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Merci, monsieur le président.
On fonctionnait relativement bien au Comité permanent du commerce international pour ce qui est de la répartition du temps de parole. Si je comprends bien, l'objectif de M. Miller est que chaque député puisse parler, poser sa question. Or, on sait qu'en pratique, le nombre de questions par parti prévaut sur le fait que chacun des membres du parti pose une question. En effet, il arrive souvent qu'une personne ait un intérêt plus particulier pour un sujet. En ce sens, ce n'est pas nécessairement en termes de personnes ou d'individus qu'on doit envisager la question.
J'avais entendu parler de l'intention de modifier la façon de procéder; c'est pourquoi je me suis lancé dans un petit calcul de la moyenne pondérée. À partir du nombre de partis, c'est-à-dire quatre, et du nombre de députés, j'ai obtenu un tableau un peu différent. Malheureusement, mon calcul a donné, pour quatre tours de questions, quatre questions aux libéraux, quatre aux conservateurs, trois au Bloc québécois et deux au NPD. Dans ces conditions, je crois qu'il serait possible, pour la même période, de répondre à ces attentes. Il pourrait y avoir une première série qui suivrait cet ordre: Parti libéral, Bloc québécois, NPD, Parti conservateur, puis une deuxième qui suivrait l'ordre suivant: Parti libéral, Bloc québécois, Parti conservateur, une troisième qui irait comme suit: Parti libéral, Parti conservateur, Bloc québécois, NPD, puis une quatrième, qui suivrait cet ordre: Parti conservateur, Parti libéral et Parti conservateur. On obtiendrait alors la représentation mathématique que j'ai calculée.
Vous pourriez la contester, comme on peut le faire dans le cas de n'importe quel calcul. Mon but était néanmoins que ce soit équitable pour tout le monde. La majorité des calculs montrent que la durée des périodes de questions semblent toujours se situer aux alentours de 68 minutes. De cette façon, on obtiendrait également à peu près 68 minutes. Tout le monde pourrait poser sa question, à moins, bien sûr, qu'il y ait une perte de temps.
Par ailleurs, si on croit que les limites de temps ne pourront pas être respectées mais qu'on veut poser une question, on peut être plus clairs et plus précis; au lieu de disposer de sept minutes au début, on peut en utiliser cinq ou six. Ce partage du temps ferait en sorte que toutes les questions revenant à chacun des partis puissent être posées.