes de paiements de transfert du Canada vers les territoires, y compris le programme de formule de financement des Territoires, peuvent subventionner indirectement l’électricité produite à partir de diésel. La formule de financement des territoires fournit aux gouvernements territoriaux un financement pour soutenir les services publics en reconnaissance du coût plus élevé de la prestation de programmes et de services dans le Nord. La manière dont les fonds sont utilisés est largement laissée à la discrétion des territoires.
Bien que le gouvernement du Canada n'accorde pas de subventions directes et continues pour l'électricité à base de diésel, le Fonds pour l'énergie de l'Arctique de 400 millions de dollars, annoncé dans le budget de 2017, et mis en œuvre par Infrastructure Canada, a fourni un financement aux collectivités pour moderniser les systèmes énergétiques existants basés sur les combustibles fossiles ou pour compléter ou remplacer ces systèmes avec des options d’énergies renouvelables, contribuant ainsi à en améliorer la fiabilité et l’efficacité ainsi qu’à réduire la pollution.
Le gouvernement du Canada aide également les communautés autochtones du Nord et des régions éloignées à passer du diesel à une énergie plus propre, renouvelable et fiable. La plateforme Énergie propre dans les collectivités autochtones, rurales et éloignées, de 300 millions de dollars, aide les communautés à accéder au financement et à l'expertise du gouvernement fédéral pour soutenir leurs priorités en matière d'énergie propre.
Question no 1766 — M. Eric Melillo:
En ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la visite du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy sur la Colline du Parlement le 22 septembre 2023: a) qui, individu ou entité, a reçu les listes de personnes qui (i) pourraient rencontrer le président ukrainien ou le premier ministre du Canada, (ii) seraient autorisées à entrer dans l’édifice de l’Ouest, dans l’édifice Sir John A. MacDonald ou dans tout autre lieu de la Cité parlementaire où se trouverait le président ukrainien ce jour-là; b) le gouvernement a-t-il reçu des listes comme celles mentionnées en a)(i) et a)(ii) et, le cas échéant, qui, individu ou entité, au sein du gouvernement a reçu ces listes et qui les lui a fournies?
M. Terry Duguid (secrétaire parlementaire du premier ministre et conseiller spécial de l’eau, Lib.):
Monsieur le président, la direction générale et la gestion de la Chambre incombent à son Président. La liste des invités à une allocution devant le Parlement est gérée par le Service des échanges parlementaires et du protocole. La sécurité au sein de la Cité parlementaire relève du Bureau du Président de la Chambre des communes.
Question no 1768 — M. Stephen Ellis:
En ce qui concerne le Programme de soutien aux victimes d’une vaccination, à ce jour: a) combien de demandes d’indemnisation financière ont été (i) reçues, (ii) approuvées, (iii) rejetées; b) à combien s’élève la somme versée dans le cadre du programme; c) quel est le montant moyen versé aux personnes dont la demande a été approuvée; d) quels types de blessures ont eu droit à l’indemnisation, et combien de demandes concernaient chaque type?
L’hon. Mark Holland (ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, le Programme de soutien aux victimes de vaccins, ou PSVV, offre un soutien financier aux personnes au Canada dans le cas rare où elles subissent une blessure grave et permanente à la suite de la réception d'un vaccin autorisé par Santé Canada, administré au Canada, le 8 décembre 2020 ou après. Le programme offre également des prestations de décès et un soutien pour les frais funéraires dans les rares cas où un décès survient à la suite de l'administration d'un vaccin autorisé par Santé Canada.
Le PSVV a été lancé le 1er juin 2021 et est administré de façon indépendante par OXARO, anciennement connu sous le nom de Raymond Chabot Grant Thornton Consulting Inc., grâce au financement de l'Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC. L’ASPC n'est pas impliquée dans les cas individuels, y compris dans la détermination des décisions concernant la causalité ou l'indemnisation.
En tant que tiers administrateur indépendant, OXARO supervise tous les aspects de la réception et de l'évaluation des demandes et est chargé de fournir des rapports publics périodiques sur les statistiques du programme. Les rapports publics ont commencé le 1er décembre 2021 et sont mis à jour biannuellement. Les données publiques les plus récentes sont disponibles à l'adresse https://www.soutienvictimesvaccination.ca/fr/statistiques-du-programme. Le prochain rapport public reflétera les statistiques jusqu'au 1er décembre 2023 et sera disponible à la mi-décembre 2023.
La province de Québec continue d'administrer son programme d'indemnisation des victimes d’une vaccination, ou PIVV, programme existant depuis une longue date. Des renseignements sur le PIVV du Québec, y compris des statistiques sur le programme, sont disponibles à l'adresse https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/vaccination/indemnisation-des-victimes-vaccination.
En réponse à la partie a) de la question, lors de la dernière mise à jour du rapport public daté du 1er juin 2023, OXARO avait reçu 1859 demandes; 467 demandes ont été évaluées par un comité d’examen médical et 103 ont été approuvées pour indemnisation; 364 des demandes évaluées par un comité d’examen médical ont été rejetées pour indemnisation et 240 demandes reçues ont été jugées irrecevables car elles ne répondaient pas aux critères d'éligibilité ou comportaient des informations manquantes. Pour une ventilation complète des statistiques du programme, on peut consulter le site https://www.soutienvictimesvaccination.ca/fr/statistiques-du-programme.
Le Québec met à jour annuellement les statistiques de son programme sur son site Web. Les données datent de la création du programme en 1988 jusqu'au 31 mars 2023. Au 31 mars 2023, le programme québécois d'indemnisation des victimes d'une vaccination rapportait avoir reçu 410 demandes; 206 demandes ont été évaluées par un comité d’examen médical et 56 ont été approuvées pour indemnisation; et 150 demandes examinées par un comité d’examen médical ont été rejetées pour indemnisation. Pour une ventilation complète des statistiques du programme, on peut consulter le site https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/vaccination/indemnisation-des-victimes-vaccination
Concernant la partie b) de la question, du 1er juin 2021 au 1er juin 2023, un total de 6 695 716 $ en indemnisation a été approuvé ou versé par OXARO.
Depuis la création du programme en 1988 jusqu'au 31 mars 2023, le programme québécois a encouru un coût un total de 9 397 000 $.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, pour le VISP et le VICP, le montant du soutien financier qu'une personne admissible recevra est déterminé au cas par cas par OXARO et la province de Québec et dépend de la nature de la blessure. Les personnes admissibles peuvent recevoir des indemnités de remplacement du revenu; des indemnités pour blessures; des indemnités de décès; une couverture des frais funéraires; et le remboursement des coûts admissibles tels que les frais médicaux autrement non couverts. Étant donné les différents types de soutien disponibles, la valeur moyenne en dollars des demandes acceptées ne représente pas le montant qu'un demandeur admissible peut recevoir par le biais du PSVV ou du PIVV.
Quant à la partie d) de la question, pour le VISP et le VICP, une blessure sérieuse et permanente se définit comme une blessure grave, ayant un grand impact sur les conditions de vie ou mettant la vie en danger ou causant des troubles possiblement mortels, qui pourrait nécessiter une hospitalisation en personne ou une prolongation de l’hospitalisation existante et qui entraîne une incapacité ou un handicap persistant ou important, ou qui entraîne une malformation congénitale ou un décès. Conformément aux lois et politiques sur la protection de la vie privée, l'ASPC ne recueille que des renseignements pertinents à l'administration du programme. Conformément aux modalités des ententes de financement avec OXARO et la province de Québec, l'ASPC ne recevra jamais de données ventilées sur les détails de la nature des blessures pour lesquelles des demandes sont soumises ou approuvées par OXARO et Québec.
Question no 1769 — M. Corey Tochor:
En ce qui concerne le soutien du gouvernement à l’égard du développement nucléaire de la Roumanie: a) quels ont été pour le gouvernement les coûts historiques en financement à l’exportation pour soutenir le développement nucléaire de la Roumanie, y compris, pour chaque coût, (i) l’année, (ii) le type de soutien, (iii) le coût financier; b) le gouvernement a-t-il récupéré la totalité, ou une partie, de l’argent investi dans le développement nucléaire de la Roumanie, et, dans la négative, combien lui en reste-t-il à recevoir; c) les conditions de l’entente de 1977 entre l’Énergie atomique du Canada Ltd et la République socialiste de Roumanie ont-elles été respectées par toutes les parties, et, dans la négative, quels sont les détails des manquements à l’entente, y compris, pour chacun, la date et la description du manquement?
M. Maninder Sidhu (secrétaire parlementaire de la ministre de la Promotion des exportations, du Commerce international et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse consolidée approuvée au nom des ministres d’Affaires mondiales Canada.
En ce qui concerne la partie a), l’Agence de l’énergie atomique du Canada a construit deux réacteurs canadiens à deutérium-uranium (réacteurs CANDU) à la centrale nucléaire de Cernavoda, en Roumanie. Le réacteur 1 a été achevé en 1996. Exportation et développement Canada (EDC) a accordé un prêt direct de 370,4 millions de dollars canadiens, à partir du Compte du Canada. Il a facturé des intérêts et des frais pour les risques liés au prêt. Le réacteur 2 a été achevé en 2007. EDC a fourni une garantie pour la totalité des prêts de 328,1 millions de dollars canadiens à l’emprunteur, prêts tirés du Compte du Canada. Il a reçu les frais exigés pour la garantie, mais aucun paiement d’intérêts.
En ce qui concerne la partie b), les prêts pour les réacteurs 1 et 2 ont été entièrement remboursés.
En ce qui concerne la partie c), les deux parties ont respecté les termes de l’« Accord de coopération entre le gouvernement du Canada et le gouvernement de la République socialiste de Roumanie concernant le développement et l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques », qui a été signé en 1977.
