:
Je déclare la séance ouverte.
Bienvenue à la première séance du Comité spécial de la Chambre des communes sur la pandémie de la COVID-19.
Conformément à l'ordre de renvoi du lundi 20 avril, le Comité se réunit pour examiner des annonces ministérielles, permettre aux députés de présenter des pétitions et poser des questions aux ministres de la Couronne, y compris au , au sujet de la pandémie de la COVID-19.
[Français]
La réunion d’aujourd’hui aura lieu par vidéoconférence et elle sera disponible sur le site Web de la Chambre. Pour votre information, la webdiffusion mettra toujours l’accent sur la personne qui prend la parole plutôt que sur le comité en entier.
[Traduction]
Je rappellerai aux députés que, comme à la Chambre ou en comité, ils devraient s'abstenir de photographier leurs collègues ou de filmer les délibérations d'aujourd'hui. Avant de commencer, je voudrais faire une brève déclaration.
En 1972, une station de radio a mis ses auditeurs au défi de compléter la phrase suivante: « Aussi canadien que... ». La gagnante, une jeune fille de 17 ans du nom de Heather Scott, a soumis la réponse suivante: « Aussi canadien que possible dans les circonstances. » Voilà qui m'apparaît comme une excellente description de la manière dont notre population s'est adaptée et a composé avec les nombreux défis que pose la pandémie de la COVID-19 ici, au Canada.
[Français]
Ici, à la Chambre des communes, les députés et leur personnel ainsi que les employés de l'Administration de la Chambre, de la Bibliothèque du Parlement et du Service de protection parlementaire démontrent chaque jour que notre démocratie parlementaire continue de fonctionner.
[Traduction]
La Chambre des communes se targue de sa capacité de marier tradition et innovation. Elle agit tant à titre de gardienne attentive de l'histoire parlementaire et des précédents, que d'institution avant-gardiste. Cette semaine, grâce au travail remarquable des gens que j'ai nommés plus tôt, les députés se réunissent pour exécuter leurs responsabilités parlementaires. Nous nous réunirons virtuellement, comme nous le faisons aujourd'hui, et en personne à la Chambre. Tout en respectant les procédures et les pratiques qui encadrent les délibérations de la Chambre des communes et de ses comités, la séance du Comité spécial sur la pandémie de la COVID-19 ouvre un nouveau chapitre dans notre progression. Nous pourrions rencontrer des défis technologiques alors que nous apprenons à composer avec un environnement de travail moins familier, mais je suis certain que nos délibérations seront aussi canadiennes que possible dans les circonstances.
[Français]
Je vous demande de garder cela en tête et, afin de faciliter le travail des interprètes et d'aider au bon déroulement de la réunion, je vous demande aussi d'observer quelques consignes.
[Traduction]
L'interprétation de la vidéoconférence fonctionnera pas mal de la même manière que lors des séances ordinaires et qu'à la Chambre. Au bas de votre écran, vous aurez le choix entre le parquet, qui désactive l'interprétation, l'anglais ou le français.
[Français]
L'interprétation de la vidéoconférence se fera comme elle se fait lors des réunions de comités habituelles et les séances de la Chambre. Dans la partie inférieure de votre écran, vous pourrez choisir le parquet, l'anglais ou le français.
[Traduction]
Avant de parler, attendez que je vous nomme. Quand vous êtes prêt à parler, vous pouvez soit cliquer sur l'icône de microphone pour activer votre micro, soit maintenir la barre d'espacement enfoncée pendant que vous parlez. Certains d'entre vous se souviendront des émetteurs-récepteurs portatifs; les plus âgés d'entre nous se les rappelleront. La barre d'espacement fonctionne de la même manière. Si vous la maintenez enfoncée, le dispositif transmet vos propos, pour cesser dès que vous relâchez la barre. Je voudrais rappeler aux distingués députés que si vous voulez parler en anglais, vous devriez être sur le canal anglais.
[Français]
Si vous désirez parler en français, vous devrez choisir le poste français. Si vous voulez parler dans les deux langues, vous devrez choisir le parquet, donc « off ». S'il vous plaît, essayez de parler lentement quand vous passerez d'une langue à l'autre.
[Traduction]
Parlez par l'entremise de la présidence.
Si des députés doivent demander la parole en dehors de la période d'intervention qui leur est réservée, ils devraient activer leur micro et invoquer le Règlement.
[Français]
Si un député souhaite intervenir à propos d'un rappel au Règlement qui a été fait par un autre député, il doit utiliser la fonction de la main levée afin d'indiquer à la présidence son désir de parler. Pour ce faire, il doit cliquer sur « participant » dans la partie intérieure de l'écran. Lorsque la liste s'affichera, il verra, à côté de son nom, l'option de lever la main.
[Traduction]
Veuillez parler lentement et intelligiblement en tout temps.
Quand vous ne parlez pas, désactivez votre micro.
L'utilisation d'un casque d'écoute est fortement recommandée.
[Français]
Si vous n'en avez pas, s'il vous plaît, contactez quelqu'un, ici à Ottawa, et nous pourrons vous en faire parvenir un.
[Traduction]
En cas de problème technique — au chapitre de l'interprétation, par exemple —, veuillez en aviser immédiatement la présidence en invoquant le Règlement, et l'équipe technique s'emploiera à résoudre le problème. Sachez que nous pourrions alors devoir suspendre la séance.
[Français]
Si jamais vous êtes déconnecté, s'il vous plaît, essayez de vous joindre la réunion avec les informations que vous avez reçues dans le courriel initial. Si vous n'arrivez pas à vous y joindre, veuillez communiquer avec l'équipe technique.
[Traduction]
Avant de commencer, sachez qu'un bouton se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Vous pouvez vous en servir pour changer de vue. La vue de l'intervenant vous permet de voir la personne qui parle, alors que la vue en grille vous permet de voir un plus grand nombre de participants. Vous pouvez cliquer sur les multiples pages pour voir plus de participants.
Avant de commencer, nous soulignons, en ce 28 avril, le Jour de deuil national en hommage aux personnes décédées ou blessées en milieu de travail. En ce jour, nous nous souvenons des personnes qui ont trouvé la mort en milieu de travail et de ceux et celles qu'elles laissent dans le deuil.
[Français]
C'est également un jour où nous reprenons conscience de l'importance de la santé et de la sécurité au travail, en espérant qu'un jour, nous n'aurons plus à pleurer la mort de travailleurs dans notre pays.
[Traduction]
Je demanderai aux députés de respecter un moment de silence en souvenir de ces personnes.
[On observe un moment de silence.]
[Français]
Nous allons maintenant procéder aux annonces ministérielles.
Un ministre de la Couronne peut faire une courte déclaration. Un porte-parole de chaque parti reconnu ainsi qu'un député du Parti vert pourront ensuite faire de brefs commentaires sur la déclaration.
[Traduction]
Nous recevons l'honorable .
Madame Hajdu, veuillez activer votre microphone.
:
Voilà. Je suis désolée.
