:
Bienvenue, tout le monde.
Cela me fait plaisir de participer à notre première rencontre virtuelle. Je pense que, la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, nous ne nous attendions pas à nous revoir de cette façon. Je suis content de tous vous voir, même si c'est à distance.
[Traduction]
La séance est ouverte. Bienvenue à la 7e réunion du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire de la Chambre des communes. Conformément aux ordres de renvoi du 11 avril et du 29 avril 2020, le Comité se réunit dans l'unique but d'entendre des témoignages concernant les mesures prises par le gouvernement en réponse à la pandémie de COVID-19.
L'ordre de renvoi du 11 avril prévoit par ailleurs que le Comité peut étudier uniquement des motions concernant la sélection de témoins et l'établissement du calendrier de leur comparution, et que ces motions doivent être soumises à un vote par appel nominal. Comme vous le savez, la réunion d'aujourd'hui se déroule par vidéoconférence et sera diffusée sur le site Web de la Chambre des communes. Je précise que la webdiffusion montrera toujours la personne qui a la parole, plutôt que l'ensemble des membres du Comité. Je vais maintenant énoncer quelques règles à suivre pour faciliter le travail de nos interprètes et assurer la bonne marche de la réunion.
Premièrement, l'interprétation de cette vidéoconférence sera très semblable à celle qui se fait dans le cadre d'une séance normale du Comité. Vous avez le choix, au bas de votre écran, entre la transmission du parquet ou les versions française ou anglaise. Lorsque vous prenez la parole, assurez-vous de sélectionner la langue dans laquelle vous comptez vous exprimer, et non le parquet. Nos interprètes profiteront ainsi de la meilleure qualité de son possible, ce qui est très important.
Avant de parler, veuillez attendre que je vous nomme. Lorsque vous êtes prêt à prendre la parole, vous pouvez soit cliquer sur l'icône du microphone pour activer votre micro, soit garder le doigt sur la barre d'espacement pendant que vous parlez. Lorsque vous relâcherez la barre, votre micro se fermera, un peu comme un talkie-walkie ou ces postes radio utilisés par les camionneurs.
[Français]
Je tiens aussi à vous rappeler que tous les membres et tous les témoins doivent adresser leurs commentaires à la présidence. Les membres qui ont besoin de demander la parole alors que ce n'est pas à leur tour de poser des questions doivent activer leur micro et déclarer qu'ils invoquent le Règlement. Si un membre souhaite intervenir en réponse à un rappel au Règlement soulevé par un autre membre, il doit utiliser la fonction « lever la main ». Ce faisant, il signalera au président qu'il désire prendre la parole. Pour ce faire, prière de cliquer sur « participant » au bas de l'écran. Lorsque la liste apparaîtra, vous verrez à côté de votre nom que vous pouvez cliquer sur la mention « lever la main ».
Parlez lentement et clairement, et assurez-vous que votre micro est éteint lorsque vous ne parlez pas. Comme vous le savez, nous vous encourageons fortement à utiliser un casque d'écoute. Si votre casque est muni d'un micro pendant, assurez-vous qu'il ne frotte pas contre votre chemise pendant votre temps de parole.
En cas de difficultés techniques, par exemple, si vous avez du mal à entendre l'interprétation ou si vous avez été déconnecté par accident, informez-en immédiatement le président ou la greffière, et l'équipe technique tâchera de régler le problème. Veuillez noter que nous devrons peut-être suspendre les travaux à ce moment-là pour nous assurer que tous les membres peuvent participer pleinement.
Est-ce que tous les participants pourraient cliquer sur le côté supérieur droit de leur écran pour s'assurer qu'ils ont une vue d'ensemble? De cette façon, vous devriez être en mesure de voir tous les participants dans une grille. Ainsi, tous les participants pourront se voir.
Je ne sais pas si tout le monde a eu la chance de le faire, mais nous devrions être en mesure de voir tout le monde. On devrait voir une personne dans chaque petit carré. Cela devrait rester ainsi, afin que nous sachions que tout le monde est présent.
[Traduction]
Enfin, comme nous le faisons habituellement, nous allons interrompre nos travaux entre les groupes de témoins ou les différents segments de notre ordre du jour. Comme la tenue de séances virtuelles exige le déploiement de ressources considérables, les heures de début et de fin de chaque réunion sont fixées par le whip de chacun des partis reconnus en consultation avec le personnel de l'Administration de la Chambre des communes. Je devrai donc m'assurer que la séance commence et finit à l'heure prévue, surtout si d'autres réunions de comité suivent.
Nous sommes maintenant prêts à commencer. Je veux souhaiter la bienvenue à nos témoins pour la séance d'aujourd'hui.
Nous accueillons d'abord M. Chris Forbes, sous-ministre du ministère de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire. Bienvenue, monsieur Forbes.
Nous recevons aussi son collègue du même ministère, M. Frédéric Seppey, sous-ministre adjoint, Direction générale des services à l'industrie et aux marchés. Bienvenue, monsieur Seppey.