Question no 1770 — M. Dean Allison:
En ce qui concerne les demandes faites par CBC/Radio-Canada aux entreprises de médias sociaux pour retirer, réviser, interdire ou modifier de toute autre manière le contenu, les messages ou les comptes des médias sociaux, depuis le 1er janvier 2020: quels sont les détails de toutes ces demandes, y compris (i) qui a fait la demande, (ii) la date, (iii) la plateforme de médias sociaux, (iv) la description du contenu original, y compris le nom ou le pseudo associé au message, (v) la description du changement demandé, (vi) si l’entreprise de médias sociaux s’est conformée ou non à la demande?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, du 1er janvier 2020 au 27 septembre 2023, CBC/Radio-Canada a demandé à diverses entreprises de médias sociaux d’agir sur le contenu posté sur leurs plateformes qui viole le droit d’auteur ou leurs normes communautaires. Les dossiers de CBC/Radio-Canada ne contiennent pas les renseignements complets qui seraient nécessaires pour fournir une réponse exhaustive à cette question.
Une recherche manuelle approfondie serait nécessaire pour rassembler les informations demandées et supprimer toute information personnelle, et les résultats ne pourraient répondre que partiellement à cette demande. Cela n’a pas pu être réalisé dans les délais prescrits.
Question no 1771 — M. Dean Allison:
En ce qui concerne les demandes faites par le Centre national des arts aux entreprises de médias sociaux pour retirer, réviser, interdire ou modifier de toute autre manière le contenu, les messages ou les comptes des médias sociaux, depuis le 1er janvier 2020: quels sont les détails de toutes ces demandes, y compris (i) qui a fait la demande, (ii) la date, (iii) la plateforme de médias sociaux, (iv) la description du contenu original, y compris le nom ou le pseudo associé au message, (v) la description du changement demandé, (vi) si l’entreprise de médias sociaux s’est conformée ou non à la demande?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, depuis le 1er janvier 2020, le Centre national des arts n’a fait aucune demande aux entreprises de médias sociaux pour retirer, réviser, interdire ou modifier de toute autre manière le contenu, les messages ou les comptes des médias sociaux.
Question no 1777 — M. Jeremy Patzer:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada: a) combien de contribuables sont tenus de verser des acomptes provisionnels trimestriels pour l’impôt qu’ils devront payer au titre (i) de l’impôt sur les sociétés, (ii) des paiements de TPS, (iii) de l’impôt sur le revenu des particuliers, ventilé par type de contribuable (p. ex. entreprise, particulier, etc.); b) parmi les contribuables en a), combien doivent un montant total annuel (i) de moins de 5 000 $, (ii) d’entre 5 001 $ et 10 000 $, (iii) d’entre 10 001 $ et 15 000 $, (iv) d’entre 15 001 $ et 20 000 $, (v) de plus de 20 001 $?
L’hon. Marie-Claude Bibeau (ministre du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, voici la réponse de l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, en date du 29 septembre 2023, la date de la question.
Les systèmes de déclaration des recouvrements de l’ARC reçoivent le montant de la dette restante après que les paiements échelonnés soient appliqués au cours du processus d'évaluation. Les systèmes de déclaration des recouvrements ne suivent pas les paiements échelonnés de la manière demandée dans la question susmentionnée.
Par conséquent, car l’ARC ne saisit pas les données de la manière demandée, l’ARC n’est pas en mesure de fournir une réponse.
Question no 1778 — M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne les événements auxquels le premier ministre a assisté le 24 septembre 2023, à Toronto, en compagnie du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelenskyy, ventilé par événement: a) comment les participants ont-ils été choisis; b) qui a fait des vérifications sur les participants; c) quelles méthodes de vérification ont été utilisées; d) combien de personnes étaient présentes; e) quels étaient les coûts associés à chaque événement, ventilés par article?
L’hon. Robert Oliphant (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse consolidée approuvée au nom des ministres d’Affaires mondiales Canada.
En ce qui concerne les parties a) à e), Affaires mondiales Canada n’a aucun dossier sur les événements auxquels le premier ministre a assisté le 24 septembre 2023, à Toronto, en compagnie du président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky.
Question no 1779 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne le Programme de décompression dans un tiers lieu destiné aux membres des Forces armées canadiennes (FAC), ventilé annuellement pour chacune des cinq dernières années: a) combien de fois le programme de décompression a-t-il été annulé pour les membres des FAC participants, ventilé par branche des FAC; b) quelle est la ventilation des raisons de l’annulation (p. ex. vol en retard, rappel au service, manque de fonds, etc.); c) chaque fois qu’il y a eu annulation, quelle procédure a été suivie et qu’est-il advenu des fonds mis de côté pour la décompression dans un tiers lieu d’un membre des FAC?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib):
Monsieur le Président, la décompression dans un tiers lieu est une période offerte aux membres des Forces armées canadiennes, ou FAC, qui ont subi des périodes de stress prolongées et/ou intenses au cours d’un déploiement opérationnel. Il s’agit d’une période de repos et de détente dans un lieu éloigné du théâtre des opérations avant de rentrer chez eux pour rejoindre leur famille et leur communauté. Pendant la décompression dans un tiers lieu et afin de faciliter leur réintégration, les membres des FAC bénéficient également d’un soutien en matière de santé mentale et physique de la part de professionnels de la santé civils et militaires. Dans certaines circonstances exceptionnelles, la décompression peut également avoir lieu sur le théâtre des opérations. Par exemple, lors de la pandémie de COVID-19, en raison des restrictions supplémentaires imposées aux déplacements, la décompression se faisait sur place, le soutien étant assuré virtuellement par les fournisseurs de soins.
Ce n’est que dans certaines circonstances exceptionnelles que les périodes de décompression dans un tiers lieu se terminent avant la fin. Dans de tels cas, les détails des circonstances sont conservés au niveau de la base et de l’escadre. Une recherche manuelle supplémentaire dans l’ensemble des unités serait nécessaire pour fournir les renseignements demandés et ne pourrait pas être effectuée dans le temps imparti.
Les circonstances qui peuvent mettre fin à la décompression dans un tiers lieu sont les suivantes: problèmes familiaux, nouveaux besoins opérationnels qui exigent qu’un membre reste à son poste, ou autres exigences opérationnelles, telles qu’une nouvelle affectation. Lorsqu’un programme de décompression n’est pas pratique ou possible, les militaires peuvent bénéficier d’un programme de jours de travail partiels afin de réintégrer progressivement leur unité d’appartenance et leur vie personnelle. Ils effectuent alors de une à trois journées de travail partielles dans leur unité d’appartenance et sont affectés à des tâches administratives pour s’acclimater à leur unité d’appartenance.
En tout temps, la Défense nationale accorde la priorité au moral, à la sécurité et au bien-être de tous ceux qui servent le Canada et s’engage à bien soutenir les membres du personnel et leurs familles et à les aider à devenir résilients. Les activités post-déploiement sont essentielles au bon retour des militaires déployés dans leur unité et à leur réintégration dans la vie familiale et communautaire.
Question no 1780 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne l’indemnité de difficulté et de risque (ID/IR) et le boni d’indemnité de difficulté destinés aux membres des Forces armées canadiennes (FAC): a) quels critères précis sont utilisés pour déterminer le montant de l’ID/IR et le montant du boni d’indemnité de difficulté auxquels un membre des FAC a droit; b) quels critères précis sont utilisés pour déterminer le montant de l’ID/IR et le montant du boni d’indemnité de difficulté auxquels un membre de la Deuxième Force opérationnelle interarmées (FOI 2) a droit; c) quels critères précis sont utilisés pour déterminer le montant de l’ID/IR et le montant du boni d’indemnité de difficulté auxquels un membre du Régiment des opérations spéciales du Canada (ROSC) a droit; d) quels critères précis sont utilisés pour déterminer le montant de l’ID/IR et le montant du boni d’indemnité de difficulté auxquels un membre du 427e Escadron d’opérations spéciales d’aviation (427 EOSA) a droit; e) s’ils estiment qu’on leur a injustement refusé l’ID/IR ou le boni d’indemnité de difficulté, de quels recours, le cas échéant, disposent les membres (i) des FAC, (ii) de la FOI 2, (iii) du ROSC, (iv) du 427 EOSA; f) ventilé annuellement pour les cinq dernières années, quel pourcentage des membres (i) des FAC, (ii) de la FOI 2, (iii) du ROSC, (iv) du 427 EOSA, ont reçu l’ID/IR; g) ventilé annuellement pour les cinq dernières années, quel pourcentage des membres (i) des FAC, (ii) de la FOI 2, (iii) du ROSC, (iv) du 427EOSA, ont reçu le boni d’indemnité de difficulté?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux partie a) à d) de la question, les membres des Forces armées canadiennes, ou FAC, font souvent face à des dangers et à de l’inconfort lorsqu’ils participent à des déploiements dans le cadre d’opérations partout dans le monde. Leur dévouement extraordinaire ne passe pas inaperçu.
Les indemnités accordées aux militaires déployés dans les théâtres d’opérations sont examinées régulièrement. Un large éventail de facteurs, y compris les conditions auxquelles les militaires sont confrontés pendant leur déploiement, sont pris en compte dans le cadre de cet examen, ainsi que les renseignements à l’appui fournis par les commandants de la force opérationnelle déployée, les experts en la matière, les opérations, le renseignement et le personnel médical.
Les critères utilisés pour déterminer le niveau de l’indemnité sont les mêmes pour toutes les opérations, quelle que soit l’unité qui met sur pied la force pour cette opération, c’est-à-dire la Force opérationnelle interarmées 2, le Régiment d’opérations spéciales du Canada, le 427e Escadron d’opérations spéciales d’aviation, etc.
L’indemnité de difficulté est fondée sur une évaluation des conditions de vie dans le théâtre par rapport à la routine de la base d’attache au Canada. Le type d’inconvénient, d’inconfort ou de stress est pris en compte et côté sur une échelle. Il s'agit notamment de facteurs de difficultés tels que les conditions de travail, par exemple, les niveaux de protection de la force et de l’état d’alerte, ainsi que l’environnement opérationnel. Le montant payé pour chaque niveau de difficulté est défini dans la section 10.3.05(3) des Directives sur le service militaire à l’étranger.
