La procédure et les usages de la Chambre des communes

Deuxième édition, 2009

La procédure et les usages de la Chambre des communes - Les chefs de parti à la Chambre des communes depuis 1867 - Annexe 8. Les chefs de parti à la Chambre des communes depuis 1867

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Annexe 8

Les chefs de parti à la Chambre des communes depuis 1867

La tradition veut que les chefs de partis politiques occupent un siège à la Chambre des communes ou cherchent à s’y faire élire au plus tôt. Si le chef d’un parti n’est pas député, le parti choisit habituellement un de ses membres qui l’est pour le suppléer à ce titre à la Chambre. Les partis et leurs chefs jouent un rôle important dans les travaux de la Chambre. Certaines lois exigent que le gouvernement consulte le chef de l’Opposition officielle, ainsi que les chefs des autres partis, lorsqu’il envisage de prendre certaines mesures, ou avant de faire certaines nominations. Le Règlement de la Chambre prévoit par ailleurs la possibilité, pour les partis de l’opposition, de répondre aux déclarations des ministres, de proposer des motions les jours désignés, ou jours réservés à l’opposition, et de participer à la direction des comités permanents. Le chef d’un parti reconnu siège habituellement dans la rangée avant de la Chambre. Les chefs de parti indiqués ci-après ont représenté officiellement leur parti à la Chambre depuis la Confédération.

 

Législature

Parti

Chefs

1re (1867-1872)

Libéral-conservateur[1]

Sir John A. Macdonald[2]

2e (1873-1874)

Libéral-conservateur
Libéral

Sir John A. Macdonald
Alexander Mackenzie

3e (1874-1878)

Libéral
Libéral-conservateur

Alexander Mackenzie
Sir John A. Macdonald

4e (1879-1882)

Libéral-conservateur
Libéral

Sir John A. Macdonald
Alexander Mackenzie/Edward Blake

5e (1883-1887)

Libéral-conservateur
Libéral

Sir John A. Macdonald
Edward Blake

6e (1887-1891)

Libéral-conservateur
Libéral

Sir John A. Macdonald
Edward Blake/Wilfrid Laurier

7e (1891-1896)

Libéral-conservateur

Libéral

Sir John A. Macdonald/Sir John Thompson[3]/
Sir Charles Tupper
[4]
Wilfrid Laurier

8e (1896-1900)

Libéral
Libéral-conservateur

Sir Wilfrid Laurier
Sir Charles Tupper

9e (1901-1904)

Libéral
Conservateur

Sir Wilfrid Laurier
Robert Borden
[5]

10e (1905-1908)

Libéral
Conservateur

Sir Wilfrid Laurier
Robert Borden

11e (1909-1911)

Libéral
Conservateur

Sir Wilfrid Laurier
Robert Borden

12e (1911-1917)

Conservateur
Libéral

Sir Robert Borden[6]
Sir Wilfrid Laurier

13e (1918-1921)

Union
Libéraux de Laurier
Progressiste

Sir Robert Borden[7]/Arthur Meighen
Sir Wilfrid Laurier/Daniel MacKenzie
[8]
T.A. Crerar[9]

14e (1922-1925)

Libéral
Progressiste
Libéral-conservateur
Travailliste

W.L. Mackenzie King
T.A. Crerar/Robert Forke
Arthur Meighen
J.S. Woodsworth

15e (1926)

Libéral
Conservateur
Progressiste
Travailliste

W.L. Mackenzie King[10]
Arthur Meighen[11]
Robert Forke
J.S. Woodsworth

16e (1926-1930)

Libéral
Conservateur
Travailliste

W.L. Mackenzie King
Hugh Guthrie
[12]/R.B. Bennett
J.S. Woodsworth

17e (1930-1935)

Conservateur
Libéral
Travailliste

R.B. Bennett
W.L. Mackenzie King
J.S. Woodsworth
[13]

18e (1936-1940)

Libéral
Conservateur
Crédit social
Commonwealth coopératif fédéré (CCF)

W.L. Mackenzie King
R.B. Bennett/Robert J. Manion
John H. Blackmore
J.S. Woodsworth

