Les Avis de convocation contiennent des renseignements sur le sujet, la date, l’heure et l’endroit de la réunion, ainsi qu’une liste des témoins qui doivent comparaître devant le comité. Les Témoignages sont le compte rendu transcrit, révisé et corrigé de tout ce qui a été dit pendant la séance. Les Procès-verbaux sont le compte rendu officiel des séances.
Distingués membres du Comité, je constate que nous avons le quorum.
Je dois vous aviser que le greffier peut accueillir uniquement des motions pour l'élection à la présidence. Il ne peut recevoir aucune autre motion, entendre de rappels au Règlement ou participer au débat.
[Français]
Nous pouvons donc procéder à l'élection à la présidence.
Conformément à l'article 106(2) du Règlement, le président doit être un député du parti ministériel.
[Traduction]
Je suis prêt à recevoir les motions pour la présidence.
Merci pour ce discours des plus inspirant, Pam. Je vous en suis vraiment reconnaissant. Le tout sonnait un peu comme un appel automatisé.
Avant que nous passions à l'examen des motions de régie interne, je veux simplement souligner que ce comité a vraiment fait de l'excellent travail lors de la dernière législature. Nous sommes parvenus à nous entendre concernant de nombreux enjeux et avons ainsi pu accomplir un travail important. J'ose espérer que nous pourrons poursuivre dans le même sens.
Avec un gouvernement minoritaire, il y a toujours le risque de s'enliser dans les politicailleries de telle sorte que l'on finit par devoir constater que l'on n'a pas vraiment beaucoup progressé. Ce comité a un rôle important à jouer, et j'espère plutôt que nous arriverons à l'assumer efficacement en travaillant en collaboration.
Permettez-moi maintenant de vous présenter le meilleur greffier sur la Colline. Jean-Marie est extrêmement compétent, et nous avons eu la chance de pouvoir compter également lors de la dernière législature sur d'excellents analystes.
Il semblerait que nous devions maintenant élire des vice-présidents
En vertu du paragraphe 106(2) du Règlement, le deuxième vice-président doit être un député d'un parti de l'opposition autre que l'opposition officielle.
[Français]
Je suis maintenant prêt à recevoir des motions pour l'élection du deuxième vice-président.
Que le Sous-comité du programme et de la procédure soit créé et composé de cinq (5) membres; du président, d'un député(e) par parti; et que le sous-comité travaille dans l'esprit de la collaboration.
En ce qui concerne le quorum réduit, la motion va comme suit:
Que le président soit autorisé à tenir des réunions pour entendre des témoignages et à les faire publier en l’absence de quorum, si au moins quatre membres sont présents, dont un membre de l’opposition et un membre du gouvernement, mais lorsque des déplacements à l’extérieur de la Cité parlementaire, la réunion commence après 15 minutes, peu importe quels membres sont présents.
Le libellé de la motion que nous avons reçue par écrit ne correspond pas à ce qui vient d'être lu. Je ne sais pas si tous les documents ont été distribués, mais sinon on peut toujours en débattre.
Que le président soit autorisé à tenir des réunions pour entendre des témoignages et à les faire publier en l’absence de quorum, si au moins quatre membres sont présents, dont un membre de l’opposition et un membre du gouvernement, mais lorsque des déplacements à l’extérieur de la Cité parlementaire, la réunion commence après 15 minutes, peu importe quels membres sont présents.
Monsieur le président, j'aurais un amendement mineur à proposer pour cette motion.
Comme il y a trois partis reconnus au sein de l'opposition pendant la législature en cours, de quel parti viendra le membre de l'opposition dont il est question dans le libellé de cette motion?
Je voudrais donc proposer un amendement mineur qui a été adopté par le comité permanent de l'agriculture. Il s'agit d'exiger plutôt la présence de deux députés du parti ministériel et de deux députés de l'opposition. Je peux lire la motion aux fins du compte rendu si vous le désirez.
Pour que les choses soient bien claires, vous proposez un amendement à la motion, si bien que nous allons d'abord débattre de l'amendement avant de revenir à la motion principale.
Je peux lire la motion amendée aux fins du compte rendu.
