Bienvenue à la septième séance du Comité permanent des pêches et des océans de la Chambre des communes. Conformément au paragraphe 108(2) du Règlement et à la motion adoptée par la Chambre le 26 mai 2020, le Comité poursuit son étude sur les impacts de la COVID-19 sur les acteurs de l’industrie de la pêche.
Aujourd’hui, la réunion se déroulera en grande partie par vidéoconférence. Les délibérations sont publiques et elles seront disponibles sur le site Web de la Chambre des communes. À titre d’information, sachez que la diffusion Web montrera toujours la personne qui parle plutôt que l’ensemble du Comité.
Pour assurer le bon déroulement de la réunion virtuelle, j’aimerais vous faire part de quelques règles à suivre.
L’interprétation dans le cadre de cette vidéoconférence fonctionnera pratiquement de la même manière qu’à une réunion ordinaire du Comité. Au bas de votre écran, vous avez le choix entre le parquet, l’anglais ou le français. Lorsque vous parlez, si vous avez l’intention de passer d’une langue à l’autre, vous devrez chaque fois changer le canal d’interprétation pour choisir celui qui correspond à la langue que vous employez. Tâchez de faire une courte pause au moment de changer de langue.
Avant de parler, veuillez attendre que je vous nomme. Lorsque vous êtes prêt à prendre la parole, vous pouvez cliquer sur l’icône du microphone pour activer votre micro. Je rappelle que les députés et les témoins doivent toujours adresser leurs observations à la présidence.
Si un député souhaite intervenir au sujet des travaux habituels du Comité ou à propos d’un rappel au Règlement soulevé par un autre député, je l’encourage à utiliser la fonction de la « main levée ». Pour ce faire, vous devez cliquer sur « Participants » au bas de l’écran. Lorsque la liste apparaît, vous verrez, à côté de votre nom, l’option de lever la main. Le président saura ainsi que vous souhaitez prendre la parole, et les noms seront conservés par ordre chronologique.
Lorsque vous prenez la parole, veuillez parler lentement et clairement. Il se peut que j’aille moi-même un peu trop vite par moments. Lorsque vous ne parlez pas, assurez-vous que votre micro est désactivé parce que nous pouvons capter les bruits de fond. Je vous encourage fortement à utiliser un casque d’écoute.
En cas de difficultés techniques — par exemple, du côté de l'interprétation — ou en cas de problème avec votre audio, veuillez en aviser le président immédiatement, et l’équipe technique se chargera de faire le nécessaire. Veuillez noter qu’il sera peut-être nécessaire de suspendre les travaux à ce moment-là, car nous devons nous assurer que tous les membres du Comité sont en mesure de participer pleinement.
Avant de commencer, pourriez-vous cliquer sur le coin supérieur droit de votre écran pour avoir une vue d’ensemble? De cette façon, vous devriez être en mesure de voir tous les participants dans une grille. Ainsi, tous les participants à la vidéoconférence pourront se voir les uns les autres.
Enfin, je voudrais mentionner que, contrairement à une réunion ordinaire tenue sur place, nous n’avons pas besoin de suspendre la séance après avoir entendu les témoins pour passer aux travaux du Comité qui seront abordés en séance publique. Nous pouvons simplement attendre quelques secondes pour que les témoins quittent la réunion Zoom, et nous serons alors prêts à poursuivre la séance sans devoir l’interrompre.
J’aimerais maintenant vous présenter les témoins qui sont des nôtres aujourd’hui en mode virtuel.
Nous accueillons M. Chris Henderson, sous-commissaire des opérations à la Garde côtière canadienne. Nous recevons également des fonctionnaires du ministère des Pêches et des Océans: M. Jean-Guy Forgeron, sous-ministre adjoint principal, Politiques stratégiques; M. Dominic Laporte, sous-ministre adjoint, Ressources humaines et Services intégrés; Mme Sylvie Lapointe, sous-ministre adjointe, Gestion des pêches et des ports; Mme Jen O’Donoughue, sous-ministre adjointe et dirigeante principale des finances.
Monsieur Forgeron, je crois que c’est vous qui allez parler au nom du groupe. Vous disposez de six minutes.
Je rappelle à tout le monde, tant aux témoins qu’aux députés, que je serai très strict pour ce qui est du temps. J’interviendrai si vous dépassez le temps qui vous est imparti.
Si vous êtes prêt, monsieur, la parole est à vous.
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Merci, monsieur le président, et bonjour, mesdames et messieurs.
Je m’appelle Jean-Guy Forgeron, et je suis le sous-ministre adjoint principal de Pêches et Océans Canada. Je suis responsable du secteur des politiques stratégiques du ministère, qui couvre l’économie, la politique autochtone et sectorielle, les affaires internationales et intergouvernementales, ainsi que les fonctions de communication.
