Que, afin d’aider les Canadiens à se payer de simples vacances estivales et d’épargner 670 $ aux familles canadiennes typiques cet été, la Chambre demande au gouvernement libéral-néo-démocrate d’abolir immédiatement la taxe sur le carbone, la taxe fédérale sur les carburants et la TPS sur l’essence et le diesel jusqu’à la fête du Travail.
— Monsieur le Président, après neuf ans de ce , le bloc libéral n'en vaut pas le coût. Le coût du logement a doublé. La dette a doublé. L'inflation a atteint son niveau le plus élevé depuis 40 ans. Ces hausses de taxes et de dépenses ont puni le travail des Québécois. De plus, elles ont encore une fois centralisé le pouvoir de notre pays entre les mains des politiciens et des bureaucrates fédéraux.
Ce qui est bizarre et ironique, c'est que tout ça s'est fait avec l'appui du Bloc québécois. Un parti qui se dit indépendantiste veut dépendre davantage du fédéral. Il a voté pour 500 milliards de dollars de dépenses bureaucratiques, inflationnistes et centralisatrices. Ce sont des dépenses qui ne sont pas pour la santé ni pour la pension de la Sécurité de vieillesse, mais qui sont pour la bureaucratie, les agences, les consultants et les autres parties de la grande machine fédérale et centrale, ici, à Ottawa.
D'une fois à l'autre, le Bloc québécois vote pour ramasser les pouvoirs et l'argent des Québécois à Ottawa. Ce n'est pas un parti indépendantiste, c'est un parti « dépendantiste ».
Par contre, le Parti conservateur vise à réduire le rôle, le pouvoir et le coût du fédéral. Nous voulons un gouvernement fédéral plus petit pour des Québécois plus grands. Nous allons réduire le coût du gouvernement en plafonnant les dépenses et en coupant le gaspillage pour réduire les taxes, les impôts, l'inflation et les taux d'intérêt. Ça signifie plus d'argent dans les poches des Québécois et moins d'argent dans les coffres de ce premier ministre centralisateur.
Nous sommes le seul parti qui appuie l'autonomie des Québécois et de tous les Canadiens. Notre plan de gros bon sens est ciblé. Il s'agit de réduire les taxes et les impôts, de bâtir des logements, de réparer le budget et de stopper les crimes. En plus, nous proposons que les Québécois aient une réduction de la taxe sur l'essence de 17 sous le litre cet été. Cela leur permettrait au moins d'avoir des vacances et de partager du temps dans les communautés québécoises, tout en soutenant les petites et moyennes entreprises en faisant du camping, en visitant les petites auberges et hôtels magnifiques qu'il y a dans la belle province. Cela laisserait davantage d'argent dans l'économie québécoise au lieu de nourrir le grand monstre obèse qu'on appelle le gouvernement fédéral.
Notre approche, c'est moins pour Ottawa et plus pour les Québécois. C'est ça, le gros bon sens. Heureusement, il y a un parti qui est là pour ça; de l'autre côté, il y a les autres partis et le bloc libéral. Pour les prochaines élections, le choix est clair. C'est soit le bloc libéral, qui taxe la nourriture, qui punit le travail, qui double le coût du logement et qui libère les criminels dans les rues, soit le Parti conservateur de gros bon sens, qui va réduire les taxes et les impôts, bâtir des logements, réparer le budget et stopper les crimes. C'est ça, le gros bon sens.
[Traduction]
Je vais d'abord citer un message texte que je viens de recevoir du propriétaire d'une petite entreprise d'Ottawa qui a ouvert de magnifiques et légendaires restaurants locaux: Fratelli, qui signifie « frères » en italien, et Roberto, une incroyable et magnifique pizzeria où l'on peut déguster des pizzas cuites au four à bois.
Il m'a envoyé ce message, dans lequel il répondait à un ami qui lui proposait une occasion d'affaires à Ottawa: « Bonjour Victor, je te remercie d'avoir pensé à moi. Personnellement, j'en ai fini d'investir temps et argent au Canada. D'ailleurs, j'ai entamé le processus pour quitter le pays. Mes enfants sont déjà partis et ils ne veulent pas revenir ici. L'un est en Italie, l'autre en Floride. Tous deux sont extrêmement heureux et vivent leur vie comme elle devrait être vécue. C'est triste, mais c'est ma nouvelle réalité, compte tenu de ce qui se passe avec ce premier ministre libéral et le Canada, pour la prochaine génération. J'espère que tout va bien pour toi et ta famille. Enfin, pour information, j'ai appris aujourd'hui que 46 % des entreprises de la zone d'amélioration commerciale du centre-ville ne renouvelleront pas leur bail. C'est effrayant. Qu'est-ce qui se passera d'ici un an ou deux? Je vous souhaite le meilleur, à toi et à ta famille. À bientôt. »
N'est-ce pas triste? C'est le genre de personne que le se plaît à diaboliser. C'est une personne qui a gagné sa vie et qui a créé sa propre entreprise en partant de zéro. Il n'a pas hérité d'un fonds en fiducie de plusieurs millions de dollars à imposition différée.
Non, ses parents étaient des immigrants pauvres du Sud de l'Italie, des gens comme on en trouve un peu partout au pays, comme dans South Shore—St. Margarets où habite le député avec qui je partage mon temps de parole. Je sais que c'est le genre d'histoire que les médias contrôlés par les libéraux ont tendance à étouffer. Par exemple, j'ai raconté l'histoire d'un couple du Cap‑Breton qui avait déménagé au Nicaragua et Bell CTV a tenté de nous manipuler en prétendant que je disais des folies. En fait, l'histoire m'avait été racontée par la personne concernée.
Évidemment, Bell est la compagnie de téléphone préférée du . Elle adore obtenir des passe-droits de la part de son organisme de réglementation en diffusant beaucoup de propagande flatteuse à l'égard du premier ministre. Elle publie même la propagande régurgitée par La Presse canadienne, qui reprend textuellement le contenu transmis par le Cabinet du premier ministre. Elle ne peut plus mener les Canadiens en bateau en ce qui concerne les faits.
Je vais citer un article. Même la CBC a dû l'admettre aujourd'hui:
L'émigration du Canada vers les États‑Unis atteint un sommet en 10 ans, des dizaines de milliers de personnes se dirigeant vers le Sud. Selon les données du recensement, 126 340 personnes ont quitté le Canada pour les États‑Unis en 2022, soit une augmentation de 70 % en 10 ans [...]
Un groupe appelé Canadians Moving to Florida & USA compte plus de 55 000 membres et en ajoute des dizaines [chaque] semaine […]
Marco Terminesi est un ancien joueur de soccer professionnel qui a grandi à Woodbridge, en Ontario, et qui travaille maintenant comme agent immobilier pour une agence très occupée dans le comté de Palm Beach, en Floride, qui a une grande clientèle d'expatriés canadiens.
« Je déteste la politique ici » […]
— « ici » veut dire le Canada —
[…] M. Terminesi a déclaré qu'il n'a cessé de recevoir des appels ces 18 derniers mois de la part de Canadiens qui souhaitaient s'installer sous le soleil de la Floride.
« Les gens me disent qu'ils doivent quitter le pays en raison du [premier ministre]. Ils me disent: « Marco, à qui dois-je m'adresser pour m'en aller d'ici? »[…]
« Il y a beaucoup de haine et beaucoup d'appels de gens en beau maudit. C'est vraiment choquant pour moi d'entendre tout cela […]
« En plus, je ne suis pas sûr que tous ces gens déménagent pour la bonne raison. Ils affirment qu'ils détestent la politique […] et qu'ils vont déraciner toute leur famille et déménager au Sud, et je leur dis que ce problème pourrait être résolu dans un an ou deux. »
Si Dieu le veut. Je pense que beaucoup de gens espèrent que les conservateurs pleins de bon sens viendront résoudre le problème causé par le . Je pense que c'est évident. Ne mâchons pas nos mots. Si je ne suis pas premier ministre d'ici les deux prochaines années, on entendra un grand bruit de succion causé par le vide laissé par les entreprises, les entrepreneurs et les travailleurs canadiens qui quitteront ce pays pour aller n'importe où ailleurs sur Terre et échapper au doublement du coût du logement, au quadruplement de la taxe sur le carbone et aux politiques économiques dévastatrices qui poussent les gens à quitter leur propre pays en raison de l'augmentation des prix. Telle est la réalité.
C'est déjà en train d'arriver. Les Canadiens fuient le doublement du coût du logement que le a provoqué en sortant la planche à billets pour gonfler les coûts et en finançant la bureaucratie qui bloque la construction résidentielle. Les Canadiens quittent le pays pour éviter les augmentations massives de taxes qui ont entraîné la fermeture d'entreprises et qui, selon un ancien gouverneur libéral de la banque centrale, ont fait fuir à l'étranger 800 milliards de dollars canadiens de plus que la somme des investissements qui sont entrés au pays.
Avec toute cette souffrance et cette misère, les 256 campements de sans-abri qui ont surgi à Toronto, les 35 campements de sans-abri à Winnipeg, les 2 millions de personnes qui font la queue aux banques alimentaires, le Canadien sur 4 qui saute des repas parce qu'il ne peut pas se payer à manger, et les 76 % de jeunes qui disent qu'ils ne seront jamais propriétaires d'une maison, pour l'amour de Dieu, les Canadiens ne peuvent-ils pas au moins profiter d'un congé de taxes miséricordieux?
C'est pourquoi les conservateurs pleins de bon sens veulent non seulement supprimer la taxe, construire des maisons, redresser le budget et faire échec au crime quand ils formeront le gouvernement, mais aussi, entre-temps, demander une exonération de taxe sur le carburant qui permettrait d'économiser 35 ¢ le litre et aux familles de prendre leur voiture, de prendre la route, de faire du camping et de soutenir les entreprises touristiques locales.
Ramenons notre argent à la maison. Offrons des vacances aux Canadiens qui souffrent depuis longtemps. C'est le gros bon sens. Ramenons le gros bon sens chez nous.
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Monsieur le Président, il est toujours un peu intimidant de prendre la parole après le , mais je vais me lancer.
La motion est vraiment importante pour que les députés montrent qu'ils ont un peu de cœur, qu'ils se soucient des autres et qu'ils comprennent ce que les Canadiens vivent. Elle m'a fait penser à mon enfance, à mon adolescence et à cette période de l'année, à l'approche de la fin des classes, en juin. Je me réjouissais à l'idée d'être libre de faire tout ce que j'aimais faire en été, comme du vélo et toutes les activités que je faisais avec mes amis. À l'époque, les étés semblaient durer éternellement.
Dans ma famille, nous faisions des voyages estivaux en voiture. Mes parents se démenaient chaque mois pour savoir quelle facture payer ou ne pas payer, mais ils trouvaient toujours l'argent nécessaire pour emmener les quatre enfants en vacances. Parfois, nous traversions simplement la vallée de l'Annapolis à partir de notre maison à Halifax et nous logions chez ma grand-mère dans un endroit appelé Paradise. Pour un enfant, c'était vraiment le paradis. D'autres fois, ils avaient assez d'argent pour nous emmener à Toronto en voiture. Nous logions chez ma tante, visitions l'Exposition nationale du Canada et faisions des activités merveilleuses.
De temps en temps, nous avions assez d'argent pour aller aux États-Unis; nous allions à Washington ou nous visitions Disney World en été — si, si, en été. Ce sont d'excellents souvenirs, et nous n'étions pas conscients que nos parents pouvaient éprouver des difficultés financières.
Cependant, après neuf ans de gouvernement néo-démocrate—libéral, ce rêve s'est envolé pour des millions de familles canadiennes. Les Canadiens souffrent de la faim, et ils ont même du mal à payer leur loyer ou leur prêt hypothécaire. L'an dernier, les banques alimentaires ont dû composer avec un nombre record de deux millions de visites, et elles prévoient un million de visites de plus cette année. Les députés peuvent-ils se l'imaginer? Il y a eu trois millions de visites, un chiffre record, aux banques alimentaires du Canada. Dans ma province, Feed Nova Scotia estime que le recours aux banques alimentaires a augmenté de 27 % rien que l'an dernier. Tous les aspects qu'elle observe de près ont fracassé des records.
Le week-end dernier, je me suis rendu à la Souls Harbour Rescue Mission qui fournit des repas aux sans-abri de Bridgewater, dans ma circonscription. La mission n'avait pas à le faire il y a deux ans, et maintenant elle doit cuisiner des repas pour les sans-abri. Le député de a rencontré les personnes qui font ce travail formidable. L'an dernier, 36 % des banques alimentaires ont dû refuser des gens parce qu'elles manquaient de nourriture. Les Canadiens sont sans abri parce qu'ils n'ont plus les moyens de posséder ou de louer un logement sous le régime néo-démocrate—libéral.
Les loyers ont augmenté de 107 %, et il faut maintenant 25 ans aux Canadiens pour économiser ne serait-ce que la mise de fonds sur une maison. Nous savons que les campements de sans-abri se multiplient partout, dans les petites villes comme dans les grandes. Il y en a 35 à Halifax. En 2015, il n'y avait que 284 sans-abri à Halifax; aujourd'hui, ils sont plus de 1 200, soit une hausse de 326 % sous le règne des néo-démocrates—libéraux. Selon le directeur parlementaire du budget, depuis 2018, le nombre de personnes en situation d'itinérance chronique a augmenté de 38 % à l'échelle nationale. Il s'agit de personnes sans abri depuis plus d'un an. Pour celles qui le sont depuis peu de temps, l'augmentation est de 88 %.
Après neuf ans de gouvernement néo-démocrate—libéral, les familles à faible revenu ne sont pas les seules à en arracher. Les familles de la classe moyenne ont recours aux banques alimentaires bien qu'elles travaillent parce que tous leurs revenus servent à payer leur prêt hypothécaire. Comment cette situation s'explique-t-elle? Ce n'est pas à cause de l'Europe, contrairement à ce que le gouvernement prétend. C'est l'œuvre on ne peut plus canadienne du NPD et des libéraux. Des années d'endettement et de taxes et impôts inflationnistes ont conduit au taux d'inflation record du Canada, qui a atteint 8,1 % au cours des deux dernières années, ainsi qu'à la croissance la plus rapide de l'inflation dans l'histoire du pays.
