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Voilà enfin venu le jour où nous commençons l'étude de l'ébauche de rapport. Je déclare la séance ouverte.
Bienvenue à la 15e séance du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. Conformément à l’ordre de renvoi du mardi 11 avril, le Comité se réunit pour discuter de nos fonctions parlementaires dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Avant de commencer, je tiens à informer les membres du Comité que, conformément à cet ordre de renvoi, le Comité se réunit pour deux raisons, premièrement, pour entreprendre une étude et entendre des témoignages sur des questions concernant les fonctions parlementaires dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et, deuxièmement, pour préparer et pour soumettre un rapport à la Chambre des communes d’ici le 15 mai sur cette étude. L’ordre de renvoi précise par ailleurs que seules les motions nécessaires touchant au choix des témoins ou les motions relatives à l’adoption du rapport sont recevables.
La séance d’aujourd’hui se déroulera par vidéoconférence, et les délibérations seront diffusées sur le site Web de la Chambre des communes. Sachez que seule la personne ayant la parole apparaîtra à l'écran et non l’ensemble du Comité. Afin de faciliter le travail de nos interprètes et d’assurer le bon déroulement de la réunion, je vais maintenant énoncer quelques règles à suivre.
Tout d’abord, l’interprétation dans le cadre de cette vidéoconférence fonctionnera à peu près de la même façon que lors d’une séance ordinaire du Comité. Vous avez la possibilité, en cliquant en bas de votre écran, de... Bon, je suppose que, depuis que nous avons eu des problèmes avec cela, vous n’avez maintenant plus que le choix entre l’anglais et le français, alors vous devrez passer d'une à l'autre selon la langue que vous voulez parler. Si vous voulez changer de langue en cours d'intervention, changez également de canal en bas pour que les choses fonctionnent au niveau de l’interprétation.
Avant de parler, veuillez attendre que je vous nomme. Quand vous serez prêt ou prête à parler, cliquez sur l’icône du microphone pour ouvrir votre micro.
Je rappelle que, pour toutes leurs interventions, les députés doivent s'adresser à la présidence. Si vous voulez demander la parole en dehors du temps imparti pour les questions — ce qui ne s’appliquera pas vraiment cette fois-ci, étant donné que nous n’avons pas de témoins —, veuillez lever la main. Je vais essayer de suivre d'un oeil le tableau de bord où apparaissent les mains levées chaque fois qu’il me semblera y avoir discussion au sujet d'un aspect du rapport.
Veuillez parler lentement et distinctement. De plus, pour faire un rappel au Règlement, allumez votre micro pour déclarer que c'est ce que vous voulez faire. Celui ou celle qui désire répondre à ce rappel au Règlement doit utiliser la fonction « main levée », sous la barre d’outils. Quand vous ne parlez pas, assurez-vous que votre micro soit désactivé. Ce sera particulièrement important aujourd’hui, puisque nous allons probablement tous vouloir faire des commentaires sur le rapport.
Si vous éprouvez des difficultés techniques — par exemple, avec l’interprétation ou la qualité du son —, veuillez m’en informer immédiatement. L’équipe technique nous aidera à résoudre le problème. Nous devrons alors peut-être suspendre la séance pendant ce temps. La suspension sera de courte durée, mais veuillez me faire savoir si cela se produit, afin que tout le monde puisse participer pleinement.
Avant de commencer, j’aimerais que tout le monde clique dans le coin supérieur droit de son écran et ouvre sa caméra afin que chacun apparaisse sur l'écran divisé.
J’ai quelques rappels à faire. Tous les commentaires doivent être adressés à la présidence. Parlez lentement et distinctement, sinon gardez votre micro éteint. De plus, il est fortement recommandé d’utiliser un casque d’écoute.
Bienvenue, monsieur Richards. Je suis heureuse que vous ayez pu résoudre vos problèmes techniques et vous joindre à nous. Nous ne faisons que commencer.
Nous allons maintenant passer à l’étude de notre ébauche de rapport. Habituellement, nous faisons ce travail à huis clos; cependant, le pouvoir que la Chambre a accordé au comité de la procédure le 11 avril exige que toutes les réunions des comités soient diffusées sur ParlVU.
Je rappelle aux députés que nous avons deux réunions de prévues, une aujourd’hui et une le 12 mai, pour étudier ce rapport et l’adopter si nous voulons respecter l’échéance du 15 mai fixé par la Chambre. Le projet de rapport couvre toutes les réunions jusqu’à celle du 30 avril.
Je m’en remets à vous. Il appartient vraiment au Comité de décider de la façon d'examiner le rapport et de procéder. Je me demandais si nous ne pourrions pas commencer par nous entendre là-dessus, puisque vous avez probablement eu l’occasion de lire le rapport. Comme nous disposons de trois heures pour cette séance également, nous ne sommes aux poudres et nous pourrons procéder ligne par ligne, paragraphe par paragraphe ou article par article.
Quelqu’un a-t-il des suggestions sur la façon de procéder.
Monsieur Richards.
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Vous en avez peut-être parlé, je ne sais pas... Évidemment, avec les problèmes que j’ai eus, j’ai raté le début.