Après cette entrée en matière fort peu éloquente, je vous remercie beaucoup, monsieur le président, de m'offrir l'occasion de prendre la parole à l'occasion de la première séance virtuelle de l'histoire du Parlement. C'est toujours un honneur que d'occuper un siège à la Chambre, et c'est un honneur particulier que de représenter les résidants de Thunder Bay—Supérieur Nord en ce jour historique de notre pays.
Bien entendu, cette nouvelle manière de poursuivre le processus démocratique gouvernant le Canada a été adoptée précipitamment en raison de la crise provoquée par une pandémie mondiale d'une envergure que notre monde n'a pas connue depuis plus de 100 ans. Malgré le travail que le Canada a accompli pour se préparer aux éclosions et aux épidémies, la COVID-19 n'a épargné aucun pays. Malheureusement, cette épidémie a fait des milliers de morts dans le monde, y compris au Canada. Je suis de tout cœur avec ceux et celles qui ont perdu des êtres chers dans notre pays et ailleurs dans le monde.
Au Canada, nous avons réussi, jusqu'à présent, à protéger nos réseaux de soins de santé et à éviter le genre d'éclosions qui ont fait encore plus de morts dans d'autres pays. De nombreux facteurs ont favorisé les progrès que nous réalisons actuellement — et, ajouterais-je, avec prudence — afin de limiter la progression de la maladie au pays. Nous disposons d'un réseau de soins de santé accessible à l'ensemble de la population, de solides unités de santé publique locales, et d'une culture d'innovation et d'un courage qui ont incité nombre de citoyens et entreprises du Canada à intervenir pour combler les lacunes observées.
Depuis plus d'un mois, des autorités sanitaires de toutes les régions du pays demandent aux Canadiens de rester à la maison, en sécurité, et nous commençons à distinguer des signes encourageants montrant que notre effort et notre courage collectifs permettent bel et bien d'aplatir la courbe. Les Canadiens prennent en main la responsabilité de leur santé et de la santé d'autrui en appliquant la distanciation physique et sociale, en se lavant fréquemment les mains et en s'isolant s'ils sont malades ou s'ils ont voyagé.
Je sais que je me joins à tous les Canadiens en remerciant de tout cœur l'ensemble des travailleurs de première ligne du secteur des soins de santé, comme le personnel infirmier et les médecins, les préposés aux services de soutien à la personne, les employés de laboratoire, le personnel d'entretien et tous les employés de soutien. Les travailleurs du secteur des soins de santé sont au front dans le cadre de la présente pandémie. Ils prennent soin des patients atteints de la COVID-19 et des aînés et des autres personnes qui risquent plus de contracter la COVID-19, accomplissant un travail difficile et chargé d'émotion. Le travail d'une telle intensité, la souffrance et la solitude s'accompagnent de leur lot de traumatismes. Je parle en notre nom à tous quand je dis que nous avons une immense dette de gratitude envers ces travailleurs.
Ensemble, tous les travailleurs, tous les employeurs et tous les Canadiens qui s'adaptent à cette nouvelle et difficile manière de fonctionner ralentissent la progression de la COVID-19 au Canada. Ensemble, nous protégeons nos réseaux de soins de santé et sauvons certainement des vies.
Nous observons des preuves encourageantes d'un ralentissement de l'épidémie de la COVID-19 au pays. Par exemple, le nombre de cas doublait tous les trois jours à la fin de mars, alors que dernièrement, l'augmentation a ralenti et le nombre de cas double aux plus de 16 jours. Par contre, le nombre de cas continue de croître, principalement en raison d'éclosions dans des centres de soins de longue durée et de résidences pour aînés, où vivent des adultes âgés et vulnérables en raison de leur état de santé. En fait, plus des trois quarts des décès enregistrés au Canada se sont produits dans ces établissements. C'est là une véritable tragédie, et c'est une des raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas relâcher nos efforts, sinon nous pourrions perdre les progrès que nous avons accomplis. La période demeure cruciale, et nous devons rester attentifs et vigilants si nous voulons réussir à contenir la progression de la COVID-19. Les mesures actuelles de santé publique demeurent essentielles au contrôle de l'épidémie de la COVID-19 au Canada.
Le gouvernement fédéral continuera de collaborer avec des partenaires provinciaux, territoriaux et étrangers afin de fonder sa réaction à l'épidémie sur les dernières données scientifiques. Nous analysons les données et les études épidémiologiques et cliniques pour déterminer où les mesures de santé publique sont efficaces et où nous pourrions devoir modifier notre approche. Nous collaborons également avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et avec les universités afin de prédire la propagation future possible de la COVID-19 au Canada. Cette collaboration nous aidera à continuer d'évaluer une fourchette de nombres possibles de cas, d'hospitalisations et de décès qui pourraient survenir dans les semaines et les mois à venir. Ces renseignements sont essentiels afin de continuer de protéger nos réseaux de soins de santé et de sauver des vies au Canada.
Aujourd'hui, la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, présente une mise à jour sur notre modèle national. Comme vous le savez, les modèles ne permettent pas de prédire ce qu'il se passera, mais ils peuvent nous aider à comprendre ce qui pourrait arriver, et cela peut nous aider à planifier et à prendre des mesures afin d'obtenir un résultat optimal. Ils peuvent également nous aider à déterminer quelles combinaisons de mesures de santé publique sont plus susceptibles de renforcer le contrôle de l'épidémie.
Je sais que les temps sont très difficiles pour tous les Canadiens. Au cours des dernières semaines, j'ai été frappée non seulement par la résilience des Canadiens, mais aussi par les grands gestes de bonté que nous observons au pays. Je pense aux propriétaires d'entreprise qui prêtent des véhicules récréatifs aux travailleurs de première ligne et aux hôtels qui ouvrent leurs portes gratuitement aux professionnels des soins de santé pour qu'ils puissent se reposer sans risquer d'infecter leur famille. Je pense aux propriétaires de restaurant qui distribuent des repas aux aînés et aux travailleurs de première ligne du secteur des soins de santé. Les histoires de gestes de générosité abondent. Les Canadiens trouvent quantité de manières de se soutenir virtuellement et concrètement. Mes pensées vont aux habitants de la Nouvelle-Écosse, qui sont nombreux à s'être réunis virtuellement vendredi dernier afin de se soutenir mutuellement en mémoire des victimes des récentes fusillades.
Il y a une question que tout le monde a à l'esprit: combien de temps durera la situation? Les autorités sanitaires et les experts prévoient que la vague actuelle de l'épidémie pourrait durer jusqu'à l'été au Canada, et serait suivie d'éclosions que nous devrons rapidement juguler au fil du temps. Nous en ignorons toutefois encore beaucoup au sujet du virus.
Ce que je sais avec certitude, c'est que la durée et la gravité de la pandémie de la COVID-19 au Canada dépendent de nous tous, de nos actes individuels et de la rigueur avec laquelle nous suivons les directives en matière de santé publique. Pour contenir la propagation du virus et pour réduire le plus possible le nombre de décès, il faudra déployer un effort collectif et déterminé constant. Comme la Dre Tam l'a souligné hier, l'effort à déployer pour traverser la crise s'apparente à un marathon. Nous devons planifier soigneusement et gérer nos interventions au fil du temps. Les résultats cruciaux que nous obtiendrons au pays dans les semaines et les mois à venir dépendent des décisions que nous prenons maintenant.