Les membres des FAC peuvent également recevoir un boni d’indemnité de difficulté, qui indemnise un militaire pour des déploiements répétés. Ce montant est payable au militaire selon un pourcentage de l’indemnité de difficulté autorisée. Il est basé sur un système de service cumulé lors des opérations. Le niveau de difficulté auquel un militaire a droit est indiqué dans la section 10.3.06(3) des Directives sur le service militaire à l’étranger.
L’indemnité de risque vise à offrir une compensation pour les risques associés à un poste en particulier. Elle se fonde à la fois sur la probabilité de matérialisation d’un risque et sur la gravité de ses conséquences. Les facteurs évalués lors de l’examen de l’indemnité de risque comprennent les activités cinétiques (par exemple, la menace posée par les forces hostiles) et l’environnement opérationnel. Le montant payé pour l’indemnité de risque est défini dans la section 10.3.07(3) des Directives sur le service militaire à l’étranger.
Au sujet de la partie e) de la question, un administrateur des ressources humaines est à la disposition des membres des FAC qui pourraient avoir des questions ou des préoccupations concernant les indemnités. L’administrateur peut également corriger directement les problèmes.
En ce qui a trait aux parties f) et g) de la question, tous les militaires qui participent à des opérations avec un niveau d’indemnité de danger reçoivent l’indemnité de danger autorisée. Ces militaires deviennent également admissibles à l’indemnité de danger une fois qu’ils commencent leur septième mois de déploiement. D’autres détails sont conservés au niveau de l’unité et n’ont pas pu être compilés dans les délais impartis.
Question no 1781 — M. Branden Leslie:
En ce qui concerne les communications reçues par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes de Patrimoine canadien, y compris de la ministre et du bureau de la ministre, du Bureau du Conseil privé et d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, depuis le 1er mai 2023: quels sont les détails de toutes les communications reçues, y compris, pour chacune d’entre elles, (i) l’expéditeur, (ii) le destinataire, (iii) la date, (iv) le type de communication, (v) le titre ou le sujet, (vi) le résumé du contenu?
M. Taleeb Noormohamed (secrétaire parlementaire de la ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Le CRTC a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigeraient une collection manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 1784 — M. Eric Melillo:
En ce qui concerne le plan du gouvernement pour remédier à l’actuelle pénurie de pilotes d’aéronefs commerciaux au Canada: a) quel est le plan à l’heure actuelle; b) quelles sont les répercussions économiques estimées de la pénurie actuelle, ventilées par secteur; c) combien de nouveaux pilotes d’aéronefs commerciaux devraient être certifiés au cours des cinq prochaines années, ventilé par année; d) selon le gouvernement, quand la pénurie de pilotes sera-t-elle résorbée?
L’hon. Pablo Rodriguez (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, sur les licences de pilote, Transports Canada a lancé un projet pilote de contrôles récurrents de compétence des pilotes. Ce projet, qui vise les pilotes de ligne, permet aux pilotes qui réussissent la vérification de saisir leurs résultats dans un formulaire électronique afin d’éliminer les formalités papier et les retards qui y sont souvent associés. Le Ministère a lancé une série d’expériences avec le Fonds pour les dépenses d’expérimentation en matière de réglementation du Secrétariat du Conseil du Trésor afin de numériser les certificats de licence d’aviation. Ces initiatives accéléreront le temps de traitement et de délivrance des licences. Transports Canada a délégué la rédaction des examens commerciaux à neuf écoles de pilotage dotées des systèmes de qualité requis et a l’intention d’étendre ce programme couronné de succès. Le Canada permet également aux pilotes des États membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) de convertir facilement leurs licences et qualifications de pilote pour travailler au Canada. Environ 300 pilotes profitent chaque année de cette possibilité.
Au sujet de la formation des pilotes, Transports Canada a publié un Avis de proposition de modifications à la réglementation des organismes de formation agréés afin de garantir que le Canada se conforme aux normes de l’OACI. De cette manière, le Canada pourra faire venir plus rapidement des pilotes qualifiés et formés de l’étranger. La réglementation pour les organismes de formation agréés fixera également les conditions des futures modifications de suivi visant à augmenter les crédits de formation par simulation et à mettre en œuvre une formation et une évaluation basées sur les compétences plutôt que de compter uniquement sur les heures prescrites dans les avions, ce qui contribuera à former plus de pilotes plus rapidement.
En collaboration avec Emploi et Développement social Canada (EDSC), les provinces et les territoires, Transports Canada étudie diverses solutions permettant de remédier à la pénurie de pilotes au Canada. Le Ministère a notamment informé les responsables des programmes d’EDSC des contrecoups économiques de la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur des transports et des lacunes en matière de formation et de financement des compétences pour les principaux métiers des transports.
Les métiers des transports (y compris les pilotes d’avion) sont désormais considérés comme l’un des six secteurs admissibles au financement de projet dans le cadre du programme Solutions sectorielles pour la main-d’œuvre, qui fournit des investissements ciblés et sectoriels pour soutenir les compétences et la formation. Le programme Solutions sectorielles pour la main-d’œuvre a financé deux grands projets dans le secteur des transports en 2023, dont le projet de près de 50 millions de dollars du Conseil canadien de l’aérospatiale et de l’aviation, à l’intention des ingénieurs en entretien d’aéronefs.
Dernièrement, Transports Canada a procédé à une analyse des lacunes avec EDSC en mettant l’accent sur les mécanismes de soutien associés à la formation des pilotes. Il en est ressorti que la plupart des coûts élevés associés à cette formation ne sont pas admissibles au financement dans le cadre des programmes existants. Par exemple, le programme canadien d’aide financière aux études est offert uniquement aux étudiants qui fréquentent une école de pilotage enregistrée en tant qu’établissement d’enseignement désigné. Bien qu’il soit possible de rendre un plus grand nombre d’écoles de pilotage admissibles à l’aide financière aux études et au Régime enregistré d’épargne-études, seule la portion en classe des formations serait incluse, et cette portion ne représente qu’une petite partie des programmes. D’autres programmes potentiellement pertinents d’EDSC ont été évalués, mais soit la formation des pilotes n’est pas admissible, soit le financement offert est bien inférieur aux coûts requis pour la formation de nouveaux pilotes. La Stratégie emploi et compétences jeunesse pourrait soutenir les jeunes qui entrent dans l’industrie. Cependant, Transports Canada aurait besoin de nouveaux pouvoirs pour développer son propre programme d’Emploi et compétences jeunesse avec un volet de financement distinct.
Transports Canada travaille avec les ministères des Transports provinciaux et territoriaux par l’intermédiaire d’un groupe de travail spécialisé sur les pénuries de main-d’œuvre et de compétences sous l’égide du Conseil des ministres des Transports et de la Sécurité routière. Transports Canada étudie également les moyens de remédier à la pénurie de pilotes par l’intermédiaire d’un nouveau groupe de travail sur l’accès aérien régional dans le cadre de la Stratégie de croissance de l’Atlantique, en collaboration avec l’Agence de promotion économique du Canada atlantique.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, selon le Conference Board du Canada, le coût direct des postes vacants excédentaires dans le secteur du transport aérien canadien en 2022 était de 58,3 millions de dollars canadiens. Ce chiffre correspond à tous les postes vacants excédentaires dans le secteur du transport aérien, y compris les pilotes aériens. Cela dit, le coût total pour l’économie canadienne est probablement plus élevé, car la pénurie de pilotes aériens empêche certains secteurs d’importer ou d’exporter des marchandises de grande valeur par voie aérienne.
Au sujet de la partie c), le Canada a actuellement besoin de 3 000 pilotes, un chiffre qui pourrait atteindre 19 711 d’ici 2032. À l’heure actuelle, moins de 1 500 nouveaux pilotes titulaires d’une licence commerciale, dont des étudiants canadiens et étrangers, obtiennent leur diplôme chaque année au Canada. Seuls 70 % des diplômés travaillent au Canada, en partie parce que certains étudiants étrangers retournent dans leur pays d’origine pour poursuivre leur carrière dans l’aviation. Pour compenser ces pertes, il faudrait de 1 900 à 2 500 pilotes de plus chaque année. Pour ce faire, il faut inciter les Canadiens à devenir pilotes et tirer parti des différents volets d’immigration pour faire venir au Canada des pilotes formés ou des élèves-pilotes.
Enfin, en ce qui concerne la partie d), on ignore quand la pénurie de pilotes sera résolue. Selon les prévisions, il pourrait manquer 19 711 pilotes au Canada en 2032, comme je le disais plus tôt.
Question no 1785 — M. Eric Melillo:
En ce qui concerne le plan de l’Agence des services frontaliers du Canada pour la conversion d’une partie de son nouveau centre de surveillance de l’immigration de Laval, au Québec, en aile « à risque élevé » de 48 lits: a) quel est l’échéancier et le coût prévu total de la conversion; b) quels autres centres de surveillance de l’immigration seront aussi convertis pour y aménager une aile « à risque élevé »; c) des centres en b), quels sont les détails de chaque projet, y compris (i) le nombre de lits « à risque élevé », (ii) la date d’achèvement prévue, (iii) les coûts totaux prévus?
Mme Jennifer O’Connell (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales (Cybersécurité), Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, la modernisation du Centre de surveillance de l’immigration, ou CSI, de Laval, au Québec, pour créer une aile de 48 lits pour les personnes jugées à risque élevé commencera à l’hiver 2023-2024 et devrait se terminer au printemps 2024, sous réserve de la disponibilité des entrepreneurs et des matériaux. De plus, des améliorations à l’infrastructure actuelle et du personnel supplémentaire sont attendus tout au long de 2024. Un montant de 800 000 $, tiré des budgets existants, est actuellement prévu pour terminer la modernisation du CSI de Laval.