Je crois comprendre que la séance est publique et que, malgré ce que nous avons entendu lors des audiences, il est difficile de délibérer à huis clos. Toutefois, d'habitude, quand nous étudions un projet de rapport, nous le faisons à huis clos et pour une bonne raison. Mais voilà, ce n’est pas possible.
Où en sommes-nous à cet égard? Personnellement, j’ai des réserves. C’est habituellement ainsi que nous faisons les choses, mais nous ne sommes pas en mesure de le faire cette fois. On se heurte donc à un problème, et nous allons probablement devoir en traiter dans notre rapport. Cela dit, nous allons également parler du rapport en public.
Je ne sais pas si vous en avez déjà parlé, madame la présidente, mais c’est une question qui me préoccupe. Je ne sais pas si d’autres pensent la même chose.
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Madame la présidente, c’est là que réside le problème. Nous avons reçu ce qui est une ébauche confidentielle du rapport. On nous demande maintenant d’en discuter publiquement. Si le Comité décide de l'étudier ligne par ligne, alors tout son contenu tombera dans le domaine public. Habituellement, quand nous tenons ce genre de réunions en comité, nous avons beaucoup d’échanges, de discussions et nous donnons beaucoup d'explications à l'appui. Les députés présentent leurs positions, puis tout cela tombe dans le domaine public. Je pourrais fort bien ne pas être d'accord avec la position de certaines personnes nommées dans le rapport, mais celles-ci comprendront pourquoi je ne suis pas d’accord avec elles.
Je ne veux pas jouer les empêcheurs de tourner en rond, je veux simplement me faire une idée de la façon dont nous traitons ces rapports. Si le Comité souhaite aller dans un sens différent de la motion, nous devons tirer les choses au clair, sans égard à ce que dit la motion initiale qui a été approuvée le 11 avril. Pouvons-nous, en tant que comité, décider de ne pas être diffusés sur ParlVU et de nous retirer du domaine public étant donné que le rapport n’est même pas public, cela afin de discuter de Zoom?
Je suis vraiment curieux de connaître la réponse du greffier à cette question, parce que, comme je l’ai dit, nous pourrions être appelés à parler de renseignements exclusifs à Zoom. N'importe lequel d’entre nous pourrait avoir un problème avec ce que nous a dit Zoom, et voilà que maintenant, nous sommes en train d’en discuter publiquement. Personnellement, je n'en ai pas de problème avec Zoom, mais il pourrait toujours y avoir quelque chose dans le rapport avec quoi je ne serais pas d’accord, ou des renseignements exclusifs à Zoom qui me préoccupent. Nous sommes sur le point de révéler au grand jour les préoccupations que n’importe lequel d’entre pourrait entretenir à propos de Zoom, qu’il s’agisse de sécurité, de protection de la vie privée ou que sais-je encore. Je pense que nous devons réfléchir un instant là-dessus, compte tenu de toutes ces questions.
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Le greffier vient de confirmer certains des points que j’ai déjà fait valoir. Nous ne sommes pas les premiers à étudier un rapport en public.
Je vais ajouter une chose qui ne me vient pas du greffier: l'étude en public assure une plus grande transparence, et aucune règle ne l'interdit. C'est pourquoi cela a déjà été fait par le passé. C'est une norme qui a été adoptée, sans doute, mais, dans ce cas-ci, nous n’avons pas vraiment le choix, vu l'ordre de renvoi adopté par la Chambre. Il exige que toutes les séances virtuelles des comités soient diffusées sur ParlVU. Il est dont tout à fait clair que nous devons siéger en public.
Pour ce qui est du rapport, j'avoue qu’il s’agit d’un projet de rapport confidentiel. Il ne doit donc pas être distribué de façon que quelqu'un puisse l’imprimer et le diffuser davantage. Nos discussions sur le rapport vont évidemment en révéler certains éléments, mais ce n’est pas la même chose que de publier le rapport avant qu’il ne soit révisé et qu’il ne soit dans sa version finale.
C’est tout ce que je peux dire pour l’instant. Nous allons poursuivre en suivant la liste que nous avons. Si vous voulez ajouter votre nom à la liste, veuillez lever la main dans la barre d’outils des « participants », et je pourrai vous entendre.
Je ne veux pas insister outre mesure, mais deux choses demeurent préoccupantes ou soulèvent chez moi des doutes.
Je comprends ce que vous avez dit et l'avis que vous avez reçu, madame la présidente. Je ferai néanmoins remarquer que nous avons un exemplaire d’un rapport — je suppose que nous en avons tous un sous les yeux — et qu’il porte clairement la mention « confidentiel ».
En tant que député, on m’a toujours dit et répété — et j'ai pris la chose très au sérieux — que, lorsque j’ai en main un rapport confidentiel, je ne dois en communiquer le contenu à personne. Je peux dire avec certitude que je n’ai jamais révélé à quiconque la moindre bribe d'un rapport confidentiel. Même dans des cas comme celui-ci, où des projets de rapport portaient la mention « confidentiel », le comité intéressé s'est demandé s'il nous était possible d'en parler à nos caucus, parce qu’ils pouvaient avoir un grand retentissement sur les réunions des caucus. Nous avons dû prendre ce genre de décisions. Cela compromet un peu le caractère confidentiel, je présume, mais il nous incombe de prendre cette décision. Le Comité peut peut-être faire ce genre de chose, je ne sais trop.
