:
Merci, monsieur le président.
J'aimerais également remercier les membres du Comité.
[Français]
Bonjour.
Je vous remercie de me donner l'occasion de discuter de mon plus récent rapport annuel.
Je souhaite consacrer mon mot d'ouverture aux aspects de la culture organisationnelle du Service correctionnel du Canada qui, à mon avis, l'empêchent de faire place au changement et de mettre en oeuvre les réformes que le gouvernement a confiées à la nouvelle commissaire en septembre 2018.
Par pure coïncidence, le jour où mon rapport a été déposé, le Bureau du vérificateur général du Canada publiait un rapport intitulé « Le respect en milieu de travail ». Ce processus de vérification avait pour but de déterminer si l'Agence des services frontaliers du Canada, ou ASFC, ainsi que le Service correctionnel du Canada, ou SCC, assuraient la promotion et le maintien de milieux de travail exempts de harcèlement, de discrimination et de violence. Dans le cas du Service correctionnel du Canada, le vérificateur général a conclu que le Service connaissait l'existence des problèmes qui sévissent au sein de son milieu de travail, mais qu'il n'avait pas défini de stratégie exhaustive pour les régler.
Il est révélateur que les conclusions de deux organismes de surveillance indépendants se rejoignent sur ce sujet, soit la présence d'une culture organisationnelle problématique au sein du Service correctionnel du Canada. Dans la lettre de mandat de la commissaire du Service correctionnel du Canada, qui date de 2018, le ministre demandait à celle-ci de se fixer comme priorité prépondérante ce qui suit:
[...] de veiller à ce que le SCC soit un milieu de travail sans intimidation, harcèlement ou violence sexuelle.
[Traduction]
Les trois études de cas de mon rapport suggèrent que des habitudes, attitudes et comportements enracinés font obstacle aux réformes souhaitées. Régler les aspects négatifs d’une culture du personnel ou de relations de travail problématiques n’entre pas dans le cadre de mon mandat, mais lorsque l’inconduite ou la non-conformité à la règle de droit créent des problèmes ou ont des effets négatifs sur les détenus, j’ai le devoir de les signaler et d’y donner suite.
Dans la première étude de cas, intitulée Dysfonctionnement à l’Établissement d’Edmonton , j’ai constaté que le personnel et la direction de cet établissement toléraient depuis longtemps des comportements d’agression connus et perpétrés par un groupe de détenus à l’endroit d’une sous-population de détenus bénéficiant d’une protection. Les éléments de preuve démontrent que des agressions verbales et physiques récurrentes contre des détenus bénéficiant d’une protection — notamment des projectiles sous forme de nourriture, de fluides corporels et de déchets et d'autres gestes dégradants et humiliants — étaient des incidents planifiés et organisés qui avaient en fait augmenté et qui s'étaient intensifiés au cours d’une période de trois mois.
Mes observations suggèrent que la nature cruelle et impitoyable de ces incidents doit être prise dans le contexte d’une culture organisationnelle qui — selon les conclusions d’un consultant en ressources humaines indépendant tirées il y a trois ans — est empreinte de peur, de soupçons, de méfiance, d’intimidation, de harcèlement, de langage vulgaire et d’autres abus de pouvoir, et ce, parmi les membres du personnel. Ce que l’on ne peut décrire que comme une « culture d’impunité » a eu une incidence sur la façon dont le personnel traitait les détenus et leur répondait. Une culture abusive en milieu de travail a perpétué l’inconduite du personnel et a contribué aux actes de violence déshumanisants observés parmi les détenus.
Le personnel et la direction étaient conscients de la nature répétée des agressions physiques et de la violence verbale, mais ils n’ont pas pour autant pris de mesures disciplinaires ou correctives contre les agresseurs ni de mesures pour protéger les victimes contre ces agressions et gestes de violence. Alors que ces incidents avaient été initialement signalés et portés à l’attention de la haute direction de l’Établissement d’Edmonton par mon bureau, il a fallu plus de trois mois et la communication d’une preuve vidéo irréfutable à la commissaire pour que des mesures correctives élémentaires soient mises en place.