Pour ce qui est des parties b) et c), le CSI de la Colombie-Britannique subit actuellement des rénovations afin d’accueillir deux lits réservés aux personnes jugées à risque élevé d’ici la fin de l’exercice 2023-2024, pour un coût prévu de 250 000 $, montant qui sera tiré des budgets existants.
L’Agence des services frontaliers du Canada étudie d’autres options permettant d’augmenter sa capacité de détention des personnes jugées à risque élevé dans l’ensemble du pays. Puisque la planification relative à ces options est encore en cours, aucun échéancier ou prévision de coûts ne peut être fourni pour le moment.
Question no 1786 — Mme Stephanie Kusie:
En ce qui concerne les répercussions sur les dons de charité des changements à l’impôt minimum de remplacement qui ont été annoncés dans le budget de 2023: quels sont les détails des différentes analyses menées par le gouvernement pour évaluer les répercussions de ces changements sur les dons de charité, y compris, pour chacune d'entre elles, (i) le nom de la personne ou de l’entité qui l’a réalisée, (ii) la méthodologie employée, (iii) les conclusions obtenues?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, l’impôt minimum de remplacement (IMR), instauré en 1986, relève d’un calcul d’impôt parallèle qui permet moins de déductions, d’exemptions et de crédits d’impôt que les règles ordinaires de l’impôt sur le revenu, pour s’assurer que les Canadiens à revenu élevé qui utilisent excessivement les avantages fiscaux paient un montant minimum d’impôt pour soutenir les services publics essentiels sur lesquels comptent les Canadiens. Le contribuable doit payer soit l’IMR, soit l’impôt ordinaire, selon le montant le plus élevé, et peut reporter l’IMR supplémentaire payé sur les sept prochaines années pour réduire l’impôt à payer, dans la mesure où l’impôt ordinaire dépasse l’IMR au cours de ces années. L’IMR ne s’applique pas l’année du décès.
Le Budget de 2023 proposait des modifications à l’IMR afin qu’il cible plus précisément les personnes très riches. En vertu de ces mesures de réforme, plus de 99 % de l’IMR payé par les particuliers seraient payés par ceux dont le revenu dépasse 300 000 $, et environ 80 % par ceux dont le revenu dépasse 1 million de dollars.
Le gouvernement ne propose pas de modifier le traitement fiscal général des dons aux organismes de bienfaisance enregistrés au Canada. Les nouvelles règles se limitent aux circonstances dans lesquelles l’IMR s’applique. Les contribuables touchés par l’IMR pourraient toujours réclamer la moitié du crédit d’impôt pour don de bienfaisance. Il s’agit du même traitement qui serait accordé à la grande majorité des déductions et crédits dans le cadre de la réforme proposée de l’IMR. Soixante dix pourcent des gains en capital sur les dons de titres cotés en bourse resteraient exonérés d’impôt, soit le même traitement que celui dont bénéficient les gains en capital admissibles à l’exonération cumulative des gains en capital. Il est aussi que les successions à taux progressif, qui sont souvent utilisés pour faire de larges dons, soit exonérés de l’IMR.
Question no 1789 — M. Philip Lawrence:
En ce qui concerne la mesure corrective annoncée par le gouvernement au sujet de Technologies du développement durable Canada (TDDC) le 3 octobre 2023: a) en quoi TDDC ne respectait pas entièrement son accord de contribution conclu avec Innovation, Sciences et Développement économique Canada; b) combien d’entreprises ont reçu des fonds de TDDC d’une façon ou par l’entremise d’un processus qui n’était pas entièrement conforme; c) quelle est la valeur totale des fonds reçus en b); d) quels sont les détails de chaque transaction comprenant des fonds non conformes, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le bénéficiaire, (iv) le but du financement, (v) la raison pour laquelle la transaction n’était pas conforme; e) quelle proportion des fonds non conformes le gouvernement compte-t-il récupérer?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l'enquête menée par le cabinet d'experts-conseils Raymond Chabot Grant Thornton, ou RCGT, n'était pas une vérification complète de Technologies du développement durable Canada, ou TDDC. L'exercice d'enquête était spécifique aux allégations présentées à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ou ISDE. Le rapport sur cet exercice n'a pas révélé de preuves évidentes d'actes répréhensibles ou d'inconduite au sein de TDDC. Le cabinet a relevé des incohérences potentielles et des possibilités d'amélioration. À l'heure actuelle, on ne peut affirmer que ces incohérences sont représentatives de la façon dont l'accord de contribution a été géré dans tous les cas à TDDC. Afin d'obtenir une vision plus globale et plus complète des opérations de TDDC en ce qui concerne l'alignement sur l'accord de contribution, l'ISDE s'est préparée à effectuer un audit de conformité complet de l'accord. Toutefois, après consultation du Bureau du vérificateur général du Canada, il a été décidé que la vérificatrice générale effectuerait son propre audit et que le département ne procéderait donc pas à l'audit de conformité prévu. L'audit de TDDC réalisé par la vérificatrice générale permettra d'obtenir une vision plus globale et plus complète des opérations et de la gestion de TDDC. La vérificatrice générale prévoit de rendre compte de ses conclusions d'ici l'été 2024.
Concernant la partie b) de la question, l'exercice d'enquête était spécifique aux allégations reçues par l'ISDE. Par conséquent, on ne sait pas encore avec certitude si les incohérences sont représentatives de la gestion plus générale de l'accord de contribution à TDDC. Le rapport final de l’audit de la vérificatrice générale sur les TDDC fournira une image plus complète de la situation.
Au sujet des parties c) à e) de la question, comme je l’ai expliqué dans la réponse à la partie b), ISDE ne peut pas fournir les détails étant donné la portée spécifique de l'exercice d'enquête.
Question no 1790 — M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne le recours à l'aéronef CC-130H Hercules du gouvernement par le premier ministre ou tout autre ministre, depuis le 1er janvier 2016: quels sont les détails des étapes de chaque vol, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nombre de passagers, (v) le nom et le titre des passagers, à l’exclusion des agents de sécurité ou des membres des Forces armées canadiennes, (vi) le montant total de la facture des services de traiteur pour le vol, (vii) le volume de carburant utilisé, ou une estimation, (viii) le montant dépensé pour le carburant?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib):
Monsieur le Président, le CC 130H Hercules est principalement utilisé pour les opérations de recherche et de sauvetage et de ravitaillement en vol.
Comme cet avion n’est généralement pas utilisé pour transporter le premier ministre ou les autres ministres, les renseignements demandés ne font pas l’objet d’un suivi centralisé. Sur la base d’une première recherche manuelle effectuée dans le délai imparti, la Défense nationale n’a trouvé aucun cas où l’appareil CC 130H a été utilisé pour transporter le premier ministre ou un autre ministre.
Par ailleurs, l’Aviation royale canadienne dispose d’un certain nombre d’avions dans sa flotte qui sont utilisés pour transporter le premier ministre, notamment le CC-144 Challenger et le CC-150 Polaris. En outre, le CC 130J Hercules est un avion de transport tactique qui a été utilisé dans le passé pour transporter le premier ministre et le ministre de la Défense nationale dans des contextes opérationnels.
Question no 1791 — M. Matt Jeneroux:
En ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la visite du président des États-Unis Joe Biden sur la Colline du Parlement, le 24 mars 2023: a) quelles personnes ou entités ont obtenu des listes des personnes qui (i) étaient susceptibles d’entrer en contact avec le président des États-Unis ou le premier ministre du Canada, (ii) allaient être admises à entrer dans l’édifice de l’Ouest ou à s’approcher du président des États-Unis à cette date; b) quels ministères, organismes et autres entités gouvernementales ont reçu les listes en a)(i) et a)(ii), et, dans chaque cas, quelles personnes ou entités au sein du gouvernement ont obtenu ces listes, et qui les leur a remises?
M. Terry Duguid (secrétaire parlementaire du premier ministre et conseiller spécial de l’eau, Lib.):
Monsieur le Président, la responsabilité de la direction générale et de la gestion de la Chambre incombe à son président. La liste des invités à une allocution devant le Parlement est gérée par le service des Échanges parlementaires et du protocole. La sécurité au sein de la Cité parlementaire relève de la responsabilité du Bureau du Président de la Chambre des communes.
Question no 1792 — M. Fraser Tolmie:
En ce qui concerne l’intention du gouvernement de réduire les crédits de la défense de 1 milliard de dollars: a) quelle est la ventilation des postes budgétaires du ministère de la Défense nationale que le gouvernement réduira pour obtenir des économies de 1 milliard de dollars; b) quelle somme le gouvernement s’attend-il à économiser pour chaque réduction en a)?
Mme Marie-France Lalonde (secrétaire parlementaire du ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, dans le budget de 2023, le gouvernement entend réduire ses dépenses de plus de 15 milliards de dollars, tout en continuant à fournir les services et les aides directes sur lesquels la population canadienne compte. Il s’agit d’une initiative majeure et nécessaire pour nous assurer que l’argent des contribuables canadiens est utilisé de manière efficace.
L’examen des dépenses est un élément essentiel de la gestion responsable et, en tant que l’un des plus importants ministères fédéraux, la Défense nationale a un rôle déterminant à jouer pour veiller à ce que nous gérions les opérations gouvernementales de façon efficace et efficiente afin d’obtenir les meilleurs résultats possible pour la population canadienne. Grâce à ce processus, la Défense nationale continuera à veiller à ce que le budget de la défense soit alloué aux principales priorités de la défense et du gouvernement, ce qui inclut le renforcement des capacités militaires et le soutien à nos militaires et à leurs familles.
Nous examinons de près les dépenses liées aux services d’experts-conseils, aux autres services professionnels et aux voyages des cadres. Cela entraînera des décisions difficiles. Toute réduction potentielle des dépenses est examinée avec soin, et la minimisation des répercussions sur l’état de préparation militaire doit être au cœur de la décision.