Nous n'avons pas encore réussi la quadrature du cercle. Le rapport dit « confidentiel ». Il est vrai que la Chambre nous a demandé de faire les choses d'une certaine manière, mais il subsiste des contradictions. À mon avis, il faut les dissiper complètement pour que nous soyons tous convaincus de ne rien faire d'irrégulier en participant aux échanges. Voilà le premier point.
Soyons justes: vous avez signalé que nous révélerions certains éléments du rapport. Je dirais même qu'il n'est pas impossible que nous en divulguions la totalité. Cela dépendra de notre façon de nous y prendre et de l'intensité du débat sur certaines parties. Ce n’est pas rien. Il faut trouver un moyen de concilier tout cela.
Le deuxième point a été abordé brièvement par M. Brassard. Il ne l'a pas présenté comme une atteinte au privilège, mais je dirais pour ma part que cela va jusque-là. Il demande ce qui se passerait s’il devait mentionner quelque renseignement exclusif à Zoom. Sauf erreur, c'est l'exemple qu'il a donné. Il pourrait y en avoir d'autres.
Nous sommes tous protégés par le privilège parlementaire au cours des séances de comité. C'est du moins ce que je crois comprendre. Mais cela ne nous a pas été dit clairement lors des audiences où des questions ont été posées à certaines personnes... Que je sache, nous n'avons pas obtenu de réponse claire, de façon à avoir la pleine assurance que nous sommes protégés sur cette plateforme de vidéoconférence. Il reste des inquiétudes dans les esprits, surtout lorsqu’il est question de révéler publiquement le contenu d’un rapport confidentiel.
Si quelqu’un avait des préoccupations au sujet de Zoom, par exemple, ou indiquait qu’un témoin a livré un témoignage malhonnête, peu importe — je ne dis pas que cela s'est produit ni que cela se produira —, que se passerait-il si un député estimait être protégé par le privilège alors qu'il ne l'est pas?
La situation m'inquiète toujours un peu. Comment pourrions-nous réaliser la quadrature du cercle? Je ne veux pas faire obstacle à l'étude du rapport, mais je ne veux pas non plus mettre qui que ce soit en mauvaise posture ou dans l'eau chaude et, évidemment, je ne veux pas que cela m'arrive à moi non plus.
Je n'ai pas l'assurance que nous sommes en terrain sûr. J’ai hâte d’entendre ce que d’autres en pensent, mais je ne suis pas certain d’être à l’aise.
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Merci, madame la présidente.
La Chambre des communes nous a confié une tâche, et la motion, appuyée à l’unanimité, y compris par le Parti conservateur, prévoit que les séances se dérouleront d'une certaine manière, c'est-à-dire en public. Nous devons étudier le texte en public et en faire rapport.
Cette idée d’atteinte au privilège parlementaire est une énorme diversion. Laisser entendre qu’il y a atteinte à votre privilège parlementaire parce que vous choisissez de ne pas participer à la séance à cause de certaines préoccupations, cela n'est pas... Autant dire que l’accès à Internet partout au Canada met en cause le privilège parlementaire. Il n'en est rien.
Il y a atteinte au privilège parlementaire lorsque quelqu’un tente intentionnellement de vous empêcher de faire votre travail. Si vous choisissez de ne pas faire votre travail, le travail que la Chambre des communes a confié au Comité, alors c’est votre choix et ce n’est certainement pas une atteinte au privilège parlementaire de qui que ce soit. On nous a confié la responsabilité d'accomplir une tâche d’une certaine manière, ce que nous avons entrepris de faire, et cela a été fait exactement comme indiqué jusqu’à maintenant.
Je propose nous nous mettions à la tâche et que nous examinions le rapport, parce que c’est ce qu’on nous a demandé de faire. Tous les partis ici représentés ont été invités à faire ce travail par les députés de leur parti, qui ont voté à l’unanimité en faveur de cette motion. Je nous invite à faire le travail que nous avons à faire.
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Avez-vous quelque chose qui pourrait améliorer la qualité de votre son?
Quoi qu’il en soit, nous allons demander au greffier de résoudre certaines de ces questions, mais avant, je voulais ajouter mon grain de sel au sujet de la question de privilège. En fait, ce n’est pas vraiment mon grain de sel, mais nos juristes et notre technicien judiciaire nous ont dit que le privilège s’étend aux comités, peu importe où ils se trouvent. Si un comité voyage, le privilège s’étendrait également à lui, et cela n'a donc rien à voir avec l’endroit où se trouve le membre. Donc, je crois qu’il s’agit d’une procédure officielle du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre et, par conséquent, le privilège s’appliquerait à ces délibérations, peu importe le lieu ou la façon dont elles sont diffusées.
C’est ce que j’ai compris d’après ce que nous ont dit tous les témoins.
Nous allons entendre notre merveilleux greffier, M. Vaive.