M’accompagnent aujourd’hui, Mme Jen O’Donoughue, notre sous-ministre adjointe et dirigeante principale des finances; Mme Sylvie Lapointe, sous-ministre adjointe, Gestion des pêches et des ports; M. Chris Henderson, sous-commissaire, Opérations, Garde côtière canadienne; enfin, M. Dominic Laporte, sous-ministre adjoint, Ressources humaines et Services intégrés.
Je vous remercie de nous avoir invités à discuter des répercussions de la COVID-19 sur le secteur canadien de la pêche.
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Je vous remercie encore une fois, monsieur le président, de nous avoir invités à discuter des répercussions de la COVID-19 sur le secteur canadien de la pêche. Après mon exposé, nous serons ravis de répondre à vos questions.
En ces temps difficiles et sans précédent, le ministère des Pêches et des Océans, ou MPO, reste en première ligne pour gérer les pêches canadiennes et protéger l’environnement marin, tandis que la Garde côtière continue de fournir des services de recherche et de sauvetage, de déglaçage, de sécurité maritime et d’intervention environnementale.
La santé et la sécurité restent notre plus grande priorité au sein du MPO. Ceux qui travaillent dans les pêcheries du Canada, à bord des navires de la Garde côtière ou dans nos centres opérationnels, rendent un service essentiel aux Canadiens en cette période critique.
Notre secteur du poisson et des fruits de mer est essentiel à l’économie et à la sécurité alimentaire du Canada. En 2018, nos pêches commerciales en mer ont permis de débarquer près de 800 000 tonnes de poissons et de fruits de mer, pour une valeur de 3,7 milliards de dollars. Cependant, des pertes importantes sont attendues dans l’ensemble du secteur au cours des prochains mois, avec le début des pêches d’été. Ces pertes sont principalement liées à la baisse des prix au quai et elles reflètent l’évolution de la demande.
Les restrictions visant à lutter contre la propagation de la COVID-19 ont également entraîné des changements: ainsi, nous sommes passés des services alimentaires à la vente au détail, des produits frais aux produits en conserve, secs ou surgelés et des achats en épicerie aux achats en ligne.
Bien que le gouvernement du Canada ait pris des mesures économiques pour aider les particuliers et les entreprises à traverser la pandémie — grâce à la Prestation canadienne d’urgence, à la Subvention salariale d’urgence du Canada, au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes et à un certain nombre d’autres crédits d’impôt et mesures —, le ministère s’efforce d’aider l’industrie du poisson et des fruits de mer à s’adapter à la nouvelle réalité.
Depuis plusieurs mois, la , ainsi que les fonctionnaires du MPO s’entretiennent avec les pêcheurs, les producteurs aquacoles, les transformateurs des produits de la mer, les partenaires autochtones, ainsi que les provinces et les territoires. Ce que nous avons entendu, c’est que même si le secteur du poisson et des fruits de mer subit pratiquement les mêmes pressions que tous les autres secteurs de l’économie, les répercussions sont toutefois quelque peu uniques.
Par exemple, il y a une accumulation de stocks de produits périssables en raison de la réduction de la demande de poissons et de fruits de mer, qui sont normalement commercialisés auprès du secteur de la restauration. De plus, les produits habituellement vendus frais sont détournés vers les usines de transformation, ce qui suscite des inquiétudes quant à la capacité de transformation, notamment face aux exigences de distanciation physique et aux autres mesures qui seront nécessaires pour garantir la sécurité des travailleurs.
Nous avons aussi entendu des pêcheurs autonomes dire que leur situation particulière de petites entreprises saisonnières sans salariés leur a compliqué l’accès aux subventions salariales et aux prêts sans intérêt, qui sont disponibles dans le cadre des programmes à portée générale du gouvernement.
Ces discussions ont débouché sur un investissement ciblé de 500 millions de dollars dans le secteur du poisson et des fruits de mer en vue de garantir que les pêcheurs et les transformateurs obtiennent le soutien dont ils ont besoin pour s’adapter à la situation actuelle. Notre objectif est de continuer d’assurer l’intégrité de la sécurité alimentaire du Canada, tout en positionnant ces secteurs de manière à leur permettre une forte reprise.
Cet investissement comprend un financement de 469 millions de dollars pour établir deux nouvelles mesures: la Prestation aux pêcheurs et la Subvention aux pêcheurs. La Prestation aux pêcheurs fournira jusqu’à 267 millions de dollars en soutien du revenu pour ceux qui ne peuvent pas accéder à la Subvention salariale d’urgence du Canada et qui subiront des pertes de 25 % ou plus en 2020. La Subvention aux pêcheurs prévoit, pour sa part, un financement pouvant atteindre 201 millions de dollars en aide non remboursable pour ceux qui ne peuvent pas accéder au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes. Ces fonds peuvent être utilisés pour couvrir les coûts d’exploitation d’une entreprise de pêche, y compris les augmentations de coûts attribuables aux exigences en matière de santé et de sécurité.
