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Merci, monsieur le président.
Mon conseil aurait été que, étant donné que cette recommandation initiale a été rejetée par des membres du comité, et vous vous souviendrez bien sûr que la présidence a décidé que mes préoccupations étaient légitimes, et c'est ensuite que le président a tranché, et il l'a fait en s'appuyant sur les conseils du conseiller juridique... Sa décision a alors été contestée et il... Ce qui se passe à ce moment-là est que le débat s'arrête, il y a un vote, et c'est la fin de l'histoire. Il n'y a plus de débat ou de discussion, bien que ce soit un processus qui, je dois le dire, ressemble un petit peu à ce qui semble se passer ici.
Nous pourrions expédier cette question en l'espace de trois minutes, tant et aussi longtemps que vous acceptez ce que nous avons mis sur la table, sans amendement, sans la moindre possibilité d'envisager les choses autrement que comme nous voulons qu'elles soient. Si vous voulez autre chose que notre force majeure, alors tant pis pour vous.
C'est en gros ce qui a été fait. Cela semble, et je m'en suis plaint à plusieurs reprises, être un mode de fonctionnement qui a été adopté ces derniers mois, j'imagine depuis un an, par les libéraux en particulier — parfois avec l'aide des autres partis —, pour simplement contester systématiquement la présidence et utiliser cela, en définitive, comme moyen de suspendre toutes les règles que nous avons ici en vue de protéger le droit à la dissension, à une opinion minoritaire, à des amendements et, en gros, au franc-jeu. Cela est, bien sûr, très regrettable, comme je le disais, et très peu caractéristique du comité, qui, pensais-je, avait été jusqu'à tout récemment un modèle de décorum et de comportement raisonnable. C'était un îlot où régnait la raison, si vous voulez, au beau milieu d'autres comités qui se comportaient à mon sens moins bien.
J'étais membre d'un autre comité. De fait, j'étais membre du comité de l'éthique avant l'été. Comparativement au comportement que l'on pouvait constater là-bas et de certains des jeux auxquels les gens s'y adonnaient, nous semblions être éminemment raisonnables, modérés, pratiques et bien élevés. Cela a malheureusement disparu, mais pas entièrement. Je pense que, dans l'ensemble, les personnes avec lesquelles je traite sont des gens bien et raisonnables, mais les pratiques auxquelles ils se sont adonnés ne sont en tout cas certainement pas des pratiques qui sont dignes d'eux en tant que députés ou qui correspondent aux normes que nous sommes en droit d'attendre de la part des membres de ce comité, sur la base du travail passé. C'est cela qui est vraiment dommage.
J'aurais recommandé que l'on traite de cette question, étant donné que nous sommes dans une situation telle qu'il nous le faut, vu que l'opposition se refuse à retirer la motion originale, à cause du fait que...