Les Avis de convocation contiennent des renseignements sur le sujet, la date, l’heure et l’endroit de la réunion, ainsi qu’une liste des témoins qui doivent comparaître devant le comité. Les Témoignages sont le compte rendu transcrit, révisé et corrigé de tout ce qui a été dit pendant la séance. Les Procès-verbaux sont le compte rendu officiel des séances.
Honorables membres du sous-comité, je constate qu'il y a quorum. Nous pouvons donc procéder à l'élection à la présidence du sous-comité.
[Traduction]
Je dois informer les membres que la greffière du sous-comité ne peut accepter que les motions se rapportant à l'élection du président. La greffière ne peut ni accepter d'autres types de motion, ni recevoir de rappels au Règlement, ni participer au débat.
[Français]
Je suis maintenant prête à recevoir des motions pour le poste de président du sous-comité.
D'après ce que je me rappelle de la séance précédente, nous voulions tenir deux réunions. L'une devait être notre dernière réunion sur la sclérose en plaques et l'accès aux traitements de l'IVCC, et je crois que l'autre devait être axée sur la recherche en général, et plus particulièrement sur les obstacles liés au processus d'obtention de fonds de recherche, dans le cadre duquel les IRSC...
Je crois que ce sont les deux réunions que nous devons prévoir à l'horaire; nous pourrons ensuite déterminer la date à laquelle le projet de rapport devra être examiné.
Dans une des rencontres du comité, j'avais demandé deux jours au sujet de la sclérose en plaques. Je ne sais pas comment on s'est rendu à une journée. Du fait qu'on se rencontre seulement pour une heure en ce moment, je pense qu'il va falloir allonger nos rencontres, premièrement. Alors je demande encore pour les deux jours sur la sclérose en plaques, sur le traitement. J'aimerais aussi demander une journée sur l'autisme. Je vais vous dire pourquoi. On a eu des panels sur l'autisme, mais on n'a pas eu une personne autistique qui est venue témoigner. J'aimerais amener cette personne et j'aimerais demander aussi à sa mère de participer, parce que cette personne est rendue une adulte qui est à l'université. Je crois que c'est très important d'entendre une personne qui est passée à travers cette maladie. Elle pourrait peut-être aussi nous donner une meilleure perspective à savoir dans quelle direction on devrait aller.
Je crois que c'est possible. Comme aucune date limite n'a été établie, je ne crois pas que le fait que nous prolongions la durée de nos travaux pose problème.
J'aimerais moi aussi suggérer que nous ajoutions une journée de travaux pour chacun des trois sujets suivants.
Le premier d'entre eux est commun à toutes les maladies neurologiques; il s'agit des aidants naturels. Il serait intéressant d'organiser une séance pour savoir ce que les organisations caritatives et les associations s'intéressant aux cinq principales maladies neurologiques ont à suggérer au sous-comité à ce sujet. Je suis conscient qu'il s'agit d'une question délicate, qui ne relève normalement pas de la compétence du gouvernement fédéral, mais nous pourrions entendre l'opinion des représentants de ces organisations concernant les mesures que le gouvernement fédéral pourrait prendre à propos des aidants naturels. Je recommande donc que nous tenions une séance d'une journée sur le sujet.
Je recommande aussi que nous tenions deux autres séances d'une journée.
L'une porterait sur le financement accordé aux Organismes caritatifs neurologiques du Canada pour effectuer le dénombrement que l'on sait. Sauf erreur, je crois que ce financement a été annoncé il y a deux ans. Il serait intéressant de savoir si des données provisoires peuvent nous être communiquées au sujet de la prévalence des maladies neurologiques au Canada, car nous pourrions alors expliquer plus facilement les raisons pour lesquelles ce sujet mérite autant d'attention. Je crois qu'il nous serait utile de pouvoir dire combien de Canadiens sont touchés par ces maladies et de disposer de statistiques à l'appui de ces chiffres.
Nous organiserions donc une séance d'une journée avec les Organismes caritatifs neurologiques du Canada pour en savoir plus sur les données provisoires dont ils disposent à la suite de leur étude de la population. Je me rappelle que, lorsque nous nous sommes entretenus avec les représentants des Organismes caritatifs, ils nous ont dit qu'ils disposeraient sous peu de données provisoires; j'espère donc qu'ils pourront nous les communiquer.