Monsieur le président, permettez-moi de conclure en remerciant tous les parlementaires de leur travail et de leur soutien constant en ces temps difficiles. Je remercie également les employés et les experts dévoués grâce auxquels nous pouvons nous réunir de cette manière nouvelle et unique. Je suis convaincue qu'au sortir de la pandémie, nous serons plus forts et plus unis au pays.
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Bonjour, monsieur le président. Je vous remercie, vous et votre équipe, d'avoir organisé ici aujourd'hui la première séance virtuelle. C'est un jour historique, et je vous souhaite beaucoup de chance, car bien honnêtement, je pense que vous en aurez besoin.
Je tiens à remercier la ministre de la Santé du travail que son ministère a accompli dans le dossier de la COVID-10 au cours des dernières semaines, et d'avoir pris le temps de venir aujourd'hui pour répondre aux préoccupations et aux questions que nombre d'entre nous entendent fuser partout au pays.
Je veux aussi prendre le temps de remercier l'Agence de la santé publique du Canada de l'orientation et de l'information qu'elle fournit aux Canadiens. Je ne doute par que la Dre Tam et son équipe travaillent sans relâche depuis quelques semaines aux dernières recherches sur le virus afin de communiquer quotidiennement des renseignements à jour aux Canadiens. Je sais que je ne suis pas le seul à être reconnaissant envers les nombreux employés de l'Agence de la santé publique du Canada, auxquels je dis tout simplement « merci ».
En outre, les travailleurs de première ligne du Canada travaillent pendant de longues heures et font des sacrifices personnels immenses afin d'aider les Canadiens à affronter la COVID-19. Les médecins, le personnel infirmier, les inhalothérapeutes, les préposés aux services de soutien à la personne et les autres employés du milieu hospitalier font preuve d'un leadership et d'un courage véritables. Les pompiers, les organismes d'exécution de la loi et autres premiers intervenants essentiels continuent d'assurer la sécurité des Canadiens au cours de la crise, comme nous l'avons vu récemment lors de la terrible tragédie qui a frappé la Nouvelle-Écosse. Les caissiers et les employés des établissements de restauration rapide doivent aussi continuer de travailler chaque jour pour que les gens puissent faire des provisions et nourrir leur famille. Le caucus conservateur n'éprouve que du respect et de la gratitude envers toutes ces personnes. Merci.
Notre pays a considérablement changé au cours des trois derniers mois. Nos écoles, nos milieux de travail et nos entreprises locales ont tous fermé leurs portes pour prévenir la propagation de la COVID-19 et pour que tous fassent le nécessaire pour aplatir la courbe. Alors que le Canada recense près de 50 000 cas et près de 3 000 décès, nous savons que notre situation pourrait être bien plus grave si les Canadiens n'avaient pas consenti les sacrifices personnels nécessaires en restant à la maison. Même si les gens commencent à vouloir reprendre leur cours normal de leur vie, j'exhorte tout un chacun à suivre les conseils des autorités sanitaires.
Ce virus a semé la dévastation dans notre pays. Des milliers de Canadiens pleurent la mort d'êtres chers en raison de la COVID-19. De nombreuses entreprises ne pourront malheureusement pas rouvrir leurs portes, laissant un trou béant au sein de bien des communautés. De nombreux employés n'auront plus d'emploi vers lequel retourner quand notre pays relancera son économie. On ne saurait exagérer la profondeur de la présente crise. Il faudra des mois, voire des années, avant que notre pays ne commence à revenir aux niveaux où il en était il y a quelques semaines à peine.
Comme les Canadiens éprouvent énormément de stress et d'anxiété en raison de ce qui peut être un avenir incertain, je tiens aussi à souligner l'importance cruciale de la santé mentale. La moitié des Canadiens font état d'une anxiété et d'un stress croissants. Nombreux sont ceux qui ressentent une insécurité financière et qui s'inquiètent de plus en plus parce qu'ils ignorent combien de temps le virus continuera d'influencer leur vie.
La semaine dernière, j'ai écrit aux principaux organismes de santé mentale du Canada pour demander au gouvernement fédéral de s'assurer qu'ils ont le soutien nécessaire pour continuer d'offrir des services de santé mentale aux Canadiens. Je transmettrai mes constats à la et à nos collègues des provinces afin que le gouvernement puisse accorder la priorité à ces services pour que tous les Canadiens en bénéficient. La demande en services de santé mentale et l'anxiété et le stress qu'éprouvent les Canadiens perdureront longtemps après que le pire de la crise soit passé.
Je suis impressionné par la résilience des Canadiens et par leur volonté d'aider les autres. Mon bureau a reçu d'innombrables offres de propriétaires d'entreprise disposés à reconfigurer leurs usines pour produire du désinfectant pour les mains, des dispositifs de test, de l'équipement de protection individuelle et d'autres fournitures médicales à l'intention des travailleurs de première ligne. D'autres membres de ma communauté voulant donner des fournitures médicales ont également communiqué avec moi. Certains fabriquent des masques et d'autres équipements de protection afin d'en faire don aux hôpitaux et aux installations de soin, alors que d'autres remettent des dons aux banques alimentaires et aux organismes de bienfaisance locaux pour que les Canadiens puissent obtenir du soutien dont ils ont besoin. C'est formidable de voir des communautés de toutes les régions du pays unir leurs efforts en ces temps de grandes difficultés.
Le virus soulève toutefois de sérieuses questions à propos de notre réseau de soins de santé, et les Canadiens s'attendent à ce que nous collaborions pour en corriger les lacunes. Nos établissements de soins de longue durée sont mis à mal par la COVID-19. Le personnel s'absente parce qu'il a peur et qu'il ne dispose pas de l'équipement de protection individuel dont il a besoin. Les familles ne reçoivent pas les communications auxquelles elles s'attendent, et nombreuses sont celles qui ignorent comment se portent leurs êtres chers alors qu'ils se trouvent au cœur des pires épicentres viraux du pays. Comme ces établissements hébergent de nombreux résidants immunodéficients, le virus s'y propage beaucoup plus rapidement, et bien des vies qui auraient pu être sauvées avec de meilleures précautions ont été perdues.
Les aînés canadiens méritent un bien meilleur traitement. Nous entendons parler d'histoires de personnes âgées qui sont laissées seules pendant des heures parce que le personnel est débordé. Cela ne respecte décidément pas la norme visant à assurer la sécurité et à protéger la dignité des résidents dans nos établissements de soins de longue durée. Nous devons faire mieux pour ces résidents. Nous devons faire mieux pour nos aînés.
Les Canadiens ont également de sérieuses questions à propos du manque de préparation. Nos réserves d'EPI n'étaient pas adéquates. Certains travailleurs de la santé disent qu'ils doivent rationner l'EPI au travail. De plus, de nombreux Canadiens ont des questions concernant le long délai qu'il a fallu pour mettre en œuvre des mesures après qu'on a pris connaissance de l'existence du virus. Par ailleurs, le gouvernement doit effectuer des tests et des dépistages rigoureux et approuver rapidement de nouveaux tests. Les Canadiens réclament ces tests. Nous avons attendu très longtemps pour recevoir des données et des projections, qui ont été rendues publiques seulement après que de fortes pressions ont été exercées. Le gouvernement doit communiquer les renseignements dont il dispose aux Canadiens, car nous voulons tous que notre économie redémarre le plus rapidement possible.