Enfin, Mme Colleen Barnes, vice-présidente, Politiques et programmes, de l'Agence canadienne d'inspection des aliments est également des nôtres. Bienvenue, madame Barnes.
Je rappelle aux membres du Comité que la séance se tiendra entièrement en public. Il n'existe pas pour l'instant de dispositif permettant de siéger à huis clos en mode virtuel. Même si nous devions discuter des travaux du Comité à la fin de la réunion, tout se fera en séance publique.
Écoutons maintenant ce que nos témoins ont à nous dire. Nous débutons par M. Forbes pour une période de 10 minutes.
:
J'aimerais tous vous remercier de votre invitation. C'est avec plaisir que je me joins à vous de manière virtuelle. J'étais aussi présent, en compagnie de la ministre, lors de la dernière rencontre du Comité, soit le 12 mars dernier.
Nous sommes ici aujourd'hui pour vous parler de la réponse du gouvernement du Canada à la pandémie de la COVID-19. Cette dernière a évidemment des répercussions sur notre système agroalimentaire.
La pandémie a ébranlé profondément le secteur et toute la chaîne d'approvisionnement alimentaire, de la ferme jusqu'à l'épicerie. Même si notre chaîne d'approvisionnement continue de fonctionner et de s'adapter, les conséquences sont majeures.
Bien sûr, il y a des aspects positifs, comme le fait que le système de transport fonctionne très bien, ce qui nous permet de livrer nos produits agricoles à temps, et le fait que les frontières soient restées ouvertes. Cela nous a beaucoup aidés pour ce qui est des exportations et des importations.
Cependant, la fermeture presque complète des secteurs de l'hôtellerie et de la restauration a eu un impact considérable sur toute la chaîne d'approvisionnement. Plusieurs entreprises ont maintenant des surplus de produits qui ne sont pas faciles à acheminer aux consommateurs.
Par ailleurs, la COVID-19 cause encore des pénuries de main-d'œuvre partout dans le système agroalimentaire, autant du côté des producteurs et des transformateurs que du côté des organisations qui offrent de la nourriture aux personnes les plus vulnérables.
Les usines de transformation des viandes en ont été un exemple marquant ces dernières semaines. Beaucoup ont dû fermer temporairement ou ralentir leur production.
:
Les délais posent de graves problèmes dans les secteurs du boeuf et du porc. Cela coûte cher aux éleveurs, qui doivent garder leurs animaux plus longtemps à la ferme, tout en devant faire face à des prix qui changent rapidement.
[Traduction]
Le gouvernement fédéral a franchi une étape importante en recommandant que la chaîne d'approvisionnement alimentaire soit reconnue comme un service essentiel. Il confirmait ainsi que le travail crucial qui se fait — de la production des aliments jusqu'à leur vente, en passant par leur transformation et leur distribution — doit continuer partout au pays.
Nous avons en outre levé les restrictions de voyage pour les travailleurs étrangers temporaires et injecté 50 millions de dollars pour aider les employeurs à mettre en place les mesures d'isolement obligatoires pour ces travailleurs. Depuis qu'on les a exemptés des restrictions de voyage, plus de 11 200 travailleurs sont arrivés au Canada, comparativement à quelque 13 000 pour la même période l'an dernier.
En parallèle, nous prenons des dispositions pour inciter tous les Canadiens qui ont perdu leur travail en raison de la COVID-19 à explorer les nombreuses possibilités d'emploi qui s'offrent dans notre industrie agroalimentaire. Notre ministère a ainsi lancé un portail d'emploi et une campagne dans les médias sociaux pour inviter les Canadiens à chercher un emploi dans notre industrie. Nous complétons de cette manière les efforts déployés par les gouvernements provinciaux pour faire l'appariement entre leurs citoyens sans emploi et les postes à combler dans le secteur alimentaire. Pour appuyer les travailleurs de première ligne, notre gouvernement travaille aussi avec les provinces et les territoires afin d'offrir des suppléments salariaux aux travailleurs essentiels à faible revenu.
Parlons maintenant des mesures de soutien du point de vue financier. Toute une panoplie d'outils financiers a été mise en place pour aider les producteurs agricoles et les entreprises alimentaires à gérer les pressions découlant de la COVID-19. Il convient peut-être d'indiquer d'abord et avant tout que nous avons augmenté de 5 milliards de dollars la capacité de prêt de Financement agricole Canada (FAC) afin d'aider les agroentreprises à se maintenir à flot pendant la pandémie en leur permettant notamment d'avoir accès aux liquidités nécessaires. Jusqu'à maintenant, des paiements totalisant plus de 3 milliards de dollars ont ainsi pu être reportés par Financement agricole Canada.