Ces hausses de l'inflation ont été un coup dur pour d'innombrables Canadiens, qui doivent aujourd'hui renouveler leur prêt hypothécaire. Ils sont déjà confrontés à un endettement inédit et à la crise du coût de la vie. Au cours des deux prochaines années, 45 % des prêts hypothécaires contractés au Canada devront être renouvelés. Il s'agit de maisons construites à des prix atteignant des sommets sans précédent alors que les taux d'intérêt avaient plongé à un creux record. Les propriétaires pourraient voir leur taux d'intérêt bondir de 30 à 40 % par rapport à celui dont ils bénéficiaient il y a quelques années à peine. Pour un prêt hypothécaire de 500 000 $ sur 25 ans à échéance fixe de 5 ans, cela se traduira par une hausse de paiements de près de 1 000 $ par mois.
En outre, nous savons que le prix de l'alimentation a augmenté de 23 % depuis 2020 et celui de l'essence, de 30 %. Les années où le pouvoir d'achat d'aliments des Canadiens a le plus baissé sont 2022 et 2023.
Malheureusement pour les Canadiens, ces records ne sont pas ceux qu'ils attendent du gouvernement, mais lui se vante néanmoins du repli de l'inflation à 3 %. Le gouvernement se vante que les prix continuent d'augmenter, mais ce sont là des chocs que les Canadiens ne peuvent pas se permettre.
Alors que les Canadiens peinent à joindre les deux bouts, le gouvernement néo-démocrate—libéral a alourdi le fardeau fiscal en haussant la taxe sur le carbone de 23 % en avril dernier. En conséquence, selon le directeur parlementaire du budget, la famille néo-écossaise moyenne paiera désormais 1 500 $ de plus en taxe sur le carbone que ce qu'elle recevra en retour en pseudo-remise de cette taxe. On estime qu'en 2024, la famille canadienne moyenne devra payer 700 $ de plus que l'an dernier pour se nourrir.
Les Canadiens n'ont pas les moyens de se permettre ces augmentations. Malgré la mésinformation dangereuse que les néo-démocrates—libéraux répandent sur le lot plus qu'enviable des Canadiens, la situation de ces derniers ne s'est pas améliorée grâce au gouvernement. Ils en arrachent comme ce n'est pas possible. C'est pourquoi les premiers ministres de presque toutes les provinces ont demandé au gouvernement de se débarrasser de la taxe sur le carbone. Le gouvernement affirme qu'il se soucie des provinces, mais il ne fait aucun cas de toutes leurs demandes.
Un poète du nom de Ralph Waldo Emerson a écrit un jour: « La cohérence imbécile est le spectre des petits esprits. » La cohérence imbécile du gouvernement néo-démocrate—libéral, c'est de continuer de dépenser de l'argent, ce qui fait grimper l'inflation, les taux d'intérêt et le coût des aliments. Après neuf ans de ce comportement libéral, le gouvernement pense que le résultat ne sera pas une pauvreté de plus en plus grande au sein de la population. Voilà la cohérence imbécile du gouvernement. Je laisse aux députés le soin de juger ce qui en est des petits esprits.
Je laisse également aux députés le soin d'entendre la demande des Canadiens: ils veulent un répit. La question qu'ils nous posent le plus souvent, c'est: « À quand les prochaines élections? » Ce n'est pas parce que les Canadiens aiment les élections, mais bien parce qu'ils veulent se débarrasser du gouvernement. Les Canadiens ont besoin d'un répit de la souffrance, de la douleur et de la faim causées par les néo-démocrates—libéraux.
Nous proposons de donner un répit temporaire aux Canadiens afin que cet été, ils puissent connaître le grand privilège que certains d'entre nous avons connu durant notre jeunesse, c'est-à-dire monter dans la voiture familiale, partir en vacances et vivre une grande aventure cet été. Quelle est la meilleure façon d'y arriver? C'est la motion que nous présentons aujourd'hui, qui se lit comme suit:
Que, afin d'aider les Canadiens à se payer de simples vacances estivales et d'épargner 670 $ aux familles canadiennes typiques cet été, la Chambre demande au gouvernement libéral-néo-démocrate d'abolir immédiatement la taxe sur le carbone, la taxe fédérale sur les carburants et la TPS sur l'essence et le diesel jusqu'à la fête du Travail.
C'est une demande raisonnable. Cela permettrait aux Néo-Écossais d'épargner 542 $ cet été. Certains ici pourraient penser que 542 $, ce n'est pas grand-chose, mais une telle somme aidera une personne à payer l'essence pour le trajet en voiture d'Halifax à Toronto afin d'emmener les enfants voir une partie des Blue Jays ou visiter le Temple de la renommée du hockey. Cela permettrait à de nombreuses familles en difficulté de ma province de se payer une petite gâterie. Elles pourraient même aller à l'Exposition nationale canadienne pour admirer le merveilleux spectacle aérien qui a lieu à la fête du Travail.
Par contre, tout cela est hors de portée pour les familles de ma région, en Nouvelle-Écosse, dont le revenu moyen s'élève à 30 000 $. Ces 542 $ représentent des taxes que les néo-démocrates—libéraux vont continuer de leur prélever pendant qu'elles souffrent et qu'elles tentent de mettre du pain sur la table. Cela représenterait la différence entre partir en vacances et ce qui est malheureusement devenu la norme sous le gouvernement actuel, soit des vacances chez soi. Cela signifie qu'elles ne peuvent se permettre de partir en vacances et qu'elles doivent se contenter de rester à la maison. Pour une famille, ce ne sont pas des vacances.
Nous demandons au gouvernement de faire preuve d'un peu de compassion et de bienveillance. Nous n'en serions pas là si le gouvernement avait suivi notre plan sensé visant à abolir la taxe, à construire des logements, à redresser le budget et à faire échec au crime. Cet été, en particulier, les conservateurs veulent que le gouvernement abolisse la taxe sur tous les carburants et qu'il déclenche des élections sur la taxe sur le carbone, s'il y croit à ce point, afin que nous puissions enfin donner aux Canadiens ce qu'ils demandent. Je mets le gouvernement au défi de faire l'une de ces deux choses. Si les libéraux n'ont pas le courage de supprimer les taxes fédérales cet été pour donner un répit aux Canadiens, qu'ils aient au moins le courage de déclencher des élections et de laisser les Canadiens décider de leur sort.
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Monsieur le Président, j'aimerais remercier l'opposition d'avoir fait porter une autre journée de l'opposition sur l'un des outils les plus efficaces du Canada pour réduire notre pollution par le carbone. La tarification du carbone fonctionne, et cela n'a jamais été aussi clair.
Avant de poursuivre, j'aimerais dire que je souscris sans réserve à l'idée du Président de demander à la députée de de poser la première question afin que nous puissions parler de la manière dont nous luttons contre les changements climatiques, et non de la question de savoir si nous luttons contre les changements climatiques. Les conservateurs semblent bien décidés à laisser notre planète brûler.
La tarification du carbone fonctionne à l'échelle des entreprises, mais aussi à l'échelle des ménages. En fait, elle accroît le succès de toutes les autres politiques de réduction des émissions parce qu'elle intègre un puissant encouragement à l'efficacité énergétique directement à l'économie canadienne. Nous pourrions qualifier la tarification du carbone de sixième joueur du plan de réduction des émissions du Canada. La modélisation du ministère de l'Environnement montre que la tarification du carbone représente à elle seule environ un tiers des réductions d'émissions attendues au Canada entre 2005 et 2030. D'autres experts indépendants ont calculé qu'elle serait encore plus efficace pour réduire la pollution par le carbone au Canada.
Les conservateurs n'ont pas besoin d'écouter les experts, qu'ils ont qualifiés de « soi-disant experts », mais ils devraient suivre l'avis de William Nordhaus, un économiste lauréat du prix Nobel qui a récemment déclaré que le Canada visait juste avec sa tarification du carbone, que nous visons juste en matière de réduction des émissions de carbone, que notre pollution diminue en conséquence et que notre économie demeurait très forte. Je me permets de résumer brièvement comment notre ministère calcule les réductions d'émissions.
Nous utilisons un programme appelé EC-PRO. Il s'agit d'un modèle d'équilibre général calculable qui nous permet d'effectuer des calculs statistiques complexes. Nous préparons d'abord une hypothèse de référence qui inclut toutes les politiques de réduction des émissions fédérales, provinciales et territoriales en vigueur et qui calcule les émissions totales attendues d'ici 2030. Nous préparons ensuite une deuxième hypothèse qui exclut totalement la tarification du carbone. Nous excluons également toutes les politiques de tarification du carbone provinciales, y compris celles de l'Alberta, de la Colombie-Britannique et du Québec, qui ne sont pas couvertes par le régime fédéral. Enfin, l'écart permet d'estimer l'effet de la tarification du carbone sur les émissions. Nous obtenons un écart de 78 mégatonnes d'équivalent CO2, ce qui représente environ un tiers des émissions totales que le Canada prévoit entre 2005 et 2030. C'est conforme à nos engagements dans le cadre de l'Accord de Paris, que nous avons réaffirmés quand nous avons formé le gouvernement en 2015.
Notre modélisation montre également que l'effet de la tarification du carbone se fait sentir très rapidement. C'est l'un des moyens les moins coûteux, les moins importuns et les plus rapides de réduire les émissions de carbone. En 2023, nos émissions auraient été supérieures d'environ 24 millions de tonnes sans la tarification minimale du carbone, qui était en place pour la quatrième année seulement au Canada. Cela équivaut à retirer de la circulation plus de sept millions d'automobiles à moteur à combustion interne.
Je rappellerai à mon collègue du Parti conservateur, qui a interrogé un député sur les calculs qu'il a utilisés pour en arriver aux économies de 670 $ dont se vante le Parti conservateur et lui a demandé s'il allait conduire sa voiture électrique, que les voitures électriques n'ont pas besoin de carburant. Les conservateurs semblent oublier que cette innovation ne nécessite pas l'utilisation de combustibles fossiles.
Bref, la tarification de la pollution fonctionne, et nos données le prouvent. Il n'y a pas seulement nos données, mais aussi celles de 300 économistes indépendants de tout le pays, des personnes renommées qui travaillent dans des universités et que les conservateurs continuent d'appeler des soi-disant experts. S'il y a des experts, des experts conservateurs, qui souhaitent présenter des données, des analyses économiques ou quoi que ce soit d'autre qui indiquent que la tarification du carbone aggrave les problèmes d'abordabilité bien réels auxquels les Canadiens confrontés, je suis intéressé à les entendre. J'ai lancé l'invitation en décembre, mais il n'y a rien eu depuis.
La tarification du carbone reste le moyen le plus efficace, le plus simple et le plus rentable d'atteindre nos objectifs. C'est une mesure qui incite l'ensemble de la population, tous les ménages et toutes les entreprises, à trouver des moyens de réduire la pollution, qu'ils en aient envie ou non. Elle envoie un message d'encouragement fort aux entreprises pour qu'elles investissent dans des technologies plus propres et améliorent leur efficacité énergétique future.
Il est vraiment ahurissant de voir toutes les informations erronées qui sont diffusées, en particulier par le Parti conservateur du Canada. La tarification du carbone n'augmente pas le coût de la vie. Des économistes de tout le pays, des experts de ce type d'analyses, l'indiquent, mais le Parti conservateur choisit de continuer dans cette voie, sans aucune donnée factuelle pour étayer ses propos.
Dans les provinces où la redevance fédérale sur les carburants s'applique, celle-ci ne représente qu'une infime partie de l'inflation et de l'augmentation du prix des produits alimentaires. Comme l'a souligné mon collègue du NPD, Trevor Tombe, de l'Université de Calgary, en Alberta, a déclaré que l'augmentation du prix des produits d'épicerie qui lui est attribuable est très négligeable. Nous parlons de quelques sous pour un plein panier d'épicerie.
J'aimerais également souligner qu'un supplément de 10 % est offert aux personnes qui vivent dans des régions rurales et éloignées où il n'y a pas de moyens de transport actif ou des services de transport public. Les Canadiens des régions rurales dépendent peut-être davantage du propane ou du gaz naturel, car ils n'ont pas accès à d'autres formes de carburant pour se chauffer. Nous avons proposé de faire passer ce supplément à 20 %, mais les conservateurs retardent l'adoption du projet de loi depuis des mois, privant ainsi des Canadiens de cet argent.
Dans les provinces assujetties au système fédéral de tarification, grâce à la Remise canadienne sur le carbone, 80 % des ménages canadiens reçoivent un remboursement supérieur à ce qu'ils déboursent. En fait, si la taxe sur le carbone était abolie, non seulement cela mettrait fin à l'investissement dans l'énergie propre, à l'innovation et à la création d'emplois, mais les familles à faible et à moyen revenu se retrouveraient avec moins d'argent dans leurs poches.
J'aimerais maintenant parler d'une autre fausse information véhiculée par le Parti conservateur du Canada concernant les répercussions de la taxe sur le carbone sur notre économie. Non, la tarification du carbone ne nuit pas aux entreprises et ne nuit pas à l'économie.
Dans d'autres pays semblables au Canada, où il fait froid en hiver et chaud en été, nous constatons que les systèmes de tarification comme le nôtre offrent la stabilité nécessaire pour bâtir des économies plus prospères. La Suède, qui tarifé le carbone il y a plus de 30 ans, a réussi à réduire ses émissions du tiers et à doubler sa croissance économique.
Il en va de même pour nous, notamment en Colombie‑Britannique, qui a son propre système depuis plus de 10 ans. De nombreux députés du Parti conservateur du Canada siégeaient à l'Assemblée législative de la province quand ce système a été instauré par le Parti libéral. Ils semblent avoir oublié que, depuis des dizaines d'années, la merveilleuse province de la Colombie‑Britannique réduit ses émissions par habitant et ses émissions par rapport à son PIB. Au cours de la même période, la province a également accéléré sa croissance économique et ses innovations. Félicitations à la Colombie‑Britannique. Le gouvernement fédéral est fier de suivre ses traces dans ce domaine.
Nous devons également tenir compte de la demande en matière d'innovation propre, qui est en croissance à l'échelle mondiale. Le Canada a attiré des investissements dans ce domaine. En fait, l'investissement direct étranger au Canada n'a jamais été aussi élevé, et c'est parce que les gens veulent investir ici. C'est le moment idéal pour investir au Canada. Nous offrons aux investisseurs de l'énergie verte et les grandes idées dont le monde a besoin pour stimuler l'innovation et la révolution verte. Voilà pourquoi ils viennent faire des affaires chez nous.