Ce sont là des questions justes et équitables qui méritent des réponses complètes, et j'ai hâte de travailler avec le gouvernement et d'autres partis de l'opposition pour réaliser un examen exhaustif de la réponse du Canada à la COVID-19. Le fait de mener cet examen et d'apprendre de nos faux pas nous aidera à mieux nous préparer pour la prochaine pandémie éventuelle.
Personne ne devrait être surpris de cette situation. Nous avons été mis en garde après notre réponse au SRAS en 2003. Le Canada a été le pays le plus durement touché en dehors de l'Asie et, à l'époque, il n'y avait aucune agence de la santé publique et aucun administrateur en chef de la santé publique. Avec le temps, nous tirerons des leçons semblables de la COVID-19 et notre pays n'en sera que plus fort, mais pour l'instant, nous nous concentrons tous sur le futur immédiat. Quand pourrons-nous voir nos proches à nouveau? Nos enfants termineront-ils l'année scolaire? Quand retournerons-nous au travail? Quand les parcs publics ouvriront-ils? Quand la vie reprendra-t-elle son cours normal? Quand? Combien de temps encore? Nous nous posons tous ces questions.
La santé des Canadiens devrait être la priorité absolue. À l'instar de mes collègues conservateurs, j'encourage tout le monde à suivre les conseils de l'Agence de la santé publique du Canada et de nos autorités provinciales de la santé. L'impatience et le non-respect des mesures actuelles de façon prématurée pourraient entraîner une deuxième vague de COVID-19, ce qui saboterait tout le travail que les Canadiens ont fait ces dernières semaines.
Il ne fait aucun doute que cette crise de la COVID-19 est un moment marquant dans la vie de tout le monde. Nous nous souviendrons tous du moment où le monde s'est arrêté et a interrompu ses activités, des images de sites emblématiques inoccupés du Canada, de la période où nous ne pouvions pas faire de simples courses, de la période où nous devions visiter les membres de notre famille à travers une porte moustiquaire ou une fenêtre. Cependant, au cours des quelques dernières semaines, nous avons vu les Canadiens faire front commun comme jamais auparavant. Nous remporterons la bataille. Nous devons remporter cette bataille. Ensemble, nous pouvons y arriver.
Nous avons l'occasion de montrer aux autres pays du monde ce que les Canadiens peuvent faire lorsque nous sommes unis. Nous n'allons pas les décevoir.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Revenons là où nous en étions lors de notre dernière rencontre. J’avais eu des échanges avec le premier ministre sur le financement de certaines des mesures qui étaient proposées. À mon grand dam, il demeure toute la question des mesures bénéficiant aux aînés, dont je ne démordrai pas. Ces mesures peuvent être financées — ou potentiellement financées — par la fin d’un certain nombre de pratiques d’évitement fiscal qui coûtent à l’État canadien des centaines de millions de dollars. Différentes études et diverses sources donnent des chiffres différents, mais l’on s’entend pour dire que c’est un énorme montant d’argent qui, en toute légalité, mais en toute immoralité, échappe à l’État canadien. Pourtant, d’autres pays riches et hautement industrialisés, comme le Royaume-Uni, le Danemark ou la Pologne, refusent que leurs programmes soient accessibles aux entreprises qui pratiquent l’évitement fiscal.
Nous allons revenir sur cette question parce qu’elle me semble assez centrale, surtout au moment où un nombre important de voix s’élèvent pour demander si l’on a vraiment les moyens d’offrir tout cela. Pour ma part, j’aurais plutôt tendance à demander si l’on a les moyens de ne pas offrir tout cela. En faisant ce qu’il fait, l’État protège bien sûr ses propres revenus à venir. Cependant, cela ne justifie évidemment pas de laisser potentiellement des milliards de dollars aux mains d’entreprises qui sont toujours les mêmes à en bénéficier et qui les partageront généreusement avec leurs actionnaires.
Cela me ramène au thème des aînés. J’ai adressé une invitation à collaborer au premier ministre et à la vice-première ministre. Je réitère cette invitation. Je me permets de porter à votre attention le fait que la collaboration a marché lorsqu’il a été question des subventions salariales. La collaboration a marché en matière de soutien aux étudiants. La collaboration a marché pour ce qui a été des ajouts à l’économie sociale. À bien des égards, la collaboration entre le gouvernement et les différents partis de l’opposition a donné de meilleurs résultats que ne l’aurait fait une volonté de tout décider seul dans son coin.
Les aînés de 65 ans et plus, qui représentent 19 % de la population du Québec, sont bien sûr — et de loin — les gens les plus vulnérables aux risques que cette crise pose pour la santé. Ces aînés sont aussi — et de façon significative — les gens les plus vulnérables sur le plan de l’économie. Par ailleurs, les aînés sont isolés, non seulement géographiquement, mais aussi socialement. En effet, les endroits abritant une forte concentration de résidants aînés sont des endroits qui sont clos. De plus, beaucoup d’aînés souffrent d’isolement technologique, puisque les outils qui leur permettent de communiquer avec le reste du monde leur sont moins familiers.
Pour un certain nombre de personnes, le simple fait de devoir remplir une demande de Prestation canadienne d’urgence représente un sacré défi, et il y avait un texte à ce sujet sur le site Web de Radio-Canada, ce matin. Je réitère mon appel à la collaboration, parce que beaucoup de gens ont eu jusqu’à présent une aide que nous considérons comme nécessaire, nous aussi. Dire que tout le monde a eu quelque chose serait exagéré, par contre. Nous avons très ouvertement et avec franchise collaboré à la mise en place de cette aide.
Rappelons que les bénéficiaires de la Prestation canadienne d’urgence recevront 2 000 dollars par mois, que les bénéficiaires attendus de la Prestation canadienne d’urgence pour les étudiants auront vraisemblablement droit à 1 250 dollars par mois, mais que les prestataires de la Sécurité de la vieillesse ne touchent que 613 dollars par mois. Bien sûr, on me dira qu’ils n’ont pas les mêmes déplacements ni les mêmes obligations et qu’ils n’ont pas beaucoup de jeunes enfants à la maison. Je veux bien, mais ils ne méritent pas de ne recevoir que le tiers de ce que touche un prestataire de la Prestation canadienne d’urgence. En donnant de deux à trois fois plus à d’autres gens, le gouvernement admet de toute évidence qu’une somme de 613 $ ne saurait être adéquate. Le panier d’épicerie coûte plus cher, c’est très clair, et il y a bon nombre de services qui ne sont plus accessibles à ces gens. Il faut donc déployer des efforts pour les aînés, et j’entends que le Bloc soit extrêmement insistant sur cette question.
J’ai perdu le compte du temps que j’ai pris jusqu’à maintenant, mais je voudrais revenir sur les mesures qui sont prévues pour les étudiants.
Nous allons voter demain. Cette démarche législative va mettre en place une chose que le Bloc québécois a souhaitée. Le NPD a fortement contribué aussi à ce dossier.
