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Merci, monsieur le président. Je sais que je ne devrais pas tomber dans les pièges du député de l'opposition et que je devrais continuer à m'adresser directement au président, ce que je ferai à l'avenir.
Cela confirme simplement ce que je dis depuis le début, c'est-à-dire que je ne pense pas qu'il y ait un parti quelconque qui ait agi illégalement étant donné que nous avons tous effectué les mêmes achats publicitaires régionaux, à des degrés divers de méthodologie. Je démontrerai dans quelques instants pourquoi je fais cette affirmation et j'estime que les partis d'opposition n'ont absolument rien à craindre d'un examen exhaustif de leurs pratiques.
En fait, monsieur le président, comme je le disais plus tôt, la seule raison pour laquelle les députés de l'opposition ne veulent pas adopter cette motion me semble être qu'ils ne tiennent pas vraiment à aller au fond des choses mais veulent simplement qu'un seul parti fasse l'objet d'un examen, et ce, dans leurs propres intérêts politiques. À leur avis, je suppose, la chose ne présenterait plus aucun intérêt si les quatre partis étaient soumis à cet examen. Tout ce qu'ils veulent, c'est voir des manchettes de journaux disant qu'on a entrepris une étude des pratiques électorales des Conservateurs. En fait, monsieur le président, nous avons déposé un affidavit en Cour fédérale, nous avons présenté nos arguments factuels et nous défendrons notre cause devant un juge, ce qui constituera à mes yeux un examen plus exhaustif de ce que nous avons fait pendant les élections de 2006 que tout examen auquel ce comité pourrait vouloir procéder de son propre chef.
À titre de comparaison, je reviens à l'enquête Mulroney-Schreiber en cours devant le Comité de l'éthique. Même les députés de l'opposition, que ce soient des membres du comité ou le président, ont parfois déclaré qu'à leur avis une enquête publique exhaustive produirait plus d'informations que celles qu'ils peuvent obtenir eux-mêmes. De même, j'estime que l'action que nous avons intentée en justice divulguera les choses plus complètement que tout ce que nous pourrions faire ici. Toutes nos pratiques publicitaires seront examinées à la loupe par ce tribunal et, selon moi, elles le seront mieux que ce comité pourrait jamais espérer le faire.
Donc, s'ils veulent vraiment savoir la vérité ou s'ils estiment vraiment que le Parti conservateur a enfreint les règles dans sa campagne publicitaire des élections de 2006, le tribunal le leur dira. Cela produira un examen beaucoup plus exhaustif de cette question que celui qui pourrait être entrepris par ce comité.