L'autre séance porterait sur un sujet dont j'aimerais parler davantage, si vous êtes d'accord. Il a été question de partenariats internationaux avec la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne. J'aimerais en savoir plus sur les résultats de ces discussions; nous pourrions donc organiser une séance d'une journée portant uniquement sur les travaux accomplis dans le cadre de ces partenariats internationaux. C'est très intéressant d'entendre parler de ces partenariats, mais j'aimerais en savoir plus sur les travaux qui en découlent, par exemple sur les leçons retenues, les progrès marqués et les recommandations que nous devrions formuler dans notre rapport final afin de renforcer ces partenariats. S'ils ont donné de bons résultats, nous voudrons sans doute les mettre davantage en lumière.
Merci, monsieur le président. J'aimerais revenir sur ce que mes collègues ont dit.
J'appuie tout à fait la tenue de deux autres séances sur la sclérose en plaques. Je crois qu'il est important de mentionner qu'au cours de la première semaine de mars, il y aura deux conférences internationales d'envergure sur le sujet. L'une se déroulera en Italie et l'autre, en Pologne. Je ne serai pas ici cette semaine-là. Je serai absente, mais il faudrait absolument obtenir les données les plus récentes qui seront communiquées lors de cette quatrième série de conférences.
Nous devons aussi entendre le point de vue d'autistes, et j'appuie mon collègue Patrick en ce qui concerne les stratégies internationales. Nous devons savoir ce qui se passe à l'étranger et voir comment nos stratégies peuvent s'inscrire dans les stratégies internationales. Je pense entre autres à l'Année du cerveau et à d'autres partenariats que nous devrions renforcer. Le Canada sera appelé à jouer un rôle très important au cours de la prochaine année.
En ce qui concerne les aidants naturels, je me demande s'il est souhaitable d'aborder cette question. Je crois que nous devrions plutôt parler de nos projets. Allons-nous simplement rédiger un rapport et dire que nos travaux sont terminés, ou allons-nous les poursuivre? Allons-nous nous pencher sur les maladies neurologiques et faire un lien avec la santé mentale? À ce jour, ces deux enjeux ont été abordés distinctement.
Sur le dernier point de Mme Duncan, ce que je pense qu'on devrait faire ce serait d'écrire un rapport, l'acheminer au Comité de la santé et celui-ci pourra s'en saisir et déterminer ce qu'il est approprié de faire, parce que le travail du sous-comité va être, au terme du rapport, achevé.
Je suis préoccupé par le fait qu'il pourrait y avoir des élections au printemps. Peut-être qu'il n'y en aura pas, car il semble que les rumeurs à ce sujet s'apaisent quelque peu. Cependant, que se passera-t-il s'il y a bel et bien des élections, et si elles ont lieu après la présentation du budget? Devrions-nous produire un rapport d'étape avant la présentation du budget?
Je crains que tout ce que nous avons fait ne soit perdu. Il faudrait à nouveau entendre les témoins, car je ne crois pas que nous puissions réutiliser les témoignages antérieurs au début d'une nouvelle législature. Donc, si le gouvernement annonce qu'il déposera son budget, que ce soit le 6 avril, le 29 mars ou la semaine précédente, nous pourrions tous nous entendre pour nous réunir afin de déposer un rapport, sous quelque forme que ce soit, à la Chambre des communes. Au moins, nous aurions une trace des travaux que nous avons accomplis au cours des six derniers mois.
Je suis tout à fait d'accord. Je ne voudrais pas que tout ce que nous avons fait soit perdu. Je me demande si nous pourrions demander aux analystes, nos merveilleux collègues, de commencer à rédiger un rapport que nous pourrions examiner. Ce serait épouvantable de tout perdre après avoir entendu tous ces témoins et investi autant de temps et d'efforts.
Dans ce cas, monsieur le président, la solution consiste à rédiger un rapport, maintenant. Si mes collègues souhaitent que le travail déjà fait ne soit pas perdu, la première chose à faire est de rédiger un rapport que nous allons soumettre au comité. C'est le comité lui-même qui doit le déposer. Au fond, nous faisons rapport au comité et non pas à la Chambre. Nous devons donc obligatoirement suivre une série de procédures et d'étapes.
Si le premier objectif de M. Brown et de M. Duncan est de voir le rapport déposé par le comité, c'est, avant toute chose, la procédure à suivre au cours des prochaines séances du comité d'autant que M. Duncan ne sera pas disponible au cours des deux premières semaines du mois de mars. Le sous-comité ne siégera donc pas. Cela nous laisse donc peu de temps. Cela laisse aux membres du sous-comité le 9 mars pour entreprendre l'ébauche du rapport pour le déposer au comité, le 23 mars, alors que la date qui circule pour le dépôt du budget est le 22 mars. Si c'est réellement ce que vous voulez faire, soit déposer un rapport, il faut agir le 9 mars.