19e (1940-1945)

Libéral
Gouvernement national (Conservateur)
Nouvelle démocratie (Crédit social)
Commonwealth coopératif fédéré (CCF)

W.L. Mackenzie King
Richard B. Hanson
[14]/Gordon Graydon
John H. Blackmore/Solon Low
J.S. Woodsworth/M.J. Coldwell
[15]

20e (1945-1949)

Libéral
Progressiste Conservateur
Commonwealth coopératif fédéré (CCF)
Crédit social
Bloc populaire canadien

W.L. Mackenzie King/Louis St-Laurent
John Bracken/George Drew
M.J. Coldwell
Solon Low
Maxime Raymond

21e (1949-1953)

Libéral
Progressiste Conservateur
Commonwealth coopératif fédéré (CCF)
Crédit social

Louis St-Laurent
George Drew
M.J. Coldwell
Solon Low

22e (1953-1957)

Libéral
Progressiste Conservateur
Commonwealth coopératif fédéré (CCF)
Crédit social

Louis St-Laurent
George Drew
[16]/John Diefenbaker
M.J. Coldwell
Solon Low

23e (1957-1958)

Progressiste Conservateur
Libéral
Commonwealth coopératif fédéré (CCF)
Crédit social

John Diefenbaker
Louis St-Laurent/Lester B. Pearson
M.J. Coldwell
Solon Low

24e (1958-1962)

Progressiste Conservateur
Libéral
Commonwealth coopératif fédéré (CCF)

John Diefenbaker
Lester B. Pearson
Hazen Argue
[17]/T.C. Douglas

25e (1962-1963)

Progressiste Conservateur
Libéral
Crédit social
Nouveau Parti démocratique

John Diefenbaker
Lester B. Pearson
Robert Thompson
T.C. Douglas

26e (1963-1965)

Libéral
Progressiste Conservateur
Ralliement des créditistes
Nouveau Parti démocratique
Crédit social

Lester B. Pearson
John Diefenbaker
Réal Caouette
[18]
T.C. Douglas
Robert Thompson

27e (1966-1968)

Libéral
Progressiste Conservateur
Nouveau Parti démocratique
Ralliement des créditistes
Crédit social

Lester B. Pearson/Pierre E. Trudeau
John Diefenbaker/Michael Starr
[19]/Robert Stanfield
T.C. Douglas
Réal Caouette
Robert Thompson/Alexander Patterson

28e (1968-1972)

Libéral
Progressiste Conservateur
Nouveau Parti démocratique
Ralliement des créditistes/Crédit social

Pierre E. Trudeau
Robert Stanfield
T.C. Douglas/David Lewis
[20]
Réal Caouette[21]

29e (1973-1974)

Libéral
Progressiste Conservateur
Nouveau Parti démocratique
Crédit social

Pierre E. Trudeau
Robert Stanfield
David Lewis
Réal Caouette

30e (1974-1979)

Libéral
Progressiste Conservateur
Nouveau Parti démocratique
Crédit social

Pierre E. Trudeau
Robert Stanfield/Joseph Clark
Edward Broadbent
[22]
Réal Caouette/André Fortin

31e (1979)

Progressiste Conservateur
Libéral
Nouveau Parti démocratique
Crédit social

Joseph Clark
Pierre E. Trudeau
Edward Broadbent
Fabien Roy

32e (1980-1984)

Libéral
Progressiste Conservateur
Nouveau Parti démocratique

Pierre E. Trudeau/John Turner
Joseph Clark/Erik Nielsen
[23]/Brian Mulroney
Edward Broadbent

33e (1984-1988)

Progressiste Conservateur
Libéral
Nouveau Parti démocratique

Brian Mulroney
John Turner
Edward Broadbent

34e (1988-1993)

Progressiste Conservateur
Libéral
Nouveau Parti démocratique

Brian Mulroney
John Turner/Jean Chrétien
[24]
Edward Broadbent/Audrey McLaughlin

35e (1994-1997)

Libéral
Bloc Québécois
Réformiste
Nouveau Parti démocratique
Progressiste Conservateur