Par ailleurs, étant donné que les revenus ne seront peut-être pas suffisants pour permettre aux pêcheurs autonomes de demander des prestations d’assurance-emploi cette année, le gouvernement s’efforce de faire en sorte que les pêcheurs autonomes et les pêcheurs à la part puissent présenter une demande d’assurance-emploi fondée sur les revenus assurables des années précédentes.
Ce soutien financier comprend également le Fonds canadien pour la stabilisation des produits de la mer, doté de 62,5 millions de dollars, qui permettra au secteur de la transformation du poisson et des fruits de mer d’accroître sa capacité de stockage, de continuer à s’approvisionner auprès des pêcheurs, d’innover pour répondre aux nouvelles demandes du marché et de se conformer aux nouvelles mesures de santé et de sécurité. Les entreprises du secteur de la transformation du poisson et des fruits de mer et les organisations qui les soutiennent sont encouragées à...
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La greffière me dit que les techniciens semblent d'avis que la raison pour laquelle nous n'avons pas bien compris la traduction, c'est qu'on n'utilisait pas de casque d'écoute. Bien sûr, c'est beaucoup plus facile avec un casque comme celui que j'ai en ce moment.
Étant donné la situation, puis-je proposer que nous permettions au témoin de répondre par écrit aux questions qui ont été posées jusqu'ici? La greffière pourrait nous transmettre ces réponses dans les deux langues officielles, et nous pourrions passer à l'interrogation d'un autre témoin.
C'est ce que je propose. Je ne sais pas si tout le monde est d'accord avec cela.
Comme je n'ai rien entendu, je propose que nous passions à autre chose.
Il vous reste encore environ 55 secondes, monsieur Arnold, si vous voulez continuer.
Je parle quotidiennement aux pêcheurs du Cap-Breton, et je dois dire que nos pêcheurs de homard doivent faire face à une demande considérablement réduite en raison de la COVID-19. J'ai vu des photos de véritables monticules de homards qui ne seront pas vendus et qui seront vraisemblablement jetés au rebut. Les prix ont chuté à environ 4,25 $ la livre — le prix le plus bas que nous ayons vu depuis une génération —, et le marché a été si faible qu'il y a eu des quotas sur le trait.
J'aimerais avoir une idée de la position du ministère des Pêches et des Océans sur cette question. J'aimerais également savoir si une intervention gouvernementale est envisagée ou non.
Nous avons annoncé un programme d'achat d'aliments excédentaires. Pouvons-nous en tirer parti? Cela semble être exactement le genre de situation où un tel programme pourrait se montrer utile. J'aimerais avoir votre avis à ce sujet.
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Ce que nous constatons, monsieur le président, c'est une baisse considérable des prix au quai en raison d'une diminution de la demande. Le homard est particulièrement touché. Le prix du homard au premier trimestre, pour lequel nous avons les statistiques, est resté élevé. Les prix de l'année dernière étaient particulièrement élevés. On parlait de prix records. Or, nous recevons des rapports qui vont dans le même sens que ce que M. Battiste a entendu. Ils font état d'une réduction de prix pouvant aller jusqu'à 40 % par rapport aux sommets passés.
Nous espérons qu'il y aura à court terme une augmentation de la demande pour ce produit, et nous constatons déjà que certains marchés ont repris du poil de la bête. Par exemple, le Conseil canadien pour le homard nous a dit que le marché chinois atteint maintenant 50 % de ce qu'il serait normalement à ce temps-ci de l'année, alors qu'il était beaucoup plus bas depuis quelques mois. Cela permettra en fait de résoudre le problème particulier de l'arrivée d'une trop grande quantité de homards sur les quais. Une grande partie de cette dynamique se décide entre les transformateurs, les acheteurs et les pêcheurs. En sa qualité d'organisme de réglementation des pêches, Pêches et Océans n'intervient pas directement dans cette équation.
J'aimerais également mentionner que l'une des choses que le gouvernement a faites pour remédier à cette situation a été d'utiliser le fonds de stabilisation dont nous parlions dans la question précédente pour financer d'éventuelles augmentations des capacités des transformateurs. En faisant cela, le gouvernement cherche à inciter les transformateurs à passer du marché des homards vivants à un marché qui fait plus de place au homard transformé. Il s'agit entre autres d'augmenter l'espace de stockage et les capacités de réfrigération, et de les aider à mettre leurs outils à niveau pour répondre à la transformation de la demande créée pour les fruits de mer. Le marché des produits vivants est en perte de vitesse par rapport à celui des produits transformés.