La tarification du carbone attire des investissements dans nos énergies vertes et dans notre industrie à faibles émissions de carbone, ce qui permet aux entreprises canadiennes de prendre les devants. Si nous l'abolissions, nous perdrions notre place dans la course planétaire vers la carboneutralité, et nous condamnerions tous les emplois qui y sont associés. Cela nuirait considérablement aux entreprises canadiennes qui exportent vers des pays qui leur imposeraient alors des mécanismes d'ajustement à la frontière. Je veux parler de l'Union européenne et du Royaume-Uni, par exemple, et des autres pays qui comptent le faire bientôt.
Le Canada a déjà accompli beaucoup de progrès. Grâce au train de mesures adoptées depuis 2015 pour lutter contre les changements climatiques et réduire les émissions de carbone, le Canada devrait dépasser son objectif provisoire pour 2026, à savoir une réduction de 20 % de ses émissions par rapport au niveau de 2005. Voilà un autre argument des conservateurs qui part en fumée.
C'est curieux d'entendre des députés de l'opposition nous reprocher de ne pas atteindre nos objectifs climatiques, alors qu'ils font tout pour saboter les politiques qui nous permettent justement d'atteindre ces cibles. Selon les projections les plus récentes qui ont été publiées en décembre dernier, le Canada devrait enregistrer une réduction de 36 % d'ici à 2030. Nous y arrivons. Le Rapport d'inventaire national confirme, dans sa dernière édition, que les émissions sont conformes aux prévisions et qu'elles restent inférieures aux niveaux d'avant la pandémie.
Sauf pendant la pandémie, les émissions du Canada n'ont jamais été aussi faibles depuis 25 ans. C'est un exploit dont nous devrions tous être fiers à la Chambre, et nous devrions même chercher à faire mieux. La production d'électricité et le chauffage dans le secteur public sont aujourd'hui moins polluants grâce à une utilisation réduite du charbon et du coke. Les fuites d'émissions, dans le secteur de l'extraction de pétrole et de gaz naturel, ont aussi diminué.
Les chiffres sont éloquents. La tarification du carbone donne des résultats, et elle permettra d'atteindre le tiers des cibles canadiennes de réduction des émissions d'ici à 2030. Elle permet également d'améliorer le pouvoir d'achat des familles qui en ont le plus besoin. Sans compter que c'est bon pour les entreprises et que c'est bon pour l'économie. Du fait de sa neutralité fiscale, notre système de tarification du carbone est moins coûteux que l'octroi de subventions ou l'adoption de mesures réglementaires.
Avec leur motion d'aujourd'hui, les conservateurs proposent de supprimer toutes les taxes et redevances sur l'essence et le diésel pendant l'été, laissant entendre que cela représenterait une économie de 670 $ par famille, ce qui est absolument faux. Il faudrait pour cela que les gens fassent plus de 25 000 km en voiture en l'espace de quelques mois. Cette motion ne tient pas compte du fait que les Canadiens qui en ont vraiment besoin reçoivent un remboursement de la TVH quatre fois par an.
Je me rappelle que, quand j'étais jeune, ma mère avait vraiment hâte de recevoir ce remboursement. Lorsque ma mère recevait le remboursement de la TVH, il y avait d'habitude un repas au Chalet Suisse à l'horaire. C'était vraiment très utile à notre famille. À l'époque, je crois que le remboursement se chiffrait à environ 90 $, quatre fois par année, mais il est plus élevé maintenant.
Toutefois, ce qui est plus important encore, c'est que la Remise canadienne sur le carbone aide vraiment les familles, en particulier celles à revenu faible ou modeste, non pas parce qu'elles reçoivent un peu plus d'argent, comme avec le remboursement de la TVH, mais parce que tout le monde reçoit cet incitatif. Tout le monde reçoit le même montant. Une famille de quatre personnes en Alberta reçoit la même chose qu'une autre famille de quatre personnes. Les conservateurs ont honteusement qualifié la mesure de tour de passe-passe, mais ce n'en est pas un: c'est un remboursement. La Remise canadienne sur le carbone est comme l'Allocation canadienne pour enfants et n'importe quel service ou programme que nous avons mis en œuvre pour réduire la pauvreté au cours des huit dernières années. La Remise canadienne sur le carbone fonctionne vraiment et, comme je l'ai dit, c'est une solution moins chère et moins intrusive que d'offrir des subventions ou d'adopter des mesures réglementaires strictes. Il faut absolument la conserver.
Je n'ai pas besoin de rappeler aux députés l'urgence d'agir. C'est malheureusement encore une fois la saison des feux de forêt. Notre pays est très vulnérable aux changements climatiques. J'ai lu tout récemment une statistique absolument alarmante: le Canada compte pour 0,5 % de la population mondiale, soit environ 41 millions de personnes sur une planète de plus de 8 milliards d'habitants; cependant, plus de 40 % — je crois que c'était 45 % — des familles déplacées de leur domicile en raison des feux de forêt en 2023 étaient canadiennes. Le Canada est extrêmement vulnérable aux répercussions des changements climatiques. Notre climat se réchauffe plus vite et il s'assèche plus vite qu'ailleurs. Or, lorsque le temps est sec, comme c'est prévu pour cet été, il y a davantage de feux de forêt, et ils sont plus intenses, ce qui se traduira par un plus grand nombre de Canadiens chassés de leur domicile.
Chaque jour, les Canadiens constatent les effets coûteux des changements climatiques, qu'il s'agisse de sécheresses, de feux de forêt ou d'inondations. Les changements climatiques coûtent en moyenne 720 $ par année à un ménage canadien. On ne parle pas assez à la Chambre des communes des coûts associés aux changements climatiques. Les changements climatiques sont l'une des principales causes de l'inflation dans le secteur de l'alimentation. Quand les gens font l'épicerie, ils se demandent pourquoi la laitue coûte 3,50 $ et pourquoi les tomates coûtent soudainement 1,99 $ ou 2,99 $. C'est à cause des changements climatiques. C'est parce qu'elles sont cultivées dans des endroits vulnérables aux changements climatiques et aux conditions météorologiques extrêmes qui ont des répercussions sur la sécheresse et sur toutes sortes de paramètres importants. Cela montre vraiment la nécessité d'une stratégie alimentaire plus complète au Canada, ce à quoi je suis également favorable.
La Remise canadienne sur le carbone soutient vraiment les familles qui ont de la difficulté à payer leur épicerie, et il est important de souligner qu'elle soutient encore plus les familles à revenu faible ou modeste. Le prochain versement de la Remise se fera le 15 juillet et, pour de nombreuses familles, elle sera plus élevée que la moyenne parce que, si elles n'ont pas soumis leur déclaration de revenus avant le 15 avril, le versement sera beaucoup plus élevé que ce qu'il devait être. Le 15 juillet est le prochain versement de la Remise canadienne sur le carbone. Qu'elles vivent en Alberta, au Manitoba, en Saskatchewan, en Nouvelle-Écosse, comme votre famille, monsieur le Président, à l'Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve, au Nouveau-Brunswick ou en Ontario, les familles recevront toutes le versement de la Remise canadienne sur le carbone le 15 juillet.
Au cours de la période où nous avons assisté à tous ces changements, il se pourrait que les revenus des ménages aient diminué d'un montant pouvant atteindre 1 900 $ simplement en raison des changements climatiques. Les changements climatiques ont un impact vraiment néfaste. Dans une lettre d'opinion publiée dans le National Post, un ancien député conservateur a décrit les effets bénéfiques que pourraient avoir les changements climatiques au Canada. Quel point de vue cynique, pessimiste et horriblement malavisé! Les changements climatiques coûtent cher, et les Canadiens sont plus vulnérables que les citoyens moyens des autres pays.
C'est sans compter les problèmes de santé physique et mentale que les changements climatiques causent. Il n'y a pas si longtemps, il y a à peine un an, le ciel d'Ottawa est devenu complètement orange à cause de la fumée des feux de forêt, et les députés avaient de la difficulté à respirer. Les conservateurs oublient vite.
Le budget fédéral de 2024 annoncé récemment s'intitule « Une chance équitable pour chaque génération ». L'équité entre les générations signifie que nous ne pouvons pas léguer à nos enfants, à nos petits-enfants et à nos arrière-petits-enfants un gâchis climatique qu'ils seront obligés de réparer. En effet, nous avons l'obligation d'apporter des changements à nos comportements qui engendrent des émissions afin de laisser la planète dans un meilleur état que celui dans lequel nous l'avons trouvée, comme un bon terrain de camping. Nous sommes actuellement dans un siècle de répercussions climatiques, et il n'est plus possible de remettre à plus tard la résolution du problème. Les générations précédentes ont parlé des changements climatiques, du réchauffement de la planète et d'autres répercussions sur notre environnement naturel, notre pays et notre économie. Je ne serai pas de ceux qui ignorent ces problèmes parce qu'ils ont d'autres priorités, comme l'augmentation des profits des sociétés pétrolières et gazières, ce qui intéresse beaucoup les conservateurs.
La tarification du carbone nous donne de bien meilleures chances de succès que pratiquement toute autre politique. Il est également important de savoir que notre protocole de tarification du carbone n'est qu'une mesure parmi tant d'autres.
Comme je l'ai dit, les Canadiens sont au front de la crise climatique. Les changements climatiques se manifestent dans nos vies au quotidien, qu'il s'agisse de la qualité de l'air ou, comme l'ont malheureusement vécu de nombreux Canadiens l'année dernière, d'un ordre d'évacuation. Les changements climatiques nous ont déjà contraints et continueront de nous contraindre à nous adapter et à modifier la manière dont nous gérons nos entreprises, organisons nos vies et interagissons avec la nature.
Le réchauffement des températures s'accompagne de phénomènes météorologiques plus intenses et plus fréquents partout dans le monde, mais surtout chez nous. À l'échelle mondiale, on estime qu'entre 2000 et 2019, les phénomènes météorologiques extrêmes ont causé des dommages d'une valeur moyenne de 143 milliards de dollars. Ce sont 16 millions de dollars l'heure toute l'année durant 20 ans. Les changements climatiques sont une menace réelle pour notre économie, nos gagne-pain et nos vies.
Chez nous, les Canadiens ont vécu directement des phénomènes météorologiques violents, comme des ouragans, des tempêtes, des inondations, des chaleurs extrêmes et des feux de forêt, qui sont désormais courants, graves et plus désastreux que jamais. C'est pourquoi j'ai été très déçu d'entendre l'intervenant précédent, originaire de la Nouvelle-Écosse, parler comme si les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes n'étaient pas liés. Ils le sont effectivement. Nous n'avons qu'à nous tourner vers certains de nos grands paléoclimatologues et nos incroyables économistes canadiens. Ils font des recherches dans ce domaine, et les députés devraient s'appuyer sur certaines de ces données économiques et paléoclimatiques pour se faire une idée.
Les phénomènes météorologiques de cette nature ont eu des répercussions majeures sur les biens et les infrastructures. Ils causent des dommages à l'environnement. Ils menacent nos vies et la sécurité de notre approvisionnement en eau et en nourriture. L'effet des phénomènes météorologiques extrêmes sur les collectivités canadiennes ne se limite pas à un endroit donné. Nous constatons ces changements dans l'ensemble du pays et des phénomènes météorologiques violents partout.
En ce qui concerne l'impact financier des phénomènes météorologiques extrêmes, 6 des 10 années les plus coûteuses jamais enregistrées au Canada l'ont été au cours de la dernière décennie. En effet, 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, et 2024 devrait être encore plus chaude. Le mois de janvier dernier a été le plus chaud jamais enregistré. Le mois de février a été le plus chaud jamais enregistré. Le mois de mars a été le plus chaud jamais enregistré — cela crève les yeux. Face à la crise climatique, agir n'est pas une option, mais bien une obligation absolument incontournable. Les générations futures comptent de nous.
Si les conservateurs veulent continuer avec leurs slogans et leur approche malavisée qui ne se fondent sur aucune donnée, afin d'envenimer encore le débat sur la crise de l'abordabilité, sans proposer de solutions, je leur demanderais simplement de suivre un cours à l'université durant l'été ou de consulter un climatologue; ils pourront ainsi se renseigner un peu et revenir à la Chambre en septembre avec des données susceptibles d'étayer leurs deux arguments, à savoir que la tarification de la pollution par le carbone serait inefficace pour réduire nos émissions et que la Remise canadienne sur le carbone ne serait pas utile pour combattre le problème de l'inabordabilité dans tout le pays.
C'est le contraire de ces deux arguments qui est vrai. Les faits le démontrent, et il est difficile de les contester lorsque des économistes les soulignent en disant qu'il n'y a pas de controverse à ce sujet et que les calculs sont exacts puisqu'ils les ont vérifiés. Ils sont d'accord pour dire que les mesures prises par le gouvernement aident les Canadiens. »
Quant à la réduction de la pauvreté, je me suis fait élire député parce que je voulais qu'on légifère sur la pauvreté au Canada. Je crois fermement que nous pouvons simplement décider, comme pays, de mettre en œuvre des politiques visant à réduire la pauvreté. Je sais également que la pauvreté et les changements climatiques sont liés. Les changements climatiques touchent plus fortement les Canadiens les plus pauvres et ceux qui n'ont qu'un revenu modeste. Lorsqu'il y a une vague de chaleur au pays, les personnes âgées qui n'ont pas d'air climatisé souffrent davantage que les personnes aisées avec piscine et jardin qui, elles, peuvent se baigner et se rafraîchir.
Les collectivités qui sont surtout asphaltées et peu arborées sont bien plus chaudes que celles qui vivent à l'ombre d'une abondance d'arbres. J'ai grandi dans une coopérative où il y avait une bonne quantité d'arbres. Il y a 40 ans, cette coopérative a eu l'heureuse idée d'en planter beaucoup, et j'étais bien conscient de ce que cela nous apportait. Dans notre petite coopérative, nous pouvions jouer au softball dans le parc. Lorsqu'il faisait chaud, nous pouvions nous abriter sous un arbre. Ce n'est pas le cas dans tous les quartiers. Là où il y a beaucoup d'immeubles d'habitation destinés aux personnes à faible revenu, le béton est abondant et les arbres sont rares. Les Canadiens à revenu modeste souffrent plus des répercussions des changements climatiques.