Peut-être pourrions-nous laisser la parole aux analystes eux-mêmes; ils pourraient nous dire de combien de temps ils aimeraient disposer pour produire le rapport.
Comme j'ai déjà passé en revue les témoignages, je sais que nous avons beaucoup de renseignements au sujet des aidants naturels; cette proposition me convient donc. Si c'est possible, la réunion sur la recherche pourrait avoir lieu le 9 mars. Vous disposeriez donc d'un projet de rapport après la relâche.
Le problème, c'est que si nous envisageons de produire ce rapport après la relâche de mars et que le budget est présenté d'ici là, comme certains le croient, il sera alors trop tard. Luc a proposé de produire un rapport d'étape, et sa proposition me convient, car si nous rédigeons un rapport final, nous ne pourrons plus revenir sur le sujet par la suite. Si nous produisons un rapport d'étape dans lequel nous résumons les témoignages entendus à ce jour, nous pourrons ensuite formuler des recommandations s'il n'y pas d'élections. Entretemps, nous pourrons faire un résumé de ce que nous avons appris jusqu'à maintenant le 9 mars.
Je suis d'accord. Nous devons produire un rapport, et je crois que nous devons le soumettre au Comité de la santé. Je crois que ce serait une bonne idée si ces séances avaient lieu.
Pouvons-nous aussi ajouter une annexe au rapport? Pourquoi ne produisons-nous pas un rapport complet que nous soumettrons au Comité de la santé pour en garder une trace? Si nous avons la possibilité d'organiser ces autres séances, nous pourrons alors ajouter une annexe au rapport. Qu'en pensez-vous?
Permettez-moi de préciser une chose: selon ce que nous disent les analystes, un résumé des témoignages ne constitue pas un rapport et ne peut donc pas être déposé au Parlement. Par conséquent, si vous souhaitez qu'un rapport soit déposé au Parlement, il faut prendre des mesures en conséquence.
Oui, je voulais dire que vous pourrez en discuter le 9 mars; vous l'obtiendrez donc avant cette date. Il faut une semaine pour le rédiger et une semaine pour le traduire.
Nous pourrions peut-être nous réunir le soir et en discuter jusqu'à ce que nous en ayons terminé l'examen, car il me semble qu'une heure, le 9 mars, ne suffira pas pour examiner tout un rapport.
N'oubliez pas, chers collègues, que le Comité de la santé doit également disposer du temps nécessaire pour examiner le rapport et le déposer. Il s'agit là de deux étapes.
Je crois que nous devrions présenter une motion au Comité de la santé et demander à ses membres d'examiner notre rapport entre le 9 et le 11 mars, selon la journée qui leur convient.
Nous ne pouvons tout simplement pas laisser tomber les témoins; c'est impensable.
Je suis d'accord avec Patrick, qui propose que nous poursuivions nos travaux plus tard, le 9 mars. Le 10 mars, une heure sera consacrée à la ministre, et une autre heure...
Bien souvent, les rapports d'étape ne contiennent pas de recommandations. Voulez-vous produire un rapport d'étape dans lequel figureront des recommandations? Cela aura des répercussions sur le temps dont vous aurez besoin pour l'examiner.
Espérons seulement que, le cas échéant, le vote sur le budget aura lieu plusieurs jours après le 22 ou le 28 mars. Aucune date n'a encore été fixée pour le dépôt du budget; il ne s'agit donc que de suppositions.
Comme nous nous entendons sur le fait que le 9 mars est le date à laquelle nous examinerons le projet de rapport, nous devons décider à quelle heure nous nous réunirons.
Comme je ne connais pas toutes les procédures, j'essaie de comprendre ce qui se passera si nous produisons un rapport d'étape et qu'il y a des élections. Pourrons-nous le réutiliser?
J'aimerais simplement poser une question. Nous avons parlé de fixer la réunion au 9 mars, qui tombe un mercredi. Or, nous ne pouvons pas tenir la réunion le mercredi à 13 h, ni le mercredi soir, car il y a toujours des votes le mercredi soir. Uniquement pour cette semaine en particulier, est-ce que votre emploi du temps vous permettrait de tenir une séance le mardi 8 mars? Est-ce que vous êtes occupés toute la journée?
