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Bonjour. Ceci est la troisième réunion du Comité spécial sur la mission canadienne en Afghanistan. Nous sommes le jeudi 25 mars 2010.
Pendant la deuxième heure aujourd'hui, nous passerons aux travaux du comité. Une partie de cette discussion sera publique, mais une très petite partie concernant le budget aura lieu à huis clos.
Nous poursuivons notre étude sur la mission canadienne en Afghanistan. Nous recevons comme témoin aujourd'hui l'honorable Lawrence Cannon, ministre des Affaires étrangères.
Ministre Cannon, je vous souhaite la bienvenue à notre comité. Je vous remercie d'avoir répondu positivement à notre invitation dans un si court préavis. Initialement, nous vous avions demandé de comparaître hier, mais votre horaire ne vous le permettait pas, par contre, vous avez dégagé du temps parce que le comité souhaitait votre présence. Nous vous en remercions.
Avant de vous céder la parole, je dois dire que nous recevons également, du Bureau du Conseil privé, Greta Bossenmaier, sous-ministre pour le Groupe de travail sur l'Afghanistan. Je pense savoir que Mme Bossenmaier restera avec nous pendant la deuxième heure également.
Au cours de cette deuxième heure, nous recevrons William Pentney, le sous-ministre délégué du ministère de la Défense nationale.
Jillian Stirk, la sous-ministre adjointe du Groupe de travail sur l'Afghanistan, est également présente.
Ministre Cannon, merci de votre présence, et nous sommes prêts à entendre votre déclaration liminaire. Nous passerons par la suite à une première série de questions qui sera de 10 minutes.
Je vous souhaite la bienvenue.
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Merci beaucoup, monsieur le président et membres du comité de m'avoir invité à vous adresser la parole aujourd'hui en tant que président du Comité du Cabinet sur l'Afghanistan, pour vous présenter les progrès réalisés par le Canada en Afghanistan, tels qu'ils ont été annoncés dans le septième rapport trimestriel sur l'engagement du Canada en Afghanistan, qui a été déposé au Parlement.
Je ne suis disponible que pour une heure, chers collègues. Toutefois, des fonctionnaires de l'ensemble du gouvernement, y compris des Affaires étrangères, de l'ACDI, de la Défense nationale ainsi que la sous-ministre du groupe de travail sur l'Afghanistan au Bureau du Conseil privé seront disponibles après mon départ pour continuer la discussion sur les rapports trimestriels.
Malheureusement, chers collègues, je dois tout d'abord rendre hommage au courage et au sacrifice du caporal Darren James Fitzpatrick, qui a succombé à ses blessures la fin de semaine dernière, après avoir été victime d'un engin explosif improvisé, le 6 mars, à Kandahar. Nous applaudissons le travail des intervenants canadiens, civils ou militaires, qui aident l'Afghanistan à atteindre la paix et la sécurité. Leur dévouement restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Il ne fait aucun doute que les dangers entourant la mission du Canada sont encore bien présents et que les défis qui parsèment le chemin du progrès en Afghanistan demeurent imposants. Et pourtant, nous avons la preuve certaine que les efforts de nos soldats, de nos travailleurs du développement, de nos policiers, de nos agents de douanes et de nos diplomates donnent des résultats.
Malgré un contexte de sécurité instable, un affaiblissement économique et de persistants problèmes de gouvernance, nous notons des améliorations tangibles dans la vie quotidienne des Afghans. Voici sur quoi je m'attarderai au cours des prochaines minutes.
[Français]
La plupart d'entre vous connaissent déjà les priorités et les projets du premier plan établi par le Canada en 2008 d'après les recommandations du groupe d'experts. Vous savez aussi que nous avons mis au point une série de 21 repères et 44 indicateurs de progrès pour surveiller les résultats de la mission. Enfin, vous avez lu les rapports trimestriels dont nous nous servons pour communiquer les progrès réalisés au Parlement et aux Canadiens.
