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Merci beaucoup, monsieur le président.
Bonjour tout le monde.
Je vous remercie de cette occasion de parler à votre comité du budget principal des dépenses de 2008-2009 et du rapport sur les plans et priorités de mon ministère.
Plus de 94 p. 100 des dépenses projetées de mon ministère, dont le montant total s'élève à plus de 87 milliards de dollars selon le rapport sur les plans et priorités 2008-2009 du ministère, ont trait à des prestations directes versées aux Canadiens et aux Canadiennes qui ont des enfants et aux étudiants canadiens; à des prestations versées à l'appui du développement des compétences; et à des prestations d'assurance-emploi, du Régime de pensions du Canada et de la sécurité de la vieillesse. À elles seules, les prestations d'assurance-emploi et du Régime de pensions du Canada atteignent environ 45,5 milliards de dollars.
Le montant total de 40,6 milliards de dollars du budget principal des dépenses de 2008-2009 représente un accroissement net de 186,5 millions de dollars par rapport au montant de 40,4 milliards de dollars de 2007-2008. Cet accroissement est attribuable principalement aux changements suivants: des nouveaux fonds pour la stratégie du marché du travail qui prévoit la mise en oeuvre de la nouvelle architecture relative au marché du travail, dont le but est de faire accroître la participation des groupes sous-représentés et des travailleurs peu qualifiés; des nouveaux fonds pour le Partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones, la subvention incitative à l'apprentissage et le programme Nouveaux Horizons pour les aînés;
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une augmentation du financement pour les programmes statutaires, y compris la Sécurité de la vieillesse, le Supplément de revenu garanti et les paiements d'Allocation;
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des nouveaux fonds pour l'administration de certains programmes, tels que le Programme des travailleurs étrangers temporaires, afin que les services offerts soient plus rapides et plus adaptés.
Monsieur le président, j'ai eu la possibilité de constater, en tant que ministre de ce portefeuille, les bienfaits de ces prestations pour les Canadiens. Les mesures d'aide et de soutien, comme la subvention incitative à l'apprentissage, la subvention canadienne pour l'épargne-étude, le bon d'études canadien, les nouvelles ententes relatives au marché du travail conclues avec les provinces et la Stratégie des partenariats de lutte contre l'itinérance, nous permettent d'améliorer véritablement la qualité de vie des Canadiens. Au cours des années à venir, nous prendrons appui sur ces réalisations en continuant d'aider les enfants et les familles au moyen du Plan universel pour la garde d'enfants du Canada. Ce plan comporte une prestation universelle pour la garde d'enfants ainsi que des transferts aux provinces et aux territoires et d'autres mesures visant à créer des places dans les garderies.
Nous continuerons également d'appuyer les Canadiens vulnérables pour qu'ils puissent briser le cycle de la pauvreté. Nous déploierons beaucoup d'efforts afin de supprimer les obstacles à l'accès auxquels sont confrontés les personnes handicapées: nous mettrons en oeuvre le Régime enregistré d'épargne-invalidité et le Fonds pour l'accessibilité, et ferons ainsi en sorte que tous les Canadiens, peu importe leur capacité physique, puissent participer pleinement aux activités de leurs collectivités.
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Par ailleurs, nous accorderons beaucoup d'importance à l'aide aux aînés à faible revenu et à la prévention des mauvais traitements infligés aux aînés, en améliorant le Supplément de revenu garanti et le programme Nouveaux Horizons pour les aînés.
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En ce qui a trait à notre objectif d'aider les Canadiens à briser le cycle de la pauvreté, j'ai parlé à mon collègue de l'étude du comité sur la pauvreté, et je suis heureux que cette étude soit maintenant en cours. J'espère que le comité pourra faire des propositions concrètes, réalisables et fondées sur des indicateurs fiables qui nous permettront d'orienter nos politiques.
Je désire vous remercier également de votre étude sur l'employabilité au Canada. Votre objectif d'accroître le bassin de travailleurs qualifiés au Canada complète à merveille le plan Avantage Canada du gouvernement, qui vise à créer la main-d'oeuvre la plus instruite, la plus compétente et la plus souple au monde. Cet objectif est particulièrement important compte tenu du ralentissement de la croissance de la main-d'oeuvre, des pénuries croissantes de compétences que nous connaissons actuellement et des pénuries que nous prévoyons au cours des prochaines années.
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Je tiens aussi à souligner que le gouvernement actuel a pris des mesures en vue de régler un bon nombre des problèmes soulevés dans le rapport. Nous avons consacré des sommes considérables à l'appui, notamment, du développement des compétences, des études postsecondaires et des immigrants.