Pour ce qui est du Programme d'achat d'aliments excédentaires, il convient de mentionner que les poissons et les fruits de mer sont admissibles. Le programme sera administré par Agriculture et Agroalimentaire Canada, mais le poisson et les fruits de mer en feront partie et il se peut que les produits récoltés, soit par les pêcheurs, soit par l'industrie de l'aquaculture, puissent « bénéficier » de ce programme. Les détails du Programme d'achat d'aliments excédentaires ne sont pas encore connus. Il semblerait qu'Agriculture et Agroalimentaire Canada travaille présentement à leur élaboration. Afin d'assurer que notre secteur est représenté et reconnu de manière appropriée aux termes de ce programme, ce travail se fait en consultation avec notre ministère.
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Je sais que je n'aurai pas la chance d'obtenir une réponse à cette question parce que je manque de temps, mais je voulais juste parler un peu de la communication et de la possibilité d'avoir quelque chose d'écrit.
Comment le MPO peut-il soutenir ces pêcheurs qui cherchent de l'aide, qui ne comprennent pas les programmes, qui ont entendu dire que nous avons investi près d'un demi-milliard de dollars dans l'industrie de la pêche, mais qui ne savent pas comment cela fonctionne? Le MPO pourrait-il trouver le moyen de communiquer efficacement avec ces pêcheurs qui résident dans des régions où l'Internet n'est peut-être pas d'une efficacité optimale?
J'espère que vous avez un plan pour cela, mais je sais que vous ne pouvez pas répondre parce que nous n'avons plus de temps. Néanmoins, en prévision de ce qui viendra, vous devriez peut-être jeter un coup d'œil à l'aspect communications des choses.
Je vous remercie.
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Je vous remercie, monsieur le président.
J'ai une question en lien avec l'aide de 62,5 millions de dollars qu'on a donnée à l'industrie, relativement à la capacité de stockage. Le stockage a une influence sur le prix, non seulement à court terme, mais à long terme également.
Je me demandais donc si c'était un élément que vous aviez évalué. Le fait de stocker le poisson ne donne pas plus d'argent aux pêcheurs, au contraire. On a plus de poisson, et le prix baisse par la suite.
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Je dirais que la raison pour laquelle le Fonds canadien pour la stabilisation des produits de la mer insiste sur les entrepôts de réfrigération, c'est de permettre à long terme aux transformateurs de continuer à acheter les prises des pêcheurs.
Ce qui se passe, c'est que si les transformateurs et les acheteurs se retrouvent dans la situation où ils ne peuvent ni stocker ni envoyer les produits de la mer aux acheteurs par manque de demande, ils vont commencer à réglementer la quantité de produits de la mer qu'ils sont prêts à acheter aux pêcheurs, et c'est ce que nous constatons déjà pour certaines pêches. Comme ils s'inquiètent au sujet de leurs incapacités à stocker les fruits de mer et le poisson, ils limitent les quantités qu'ils achètent à chacun des pêcheurs, alors qu'auparavant, ils achetaient tous les produits disponibles.
Nous pensons que si nous augmentons la capacité de stockage de ces transformateurs, cela atténuera la nécessité pour les transformateurs et les acheteurs de limiter la quantité qu'ils achètent aux pêcheurs.
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L'objectif du gouvernement est d'établir un programme d'application nationale qui profiterait à tous les secteurs de l'économie. Des initiatives comme la Prestation canadienne d'urgence et la Subvention salariale d'urgence du Canada en sont des exemples. Au gré de leur mise en œuvre, nous les avons modifiés pour essayer de tenir compte des différences entre les secteurs.
Je vais prendre l'exemple de la Prestation canadienne d'urgence. Nous avons très vite constaté que cela posait un problème pour notre secteur en raison du caractère saisonnier de ce dernier et de l'importance qu'il revêt pour les travailleurs saisonniers, en particulier pour ceux qui sont arrivés au bout de leurs prestations d'assurance-emploi. Le gouvernement a modifié la PCU pour tenir compte de cette réalité et faire en sorte que les travailleurs qui viennent de terminer l'assurance-emploi — ce qui était très commun dans notre secteur des produits de la mer, tant chez les transformateurs que chez les pêcheurs — y soient admissibles.
Nous avons remarqué tout de suite après que la modification apportée n'englobait pas les personnes qui touchaient les prestations d'assurance-emploi destinées aux pêcheurs, qui ne sont pas des prestations régulières. En quelques jours, nous avons apporté une autre modification pour rendre ces personnes admissibles à la PCU. Cela dit, grâce à nos consultations continues avec l'industrie, les représentants syndicaux, les associations de pêcheurs et nos homologues provinciaux, tant au niveau des fonctionnaires qu'au niveau ministériel, nous avons réalisé qu'une grande partie de la communauté des pêcheurs n'était toujours pas admissible à ces prestations. Techniquement, ils peuvent présenter une demande et être admissibles, mais en raison de la structure de l'industrie ou de leurs entreprises, certains sont admissibles et d'autres non.
Nous...