Le septième de ces rapports a été déposé la semaine dernière. Il couvre la période du 1er octobre à la fin de l'année 2009. Outre une mise à jour de nos objectifs, il donne une idée de ce que le Canada réalise sur le plan national en Afghanistan, en marge du travail essentiel qu'il effectue dans la province de Kandahar.
Vous ne serez pas surpris d'entendre que les progrès réalisés au cours du dernier trimestre, dont je parlerai plus en détail un peu plus tard, ont eu comme toile de fond une instabilité grandissante en Afghanistan.
Les efforts des Afghans et de la communauté internationale n'ont cessé d'être minés par une insurrection cherchant à déstabiliser des opérations par la menace constante d'engins explosifs improvisés, d'attentats-suicides ciblés faisant de plus en plus de victimes chez d'innocents civils afghans et d'une campagne d'intimidation visant autant les représentants du gouvernement afghan que les simples citoyens.
En octobre dernier, par exemple, des attaques insurrectionnelles perpétrées contre un foyer de l'ONU à Kaboul ont blessé plusieurs Afghans, des employés de l'ONU et des responsables de la sécurité internationale. De plus, il y a deux semaines, des insurgés ont lancé une série d'attaques coordonnées sur la prison de Sarposa à Kandahar. Comme nous l'expliquerons dans le prochain rapport trimestriel, les auteurs de l'attentat n'on pas réussi à semer le chaos dans la prison, en grande partie grâce à l'apport du Canada pour ce qui est du mentorat, de la formation et surtout de l'infrastructure.
J'ai le plaisir de vous informer que, pendant le dernier trimestre, les efforts canadiens ont permis de faire passer de deux à quatre le nombre d'objectifs atteints. À Kandahar, plus de 23 500 Afghans ont suivi un cours en alphabétisation et plus de 4 150 autres, soit quatre fois notre objectif, ont reçu une formation professionnelle. Par ailleurs, plus de 200 000 personnes ont suivi une formation de sensibilisation au danger des mines, une dimension essentielle de la protection des Afghans contre les effets dévastateurs des mines antipersonnel et des débris de guerre explosifs.
Plus de 52 000 mines ont été enlevées au cours du dernier trimestre. Il est clair que le travail du Canada, à ce chapitre, a un impact considérable. Pendant le dernier trimestre de 2009, le nombre de victimes de mines antipersonnel a nettement diminué et les fermiers reprennent des terres qui, jusqu'ici, étaient inutilisables pour l'agriculture. Cela n'est qu'un exemple des effets tangibles de nos efforts sur la vie quotidienne des Afghans.
Nous avons aussi achevé la construction de deux autres écoles dans le cadre de notre projet de premier plan pour l'éducation. Quatorze écoles sur 50 sont maintenant terminées, et 28 autres sont en voie de construction. Dès le prochain rapport trimestriel, vous verrez ces nombres augmenter davantage.
La formation d'enseignants, un autre élément essentiel concernant l'éducation, a aussi connu des avancées. Cent quatre-vingt-dix-sept enseignants ont été formés, pour un total cumulatif de 341 formations complétées.
Les travaux du barrage de Dahla, un autre projet canadien de premier plan, se poursuivent en respectant l'échéancier. Des consultations ont lieu pour améliorer la sécurité locale en prévision des travaux qui seront effectués pendant la saison sèche. Cinquante emplois de plus ont été créés dans le cadre de ce projet, pour un total de 405 emplois.
Le troisième projet de premier plan est l'éradication de la poliomyélite. Au cours du dernier trimestre, presque 400 000 enfants de la province de Kandahar ont été vaccinés contre cette maladie mortelle.
Le Canada a aussi contribué au programme d'enseignement de l'académie nationale afghane des services douaniers pendant ce trimestre. Les cours ont commencé en janvier dernier. La semaine dernière, 48 douaniers ont reçu leur diplôme de l'académie.