Deux autres études de cas aident à illustrer les caractéristiques tenaces de la culture organisationnelle qui sévit au sein du Service correctionnel. Dans le premier cas, un examen des incidents de recours à la force sur une période de quatre ans a révélé un modèle récurrent de responsabilisation déficiente, des problèmes de conformité à la loi et aux politiques, ainsi qu’une gestion défaillante des incidents de recours à la force au sein de l’Établissement de l’Atlantique, au Nouveau-Brunswick.
J’ai relevé peu d’éléments démontrant que la mise en œuvre du nouveau Modèle d’engagement et d’intervention, mis en place dans la foulée du décès évitable de Matthew Hines, avait fait une différence marquée dans la manière, la fréquence, la gravité ou le niveau d’utilisation de la force à l’Établissement de l’Atlantique. Ainsi, le recours à l’aérosol capsique pour gérer la tension et les conflits derrière les barreaux n’a pas diminué à cet établissement, ni, en fait, dans le reste du Service.
Enfin, mon bureau produit des rapports sur le problème de la nourriture au sein des établissements fédéraux depuis maintenant cinq ans. Nous avons formulé plusieurs recommandations, mais aucune n’a été suivie, et les choses ne se sont pas améliorées.
Une vérification interne effectuée récemment par le Service confirme plusieurs lacunes qui avaient déjà été relevées par mon bureau, notamment l'allocation quotidienne inadéquate de moins de 6 $ par détenu par jour à la nourriture, la qualité des repas et la taille des portions ne sont pas uniformes ou sont inférieures aux normes, les exigences du Guide alimentaire canadien ne sont pas respectées, la détérioration et le gaspillage de quantités démesurées de nourriture et des exigences alimentaires particulières qui ne sont pas respectées de façon constante.
L’une des préoccupations les plus révélatrices soulevées par cette vérification est que le Service correctionnel a mis en place son projet de modernisation des services d’alimentation sans disposer d’un cadre de politique actualisé. À ce jour, le Service correctionnel n’a fourni aucun élément de preuve permettant de constater que ce projet permettait de réaliser des économies ou des gains d’efficacité.
Mais surtout, la vérification n’a pas réussi à cibler en profondeur le lien entre la nourriture et l’ordre, la sûreté et la sécurité de l’établissement. La vérification ne s’est pas penchée sur les leçons tirées de l’émeute mortelle de décembre 2016 au Pénitencier de la Saskatchewan, qui établissaient un lien entre, d’une part les pénuries de nourriture, la taille inadéquate des portions et la piètre qualité des repas à cet établissement, et d’autre part les niveaux croissants de tension et de protestation chez les détenus, des facteurs qui ont joué un rôle dans le déclenchement de l’émeute.
Ni la présence accrue d’aliments en tant que marchandise dans l’économie des détenus, ni le fait que les aliments achetés à la cantine des détenus viennent maintenant compléter ou même remplacer les repas quotidiens n’a été examiné. Ces problèmes sont au cœur des préoccupations au sein de la plupart des établissements, mais la vérification n’a pas pu les faire reconnaître ou les soumettre à la direction pour qu’ils soient corrigés.
[Français]
En dernier lieu, permettez-moi de conclure en reconnaissant les déclarations encourageantes faites par la commissaire et le en réponse à mon rapport. Tous deux ont réitéré leur engagement à s'assurer que les employés du Service correctionnel du Canada disposent d'un milieu de travail respectueux et sain. Ces déclarations sont importantes, mais elles doivent être aussi prises dans le contexte de l'obligation législative imposée au Service, soit celle de prendre — je cite maintenant l'article 70 de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition de 1992 — « toutes mesures utiles pour que le milieu de vie et de travail des détenus et les conditions de travail des agents soient sains, sécuritaires et exempts de pratiques portant atteinte à la dignité humaine. »
Je crois que les parlementaires et les Canadiens ont le droit de savoir de quelle façon le Service compte se conformer à la règle de droit et régler les différents aspects d'une culture en milieu de travail qui mène à la violence, à des abus de pouvoir ou à de mauvais traitements en milieu carcéral.