Voici donc le nouveau libellé de la motion concernant le quorum réduit: « Que le président soit autorisé à tenir des réunions afin de recevoir et de publier des témoignages en l'absence de quorum, pourvu qu'au moins quatre membres soient présents, dont deux membres de l'opposition et deux membres du gouvernement, mais lors des déplacements à l'extérieur de la Cité parlementaire, la séance commence après 15 minutes suivant l'heure de début indiquée avant de pouvoir entendre des témoins et recevoir des preuves, peu importe quels membres sont présents. »
Il ne s'agit pas seulement d'ajouter « deux » et « deux ». Vous avez aussi changé le libellé quant à la façon de... Je ne suis pas certaine d'avoir bien saisi.
Je vous prie de m'excuser. J'ai seulement la copie de la motion adoptée par le comité de l'agriculture. L'esprit demeure le même. Je veux simplement m'assurer que la motion exige pour un quorum réduit la présence de deux députés de l'opposition et de deux députés du parti ministériel, compte tenu de la nature particulière d'un parlement minoritaire.
Nous pouvons conserver le libellé proposé pour ce comité-ci. Je veux seulement m'assurer que l'on exige expressément la présence de deux députés de l'opposition et de deux députés du parti ministériel. C'est ce qui importe.
Pour que les choses soient bien claires, nous ne changeons absolument rien à ce qui est prévu concernant les séances à l'extérieur de la Cité parlementaire. Nous modifions seulement le libellé quant à savoir qui doit être présent pour qu'une séance puisse commencer dans la Cité parlementaire.
Comme personne ne semble vouloir intervenir, je vous rappelle simplement que la motion vise à permettre de recevoir et de publier des témoignages et à exiger la présence de deux députés de l'opposition et de deux députés du parti gouvernemental avant que le président puisse ouvrir une séance.
(L'amendement est adopté. [Voir le Procès-verbal])
L'amendement est adopté et nous devons maintenant mettre aux voix la motion modifiée.
(La motion modifiée est adoptée. [Voir le Procès-verbal])
La prochaine motion concerne l'interrogation de témoins.
Je vais la proposer, monsieur le président, mais j'aurais une question à poser après coup.
Cette motion concerne donc l'interrogation de témoins:
Que dix (10) minutes soient accordées aux témoins pour leur allocution d'ouverture; et que pendant l'interrogation des témoins, à la discrétion du président, le temps alloué à la première ronde de questions soit six (6) minutes pour le premier intervenant de chaque parti tel qu'il suit: Parti conservateur, Parti libéral, Bloc québécois, Nouveau Parti démocratique;
Pour la deuxième ronde de questions et les rondes subséquentes, l'ordre et le temps alloué à chaque intervenant soient répartis de la façon suivante: Parti conservateur cinq minutes, Parti libéral, cinq minutes, Parti conservateur, cinq minutes, Parti libéral, cinq minutes, Bloc québécois, deux minutes et demie, Nouveau Parti démocratique, deux minutes et demie.
Étant donné le nombre de partis politiques représentés ici, je m'interroge seulement au sujet des dix minutes qui sont allouées pour les déclarations des témoins. Si nous adoptons cette motion, est-ce que c'est coulé dans le béton? S'il nous arrive, par exemple, de recevoir trois ou quatre témoins et qu'ils utilisent dix minutes chacun pour leur allocution, cela laisse très peu de temps pour les questions.
Serait-il possible de laisser, peut-être au sous-comité ou à la présidence, le soin de décider de limiter le temps de parole à cinq ou six minutes si nous accueillons quatre témoins. C'est ce que nous faisions au comité de la condition féminine. Nous réduisions le temps des déclarations à cinq ou sept minutes s'il y avait plus de deux témoins.
Mais il faudrait revoir la formulation... Selon le libellé actuel, le pouvoir discrétionnaire accordé à la présidence s'applique aux six minutes, plutôt qu'aux 10 minutes.
Oui, c'est ce que je suggérerais. Si vous avez deux témoins, vous pouvez leur accorder 10 minutes chacun, mais si vous en avez quatre, vous en êtes rendus à 40 minutes. En pareil cas, personne ne peut poser de questions après le premier tour.
Que seul le greffier du Comité soit autorisé à distribuer aux membres du Comité les documents et seulement lorsque ces documents sont dans les deux langues officielles et qu’elle avise tous les témoins de cette exigence à l’avance.
Que les témoins qui en font la demande soient remboursés de leurs frais de déplacement et de séjour dans la mesure où ces frais sont jugés raisonnables, à raison d’au plus deux représentants par organisme; pourvu que, dans des circonstances exceptionnelles, le remboursement à un plus grand nombre de représentants soit laissé à la discrétion du président.