Le gouvernement a aussi reporté de six mois l'échéance de remboursement pour le Programme de paiements anticipés lorsque la date d'échéance originale était antérieure à la fin avril. De la même manière, nous avons repoussé au 3 juillet la date limite de présentation des demandes pour le Programme Agri-stabilité afin d'aider plus de producteurs à gérer les perturbations du marché, l'augmentation des dépenses et les problèmes de production.
Il faut aussi considérer les mesures offertes à l'ensemble des entreprises, comme l'accès à un prêt sans intérêt pouvant atteindre 40 000 $, dont les premiers 10 000 $ sont non remboursables, et des mesures comme le report du paiement de l'impôt sur le revenu, de la TPS/TVH et des droits de douane.
Pour revenir au secteur de l'agroalimentaire, le gouvernement a aussi annoncé un apport de 20 millions de dollars pour aider l'Agence canadienne d'inspection des aliments à engager, former et équiper du personnel additionnel, ce qui permettra un plus grand nombre d'heures supplémentaires et l'ajout de quarts de travail. Ce financement va aussi servir à répartir les ressources d'inspection entre les usines inspectées par le provincial et par le fédéral, comme on le fait actuellement en Alberta.
Le secteur du soutien communautaire et des banques alimentaires est également fortement mobilisé. Partout au Canada, les banques alimentaires et les organismes communautaires d'aide alimentaire ont dû modifier leurs façons de faire. On a dû trouver de nouveaux bénévoles, minimiser les contacts interpersonnels et proposer des livraisons à domicile, le tout en devant servir un nombre croissant de Canadiens. Pour les aider, le gouvernement a versé 100 millions de dollars en soutien aux banques alimentaires et aux autres organisations de première ligne. Ces fonds peuvent servir à acheter, gérer et distribuer de la nourriture, à embaucher du personnel temporaire pour combler le manque de bénévoles ou à mettre en place des mesures de biosécurité comme l'achat d'équipement de protection individuelle.
Tout au long de ce processus, nous avons cherché à demeurer en contact étroit avec les représentants de l'industrie pour nous assurer de suivre de près l'évolution de la situation. Nous avons pour ce faire programmé des appels conférences quotidiens à raison de cinq jours par semaine sous la direction de mon collègue, M. Seppey, avec plus de 500 participants, des intervenants du secteur pour la plupart. Cela nous a permis de demeurer au fait de la situation, mais aussi de communiquer au fur et à mesure aux gens du secteur les différentes mesures prises par le gouvernement.
Nous avons en outre travaillé en étroite collaboration avec nos homologues provinciaux et territoriaux en nous assurant de bien comprendre les problématiques de chacun et d'harmoniser nos programmes en conséquence. Nous avons enfin mis sur pied un groupe de travail conjoint avec les industries des viandes et de la volaille pour pouvoir comprendre leur situation et mettre en place certaines solutions.
En terminant, je vais résumer les annonces faites aujourd'hui concernant le secteur agroalimentaire.
Comme le président et les membres du Comité le savent sans doute déjà, le a annoncé ce matin différentes mesures de soutien financier totalisant environ 250 millions de dollars pour les producteurs agricoles et les fabricants de produits alimentaires. Disons d'abord et avant tout que le gouvernement met en place de l'aide additionnelle dans le cadre de nos programmes de gestion des risques de l'entreprise, en plus de différentes initiatives qui vont appuyer directement les agroentreprises.
Pour ce qui est des programmes de gestion des risques, le gouvernement a lancé une initiative dont le budget pourrait atteindre 125 millions de dollars à l'échelle nationale dans le cadre d'Agri-relance, un programme offert conjointement avec les provinces. Il s'agit dans un premier temps d'aider les éleveurs de bovins et de porc à nourrir leurs animaux plus longtemps à la ferme et, dans le cas des porcs, à en faire l'abattage si cela devient malheureusement nécessaire.
Toujours dans le cadre du programme Agri-relance, nous faisons passer de 70 à 90 % le pourcentage des dépenses admissibles. En temps normal, le coût de ce programme est partagé avec les provinces dans une proportion de 60-40. Nous allons investir notre part de 60 %. Si les provinces ont les fonds nécessaires pour ajouter leur 40 %, tant mieux. Sinon, nous irons tout de même de l'avant.
Nous nous concertons aussi avec les provinces et les territoires pour voir s'il pourrait être envisageable que le manque de main-d'oeuvre soit considéré comme un risque admissible aux fins du programme AgriAssurance. Il s'agit de rassurer ceux qui craignent de ne pas pouvoir effectuer les récoltes à l'automne en raison d'une pénurie de travailleurs. Ces mesures viennent bien évidemment s'ajouter à notre gamme actuelle de programmes de gestion des risques de l'entreprise qui versent environ 1,6 milliard de dollars chaque année aux producteurs agricoles.
Nous avons aussi annoncé aujourd'hui un fonds d'urgence de 77,5 millions de dollars pour aider les transformateurs alimentaires à s'adapter aux nouvelles circonstances attribuables à la COVID-19 et veiller à ce que les activités de production alimentaire puissent se poursuivre et éventuellement s'intensifier au Canada.