Il est hors de question que des jeunes de partout au Québec et au Canada qui n'auront pas d'emploi dans les arts, la culture, les festivals, le milieu touristique et les restaurants n'aient rien pour leur subsistance immédiate et rien à accumuler en vue de leur subsistance pendant l'année scolaire. Une mesure était donc nécessaire. Quelque chose se prépare, et nous sommes en faveur de cela.
Sans surprise, le Bloc québécois souhaite que la mesure législative renferme une disposition pour que le Québec puisse se prévaloir d'un droit de retrait avec compensation et sans condition. Puisque la mesure est réservée aux étudiants, cela touche le secteur de l'éducation. Parmi les 297 personnes présentes aujourd'hui, personne n'est ministre de l'Éducation, et ce, parce que l'éducation n'est pas une compétence fédérale. Il s'agit donc d'une forme d'intrusion. Néanmoins, je m'incline. Québec ne l'a pas souhaité, peut-être à des fins administratives ou pour une question de rapidité.
Par contre, Québec a soulevé des craintes, les chambres de commerce ont soulevé des craintes, les agriculteurs ont soulevé des craintes et les municipalités ont soulevé des craintes. Je ne suis pas certain que la mesure ait l'effet inverse d'un incitatif à l'emploi, car je crois que les jeunes ont le désir de travailler autant maintenant que jadis, quand j'étais jeune. Toutefois, on craint que la mesure ne soit pas un incitatif à l'emploi.
Le Bloc québécois propose donc une mesure qui pourrait être ajoutée à la motion initiale et qui ferait qu'il y aurait un très fort incitatif à l'emploi. Si, comme cela existe dans d'autres domaines, les premiers 1 000 $ gagnés par un étudiant n'étaient pas soustraits de sa prestation, l'incitatif serait déjà puissant. En outre, si, comme cela se fait dans le cadre de l'assurance-emploi, pour chaque dollar gagné ultérieurement, 0,50 $ était retranché de la prestation et 0,50 $ restait à l'étudiant, l'incitatif à travailler serait extrêmement important.
Dans ce contexte-là, nous pensons que les craintes du Québec seraient apaisées et que les producteurs agricoles y verraient une façon d'avoir accès à de la main-d'œuvre. Ce serait la même chose pour les municipalités et les chambres de commerce, qui représentent un grand nombre de petites et moyennes entreprises. C'est ce que nous proposons et cela présente un autre avantage.
En effet, nous avons tous une préoccupation pour les finances publiques. À un moment donné, il va falloir payer la facture. À cet égard, la mesure que nous proposons pourrait faire économiser des dizaines de millions de dollars à l'État. Nous pensons aussi que ce complément de mesure pourrait également s'appliquer à la Prestation canadienne d'urgence de base telle qu'elle existe déjà, en étant encore une fois un incitatif à l'emploi, une économie très substantielle pour l'État et même, dans une moindre mesure, un revenu fiscal potentiel. Nous invitons donc le gouvernement et les autres formations politiques à considérer cette mesure qui, vraisemblablement, serait bonne pour l'ensemble des compétences québécoises et canadiennes.
Je présume qu'il ne me reste que peu de temps, mais il y a d'autres sujets sur lesquels il faudra revenir, notamment la recherche, le tourisme, la culture, les pêches et le commerce. Ce sont tous des sujets qui demandent notre attention, mais pas dans la perspective de toujours consacrer plus de fonds. Certains aménagements pourraient être faits, parce qu'il y a effectivement une limite à la capacité d'endetter collectivement les Québécois et les Canadiens. Je pense qu'il faudra aller dans cette direction en matière de finances publiques. Bientôt, il faudra s'interdire d'engager des dépenses qui n'auront pas une incidence directe sur le développement économique et la relance de l'activité économique. Ce sont deux catégories fondamentales. La première est bien sûr les infrastructures. Il y a des pressions importantes des municipalités à cet égard, mais il y a aussi le soutien direct au développement économique qui doit dès maintenant s'orienter vers les secteurs porteurs d'avenir, au-delà de ce qu'ils étaient avant, en particulier l'industrie pétrolière. Nous ne pensons pas que les gens qui travaillaient dans l'industrie pétrolière doivent rester assis sur le banc. Nous pouvons revenir au point où nous étions. Tout investissement futur, tout développement futur doit être orienté vers les énergies renouvelables et les technologies vertes qui auront un très important marché d'exportation.
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Monsieur le président, au nom de mes collègues du caucus néo-démocrate, permettez-moi de transmettre mes sincères condoléances aux membres de la famille et aux amis des victimes de l'horrible crime récemment commis en Nouvelle-Écosse et à tous les Néo-Écossais qui, nous le savons, sont durement touchés par cette tragédie insensée. Nous sommes de tout cœur avec vous durant cette période de deuil et nos pensées les plus sincères vous accompagnent durant ce processus de guérison.
Je crois parler au nom de tous les Canadiens lorsque je dis que nous traversons une crise sans précédent aux proportions tout à fait renversantes. Il y a six mois, si vous aviez demandé à n'importe quel citoyen de n'importe quelle province ou de n'importe quel territoire au pays s'il pouvait imaginer une crise sanitaire de cette ampleur où il serait nécessaire de fermer nos frontières, d'isoler nos communautés, de fermer nos écoles et nos entreprises, de mettre en quarantaine nos foyers et de concentrer nos ressources dans les hôpitaux sur un seul pathogène, personne n'aurait pu concevoir un scénario de la sorte. Et pourtant, nous voilà au beau milieu d'une telle crise.
Les répercussions sur le plan humain et économique de la pandémie de COVID-19 sont dévastatrices et imprévues. Aujourd'hui, au nom du Nouveau Parti démocratique du Canada, j'offre nos plus sincères condoléances à tous les Canadiens qui ont perdu un être cher en raison de ce virus mortel. Nous transmettons nos pensées les plus sincères à tous ceux qui sont isolés ou vulnérables et nous tenons absolument à ce que vous sachiez que vous n'êtes pas seuls ou oubliés. Nous exprimons notre plus profonde gratitude à tous les braves Canadiens qui travaillent aux premières lignes de cette épidémie et à tous ceux qui ne ménagent aucun effort pour veiller à ce que nos communautés soient approvisionnées et opérationnelles, souvent au péril de leur santé et de leur sécurité. Aujourd'hui, Jour de deuil national, nous tenons à souligner tous ces travailleurs qui ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions durant ce temps de crise. Vous êtes de véritables héros et vos sacrifices et vos vies ne seront jamais oubliés.
Bien que les mesures de santé publique nous forcent à garder nos distances les uns des autres, les Canadiens font front commun durant cette crise d'une façon tout à fait extraordinaire. La compassion, la générosité et la solidarité sont plus contagieuses que le virus.
Si la crise de la COVID-19 a fait ressortir un enjeu fondamental, c'est la valeur inestimable de notre précieux système de santé. Il est impossible d'imaginer le stress que les Canadiens ressentent pour leur santé et celle de leurs proches et l'inquiétude économique qu'ils éprouveraient si leur accès aux soins de santé dépendait de leur capacité de payer. Heureusement, nous sommes à l'abri de cette situation épouvantable.