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Excusez-moi, mes six minutes s'écoulent très rapidement, monsieur Forgeron, et j'ai d'autres questions à vous poser.
Vous avez mentionné l'assurance-emploi, mais plusieurs travailleurs de l'industrie et les aides-pêcheurs n'y auront pas accès. Vous avez aussi parlé de saisonnalité et c'est justement ce qui fait vivre entièrement certaines communautés. Dans leur cas, une mauvaise saison de pêche peut les détruire.
Sachant que l'actuelle saison de pêche a déjà subi d'importants contrecoups à cause de la baisse de la demande, qu'en est-il de la possibilité de donner un revenu, comme l'assurance-emploi, à nos travailleurs saisonniers pour toute l'année qui vient afin de les retenir jusqu'à la saison de pêche de 2021?
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Monsieur le président, je vais répondre à cette question en deux parties, et je vais essayer d'être très rapide.
Constatant les lacunes qu'il y avait dans notre secteur, notamment en ce qui concerne les pêcheurs et les montants qu'on leur accorde — qui sont organisés d'une manière très différente de ce qui prévaut dans l'économie normale —, nous avons mis en place le programme de subventions et de prestations. L'objectif était de combler directement les lacunes constatées aux termes de la PCU et de la Subvention salariale d'urgence du Canada. Les personnes concernées ont le choix entre le programme national et le programme sectoriel.
Le a également annoncé que, dans le cas de l'assurance-emploi, les personnes qui reçoivent des prestations de pêcheur pouvaient s'attendre à en recevoir sur la base des prestations auxquelles elles auraient droit pour la pêche de cette année. En raison de l'anticipation d'une perte de revenus, elles pouvaient également choisir une forme de sécurité à plus court terme et savoir ce à quoi elles avaient droit en faisant calculer leurs prestations en fonction des années précédentes. Cela a été fait pour l'assurance-emploi des pêcheurs, qui constituent une petite sous-catégorie des travailleurs saisonniers de notre secteur.
Le secteur des salariés, qui nous...
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Je suis désolé de couper court, mais je n'ai que six minutes.
Ce qui me préoccupe, monsieur, c'est que le temps presse. Ces pêcheurs sortent en mer. Ils n'ont aucun marché pour leurs prises. Aux États-Unis, plus particulièrement en Alaska, on achète le saumon quand les prix chutent. On le sert ensuite à l'armée américaine, dans les pénitenciers américains et dans les installations gouvernementales. J'espère que vous envisagerez de faire exactement la même chose.
Mon deuxième point est que vous avez déployé ces programmes en les arrimant à la subvention aux pêcheurs et à la prestation aux pêcheurs. Quand cet argent sera-t-il vraiment dans les poches des pêcheurs?
Nous demandons au gouvernement d'envisager l'annulation des droits de permis pour ces pêcheurs pour des raisons de conservation, mais aussi pour les aider jusqu'à la prochaine saison.
Aussi, j'aimerais savoir ce que vous faites pour les pêcheurs sportifs? Beaucoup d'entre eux vivent du tourisme. Mais les touristes sont absents. Beaucoup n'ont pas accès au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes, aux différents programmes déployés par le gouvernement, ou reçoivent des sommes bien inférieures à leurs besoins.
Que fait le gouvernement pour aider ce secteur et plus particulièrement ces pêcheurs? Les décisions relatives à l'assurance-emploi prises en 2019 vont-elles être maintenues jusqu'en 2021, par exemple, comme c'est le cas pour les flottes commerciales?
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Nous savons que vous ne faites pas le suivi des intérêts étrangers sur la côte Ouest, d'où notre préoccupation.
Est-ce que le gouvernement s'est assuré que ceux qui louent les quotas bénéficient d'un partage équitable, par exemple un partage moitié-moitié? Nous savons que les intéressés ont accepté les prix de location en se fondant sur la valeur marchande de l'an dernier. Mais avant même de lever l'ancre et de prendre la mer, ils font faillite.
Envisagez-vous de vous pencher sur la question tout en réagissant au partage des risques et des profits, et de quelle façon allez-vous, espérons-le, mettre en œuvre le plan mis de l'avant par ce comité?
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Merci pour votre question.
La Garde côtière participe effectivement aux interventions quand on signale qu'un marin montre des symptômes associés à la COVID-19. À ce que je sache, cela ne s'est pas encore produit dans le contexte de la pêche, bien qu'il y ait eu des cas dans celui du transport maritime. Nos services de communication et de trafic maritimes maintiennent alors des communications radio avec le capitaine. Nous revoyons avec lui la procédure de dépistage fondée sur les lignes directrices de l'Agence de la santé publique du Canada. Nous transmettons ces renseignements à l'Agence de la santé publique. Il y a consultation et, en collaboration avec Transports Canada, le bateau reste amarré ou en mer jusqu'à ce que l'on sache à quel point le cas suspecté de COVID-19 est vraiment préoccupant.