Il y a deux derniers éléments dont je souhaiterais traiter. Cela concerne les surplus alimentaires dont j'ai glissé un mot au début de mes observations. Il s'agit d'un nouveau programme doté d'un budget de 50 millions de dollars pour l'achat d'une partie des surplus alimentaires existants au Canada afin d'aider à nourrir les plus vulnérables parmi nous. Il y a enfin une proposition dont le Parlement sera saisi en vue d'augmenter la marge de crédit de la Commission canadienne du lait pour permettre une meilleure gestion des stocks de lait actuellement excédentaires en autorisant l'entreposage de quantités additionnelles de fromage et de beurre par les producteurs laitiers.
Monsieur le président, voilà qui résume les mesures prises par le gouvernement en réponse à la crise actuelle. Mon collègue et moi-même serons ravis de répondre aux questions des membres du Comité.
Merci.
Je vais débuter dans une langue et terminer dans l'autre.
Monsieur le président, je vous remercie de me donner l'occasion de participer à cette séance du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire. Je suis ravie de pouvoir vous exposer mes points de vue dans le cadre de votre étude sur les mesures prises par le gouvernement en réponse à la pandémie de COVID-19.
En cette période difficile, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) met tout en œuvre pour préserver l'intégrité du système canadien de salubrité alimentaire tout en protégeant notre base de ressources animales et végétales. Ce faisant, l'ACIA tient à protéger la santé et la sécurité de ses employés qui continuent à offrir ses services d'inspection essentiels. Jour après jour, nous nous employons à mieux comprendre les préoccupations de l'industrie et des consommateurs concernant la COVID-19 et l'impact sans précédent de cette maladie sur les entreprises, l'économie et les citoyens de toute la planète.
Compte tenu des difficultés extraordinaires auxquelles s'exposent les consommateurs et l'industrie canadienne, l'ACIA a décidé d'accorder la priorité aux activités et aux services revêtant une importance cruciale pendant la pandémie et d'ainsi suspendre temporairement ses activités risquant peu d'avoir un impact immédiat sur la salubrité alimentaire ou la protection de nos ressources agricoles. Pour atteindre cet objectif, l'Agence assurera la surveillance requise à l'égard des denrées alimentaires provenant de notre production nationale ou de l'importation tout en soutenant le commerce et la chaîne d'approvisionnement, notamment par la certification des exportations.
Durant cette pandémie, nous allons donc prioriser les activités suivantes: enquêtes et rappels sur la salubrité alimentaire; enquêtes sur les maladies animales; services d'inspection réglementés, comme ceux offerts dans les abattoirs; délivrance des certificats d'exportation; services d'inspection à l'importation; gestion des urgences au besoin; et diagnostics de laboratoire à l'appui de toutes ces activités.
L'ACIA continuera d'examiner ses différentes exigences pour cerner les cas où une plus grande flexibilité pourrait être utile. À titre d'exemple, l'Agence a décidé de suspendre temporairement certaines exigences d'étiquetage pour les produits de services alimentaires lorsqu'il n'y a aucun impact sur la salubrité afin qu'ils puissent être rapidement réutilisés pour la vente au détail aux consommateurs. Cette mesure temporaire vise à atténuer d'éventuelles pénuries dans le secteur canadien de la vente au détail, à éviter le gaspillage alimentaire et à soutenir l'économie canadienne sans compromettre la salubrité alimentaire. De plus, nous collaborons avec les provinces et les territoires pour permettre, en cas de pénurie, le commerce interprovincial de la viande produite dans les établissements sous réglementation provinciale.
Même si nous lui offrons cette flexibilité accrue, l'industrie demeure responsable de la salubrité et de la qualité des aliments qu'elle produit, importe et exporte. En dépit de la situation de pandémie actuelle, l'Agence continuera donc d'exercer son pouvoir discrétionnaire en matière d'application de la loi.
Cette situation en pleine évolution met en évidence l'importance d'une collaboration et d'une communication de tous les instants entre l'ACIA, l'industrie et les autres partenaires et intervenants. Pour soutenir les initiatives en ce sens, l'ACIA est heureuse de pouvoir compter, comme l'indiquait le sous-ministre Forbes, sur le financement de 20 millions de dollars annoncé par le gouvernement du Canada pour l'aider à poursuivre son important travail.
Grâce à ce financement supplémentaire, l'ACIA pourra réaffecter des employés à des secteurs hautement prioritaires en leur fournissant la formation et les outils nécessaires; augmenter le nombre d'inspecteurs en procédant à de nouvelles embauches ou en ramenant au bercail des employés qui ont récemment pris leur retraite; embaucher plus de vétérinaires pour effectuer des inspections dans des industries comme celle de l'abattage; financer plus d'heures supplémentaires pour suivre l'augmentation des heures de production dans l'industrie; fournir aux inspecteurs des outils numériques tels que des tablettes et l'accès au réseau de prestation des services à distance de l'ACIA; conclure, comme M. Forbes le soulignait, des ententes avec les provinces afin de former et d'équiper certains inspecteurs provinciaux de telle sorte qu'ils puissent apporter leur aide à l'ACIA sur une base temporaire et en fonction des besoins; et continuer de travailler avec nos partenaires commerciaux internationaux pour soutenir les exportations ainsi que l'économie et l'emploi au Canada.