Je vous remercie, et c'est avec plaisir que je répondrai à vos questions.
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Merci, monsieur le président.
M. Zinger et Mme Kingsley, je vous remercie beaucoup de votre rapport et de votre bon travail. Je ne peux vous exprimer à quel point j'étais contente de voir, dans votre rapport, les deux rapports que j'ai initiés sur les peuples et les femmes autochtones dans le système de justice pénale et le système correctionnel. Notre comité et le Comité permanent de la condition féminine ont fait du bon travail dans ce domaine. J'ai bon espoir qu'on mettra certaines de ces recommandations en œuvre.
Depuis ma visite à l'Établissement d'Edmonton pour femmes, je suis préoccupée par la formation qu'on donne aux femmes pour les préparer à leur libération. Dans votre rapport, vous mentionnez que le secteur des textiles représente 83,5 % du travail de CORCAN auprès des femmes en milieu de travail.
Hier soir, je lisais la réponse du gouvernement à notre rapport sur la condition féminine, et j'ai lu ceci:
En 2017-2018, l'offre actuelle de formation professionnelle a été révisée et CORCAN (...) a trouvé des possibilités de formation supplémentaire en compétences d'emploi et d'employabilité dans les établissements pour femmes, qui pourrait être ajoutée en 2018-2019.
Ensuite:
Il considère entre autres les lacunes sur le marché du travail, les besoins de l'industrie, et les compétences et intérêts des délinquants. En 2017-2018, on a noté une augmentation de la formation en cours d'emploi et de la formation professionnelle dans deux établissements pour femmes, plus précisément dans les secteurs de la construction et de l'entretien: planchers, peinture, sécurité dans le maniement des tronçonneuses, etc.
Monsieur Zinger, où est le malentendu dans ce cas-ci?
Lorsque j'ai parlé à la directrice de l'Établissement d'Edmonton pour femmes, elle m'a indiqué qu'il n'y avait rien de mal à enseigner aux femmes à coudre. Même si j'ai remis ses propos en question, il semble que ce genre de discours soit toujours omniprésent dans nos institutions.
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Je crois que le Service est mûr pour une réforme en profondeur. Selon moi, trois groupes d'individus incarcérés devraient bénéficier de transferts et d'hébergement différents. Dans le cas des Autochtones, je crois qu'il est important de considérer une autre façon de faire.
Tout d'abord, les articles 81 et 84 de la Loi permettent au ministre de la Sécurité publique de conclure avec les communautés ou les groupes autochtones un accord sur le transfert, la garde et la supervision des détenus autochtones. Je crois que le Service correctionnel devrait réaménager son budget de façon importante afin de financer ce transfert de responsabilité.
L'an dernier, j'ai produit un rapport conjointement avec la Commission canadienne des droits de la personne. Ce rapport est intitulé « Vieillir et mourir en prison: enquête sur les expériences des personnes âgées sous garde fédérale ». On constate que trop de personnes vieillissantes ne posant aucun risque sont maintenues dans des pénitenciers. Souvent, ces personnes sont en fin de vie, elles reçoivent des soins palliatifs et elles sont à mobilité réduite. Dans certains cas, elles sont même clouées à leur lit. Je ne vois aucun avantage à cela. Les garder incarcérées représente des coûts incroyables. D'après moi, il y a d'autres solutions de rechange.