Que, à moins qu'il en soit ordonné autrement, chaque membre du Comité soit autorisé à être accompagné d'un membre du personnel aux séances à huis clos et qu'une autre personne de chaque bureau des agents supérieurs de la Chambre soit autorisée à être présente.
Que la greffière du Comité conserve à son bureau une copie de la transcription de chaque séance à huis clos pour consultation par les membres du Comité ou un membre de leur personnel de bureau.
Oui, monsieur le président, je me mouille. Je propose:
Qu’un préavis de 48 heures, interprétées comme deux nuitées, soit requis avant que le Comité soit saisi d’une motion de fond qui ne porte pas directement sur l’affaire que le Comité étudie à ce moment, pourvu que a) l’avis de motion soit transmis au greffier du Comité au plus tard à 16 heures du lundi au vendredi; que b) l’avis de motion soit distribué aux membres dans les deux langues officielles par le greffier et ce, le jour même de la réception dudit avis, lorsque celui-ci a été reçu avant l’heure limite; que c) les avis de motions transmis après l’heure limite ou sur les journées non-ouvrables soient réputés avoir été reçus lors du prochain jour ouvrable et que le Comité n’examine pas de motion de fond durant les réunions de voyage.
Il est déjà arrivé que, d'un commun accord, on ait voulu accélérer les choses. Pourrait-il y avoir un ajout indiquant que, avec l'accord du président et des vice-présidents, il est possible d'accélérer les choses? Cela pourrait-il être utile?
Mis à part les cas de demande de réunion d'urgence, il arrive qu'on veuille accélérer les choses. Le président et les vice-présidents pourraient-ils avoir l'autorité pour accélérer le dépôt d'une motion? Évidemment, si on demande l'assentiment de tous les membres du comité, cela allongera le processus.
J'hésite à appuyer cette proposition. Je pense que nous pouvons le faire par consentement unanime au début de la séance. Je ne vois pas en quoi ce qui est proposé pourrait être utile. Il y a en outre le fait que l'un des partis est exclu si on se limite aux deux vice-présidents et au président. Ainsi, le Nouveau Parti démocratique n'aurait pas son mot à dire dans cette décision, alors que si nous nous en remettions au consentement unanime du Comité... Ce comité parvient généralement à dégager un consensus, et je ne pense pas que quelqu'un voudrait essayer de ralentir nos travaux s'il y avait consentement de tous les partis.
Pour ce qui est des députés indépendants et de l'étude article par article, je propose:
Que, relativement aux ordres de renvoi reçus de la Chambre et se rapportant à des projets de loi,
(a) le greffier du Comité, lorsque celui-ci reçoit un tel ordre de renvoi, écrive à chaque député qui n'est pas membre d'un caucus représenté au Comité pour l'inviter à soumettre au greffier du Comité dans les deux langues officielles, les amendements proposés au projet de loi qui fait l'objet dudit ordre de renvoi qu'il propose que le Comité étudie;
[Français]
(b) Les amendements déposés, conformément à l’alinéa (a), au moins 48 heures avant le début de l’étude article par article du projet de loi auquel ces amendements sont proposés soient réputés être proposés au cours de ladite étude à condition que le Comité puisse, en présentant une motion, modifier cette échéance à l’égard d’un projet de loi;
[Traduction]
(c) au cours de l'étude article par article d'un projet de loi, le président permet à un député qui a présenté ses amendements conformément à l'alinéa a) de faire de brèves observations pour les appuyer.
Quelqu'un veut débattre de la motion? Comme cela ne semble pas être le cas, nous allons la mettre aux voix.
(La motion est adoptée.)
C'était la dernière de nos motions de régie interne.
Je devrais normalement à ce moment-ci vous dire que nous nous reverrons mardi, mais je déteste voir le Comité gaspiller ainsi son temps. J'aimerais donc permettre aux membres du Comité d'indiquer à notre greffier quelle forme pourraient prendre nos travaux au cours des prochaines semaines de telle sorte que nous puissions passer à l'action dès mardi matin.
Cela dit, nous pouvons continuer sans problème la séance avec le Comité dans son ensemble, mais je vous dirai très franchement que je préférerais que nous nous en remettions à un sous-comité, car on risque de gâter la sauce s'il y a trop de chefs dans la cuisine.