Ces initiatives aideront le gouvernement du Canada à assurer la sécurité alimentaire au bénéfice des Canadiens tout en appuyant notre secteur agroalimentaire.
[Français]
Nous travaillons en étroite collaboration avec l’industrie pour maintenir les établissements en activité. L’Agence canadienne d’inspection des aliments, ou ACIA, a élaboré des lignes directrices pour les établissements.
Tous les établissements doivent suivre les protocoles de santé publique appropriés et demander des conseils aux autorités locales de santé publique.
L'Agence prend cette situation en évolution très au sérieux et a avisé tous ses employés qu'ils ont le devoir de suivre les directives des autorités sanitaires pour protéger la santé publique. Nous avons également demandé aux employés de suivre les protocoles de santé et de sécurité mis en place par les établissements ou ils travaillent.
L'ACIA travaille en étroite collaboration avec les établissements pour déterminer l'effectif requis pour assurer la salubrité alimentaire et prévenir les pressions sur l'approvisionnement en viande. Nous continuons de maintenir le nombre approprié d'inspecteurs dans les établissements de transformation de la viande et nous avons mis en place un plan pour lutter contre l'absentéisme possible des inspecteurs. De plus, un processus de recours est en place au sein de l'industrie en cas de problèmes.
En conclusion, je voudrais réitérer le rôle important que jouent les inspecteurs de l'ACIA pour assurer la sécurité de l'approvisionnement alimentaire du Canada. Nous continuerons de travailler avec diligence pour assurer la salubrité des aliments mis à la disposition des Canadiens.
Je serai heureuse de répondre à toutes vos questions.
:
Merci, monsieur le président.
Bonjour, tout le monde.
Cela me fait plaisir de vous revoir tous par l'intermédiaire de cette vidéoconférence.
Ma première question s'adresse au sous-ministre M. Forbes. Plusieurs usines ont dû fermer leurs portes à cause de nombreux cas de COVID-19. Certaines d'entre elles ont rouvert leurs portes quelques jours ou quelques semaines plus tard. C'est le cas de l'usine de Cargill, en Alberta, qui a rouvert ses portes hier, le 4 mai, avec un effectif réduit. Alors, quelles mesures le gouvernement fédéral va-t-il prendre?
Vous avez annoncé aujourd'hui un programme de rachat de bêtes, mais il s'agit ici d'une usine qui transforme plus de 40 % de la production bovine du Canada et qui a rouvert ses portes avec la moitié de son personnel.
Quelles mesures le ministère entend-il prendre afin de soutenir les producteurs qui doivent garder leurs bêtes plus longtemps à la ferme?
:
Monsieur le sous-ministre, dans le même ordre d'idées, il y a quand même un élément très important dans le programme annoncé aujourd'hui pour soutenir les usines de transformation.
Prenons le cas d'Olymel, au Québec, qui est un gros transformateur de viande de porc. Effectivement, il y a des éléments du programme qui visent à soutenir les entreprises. Ces dernières ont dû prendre des mesures sanitaires et acquérir de l'équipement supplémentaire — masques, visières, vêtements, et ainsi de suite. Or il n'y a pas de mesures concrètes pour rembourser les transformateurs, et encore moins les producteurs, de ces frais.
Au Québec actuellement, plus de 100 000 porcs sont refoulés dans les bâtiments. Quelles sont les solutions? Je ne pense pas que la mesure qui a été annoncée aujourd'hui va permettre de couvrir l'ensemble de ces frais, au contraire.
:
Bonjour, tout le monde.
Je suis très heureux moi aussi de retrouver mes collègues du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
Ma première question s'adresse à vous, monsieur Forbes. C'est une question globale qui concerne les montants annoncés aujourd'hui.
D'abord, j'étais très heureux de voir finalement des annonces en agriculture. Le Parlement a été fermé le 13 mars. On est quand même rendu au 5 mai et ce sont les premières annonces de soutien direct qui sont faites. Par contre, le montant est assez décevant. On parle de 252 millions de dollars au total. Si l'on se compare avec les États-Unis, qui ont offert un soutien de 17 milliards de dollars, cela représente environ 12 fois moins d'argent, toutes proportions gardées.
Est-ce que vous considérez que ce sera suffisant?
:
Je tiens juste à souligner que le besoin est ici et maintenant, rapidement.
J'aimerais aborder un autre sujet avec vous, à savoir la ratification de l'ACEUM, qui entrera en vigueur le 1er juillet.