C'est ce qui s'est produit dans un cas sur la côte Est où un bateau était amarré au port. Nous avons communiqué avec les autorités sanitaires provinciales pour veiller à ce qu'on s'occupe bien de tous les membres de l'équipage. Notre propre équipage est formé pour traiter avec les marins qui pourraient être atteints de COVID-19. Il dispose de l'équipement de protection individuelle, des procédures et de la formation adéquats pour gérer un marin qui présente des symptômes associés à la COVID-19, mais, comme je l'ai dit, rien du genre ne s'est encore produit dans les flottes de pêche à ma connaissance.
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Non, monsieur, pas à ce que je sache.
À l'approche du long week-end de mai, nous étions particulièrement inquiets sur la côte Ouest à l'idée que le beau temps encourage les gens à naviguer à des fins récréatives, y compris des voyageurs saisonniers provenant des États-Unis qui ont tendance à emprunter cette voie navigable pour se rendre en Alaska pendant l'été.
Comme vous pouvez l'imaginer, il y a de très petites collectivités le long de cette route, dont la plupart sont habitées par des Autochtones. Ce sont de merveilleux endroits où les gens s'arrêtent habituellement. Par conséquent, nous nous employons assidûment à dissuader les gens d'entreprendre ce voyage, en collaboration avec l'Agence des services frontaliers du Canada, la Garde côtière des États-Unis et la GRC. Nous avons publié de nombreux communiqués à ce sujet et au sujet de la fermeture de la frontière qui, jusqu'à maintenant, englobait en général une frontière terrestre et une frontière aéroportuaire. Comment puis-je formuler cela...? Nous avons essentiellement attiré l'attention sur la frontière maritime afin de veiller à ce que les gens sachent qu'elle est également fermée.
En ce qui concerne précisément votre question, le scénario que vous m'avez décrit ne m'est pas familier.
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Merci beaucoup, monsieur le président. Je suis heureux de me joindre de nouveau à mes collègues qui siègent au sein du Comité.
Je veux tout d'abord donner suite à une question très importante que M. Johns a posée. La pandémie de la COVID-19 a fait ressortir le rôle que le régime communiste chinois a joué dans cette crise. La pandémie a aussi souligné la mesure dans laquelle nous sommes vulnérables au Canada, en ce sens que nous sommes susceptibles de perdre notre souveraineté sur nos biens stratégiques et sur nos approvisionnements vitaux. Cette préoccupation s'applique également à notre industrie de la pêche commerciale et de la transformation de fruits de mer.
Vous avez dit que le ministère n'avait pas adopté une position par rapport à l'acquisition par des étrangers de permis de pêche commerciale canadiens. J'aimerais suggérer que vous preniez position à ce sujet. Comme vous le savez, le comité de l'industrie est en voie d'entreprendre une étude sur la propriété des sociétés d'État étrangères. Je suis convaincu que des Canadiens s'inquiètent grandement de voir des États étrangers hostiles acquérir des intérêts dans des entreprises canadiennes ou des industries stratégiques, y compris des intérêts dans notre industrie de la pêche commerciale.
Soit dit en passant, je suis heureux que vous vous penchiez sur ce dossier. Je vous demande de bien vouloir communiquer au Comité tous les derniers renseignements que vos recherches pourraient révéler.
Quoi qu'il en soit, je vais poser ma première question. Dans quelle mesure la pandémie de la COVID-19 empêche-t-elle le MPO d'accomplir le travail qu'il accomplirait autrement? En répondant à la question, pourriez-vous nous dire combien d'employés du MPO ont été forcés de mettre de côté leurs tâches normales afin de s'occuper d'enjeux liés à la COVID-19? Vous pouvez utiliser les ETP comme unité de mesure si vous voulez.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Ma question a deux volets. Chez moi, sur la Côte-Nord, j'ai constaté qu'il y avait eu plusieurs difficultés de communication — M. Bragdon l'a évoqué auparavant —, ce qui fait qu'il y a eu des demandes de report de la saison de la pêche, vu les craintes relatives à la COVID-19. Ces demandes provenaient de communautés très isolées, où plusieurs navires de pêche seront à quai et où les pêcheurs n'auront pas la possibilité d'avoir accès à de l'hébergement, vu les consignes d'éloignement physique. Il en va de même pour les communautés autochtones.
Même si le report de la saison de pêche et les consignes sanitaires relèvent du Québec et des provinces, il n'en reste pas moins que cela a été extrêmement difficile, compte tenu des zones de pêche pour lesquelles les travailleurs proviennent de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick et de la Côte-Nord. Les gens se déplacent d'un endroit à l'autre.