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Merci, madame la présidente.
Pour ajouter à ce que la présidente a dit, la réunion d’aujourd’hui se déroule en public en raison de la motion de la Chambre du 11 avril obligeant la diffusion de toutes les réunions virtuelles des comités sur ParlVU. En conséquence tous les comités, et pas seulement le nôtre, doivent tenir leurs réunions en public et ne peuvent pas étudier des questions à huis clos. C’est la raison pour laquelle la séance d’aujourd’hui est publique.
En ce qui concerne la question de l'inscription « confidentiel » sur l’ébauche du rapport, c’est une pratique utilisée lorsqu'on envoie les ébauches. Nous les qualifions de confidentielles afin d’éviter qu'elles ne soient distribuées à des gens qui ne font pas partie du Comité ou aux membres du personnel qui travaillent pour eux.
Cependant, je tiens à répéter que l’ébauche de rapport vous appartient entièrement. Il revient entièrement au Comité de décider si le document doit être considéré comme confidentiel ou si vous souhaitez le diffuser à plus grande échelle. C’est votre document de travail et, du moins au début, il vous est transmis selon la pratique habituelle, qui consiste à indiquer qu’il s’agit d’un document de travail confidentiel.
Ce que vous choisissez d'en faire, le choix du type de statut que vous voulez lui accorder, qu’il soit confidentiel ou non, est entièrement à la discrétion du Comité. Par conséquent, il appartiendrait au Comité de prendre une décision au sujet de ce rapport.
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J’en ai parlé dans ma déclaration préliminaire et à chaque réunion.
En général, lorsque nous sommes physiquement dans une salle de comité, un rappel au Règlement est parfois fait entre deux autres rappels au Règlement. Pour établir que quelqu’un soulève un nouveau rappel au Règlement, je vous demanderais d'activer votre micro et d’invoquer le Règlement. Par la suite, quiconque veut parler de ce rappel au Règlement clique sur l’icône « Lever la main » dans l’onglet ou la barre d’outils des participants, et je saurai ainsi qu’il veut parler de ce rappel au Règlement. C’est la façon de procéder la plus ordonnée possible lors d'une réunion virtuelle.
Si vous cliquez sur l’icône des participants dans la barre d’outils inférieure, une liste devrait apparaître à droite de votre écran, et l’ordre dans lequel les noms apparaissent dans cette liste est celui dans lequel ils ont levé la main. L’ordre va changer continuellement. Vous verrez les noms changer de place dans la liste lorsque quelqu’un d’autre lève la main ou la baisse. C’est encore plus précis que lorsqu'on est dans la salle. Parfois, si je regarde dans une direction, je ne peux pas voir dans l’autre direction, et si les gens lèvent la main en même temps, cela m'indique en temps réel qu'ils ont levé la main. C’est dans le système.
Monsieur Richards, votre question est-elle réglée? Vous semblez être le prochain sur la liste.
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Merci, madame la présidente.
En toute franchise, j’aimerais qu’on m’épargne ce ton moralisateur, parce que je pense que nous traitons ici d’une question très grave, à savoir les conséquences imprévues de la motion du 11 avril. Peut-être qu’au moment de la négociation, on ne s'est pas rendu compte que nous allions examiner des rapports comme celui-ci qui portent la mention « confidentiel » et qui sont, en fait, censés être traités systématiquement de façon confidentielle, comme c’est la pratique à la Chambre.
Nonobstant la question de privilège, même si je crois qu'elle serait justifiée, ce qui m'inquiète, c’est que des personnes et des organisations ont témoigné devant nous. Si l'un d’entre nous, y compris M. Gerretsen, M. Alghabra ou moi-même, remet en question, pour une raison quelconque, le témoignage de l’une ou l’autre de ces personnes — par exemple, M. Robert, le Président de la Chambre des communes, M. Dufresne ou M. Patrice — s'il ressort de la discussion que nous ne sommes peut-être pas d’accord avec leur témoignage, en l'absence d'un huis clos me permettant, en tant que député, d'exprimer librement mon point de vue et mes pensées, comme d’autres députés pourraient également le faire, je crains que cela puisse avoir une incidence sur la relation de travail que chacun d’entre nous aura avec les agents supérieurs de la Chambre.
Lorsque nous parlons d'organisations comme Zoom et Microsoft, et même du Parlement de Westminster et de certains des témoignages que nous avons reçus du Parlement écossais, si nous ne pouvons pas en discuter confidentiellement, cela signifie que nous allons devoir faire attention à ce que nous disons afin de ne pas nuire aux relations de travail que nous avons avec les gens, non seulement dans notre Parlement, mais peut-être aussi dans les entreprises qui fournissent des services au gouvernement ou avec les personnes du Parlement écossais ou du Parlement de Westminster qui ont témoigné.
Je pense qu’il s’agit d’une dimension beaucoup plus vaste des conséquences imprévues de ce que la motion du 11 avril nous dicte en demandant au Comité de tenir toutes les réunions publiquement. Je doute que cela devait s'appliquer à un rapport confidentiel qui n’a pas été rendu public. Il y a des personnes et des organisations dont nous allons parler, et nous ne pouvons critiquer aucun de leurs propos par crainte de l’impact et de l’effet que cela pourrait avoir sur nos relations, ou de peur de ternir l'image des entreprises ou de quoi que ce soit d’autre.