Jean Chrétien
Lucien Bouchard/Michel Gauthier/Gilles Duceppe
Preston Manning
Audrey McLaughlin
Jean Charest

36e (1997-2000)

Libéral
Réformiste/Alliance canadienne
Bloc Québécois
Nouveau Parti démocratique
Progressiste Conservateur

Jean Chrétien
Preston Manning/Deborah Grey/Stockwell Day
[25]
Gilles Duceppe
Alexa McDonough
Jean Charest/Elsie Wayne/Joseph Clark
[26]

37e (2001-2004)

Libéral
Alliance canadienne/Conservateur
Progressiste Conservateur/Conservateur
Bloc Québécois
Nouveau Parti démocratique

Jean Chrétien/Paul Martin
Stockwell Day/John Reynolds/ Stephen Harper
[27]
Joseph Clark/Peter MacKay/Grant Hill/Stephen Harper[28]
Gilles Duceppe
Alexa McDonough/Bill Blaikie/Jack Layton
[29]

38e (2004-2005)

Libéral
Conservateur
Bloc Québécois
Nouveau Parti démocratique

Paul Martin
Stephen Harper
Gilles Duceppe
Jack Layton

39e (2006-2008)

Conservateur
Libéral
Bloc Québécois
Nouveau Parti démocratique

Stephen Harper
Bill Graham/Stéphane Dion
[30]
Gilles Duceppe
Jack Layton

40e (2008- )

Conservateur
Libéral
Bloc Québécois
Nouveau Parti démocratique

Stephen Harper
Stéphane Dion/Michael Ignatieff
[31]
Gilles Duceppe
Jack Layton

 

 



[1] En 1867, une coalition d’éléments libéraux et conservateurs antérieure à la Confédération a formé un parti national permanent appelé Parti libéral-conservateur. Malgré cette appellation officielle, on l’a désigné communément comme le Parti conservateur jusqu’en 1917, année de la formation du gouvernement unioniste. Après la démission de sir Robert Borden et l’accession d’Arthur Meighen à la direction du parti, en juillet 1920, celui-ci a été rebaptisé officiellement Parti conservateur et libéral national. Lors du congrès du parti en mars 1922, il a pris de nouveau le nom de Parti libéral-conservateur. Lors d’un autre congrès, tenu en mars 1938, il a été rebaptisé Parti national conservateur. Au cours de la campagne électorale de 1940, il a pris le nom de Parti du gouvernement national. À la suite des élections générales de 1940, il a repris le nom de Parti national conservateur. Le 11 décembre 1942, lors du congrès de direction à l’occasion duquel John Bracken, ancien premier ministre progressiste du Manitoba, a été élu chef du parti, celui-ci a été rebaptisé Parti progressiste-conservateur.

[2] Le 24 mai 1867, sir John A. Macdonald a été chargé officiellement par lord Monck de former le premier gouvernement consécutif à la Confédération. Celui-ci est entré en fonction le 1er juillet 1867, Macdonald y occupant la charge de premier ministre. Il est mort en cours de mandat le 6 juin 1891.

[3] Sir John Thompson a été leader du gouvernement à la Chambre des communes du 6 juin 1891 au 9 juillet 1892, pendant que sir John Abbott a rempli la charge de premier ministre au Sénat. Avec la démission de M. Abbott, M. Thompson a été appelé à former un gouvernement et a été premier ministre du 5 décembre 1892 jusqu’à sa mort, le 12 décembre 1894. Sir Mackenzie Bowell a occupé ensuite le poste de premier ministre au Sénat jusqu’en 1896. George Foster a rempli la charge de leader du gouvernement à la Chambre des communes pendant toute la cinquième session de la 7e législature, soit du 18 avril au 22 juillet 1895, ainsi que durant la sixième session de la 7e législature, du 2 au 5 janvier 1896, date de sa démission du Cabinet. Le 15 janvier 1896, il a été nommé de nouveau au Cabinet et a repris les fonctions de leader du gouvernement à la Chambre, qu’il a remplies jusqu’au 11 février 1896. Sir Adolphe Caron a occupé ce poste du 7 au 15 janvier 1896.