Pêches et Océans Canada a-t-il pensé à des améliorations, afin de s'assurer que les communautés de ma région, qui ont déjà subi d'énormes répercussions économiques et sociales, n'aient pas à les subir la prochaine fois. Bien sûr, je pense aux Premières Nations de l'Est du Québec et aux communautés isolées, comme celle des membres de l'Association Coasters de la Basse-Côte-Nord.
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Je dois intervenir et présenter des excuses à l'un de mes collègues à qui j'ai oublié de donner la parole au cours de la série d'interventions de cinq minutes. Il s'agit de M. Morrissey.
J'ai calculé que la prolongation de la séance serait d'une durée d'une demi-heure. Nous nous arrêterons donc à 19 heures, selon mon horloge. Cette heure de fin différera en fonction de l'endroit où vous vous trouvez au pays. Nous prolongerons donc la séance d'une demi-heure.
Monsieur Morrissey, je reviens à vous afin de vous accorder une intervention de cinq minutes, avec toutes mes excuses.
Lorsque vous serez prêt, vous disposerez d'un maximum de cinq minutes pour intervenir.
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Merci, monsieur le président.
Avant de poser ma question, j'aimerais dire que je suis heureux d'entendre les conservateurs préconiser la libéralisation du programme d'assurance-emploi.
À l'Île-du-Prince-Édouard, notre situation est unique, en ce sens que nous pratiquons la pêche de l'huître sauvage. Cette pêche n'est pratiquée qu'à l'Île-du-Prince-Édouard, et je crois que c'est la seule province à laquelle le MPO a délivré des permis pour cette pêche. Il est un peu difficile de comprendre l'effet que ce programme d'aide annoncé par la ministre aura sur ces pêcheurs. Par conséquent, si les représentants du ministère pouvaient répondre à mes questions, et ce, par écrit, ce serait merveilleux.
Êtes-vous conscients du caractère particulier de la pêche de l'huître sauvage à l'Île-du-Prince-Édouard, qui est assujettie à un contrôle des permis assuré par le MPO, et ces pêcheurs auront-ils la même capacité que les autres pêcheurs de se prévaloir du programme d'aide offert par le MPO, qu'ils travaillent en partenariat avec un titulaire de permis ou qu'ils soient détenteurs de bail, ce qui est particulier à cette pêche?
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Très bien. Nous serons heureux de vous communiquer l'information.
Au sujet des projets de rétablissement, il est indispensable en ce moment de ne pas les perdre de vue, étant donné la situation urgente du saumon. On entend parler de gens qui essuient un refus à Clayoquot, Sumas et la Fraser... tous ces organismes si importants comme la Coastal Restoration Society travaillent en collaboration avec les Premières Nations et les intervenants locaux. Les problèmes sont nombreux: invasion de crabes verts, engins de pêche négligés et abandonnés, déchets plastiques. Il faut en outre réparer des cours d'eau, et nous avons des gens prêts à travailler en pleine crise de la COVID qui peuvent faire le travail en respectant la distanciation physique.
Allez-vous accélérer le financement dans ces communautés dans le cadre du plan de relance afin que ces projets puissent démarrer, au lieu d'attendre l'an prochain ou l'année suivante.
Je remercie les témoins d'être parmi nous.
J'aimerais saluer tous les membres de l'industrie qui nous écoutent, que ce soit les pêcheurs, les employés d'usine, les hommes et les femmes de pont, les personnes qui débarquent les homards et les crabes sur les quais, les associations de pêcheurs ou les propriétaires d'usine.
Je sais que cette saison n'est pas facile pour eux, mais on en a vu d'autres, dans le secteur de la pêche. Mon père a été pêcheur toute sa vie, j'ai donc vu les hauts et les bas de ce secteur. Je pense que les programmes que nous avons mis en place et que nous avons annoncés jusqu'à maintenant ont été très bien reçus par l'industrie, mais il manque certaines clarifications. Je sais que tous les détails ne sont pas encore dévoilés, alors j'ai quelques questions à vous poser.
Je veux d'abord parler des nouveaux arrivants dans le monde de la pêche. Par exemple, un jeune peut décider de racheter le permis de pêche au homard de son père ou d'une autre personne. Avez-vous pensé au fait que certaines de ces personnes n'ont pas de revenus d'années précédentes à comparer avec leurs revenus actuels, ce qui peut les rendre automatiquement inadmissibles au programme de subvention salariale de 75 % qui a été annoncé?
Ces permis ont quand même une grande valeur. Cela représente des millions de dollars. Alors, avez-vous pensé à faire en sorte que ces nouveaux arrivants puissent accéder à la subvention salariale de 75 % ou à la subvention de 10 000 $?
Dans le même ordre d'idée, comme je vous l'ai dit tantôt, mon père a été pêcheur toute sa vie avec son frère. Il y a beaucoup de liens de parenté dans cette industrie, beaucoup « de père en fils ». Il y a même maintenant des mères qui ont leur permis de pêche, ainsi que des cousins et des cousines.