Pourquoi ne pas consacrer une quinzaine de minutes à discuter des propositions de travaux des différents partis, après quoi nous pourrons commencer à formuler nos directives à l'intention du greffier. Nous prendrons alors une pause avant d'officialiser le tout en sous-comité.
Comme vous êtes nombreux à le savoir, l'enquêteur correctionnel a déposé son rapport à la Chambre mardi. Je ne sais pas si quelqu'un a déjà eu l'occasion d'en prendre connaissance, mais j'ai été très fière de constater que le rapport produit lors de la dernière législature par le comité de la sécurité publique concernant les Autochtones en détention a été largement pris en compte. Il est agréable de voir que quelqu'un a effectivement lu notre rapport et que notre travail a été pris au sérieux.
J'ai donc une motion qui invite l'enquêteur correctionnel à comparaître devant le Comité pour nous en dire plus long sur le contenu de son rapport. Il va de soi que ce n'est pas urgent, mais j'aimerais tout de même en faire la proposition.
Que conformément à l'article 108(2) du Règlement, le Comité invite Dr. Ivan Zinger, enquêteur correctionnel à l'informer du Rapport de l'enquêteur correctionnel pour l'exercice terminé le 31 mars 2019, qui a été présenté à la Chambre des communes le mardi 18 février 2020.
Y a-t-il d'autres motions? Nous pourrions discuter de toutes les motions en même temps ou préféreriez-vous que nous les examinions une à la fois? Je m'en remets à votre volonté.
Commençons par présenter toutes les motions, et nous verrons par la suite.
J'ai vraiment à cœur la sécurité des jeunes enfants et je veux m'assurer de les guider sur le droit chemin.
Je représente une circonscription de la région du Grand Toronto et j'ai l'impression d'entendre parler d'une nouvelle fusillade ou d'une autre agression au couteau toutes les fois que j'allume mon téléviseur. J'ai grandi dans cette circonscription où les choses étaient bien différentes autrefois. Cela dit, je veux proposer la motion suivante: « Que, conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude des programmes qui s'intéressent aux facteurs incitant les jeunes à s'associer à des gangs et aux moyens à prendre pour empêcher leur recrutement et leur rétention, ainsi que des programmes qui ont permis à des membres actuels de tels gangs de surmonter leurs difficultés pour se forger un avenir meilleur au bénéfice de leur communauté. »
Je pense que c'est une question plutôt urgente, surtout étant donné...
À mon avis, la motion sur la Commission des libérations conditionnelles du Canada qui a été adoptée à la Chambre il y a deux semaines devrait être prioritaire pour le Comité, d'autant plus qu'elle a été adoptée unanimement. On devrait accorder la priorité à cette étude.
Nous sommes en train de proposer différentes motions, mais est-ce que cela élimine pour nous la possibilité de faire éventuellement des propositions à l'égard d'autres enjeux qui pourraient se présenter?
Non. Nous sollicitons des conseils simplement pour tenter d'organiser nos travaux. Nous avons deux réunions la semaine prochaine. J'aimerais qu'elles soient productives. Nous pourrons créer une sorte d'ordre du jour au sein de notre groupe et d'autres groupes.
Y a-t-il d'autres suggestions de sujets que nous devrions aborder?
Le greffier pourrait-il nous fournir la liste des motions qui ont été déposées dans le cadre de la dernière législature et que nous n'avons pas eu le temps de couvrir? Sinon, devrons-nous les retrouver de notre côté et les soumettre à nouveau?
Pour ma part, j'aimerais que nous poursuivions l'étude sur la cybersécurité.
Devrions-nous convoquer les analystes? C'est une bonne idée, n'est-ce pas? Ce sont des personnes sympathiques, n'est-ce pas?
Des voix: Ha, ha!
Le président: Une de mes préférées est juste là.
S'il vous plaît. Vous faut-il tambours et trompettes, Holly? Que devons-nous faire pour que vous veniez ici?
Au cours de la dernière législature, nous avons eu la grande chance d'avoir des analystes extraordinaires, y compris Holly.
Pourquoi ne venez-vous pas vous présenter aux membres du Comité et nous expliquer la raison pour laquelle vous avez les compétences supérieures qui vous permettent d'être ici? Allons, Holly, vous êtes la plus expérimentée ici.
Je m'appelle Holly Porteous. Je suis très heureuse particulièrement parce que Cynthia est ma partenaire ici. J'adore travailler sur le dossier de la cybersécurité. J'aime m'occuper des questions relatives à la sécurité nationale, et je préfère m'asseoir et laisser les autres diriger. Je souriais à cause des corrections et du reste.