Les réductions budgétaires liées aux dépenses de fonctionnement commenceront cette année et s’échelonneront sur les trois prochaines années. Elles ne devraient pas entraîner de suppressions d’emplois autres que les départs normaux ou les réaffectations, ce qui garantit que le travail de notre personnel se concentre sur des initiatives hautement prioritaires.
Comme le gouvernement n’a pas encore pris de décision concernant d’éventuelles réductions de dépenses, il n’est pas possible de fournir des données ventilées pour le moment. Une fois les options examinées et les décisions prises, les réductions de dépenses en vigueur pour l’exercice 2024-2025 seront publiées dans notre prochain plan ministériel.
La politique de défense du Canada, Protection, sécurité, engagement, ou PSE, prévoit un financement stable et prévisible de la Défense nationale. En raison de la politique PSE et des augmentations subséquentes du financement, y compris le financement pour la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord et la défense continentale annoncé en juin 2022, le budget annuel de la Défense nationale devrait plus que doubler sur dix ans, passant de 18,6 milliards de dollars pour l’exercice 2016-2017 à 39,7 milliards de dollars pour l’exercice 2026-2027 selon la comptabilité de caisse.
Question no 1798 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne le système de paye Phénix, ventilé par mois depuis son implantation: a) combien de réclamations ont été soumises pour des (i) frais remboursables, (ii) répercussions sur l’impôt sur le revenu et les prestations gouvernementales, (iii) avances pour les prestations gouvernementales, (iv) remboursements pour conseils en matière fiscale, (v) dommages pour répercussions graves, (vi) réclamations concernant les pertes et les dommages; b) combien de réclamations n’étaient toujours pas réglées en date du 25 septembre 2023; c) quel est le temps moyen pris par le gouvernement pour (i) accuser réception d’une réclamation, (ii) enquêter et valider une réclamation, (iii) régler une réclamation?
L’hon. Anita Anand (présidente du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, le bureau des réclamations du Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) génère son rapport statistique mensuel le premier jour ouvrable du mois. Le rapport le plus récent a été réalisé le 3 octobre 2023.
Le bureau des réclamations du SCT utilise un système de gestion des relations avec les clients (SGRC) spécialement conçu et interne au SCT, dont la fonction principale est de gérer et de suivre la soumission et le traitement des réclamations. Le SGRC n’ayant qu’une capacité limitée de collecte et de production de rapports statistiques détaillés sur une base historique, les informations fournies sont cumulatives depuis la date de création du système jusqu’à la date du rapport.
En ce qui concerne la partie a), en date du 3 octobre 2023, le Bureau des réclamations du SCT a reçu un total de: 8 587 demandes de remboursement pour des dépenses personnelles, des remboursements pour des conseils fiscaux, des incidences sur l’impôt sur le revenu et les prestations gouvernementales, et des avances pour des prestations gouvernementales relatives à des demandes existantes; 772 demandes d’indemnisation pour pertes financières et d’investissement; 1 209 demandes d’indemnisation pour des impacts graves; et 28 513 demandes d’indemnisation pour dommages généraux.
En ce qui concerne la partie b), au 3 octobre 2023, le nombre de demandes d’indemnisation en cours ou non résolues est le suivant: 89 demandes de remboursement de frais, de conseils fiscaux, d’impact des pertes sur l’impôt sur le revenu et les prestations gouvernementales et d’avances sur les prestations gouvernementales relatives à des demandes existantes; 46 demandes d'indemnisation pour pertes financières et d’investissement; 107 demandes d'indemnisation pour des impacts graves; et 71 demandes d'indemnisation pour dommages généraux.
En ce qui concerne la partie c)(i), les demandes sont soumises par voie électronique via le portail en ligne spécifique et font l’objet d’un accusé de réception dès leur soumission, au moyen d’un message d’accusé de réception généré par le système. Les demandes soumises par courrier ordinaire et/ou par service de messagerie font l’objet d’un accusé de réception écrit une fois qu’elles ont été reçues par le bureau des réclamations du SCT.
En ce qui concerne les partie c)(ii) et (iii), l’enquête, la validation et la résolution des demandes varient en fonction du type de réclamation. Chaque demande est évaluée au cas par cas et, en raison de la nature et de la complexité de chaque demande et du volume des informations fournies, les délais de traitement varient.
Question no 1801 — Mme Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne Emploi et Développement social Canada et la pêche au crabe des neiges à Terre-Neuve-et-Labrador, depuis le 1er janvier 2023: a) quels sont les détails de toutes les réunions tenues par le ou la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles et les fonctionnaires du ministère au sujet des mesures de soutien d’urgence pour les pêcheurs, y compris (i) la date de chaque réunion, (ii) les personnes et les organismes présents, (iii) les représentants du gouvernement présents; b) selon les estimations du gouvernement, combien de pêcheurs perdront leurs prestations d’assurance-emploi en raison du rajustement du taux de chômage régional, effectué le 6 août; c) le gouvernement a-t-il l’intention de fournir une aide financière aux travailleurs touchés par la modification des conditions d’admissibilité à l’assurance-emploi; d) quels investissements le ministère a-t-il faits pour protéger les investissements existants et les infrastructures en place dans le secteur de la pêche côtière pratiquée par des propriétaires-exploitants et dans les collectivités rurales qui dépendent de cette industrie?
M. Irek Kusmierczyk (secrétaire parlementaire du ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le ministre tient une réunion hebdomadaire permanente avec le sous-ministre et cette question a souvent fait l’objet de discussions.
Au sujet de la partie b) de la question, le régime d’assurance-emploi est conçu pour répondre automatiquement aux changements dans les conditions économiques qui touchent les marchés du travail locaux. Le régime d’assurance-emploi divise le pays en 62 régions économiques. Lorsque le taux de chômage d’une région change, la norme d’admissibilité pour les prestations régulières d’assurance-emploi s’ajuste automatiquement en conséquence. En général, lorsque le taux de chômage d'une région augmente, cette norme d’admissibilité est réduite et le nombre maximal de semaines de prestations régulières qui peuvent être versées augmente. Lorsque le taux de chômage diminue, la norme d’admissibilité augmente et le nombre maximal de semaines qu’un prestataire admissible peut recevoir diminue.
La province de Terre-Neuve-et-Labrador compte deux régions économiques d’assurance-emploi: St. John’s et Terre-Neuve-et-Labrador, en excluant la capitale. Le 6 août 2023, le taux de chômage dans la région économique d’assurance-emploi de Terre-Neuve-et-Labrador est passé de 13,7 % à 12,9 %. Cela signifie que le montant minimal de la rémunération assurable provenant de la pêche requis pour être admissible aux prestations pour pêcheurs de l'assurance-emploi pour les pêcheurs indépendants résidant dans cette région est passé de 2 500 $ à 2 700 $ pour la période allant du 6 août au 9 septembre 2023. Pour la région économique d’assurance-emploi de St. John's, le taux de chômage est passé de 5,1 % à 6,0 % au cours de la même période. Selon les règles du régime d'assurance-emploi, cette augmentation n'a pas eu d'incidence sur la rémunération assurable minimale provenant de la pêche requise pour avoir droit aux prestations pour pêcheurs d'assurance-emploi - le seuil est demeuré inchangé à 4 200 $ pour les pêcheurs indépendants résidant dans cette région.
La plupart des pêcheurs indépendants dans la région économique d’assurance-emploi de Terre-Neuve-et-Labrador répondent aux conditions requises pour recevoir des prestations pour pêcheurs d’assurance-emploi grâce à une rémunération nettement supérieure à la norme minimale d’admissibilité. Par exemple, en 2022, la rémunération assurable moyenne des pêcheurs indépendants qui étaient admissibles à recevoir des prestations pour pêcheurs de l'assurance-emploi dans la région économique d’assurance-emploi de Terre-Neuve-et-Labrador s'établissait à 15 388 $. Au cours des années précédentes, un faible nombre de pêcheurs indépendants dans la région économique d’assurance-emploi de Terre-Neuve-et-Labrador, c’est-à-dire moins de 25, ont rempli les conditions requises pour recevoir des prestations pour pêcheurs de l’assurance-emploi avec moins de 2 700 $ en rémunération assurable. Étant donné que la saison de pêche au crabe des neiges a été prolongée cet été, on s'attend à ce que très peu de pêcheurs indépendants n’aient plus accès aux prestations pour pêcheurs de l’assurance-emploi à la suite de l’augmentation de 2 500 $ à 2 700 $ de la rémunération assurable requise pour être admissible aux prestations dans la région économique d’assurance-emploi de Terre-Neuve-et-Labrador.
La baisse des taux de chômage régionaux peut également avoir une incidence sur le taux de prestations pour pêcheurs de l'assurance-emploi. Avec la baisse du taux de chômage de 13,7 % à 12,9 % dans la région économique de l'assurance-emploi de Terre-Neuve-et-Labrador le 6 août 2023, le diviseur utilisé pour déterminer le taux de prestations hebdomadaires d'un pêcheur est passé de 14 à 15. Cela signifie que la rémunération totale d'un pêcheur sera divisée par 15 au lieu de 14 pour déterminer le montant de ses prestations hebdomadaires, ce qui peut se traduire par des prestations hebdomadaires d'assurance-emploi moins élevées. L'impact exact de la baisse du taux de chômage sur le taux de prestations hebdomadaires d'assurance-emploi des pêcheurs est difficile à estimer, car il dépend d'un certain nombre de facteurs.
Selon les règles du régime d’assurance-emploi, pour recevoir des prestations pour pêcheurs, un pêcheur indépendant ne doit pas remplir les conditions requises pour recevoir des prestations régulières d’assurance-emploi. Il doit également avoir gagné un montant minimum de rémunération assurable provenant d’un emploi à titre de pêcheur au cours de sa période de référence. La période de référence pour les prestations pour pêcheurs d'assurance-emploi est la période de 31 semaines qui précède le début de sa demande de prestations, ou la période écoulée depuis le début de sa dernière demande, la plus courte de ces périodes étant retenue. Le montant minimum de rémunération assurable requis pour les prestations pour pêcheurs de l’assurance-emploi varie entre 2 500 $ et 4 200 $, selon le taux de chômage de la région économique du prestataire.