Dans le cadre d'autres réunions de comités, nous avons reçu des transformateurs et des producteurs laitiers. Ils se sont dit très déçus. On leur avait dit que cet accord n'entrerait pas en vigueur avant le 1er août, mais on n'a pas tenu parole. Ce n'est pas la première fois. Cela a aussi eu lieu dans les récentes négociations internationales.
Les représentants du secteur de la transformation laitière, entre autres, ont parlé de l'enjeu actuel des contingents, ou quotas, d'importation pour respecter les pourcentages de marchandises qui vont entrer sur notre territoire dans le cadre de ces annonces. Ils nous ont expliqué l'importance d'attribuer la majeure partie de ces contingents aux transformateurs plutôt qu'aux distributeurs.
Est-ce que vous progressez dans ce dossier? Pouvez-vous nous donner des indices? Je sais que ce sera fixé dans les prochaines semaines, et j'imagine que le ministère y travaille.
:
D'accord. Je vais essayer d'être bref.
En ce qui concerne les travailleurs étrangers temporaires, comme je l'ai indiqué, des efforts considérables ont été déployés pour faire en sorte qu'on les fasse venir en respectant les mesures de santé publique, en traitant leur santé personnelle comme étant primordiale et en les dirigeant vers des exploitations agricoles où ils peuvent apporter une contribution.
Nous travaillons, comme le font les provinces, à divers sites de jumelage emploi-travailleur pour jumeler des Canadiens sans emplois à des emplois agricoles. En Nouvelle-Écosse, je sais que c'est le cas, puisque le ministre provincial prône cela. Le gouvernement fédéral collabore également avec les provinces pour augmenter les salaires des travailleurs des services essentiels. Ce n'est pas de mon ressort, mais je crois savoir que ces discussions sont en cours.
Nous utilisons plusieurs mécanismes, et certains d'entre eux sont établis depuis longtemps avec l'industrie.
Dès que nous sommes passés en mode de crise, nous avons organisé des appels quotidiens avec les intervenants de l'industrie. À certains moments, il y a plus de 500 représentants de l'ensemble du secteur agricole et agroalimentaire, notamment des banques d'alimentation, des petites exploitations agricoles, le Syndicat national des cultivateurs, etc. C'est notre moyen de communication principal. De plus, nous utilisons fréquemment les courriels et nous envoyons, de manière proactive, des renseignements à notre liste d'envoi, qui compte plus de 1 500 participants.
En outre, comme le sous-ministre l'a indiqué plus tôt, nous avons mis sur pied des groupes de travail pour quelques grandes chaînes de valeurs qui éprouvent certaines difficultés précises, par exemple le secteur des viandes. Les membres de ces groupes se réunissent régulièrement pour approfondir ces enjeux avec des décideurs du gouvernement — par exemple, des fonctionnaires — et pour tenter de trouver des solutions à des problèmes particuliers de capacité limitée. Par exemple, ma collègue, Mme Barnes, de l'Agence canadienne d'inspection des aliments, a participé activement à ces groupes de travail lorsqu'on n'avait pas suffisamment d'inspecteurs de l'ACIA pour travailler dans certaines usines. Ces problèmes ont été étudiés et rapidement réglés en collaboration avec l'industrie.
Ce sont seulement quelques exemples.
:
Je remercie les témoins de demeurer un peu plus longtemps. Cela nous permet d'avoir un deuxième tour de parole.
Je vais vous avouer ma déception. J'ai appris, par le questionnement habile de M. Soroka et de Mme Rood, que ce n'est pas de l'argent frais qui a été mis dans le programme Agri-relance. Dans les détails qu'on donne à M. Seppey sur la Commission canadienne du lait, j'apprends qu'on pense à augmenter la capacité de crédit à 500 millions de dollars, alors que les propositions étaient de l'augmenter à 800 millions de dollars. Je ne sais pas si cela va être différent; vous pourrez me le dire. Il semble très difficile de mettre de l'argent frais en agriculture et de soutenir le secteur agricole, qui est pourtant la base de toute chose.
Voici ma question. Est-ce qu'on pense à verser des compensations aux secteurs sous gestion de l'offre? Il ne s'agit pas de nouvelles dépenses, c'est de l'argent qui était promis. Les montants sont établis. On pourrait faire des versements pour 2020-2021 aux producteurs laitiers. C'est facile, on n'a qu'à faire des chèques.
Tous les autres secteurs sous gestion de l'offre ont fait part de leurs demandes et de leurs particularités, à savoir qu'ils veulent des programmes d'investissement, et ainsi de suite. Il me semble que c'est un bon moment pour investir de l'argent frais dans les fermes. Comme Mme Rood l'a mentionné tantôt, les agriculteurs ont besoin d'aide financière et non pas d'une augmentation de leur dette, qui est déjà énorme.