[4] Sir Charles Tupper s’est joint au Cabinet du premier ministre Mackenzie Bowell le 15 janvier 1896. Il est devenu leader du gouvernement à la Chambre des communes dès sa présentation à la Chambre, le 11 février 1896, et l’est resté jusqu’au 23 avril 1896. Il a occupé le poste de premier ministre du 1er mai au 8 juillet 1896, et celui de chef de l’Opposition pendant toute la 8e législature, soit du 19 août 1896 au 18 juillet 1900. Il est demeuré chef de son parti jusqu’au 5 février 1901.

[5] Sir Robert Borden a été battu dans sa circonscription lors des élections générales tenues le 3 novembre 1904. En conséquence, George Foster a rempli les fonctions de chef de l’Opposition suppléant à la Chambre du 11 janvier au 6 février 1905. M. Borden a été réélu lors d’une élection partielle tenue le 4 février 1905 et est retourné à la Chambre des communes le 7 février 1905.

[6] Sir George Foster, qui avait été fait chevalier en 1914, a rempli les fonctions de premier ministre suppléant du 19 avril au 15 mai 1917. Au cours de cette période, le premier ministre Borden a assisté à la Conférence de guerre impériale, à Londres. Il est revenu à la Chambre des communes le 16 mai 1917.

[7] Sir Thomas White a été premier ministre suppléant du 20 février au 23 mai 1919. Au cours de cette période, le premier ministre Borden a assisté à la Conférence de paix de Paris, qui a suivi la fin de la Première Guerre mondiale. Il est revenu à la Chambre des communes le 26 mai 1919. Sir George Foster a rempli les fonctions de premier ministre suppléant du 26 février au 12 mai 1920. Au cours de cette période, le premier ministre Borden a été absent de la Chambre pour cause de maladie. Il a recommandé au gouverneur général de demander à Arthur Meighen de lui succéder au poste de premier ministre. M. Meighen a été assermenté à ce titre le 10 juillet 1920.

[8] Sir Wilfrid Laurier est mort le 17 février 1919. Le 25 février, Daniel McKenzie a été élu par le caucus libéral leader du Parti libéral à la Chambre. Le 7 août 1919, W.L. Mackenzie King a été élu chef du Parti libéral au cours d’un congrès. Il a été élu député le 20 octobre 1919 et présenté à la Chambre le 23 octobre. Toutefois, il n’a pris les fonctions de leader du Parti libéral à la Chambre qu’à l’ouverture de la quatrième session de la13e législature, le 26 février 1920. Daniel McKenzie avait continué d’exercer les fonctions de chef de l’Opposition et leader du Parti libéral à la Chambre jusqu’à la fin de la troisième session de la 13e législature.

[9] Libéral-Unioniste T.A. Crerar a pris les fonctions de chef du Parti progressiste le 26 février 1920, lors de l’ouverture de la quatrième session de la 13e législature, et les a exercées jusqu’au 11 novembre 1922.

[10] Lors des élections générales du 29 octobre 1925, le gouvernement de W.L. Mackenzie King a été reporté au pouvoir. M. King lui‑même a été battu dans sa circonscription, mais est resté premier ministre. À l’ouverture de la première session de la 15e législature le 7 janvier 1926, Ernest Lapointe a assumé la charge de leader du gouvernement à la Chambre. M. King a été élu lors d’une élection partielle, le 15 février 1926, et est retourné à la Chambre le 15 mars 1926.

[11] Sir Henry Drayton a été leader du gouvernement à la Chambre des communes du 29 juin au 1er juillet 1926. Il a assumé cette charge par suite de la démission d’Arthur Meighen de son siège de député, démission prescrite par la loi pour lui permettre de prendre les fonctions de premier ministre. Jusqu’au 3 août 1931, date de l’adoption d’une modification de la Loi du Sénat et de la Chambre des communes (S.R. 1927, ch. 147), les députés étaient en effet tenus de résigner leur siège à la Chambre et de se faire réélire lorsqu’ils étaient nommés au Cabinet.