Pour ce qui est des forces policières, parlons des grandes réalisations canadiennes du dernier trimestre et de la ratification de la charte de projet de police modèle de Kandahar. Le projet jumelle des agents de police afghans à des policiers canadiens agissant à titre de mentors. Il aidera à rendre les forces policières afghanes réceptives envers les Kandaharis et plus responsables envers le gouvernement.
Dans le but d'aborder les problèmes de recrutement et de maintien en poste au sein de la police nationale afghane, le Canada a approuvé une nouvelle enveloppe d'incitatifs et de rémunération comprenant une hausse salariale pour les agents de police — ce qui les amène à parité avec les membres de l'armée nationale afghane —, une indemnité d'ancienneté aux trois ans et une hausse de la prime de risque.
Le Canada offre un soutien financier par l'entremise du Fonds en fiducie pour le maintien de la loi et de l'ordre en Afghanistan. Cependant, dans un esprit d'honnêteté et de franchise, nous avons annoncé que les progrès en général ne sont pas aussi grands que nous l'espérions. La perception du public afghan à l'égard de la sécurité dans leur communauté continue de s'effriter. Des problèmes de recrutement et de maintien en poste dans les forces de sécurité nationale afghanes nuisent au renforcement des capacités de l'armée nationale et de la police nationale afghanes.
En plus, le nombre de cas de polio signalés à l'échelle nationale est en hausse. Rien de tout cela, par contre, ne doit être vu comme un échec de la part du Canada. Cela nous indique plutôt que les diverses initiatives avancent à leur propre rythme et que des facteurs indépendants de notre volonté influeront sur notre capacité de respecter nos engagements.
La mesure de progrès en période de conflit n'est pas une mince tâche, comme vous avez pu le constater. Néanmoins, nous ne fléchirons pas dans nos efforts visant à aider les Afghans à rebâtir un pays stable, démocratique et autonome.
[Traduction]
Monsieur le président, on a dit que la corruption était un des plus grands défis à surmonter dans le développement de l'Afghanistan. Le président Karzai a abordé le sujet dans son discours inaugural de novembre dernier, et il a juré, à la Conférence de Londres, en janvier, de s'y attaquer en priorité.
Le Canada aide aussi les Afghans à lutter contre la corruption à divers niveaux. Nos mentors des services de police ont contribué à l'élaboration d'une stratégie anticorruption pour la Police nationale afghane et le ministère de l'Intérieur. Le Canada a aussi envoyé un conseiller en lutte anticorruption au bureau du procureur général de l'Afghanistan. Et nous avons versé une subvention de 1,5 million de dollars au PNUD afin d'appuyer les activités anticorruption au ministère de l'Éducation.
Il va sans dire que nous ne pouvons progresser dans tous les domaines de priorité sans pouvoir compter sur un gouvernement afghan fort et efficace. La Conférence de Londres, à laquelle j'ai représenté le Canada à la fin de janvier, a été une occasion importante pour la communauté internationale de réaffirmer son engagement à travailler avec le nouveau gouvernement afghan et d'accélérer le processus de transition vers un environnement sécuritaire assuré par l'Afghanistan.
La décision du président Karzai de lancer un nouveau processus politique de réconciliation nous a aussi encouragés. Le Canada a toujours soutenu un processus national de la sorte reposant sur l'acceptation, par tous les groupes de la société afghane, de la légitimité de l'autorité du gouvernement central, ainsi que du respect de la règle de droit.
Lors de la Conférence de Londres, le Canada a aussi annoncé une contribution de 25 millions de dollars dans la lutte antidrogue, faisant ainsi passer sa contribution totale dans ce domaine à plus de 55 millions de dollars.
[Français]
L'Afghanistan sera aussi un sujet de discussion prioritaire à la réunion des ministres des Affaires étrangères du G8, que je présiderai à Gatineau, dans quelques jours. Plus particulièrement, comme je l'ai dit plus tôt, j'espère que mes collègues du G8 pourront bâtir sur le travail important que le Canada a accompli en aidant au chapitre de la gestion des postes frontaliers entre l'Afghanistan et le Pakistan. Le Pakistan éprouve lui aussi des problèmes économiques, politiques et sociaux, et je désire me pencher sur la façon dont nous pouvons aussi encourager davantage ce pays.