Je voudrais simplement conclure en disant que, selon les conservateurs, la motion dont il est question ici a pour but de diminuer le prix de l'essence durant l'été pour que les Canadiens puissent économiser de l'argent. Mais ce qu'ils ignorent, comme ils le font toujours, c'est la Remise canadienne sur le carbone. Cette remise permettra aux Canadiens de l'Alberta de recevoir 450 $ par trimestre, quatre fois par an, soit 900 $ durant les six prochains mois environ, montant qui est supérieur en fait à celui que les gens économiseront selon les conservateurs.
Les conservateurs veulent éliminer la Remise canadienne sur carbone. Ils veulent enlever cet argent aux familles à revenu moyen et faible et faire en sorte que les sociétés pétrolières et gazières puissent en profiter. Je pose de nouveau la question: le secteur pétrolier et gazier est tellement bien représenté dans cette enceinte, avec le Parti conservateur, qu'il n'a pas besoin d'embaucher d'autres lobbyistes?
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Monsieur le Président, je remercie mes collègues de leur présence. Si on me le permet, je partagerai mon temps de parole avec le député de .
Tout à l'heure, dans son discours, le a cité René Lévesque, qui avait dit: « Méfiez-vous des gens qui disent aimer le peuple, mais qui détestent tout ce que le peuple aime. » Évidemment, c'est difficile de ne pas rebondir sur cette phrase. C'est difficile de ne pas y réfléchir. En effet, le peuple aime la vérité. Le peuple aime les faits. Le peuple aime les chefs politiques qui ont déjà eu une vraie job. On parle de gens qui, comme le député de Jonquière, ne sont pas arrivés ici à 22 ans. Le député de Jonquière eu passablement de vraies jobs. Les Québécois aiment les gens qui n'insultent pas leur intelligence, qui font appel à leur intelligence.
Les Québécois et le peuple n'aiment pas les gens qui se cachent des débats, les gens qui, comme le chef de l'opposition officielle, refusent de débattre. Les Québécois et le peuple n'aiment pas les gens qui veulent fermer les médias locaux et « définancer » Radio‑Canada en région. Les gens n'aiment pas cela. Les gens n'aiment pas des chefs de l'opposition officielle qui, pendant des années, ont caché le fait qu'ils parlaient français pour être plus populaires dans leur circonscription agricole de l'Ontario. Les Québécois et le peuple n'aiment pas cela. Le peuple n'aime pas non plus les politiciens qui déposent des motions stupides. Cela nous amène à l'ordre du jour. Évidemment, c'est à la motion que le qualificatif s'applique.
Je pense que j'en suis à mon 42e discours à propos de la taxe sur le carbone. J'en suis rendu à partir l'horloge et à attendre que les 10 minutes passent. C'est un peu ce que je fais aussi quand les conservateurs parlent. Cette fois-ci, les conservateurs essaient de réinventer la roue, en nous parlant d'une pause pour l'été. Quand on aime ce que le peuple aime, les vacances d'été sont plus importantes que les vacances de Noël ou que les vacances de Pâques; voilà la conception de l'amour du peuple des conservateurs.
Ils réinventent donc la roue et, chaque fois qu'ils la réinventent, elle tourne de plus en plus carré. On en a un autre exemple sous les yeux. C'est encore une façon de miner la taxation de la pollution, que tous nos partenaires économiques ont. C'est encore une fois une façon d'essayer de convaincre les gens que de s'attaquer au réchauffement climatique, c'est contre leur intérêt. C'est surtout une façon populiste, inefficace et qui va à l'encontre des valeurs conservatrices les plus fondamentales que d'essayer de faire croire aux gens que le Parti conservateur se soucie du pouvoir d'achat de la classe moyenne et des gens les plus démunis.
D'abord, au Canada, depuis deux ans et demi, il y a eu de l'inflation, tout comme dans les autres pays du G7 et du G20. On a proposé une panoplie de mesures pour aider ponctuellement les gens qui étaient le plus affectés par l'inflation et la hausse du coût de la vie. Les conservateurs ont toujours été contre. Tout à coup, il faut ponctuellement aider les gens à aller faire du camping. C'est exactement ce qui se passe.
Par exemple, on voulait aider les chauffeurs de taxi et les camionneurs qui faisaient face à une hausse du coût de l'essence, qui avaient déjà signé des contrats, qui avaient déjà des engagements. C'est quand même du monde qui brûle du gaz. On s'entend pour dire que c'est dans l'ADN des conservateurs de vouloir les aider. Or, les conservateurs se sont opposés à cela. On a voulu augmenter le crédit pour la TPS. Il s'agit d'un chèque envoyé aux gens les plus démunis afin qu'ils puissent payer l'épicerie. Les conservateurs ont dit que c'était inflationniste et ils ont envoyé paître les gens les plus pauvres de notre société.
Tout à coup, il faudrait aider les conservateurs en levant une taxe, ce qui serait extrêmement coûteux. J'en reparlerai plus tard. Tout à coup, les conservateurs se soucient des gens. La députée de travaille comme une acharnée pour qu'on augmente les prestations de la Sécurité de la vieillesse et qu'on abolisse les deux classes d'aînés. Les conservateurs sont supposément contre dès que ça coûte une cenne, mais, quand c'est le temps de déposer une motion niaiseuse, ils se soucient de ce que le peuple aime. C'est quand même tout un vaudeville.
Le peuple se soucie des transferts en santé. Les gens se soucient des délais d'attente. Les gens en région se soucient de l'accès à un médecin. Pour cela, il faut des transferts sans condition. Tout ce que les conservateurs nous disent, c'est qu'ils vont faire des coupes. Alors oui, il faut se méfier des gens qui disent aimer le peuple et qui crachent sur le peuple. Il faut surtout se méfier des gens qui disent aimer le Québec et qui crachent sur le Québec tout en disant l'aimer.
Parlons des bourses pour les étudiants. Nous croyons à la recherche et à la science. Sous le gouvernement Harper, nous avons a eu un ministre des Sciences et Technologies qui était créationniste. Nous espérons qu’on va faire mieux un jour. Depuis 20 ans, des étudiants quittent le Canada parce que le financement de la recherche est insuffisant. Non seulement les conservateurs ont refusé d’aider ces jeunes pour qu’ils puissent passer la période de leur carrière où ils sont le plus touchés par le coût de la vie, mais ils ont remis une opinion dissidente contre la proposition de notre collègue de à ce sujet. Tout à coup, ces gens ont le culot de citer René Lévesque. C’est l’art d’être incapable de comprendre ce qu’on lit.
Maintenant, ils nous disent que, s’ils forment le gouvernement, chaque sou qu’ils vont dépenser, ils vont l'économiser ailleurs. Hier, à la période des questions orales, le a dit au que chaque sou dépensé était une dépense inflationniste. Le fait de lever cette taxe, c'est une dépense fiscale de centaines de millions de dollars, voire de milliards de dollars, mais cela ne les dérange pas. Ce qu’ils proposent, c’est l’équivalent de faire des chèques aux gens. C’est une dépense fiscale. C’est juste que ça paraît moins. Tout à coup, les dépenses fiscales, ce n’est pas grave. Ce parti vit de slogans. Qu’est-ce que c’est, son slogan? Est-ce que c'est « Axe the homes »? Je ne m’en souviens plus.
Un député me répond. Je suis content de voir qu'il y a au moins une personne qui m'écoute chez les conservateurs. Je le prends comme un compliment.
Tout à coup, ces dépenses ne sont pas inflationnistes.
De plus, il y a le red tape, ou les formalités administratives. Ils veulent réduire les formalités administratives, tout en, soit dit en passant, omettant le fait que les transferts pour le logement doivent aller à Québec. Le fédéral ne peut pas faire directement affaire avec les municipalités. Il y a le programme de bonus-malus pour le logement du chef conservateur, qui est appuyé par ses sbires du Québec, qui n’ont à peu près rien compris à la façon dont ça fonctionne à Québec, même s’ils ont parfois siégé à Québec ou été chefs de cabinet à Québec. Ils n’ont aucune considération pour les gens.
La TPS, on ne peut pas lever ça de même. Il faut comprendre que c’est dans un système de taxes sur la valeur ajoutée. Une entreprise qui vend un produit collecte la TPS et la remet au gouvernement. Quand une entreprise achète des biens et des services qu’elle utilise pour en créer d’autres, elle demande un crédit pour la TPS, et c’est une chaîne. C’est une taxe qui est efficace dans le sens où elle crée peu de distorsion, moins de distorsion et de dommages à l’économie que d’autres taxes, mais c’est une taxe de pays développé qui est lourde à administrer.
C’est une chaîne, c'est un processus. Les conservateurs veulent lever cette taxe pour quatre mois. Imaginons les vacances de la construction que vont avoir les comptables de toutes les PME du Canada, d’un océan à l’autre. Je ne sais pas à qui ils veulent faire payer du camping, mais ce ne sera certainement pas à nos PME et à nos entreprises. Ils vont leur compliquer la vie. Ce serait plus simple d’envoyer des chèques, mais, par pure idéologie, ils ne veulent pas envoyer de chèques, ils ne veulent pas de programme et ils ne veulent pas aider le monde. Tout ce qu’ils sont capables de dire, c’est « Axe the tax » à répétition.
Quelle en est la raison? C’est parce qu’ils n’ont absolument aucun contenu. Or, ils nous démontrent aujourd’hui qu’ils n’ont même pas la compréhension de base du fonctionnement du système fiscal des entreprises. On ne comprend pas ça et on veut devenir premier ministre.
On peut être débordant d’ambition, mais je vais conclure en disant la chose suivante: le chef de l’opposition officielle, il s’en sacre des vacances des gens. C’est le dernier de ses problèmes. Il s’en sacre que les gens puissent faire du camping. Il s’en sacre de supprimer la taxe. Je vais dire ce qu’il veut. Ce qu’il veut, c’est qu’il y ait un rabais de taxes pour l’été pour avoir le plaisir de redevenir un marchand de haine à l’automne lorsque la taxe va être remise en place. C’est ce qu’il veut faire. C’est purement électoraliste. Ce qu’il veut faire, c’est dire qu’on va faire un break de taxes et, quand on va revenir en septembre, quand on va remettre en vigueur la taxe, à sa demande, on va se lever, on va écœurer tout le monde tout l’automne parce que la taxe est remise en place. On va faire un autre faux scandale avec ça, alors que sa proposition aura engendré des coûts de gestion pour toutes les entreprises du Canada.
Ça, c’est irresponsable parce que la principale chose que fait le chef de l’opposition officielle, c’est cultiver la détestation, la haine et la perte de confiance dans des institutions que nous vouons quitter, car nous sommes souverainistes, mais que nous respectons parce que nous sommes des démocrates. Je pense que ces gens, au-delà de leur manque de rigueur, devraient avoir aujourd’hui un profond sentiment de honte.
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Monsieur le Président, je tiens à féliciter mon collègue de Mirabel. Je suis son confident, donc je connais ses secrets, que je ne révélerai pas, mais qui expliquent un peu sa candeur de ce matin.
Comme on l'a vu, c'est une autre journée de l'opposition, de populisme racoleur. C'est une autre journée qui nous fait la démonstration que le Parti conservateur prend ses aises avec la vérité. Mon collègue de Mirabel l'a bien démontré tout à l'heure. Le Parti conservateur est un peu déconnecté de la réalité politique.
Je vais essayer de faire la démonstration de cela rapidement en énonçant quelques faits et affirmations qui touchent le du Parti conservateur. Il y a deux ou trois jours, en parlant du Bloc québécois, le chef de l'opposition a dit ceci dans un gazouillis: « Sous le dernier gouvernement conservateur, qui respectait les compétences du Québec et avait une approche décentralisatrice, [le Bloc] est passé de 51 à 4 sièges. Les bloquistes sont des dépendantistes. Ils défendent ceux dont ils dépendent. »
J'aimerais bien déconstruire ça avec les députés à la Chambre. Le chef de l'opposition nous dit que c'est grâce aux conservateurs si le Bloc québécois s'est effondré au Québec lorsqu'ils ont formé le gouvernement en 2011. J'aimerais faire une petite rectification assez simple des faits et rappeler au chef de l'opposition qu'en 2011, il y avait cinq députés conservateurs au Québec. C'est un de moins que les six logements que le chef de l'opposition officielle a réussi à construire lorsqu'il était ministre responsable du logement. Il y avait donc cinq députés conservateurs au Québec, mais plein de députés du NPD. C'est ce qu'on a appelé la vague orange.
Pourquoi est-ce que je parle de ça? C'est parce que les Québécois ne sont pas dupes. Depuis le départ de Brian Mulroney, jamais le Parti conservateur n'a réussi à percer au Québec. C'est parce que jamais le Parti conservateur ne s'est adressé aux Québécois.
La motion d'aujourd'hui démontre encore une fois que le Parti conservateur ne s'adresse pas aux Québécois. Les Québécois n’en ont rien à cirer du conservatisme social. Les Québécois n’en ont rien à cirer d'un multiculturalisme qui est défendu à tout crin. Les Québécois veulent qu'on défende la langue française, ce que ne fait pas le Parti conservateur.
Pour reprendre le jeu de mots du officielle dans son gazouillis, effectivement, le Bloc québécois est indépendantiste, mais il est aussi « dépendantiste ». La seule chose dont dépend le Bloc québécois, c'est la nation québécoise. La seule chose dont dépend le Bloc québécois, ce sont les intérêts du Québec. La seule chose dont dépend le Bloc québécois, ce sont les motions qui sont adoptées de façon unanime à l'Assemblée nationale du Québec.
On pourrait faire le chemin inverse et se demander de qui sont dépendants les conservateurs. Quand on regarde la motion qui est à l'étude aujourd'hui, je pense qu'il est assez clair que le Parti conservateur est dépendant des grandes pétrolières. C'est la démonstration que je veux faire.
La première chose que l'on voit dans la motion, c'est l'abolition de la taxe sur le carbone. Or la taxe carbone ne s'applique pas au Québec, donc il y aurait une forme d'iniquité quand même assez importante si, par malheur, des gens votaient pour cette motion-là.
La deuxième chose, c'est l'abolition de la TPS uniquement sur l'essence. Pourquoi avoir choisi l'essence? Il y a d'autres éléments sur lesquels on va payer de la TPS si on prend des vacances, dont une chambre d'hôtel. Il y a plusieurs éléments sur lesquels on pourrait soustraire la TPS. Pourquoi soustraire la TPS uniquement sur l'essence? Est-ce que ce n'est pas pour donner aux pétrolières le loisir de jouer avec les marges de raffinage et de hausser les coûts? Quel est l'intérêt du Parti conservateur là-dedans?