[12] Hugh Guthrie a occupé le poste de chef de l’Opposition officielle après la démission du chef du parti, Arthur Meighen, et avant que R.B. Bennett n’en prenne la direction.

[13] J.S. Woodsworth est devenu président du Commonwealth coopératif fédéré, ou CCF, en juillet 1933. Le parti CCF avait été fondé à Calgary le 1er août 1932. Lors du congrès du mois d’août 1960, on a modifié la constitution du parti afin de créer le poste de «chef national».

[14] Richard B. Hanson et Gordon Graydon ont occupé le poste de chef de l’Opposition officielle parce que les chefs du Parti national au cours de cette période, Arthur Meighen et John Bracken, ne siégeaient pas à la Chambre.

[15] En raison de la santé chancelante du chef du parti, J.S. Woodsworth, le caucus du CCF s’est réuni en assemblée le 6 novembre 1940 et a élu M.J. Coldwell à titre de chef suppléant. Peu après la mort de M. Woodsworth, le caucus s’est réuni de nouveau, le 22 avril 1942, et a élu M. Coldwell chef permanent du parti.

[16] W. Earl Rowe a assumé les fonctions de chef suppléant de l’Opposition officielle à deux reprises, en raison de la maladie du chef de l’Opposition officielle, George Drew.

[17] Après la défaite de M.J. Coldwell aux élections fédérales de 1958, Hazen Argue a occupé le poste de leader du parti à la Chambre du 23 avril 1958 au 11 août 1960, date à laquelle il a été désigné chef national permanent du CCF lors du congrès de direction du parti. Le 3 août 1961, lors d’un autre congrès de direction, le parti existant s’est joint à des groupes représentant les travailleurs syndiqués pour former un nouveau parti appelé Nouveau Parti démocratique, en remplacement du Commonwealth coopératif fédéré. T.C. Douglas a été élu chef de ce nouveau parti. Toutefois, il n’a été élu député que lors d’une élection partielle tenue le 22 octobre 1962 et n’a été présenté à la Chambre que le 2 novembre. Au cours de cette période, Hazen Argue a rempli la charge de leader du parti à la Chambre jusqu’à sa démission du Nouveau Parti démocratique, le 18 février 1962. Le lendemain, le caucus du NPD a élu H.W. Herridge à titre de leader du parti à la Chambre, fonction qu’il a occupée jusqu’au 1er novembre 1962.

[18] Le 1er septembre 1963, 13 députés du Québec ont quitté le parti du Crédit social et ont formé le Ralliement des créditistes sous la direction de Réal Caouette. Le 21 octobre 1963, le Ralliement des créditistes a été reconnu officiellement comme parti par la Chambre des communes.

[19] Michael Starr a occupé le poste de chef de l’Opposition officielle après la démission du chef du parti, John Diefenbaker, et avant que le nouveau chef, Robert Stanfield, ne soit élu et présenté à la Chambre.

[20] T.C. Douglas a été défait aux élections générales du 25 juin 1968. Il a été réélu lors d’une élection partielle tenue le 10 février 1969, et présenté à la Chambre le 20 février. Durant son absence, David Lewis a dirigé les membres du Nouveau Parti démocratique à la Chambre. Il a été plus tard élu officiellement chef du parti lors du congrès de direction du 24 avril 1971.

[21] En 1971, le Ralliement des créditistes, qui avait fait élire 14 députés à la Chambre lors des élections générales précédentes, s’est réuni avec le parti du Crédit social. Le 10 octobre de cette année-là, Réal Caouette a été confirmé chef de ce parti.

[22] Lors des élections générales du 8 juillet 1974, David Lewis a été battu dans sa circonscription. Il est demeuré chef du parti jusqu’au 7 juillet 1975, mais Edward Broadbent a rempli la charge de leader du parti à la Chambre à compter de l’ouverture de la 30e législature, le 30 septembre 1974. M. Broadbent a été élu officiellement chef du parti lors du congrès de direction du 7 juillet 1975.