En outre, pour être admissible à recevoir des prestations régulières d’assurance-emploi, un travailleur doit accumuler un nombre minimum d’heures d’emploi assurable au cours de sa période de référence. La période de référence est la période de 52 semaines qui précède le début de sa demande de prestations, ou la période écoulée depuis le début de sa dernière demande, la plus courte de ces périodes étant retenue. Le nombre minimum d'heures est déterminé en fonction du taux de chômage de la région économique du prestataire et varie entre 420 et 700 heures.
Le taux de prestations hebdomadaires d'assurance-emploi est calculé en fonction des meilleures semaines de rémunération au cours de la période de référence. Le nombre de meilleures semaines utilisées varie de 14 à 22. Le nombre réel dépend du taux de chômage de la région économique du prestataire.
En ce qui concerne la partie c) de la question, au moment de la rédaction de cette réponse, le gouvernement n’avait pas annoncé de mesures d’aide financière aux travailleurs et travailleuses affectés.
La partie d) de la question est sans objet.
:
Madame la Présidente, si, par ailleurs, les réponses du gouvernement aux questions n
os 1748 à 1752, 1754 à 1756, 1759 à 1761, 1763 à 1765, 1767, 1772 à 1776, 1782, 1783, 1787, 1788, 1795 à 1797, 1799, 1800 et 1802 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents contenant les réponses seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
[Texte]
Question no 1748 — Mme Heather McPherson:
En ce qui concerne la participation du gouvernement du Canada aux négociations pour un instrument relatif aux pandémies, ou un traité sur les pandémies: a) quelle est la position actuelle du Canada sur le traité sur les pandémies, surtout sur l’accès équitable aux contre-mesures médicales telles que les médicaments et les vaccins, en particulier (i) pourquoi le Canada a-t-il proposé que le transfert de technologie afin de permettre à d’autres pays de fabriquer leurs propres médicaments et vaccins ne se fasse que « selon des modalités volontaires mutuellement agréées » avec les sociétés pharmaceutiques, même lorsque ces médicaments et vaccins ont été développés avec des fonds publics du gouvernement, (ii) quelles mesures propose le Canada pour les situations où les sociétés pharmaceutiques ne concluent pas d’accords volontaires, comme cela a souvent été le cas durant la pandémie de COVID-19 et durant les anciennes crises de santé publique mondiales comme celle du VIH, (iii) comment le Canada s’assurera-t-il que les investissements de fonds publics, y compris ceux provenant des contribuables canadiens, dans la recherche, le développement et la fabrication de produits pharmaceutiques produiront des médicaments, des vaccins et d’autres technologies de la santé abordables et universellement accessibles au Canada et dans le monde; b) que fait le gouvernement pour mettre en œuvre les recommandations du rapport sur l’équité vaccinale du Comité permanent des affaires étrangères et du développement international intitulé « Surmonter les obstacles pour atteindre l’équité vaccinale à l’échelle mondiale et mettre un terme à la pandémie » durant sa participation aux négociations pour l’instrument relatif aux pandémies, et le gouvernement donnera-t-il suite à la recommandation 8 du rapport, soit « veille[r] à ce que ses accords de financement des activités de recherche et de développement comportent des dispositions permanentes de céder facilement les droits de propriété intellectuelle des produits obtenus, y compris les vaccins, les médicaments et les outils de diagnostic, aux fabricants qui desservent des pays à faible ou à moyen revenu »;
c) de quelle manière les positions exprimées par les organisations de la société civile durant le Forum d’engagement des partenaires et des intervenants de l’instrument de lutte contre les pandémies sont-elles reflétées dans les propres positions du Canada dans la négociation pour l’instrument relatif aux pandémies; d) avec quelles stratégies et mesures recommandées par les participants et incluses dans le rapport du gouvernement sur le Forum d’engagement des partenaires et des intervenants de l’instrument de lutte contre les pandémies le gouvernement est-il d’accord; e) avec quelles stratégies et mesures recommandées par les participants et incluses dans le rapport du gouvernement sur le Forum d’engagement des partenaires et des intervenants de l’instrument de lutte contre les pandémies le gouvernement est-il en désaccord, et pourquoi; f) combien de réunions, échanges de courriels et appels téléphoniques, et à quelles dates, les fonctionnaires (i) d’Affaires mondiales Canada, (ii) de l’Agence de la santé publique du Canada, (iii) de Santé Canada, (iv) du Bureau du Conseil privé, (v) de Services publics et Approvisionnement Canada, (vi) d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, (vii) du Cabinet du premier ministre ont-ils eu avec (A) Médicaments novateurs Canada, (B) les représentants des sociétés pharmaceutiques, (C) les organismes sans but lucratif ou de bienfaisance canadiens ou internationaux, à propos de l’instrument relatif aux pandémies et de la révision du Règlement sanitaire international?
(Le document est déposé.)
Question no 1749 — Mme Heather McPherson:
En ce qui concerne l’approvisionnement en vaccins par le gouvernement durant la pandémie de COVID-19: a) quel prix le Canada a-t-il négocié par vaccin auprès de chaque fabricant, et quel a été le prix payé au final par vaccin à chaque fabricant; b) quels ont été les montants, en dollar canadien, ventilés par produit et société pharmaceutique, des paiements anticipés versés par le gouvernement aux sociétés pharmaceutiques afin de garantir la livraison des vaccins; c) à quelles clauses de confidentialité et d’indemnisation le Canada a-t-il consenti afin de soustraire les entreprises à la responsabilité légale; d) les sociétés pharmaceutiques ont-elles été exemptées de l’obligation de rembourser l’intégralité des paiements en cas de retard ou d’annulation des livraisons; e) quelles dispositions, le cas échéant, prévoyaient les contrats d’achat des vaccins signés par le Canada en ce qui concerne la capacité du pays à donner des doses des vaccins sous contrat aux pays à faible et moyen revenu, aux organisations humanitaires, à Gavi, à l’Organisation mondiale de la santé ou à toute autre organisation qui les utiliserait à l’extérieur du Canada;
f) lorsque l’administratrice en chef de la santé publique du Canada a fait savoir, en octobre 2021, que les accords initiaux entre le Canada et les fabricants de vaccins à ARN messager (p. ex. Moderna et Pfizer/BioNTech) ne prévoyaient pas le don de doses, mais que de nouvelles ententes ont été signées pour les permettre, quelles étaient les conditions initiales et les conditions subséquentes, respectivement; g) quelle est la valeur totale, en dollar canadien, du financement alloué par le gouvernement, ventilé par ministère ou organisme, à l’appui de la recherche, de la mise au point ou de la fabrication de vaccins, de médicaments ou de tests diagnostiques pour la COVID-19, entre 2020 et 2023; h) pour les fonds fournis durant cette période aux entreprises, universités, organismes sans but lucratif ou autre entité de recherche développement ou fabrication, l’un ou l’autre des accords ou contrats de financement prévoyait-il des clauses ou des stipulations qui garantiraient une structure d’établissement de prix pour le produit livré aux Canadiens ou aux personnes vivant dans des pays à faible ou moyen revenu; i) le Canada a-t-il tenté d’exercer son pouvoir comme investisseur dans ces technologies afin de s’assurer des prix équitables ou abordables sur les produits livrés aux Canadiens ou aux personnes vivant dans des pays à faible ou moyen revenu; j) le Canada a-t-il tenté d’exercer son pouvoir comme investisseur dans ces technologies afin de s’assurer l’accès aux produits livrés aux Canadiens ou aux personnes vivant dans des pays à faible et moyen revenu, par exemple en obligeant que les produits soient homologués à des fins d’utilisation au Canada et dans les pays à faible et moyen revenu?
(Le document est déposé.)
Question no 1750 — M. Ed Fast:
En ce qui concerne Service correctionnel Canada: quelle est la ventilation par niveau de sécurité de l’établissement du nombre de délinquants dangereux qui se trouvent actuellement dans chaque type d'établissement, y compris ceux bénéficiant d’une liberté conditionnelle ou d’une autre forme de mise en liberté sous condition?
(Le document est déposé.)
Question no 1751 — M. Ed Fast:
En ce qui concerne Service correctionnel Canada: quelle est la ventilation par niveau de sécurité de l’établissement du nombre de délinquants purgeant des peines d'emprisonnement à perpétuité pour plusieurs homicides qui se trouvent actuellement dans chaque type d'établissement, y compris ceux bénéficiant d’une liberté conditionnelle ou d’une autre forme de mise en liberté sous condition?
(Le document est déposé.)
Question no 1752 — M. Ed Fast:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement face à l’utilisation de drones à proximité de pénitenciers ou d’autres établissements correctionnels, au cours des cinq dernières années: a) le gouvernement a-t-il testé des technologies ou utilisé des technologies pour brouiller ou neutraliser les signaux de téléphones mobiles ou de drones en ce qui concerne des pénitenciers ou des établissements correctionnels, et, le cas échéant, quels sont les détails de ce qui a été fait, y compris, pour chaque action, (i) la date, (ii) le résumé de ce qui a été fait; b) le gouvernement a-t-il consulté des intervenants externes ou cherché à obtenir des conseils d’intervenants externes en ce qui a trait à l’utilisation de drones pour introduire des articles dans des pénitenciers ou des établissements correctionnels, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris, (i) le nom de la personne ou de l’entreprise, (ii) la date, (iii) la valeur du contrat, le cas échéant, (iv) la description des paramètres pour la prestation de conseils ou la consultation, (v) la description des conseils reçus ou de l’information reçue?
(Le document est déposé.)