Le dernier groupe est plus restreint. Il est composé d'individus qui souffrent de problèmes de santé mentale aigus ou qui sont suicidaires ou encore qui s'automutilent de façon chronique et grave. Ce groupe d'individus ne devrait pas être dans un pénitencier. On devrait transférer ces personnes dans la collectivité, dans des hôpitaux sécurisés pouvant réponde à leurs besoins médicaux.
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Pour ce qui est de ces trois groupes, il est question de réaffecter des fonds que le Service correctionnel possède en ce moment.
Il y a aussi le volet communautaire. Au Canada, les pénitenciers sont très vieux. Trois pénitenciers ont plus de 100 ans, soit l'Établissement de Stony Mountain, le Pénitencier de la Saskatchewan — les détenus dans ces deux pénitenciers sont, dans une grande majorité, des Autochtones — et le Pénitencier de Dorchester. Ces trois pénitenciers de plus de 100 ans ont de vieilles infrastructures.
En ce qui concerne la moyenne, la grande majorité des pénitenciers ont entre 40 et 50 ans. Encore une fois, ils ont été construits à une époque où la philosophie correctionnelle ne reconnaissait pas la primauté de la réhabilitation.
Par exemple, on parlait beaucoup de l'Établissement d'Edmonton, qui a 42 ans. C'est du béton partout. Il y a très peu de salles, de lumière et de corridors. C'est une infrastructure extraordinaire.
Je suggère à tous les membres de ce comité et des autres comités d'aller visiter des pénitenciers. Vous avez un droit statutaire ancré dans la Loi. Si vous devez légiférer en matière pénale, allez visiter les pénitenciers pour savoir exactement quelles sont les conséquences des lois que vous mettez en l'avant.
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Merci, monsieur Zinger, tout d'abord de votre présence ici, mais surtout de tout le travail que vous avez effectué, en particulier en ce qui concerne ce rapport.
Le rapport soulève certainement de nombreuses questions urgentes, notamment des lacunes en matière de services et de soins pour les populations les plus vulnérables de nos établissements fédéraux. Je sais que le Service correctionnel du Canada a déterminé une voie à suivre. Je sais aussi que travaille étroitement avec le SCC pour veiller à ce que des progrès réels soient réalisés. Toutefois, j'aimerais parler un peu de la réinsertion sociale sécuritaire et en temps opportun.
Dans votre rapport, vous citez une étude du Sénat intitulée Étude concernant les droits de la personne des prisonniers dans le système correctionnel fédéral: le premier des droits fondamentaux est celui d'être traité comme un être humain, qui indique ce qui suit:
Une conséquence importante de ces politiques discriminatoires est que les personnes purgeant une peine de ressort fédéral, et plus particulièrement les femmes, les Autochtones et les personnes noires et les autres personnes racialisées, ont de la difficulté à avoir accès à des programmes de réadaptation adaptés à leur culture.
L'étude indique aussi ceci:
Si elles n’ont pas accès à ces programmes, elles ne peuvent pas se préparer adéquatement à réintégrer la collectivité et présentent donc un risque plus élevé [...] Il est particulièrement urgent de s’attaquer à ce problème pour les personnes autochtones et noires qui purgent une peine de ressort fédéral, étant donné qu’elles sont surreprésentées dans le système correctionnel.
Votre étude indique que la population autochtone a augmenté de 19 à 28 % en 2018-2019 et que celle des détenus noirs a augmenté de 7 à 10 % en 2015-2016, bien que cette tendance se renverse lentement. Cependant, 37 % de toutes les plaintes liées à la discrimination sont formulées par des personnes de race noire.
Pourriez-vous nous en dire davantage sur la surreprésentation des populations vulnérables, surtout en ce qui concerne les Autochtones, les Canadiens noirs et les communautés racialisées, dans le système correctionnel?
J'offre d'abord mes sincères condoléances à la famille et aux amis de Mme Levesque.