C’est vraiment ce qui me préoccupe le plus. Je pense, madame la présidente, que nous devrions pouvoir tenir une discussion libre et ouverte, parce que nous traitons ici d’une question très importante, comme l’a demandé la Chambre, au sujet des séances virtuelles. Il se peut que l'un d’entre nous soit au courant de certaines choses ou s'oppose à l'utilisation d'une plateforme commerciale. Comment vais-je en parler ici sans risquer, d’abord et avant tout, de nuire aux relations en question et, ensuite, de tenir des propos qui pourrait entraîner des poursuites pour moi-même ou d'autres personnes?
La conséquence imprévue de la motion du 11 avril, madame la présidente, c’est que je ne pense pas qu’elle tienne compte de la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement.
Écoutez, je veux que nous passions à ce rapport parce que je pense qu’il est important, mais nous devons également tenir compte de l’impact de tout ce dont nous parlons ici. Autrement, disons simplement: « D’accord, nous allons accepter le rapport tel quel, sans en discuter. » Il n'est pas normal que le Comité ne puisse pas en discuter ouvertement, et je ne pense pas qu'en tant que députés, nous devrions nous placer dans une situation où nous ne pouvons pas discuter ouvertement et librement du contenu de ce rapport sans craindre de nuire aux relations personnelles que nous avons établies avec les gens avec qui nous travaillons ou les organisations que nous respectons, y compris d’autres parlements.
C’est tout ce que j’ai à dire. Je pense vraiment que nous avons besoin d’une réponse, madame la présidente.
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Merci, madame la présidente.
J’ai seulement quelques observations à faire. Je n’ai absolument aucune réserve à l’égard de la tenue de discussions publiques sur ce rapport. Je comprends que c’est un travail important et je pense qu’il faut aller de l’avant.
M. Richards a dit qu’il n’avait pas eu l’occasion d'examiner le rapport en profondeur, mais un bon nombre d’entre nous se sont levés à 7 heures du matin pour le lire attentivement afin de se préparer pour cette réunion. J’ai vraiment l’impression que cette discussion nous retarde beaucoup.
Je sais que je suis un nouveau député, mais j’ai lu sur les délibérations des comités. Sur le site Web de Notre Chambre des communes, la troisième édition sur les délibérations des comités stipule que les comités doivent, à l’occasion, tenir des délibérations sur des ébauches de rapport. Bien qu’ils siègent habituellement à huis clos, ils peuvent le faire en public.
Même du point de vue du Règlement, il y a d’autres exemples de comités qui procèdent de cette façon. Je me demande pourquoi cela pose un tel problème maintenant, alors qu’il est clair qu’on nous a demandé de le faire. Il me semble vraiment qu'on cherche à nous retarder, et je pense que nous devons nous mettre au travail, pour faire écho à ce qu'a dit mon collègue, M. Gerretsen.
L’autre chose que je voulais dire publiquement, c’est que je crois que Mme May a demandé à se joindre à cette réunion. Cela ne me pose aucun problème non plus. Je pense qu’elle est dotée d'une grande capacité de discernement. Elle porte une grande attention à ce dossier. Elle a assisté à plusieurs autres réunions de notre comité, et je tiens à appuyer à sa participation aux délibérations sur ce rapport.
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De toute évidence, cela pose deux problèmes, et nous en avons surtout abordé un. J’ai soulevé le premier, et M. Brassard a soulevé l’autre à quelques reprises, alors j’aimerais les aborder tous les deux.
Je pense qu’il y a une solution à l’un d’eux, c’est certain. Pour ce qui est de l’idée que le rapport confidentiel fasse l’objet de discussions publiques, il me semble que la solution consiste à présenter une motion. Une fois que le rappel au Règlement aura été réglé, je serai heureux de proposer une motion, si vous êtes d’accord. On pourrait simplement proposer une motion disant que le rapport n’est pas considéré confidentiel et que le Comité est libre d’en discuter en public. Si le Comité adoptait une motion, cela m'amènerait certainement, tout comme d’autres, je l’espère, à croire qu’il n’y a pas d’atteinte à la confidentialité.
Je me ferais un plaisir de proposer cette motion, si cela peut vous aider. Cela réglerait le premier problème.
Je n’ai pas vraiment l’impression que nous ayons abordé la deuxième question. C’est celle dont parlait M. Brassard, il y a quelques instants. Il a dit que nous pourrions discuter de choses qui ont été dites par des témoins et que cela pourrait poser des problèmes. Je n’ai entendu personne en parler du côté du parti ministériel.
Les députés ministériels ont souvent dit que nous devrions aller de l’avant. Qu’il soit bien clair que je le pense aussi. Je crois qu’il s’agit d’un rapport important dont nous devons nous occuper, et il y a beaucoup de questions que nous devons aborder à cet égard. Cependant, nous devons également nous assurer de le faire de façon appropriée. Je ne crois pas qu’il soit sage de préconiser d'aller de l’avant sans régler une question qui pose problème.