Eh bien, je vais en faire la démonstration. Il y a quelques jours est paru un article où on présentait le point de vue de M. Derek Evans, l'ancien PDG de MEG Energy, qui est aujourd'hui le président exécutif d'Alliance Nouvelles voies. L'Alliance Nouvelles voies, c'est le plus grand consortium de l'industrie des sables bitumineux; elle représente 95 % de l'ensemble des producteurs de pétrole au Canada. Il y a quelques jours, Derek Evans s'est exprimé à propos du chef de l'opposition officielle et de la tarification du carbone. Ce qu'il dit vaut la peine d'être entendu. Il a dit qu'il serait très utile que le chef de l'opposition officielle fournisse plus de clarté à ce sujet. Le gars qui représente le plus gros consortium de sables bitumineux au Canada trouve que la position du chef conservateur n'est pas assez claire sur le sujet de la tarification du carbone. Non seulement ça, il dit que le conseil qu'il donnerait au chef de l'opposition est que la politique carbone sera absolument essentielle pour maintenir notre position sur la scène mondiale.
Le plus grand consortium de pétrolières au Canada dit au que, sur la question de la tarification du carbone, il va plus loin que lui. C'est quand même étonnant. Les représentants de l'industrie pétrolière font la leçon au chef de l'opposition officielle sur la taxe sur le carbone. Je vais faire une analogie. Pour moi, c'est comme Maxime Bernier qui dirait à Greenpeace que, sur le plan de l'environnement, l'organisation n'en fait pas assez. C'est comme un souverainiste qui trouverait que les fêtes du Canada ne sont pas suffisamment exubérantes dans sa circonscription. C'est quelque chose qui est complètement contre-intuitif.
Pourquoi est-ce que je dis ça? Je le dis parce que cela démontre très bien que, la seule chose dont sont dépendants les conservateurs, ce sont les grandes pétrolières. Je vais aller encore plus loin, parce que les faits me donnent raison. Si on regarde l'ensemble des journées de l'opposition du Parti conservateur et du Bloc québécois, on verra que, pour l'un, elles portent sur une dépendance aux pétrolières, et que, pour l'autre, elles portent sur une dépendance à la nation québécoise.
De notre côté, de quoi avons-nous parlé lors de nos journées de l'opposition? Nous avons parlé de la représentation du Québec à la Chambre des communes. Nous avons parlé du fait que le redécoupage de la carte faisait en sorte qu'il y avait une diminution de la représentativité de la seule nation francophone au Canada. Nous avons fait une journée de l'opposition à ce sujet. Les conservateurs ont fait une journée de l'opposition sur quoi? Je le donne en mille: ils l'ont faite sur la taxe sur le carbone.
Le Bloc québécois a fait une journée de l'opposition sur l'utilisation de la disposition de dérogation pour garantir que les lois votées à l'Assemblée nationale du Québec sont respectées, comme c'est le cas pour la loi 21, comme ce fut le cas jadis pour la loi 101 et comme sera le cas pour la loi 96. Qu'ont fait les conservateurs à ce moment? Ils ont fait une journée de l'opposition sur la taxe sur le carbone.
Le Bloc québécois a fait une journée de l'opposition sur les seuils d'immigration, sur la Century Initiative, qui demandait au une rencontre avec les premiers ministres provinciaux pour déterminer des cibles d'immigration. Au même moment, qu'ont fait les conservateurs de leur journée de l'opposition? Ils ont présenté une motion sur la taxe sur le carbone.
Nous avons fait une journée de l'opposition au sujet des changements climatiques. Au même moment, qu'ont fait les conservateurs? Ils ont fait une journée de l'opposition au sujet de la taxe sur le carbone. Nous avons fait une journée de l'opposition au sujet de l'intrusion du gouvernement fédéral dans les champs de compétence exclusifs du Québec et des provinces. Qu'ont fait les conservateurs? Ils ont fait une journée de l'opposition sur la taxe sur le carbone.
Pour moi, il est clair que le Bloc québécois, indépendantiste, est dépendant d'une seule chose — l'intérêt de la nation québécoise — et que le Parti conservateur est dépendant d'une seule chose — l'intérêt des grandes pétrolières. Même les grandes pétrolières trouvent que les conservateurs en font trop. C'est quand même assez étonnant.
Le essaie de construire un monde caricatural. Je dirais même que ce n'est plus un monde caricatural, que c'est en train de devenir un monde imaginaire à la Walt Disney. Quand j'écoute le chef conservateur, c'est ce à quoi je pense. Pourquoi? C'est parce que, et le chef conservateur l'a avoué récemment, c'est comme si Jiminy Cricket était devenu électricien et qu'il était capable d'attraper la foudre pour illuminer la pièce dans laquelle nous nous trouvons. Si on suit la logique du chef du Parti conservateur, c'est comme si la Fée Clochette était capable de souder deux pièces de métal à main nue. C'est comme si Pinocchio, en criant deux ou trois fois « gros bon sens », était capable de construire des logements. C'est comme si Cendrillon se mettait de la partie et réparait le budget.
Ce monde imaginaire des conservateurs, nous le voyons tous les jours. Le plus triste, c'est que, dans le monde imaginaire des conservateurs, les changements climatiques n'existent pas. Ce n'est pas une réalité pour eux. Le pire, c'est que les députés québécois du Parti conservateur sont en train d'avaler cette logique pernicieuse. Il n'y a aucun des députés du Québec qui est prêt à défendre les intérêts spécifiques de la nation québécoise. Cela va apparaître quand nous allons faire le débat sur la loi sur la laïcité.
Je finis sur les bons mots du député de , qui disait récemment: « Les libéraux refusent de dire qu'ils respecteront la Loi sur la laïcité votée par le gouvernement du Québec. Nous savons tous qu'ils veulent la contester avec [notre] argent. En tant que nationalistes, nous devons les empêcher de le faire. » Ça, c'est dans le monde réel. C'est ce que le député de Chicoutimi—Le Fjord disait, il n'y a pas si longtemps. J'aimerais qu'il le répète.
Il allait encore plus loin en disant qu'on sait qu'une majorité de Québécois est d'accord sur la loi 21, d'accord pour interdire les signes religieux pour les personnes en autorité, et que le premier ministre devait prendre acte de ce que souhaite la majorité des Québécois.
Avant l'arrivée du député de comme chef de l'opposition, les députés québécois du Parti conservateur défendaient encore un minimum la nation québécoise. Aujourd'hui, ils ne défendent que les pétrolières.
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Madame la Présidente, c'est la première fois que je fais une intervention complète depuis l'attaque aérienne des Forces de défense israéliennes contre un camp de personnes déplacées. Je veux prendre un moment pour prendre acte des horreurs qui se déroulent à Gaza. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour arrêter un génocide.
Je pense aux familles qui ont été brûlées vives dans leurs tentes, à un endroit dont on leur avait dit qu'il serait sûr. J'exhorte le gouvernement à appliquer immédiatement un embargo sur les armes qui circulent dans les deux sens, à respecter les décisions de la Cour internationale de justice, à soutenir l'appel à l'arrestation lancé par la Cour pénale internationale et à imposer des sanctions dès maintenant.
Les conservateurs et les libéraux continuent de s'opposer à la reconnaissance de l'État palestinien. C'est une attitude déshumanisante, qui nuit aux personnes œuvrant pour la paix et compromet la sécurité des Israéliens et des Palestiniens.
J'en viens maintenant à la motion que les conservateurs ont présentée aujourd'hui.
Je ne suis pas surprise qu'une fois de plus, les conservateurs ignorent le rôle des PDG des grandes sociétés pétrolières et gazières dans l'augmentation des prix de l'essence, tout en alimentant la crise climatique. Ils ont dit vouloir aider les Canadiens à voyager en voiture, mais ils ignorent le fait que, pour de nombreux Canadiens, le voyage en voiture qu'ils seront obligés de faire cet été sera celui qu'ils feront pour fuir les zones d'évacuation touchées par des incendies de forêt.
Les conservateurs n'ont pas de plan de lutte contre le changement climatique et ils ne se soucient pas des Canadiens qui ont du mal à joindre les deux bouts. S'ils s'en souciaient, ils seraient en faveur des soins dentaires, des médicaments pour les diabétiques, de la contraception pour les femmes et d'un programme national d'alimentation en milieu scolaire, afin que les enfants ne souffrent pas de la faim et puissent se concentrer sur leurs études.
Pour de nombreux Canadiens, les voyages en voiture sont une tradition estivale qui remonte à plusieurs générations. C'est l'occasion d'explorer notre beau pays et la nature que nous sommes heureux d'avoir au Canada. J'ai beaucoup aimé les voyages en voiture par le passé, mais quand je pense aux voyages en voiture l'été prochain, je me demande, à l'instar de bien des Canadiens, selon moi, si nous n'aurons pas du mal à respirer en raison de la fumée. Ma circonscription sera-t-elle en danger?
Des collectivités luttent déjà contre des feux de forêt. Des maisons ont déjà été réduites en cendres. Au cours des deux derniers mois, des collectivités ont dû être évacuées en raison de terribles inondations, après avoir subi plusieurs années de sécheresse. Nous sommes en pleine urgence climatique.
Le se leurre s'il pense que suspendre les taxes sur l'essence et le diésel sauvera l'été des Canadiens. En 2021, le dôme de chaleur en Colombie-Britannique a coûté la vie à 619 personnes. Ces 619 personnes avaient des proches à qui elles manquent. La plupart de ces personnes étaient des personnes à faible revenu, des aînés et des personnes à revenu fixe qui vivaient dans des maisons sans climatisation.
Nous avons des solutions qui rendront la vie plus abordable, qui réduiront nos émissions et qui sauveront des vies. Il n'y aurait jamais eu de dôme de chaleur sans les effets cumulatifs du changement climatique. Je trouve inquiétant que des députés qui siègent à la Chambre continuent de s'interroger sur la réalité des changements climatiques.
Si les conservateurs nient la réalité de la crise climatique et la nécessité de lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité, qui sont à un point de confluence, les libéraux, eux, disent qu'ils croient au changement climatique et à la crise de la biodiversité, mais refusent de prendre des mesures proportionnelles à l'ampleur et à l'urgence de la crise.
Nier l'existence du changement climatique et repousser la lutte contre celui-ci ne sont pas de bonnes options. Dans les deux cas, on obtient un scénario où la crise climatique coûtera la vie à des Canadiens.
Une conversation que j'ai eue cette semaine me vient à l'esprit. J'ai parlé à des membres de la Première Nation Mikisew. Ils m'ont dit que s'il y avait un feu de forêt à proximité de leur collectivité et que la fumée était trop dense, ils n'auraient aucun moyen d'évacuer les lieux. C'est une collectivité isolée desservie par le transport aérien. Si le vent souffle dans une certaine direction et qu'il y a trop de fumée, ils n'ont aucun moyen de partir.
Ils m'ont également dit que de nombreux membres de leur collectivité sont atteints d'une forme rare de cancer du conduit biliaire. Ils ont tous raconté l'histoire de nombreux proches qui ont reçu un diagnostic de cancer parce qu'ils vivent tout près des bassins de résidus miniers. Leur eau est empoisonnée. Depuis des décennies, ils demandent au gouvernement de financer, au strict minimum, une étude sur la santé pour découvrir et prouver ce qui se passe et pour quelles raisons leurs proches meurent.
Les gouvernements libéraux et conservateurs qui se sont succédé ont laissé tomber la Première Nation crie Mikisew. Si les libéraux aiment affirmer qu'ils croient au changement climatique, cela n'excuse pas le fait qu'ils refusent d'obliger les compagnies pétrolières et gazières à rendre des comptes pour la pollution de l'eau et l'augmentation des émissions. En fait, non seulement ils refusent de leur demander des comptes, mais ils distribuent l'argent des contribuables à ces mêmes entreprises et leur accordent des allègements fiscaux.
À l'heure où les Canadiens demandent au gouvernement de prendre des mesures audacieuses en matière de climat, nous n'obtenons que des politiques édulcorées. Le gouvernement libéral invite les PDG des sociétés pétrolières et gazières à l'aider à élaborer son plan de lutte contre le changement climatique. Je l'ai déjà dit et je le répète, c'est comme inviter le loup à nous aider à concevoir notre bergerie.
Les conséquences sont désastreuses pour les Canadiens et pour la Première Nation crie Mikisew. Je demande au gouvernement de financer l'étude sur la santé que cette collectivité réclame depuis des décennies. Je lui demande de respecter la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones et de veiller à obtenir le consentement des nations directement touchées par la pollution causée par les PDG cupides de l'industrie pétrolière et gazière.
Je pense aux faibles niveaux d'eau dans leur collectivité, une conséquence directe de la crise climatique. Les changements climatiques continuent d'avoir un impact sur l'accès à l'eau douce.
L'Ouest du Canada est plongé dans une sécheresse qui dure depuis plusieurs années et dont on ne voit pas la fin. Des écosystèmes qui existent depuis des centaines de milliers d'années sont en train de s'effondrer en raison de l'augmentation des émissions dans l'atmosphère. Si les conservateurs n'aiment pas admettre qu'il y a une crise climatique et qu'ils refusent d'accepter l'avis d'experts internationaux, des experts du climat, qui affirment que nous sommes en pleine urgence climatique, je peine à comprendre comment ils peuvent faire face à leurs concitoyens, à ceux qui fuient les feux de forêt, à ceux qui voient leur ferme inondée et leur bétail en détresse.
Comment les députés conservateurs peuvent-ils regarder les jeunes dans les yeux et leur dire qu'ils ne méritent pas d'avoir un avenir sans risque climatique? Quand je parle aux jeunes, ils me disent à quel point ils sont inquiets pour leur avenir. Ils me disent qu'ils en ont assez des gouvernements qui ne font rien, qui parlent, mais qui n'agissent pas. Pour la première fois depuis des générations, la jeune génération aura une qualité de vie inférieure à celle de ses parents. Les gouvernements, les uns après les autres, n'ont pas réussi à résoudre les problèmes systémiques qui se sont matérialisés.