Je ne sais pas quoi dire de plus, mis à part que je travaille à la Bibliothèque depuis 10 ans. Auparavant, j'ai occupé divers postes au gouvernement, dans le secteur privé et dans le milieu universitaire, et je porte de la crème solaire.
Je travaillais tout récemment pour le Comité mixte permanent d'examen de la réglementation, et j'ai aussi une certaine expérience au sein de votre comité. Je pense que je me concentrerai principalement sur les aspects relatifs aux armes à feu et aux questions correctionnelles.
Il y a également Robin Whitehead dans la salle, qui nous aidera aussi.
Comme je le disais, je serais vraiment ravi que nous poursuivions cette étude sur la cybersécurité. C'est notre comité qui s'attarde à toutes les questions de cybersécurité qui touchent le gouvernement.
Au cours de la dernière législature, nous avons eu l'occasion extraordinaire de rénover l'architecture de sécurité du Canada. Je pense que nous devrions préciser ce que nous voulons faire à ce chapitre, de quelle façon nous voulons le faire et à quel endroit, et possiblement même créer un sous-comité, mais c'est une autre question.
Les membres du Comité souhaitent-ils soulever d'autres questions?
Bonté divine, c'est un comité facile.
Peut-être n'avons-nous pas besoin de faire tant d'histoires et de...
Je n'ai pas eu l'occasion de l'écrire, mais je pense qu'il serait important que nous fassions partie d'un groupe d'échange d'informations et de renseignements, d'autant plus que nous pouvons convoquer tous les organismes fédéraux. Mes plus de 30 années d'expérience à l'échelle internationale et nationale m'ont appris que l'échange de renseignements entre les organismes est terrible, dans le meilleur des cas. Nous disons que nous échangeons des renseignements, mais ce n'est pas vrai — qu'il s'agisse de la Gendarmerie royale du Canada, du Service canadien du renseignement de sécurité, de l'Agence des services frontaliers du Canada, de l'Agence du revenu du Canada, et ainsi de suite. Lorsqu'il est question de cybersécurité, nous ferions mieux de partager les renseignements. C'est vraiment important. En fait, l'échange d'informations est la pierre angulaire du renseignement.
Vous pouvez vous imaginer que le logiciel est l'information et que le matériel informatique est le renseignement, mais c'est du pareil au même. Je pense que nous devons trouver pourquoi nous n'échangeons pas et comment nous pourrions le faire en toute sécurité. Ce sujet devrait figurer quasiment en tête de notre liste.
Nous avons effectivement beaucoup entendu parler du fonctionnement en vase clos des organismes en matière de sécurité et du fait qu'ils ne se parlent pas entre eux.
Il y a peut-être une autre chose, puisque mon micro est ouvert.
Une des choses que j'aimerais faire, surtout à la lumière des événements récents, serait de convoquer les représentants de la GRC à titre de corps policier fédéral pour leur demander de décrire leurs politiques internes sur des questions comme les barrages routiers et les ordonnances de la cour. J'aimerais savoir exactement quel est le mandat de la GRC, et savoir si elle remplit bel et bien ce mandat.
J'aimerais obtenir des précisions. Voulez-vous aborder l'échange d'informations dans le cadre de l'étude sur la cybersécurité, ou envisagez-vous plutôt de faire une étude distincte sur l'échange de renseignements?
Je parle de l'échange d'informations au sein du gouvernement fédéral. La question relève bel et bien de la cybersécurité, mais tout dépend de jusqu'où nous pousserons l'analyse. Je pense que les renseignements doivent être mis en commun. Il devrait y avoir un processus de partage de l'information que les organismes fédéraux sont tenus de suivre, et je propose que nous convoquions nos partenaires provinciaux et municipaux aussi, si nous songeons à échanger des renseignements.
Veuillez m'excuser, mais j'aimerais encore vous demander une clarification: dites-vous que nous devrions réaliser une étude complète uniquement sur l'échange d'informations, ou que ce sujet devrait faire partie de l'étude sur la cybersécurité?
D'accord, le sous-comité aura matière à réflexion.
Y a-t-il d'autres idées?
Mardi, nous pourrions examiner le budget supplémentaire des dépenses ou convoquer M. Zinger. D'après votre motion, je présume que vous voulez un peu plus qu'une seule séance.