Question no 1754 — M. Dane Lloyd:
En ce qui concerne la dixième session de la Conférence des parties (COP10) à la Convention-cadre pour la lutte antitabac de l’Organisation mondiale de la santé, qui se tiendra du 10 au 25 novembre 2023, et la troisième session de la Réunion des Parties (MOP3) au Protocole pour éliminer le commerce illicite des produits du tabac, qui se tiendra du 27 au 30 novembre 2023: a) combien de personnes feront partie de la délégation du gouvernement et quels sont leurs noms et titres; b) quel est le budget total pour la participation du gouvernement à la COP10 et à la MOP3, ventilé par (i) l’hébergement, (ii) les repas ou indemnités journalières, (iii) l’accueil; c) quelles sont les principales priorités ou actions du gouvernement pour la COP10 et la MOP3; d) le gouvernement s’est-il vu confier la responsabilité de points particuliers de l’ordre du jour ou de résolutions pour la COP10 et la MOP3 et, le cas échéant, quels sont-ils?
(Le document est déposé.)
Question no 1755 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne l’Allocation canadienne pour enfants, lors de la plus récente série de paiements: a) combien et quel pourcentage des familles qui ont reçu des paiements ont obtenu (i) le montant maximum pour chaque enfant, (ii) un montant de paiement réduit en raison du niveau de revenu familial net ajusté; b) parmi les familles en a) qui ont reçu un montant réduit, quel a été le nombre et le pourcentage de bénéficiaires qui ont vu leurs paiements réduits (i) de moins de 25 %, (ii) de 25 à 50 %, (iii) de plus de 50 à 75 %, (iv) de plus de 75 %?
(Le document est déposé.)
Question no 1756 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les blessures subies au travail et liées au travail dans la fonction publique, ventilées par ministère et exercice depuis 2015-2016: a) quel est le nombre total de travailleurs du secteur public ayant subi (i) une blessure physique au travail, (ii) une atteinte à leur santé mentale ou leur bien-être mental au travail; b) combien de travailleurs en a) ont subi une blessure ou une atteinte les ayant empêchés de travailler (i) temporairement, (ii) en permanence, (iii) et d’accomplir toutes les fonctions de leurs postes comme avant d’être blessés; c) combien de travailleurs en a) ont subi une blessure ou une atteinte ayant donné lieu à un congé (i) de moins d’un mois, (ii) d’un à trois mois, (iii) de trois à six mois, (iv) de six à 12 mois, (v) de 12 mois ou plus; d) sur les travailleurs ayant subi une blessure ou une atteinte en a), combien ont vu leurs fonctions réduites ou modifiées pendant (i) moins d’un mois, (ii) un à trois mois, (iii) trois à six mois, (iv) six à 12 mois, (v) plus de 12 mois; e) combien de travailleurs en a) ont été (i) incapables de travailler définitivement, (ii) incapables de travailler dans le même rôle, (iii) obligés de changer de lieu de travail ou de titre de poste?
(Le document est déposé.)
Question no 1759 — M. Frank Caputo:
En ce qui concerne les articles de contrebande saisis dans les pénitenciers fédéraux, ventilés par année pour chacune des cinq dernières années: quelle est la ventilation des articles saisis, y compris le volume de chaque type d’article saisi, au total et ventilé par établissement pénitentiaire?
(Le document est déposé.)
Question no 1760 — M. Arpan Khanna:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la toxicomanie: a) à combien le gouvernement estime-t-il le nombre de Canadiens ayant une dépendance à des drogues illicites, ventilé par substance; b) pour chaque substance en a), quelle est la stratégie du gouvernement pour le traitement et le rétablissement des personnes qui en sont dépendantes ou pour autrement mettre fin à leur dépendance; c) combien d’argent le gouvernement injecte-t-il dans la stratégie de traitement et de rétablissement, ventilé par année pour les cinq prochaines années; d) quelles sont les cibles du gouvernement pour ce qui est du nombre de personnes qui cesseront d’être dépendantes à chacune des substances en a), ventilées par substance et par année pour les cinq prochaines années?
(Le document est déposé.)
Question no 1761 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne Santé Canada et l’Agence de santé publique du Canada: a) l’innocuité de chaque vaccin contre la COVID-19 dont l’utilisation est approuvée au Canada a-t-elle été testée par rapport à un placebo avant l’homologation et, si ce n’est pas le cas, quels sont ceux qui ont été exemptés des tests et pourquoi; b) quelles études et quels essais cliniques spécifiques en cours le gouvernement surveille-t-il pour comparer les vaccins contre la COVID à un placebo, et quelles sont les citations pour chaque essai clinique; c) quelles études le gouvernement surveille-t-il pour déterminer la mortalité toutes causes confondues après la vaccination contre la COVID-19 et s’il existe une corrélation ou une causalité en rapport avec la campagne de vaccination contre la COVID-19; d) quelles sont les citations pour chaque étude en c)?
(Le document est déposé.)
Question no 1763 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne l’Agence du revenu Canada (ARC) et les opérations des centres d’appel de l’ARC, ventilés par exercice de 2015-2016 à 2023-2024: a) quel était, ou quel est, le budget total pour les opérations de tous les centres d’appel de l’ARC; b) quel était, ou quel est, le nombre total d’employés pour les opérations de tous les centres d’appel de l’ARC; c) pour chaque numéro 1-800 que peuvent utiliser les Canadiens pour appeler l’ARC, ventilé par numéro (i) combien d’appels ont été reçus, (ii) quel était le temps d’attente moyen pour les personnes qui appellent pour parler à un agent de centre d’appel de l’ARC, (iii) quelle était la norme de service relative au temps d’attente, (iv) quel est le nombre d’appels qui ont été bloqués ou qui ont reçu la tonalité d’occupation de la manière décrite dans le rapport du vérificateur général du Canada au Parlement du Canada de l’automne 2017 intitulé « Rapport 2 – Les cantres d’appels – Agence du revenu du Canada »; d) pour quels numéros 1-800 le système des centres d’appel est-il en mesure d’enregistrer les appels; e) quelles études ont été réalisées, au moyen d’un échantillon aléatoire d’agents de centres d’appel de l’ARC de partout au pays, pour mesurer avec efficacité et indépendance le pourcentage de réponses exactes données par les agents des centres d’appel de l’ARC; f) pour chaque étude en e), (i) qui a mené l’étude, (ii) quelles questions ont été posées, (iii) quels ont été les résultats, y compris les numéros et le pourcentage de réponses inexactes fournies par les agents des centres d’appel de l’ARC à chaque question et pour chaque numéro 1-800?
(Le document est déposé.)
Question no 1764 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne les dépenses liées à la retraite du Cabinet qui a eu lieu à Charlottetown à l'Île-du-Prince-Édouard du 21 au 23 août 2023: a) à combien au total s’élèvent les dépenses liées à la retraite; b) quelle est la ventilation des dépenses par type (hébergement, accueil, audiovisuel, etc.); c) quels sont les détails de toutes les dépenses supérieures à 1 000 $, y compris, pour chacune, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la description des biens ou des services fournis?
(Le document est déposé.)
Question no 1765 — M. Marty Morantz:
En ce qui concerne toutes les notes de service et notes d’information et tout autre document envoyés ou reçus par le Bureau du Conseil privé concernant ou mentionnant d’une façon ou d’une autre la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, au Parlement le 22 septembre 2023: quels sont les détails de chacun, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le type de document, (v) le titre, (vi) le résumé du contenu, (vii) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1767 — M. Chris Lewis:
En ce qui concerne toutes les notes de service et notes d’information et tout autre document envoyés ou reçus par Affaires mondiales Canada concernant ou mentionnant d’une façon ou d’une autre la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, au Parlement le 22 septembre 2023: quels sont les détails de chaque document, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le type de document, (v) le titre, (vi) le résumé du contenu, (vii) le numéro de dossier?
(Le document est déposé.)
Question no 1772 — M. Matthew Green:
En ce qui concerne la Directive sur la prise de décisions automatisée du gouvernement, depuis le 4 mars 2019, ventilé par ministère ou organisme: a) le ministère a-t-il effectué des évaluations de l’incidence algorithmique; b) quelle était la conclusion de chaque évaluation en a), y compris (i) la technologie de l’information ou le système de décision automatisée évalué, (ii) la date à laquelle l’évaluation a été réalisée, (iii) les résultats de l’évaluation des niveaux d’incidence; c) actuellement, le ministère se procure-t-il des services sous licence, sous abonnement ou d’une autre manière auprès d’une entité qui fournit des services d’intelligence artificielle ou de prise de décisions automatisée; d) quels sont les détails de tous les contrats d’approvisionnement en c), y compris (i) le nom de l’entreprise contractuelle, (ii) le nom du produit offert, (iii) le montant payé par le ministère ou l’organisme; e) le ministère ou des individus au sein du ministère ont-ils été jugés en non-conformité à la Directive; f) quelles conséquences ont été imposées dans chaque cas en e)?
(Le document est déposé.)
Question no 1773 — Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne les consultations menées par le gouvernement au sujet d’un code de conduite pour l’intelligence artificielle générative depuis le 1er août 2023: a) combien de consultations le gouvernement a-t-il tenues dans le cadre de cette proposition; b) combien d’intervenants le gouvernement a-t-il consultés au sujet de cette proposition; c) quels sont les détails des consultations, y compris, pour chacune, (i) les noms des organisations consultées, (ii) la date, (iii) le résultat, la recommandation ou la rétroaction obtenue; d) quel est le coût total de toutes les consultations qui ont eu lieu à ce jour; e) quelle est la ventilation des éléments en d) par date et par poste; f) des consultants ou des prestataires de services externes ont-ils participé à l’élaboration de cette politique et à toutes les consultations connexes et, le cas échéant, quels sont les détails de la participation de chaque consultant ou prestataire de services, y compris (i) le nom de la personne ou de l’entreprise, (ii) la valeur du contrat, (iii) la date du contrat, (iv) la description des biens ou des services fournis; g) quelles sont toutes les préoccupations précises qui ont été soulevées jusqu’à présent dans le cadre des consultations; h) combien de fonctionnaires ou équivalents temps plein ont travaillé au processus de consultation; i) à combien s’élèvent les frais de voyage liés aux consultations engagés à ce jour (i) au total, (ii) ventilés par année et par type de dépense; j) quel est le statut actuel de la politique proposée?