[Traduction]
Permettez-moi donc de conclure en réitérant que, malgré les conditions sécuritaires encore très préoccupantes, ce dernier rapport trimestriel témoigne du fait que nous faisons bel et bien une différence.
Je serai heureux de répondre à vos questions. Des collègues et des fonctionnaires de l'ensemble du gouvernement, qui se penchent sur la question afghane, continueront la discussion après mon départ.
Merci.
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Vous faites état de progrès, monsieur le ministre, mais moi, dans le document que je lis, je constate un recul. C'est le problème, on ne s'entend pas sur ce qu'est un progrès et ce qu'est un recul. Je vais vous donner des exemples.
Dans le document on dit que: « [...] ni les états-majors des brigades ni les kandaks n'affichent un effectif réel d'au moins 70 p. 100 pour le présent trimestre. » C'est à la page 15. Donc, cela est un recul.
Ensuite, le pourcentage d'opérations exécutées par l'armée afghane a diminué. Il est de 58 p. 100 alors qu'au trimestre précédent, il était de 80 p. 100. Également, selon l'indicateur de progrès, si la majorité des Kandaharis estiment que la sécurité s'améliore, ils estiment que la sécurité ne s'est pas améliorée dans les six districts clés. Donc, c'est un recul.
En ce qui a trait à la Police nationale afghane, aucun projet d'infrastructure n'a été achevé au cours du présent trimestre, alors que beaucoup l'ont été auparavant. Ce sont des reculs.
Concernant le pourcentage de Kandaharis qui perçoivent une amélioration de la fiabilité au chapitre de la prestation de services, on dit dans le document qu'aucune donnée n'a été recueillie. Cependant, plus loin, on lit que 52 p. 100 des Kandaharis se sont dit satisfaits des services éducatifs, mais avant, il y en avait 60 p. 100. Donc, il y a un recul de 8 p. 100.
Par rapport aux cas de poliomyélite, 16 nouveaux cas ont été déclarés, alors qu'avant il y en avait 9. Là aussi, c'est un recul.
Pour ce qui est des travailleurs de la santé, 87 personnes ont été formées l'an dernier. Durant le dernier trimestre de l'année dernière, il y en a eu 47. C'est un recul aussi.
Il y a une foule de mentions du genre, je pourrais continuer longtemps. C'est un échec, quant à moi. Si je devais donner une note à ce rapport, il n'obtiendrait pas la note de passage, malheureusement. Alors, êtes-vous capables de faire plus d'efforts au prochain trimestre pour qu'on puisse vous donner une note de passage de 60 p. 100?
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Monsieur Bachand, permettez-moi de vous donner un autre point de vue.
Au terme des programmes d'alphabétisation, achevés au cours du présent trimestre, 23 500 personnes ont suivi la formation. Plus de 220 000 personnes ont reçu une formation sur le risque inhérent aux mines. Ce sont des choses importantes parce que, tous les jours, ces gens courent ce risque.
Un autre kandak a été jugé tout à fait capable de planifier, d'exécuter et de maintenir les opérations de façon quasi autonome. Plus de 75 policiers supplémentaires ont été formés, ce qui porte le total à 2 105.
Le projet de barrage à Dahla a permis de créer 50 nouveaux emplois, 405 personnes y travaillent. Dans le cadre de l'un des projets de premier plan, deux autres écoles ont été construites, comme je l'ai mentionné, ce qui fait un total de 14 écoles.
Par ailleurs, 197 enseignants ont été formés, pour un total de 341. Plus de 95 p. 100 des enfants ciblés par les campagnes de vaccination contre la polio ont été vaccinés au cours du trimestre. Grâce à l'aide canadienne, plus de 95 500 tonnes de nourriture ont été acheminées par le programme alimentaire mondial.
Il n'est pas facile de mesurer les progrès accomplis dans un contexte de conflit. La capacité de réaliser des progrès et de faire rapport est compromise par le problème de sécurité, vous le savez comme moi.