Je pense que nous avons la solution à un des problèmes, si tout le monde est d’accord pour dire que ma proposition est raisonnable. Je ne pense pas que nous ayons une solution pour le deuxième problème. Je n’en ai entendu aucune. Je n'en ai peut-être pas non plus à proposer. Cela continue à me préoccuper.
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Bonjour, mesdames et messieurs.
J’apprécie ce qui a été dit ce matin. Moi aussi, j’aimerais donner mon opinion.
Tout d’abord, j’ai lu le rapport et j’aimerais remercier tous les témoins qui ont comparu et, bien sûr, tous ceux qui ont préparé le rapport. Je l’ai lu attentivement ce matin. J’espère que nous pourrons l’examiner.
Je crois vraiment important de souligner que nous avons reçu un mandat de la Chambre. J’aimerais citer la motion:
[...] pendant la période où la Chambre est ajournée conformément à cet ordre, le Comité permanent de la santé, le Comité permanent des finances, le Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, le Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées et le Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie puissent tenir des réunions dans le seul but d’entendre des témoignages [...]
Et ensuite:
[...] les membres desdits comités doivent assister et les témoins doivent participer par vidéoconférence ou téléconférence [...]
La motion se poursuit ainsi:
[...] le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre soit chargé d’entreprendre une étude sur la façon dont les députés peuvent exercer leurs fonctions parlementaires alors que la Chambre est ajournée pour des raisons de santé publique reliées à la pandémie de la COVID-19, y compris des modifications temporaires à certaines procédures, des séances en différents lieux et des solutions technologiques dont l’idée d’un Parlement virtuel [...]
Je ne vais pas lire la suite. Le fait est que nous avons reçu un mandat. Des témoins ont comparu. On nous a remis un rapport que nous devons examiner et discuter aujourd’hui.
De plus, pour joindre ma voix à celle des autres, je pense qu’il serait important d’entendre Mme May ce matin.
Merci, madame la présidente.
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Merci à tous ceux qui ont participé à cette discussion.
Je dois dire que beaucoup de choses m’ont amenée à réfléchir plus profondément à cette question. Tous les arguments étaient très pertinents. Monsieur Brassard, vous avez certainement été en mesure d’en dire un peu plus et de me donner une meilleure idée de vos inquiétudes à l’égard de la poursuite de cette étude en public.
Je peux seulement dire, au sujet de votre malaise concernant les différentes plateformes dont nous discuterons de l'utilisation et les différents parlements avec lesquels nous avons parlé, que je ne sais pas vraiment quelles sont vos recommandations et jusqu’où vous voulez entrer dans les détails à propos de ce rapport. Toutefois, comme l’ont expliqué nos analystes, et après avoir lu le rapport, des principes de plus haut niveau sont en jeu, et cela repose largement sur le caractère unique de notre Parlement et de notre pays.
Ce n’est pas une situation idéale. Loin de moi l’idée de dire que c’est l’idéal, mais je me demande s’il n’y aurait pas moyen de passer en revue ce rapport et de voir ensuite si nos recommandations nous amènent à formuler la moindre critique au sujet de ce que fait un certain Parlement. Je pense que nous essayons vraiment de choisir la solution qui nous convient, et que nous n'avons même pas vraiment à choisir des plateformes. Nous allons peut-être confier cette responsabilité à l'administration et aux équipes techniques afin qu’elles puissent prendre ces décisions. Nous nous concentrerons davantage sur les principes directeurs.
C’est ainsi que les analystes ont présenté le rapport, selon moi. Bon nombre de ces décisions ne sont que des lignes directrices que nous devons renvoyer à la Chambre pour qu’elle puisse aller de l’avant.
Cela dit, et après avoir entendu tout le monde parler...
Je vois des mains se lever au sujet de cette question. C’est peut-être en réponse à quelque chose que j’ai dit. J’en ai peut-être dit trop.
Monsieur Richards, vous serez le premier, suivi de M. Turnbull et de M. Brassard.
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Madame la présidente, excusez-moi. J’ai oublié de lever le micro, et je vais essayer de ne pas l’oublier. J'apprécie qu'on me le signale si j’oublie. Bien sûr, comme il est assez inhabituel de brandir comme ça un objet, ce n'est pas toujours une chose qu’on pense à faire. Je vais essayer de m'en souvenir.
Je vais répéter ce que j’ai dit. Si des gens n’ont pas entendu, je veux m’assurer qu’ils l'entendront.
J’ai mentionné que ce n’est pas pour répondre à ce que vous avez dit, madame la présidente, que j’ai levé la main. C’est plutôt en réponse à quelque chose que je n’ai pas entendu. J’ai fait valoir qu'à mon avis, nous avions un moyen de régler l’un des problèmes. Il suffirait que moi-même, ou quelqu'un d’autre, propose une motion pour retirer l’étiquette confidentielle du rapport afin que nous ne discutions pas de quelque chose de confidentiel dans un contexte public. Cela répondrait au moins à mon objection à cet égard.