Avez-vous aussi pensé à ces liens de parenté? Malheureusement, comme vous le savez, différents programmes rendent les gens inadmissibles s'il y a un lien de parenté. C'est le cas pour l'assurance-emploi, par exemple. Avez-vous pensé à ne pas tenir compte des liens de parenté pour éviter que certaines entreprises de pêche ne soient disqualifiées?
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Merci, monsieur Forgeron.
Une autre chose m'inquiète beaucoup. Devant chez nous, chaque matin, je vois les pêcheurs de homard et les pêcheurs de crabe partir en mer. Cependant, il y a une flottille que je ne vois pas partir en mer depuis le début de janvier, et c'est la flottille de pêche à la crevette.
Cette année va en être une de grande incertitude pour cette flottille et la pêche à la crevette. Il n'y a pratiquement pas de marché. Cela ne date pas d'hier, mais cette année sera pire que les autres. Les pêcheurs ne savent pas quand ils vont pouvoir sortir en mer.
Les programmes annoncés sont bons pour le secteur des pêches. Cependant, que fait-on avec l'industrie de la crevette, qui va malheureusement certainement connaître de grandes difficultés s'il n'y a pas de pêche cette année? Comment allons-nous l'aider? Il y a les programmes, certes, mais que va-t-on faire s'il n'y a pas de saison de pêche? Tenez-vous actuellement des discussions avec les pêcheurs de crevettes pour adapter nos programmes à cette industrie?
Les provinces aussi vont devoir participer à la discussion et être à la table pour fournir du financement en plus de celui du gouvernement fédéral. Malheureusement, le gouvernement conservateur du Nouveau-Brunswick n'a jusqu'à maintenant déboursé aucun sou pour aider les différentes entreprises de la province, qu'il s'agisse de la pêche ou d'autres secteurs.
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Merci, monsieur Forgeron.
Je pense que nous avons malheureusement épuisé tout le temps que nous avions à consacrer aux questions à nos témoins.
J'aimerais personnellement, et au nom du Comité, remercier les témoins de leur contribution aujourd'hui. Je sais que ce n'est pas la même chose que d'avoir tout le monde dans la même salle. C'est un peu plus compliqué et parfois il y a de la confusion, mais je pense qu'une fois bien en selle, tout s'est bien passé. Encore une fois, merci de votre participation. Je sais que la plupart d'entre vous ont déjà témoigné devant le Comité.
Nous allons laisser quelques minutes à nos témoins pour se débrancher et nous allons poursuivre avec les affaires du Comité.
Je pense que tous les témoins se sont débranchés. J'aimerais simplement faire rapport de quelques éléments.
Nous avons reçu des nouvelles de la au sujet de sa disponibilité pour venir comparaître. Elle serait libre pendant deux heures le 9 juin pour discuter de Big Bar, et pendant deux heures également le 10 juin pour discuter de la COVID-19. Je tenais simplement à en informer le Comité. La ministre participera à nos deux séances la semaine prochaine pour discuter de ces deux sujets.
De plus, au sujet des témoins à convoquer pour l'étude que nous venons tout juste de commencer — en plus des fonctionnaires, j'imagine — la date limite pour soumettre leurs noms est demain à 17 heures. Certains diront que c'est un peu rapide, mais les problèmes que nous avons eus aujourd'hui sont dus au peu de temps que nous avons eu pour établir la liste des témoins et faire en sorte qu'ils soient bien équipés pour témoigner, depuis les lieux où ils se trouvent jusqu'aux nôtres. Cela a causé des problèmes. Nous voulons nous assurer que le personnel, la greffière et tous disposent de suffisamment de temps pour établir la liste des témoins et faire en sorte qu'ils soient prêts avec l'équipement dont ils ont besoin pour que les échanges se déroulent rondement et que nous ne perdions plus de temps idéalement.
Voilà ce que j'avais à vous communiquer.
Monsieur Fast, vous avez la parole.
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Très bien, pas de problème. Nous allons en prendre note et je suis certain que nous pourrons en discuter en cours de route.
Avant de lever la séance, j'aimerais rappeler aux membres du Comité d'essayer de se brancher tôt, soit avant le début de la séance. La greffière, les interprètes et les responsables techniques pourront ainsi tester le son. Quand quelqu'un se joint à la séance à la dernière minute, il est difficile de le faire ou de bien le faire pour avoir l'assurance que tout fonctionne, car nous avons hâte de commencer. Nous perdons du temps consacré aux affaires du Comité, alors que si les membres se branchent quelques minutes avant le début, il sera alors plus facile de commencer à temps et de terminer tout ce qui était prévu au programme. Je demande simplement à chacun votre compréhension et votre collaboration à ce sujet.
S'il n'y a rien d'autre, je vais lever la séance.
Merci à tous. La séance est levée.