Il ne s'agit pas seulement de la crise climatique; nous sommes également plongés dans une crise du coût de la vie. Je suis surprise que les conservateurs et les libéraux ne comprennent pas l'interrelation de la crise climatique, de la crise environnementale, et de la crise de l'abordabilité. Nous avons des solutions pour réduire les coûts et les émissions. Nous avons des solutions qui peuvent soutenir les jeunes, comme un groupe de jeunes pour le climat, des solutions qui peuvent offrir aux jeunes des emplois verts et durables d'avenir, les aider à obtenir une formation et garantir une main-d'œuvre qualifiée pour le genre d'emplois dont nous avons besoin dans une économie à faibles émissions de carbone.
Les feux de forêt coûtent au Canada un milliard de dollars par saison. Ces coûts ne feront qu'augmenter. Les familles vivant dans des zones à haut risque d'inondations et de feux de forêt ne peuvent pas assurer leurs maisons ou paient des primes extrêmement élevées. Nous devons trouver inquiétant le coût astronomique de la crise climatique, mais également la façon dont le gouvernement finance l'industrie pétrolière et gazière.
En 2023, le gouvernement du Canada a accordé au moins 18,6 milliards de dollars d'aide financière à des entreprises du secteur des combustibles fossiles et de la pétrochimie. Au cours des quatre dernières années, l'aide financière totale du gouvernement fédéral au secteur pétrolier et gazier s'est élevée à au moins 65 milliards de dollars, à une époque où les compagnies pétrolières et gazières réalisent des bénéfices records et leurs PDG touchent des primes de plus de 1 million de dollars.
L'inaction face à la crise climatique a coûté des centaines de milliards de dollars aux contribuables canadiens, et l'édulcoration des principales politiques climatiques et le report des mesures nécessaires continuent de coûter cher aux Canadiens. Cela fait perdre de l'argent aux contribuables et coûte des emplois, des maisons et des vies.
Il y a aussi les effets à long terme sur notre économie.
Si le , ou le lui-même d'ailleurs se souciait de l'économie canadienne, il souscrirait à une action climatique forte, et non à l'action climatique édulcorée que nous avons vue de la part du gouvernement, au lieu des retards et des promesses non tenues. Le gouvernement cesserait de mettre en œuvre des changements progressifs et de s'acoquiner avec ses amis du pétrole et du gaz. Trop, c'est trop.
Il est clair pour beaucoup de gens, surtout dans ma collectivité, que les PDG des géants du pétrole et du gaz doivent être contraints de s'amender. Ils menacent notre avenir. Ils empoisonnent nos eaux. Ils augmentent les émissions et menacent nos côtes. Il est impossible que ces entreprises, qui font des bénéfices records et polluent à un niveau sans précédent acceptent de plein gré de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, mais le et le semblent croire que si nous le demandons assez gentiment, si nous faisons de petits pas vers le progrès, tout ira bien, que si nous achetons un gazoduc pour financer l'action climatique, cela nous aidera d'une quelconque façon à éviter les pires conséquences de la crise climatique.
Le Canada induit les Canadiens en erreur, mais rien ne se compare à la mesure dans laquelle nous avons vu le tromper les Canadiens. Si les conservateurs entendent annuler les politiques climatiques, j'aimerais avoir une conversation pour savoir quelles politiques ils vont mettre en place pour réduire les émissions au même niveau ou, mieux encore, pour obtenir des réductions d'émissions plus importantes, mais ce n'est pas ce dont ils parlent dans le moment.
Les conservateurs continuent de faire comme s'il n'y avait pas de crise climatique. Que va-t-il falloir faire pour que le et le prennent cette crise au sérieux?
Les libéraux pensent qu'ils sont les champions de la lutte contre les changements climatiques parce qu'ils ont mis en place une taxe sur le carbone. Cette taxe est responsable de 8 à 14 % des réductions d'émissions. Pendant ce temps-là, ils laissent les grands pollueurs s'en tirer à bon compte. En effet, le système de tarification du carbone qu'ils appliquent au secteur industriel, et qui permet de réduire la majeure partie des émissions, comporte des lacunes qui font en sorte que Suncor paie 14 fois moins que le Canadien moyen.
Les libéraux considèrent la taxe sur le carbone comme la recette magique de leur politique climatique, mais ils refusent d'instaurer un plafonnement strict pour les émissions, afin de transformer notre économie en une stratégie industrielle verte, de mobiliser les Autochtones dans la lutte contre les changements climatiques et d'investir dans un fonds pour la sécurité des bassins hydrographiques de ma province natale de Colombie-Britannique.
Si nous investissons dans la résilience climatique et l'adaptation aux changements climatiques, en aidant nos collectivités, nos agriculteurs et les communautés autochtones à s'adapter à ces changements, nous économiserons des milliards de dollars et nous sauverons des vies.
Malheureusement, on a l'impression que les libéraux et les conservateurs se moquent complètement des milliers de personnes qui vont devoir être évacuées de leur maison encore cette année. Au lieu de manifester de la sollicitude et de la compassion pour tous ces gens qui vont se retrouver dans cette situation inimaginable, l'un des deux partis nie carrément qu'il y a un problème, tandis que l'autre continue de faire traîner les choses et de ne pas tenir ses promesses.
Comment le Canada va-t-il pouvoir respecter ses engagements internationaux et ses accords sur le climat? Comment allons-nous empêcher les incendies de forêt, les inondations et les dômes de chaleur? Comment allons-nous protéger les Canadiens contre les conséquences délétères de la crise climatique?
Les Canadiens se rendent compte que les gens qu'ils ont élus ne s'occupent pas des problèmes les plus graves auxquels ils sont confrontés. Ils ne devraient pas être obligés de choisir entre le déni et les atermoiements, entre l'absence de plan et des politiques édulcorées.
Les Canadiens sont aux prises avec une crise climatique et une crise du coût de la vie. Nous savons que la cupidité des entreprises en est une cause importante. Ces deux grands partis refusent de s'attaquer à la question de la cupidité des entreprises. Ils n'osent pas s'en prendre aux grandes entreprises et aux PDG qui engrangent des profits records pendant que les Canadiens ont du mal à joindre les deux bouts, pendant que la planète brûle et pendant que nos concitoyens sont incommodés par la fumée des incendies et qu'ils sont évacués de leur maison.
Les néo-démocrates sont les seuls à oser s'attaquer à la cupidité des entreprises, et à dénoncer les PDG de l'industrie gazière et pétrolière qui ne font qu'alimenter la crise climatique. Nous allons continuer de nous battre dans l'intérêt des Canadiens. Nous allons continuer de nous battre pour que des mesures climatiques audacieuses soient prises. Je vais continuer de demander des comptes aux chefs du Parti libéral et du Parti conservateur qui ont fait preuve de négligence.
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Madame la Présidente, je vais partager mon temps de parole avec le député d' dont le discours sera, je le promets, électrisant.
Aujourd'hui encore, on nous dit à la Chambre pourquoi le et ses complices néo-démocrates n'en valent tout simplement pas le coût. Après neuf années de gouvernement néo-démocrate—libéral, il n'est plus exagéré de dire que les Canadiens se voient privés non seulement des petits luxes qu'ils pouvaient s'offrir, mais aussi de leur argent durement gagné et des nécessités de la vie. Nous savons tous que le plus grand voleur, c'est le régime d'imposition et de dépenses de cette coûteuse coalition, un régime qui prend aux pauvres pour donner aux riches, qui ne fait rien pour protéger l'environnement et qui laisse les Canadiens avec de moins en moins d'argent à la fin de chaque mois.
Les taxes à tout va des libéraux ont déjà privé nos concitoyens de Noël en faisant augmenter le coût du chauffage résidentiel et des produits d'épicerie, sans parler des cadeaux de Noël, qui étaient tout bonnement hors de portée. Il ne suffisait pas au libéral, à ses ministres et à ses complices néo-démocrates de gâcher les vacances de Noël. À présent, ils s'en prennent aussi aux vacances d'été. Grâce au gouvernement libéral—néo-démocrate, il devient trop cher pour une famille de partir en vacances, d'aller quelque part en voiture ou de profiter de tout ce que le pays a à offrir. Il n'y a plus rien à dépenser, d'abord, parce que les loyers et les hypothèques ont tous augmenté. Ils ont doublé. Les factures d'épicerie ont grimpé en flèche, et le coût de la vie augmente partout. Les députés n'ont pas à me croire sur parole. Il leur suffit de parler à n'importe qui dans leur quartier, ce que les libéraux ont, selon moi, cessé de faire.
Charger la voiture et partir explorer un nouvel endroit avec mes parents fait partie de mes plus beaux souvenirs d'enfance. Pour moi, c'est en découvrant en voiture la beauté du Canada qu'est né cet amour de mon pays qui m'habite encore aujourd'hui. Nous sommes allés visiter le Parlement et bien d'autres sites, en nous arrêtant en chemin, n'importe où un vieux guide signalait quelque chose à voir. Notre famille d'immigrés éprouvait une immense fierté de pouvoir explorer librement le pays.
Revenons à aujourd'hui, à cette période où les familles ne pourront pas vivre une telle expérience. En fait, on nous le dit tous les jours, et tout cela à cause d'un gouvernement trop gourmand qui ne peut pas s'empêcher de piocher dans nos portefeuilles. Sacrifier des vacances en famille, des congés bien mérités, même des choses comme des repas ou des choses auxquelles nous étions habitués, semble être devenu la nouvelle norme dans ce pays. Les Canadiens d'un océan à l'autre n'ont qu'un message pour le : ils lui demandent d'arrêter, point.
C'est justement l'objet de la motion d'aujourd'hui. Elle met fin au banditisme de grand chemin auquel le régime libéral se livre aux pompes à essence de tout le pays. En moyenne, le gouvernement ajoute 30 ¢ au prix final du litre d'essence sous forme de TPS, de taxe sur le carbone et de taxe d'accise, sans parler de tous les coûts cachés à cause des obsédés des ressources et de leurs lois anti-ressources, en plus des formalités administratives à chaque étape lorsqu'il s'agit de forer des puits, de raffiner le pétrole, de l'expédier et de le vendre. Aujourd'hui, nous demandons au gouvernement d'accorder un répit temporaire aux Canadiens, de les aider à économiser 30 ¢ par litre d'essence en supprimant la TPS, la taxe sur le carbone et la taxe d'accise appliquées chaque fois que les conducteurs passent à la pompe.
En quelques mois à peine, cela ferait économiser plus de 650 $ à la famille moyenne. Voilà quel serait le résultat. Cet argent pourrait payer aux gens les vacances d'été durement gagnées dont ils rêvent après une longue année de travail et après neuf ans de gouvernement libéral—néo-démocrate.
Ce serait toute une bouffée d'air frais non seulement pour les familles, mais aussi pour les PME et les régions de tout le pays. Une nouvelle vague de tourisme déferlerait par exemple sur la magnifique région intérieure de la Colombie‑Britannique, dans le Nord de l'Ontario ou sur le Nouveau‑Brunswick, autant d'endroits où des Canadiens m'ont dit à quel point ce serait bénéfique.
Ce sont des endroits où les temps sont durs non seulement pendant l'été, mais aussi le reste de l'année, à cause de la taxe sur le carbone. Nous le savons, particulièrement sur la côte Est, puisque le a accordé un répit à cette région. En accordant un répit aux habitants de la côte Est, il a reconnu que sa taxe sur le carbone coûtait trop cher, et la libérale a déclaré que pour bénéficier de cet allégement fiscal, les autres régions du pays auraient dû élire plus de libéraux. C'est ce qu'a fait le premier ministre.
Ce sont des régions où les Canadiens n'ont pas d'autre choix que de se rendre au travail en voiture, d'acheter des produits d'épicerie transportés par camion et de chauffer leur logement au mazout. Toute l'année, le et le gouvernement néo-démocrate—libéral qu'il dirige les punit, ainsi que leurs concitoyens d'un bout à l'autre du pays, dont 80 % paient plus au gouvernement, d'après le directeur parlementaire du budget, que ce qu'ils reçoivent en retour en prétendus remboursements.
Voilà qui m'amène à mon point suivant: que se passera-t-il après les vacances d'été? C'est difficile à croire, mais dans quelques mois à peine — je préférerais d'ailleurs ne pas y penser —, nous remiserons nos shorts pour ressortir nos manteaux. S'il n'en tient qu'au le gouvernement libéral néo-démocrate—libéral, il appliquera la taxe sur le carbone jusqu'à la fin des temps, sans espoir de répit. D'ailleurs, la taxe va encore augmenter le 1er avril 2025. Par contre, avec un gouvernement conservateur majoritaire plein de gros bon sens, les Canadiens auraient un répit non seulement cet été, mais toute l'année. Nous supprimerions la taxe sur le carbone pour que les familles aient les moyens de se nourrir, de se chauffer et de se loger.
Les conservateurs supprimeraient d'autres impôts, et des prélèvements aussi, pour que les travailleurs puissent garder une plus grande part de leur argent durement gagné et le dépenser eux-mêmes, au lieu que le gouvernement le dépense à leur place. Nous plafonnerions les emprunts et les dépenses inflationnistes effrénés ici, à Ottawa, pour que les factures d'épicerie et les paiements hypothécaires soient enfin à la portée des gens, de façon à ce que ceux qui n'ont pas de parents riches ou de fonds en fiducie puissent prendre des vacances d'été.
Tous les jours, les conservateurs interviennent à la Chambre des communes en étant les seuls dont le parti se porte à la défense du travailleur canadien moyen, à qui le gouvernement prend tous les jours plus d'argent. Tous les jours, nous le répétons aux Canadiens, mais tous les jours, le gouvernement libéral et ses complices néo-démocrates disent non. Ils votent pour alourdir le fardeau fiscal d'absolument tous les Canadiens. Il n'y a pas qu'à nous qu'ils disent non: ils disent non à tout programme qui relève du gros bon sens. Ils disent non aux millions de Canadiens qui pensent comme nous, aussi. Ils font ouvertement un pied de nez à une multitude de personnes qui veulent seulement s'en sortir, comme les deux millions d'entre elles qui, en un mois, recourent à une banque alimentaire, comme la mère qui dilue le lait de son enfant avec de l'eau ou comme le menuisier qui répare ses bottes avec du ruban adhésif.