Cette affaire me préoccupe à double titre. Elle est d'abord très exceptionnelle. Il est très rare qu'on libère un meurtrier qui récidive ensuite. À ma connaissance, ce n'est arrivé qu'il y a plus de huit ans. Mais les cas exceptionnels mettent à rude épreuve l'ensemble du système. Ils risquent toujours de faire adopter, d'engendrer une politique et des lois mal inspirées. Nous devrions être sensibles à cette affaire. Il ne faut pas croire qu'on ne devrait pas l'examiner avec le plus grand soin, parce que c'est un échec flagrant du système.
Ma deuxième crainte découle de la première. Après une telle affaire, quel genre d'enquête instituer? D'après moi, il en faut une très crédible, nécessairement indépendante, c'est sûr, et dotée de tous les moyens et pouvoirs qu'il faut pour aller au fond des choses. Or, je constate que l'enquête à venir a été organisée conjointement par le commissaire et le président de la commission des libérations conditionnelles. C'est essentiellement une enquête interne. Si on s'arrête au processus, je pense que ça pose un problème. Quand la commission alléguée d'un acte répréhensible risque de conduire à l'examen de l'exercice négligent du devoir, il ne faut pas demander à l'organisme à qui c'est imputable de s'occuper lui-même de l'enquête. Dans la police, ça ne se fait jamais. Ça ne se fait pas.
J'ai formulé des recommandations semblables, quand des situations gravissimes sont arrivées dans le système correctionnel. L'année dernière, j'ai recommandé au ministre de la Sécurité publique une enquête indépendante, dotée des bons moyens, après la mort d'un détenu par suite d'une émeute ou de l'usage de la force par des agents correctionnels. Ce n'est possible, d'après moi, que sous le régime de la Loi sur les enquêtes, et non par une enquête interne.
Il reste que ce que les détenus s'injectent est quand même une drogue entrée illégalement.
Au fond, on n'aurait pas besoin de seringues si aucune drogue n'entrait dans les pénitenciers.
Pour régler cela, il a déjà été question d'avoir des scanneurs corporels. Ils permettraient d'éviter, selon ce qu'on me dit, l'entrée de plus de 90 % des drogues qui sont apportées par des visiteurs. Ceux-ci seraient scannés automatiquement.
Ne pensez-vous pas que nous devrions mettre l'accent sur cela et accélérer l'installation des scanneurs?
J'aimerais aussi que vous me donniez votre avis sur le fait que les agents du Service correctionnel du Canada sont clairs. Selon eux, le Programme d'échange de seringues dans les prisons est très dangereux et ils dénoncent ce projet depuis le début. Ils exercent également des pressions pour avoir des scanneurs le plus vite possible.
Que dites-vous à nos agents à ce sujet?
Je suis heureux d'entendre parler de progrès en ce qui concerne certaines des cartes d'identité. Mais je suis contrarié par le fait que, malgré l'excellence du service en certains endroits — des pratiques sont exemplaires —, on ne l'offre pas partout dans le pays. Le défi, pour le service, est d'offrir des pratiques exemplaires, pour résoudre le problème de la carte d'identité.
Une partie de la résistance du service contre les accords sous le régime des articles 81 et 84, a toujours été motivée par le manque de volonté de certaines communautés autochtones de se charger d'une partie des responsabilités ou par leur incapacité. Je pense qu'il faut remettre ça en question et vraiment mobiliser ces communautés pour voir, par exemple, comment, en 10 ans, on pourrait changer le visage du système correctionnel et vraiment confier cette responsabilité aux communautés autochtones. Ça doit s'insérer dans une initiative de très grande envergure, qui permettrait de transférer des centaines de millions de dollars à ces communautés en 10 ans.
Voilà de grosses dépenses pour lesquelles la bureaucratie, malheureusement, n'est pas toujours bien armée ni bien adaptée, c'est-à-dire payer, plutôt que de garder le magot.
Ça exigerait beaucoup de hardiesse, beaucoup d'efforts, un véritable partenariat et un changement soutenu. Les administrations publiques sont souvent démunies pour ce genre de grandes initiatives.