Malgré tout, même si on réussit à discuter du rapport le 9, et même si on se rend jusqu'à 23 heures le soir et qu'on termine par l'adopter, je ne suis pas certain que l'équipe de traduction et que les analystes auront le temps de travailler pour le déposer au comité le lendemain. Je doute que ce soit possible.
Au fond, le président nous a dit qu'il est possible au terme d'une élection de reformer le sous-comité et de reconduire tous les témoignages. Pourquoi ne pas simplement poursuivre l'étude, se rendre jusqu'au bout et ne déposer le rapport que lors de la prochaine législature?
Je dois admettre que j'hésite. Nous ne savons pas qui sera réélu, ni qui sera membre du Comité de la santé, ni même s'il y aura un sous-comité. Je n'aimerais pas perdre tous les renseignements que nous avons recueillis. Je suis donc en faveur de l'idée proposée par Patrick, qui consiste à rester plus tard. Je suis prête à le faire si votre emploi du temps vous permet de travailler tard le 8 ou le 9 mars. Je crois vraiment que nous devons produire quelque chose de concret.
Je veux juste demander, encore une fois. J'essaie de comprendre la conversation. Est-ce qu'on dit que si le rapport n'est pas déposé on peut rapporter ce témoignage? Et même si on a un rapport intermédiaire, est-ce que, en le déposant au Comité de la Santé, il va se rendre plus loin que ça?
Non. Un rapport est un rapport, ce qui signifie que si c'est ce rapport qui est déposé au Parlement, il s'agira alors de notre rapport. On ne peut pas déposer de rapport d'étape.
Non, mais la question est à savoir si le rapport intermédiaire d'ici, qui est déposé au Comité de la santé, doit être déposé en Chambre. Va-t-on avoir assez de temps pour faire le dépôt à la Chambre? Est-ce que ce comité va avoir assez de temps pour le déposer en Chambre?
Il incombe donc au Comité de la santé de prendre le temps de l'examiner et de le déposer à la Chambre. Cela signifie qu'il faut traiter avec deux comités.
Je crois que nous devrions tout simplement présenter une motion et demander que le rapport soit examiné. Nous avons accompli beaucoup de travail, et je crois que nous devons demander au Comité de la santé de se pencher sur nos travaux.
Dans ce cas-là, allons-y le 9, après les votes à 19 heures, jusqu'à 23 heures et laissons le temps aux analystes de faire l'ensemble du travail et, le 22, on sera en mesure d'étudier ce rapport au comité permanent, quitte à ajouter une rencontre du sous-comité le 10 pour s'assurer que l'ensemble du travail...ou le 11 — parce que le vendredi est une journée qui existe aussi —, ajouter une rencontre de travail pour s'assurer que les analystes ont bel et bien respecté l'esprit du travail du sous-comité.
D'après ce que vous dites, vous supposez que le Comité de la santé sera prêt à examiner le rapport le 22 mars. Vous devrez convaincre vos collègues de procéder à cet examen, et je ne sais pas quel... Quel sujet doit être abordé par le comité le 22 mars? Est-ce que quelqu'un s'en souvient? Je suis certain que nous avons ces renseignements quelque part. Il s'agit des pénuries de médicaments.
Je suppose qu'il faudra présenter une motion. Les membres doivent en discuter avec leurs collègues et présenter une motion visant à modifier l'ordre du jour de la prochaine séance du Comité de la santé.
J'aimerais soulever une autre question d'ordre procédural. Si nous rédigeons une motion aujourd'hui, nous n'aurons pas donné un préavis de 48 heures avant la réunion de demain. Vous devrez donc obtenir le consentement unanime des membres du comité demain pour pouvoir la présenter. C'est le seul moyen de respecter la procédure.
On sera en mesure de le déterminer au terme de l'étude du 9. Cela peut très bien aller, comme cela peut aller plus difficilement, mais on ne peut le savoir à l'avance.
Je crois que nous nous entendons sur bon nombre d'aspects. À mon avis, il ne sera pas difficile de nous entendre sur le contenu du rapport. Je ne crois pas que l'analyste devra rester avec nous jusqu'à 23 h, mais nous devons faire comme si la séance allait durer aussi longtemps.
S'il n'y a pas d'élection, on révisera à la fin du mois de mars la demande pour d'autres témoignages, sujet dont on avait discuté. Si une élection est déclenchée, la décision sera prise ultérieurement.
Nous pourrions prendre une décision à la fin mars, car il nous reste encore beaucoup de choses à étudier. Reste à savoir si nous serons ici au printemps.