C'est un étalage d'arrogance et d'incompétence stupéfiant. On comprend à quel point, après neuf ans au pouvoir, les libéraux sont déconnectés de la réalité. Ils préconisent l'imposition d'une grosse taxe applicable à presque tout ce que les Canadiens font et achètent, non seulement comme étant une mesure pour faire baisser le coût de la vie, mais aussi le fleuron de leur croisade idéologique. Si on posait la question aux Canadiens, ils répondraient qu'ils ne s'en tirent pas mieux qu'avant. Pour tout dire, je n'ai rencontré personne qui s'en tire mieux aujourd'hui qu'il y a neuf ans.
De ce côté-ci de la Chambre, nous avons un programme crédible. Les conservateurs vont abolir la taxe, nous allons construire des logements, nous allons redresser le budget et nous allons faire échec au crime. C'est un plan plein de gros bon sens pour réparer les pots que le a cassés durant ses neuf années en poste. Ce plan commence ici et maintenant, pour cet été. Les libéraux pourraient voter en faveur de cette mesure aujourd'hui. Nous continuerons de nous battre pour tous les Canadiens qui sont laissés pour compte après neuf années de gouvernement libéral. Le choix est clair. Les Canadiens doivent choisir le seul parti qui abolirait la taxe pour eux, qui construirait des logements pour eux, qui redresserait le budget pour eux et qui ferait échec au crime pour eux. Parmi tous les partis à la Chambre, nous formons le seul qui a le moindre bon sens. Quiconque ne me croit pas n'a qu'à sortir dans la rue pour poser la question aux Canadiens: 9 d'entre eux sur 10 répondront qu'ils ne s'en sortent pas mieux.
Aujourd'hui, demain et tous les jours, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition, les conservateurs n'auront de cesse de défendre les intérêts des Canadiens. Tout ce que nous demandons aux libéraux, c'est pour une fois de faire preuve d'un peu de compassion et même de courage en tenant un vote libre afin de voter pour la motion, de manière à permettre aux Canadiens de passer les vacances d'été qu'ils souhaitent et qu'ils méritent.
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Madame la Présidente, je tiens tout d'abord à remercier ma collègue, la cheffe adjointe de notre parti et excellente députée de , qui s'est battu sans relâche pour les travailleurs canadiens.
« Choisir d'avancer », « Avançons ensemble », « Des voies ensoleillées » et voter pour « le vrai changement » ont été quelques-uns des slogans de campagne des libéraux au fil des ans, et pour ce qui est de vrais changements, nous en avons vu amplement. Après neuf ans de gouvernement libéral-néo-démocrate, les banques alimentaires ont fourni de l'aide à deux millions de personnes par mois l'an dernier, et on s'attend à ce qu'il y en ait un million de plus cette année. Le coût de la vie des Canadiens n'a jamais été aussi élevé. Les familles paient maintenant plus cher pour la nourriture, l'essence, le logement et le loyer.
Une véritable crise sévit dans notre pays. Les Canadiens consultent des pages Facebook pour connaître les meilleurs endroits où plonger dans des bennes à ordures où ils peuvent trouver de quoi nourrir leur famille. Ce n'est pas ce dont rêvaient les Canadiens, mais après neuf ans de politiques irresponsables du gouvernement, les dommages causés sont immenses. Il est là, le vrai changement, avec ce gouvernement.
Dans ma circonscription, plus précisément dans le comté d'Oxford, il y a 22 campements de personnes en situation d'itinérance. J'étais à Halifax récemment, et il y a là 35 nouveaux campements. À Toronto et en Colombie-Britannique, des villages de tentes voient le jour, de même que partout au pays. Nous n'avons jamais vu cela auparavant, mais c'est le vrai changement après neuf ans de ce gouvernement.
Dans ma circonscription, à Tillsonburg, j'ai rencontré une mère de famille monoparentale qui a un enfant autiste. Elle m'a dit qu'elle avait de la difficulté à conduire son fils à London pour pour qu'il y reçoivent des traitements parce qu'elle n'avait plus les moyens de payer l'essence. Les députés peuvent-ils le croire? Nous vivons dans un pays où une mère seule ne peut pas aller à l'hôpital pour faire traiter son enfant autiste. À Thamesford, des grands-parents qui voudraient rendre visite à leurs petits-enfants et passer du temps avec eux doivent s'en priver à cause de la crise du coût de la vie.
Ce qui est inquiétant, c'est que les travailleurs canadiens qui ont de bons emplois, qui ont du cœur à l'ouvrage, qui font les bons choix, qui ont fait des études et qui ont épargné leur argent arrivent à peine à joindre les deux bouts. Cinquante pour cent des Canadiens sont maintenant à seulement 200 $ de la faillite. C'est très inquiétant. Les banques alimentaires ont atteint leur pleine capacité et elles réclament de l'aide.
Dans ma propre circonscription, de nombreux organismes de bienfaisance se mobilisent. Une femme, Jayna, a créé un groupe Facebook pour aider nos personnes âgées à mettre de la nourriture sur leur table et pour leur offrir du transport lorsqu'elles ne peuvent pas se rendre à un rendez-vous médical. Nos communautés commencent à se mobiliser, tout comme les banques alimentaires, l'Armée du Salut à Woodstock et la banque alimentaire Helping Hand à Tillsonburg. L'organisme Operation Sharing s'est établi à Woodstock. Les organismes se surpassent pour apporter leur aide partout où ils le peuvent. Les églises s'unissent pour offrir un peu d'espoir dans nos collectivités. Les clubs Lions, Rotary et Kiwanis se mobilisent alors que le gouvernement laisse tomber les Canadiens.
Les Canadiens souhaitaient que le budget leur permette de souffler. Nous espérions tous que le budget permette aux Canadiens de souffler un peu après que le gouvernement a augmenté la taxe sur le carbone de 23 %, le jour du poisson d'avril. En agissant ainsi, il punissait les Canadiens, y compris les agriculteurs et les travailleurs canadiens qui veulent simplement joindre les deux bouts. Le budget n'a apporté aucun allégement. Au lieu de reprendre le contrôle de ses dépenses, le gouvernement a ajouté 60 milliards de dollars de dépenses inflationnistes. Nous versons maintenant 55 milliards de dollars de l'argent durement gagné de nos contribuables pour payer les intérêts de sa dette. Les Canadiens gagnent de l'argent, et le gouvernement le leur prend.
Voilà pourquoi les conservateurs ont très clairement dit qu'ils allaient abolir cette taxe une fois pour toutes, pour tout le monde et pour de bon. Toutefois, afin d'offrir un répit aux familles cet été, nous avons présenté une motion visant à leur accorder un congé estival. Nous avons tous besoin d'un congé de temps en temps, comme la l'a dit, et certains de mes meilleurs souvenirs d'enfance ont été les moments passés avec ma famille pendant la saison estivale. Nous nous rendions d'un endroit à un autre, nous visitions des parcs d'attractions et nous passions simplement du temps en famille.
Nous ne voyons plus ce genre de choses aujourd'hui, et c'est pourquoi notre motion permettrait à une famille canadienne moyenne de bénéficier d'un allégement de 670 $. Cet argent pourrait être investi dans l'achat de nourriture, dans une activité ou dans le soutien d'une œuvre de bienfaisance de son choix. On pourrait faire beaucoup avec cet argent.
En moyenne, à cause de la taxe sur le carbone, les Canadiens paient près de 1 700 $ de plus en Ontario. J'ai écouté les libéraux et, malgré leurs prétentions, le directeur parlementaire du budget a lui-même déclaré que les Canadiens paient davantage au titre de la taxe sur le carbone qu'ils ne récupèrent grâce aux soi-disant remises. Si nous prenons les chiffres bruts, le congé accorderait aux Canadiens une réduction de près de 36 ¢ le litre. Ce n'est pas négligeable, c'est énorme. Ce serait un allégement énorme pour les familles.
Les libéraux aiment se présenter comme des champions de la compassion, comme des défenseurs de la classe ouvrière. Pourtant, pas une de leurs politiques n'a amélioré le sort de la classe ouvrière. Les slogans avec lesquels les libéraux ont fait campagne ne sont que des promesses en l'air. Ce ne sont que des mots sans aucune mesure concrète. C'est tout. Pendant qu'ils s'affichent avec de prétendus experts, nous, les conservateurs, nous discutons avec les Canadiens ordinaires, avec nos voisins, avec les Canadiens de la classe ouvrière qui nous disent tous les jours que la taxe sur le carbone les frappe de plein fouet. Les premiers ministres des provinces disent la même chose, que c'est une taxe punitive.
Toutes les politiques que le gouvernement a mises en place coûtent de l'argent aux Canadiens, et c'est la raison pour laquelle nous demandons au NPD, aux libéraux, au Bloc et aux verts de prendre la bonne décision, soit d'accorder un répit aux Canadiens pendant l'été. Laissons-les profiter de l'été en supprimant la taxe sur le carbone sur l'essence, la taxe fédérale sur l'essence et aussi la TPS.
Ce qui est formidable, c'est que, dans des circonscriptions comme la mienne, le tourisme est très dynamique. J'encourage tous les députés à aller visiter Oxford. C'est une ville superbe, c'est la capitale canadienne des produits laitiers. Ceux qui aiment le fromage peuvent y faire la tournée des fromageries. Personnellement, je suis un amateur de produits laitiers. Les députés le savent, j'ai pris presque 18 livres depuis que j'ai été élu. C'est affolant tout le fromage que je mange.
Oxford est vraiment un endroit formidable. On y trouve toutes sortes de produits laitiers, et c'est le paradis des amateurs de crème glacée. Il y a aussi de superbes terrains de camping, comme le Willow Lake Campground dans ma circonscription. La ville compte également d'excellents restaurants, comme The Mill, et des cafés tels que Kintore Coffee. Le secteur de l'agrotourisme est très dynamique, qui permet à nos agriculteurs d'exposer leurs produits et tout ce que notre collectivité a à offrir aux visiteurs du monde entier.
Voilà ce qu'offre le Canada: la chance pour tous les Canadiens de visiter notre beau pays. Nous devons redonner de la valeur à la promesse que représente le Canada, à savoir que ceux qui travaillent fort, qui respectent la loi et qui suivent les règles du jeu auront toutes les chances de réussir dans la vie, d'économiser un peu d'argent, d'acheter la maison de leurs rêves et de partir en vacances. Toutefois, à cause des politiques insensées des libéraux, cela n'est plus possible.
Je demande aux députés d'autoriser un vote libre, afin que les Canadiens obtiennent le répit dont ils ont besoin, à savoir l'abolition de la taxe pendant l'été.
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Madame la Présidente, je viens de parler du Canadien moyen. Toutefois, les députés de l'Alberta, en supposant qu'ils achètent leur essence en Alberta, pourraient parcourir 37 000 kilomètres avec les économies potentielles dont parle leur .
Tout cela pour dire que ce que les conservateurs laissent entendre et essaient de vendre aux Canadiens est parfaitement ridicule. Je suis sûr qu'ils enverront plus tard dans la journée un courriel à leurs partisans pour leur dire qu'ils permettraient aux Canadiens d'économiser 670 $ et qu'ils devraient donc faire un don de 1 000 $. Je suis sûr que cela se produira plus tard dans la journée parce que c'est ce qu'ils font. Cependant, en vérité, ils induisent les Canadiens en erreur en laissant entendre que le Canadien moyen économiserait 670 $. C'est absolument faux. Il n'y a absolument rien de vrai là-dedans, à moins que le député de compte se rendre du pôle Nord au pôle Sud en voiture et qu'il roule encore 5 000 kilomètres supplémentaires. C'est la seule façon pour lui de faire le genre d'économies dont ils parlent.
Je trouve qu'il est incroyablement inquiétant de voir les conservateurs faire constamment preuve de fausse indignation et essayer d'induire les Canadiens en erreur et de leur vendre des faussetés. En réalité, si nous nous arrêtons pour y réfléchir, si nous supprimons la tarification de la pollution, la taxe sur le carbone, il nous faudrait également supprimer le remboursement. Même si ce qu'ils disent est vrai et nous pouvions arriver à la conclusion que nous économiserions 670 $ au point de vente, même si nous pouvions accepter cette idée, leur calcul ne fonctionnerait toujours pas parce que les gens n'obtiendraient plus de remboursement.
La raison d'être des remboursements, la raison de la tarification de la pollution, c'est d'encourager les gens à prendre des décisions différentes par rapport à leur pouvoir d'achat, ce qu'ils achètent et la manière dont ils passent leur journée. Ce sera plus facile pour certains que pour d'autres. C'est pourquoi nous avons mis en place différents programmes pour aider les gens à faire la transition vers des options plus propres, à faire des choses différemment qui n'ont pas une grande empreinte carbone. C'est ce dont il s'agit.
Pour quelqu'un qui a étudié l'économie à l'université, je comprends cela. Cependant, ce qui m'étonne le plus, c'est à quel point les conservateurs ne comprennent pas. Ce sont les conservateurs qui vont nous dire qu'ils savent tout sur le fonctionnement d'une économie. Ils savent comment faire économiser de l'argent aux gens et ils savent ce qui est dans l'intérêt de la croissance économique tout en économisant de l'argent. Ils ne cessent d'induire la population en erreur là-dessus. Cependant, pour une raison ou une autre, ils ont récemment perdu la capacité d'examiner les choses d'un point de vue macroéconomique pour comprendre les répercussions au niveau microéconomique. C'est exactement ce qui se passe. C'est exactement ce que les conservateurs ont fait à maintes reprises.
Ce n'a pas toujours été le cas. C'est une nouvelle passion. En ce qui concerne les conservateurs qui continuent de me chahuter en ce moment même, eh bien, ils ont fait campagne en promettant la tarification de la pollution. Ils ont fait campagne sur le concept de la tarification de la pollution et d'une taxe sur le carbone. Ce ne sont même pas les libéraux qui ont lancé l'idée de la tarification du carbone. C'est Stephen Harper, en 2008, qui a dit qu'il voulait mettre un prix sur la pollution, parce qu'en tant qu'économiste, il comprenait qu'il est facile de changer le comportement du marché en imposant un prix sur un bien ou un service. Nous sommes allés un peu plus loin en disant que non seulement nous allions changer les comportements, mais que nous allions remettre tout l'argent sous forme de remboursements.
Je sais que les conservateurs vont dire que le directeur parlementaire du budget a dit ceci et cela, mais mon collègue vient de soulever le fait que le directeur parlementaire du budget a récemment publié une rétractation au sujet des chiffres qu'il avait présentés auparavant, qui sont à l'origine de toute la mésinformation des conservateurs. La réalité, c'est que 8 Canadiens sur 10 reçoivent plus que ce qu'ils ont versé. Plus important encore, 94 % des Canadiens dont le revenu familial est inférieur à 50 000 $ par année en retirent davantage que ce qu'il leur en coûte.