Des progrès ne sont pas toujours notables ou mesurables sur une base trimestrielle, mais, regardons la tendance. Je pense qu'on peut se réjouir du travail qui a été fait par nos militaires, nos civils, par les hommes et les femmes qui se donnent depuis le tout début de ce conflit. Il y a des progrès, plus particulièrement depuis qu'on a mis en place des objectifs quantifiables et mesurables.
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Merci, monsieur le président, et merci à vous, monsieur le ministre, de votre présence aujourd'hui.
Tout d'abord, je m'unis à vous ainsi qu'à tous les Canadiens pour reconnaître les sacrifices et l'engagement dont ont fait preuve les troupes et les civils canadiens en Afghanistan, ainsi que le sacrifice de leur vie ou de leur intégrité physique, tel que tristement illustré par la mort, cette fin de semaine, du caporal Darren Fitzpatrick. Nous pleurons tous leur mort.
Le débat au Canada au sujet de l'Afghanistan s'axe sur les différents points de vue du rôle du Canada sur la scène internationale. Il faut s'assurer que les valeurs et obligations internationales du Canada sont respectées. Donc, ce débat porte sur des questions d'État très importantes.
Je vous dispenserais de répondre à des questions sur le délai de réaction de votre gouvernement aux allégations de torture des prisonniers afghans, puisque vous n'étiez pas encore ministre à l'époque. Toutefois, je peux vous dire que tout dernièrement, un représentant d'Amnistie Internationale a affirmé qu'ils s'inquiètent encore du phénomène des transferts de prisonniers en Afghanistan. Notre gouvernement a cessé les transferts de prisonniers à l'automne 2007, puis deux fois encore en 2009. Malgré les 200 visites dont vous avez parlé, pas un seul rapport n'a été rendu public ou disponible, même de façon confidentielle, à ce comité.
Depuis juin 2009, la Grande-Bretagne ne transfère plus de prisonniers.
Je me demande, monsieur le ministre, pourquoi ces rapports ne sont pas publics et pourquoi le Canada n'a pas suivi la voie de la Grande-Bretagne. Bien entendu, ils ont également des préoccupations au sujet de leurs obligations internationales.
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Merci beaucoup monsieur le président. Je serai effectivement très brève.
[Français]
Monsieur le président, distingués membres du comité, je vous remercie de m'avoir invitée à venir vous parler, cet après-midi.
Comme le ministre Cannon l'a indiqué, la mesure du progrès en période de conflit n'est pas une mince tâche. Néanmoins, nous ne fléchirons pas dans nos efforts visant à aider les Afghans à rebâtir un pays stable, démocratique et autonome.
[Traduction]
Conformément aux principales recommandations qui ont découlé du rapport Manley, le Groupe de travail sur l'Afghanistan au sein du Bureau du Conseil privé a été constitué en 2008 afin d'assister la coordination, l'efficience et le succès des efforts du Canada en Afghanistan.
[Français]
J'ai la chance de collaborer à cette importante priorité internationale avec des fonctionnaires dévoués, provenant de divers ministères.
[Traduction]
On m'a dit que vous souhaitez discuter du septième rapport trimestriel. Ces rapports trimestriels sont un effort pangouvernemental, aussi, j'ai invité certains de nos collègues de l'équipe pangouvernemental à se joindre à moi. Notre travail est une réelle collaboration. Divers ministères et agences travaillent main dans la main à Ottawa, et particulièrement sur le terrain en Afghanistan, dans ce qu'on peut réellement appeler « une mission — une équipe ». C'est sans précédent, tout particulièrement dans les conditions que connaissent nos collègues en Afghanistan.
Conformément à cette approche pangouvernementale, j'ai un représentant de l'équipe au Canada ainsi que sur le terrain en Afghanistan qui contribuent à cet effort pangouvernemental et qui ont également contribué aux rapports trimestriels.
Merci beaucoup.
Nous serions heureux de répondre à vos questions.