(Le document est déposé.)
Question no 1774 — Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne le recours à des logiciels de reconnaissance faciale par le gouvernement, depuis le 4 novembre 2015: a) quels ministères, organismes, sociétés d'État ou autres entités gouvernementales emploient un logiciel de reconnaissance faciale, et, pour chacune des organisations utilisant un logiciel, quel est (i) l’objectif énoncé, (ii) la portée de l’utilisation; b) quelles implications et préoccupations d’ordre éthique le gouvernement a-t-il tenté de dissiper en ce qui concerne le recours à la reconnaissance faciale au sein de ministères ou d’organismes; c) comment le gouvernement a-t-il cherché à dissiper chacune des implications et préoccupations en b); d) quelles mesures le gouvernement a-t-il instaurées pour résoudre les enjeux d’algorithmes et de profilage racial attribuables à son utilisation des logiciels de reconnaissance faciale?
(Le document est déposé.)
Question no 1775 — Mme Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne les dépenses de tout ministère, agence ou autre entité gouvernementale consacrées à des réceptions, salons, foires ou festivals organisés à l’étranger depuis le 1er janvier 2016, ventilées par année: a) combien de réceptions, salons, foires ou festivals tenus à l’étranger le gouvernement a-t-il financés; b) quels sont les noms et les dates de tous les festivals internationaux, foires internationales ou salons tenus à l’étranger auxquels le gouvernement a consacré des dépenses; c) quels sont les détails de chacun des événements en b), y compris, pour chacun, (i) les dépenses totales consacrées par le gouvernement fédéral à l’événement, (ii) la justification du financement, (iii) une ventilation de ce à quoi les fonds ont été consacrés; d) quel a été le financement total des festivals, foires internationales ou salons commerciaux organisés à l’étranger par le gouvernement depuis 2016, ventilé par année?
(Le document est déposé.)
Question no 1776 — Mme Kerry-Lynne D. Findlay:
En ce qui concerne l’initiative d’approvisionnement sûr du gouvernement: a) quelles quantités (i) d’héroïne, (ii) de crack, (iii) de cocaïne, (iv) de fentanyl, (v) de méthamphétamine, (vi) d’autres drogues, ventilées par type, le gouvernement estime-t-il avoir été distribuées à travers un approvisionnement sûr, au total et ventilées par année depuis 2018; b) quelle est la ventilation de a) par province ou territoire?
(Le document est déposé.)
Question no 1782 — M. Branden Leslie:
En ce qui concerne la saisie de drogues par l’Agence des services frontaliers du Canada depuis le 1er janvier 2022, ventilée par mois et par type de drogue: a) quelle quantité de drogues a été saisie; b) combien de chargements ont été saisis; c) quelle est la ventilation de a) et b) par pays d’origine, ou pays d’origine présumé?
(Le document est déposé.)
Question no 1783 — M. Earl Dreeshen:
En ce qui concerne les informations diffusées par les médias selon lesquelles le ministre de l'Environnement et du Changement climatique et son personnel exonéré ont dépensé plus de 700 000 dollars en frais de déplacement l'année dernière: à combien sont estimées les émissions de carbone liées à ces déplacements?
(Le document est déposé.)
Question no 1787 — Mme Cheryl Gallant:
En ce qui concerne la Loi visant à protéger les Canadiens contre les drogues dangereuses (Loi de Vanessa): a) Santé Canada a-t-il publié les rapports sur les effets indésirables graves des médicaments produits mensuellement ou annuellement par chaque hôpital canadien afin d’alerter les médecins et les patients à propos des hôpitaux qui ont enfreint la loi, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi pas; b) combien de réunions réunissant des fonctionnaires de Santé Canada et des sociétés pharmaceutiques ou leurs représentants se sont tenues depuis que la Loi de Vanessa a reçu la sanction royale en novembre 2014, en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures contenues dans la loi; c) quels sont les détails de chaque réunion en b), y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) les participants, (iii) les sujets abordés, (iv) le type et le but de la réunion; d) quelle est la position de Santé Canada à propos des hôpitaux qui n’ont jamais déclaré les effets indésirables graves des médicaments ou qui ne les déclarent pas tous depuis que le règlement a été promulgué en 2019; e) quelles mesures précises, le cas échéant, Santé Canada a-t-il pris ou prend-il pour s’assurer que les hôpitaux se conforment à la Loi de Vanessa; f) quelle est la date de chaque mesure en e); g) comment Santé Canada a-t-il utilisé l’information sur les effets indésirables des médicaments recueillie auprès des hôpitaux pour prendre les mesures réglementaires prévues dans la Loi de Vanessa, ventilé par médicament; h) quels sont les détails de toutes les mesures réglementaires prises en g), y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le médicament, (iii) le résumé des mesures prises?
(Le document est déposé.)
Question no 1788 — M. Philip Lawrence:
En ce qui concerne Technologies du développement durable Canada (TDCC): a) quels sont les détails de la totalité du financement accordé par TDCC à des entreprises depuis le 1er janvier 2020, y compris, pour chaque financement, (i) le bénéficiaire, (ii) la date, (iii) le montant accordé, (iv) le type de financement (prêt, subvention, etc.), (v) le but du financement; b) pour chaque prêt en a), combien a été remboursé?
(Le document est déposé.)
Question no 1795 — M. Gary Vidal:
En ce qui concerne les articles et services financés par Services aux Autochtones Canada en vertu du principe de Jordan depuis 2016, ventilés par volet de financement: a) quels sont les détails de tous les fonds accordés, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le bénéficiaire, (iv) la description des articles ou services; b) quel a été le montant total dépensé par année en vertu du principe de Jordan?
(Le document est déposé.)
Question no 1796 — Mme Louise Chabot:
En ce qui concerne le programme Compétences pour réussir et le volet Formation et outils d’Emploi et Développement Social Canada: a) à combien s’élève le montant total accordé dans le cadre de ce programme pour l’année 2023, et de ce montant, combien a été accordé à des organismes basés au Québec; b) de tous les projets retenus, combien ont pour objectif de desservir une population ou clientèle francophone; c) quels sont tous les projets retenus ainsi que le montant accordé pour chacun d'entre eux?
(Le document est déposé.)
Question no 1797 — M. Gary Vidal:
En ce qui concerne la rémunération conditionnelle et les primes de rendement pour les personnes occupant des postes de cadre et de niveau supérieur à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et à Services aux Autochtones Canada, depuis 2018, ventilées par année et par type d’emploi: a) quels critères spécifiques ont été utilisés pour déterminer si les cadres ont reçu (i) une rémunération conditionnelle, (ii) des primes de rendement, (iii) ni une rémunération conditionnelle ni des primes de rendement; b) quels sont le nombre et le pourcentage de cadres ayant reçu (i) à la fois une rémunération conditionnelle et des primes de rendement, (ii) une rémunération conditionnelle uniquement, (iii) ni une rémunération conditionnelle ni des primes de rendement?
(Le document est déposé.)
Question no 1799 — M. Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les agents de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) travaillant à la frontière terrestre canado-américaine: a) le gouvernement considère-t-il les agents de l’ASFC qui protègent la frontière terrestre comme des agents de la sécurité publique; b) quel est le nombre d’agents de l’ASFC qui y travaillent depuis (i) moins de cinq ans, (ii) entre cinq et 10 ans, (iii) entre 10 et 15 ans, (iv) ente 15 et 20 ans, (v) entre 20 et 25 ans, (vi) plus de 25 ans; c) combien d’agents de l’ASFC sont actuellement en (i) congé de longue durée, (ii) congé administratif, (iii) congé de courte durée pour des raisons de santé et de sécurité?
(Le document est déposé.)
Question no 1800 — Mme Louise Chabot:
En ce qui concerne le programme Emplois d'été Canada: a) pour chacune des 338 circonscriptions fédérales, combien (i) d'argent, (ii) de postes, (iii) d'heures de travail, ont été alloués lors de l'exercice 2023-2024; b) pour chacune des 338 circonscriptions fédérales, combien (i) d'argent, (ii) de postes, (iii) d'heures, ont été demandés lors de l'exercice 2023-2024; c) pour chacune des 338 circonscriptions fédérales, quel est l’écart, en chiffre, entre le montant d’argent demandé et le montant d’argent reçu; d) pour chacune des 338 circonscriptions fédérales, quel est l’écart, en chiffre, entre le nombre de postes demandés et le nombre de postes accordés; e) pour chacune des 338 circonscriptions fédérales, quel est l’écart, en chiffre, entre le nombre d’heures demandées et le nombre d’heures accordées; f) quelle est, en termes mathématiques, et en définissant toutes les variables, la formule qui a été utilisée lors de l'exercice 2023-2024 pour établir le financement accordé à chacune des circonscriptions; g) quelle est la part du financement global, exprimée à la fois en pourcentage et en dollars, qui a été versée aux circonscriptions fédérales du Québec, ventilée par exercice, depuis 2006-2007?
(Le document est déposé.)
Question no 1802 — Mme Lisa Marie Barron:
En ce qui concerne le ministère des Pêches et des Océans et la pêche au crabe des neiges à Terre-Neuve-et-Labrador, depuis le 1er janvier 2023: a) quels sont les détails de toutes les réunions tenues par la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne et les fonctionnaires du ministère au sujet des mesures de soutien d’urgence pour les pêcheurs, y compris (i) la date de chaque réunion, (ii) les personnes et les organismes présents, (iii) les représentants du gouvernement présents; b) quels investissements le gouvernement a-t-il faits pour protéger les investissements existants et les infrastructures en place dans le secteur de la pêche côtière pratiquée par des propriétaires-exploitants et dans les collectivités rurales qui dépendent de cette industrie?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Madame la Présidente, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.