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J'ai la ferme conviction, et je sais qu'un grand nombre d'entre vous pensez comme moi, que la meilleure façon d'aider les gens à se sortir du cycle de la pauvreté consiste à leur donner la possibilité d'acquérir des compétences, de recevoir une formation ou de faire des études pour qu'ils puissent obtenir un bon emploi bien rémunéré. C'est pourquoi nous devons supprimer les obstacles à la participation au marché du travail. Il ne fait aucun doute que nous avons besoin de travailleurs qualifiés. Une étude réalisée par Price Waterhouse Coopers en 2006 a révélé que plus de 60 p. cent des entreprises croient qu'une pénurie de travailleurs qualifiés ralentit leur croissance. Il en est ainsi partout au Canada.
Plusieurs sources ont publié des données à cet effet. La province de la Colombie-Britannique estime un manque à gagner de 350 000 travailleurs d'ici 2018. Alberta Human Resources and Employment signale que l'Alberta pourrait faire face à une pénurie de 100 000 travailleurs d'ici 2018. Le Conference Board du Canada soutient que l'Ontario aura besoin de 190 000 nouveaux travailleurs d'ici 2020. Emploi-Québec affirme que d'ici 2011, 700 000 emplois pourraient devenir vacants au Québec. La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante, pour sa part, a indiqué l'an dernier que 17 000 emplois étaient disponibles au Nouveau-Brunswick. Nous savons également que cette province connaît une vague de prospérité, et l'initiative communautaire Prévision d'avantages prévoit que 33 000 nouveaux emplois y seront créés au cours des dix prochaines années.
D'après le rapport de mon ministère Perspectives du marché du travail canadien pour la prochaine décennie (2006-2015), quelque 5,5 millions d'emplois devraient être disponibles dans ce pays. Cette tendance touche chaque région et toutes les provinces. Le rapport sur les perspectives du marché du travail confirme ce que tous savent: il existe des pénuries de main-d'oeuvre dans de nombreuses industries, de nombreuses pénuries de compétences et des pénuries dans un grand nombre de professions. Ces pénuries coûtent cher à notre nation. Les emplois vacants représentent des revenus non générés.
Le rapport réitère la nécessité d'une plus grande adéquation entre l'offre et la demande pour faire en sorte que les nouveaux travailleurs possèdent les compétences requises pour occuper les emplois vacants. Il s'agit d'un défi de taille pour notre pays, mais une excellente occasion pour les groupes sous- représentés, tels que les Canadiens autochtones, les personnes handicapées et les nouveaux immigrants, d'intégrer en plus grands nombres le marché du travail. Miser sur l'avantage du savoir sera le moyen que privilégiera Ressources humaines et Développement social Canada pour relever les défis et tirer profit des occasions que présente la conjoncture actuelle du marché du travail.
Soixante-dix pour cent des emplois de l'avenir nécessiteront une forme quelconque d'études postsecondaires. Le budget de 2008 prévoit la création d'un nouveau Programme canadien de subventions aux étudiants qui rendra les études postsecondaires plus abordables pour les étudiants dont les revenus familiaux sont faibles ou modestes. Le budget prévoit également l'apport de modifications au Programme canadien de prêts aux étudiants pour aider les personnes dont les circonstances sont particulières à accéder aux études postsecondaires. Le programme modifié offrira une aide mieux adaptée aux besoins des étudiants à temps partiel ainsi que des mesures répondant mieux aux besoins des étudiants à faible revenu, des étudiants qui ont des enfants et des étudiants ayant une incapacité permanente.
Il est également possible d'apprendre en milieu de travail. C'est pourquoi nous avons presque doublé la taille du programme Partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones, lequel consiste en une formation florissante en milieu de travail en partenariat entre le gouvernement, les Autochtones et les employeurs. Le budget de 2008 prévoyait l'établissement d'un nouveau cadre de travail pour le développement économique des Autochtones avant la fin de l'année. À cette fin, un financement de plus de 70 millions de dollars réparti sur deux ans a été accordé afin d'élaborer des mesures de développement économique des Autochtones. Le programme Partenariat pour les compétences et l'emploi des Autochtones nous a permis d'obtenir des résultats impressionnants à cet égard et nous désirons en tirer parti. Pendant que nous travaillerons à l'établissement d'un nouveau cadre, le gouvernement continuera de solliciter la participation de groupes autochtones et d'autres intervenants afin d'élaborer une approche qui succédera à la Stratégie de développement des ressources humaines autochtones, laquelle devrait prendre fin en 2009. Cette nouvelle approche permettra de mieux situer les compétences et la formation offertes aux particuliers dans le contexte de la demande chez les employeurs et sur le marché du travail. Nous continuerons de collaborer avec notre collègue, le , afin de respecter nos engagements et de répondre aux besoins des Autochtones du Canada.