Je ne sais pas lequel de vous deux veut répondre. M. Seppey peut me répondre au sujet des compensations pour les secteurs sous gestion de l'offre.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Il y a également des petites exploitations agricoles dans ma circonscription. Un grand nombre d'entre elles ont mis au point, au fil des années, un très bon modèle d'affaires dans lequel elles fournissent des légumes frais produits localement à de nombreux restaurants d'un bout à l'autre de l'île de Vancouver. Manifestement, étant donné qu'un grand nombre de ces restaurants sont maintenant fermés, les exploitants ont perdu une énorme partie de ce marché.
J'aimerais donc poser deux questions.
En ce qui concerne les 77,5 millions de dollars qui visent à aider les usines de transformation alimentaire à se réorganiser, à acheter de l'équipement neuf et à se procurer de l'équipement de protection individuelle, comment veillez-vous à ce que ces petites usines obtiennent une part adéquate des fonds?
Le ministère a-t-il déjà envisagé de verser des fonds supplémentaires dans des programmes tels CanadaGAP? Cela permettrait peut-être aux petits producteurs de fruits et de légumes d'obtenir la certification en matière de manipulation sécuritaire des aliments dont ils ont besoin pour commencer à vendre leurs produits aux grands magasins d'alimentation dans les collectivités locales, afin de compenser la part du marché qu'ils ont perdue en raison de la fermeture de tous les restaurants.
:
Je crois que nous sommes tous ici.
J'aimerais rappeler aux participants qu'il s'agit d'une réunion publique. Je n'essaie pas d'insinuer que vous vous comportez de manière irresponsable lorsque la réunion n'est pas publique, mais nous nous réunissons toujours en public, car cette technologie ne nous permet pas de nous réunir à huis clos.
Nous devons maintenant planifier les prochaines réunions. Nous avons tenté d'obtenir une série de noms de témoins de différents organismes. Je crois que vous avez tous envoyé votre liste de noms. La greffière pourra me le confirmer, mais je crois que tout le monde a reçu la liste complète des témoins proposés par chaque parti.
Nous devons décider deux ou trois choses.
Nous avons habituellement deux heures avec un groupe de témoins. Les membres du Comité souhaitent-ils diviser ces deux heures entre deux groupes de témoins différents?
En raison de toutes les petites pauses que nous offrent les problèmes techniques qui surgissent au fil d'une réunion, je crois que nous pourrons entendre au plus trois témoins par groupe.
Je terminerai en précisant qu'on nous a dit que nous pouvions nous réunir au moins une fois par semaine. Si nous nous réunissons deux fois par semaine, c'est-à-dire les vendredis et les mardis...
Nous voulions également établir une date limite pour proposer de nouveaux témoins. Cette date limite serait le 7 mai, c'est-à-dire le jeudi, à 10 h 30, heure avancée de l'Est. Cela dit, il se peut que nous devions entendre une autre série de témoins. En effet, nous ne savons pas combien de temps cette étude durera. Veuillez donc proposer tous vos témoins avant jeudi, car cela aidera les analystes à préparer la liste des témoins.
Si vous êtes d'accord, nous utiliserons la même formule que nous avons utilisée dans le cadre de notre première étude, c'est-à-dire que nous respecterons le pourcentage à la Chambre, à savoir 50 % pour le Parti libéral, 30 % pour le Parti conservateur, 10 % pour le Bloc et 10 % pour le NPD, à quelques pour cent près. Cela orientera la greffière dans la préparation des listes de témoins.
C'est tout ce que j'avais à vous communiquer. Je peux entendre quelques commentaires, suggestions ou questions des députés.
Monsieur Drouin.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
J'aimerais me faire l'écho des propos de M. Perron. Nous avons déjà envoyé notre liste de témoins, et il est donc difficile d'accorder la priorité à ceux qui ont...
Pour revenir sur les commentaires de M. Drouin, je crois qu'il est très difficile pour nous, étant donné que nous sommes le comité de l'agriculture, de ne pas entendre de témoins de la Fédération canadienne de l'agriculture, du secteur de l'horticulture, du secteur de l'élevage, du Conseil canadien du porc ou du Conseil des viandes du Canada, car ils pourraient soulever des questions qui ciblent davantage des programmes ou des enjeux agricoles. S'ils ont comparu devant le comité des finances ou devant celui de l'industrie, ils ont peut-être adopté une approche différente. Un grand nombre d'entre nous, au comité de l'agriculture, n'avons pas fait partie de ces autres comités, et nous n'avons donc pas eu l'occasion de poser des questions qui sont davantage liées au secteur agricole.
Je suis toutefois d'accord sur un petit point. Il se peut que nous ne souhaitions pas accorder la priorité à certains témoins qui ne sont pas directement liés au secteur agricole, mais je crois que nos groupes d'intervenants principaux seraient... Il ne serait pas approprié que notre comité ne leur accorde pas la priorité.