Je ne sais pas si d’autres pensent la même chose. J’ai entendu Mme Blaney dire que l'idée lui plaisait. Ni la représentante du Bloc ni aucun représentant du gouvernement ne m’ont dit si cela leur convenait. Je pense qu’il serait important de le savoir avant de nous écarter du rappel au Règlement afin que nous sachions si nous sommes en mesure de régler cette question.
Je ferai également remarquer, cependant, que cela ne répond toujours pas à la deuxième série de préoccupations, qui sont également très valables. Nous devons donc trouver une façon de les régler également.
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Merci, madame la présidente.
Rapidement, pour ce qui est de ce que nous devons faire, peut-être que chaque membre du Comité devrait retourner voir son équipe dirigeante pour parler des conséquences imprévues que nous voyons non seulement en ce qui concerne la rédaction du rapport, mais aussi notre discussion. Si nous allons procéder ainsi, alors...
En comité, j’ai l’habitude d’avoir des discussions très franches. Parfois nous ne sommes pas d’accord, parfois nous le sommes, mais ce sera difficile. Je comprends qu’il s’agit d’un rapport de haut niveau, mais il y a peut-être des choses que n’importe lequel d’entre nous peut remettre en question.
Je pense que nous devons retourner voir nos équipes dirigeantes pour dire que la motion a des conséquences imprévues, surtout en ce qui concerne la situation dans laquelle nous nous trouvons. Si cela doit durer un certain temps, un amendement pourrait être apporté à la motion initiale. Je ne connais pas le mécanisme pour y arriver, mais je pense que nous devons en être conscients.
Je pense que nous devons traiter de ce genre de choses de façon confidentielle afin que nous puissions exprimer nos opinions, nos points de vue, nos préoccupations et peut-être contredire des témoins sans que cela puisse nuire à nos relations avec ces personnes ou porter atteinte aux entreprises qui ont comparu devant nous.
Je crois que nous devons tous y réfléchir, en tant que membres de ce comité. Si c’est la première fois que nous sommes confrontés à cette situation, je pense qu’il nous incombe et que nous avons la responsabilité d’en informer nos équipes dirigeantes.
Merci, madame la présidente.
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Ce n’est pas la première fois que nous voyons cela, madame la présidente. Un certain nombre de personnes ont mentionné que cela s’est déjà produit, et il y a certainement un précédent bien établi.
J’invoque le Règlement. Je tiens à souligner que, depuis une heure, nous débattons d’une question et non d’un rappel au Règlement.
En tant que présidente, vous devriez entendre le rappel au Règlement initial, écouter tout autre commentaire à ce sujet et prendre une décision. C’est ainsi que fonctionne un rappel au Règlement. Cette question s’est transformée en un débat où tout est permis et où l’on part du principe que nous devons en arriver à une décision commune, alors que ce n’est pas le cas. La décision concernant un rappel au Règlement revient au président, et si la majorité des membres ne sont pas satisfaits de cette décision, il y a d’autres recours que nous pouvons prendre.
Pour ce qui est de consulter nos dirigeants pour les informer de certaines conséquences imprévues possibles, ce n’est pas de leur ressort. Cette motion a été adoptée par la Chambre des communes. Une fois qu'elle est adoptée, c’est la volonté de la Chambre. Si nous voulons faire machine arrière et dire soudainement à la Chambre qu’elle a commis une erreur, il est possible de le faire par les voies prévues à cette fin. Cela ne devrait certainement pas avoir d’incidence sur la façon dont le Comité continue de fonctionner.
Notre comité doit fonctionner selon les directives qui lui ont été données, et c’est ce qu’on nous a demandé de faire. Nous devons aller de l’avant parce que nous avons eu un débat sur cette question, qui a été soulevée par un ou deux membres, au cours de la dernière heure, et cela va certainement bien au-delà de ce qui peut être considéré comme un rappel au Règlement.
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Merci. Je vous en suis reconnaissant.
Je n'ai toujours rien entendu sur ce que certains députés, notamment ceux du gouvernement, pensent de l'idée de retirer la mention « confidentiel » du rapport.
Je ne me sens évidemment pas à l'aise de discuter publiquement d'un document « confidentiel ». Il y a pour moi d'autres moyens, outre de quitter la réunion, de m'assurer qu'on ne le fasse pas.
Même si des collègues pensent que ce n'est pas important, ça l'est à mes yeux. Je pense que ce l'est suffisamment du moins pour que nous cherchions à régler le problème autrement, même s'il n'existe pas de solution facile. Je ne vois pas ce qu'on pourrait trouver à redire à cela.
Nous n'avons pas encore réglé les problèmes liés à la deuxième question. Il faut premièrement en parler dans notre rapport, c'est évident. Mais, deuxièmement, cela met les députés dans une position très inconfortable. J'imagine que ce n'est pas important aux yeux de certains participants à la vidéoconférence. Mais, pour ma part, j'estime que si. Peut-être allez-vous en parler dans ce que vous allez dire.
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Oui, tous les votes seront enregistrés.
Le vote porte sur la motion de M. Richards.
(La motion est adoptée par 11 voix contre 0.)
La présidente: Merci.