Pour ce qui concerne le Conseil sectoriel de la construction, je sais fort bien qu'il faudra que de nouveaux travailleurs intègrent le marché du travail pour regarnir le bassin des travailleurs qualifiés. Notre nouvelle subvention incitative à l'apprentissage permettra d'aider plus de gens à accéder au métier et à effectuer des progrès dès les premières années de leur apprentissage dans un des métiers désignés Sceau rouge.
Je sais que le comité est parfaitement au fait de l'Initiative ciblée pour les travailleurs âgés. Les 90 millions de dollars supplémentaires qui ont été consentis afin de prolonger l'initiative jusqu'en 2012 devrait grandement aider des travailleurs compétents et expérimentés, âgés de 55 à 64 ans, à accroître leur employabilité grâce au perfectionnement de leurs compétences ou à l'expérience acquise dans de nouveaux domaines de travail. Grâce au financement actuel, 63 projets ont été approuvés et ont permis d'aider près de 2 800 travailleurs âgés à demeurer actifs sur le marché du travail.
Nous venons également en aide aux travailleurs canadiens âgés à faible revenu par le truchement de la prestation fiscale pour le revenu gagné. En 2008, cette dernière permettra d'offrir jusqu'à 510 $ par année aux personnes vivant seules et 1 019 $ pour les couples et les familles monoparentales, au coût de 550 millions de dollars par année.
Dans le cas des Canadiens sans emploi, les prestations d'assurance-emploi constituent la première aide qui leur est offerte. Le gouvernement du Canada continue d'investir plus de 2 milliards de dollars par année dans des mesures d'emploi actives en vertu de la partie II de la Loi sur l'assurance-emploi. De plus, d'importantes mesures ont été prévues dans le budget de 2008 afin d'améliorer la gouvernance et la gestion du compte d'assurance-emploi.
La Loi d'exécution du budget prévoit la création de l'Office de financement de l'assurance-emploi du Canada, dont le mandat sera de mettre en oeuvre un nouveau de mécanisme de fixation des taux de cotisation à l'assurance-emploi visant à faire en sorte que les recettes et les dépenses s'équilibrent au fil du temps. L'Office sera également chargé de gérer un nouveau compte bancaire, distinct de celui réservé aux recettes générales du gouvernement, au sein duquel tout excédent en matière de cotisations d'assurance-emploi pour une année donnée sera conservé et investi jusqu'à son utilisation en vue de réduire les taux de cotisation pour les années suivantes. Le gouvernement du Canada s'est engagé à fournir deux milliards de dollars afin de créer une véritable réserve en espèces, qui sera administrée par l'Office.
Bien entendu, le gouvernement du Canada et la Commission de l'assurance-emploi du Canada continueront d'avoir l'entière responsabilité d'exécuter le programme et de verser des prestations d'assurance-emploi, notamment de définir les conditions d'admissibilité et les niveaux de prestations.
Nous collaborons également avec les provinces et les territoires afin d'aider les Canadiens qui ne sont pas admissibles à l'assurance-emploi à être actifs sur le marché du travail. À ce jour, le gouvernement a conclu cinq ententes relatives au marché du travail avec les provinces, lesquelles contribueront grandement à respecter l'engagement pris dans le budget de l'année dernière visant à consacrer 500 millions de dollars au cours des six prochaines années pour aider les Canadiens à intégrer le marché du travail. Ces ententes permettront d'offrir des services d'emploi et de la formation aux personnes qui ont peu ou pas d'expérience de travail, y compris aux Autochtones, aux immigrants et aux personnes handicapées.
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Compte tenu du taux de chômage très peu élevé et des pénuries de main-d'oeuvre, il est fort probable que les groupes vulnérables auront davantage d'occasions d'accroître leur participation au marché du travail. Leur participation et leur contribution nous sont fort précieuses.
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De nos jours, les aînés vivent plus longtemps et en meilleure santé. Leur participation à la population active ne cesse de s'accroître. Étant conscient de la nouvelle réalité, le gouvernement actuel a prévu dans le budget de 2008 un investissement annuel de 600 millions de dollars pour veiller à ce que les personnes âgées à faible revenu qui travaillent puissent tirer des avantages accrus de leurs gains, grâce à la bonification de l'exemption relative au supplément de revenu garanti.
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Le budget de 2008 prévoit également un financement de 13 millions de dollars au cours des trois prochaines années afin de sensibiliser la population aux mauvais traitements infligés aux aînés et d'aider ces derniers à résoudre ce problème. Cette initiative permettra de financer une campagne de sensibilisation visant à aider les aînés et la population en général à reconnaître les signes de mauvais traitement, de façon à offrir aux victimes l'aide dont elles ont besoin.