Les détracteurs de ce régime sont les personnes mieux nanties, et ô surprise, il s'agit de la base conservatrice, les personnes que les conservateurs sollicitent constamment pour financer leur parti, les personnes à qui ils demanderont des dons plus tard aujourd'hui. Les conservateurs insistent pour plaire à ces gens parce qu'ils savent que plus ils satisfont leurs amis riches, mieux leur parti se portera, et surtout, plus les coffres du parti seront remplis.
Je vais m'arrêter là. Je suis impatient de répondre aux questions de mes collègues. J'espère sincèrement que lorsqu'ils s'exprimeront, le député de ou celui de expliqueront plus précisément comment ils sont parvenus à cette somme de 670 $. Je veux comprendre qui a fait le calcul et comment cette personne en est arrivée à ce montant. Je suis tout à fait ouvert à ce qu'on prouve que j'ai tort. Je veux simplement comprendre les faits. Chaque fois que j'ai posé la question aujourd'hui, on ne m'a pas répondu. Même le a complètement esquivé ma question.
J'aimerais que les conservateurs m'expliquent comment ils peuvent conclure que les Canadiens économiseraient 670 $ d'ici la fête du Travail. D'après mes calculs, au mieux, une personne devrait faire au moins 25 000 kilomètres de route pour économiser une telle somme, ce qui équivaut à se rendre du pôle Nord au pôle Sud, et même à faire également une bonne partie du chemin de retour.
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Madame la Présidente, cet après-midi, je partagerai mon temps de parole avec le député de .
Je suis heureuse de prendre la parole aujourd'hui au sujet de notre motion de l'opposition qui demande que la taxe sur le carburant soit supprimée jusqu'à la fête du Travail. Bien que nombre de mes collègues se concentrent sur les avantages économiques immédiats que cette suppression apporterait à tous les Canadiens aux prises avec des difficultés financières qui nous écoutent en ce moment, j'aimerais ajouter à la conversation un élément relatif à la santé mentale.
Comme nous le savons tous, la santé mentale est en déclin au Canada. Un article paru sur le site de la Queen's Gazette le résume assez bien:
Un rapport publié en 2023 par Statistique Canada a révélé que, malgré le fait que plus de la moitié des Canadiens se disent en très bonne ou en excellente santé en général, la santé mentale affiche un déclin inquiétant. Les troubles de l'anxiété et de l'humeur, en particulier chez les groupes vulnérables, ont grimpé en flèche, tout particulièrement chez les adultes de 18 à 34 ans. Selon l'Association canadienne pour la santé mentale, au cours d'une année donnée, une personne sur cinq au Canada sera personnellement confrontée à un problème de santé mentale ou à une maladie mentale...
À mon avis, ce n'est une nouvelle pour personne. C'est un véritable problème.
S'il est vrai que la pandémie a grandement contribué à exacerber cette catastrophe publique, elle n'est pas la seule coupable. La santé mentale des Canadiens se détériore à peu près au même rythme que leur santé financière.
Il y a deux mois, l'Institut canadien d'information sur la santé a publié un communiqué de presse intitulé « Les Canadiens sont plus nombreux à déclarer avoir des problèmes de santé mentale; les préoccupations économiques grandissantes figurent parmi les facteurs contributifs ». Par rapport à la moyenne du Fonds du Commonwealth, un pourcentage plus élevé de Canadiens s'inquiètent de leur capacité à payer le loyer, à avoir assez de nourriture et même à avoir un toit au-dessus de leur tête. Le message est clair: le Canada traîne loin derrière ses alliés du Commonwealth en ce qui concerne les facteurs de stress économiques sur la santé mentale.
Je sais que les autres partis ici se soucient de la santé mentale. Dans sa plateforme électorale de 2021, intitulée « Avançons ensemble », le gouvernement a consacré un peu plus d'une page de son document de 106 pages à la santé mentale. La section commençait par le paragraphe suivant:
Au cours d'une année normale, une personne sur cinq au Canada est atteinte d'une maladie mentale ou a un problème de toxicomanie. Nous savons qu'au cours des dix-huit derniers mois, près de la moitié des Canadiens affirment que leur santé mentale s'est détériorée pendant la pandémie. La santé mentale, c'est la santé. Voilà pourquoi nous avons fait de la santé mentale une priorité.
Nos amis du NPD ont fait des déclarations semblables dans leur plateforme intitulée « Oser mieux ».
Ce que je trouve troublant et déconcertant, c'est que le gouvernement libéral se soit engagé dans une véritable folie de dépenses inflationnistes et qu'il ait en même temps imposé des mesures fiscales paralysantes à des Canadiens à court d'argent. Ce qui est encore plus déconcertant, c'est que le NPD joue un rôle de facilitateur pour le gouvernement libéral. Il se trouve que la santé mentale, qui était une priorité en 2021, a été remplacée, en 2024, par des taxes excessives sur des Canadiens au bord de la ruine, sans aucune considération pour les répercussions sur leur santé mentale.
Le fait est que, oui, la santé mentale c'est la santé, mais la stabilité économique contribue à la santé mentale. Les Canadiens qui ont une situation financière stable ne sont pas soumis aux mêmes stress économiques que les Canadiens dont la situation financière est instable, ce qui a pour effet de réduire les pressions qui s'exercent sur notre système de santé déjà à bout de souffle, et notamment notre système de santé mentale.
Il suffit de se reporter aux propres chiffres du gouvernement pour avoir confirmation de cette relation entre les ressources financières et la santé physique et mentale.
En mars 2019, l'Agence canadienne de la consommation en matière financière a publié un rapport indiquant que les soucis financiers étaient une plus grande source de stress que les relations personnelles, le rendement au travail ou la santé physique. Près de la moitié des Canadiens souffrent d'insomnie parce qu'ils ne savent pas quelles factures ils vont être capables de payer. Pour 44 % des Canadiens, un chèque de paye en retard aurait des conséquences catastrophiques.
C'est un véritable cercle vicieux. Ceux qui souffrent de troubles mentaux ont plus de mal à gagner leur vie et à demander de l'aide, ce qui se traduit par la précarité financière. Ensuite, les gens commencent à se demander où ils vont aller pour trouver à manger, ou quels objets précieux ils vont devoir vendre pour payer leur facture d'Internet déjà en retard, afin d'éviter une interruption de service, ou encore quel petit boulot ils vont devoir se trouver, tout cela ne faisant qu'ajouter du stress et de l'anxiété à des troubles mentaux déjà existants.
C'est toujours la même chose pour un trop grand nombre d'électeurs de Hastings—Lennox and Addington et de partout ailleurs au Canada. Ce dont ils n'ont vraiment pas besoin, c'est que le gouvernement alourdisse encore leur fardeau financier.
Voici donc l'occasion d'alléger ce fardeau financier que le gouvernement a imposé aux Canadiens lorsqu'il a augmenté la taxe sur l'essence. Les vacances et les escapades en voiture sont une façon formidable de réduire le stress, de passer du temps en famille et de revenir au travail motivé, inspiré et ressourcé. C'est tout à fait vrai. Mais il y a beaucoup trop de Canadiens qui ne pourront pas prendre de vacances parce qu'ils n'en ont pas les moyens. Cette motion conservatrice pleine de bon sens permettra aux Canadiens de garder plus d'argent dans leurs poches, pas forcément pour partir en vacances, mais au moins pour payer l'épicerie ou toute autre facture importante.
Un récent sondage d'Ipsos montre que près de 80 % des Canadiens ont vraiment besoin de vacances, que deux tiers d'entre eux ont décidé de les raccourcir à cause de l'inflation et d'une économie incertaine, et que trois Canadiens sur cinq ne prendront pas de vacances du tout. Les Canadiens ne pensent pas à Disney, ils pensent à leur prochain repas. Ce gouvernement est un échec, non seulement parce qu'il ne répond pas aux besoins des Canadiens, mais aussi parce qu'il continue de leur prendre le peu qui leur reste.
Aujourd'hui, nous avons l'occasion de donner aux Canadiens un répit temporaire pour l'été. Cette mesure aiderait les familles, les chefs de famille monoparentale, les étudiants, les personnes âgées et tous les autres. Un congé de taxe sur le carburant profiterait à l'ensemble des Canadiens. S'ils choisissent d'utiliser cet argent supplémentaire pour faire un voyage en voiture et soutenir le tourisme régional, c'est très bien. S'ils souhaitent plutôt utiliser l'argent pour payer leurs factures et faire l'épicerie, c'est très bien aussi. Le principal, c'est que nous ne proposons pas de donner aux Canadiens l'argent de leurs impôts, nous demandons simplement au gouvernement fédéral de cesser de prendre de l'argent dans leur poche.
Je pense que ce dernier argument illustre vraiment la mentalité dangereuse de beaucoup trop de gouvernements. Ils s'imaginent qu'ils ont le droit de puiser dans les poches des contribuables, comme si cet argent n'appartenait pas aux Canadiens, mais à eux, alors ils le perçoivent. Cela me rappelle le commentaire qu'un ancien ministre libéral a fait quand il était directeur général de la Monnaie. Cela résume bien, à mon avis, la mentalité de l'actuel gouvernement libéral—néo-démocrate. Il a dit: « J'ai droit à mes droits [...] » Cette fois-ci, je pense que même David Dingwall lui-même serait obligé d'admettre que c'est le contribuable qui paie la note.
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Madame la Présidente, c'est avec grand plaisir que j'interviens aujourd'hui pour parler de la motion des conservateurs, qui propose des vacances d'été sans taxe. J'ai eu une enfance très heureuse. Je passais de nombreuses heures en plein air à Edmonton, en Alberta, à longueur d'année, même en hiver lorsque tout était complètement gelé, mais pour ma famille, le moment culminant de l'année était toujours celui de la planification de notre escapade en auto pendant l'été.
Nous commencions à planifier le voyage dès que la neige se mettait à fondre, généralement à ce moment-ci de l'année, à la fin du mois de mai. Je sais qu'avec le réchauffement climatique, cela se produit quelques semaines plus tôt, mais c'est une activité qui a toujours uni ma famille. Nous étions toujours très enthousiastes. Il s'agissait généralement d'un voyage de trois jours entre Edmonton, en Alberta, et la côte Ouest de la Colombie‑Britannique. Nous prenions notre temps et nous campions en chemin. Nous passions souvent la première nuit à Jasper, ou à Banff, et la deuxième nuit quelque part dans la vallée de l'Okanagan. Nous n'avons jamais pris l'itinéraire le plus court, parce qu'il y avait tant de lieux à explorer et de choses à voir dans ce grand pays qui est le nôtre.
Le troisième jour, nous arrivions au magnifique lac Cultus, à Chilliwack, où nous faisions du camping pendant deux ou trois semaines. Sur la route, nous faisions toujours du camping: pas de motels ni de restaurants pour nous. Nous n'avions pas d'argent pour cela. Cela coûtait trop cher, mais la seule chose dont nous n'avions jamais à nous soucier, c'était le prix de l'essence pour faire tourner le gros moteur V8 de notre Chevrolet.
Je me demande à quoi ressemblerait cette aventure si nous la revivions aujourd'hui. Pour en rester à mon exemple personnel, il n'y avait pas beaucoup de choses que nous pouvions retrancher de notre budget de voyage. Les motels et les restaurants étaient déjà hors de question. Peut-être aurions-nous pu éliminer le mini-golf des terrains de camping ou les bandes dessinées grâce auxquelles nous nous tenions tranquilles pendant des heures sur la banquette arrière de la voiture, ou certaines excursions comme la descente en téléphérique jusqu'à Hells Gate, dans le canyon du Fraser. Tous les Canadiens devraient voir la beauté naturelle impressionnante du canyon du Fraser et la conception de la voie ferrée qui le traverse.
Les décisions que les familles doivent prendre de nos jours sont bien plus difficiles que cela, parce qu'après neuf ans sous la gouverne du gouvernement libéral, les Canadiens sont obligés d'annuler complètement leurs vacances estivales, car le programme mal conçu des libéraux en matière d'impôts et de dépenses a rendu inabordable même un simple voyage en voiture.
Les parents peuvent à peine se procurer les produits de première nécessité, et encore moins s'offrir un petit voyage estival. Les familles paieront en moyenne 700 $ de plus en nourriture cette année qu'en 2023. L'année dernière, les banques alimentaires ont dû gérer un nombre record de 2 millions de visites en un seul mois, et 1 million de visites supplémentaires sont attendues cette année, car l'inflation du prix des aliments continue d'être un vrai casse-tête pour les gens.
Parlons de l'inflation dans le secteur du logement. C'est ce dont me parlent les habitants de ma ville, Langley. Tanya m'a écrit le message suivant: « Les jeunes à l'école secondaire et à l'université ne rêvent même plus d'être propriétaires d'une maison. Ils espèrent simplement avoir un jour les moyens de louer leur propre appartement. L'inflation étouffe les espoirs et les rêves de la jeunesse canadienne. »
De même, Fred et Elaine m'ont écrit: « Nous avons plus de 80 ans. Nous ne pouvons pas quitter la Colombie‑Britannique parce que toute notre famille vit ici et que c'est de plus en plus difficile pour nous, et beaucoup de nos amis sont alarmés par la tournure que prennent les événements. Les loyers sont terriblement chers. Comment nos petits-enfants et arrière-petits-enfants vont-ils y arriver? »
Je remercie Fred et Elaine de cette observation.
Je reçois beaucoup de commentaires de ce genre, et en voici un autre d'Anthony, qui est un homme d'affaires. Il parle du coût des logements et de ses conséquences. Il a dit: « J'ai du mal à retenir et à attirer de jeunes employés, car le coût de la vie dans la région métropolitaine de Vancouver est tout simplement prohibitif. Un apprenti formidable m'a quitté l'été dernier pour aller s'installer à Calgary. Il a dû accepter une baisse de salaire, mais il voulait fonder une famille et il ne voyait aucune possibilité de faire cela ici, en Colombie‑Britannique. »
Encore une fois, c'est bon pour Calgary. Une autre personne quitte la Colombie‑Britannique pour aller à Calgary, où le coût de la vie est plus abordable, mais il y a aussi des difficultés bien réelles là-bas.