Mon deuxième point, monsieur le président, c'est que je me demande si nos membres accepteraient d'établir un échéancier à cet égard. La seule raison pour laquelle je soulève ce point, c'est que contrairement à de nombreuses autres industries, le temps presse pour l'industrie agricole, car c'est maintenant le temps des semences du printemps et les producteurs tentent d'envoyer de jeunes animaux sur les marchés aux enchères. Comme M. Forbes l'a dit, on a soulevé aujourd'hui le point selon lequel le programme de marchés réservés ne fonctionne pas pour l'industrie du porc. Nous aimerions que ce programme vise l'industrie du porc, mais il ne fonctionne pas pour cette industrie.
Je crois que nous devons nous concentrer sur certaines questions liées au temps, et je ne comprends donc pas vraiment ce qui se passe, monsieur le président. Vous pourrez peut-être me fournir des éclaircissements sur la façon dont cela fonctionnera. Allons-nous continuer de nous réunir pour une période indéterminée et aborder des problèmes liés à la COVID-19 dans le secteur agricole — et c'est manifestement la raison pour laquelle nous sommes ici — ou avons-nous l'intention de rédiger, dans deux ou trois semaines, une liste de recommandations que nous pourrons communiquer à la ministre?
Je crois que le temps presse dans le cas des problèmes auxquels l'industrie agricole fait face ces temps-ci.
Monsieur le président, vous pourriez peut-être nous fournir certaines directives sur les échéanciers ou sur ce qu'on attend de nous. Serait-ce possible?
:
Merci, monsieur Barlow.
En réponse à votre premier point, il appartient au parti de soumettre les témoins qu'il souhaite convoquer, comme je l'ai dit.
Pour ce qui est de votre deuxième point, je crois savoir que nous sommes ici à la demande de la Chambre — les whips de chaque parti ont donné leur accord. Pour l'instant, nous n'avons pas pour mandat de tenir six réunions, par exemple. Il serait toutefois possible de fixer la durée de nos travaux si nous retournons tous voir nos whips. Les partis doivent alors convenir que vous allez présenter un rapport après six réunions, ou quel que soit le chiffre. C'est ce que je comprends. Je peux certainement revérifier, mais c'est ce que j'ai saisi.
[Français]
Monsieur le greffier, est-ce à peu près cela?
:
Oui. Merci, monsieur le président. Je vous en suis très reconnaissant.
J'ai surtout quelques points d'ordre général à soulever.
Tout d'abord, au sujet du calendrier, vous avez parlé du mardi et du vendredi. Je pense que l'horaire est aménagé par le bureau du whip, mais savez-vous à quel moment nous tiendrons des réunions régulières chaque semaine?
En deuxième lieu, je pense que vous avez visé en plein dans le mille au sujet des thèmes. Nous avons besoin d'une orientation si nous voulons analyser les mesures que notre gouvernement a annoncées aujourd'hui et étudier leurs avantages et ce qu'elles représentent pour l'industrie.
En ce qui concerne les autres comités, j'ai écouté les délibérations d’INDU hier soir, et elles m'ont paru très semblables à ce que notre comité pourrait faire, je suppose. C'était fortement axé sur l'agriculture. Si le Comité souhaite continuer à convoquer les mêmes témoins, soit. Mais pour répondre au point que M. Drouin a soulevé, je pense que notre comité a la possibilité d'entendre le témoignage de personnes différentes, que tous les partis n'ont peut-être pas eu la chance de convoquer.
Il y a beaucoup de chevauchements à l'heure actuelle. Nous devons nous demander quel est le rôle de notre comité, d'autant plus que, pour l'instant, nous devons nous réunir ou avons le droit de le faire jusqu'au 25 mai seulement, je crois.
Ce qui m'inquiète surtout, c'est l'horaire et les thèmes. Pouvons-nous avoir la confirmation que notre mandat se termine bel et bien le 25 mai seulement?
:
C'est une nouvelle expérience pour tout le monde, aujourd'hui.
Je voudrais spécifier une chose.
[Traduction]
Si nous voulons que la ministre comparaisse, il faudrait lui envoyer une invitation officielle à cette fin.
Le Comité souhaite-t-il lancer une invitation à la ministre pour qu'elle comparaisse?
Des députés: D'accord.
Le président: Nous sommes tous d'accord. Nous allons donc lancer l'invitation à la ministre et, dès que nous saurons la date, nous transmettrons assurément l'information à tous les membres du Comité.
Je tiens à préciser que nous voulions dresser une liste pour que le greffier invite les témoins. C'est pourquoi nous avons demandé de nous envoyer dès maintenant vos cinq meilleurs candidats. D'ici jeudi, nous demandons à tout le monde d'aller au fond des choses et d'envoyer une autre liste. Vous pouvez en envoyer autant que vous le souhaitez, mais nous aimerions recevoir une autre liste plus exhaustive d'ici jeudi. Je voulais être certain que tout le monde ait compris.
Avez-vous d'autres questions ou commentaires?
Allez-y, monsieur Barlow.