[23] Erik Nielsen a rempli la charge de chef de l’Opposition officielle après que Joseph Clark a démissionné de ce poste et avant que son successeur, Brian Mulroney, ne soit élu chef du parti et présenté à la Chambre.

[24] Le 7 février 1990, John Turner a démissionné de son poste de chef de l’Opposition officielle, mais est demeuré chef du Parti libéral. Herb Gray a assumé les fonctions de chef de l’Opposition officielle à sa place. Le 23 juin 1990, Jean Chrétien a été élu chef du Parti libéral lors d’un congrès de direction. Élu député lors d’une élection partielle tenue le 10 décembre 1990, il a été présenté à la Chambre et est devenu chef de l’Opposition officielle le 15 janvier 1991.

[25] Preston Manning a été le chef du Parti réformiste jusqu’au 26 mars 2000, lorsque le parti est officiellement devenu l’Alliance réformiste conservatrice canadienne (Alliance canadienne). Deborah Grey a occupé le poste de chef suppléant de l’Alliance canadienne du 27 mars au 7 juillet 2000. Le 8 juillet 2000, Stockwell Day a été élu chef du parti dans le cadre d’un congrès à la direction.

[26] Elsie Wayne a assumé les fonctions de chef du parti à la Chambre à la suite de la démission de Jean Charest du poste de chef du Parti progressiste-conservateur, le 2 avril 1998. Le 14 novembre 1998, Joseph Clark a été élu chef du Parti progressiste-conservateur. Comme il n’était pas député, Elsie Wayne a continué de remplir la charge de leader du parti à la Chambre, jusqu’à l’élection de M. Clark.

[27] Stockwell Day a été le chef de l’Alliance canadienne jusqu’à ce qu’il démissionne le 11 décembre 2001. John Reynolds a agi à titre de chef suppléant du 12 décembre 2001 au 19 mars 2002. Stephen Harper a remporté la course à la direction de l’Alliance canadienne en 2002 et a été le chef du parti du 20 mars 2002 au 5 décembre 2003 lorsque le parti a ratifié sa fusion avec le Parti progressiste-conservateur pour former le Parti conservateur du Canada.

[28] Joseph Clark a été le chef du Parti progressiste-conservateur (reconnu brièvement à la Chambre comme la Coalition Parti progressiste‑conservateur/Caucus de la représentation démocratique) jusqu’à sa retraite le 30 mai 2003. Le 31 mai 2003, Peter MacKay a été élu chef du parti dans le cadre du congrès à la direction du Parti progressiste-conservateur de 2003. Le Parti progressiste-conservateur a ratifié sa fusion avec l’Alliance canadienne le 6 décembre 2003 pour former le Parti conservateur du Canada. Le nouveau parti a été enregistré officiellement auprès d’Élections Canada le 7 décembre 2003 et le sénateur John Lynch‑Staunton a occupé le poste de chef suppléant du 8 décembre 2003 au 19 mars 2004. Stephen Harper a été élu chef du parti le 20 mars 2004 lors d’un congrès à la direction du parti.

[29] Alexa McDonough a été la chef du parti du 14 octobre 1995 jusqu’au congrès à la direction du Nouveau Parti démocratique en 2003. Le 25 janvier 2003, Jack Layton a été élu chef du parti, mais n’est pas devenu député avant le 28 juin 2004. Du 26 janvier 2003 au 27 juin 2004, Bill Blaikie a assuré l’intérim comme leader parlementaire.

[30] Le 6 février 2006, Paul Martin a démissionné comme chef du Parti libéral à la Chambre des communes mais en est demeuré le chef à d’autres fins. Bill Graham a été alors nommé chef intérimaire de l’Opposition. Puis, le 18 mars 2006, M. Martin a démissionné de son poste de chef du Parti libéral et M. Graham lui a succédé à titre intérimaire. Enfin, le 22 décembre 2006, Stéphane Dion a été élu chef du Parti libéral à l’occasion d’un congrès à la direction.

[31] Le 8 décembre 2008, Stéphane Dion a annoncé son intention de démissionner de son poste de chef du Parti libéral. Le 10 décembre 2008, Michael Ignatieff a été nommé chef intérimaire du Parti.

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