Il y a cinquante ans, Tommy Douglas et ceux inspirés par lui s'employaient à bâtir notre système actuel, qui veille à ce que tous les Canadiens puissent avoir accès à un médecin et à des soins hospitaliers n'importe où au pays.
Les soins de santé universels sont devenus un élément distinctif du Canada, une institution qui nous est chère d'un bout à l'autre du pays, qui nous unit et dont les Canadiens sont très fiers. Les néo-démocrates espèrent aujourd'hui que nous saisirons cette occasion historique pour reconnaître cette réalisation fondamentale au chapitre de la santé, des services sociaux et de l'économie et que nous saisirons cette occasion sans précédent d'en tirer parti.
On a dit à maintes reprises au cours des dernières semaines et des derniers mois que nous ne devrions pas gaspiller une bonne crise. Suivons ce conseil.
Les Canadiens ne devraient plus jamais être aux prises avec une pénurie d'équipement de protection individuelle pour nos travailleurs essentiels de la santé de première ligne qui traitent avec le public en période de pandémie. Nous ne devrions plus jamais dépendre des caprices d'autres nations, que ce soit la Chine ou les États-Unis de Donald Trump, pour notre équipement et notre matériel médical essentiel.
Nous ne devrions plus jamais laisser des millions de Canadiens à la merci de prestations de santé fondées sur des emplois précaires où des gens sont à un licenciement de perdre l'accès à des médicaments pouvant sauver des vies. Un enfant qui souffre d'une maladie rare ou d'un problème de santé le rendant vulnérable ne devrait jamais manquer de médicaments parce que sa famille n'a pas les moyens de les payer. Nous ne devrions plus jamais voir un aîné vivre ou mourir dans un établissement de soins de longue durée dans des conditions indignes, insalubres, négligentes ou indécentes.
Cultivons une industrie de la santé canadienne dynamique pour notre indépendance et notre avancement économique. Agissons rapidement pour mettre au point le régime d'assurance-médicaments, la prochaine phase du régime, en ajoutant les médicaments sur ordonnance et les instruments à notre système de santé public. Élaborons des normes nationales pour les soins de longue durée, respectées et appliquées avec un transfert fédéral aux provinces et aux territoires qui dépend de la conformité à des normes de qualité élevée, de bons salaires, de bonnes conditions de travail et de la prestation publique. Élargissons la portée des soins virtuels pour que tous les Canadiens puissent avoir accès à des services de qualité, peu importe où ils vivent, surtout ceux qui vivent dans les régions rurales ou éloignées de notre merveilleux pays.
Penchons-nous sur les innombrables façons dont nous pouvons améliorer le système de soins de santé du Canada, que ce soit les soins dentaires, la prestation des services dans les communautés et des investissements judicieux dans la prévention des maladies comme dans des programmes de nutrition scolaire.
Comme la ministre l'a dit, nous devons demeurer vigilants. Il est tout à fait possible, voire certain, que ce virus revienne avant qu'un vaccin soit mis au point, que ce soit sous une forme beaucoup moins virulente ou une autre pandémie.
Même si j'ai dit au début de mes remarques que cette pandémie était imprévue, ce n'est pas tout à fait exact. Les épidémiologistes, les chercheurs et d'autres intervenants nous mettent en garde de nous préparer depuis le SRAS, il y a de cela 17 ans. En tant que parlementaires, respectons ces conseils et consacrons nos ressources pour nous préparer. Tirons des leçons de cette crise et utilisons le temps précieux que nous avons pour nous préparer. Investissons dans notre système de santé public de qualité et élargissons-le, car ce système nous a été très utile jusqu'à présent et doit être amélioré à l'avenir. Nous ne pouvons plus dire que nous n'avons pas été prévenus. Comme le choc économique de la COVID-19 le montre clairement, la maladie coûte beaucoup plus cher que la santé et la prévention.
Une crise comme celle à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui nous donne l'occasion de comprendre ce qui est vraiment important dans notre vie. Nous savons bien qu'il n'y a rien de plus important que la santé de nos proches. En tant que parlementaires, je pense que nous sommes tous unis dans notre conviction que notre plus grande vocation est la sécurité de ceux que nous servons. Ne les décevons pas.
Le régime d'assurance-maladie était l'héritage du Parlement du XXe siècle. Travaillons ensemble pour faire fond sur ces assises en offrant aux Canadiens les meilleurs soins les plus accessibles et exhaustifs possible. Faisons en sorte que ces soins soient l'héritage du Parlement pour le XXIe siècle. Les Canadiens le méritent.
Comme toujours, les néo-démocrates sont prêts à se mettre au travail pour contribuer à atteindre cet objectif.
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Monsieur le président, je suis avec vous aujourd'hui depuis le splendide territoire traditionnel de Wolastoqiyik.
Je vais commencer par présenter mes condoléances à mes voisins en Nouvelle-Écosse et à tous les Canadiens. Nous sommes en deuil. Je vous envoie mes vœux d'amour et de paix pour vous. La vie est fragile et on nous a tous rappelé à quel point nous voulons la protéger.
J'aimerais remercier les équipes techniques qui ont organisé notre réunion virtuelle d'aujourd'hui, et l'optimisme et l'avant-gardisme de mes collègues qui ont fait en sorte que ce soit possible. De toute évidence, nous nous heurterons à des difficultés pendant que nous nous y habituons tous, mais je suis reconnaissante de l'occasion de représenter mes concitoyens tout en pratiquant la distanciation physique que nous nous attendons qu'ils respectent.
Je remercie la de la déclaration qu'elle a faite aujourd'hui et de nous tenir informés durant ce processus.
Je tiens également à remercier mes collègues du travail acharné qu'ils font pour les Canadiens. Je sais que nos équipes ont toutes été très occupées pour aider les électeurs à naviguer dans cette nouvelle réalité à laquelle nous sommes confrontés avec nos proches.
[Français]
Notre calendrier d'événements et de rassemblements a été bouleversé, mais nous avons fait preuve de créativité afin de conserver des liens forts avec nos concitoyennes et nos concitoyens. Jusqu'à maintenant, mon équipe a organisé trois webinaires nationaux et une rencontre communautaire, et de nombreux autres sont à venir.
Beaucoup de gens ont été laissés de côté alors que nous faisons face à cette pandémie. Nous travaillons très fort afin de faire entendre leurs voix. J'ai vu plus de collaboration que jamais entre mes collègues. Les différents ajustements aux programmes proposés ont donné des résultats. Cependant, notre travail n'est pas terminé. Nous devons continuer nos efforts afin d'améliorer la situation pour l'ensemble de la population.
[Traduction]
Je tiens également à exprimer ma gratitude pour les personnes au pays qui ont fait preuve d'un excellent leadership pour faire face à la COVID-19. Je pense aux dirigeants autochtones, aux dirigeants des collectivités et aux centres d'amitié, aux premiers ministres et aux représentants élus des provinces et des territoires, de même qu'aux maires et aux conseillers municipaux qui ont pris des décisions difficiles très tôt pour nous garder en sécurité.