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Cet investissement donne suite aux travaux du Conseil national des aînés, dont les membres ont voyagé d'un bout à l'autre du Canada au cours des derniers mois afin de recueillir les commentaires des experts et des intervenants communautaires. Créé par le gouvernement en mai 2007, le Conseil national des aînés continue de consulter les Canadiens afin de mieux connaître les besoins de la population vieillissante.
En dernier lieu, le gouvernement reconnaît également qu'il existe un lien entre l'itinérance et les troubles de santé mentale. Par conséquent, le budget de 2008 consacre 110 millions de dollars à la Commission de la santé mentale du Canada. Ces fonds permettrons de financer des projets à Vancouver, à Winnipeg, à Toronto, à Montréal et à Moncton. Le gouvernement actuel investit plus d'argent dans le logement abordable et le logement supervisé que ne l'a fait tout autre gouvernement fédéral dans l'histoire du Canada. Les dépenses fédérales dans le domaine du logement n'ont jamais été aussi élevées: plus de 2,7 milliards de dollars par année. Comme vous le savez sûrement, le gouvernement doit prendre une décision en ce qui concerne le logement abordable d'ici mai 2009. Nous consultons des personnes de partout au Canada afin de connaître leurs opinions sur ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. Nous continuerons également à collaborer avec les provinces et les territoires sur cette question qui nous préoccupe tous.
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Ces derniers temps, j'ai voyagé d'un bout à l'autre du Canada. J'ai rencontré des personnalités du monde des affaires, des dirigeants syndicaux et des universitaires, et ce, dans le but d'en savoir plus sur la façon dont nous pourrions accroître les compétences des travailleurs de façon à combler les postes vacants et à apporter un changement positif dans la vie des Canadiens et Canadiennes.
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Selon moi, il est essentiel de mettre en oeuvre la Loi d'exécution du budget puisqu'il y a beaucoup en jeu pour les étudiants, les aînés et les autres citoyens, y compris les employeurs. Pour être plus précis, nous voulons mettre en oeuvre la bonification de l'exemption relative au supplément de revenu garanti, les paiements mensuels destinés aux étudiants admissibles issus de familles à revenu faible ou modeste ainsi que les améliorations proposées à la gestion et à la gouvernance du compte d'assurance-emploi.
Je me ferai un plaisir de répondre aux questions du comité. Merci.
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Merci, monsieur le ministre, de prendre le temps de comparaître devant le comité aujourd'hui.
Je veux parler d'une question qui, selon moi, est importante pour les familles canadiennes, les familles monoparentales et les enfants partout au pays, et c'est la question des soins en garderie. Vous savez qu'en 1991, le Canada a ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant. L'article 2 de cette convention interdit toute discrimination. Il prévoit la fourniture équitable de ressources et de services aux enfants. Il s'agit d'un des principes de base de la convention, et je crois qu'il s'agit d'une valeur fondamentale pour de nombreux Canadiens.
Ken Battle, de l'Institut Caledon, a fait une analyse du nouveau programme présenté par le gouvernement conservateur, soit la prestation universelle pour la garde d'enfants, aussi appelée PUGE. Tout le monde ici sait que les 100 $ ont été offerts pour offrir un choix aux familles, aux enfants. On a rapidement découvert qu'après impôt, les familles ne disposaient plus de 100 $, mais bien de 60 $. Et que peu importe le revenu familial, 100 000 $ ou 10 000 $, la prestation était la même, soit 100 $. Mais la famille dont le revenu est de 100 000 $ par année retire en fait davantage, malgré le fait qu'une famille ou un parent seul vivant dans la pauvreté ait plus de défis à relever en matière de soins en garderie.
Le Sénat a déposé un rapport intitulé « Les enfants: des citoyens sans voix » en avril 2007. Le gouvernement a réagi à ce rapport. Dans sa réponse, il a indiqué que le ministère se sert de l'entente ratifiée dans le cadre de la Convention relative aux droits de l'enfant pour analyser toutes les lois qui traitent des enfants ou qui ont des répercussions sur ces derniers et les obligations du Canada relativement aux droits des enfants en vertu de la convention.
Ma question est la suivante: a-t-on fait une évaluation pour tenter de déterminer si la PUGE était discriminatoire envers les familles? Un bulletin national a été produit par de nombreux organismes de soins en garderie partout au pays, et je suis certaine que vous en avez pris connaissance. Je cite: « La prestation universelle pour la garde d'enfants n'est pas universelle — elle est imposable. Il ne s'agit pas de garde d'enfants — il n'y a aucun compte à rendre. Le gouvernement conservateur n'a aucunement l'intention d'étendre et d'améliorer les soins à la petite enfance et la garde d'enfants au Canada. »
Ma question, monsieur le ministre, est la suivante: une telle évaluation de la PUGE a-t-elle été effectuée, et, le cas échéant, pourriez-vous en fournir un exemplaire au comité?