Je pense aux dirigeants communautaires qui servent les Canadiens. Dans ma circonscription, je pense à la Chambre de commerce qui tient ses membres informés en leur fournissant des renseignements exacts sur le soutien offert aux entreprises, aux équipes au Greener Village, à la cuisine communautaire et à la banque alimentaire d'Oromocto et des régions avoisinantes qui fait un travail remarquable, ainsi qu'aux dirigeants à la Fredericton Community Foundation, qui a déjà dépassé son objectif en amassant plus de 200 000 $ pour des mesures d'aide immédiates.
[Français]
Il y a tant d’exemples dans ma circonscription et je suis persuadée que l’ensemble des députés qui sont ici aujourd’hui ont également vécu des expériences semblables dans leurs propres circonscriptions.
[Traduction]
Je suis particulièrement reconnaissante envers les dirigeants provinciaux de ma province natale. Nous sommes reconnaissants du nombre actuel de cas au Nouveau-Brunswick. La réaction rapide de notre ministre de l'Éducation de fermer les écoles a envoyé le message aux Néo-Brunswickois que c'est une situation qu'il faut prendre très au sérieux.
L'Assemblée législative a fait preuve d'un leadership éclairé en créant un comité du cabinet composé de membres de tous les partis afin de gérer la réponse de la province à la COVID-19.
[Français]
Nous savons que nous ne sommes pas encore sortis de cette crise. Nous devons continuer à souscrire à une approche lente mais constante en matière de santé et de sécurité. Le fait que nous ayons maintenant le temps et l’occasion de planifier une relance équitable pour toutes et tous me donne espoir.
[Traduction]
Dans l'empressement nécessaire pour lancer des programmes pour venir en aide aux gens le plus rapidement possible, la conséquence imprévue a été que des gens ont été laissés pour compte, marginalisant ainsi davantage les groupes de personnes déjà vulnérables, et plus particulièrement les femmes.
Nos plans de rétablissement n'auront pas besoin d'être précipités de la sorte. Nous pouvons consacrer notre énergie maintenant pour combler les lacunes créées par la Prestation canadienne d'urgence et le Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes, ou le programme d'aide aux étudiants, qui doit inclure les étudiants étrangers. Nous pouvons apporter ces changements tout en redressant les inégalités de longue date auxquelles sont confrontés les travailleurs touchant le salaire minimum, les travailleurs sous-employés et les bénéficiaires des modestes programmes d'aide gouvernementale.
Il y a quelques phrases à propos de la COVID-19 que nous entendons sans cesse. Certaines sont plus vraies que d'autres. Nous sommes tous dans le même bateau au Canada, mais ce n'est pas le cas. Certains peinent à rester à la surface en s'accrochant à du mobilier brisé, alors que d'autres se trouvent dans une embarcation pneumatique qui se dégonfle lentement. Une partie de la courbe d'apprentissage à l'égard de cette pandémie consiste à évaluer nos systèmes, et ce ne sont pas tous les systèmes qui obtiendront la note de passage.
La réouverture de nos communautés devra se faire en de nombreuses phases, et il faudra de nombreuses phases pour nous réoutiller et nous adapter à notre nouvelle réalité. Nous ne pouvons pas revenir à la façon dont nous vivions auparavant.
Le personnel infirmier et les prestataires de soins spéciaux à domicile doivent être estimés et respectés. Ils ne devraient pas occuper plusieurs emplois à temps partiel pour joindre les deux bouts. Nous devons commencer à rémunérer la main-d'œuvre d'une façon éthique, en augmentant en premier lieu le salaire minimum fédéral. Nous devons reconnaître la valeur du travail traditionnellement effectué par les femmes. Nous allons devoir investir dans le secteur public. L'augmentation des services à la clientèle à Service Canada et à l'ARC sera un point de départ évident. Les travailleurs dans notre économie axée sur le pétrole auront besoin de soutien pour participer à la transition qui est déjà en cours. L'économie a laissé pour compte ces travailleurs. Nous ne pouvons pas les abandonner.
Nous devons reconnaître que notre relation avec la planète et notre relation avec les communautés autochtones sont indissociables. Nous avons besoin de réconciliation, et nous devons le faire en respectant la nature. Nous devons bâtir un Canada meilleur, plus fort et plus propre qui fait la promotion de la santé et du mieux-être.
En préparant mes notes d'aujourd'hui, j'ai réfléchi à ce que les Canadiens veulent entendre de notre part. Que voulons-nous entendre? Eh bien, nous voulons des réponses. Nous voulons des solutions. Nous voulons une feuille de route sur la vie après la crise de la COVID-19 où nous serons libérés de la pandémie et préparés à une réapparition du virus. Nous voulons la vision de ce monde pour nous donner l'espoir que nous pouvons redresser certaines des injustices qui affligent depuis longtemps nos communautés.
Les Canadiens voudront savoir les leçons que nous avons tirées de cette situation. J'espère que nous avons appris que nous devons être proactifs à l'égard de notre santé. Il faut prévoir un avenir où des précautions seront prises. La médecine préventive, et même l'équipement de protection individuelle, devrait être notre priorité dans les différents secteurs.
Je sais que nous avons appris la valeur des contacts humains. C'est indéniable. Je pense maintenant à la confiance qu'inspire une poignée de main ou à la chaleur d'une étreinte et à quel point cela me manque.
Nous avons appris qu'il faut une stabilité financière universelle et un revenu de subsistance pour tous les Canadiens.
[Français]
Nous avons appris ce qu’est un travail essentiel et nous avons été forcés de réaliser que nous avons dévalorisé et sous-financé ces emplois. Nous avons appris que nous pouvons mettre de côté la politique partisane afin d’accomplir de grandes choses en un temps record.
[Traduction]
Je tiens à tous vous remercier d'avoir agi de la sorte.
Nous avons maintenant la possibilité de tourner la page en tirant parti des enseignements tirés de cette expérience afin de nous engager désormais sur une nouvelle voie fondée sur l'amour, le respect et la prospérité, une voie où absolument personne ne sera laissé pour compte et où nous éviterons de nous dresser plus les uns contre les autres. C'est le chemin que je veux emprunter pour notre avenir.
Je souhaite à tous une bonne santé et toute la force nécessaire pour continuer à combattre cet ennemi invisible.
Allez, Équipe Canada! Merci. Welálin.
[Français]
J'aimerais rappeler aux députés qu'il s'agit d'un comité du Parlement et qu'il n'est pas permis de prendre des photos. Je sais que c'est une date historique. J'ai vu quelques-uns d'entre vous prendre des photos, mais j'espère que vous n'allez pas les publier sur vos médias sociaux.
[Traduction]
Nous passons maintenant à une période d'un maximum de 15 minutes pour la présentation des pétitions.
[Français]
J'aimerais rappeler aux députés que les pétitions présentées pendant une réunion du Comité spécial sur la pandémie de la COVID-19 doivent déjà avoir été certifiées par le greffier des pétitions.
[Traduction]
En outre, pour qu'une pétition soit jugée recevable, il faut que le certificat afférent et chacune des pages de la pétition pour une pétition certifiée lors d'une législature précédente soient envoyés par courriel au Comité au plus tard à 18 heures la veille de la séance.
Je tiens à remercier les députés pour leur bonne collaboration habituelle.
L'honorable député de .
Monsieur Manly...?
D'accord, nous allons passer au prochain intervenant. Nous avons peut-être certains problèmes techniques. Je suis persuadé que la communication pourra être rétablie avec M. Manly.
La parole est à l'honorable député de Sherwood Park—Fort Saskatchewan.
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Il y a deux éléments à cet égard.
Ma collègue, la , travaille au volet de l'approvisionnement. Je m'occupe du volet de la solution canadienne. Nous fournissons aux Canadiens des mises à jour quotidiennes et hebdomadaires sur les entreprises qui se mobilisent. Il y a eu un appel à l'action, et plus de 6 000 entreprises se sont manifestées et ont dit vouloir contribuer aux efforts de mobilisation. Nous sommes très fiers du fait que nous disposons d'une forte capacité de fabrication nationale qui nous permet de le faire.
Dans certaines des initiatives que nous avons annoncées au sujet des ventilateurs, nous avons pu mobiliser Thornhill Medical, CAE, Starfish Medical, Art McDonald et Ventilators for Canadians, qui fourniront plus de 30 000 ventilateurs, ce qui devrait répondre aux attentes au Canada. Pour ce qui est des masques protecteurs, nous avons mobilisé des entreprises comme Ford, Mitchell Plastics et Honda, ce qui nous permettra de produire des millions de masques au Canada.
La production de blouses est un autre bel exemple de réussite. Non seulement nous avons mobilisé des entreprises de l'industrie du vêtement, comme Stanfield's, mais nous avons également trouvé des matières premières canadiennes qui nous permettront de fabriquer des solutions canadiennes avec des produits canadiens et d'éviter certains des problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement internationale auxquels nous avons fait face.
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Monsieur le président, je partagerai mon temps avec le député de Miramichi—Grand Lake.
Tout d'abord, au nom de mes électeurs de Surrey-Centre, je tiens à exprimer mes condoléances les plus sincères aux Néo-Écossais. Nous prions tous pour eux pendant cette terrible épreuve.
Je suis honoré de prendre la parole et de poser une question dans le premier Parlement virtuel du Canada, à un moment sans précédent de notre histoire.
Beaucoup de mes électeurs de Surrey-Centre voyageaient à l'étranger quand la COVID-19 s'est révélée pandémique. Ils étaient nombreux à être bloqués au Pérou, en Inde, au Pakistan et aux Philippines. Mon bureau a répondu à des centaines de demandes d'électeurs inquiets qui tentaient de revenir ou d'aider des êtres chers à revenir dans notre pays après que les autorités des pays où ils se trouvaient ont limité les déplacements intérieurs, fermé les frontières et réservé l'espace aérien aux seuls vols commerciaux.
Le gouvernement fédéral a alors pris des mesures sans précédent pour négocier l'accès aux pays fermés, joindre les Canadiens et les rapatrier. Je tiens à remercier le , son , leur équipe et le personnel consulaire canadien du monde entier pour avoir orchestré la plus grande opération de rapatriement de notre histoire.
Mon équipe et moi-même, nous sommes tellement reconnaissants de votre réaction rapide à nos demandes de renseignements et à celles de mes électeurs ainsi que de votre travail sans relâche, 24 heures sur 24.
Le ministre peut-il faire le point sur le nombre de Canadiens rapatriés ces dernières semaines?
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Monsieur le président, avant de répondre, je remercierai d'abord, en ma qualité de ministre de la Nouvelle-Écosse et au nom des habitants de cette province, tous les Canadiens de leurs sincères condoléances et leurs meilleurs vœux.
Je tiens à remercier mon collègue pour sa question et pour ses contacts assidus avec mon cabinet pour lui faire connaître les inquiétudes exprimées par ses électeurs pour notre secteur halieutique.
Nous reconnaissons l'importance de ce secteur pour nos communautés rurales côtières et nous n'épargnons aucun effort pour le soutenir. En ce moment même, il est extrêmement handicapé par la perte de marchés d'exportation. Nous envisageons des mesures pour aider les pêcheurs et les transformateurs. En fin de semaine, nous avons annoncé un train de mesures d'une valeur de 62,5 millions de dollars pour aider les transformateurs à diversifier leurs produits, à produire de la valeur ajoutée, à augmenter leur capacité de congélation et, finalement, à s'assurer des marchés.
Nous avons également reconnu que certains d'entre eux éprouvaient des difficultés pour avoir droit à la Prestation canadienne d'urgence. Nous l'avons rendue accessible aux travailleurs saisonniers, ce qui était extrêmement important pour le secteur. Nous nous sommes également assurés que les chômeurs qui avaient reçu leurs dernières prestations d'assurance-emploi pour les pêcheurs allaient pouvoir accéder à la Prestation canadienne d'urgence.
Voilà toutes des mesures dont nous tenons compte, mais ça ne s'arrête pas là. Nous avons encore beaucoup de pain sur la planche. Pour les pêcheurs encore exclus de certains de nos programmes, nous travaillons à corriger la situation et nous continuerons de collaborer avec eux.
Je tiens à remercier le député de son apport extrêmement bénéfique pour ces programmes.
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Malheureusement, ce sont toutes les questions que nous entendrons pour aujourd'hui.
Je tiens à vous remercier tous. Je veux simplement vous faire un rappel à tous également concernant les casques-micro. Si vous n'en avez pas, veuillez communiquer avec votre ambassadeur des TI. Il ou elle vous aura contacté par courriel, et vous aurez donc probablement son nom dans vos courriels personnels. J'allais vous donner un site Web ou un numéro de téléphone, mais la séance est publique et je ne veux pas que des gens de partout au Canada demandent des casques-micro. Cependant, vous avez accès à ces personnes.
[Français]
J’encourage donc tous ceux et toutes celles qui n’ont pas de casque-micro à prendre contact avec leur ambassadeur des technologies de l’information au Parlement. Cette personne vous fera parvenir votre casque-micro et vous profiterez ainsi d’une bonne qualité sonore.
[Traduction]
La chose importante que je veux clarifier, c'est que cela vous sert aussi bien à entendre qu'à vous faire entendre, étant donné que le micro capte votre voix et qu'il est plus près. C'est dans une grande mesure comme le port d'un masque contre la COVID: vous vous protégez, mais vous pensez aussi aux autres. Je veux que tous ceux d'entre vous qui n'ont pas de casque-micro s'en procurent un.
J'aimerais remercier tout le monde — les députés, leurs employés, le personnel des TI et tous nos employés qui ont fait en sorte que cette réunion soit possible et qui ont veillé à ce que tout fonctionne relativement bien. Nous avons eu quelques accrocs, mais personne n'est parfait. Nous travaillons à atteindre la perfection. Je pense bien que nous sommes aussi Canadiens que possible dans les circonstances, pour en revenir à la citation du début.
Encore une fois, je tiens à remercier tout le monde, entre autres notre vice-président, M. Stanton, qui est ici en disponibilité, qui est toujours là et qui sait toujours se rendre utile.
Je vous souhaite à tous une excellente journée.
[Français]
La séance est levée. Nous nous reverrons demain, à midi.
Bonne journée à tous.