Cela me semblait important pour l'adoption du rapport, et c'est pourquoi j'ai fait dans ce cas une interprétation générale de la procédure. Je tiens à préciser que nous n'avons pas beaucoup de latitude à cet égard.
Concernant le deuxième point soulevé dans le rappel au Règlement initial, à savoir le caractère public de notre séance, là non plus, malheureusement, nous n'avons pas beaucoup de latitude. Je prends bonne note de vos arguments et je considère que vos préoccupations sont légitimes à bien des égards, mais nous devons faire ce que notre comité a été chargé de faire. Nous devrons adopter ce rapport provisoire en séance publique. J'espère que nous pouvons maintenant passer à autre chose.
Vous pouvez bien entendu en discuter avec les dirigeants de votre parti. Je suis sûre que cela a été discuté. Ce n'était peut-être pas une conséquence imprévue, car il était clair dans la motion que nous présenterions un rapport à la Chambre des communes le 15 mai. La motion prévoyait bien que toutes les séances seraient publiques et que le Comité présenterait un rapport à la Chambre des communes au plus tard le 15 mai.
Si nous pouvons reprendre là où nous en étions avant les rappels au Règlement, c'est-à-dire... Non, il y a une autre question, je crois, au sujet de Mme May. Certaines personnes voulaient qu'elle soit présente, et d'autres ont rappelé les règles applicables à sa participation à la réunion.
Je cherchais un consensus sur cette question. Je ne tiens pas à insister sur ce point non plus. Par un signe de tête, vous pourrez me faire savoir s'il y a consensus. Sinon, Mme May ne participera pas.
Oui, monsieur Richards.
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Je respecte entièrement cette décision, et nous allons passer à autre chose.
Mme May, si elle nous regarde, ou je l'en informerai, peut très bien parler aux autres membres du Comité et leur communiquer ses idées. Je ne vois rien de mal à cela. N'importe quel député peut le faire individuellement avec différents membres du Comité, mais nous ne l'inviterons pas à participer à cette réunion ou à la prochaine.
Nous allons maintenant passer au rapport. Je sais que quelques députés n'ont pas de lignes numérotées dans leur exemplaire du rapport. Il a été envoyé sous cette forme. Malheureusement, un autre député me dit que lui non plus. À mon avis, cela dépend du support sur lequel on ouvre le document. Ma version imprimée n'est pas numérotée, mais la version sur Surface Pro l'est. C'est celle que j'utilise dans le cadre de cette réunion Zoom. Je vais donc devoir alterner un peu. Je ne pourrai peut-être pas voir certains d'entre vous.
Voulez-vous procéder ligne par ligne ou paragraphe par paragraphe?
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Merci. Je vous suis reconnaissant. C'est ce que j'essayais de dire, madame la présidente. Je crois que les députés doivent me laisser terminer pour pouvoir voir que c'est effectivement ce dont il s'agit. Il s'agit simplement de régler ces questions, afin que nous puissions examiner le rapport de façon appropriée. Je vais les passer en revue.
Le premier point que j'ai soulevé, évidemment, comme je l'ai déjà dit, concernait la demande en suspens de documents qui devaient être produits par divers témoins. Je vais simplement les passer en revue pour que le greffier en ait la liste, et nous pourrons peut-être voir s'il est possible d'obtenir des réponses à ce sujet.
Le premier cas concerne la réunion du 21 avril. Mme Blaney avait demandé au greffier de la Chambre, M. Charles Robert, une évaluation des problèmes ou des préoccupations qu'auraient pu avoir des députés en ce qui concerne l'accessibilité à Internet et elle souhaitait savoir si le greffier ou l'administration de la Chambre était au fait de cette question.
Le 29 avril, plusieurs questions avaient été posées. M. Gerretsen avait demandé à M. Moseley, de Zoom, le minimum de mégaoctets par seconde nécessaire pour que Zoom puisse fonctionner correctement sur Internet. Mme Blaney avait demandé à Mme Laliberté, du Bureau de la traduction, si le nombre de signalements de blessures ou de fatigue avait augmenté. Mme Blaney avait demandé à M. Moseley le nombre d'employés que comptait son entreprise au Canada. M. Duncan avait également demandé à M. Moseley où en était l'accord-cadre sur les services avec la Chambre des communes et lui avait indiqué qu'il souhaitait en obtenir copie. Toujours à M. Moseley, Mme Duncan avait posé une question sur la capacité d'authentifier les votes. Mme Duncan avait également demandé à M. Weigelt, de Microsoft, quelles mesures cryptographiques étaient recommandées pour protéger l'intégrité des votes.
Puis, le 30 avril, quelques demandes avaient été soumises à M. McCowan du Bureau du Conseil privé. J'avais demandé le point de vue ou la politique du gouvernement sur l'utilisation de Zoom. Mme Duncan avait demandé à M. McGill, du Parlement écossais, quelles options étaient envisagées de leur côté pour le vote à distance. Elle avait demandé à M. Hamlyn, de la Chambre des communes du Royaume-Uni, quelles étaient les modalités des essais de vote à distance, et elle souhaitait obtenir un aperçu des résultats de ces essais. Mme Blaney avait demandé à M. McCowan, du Bureau du Conseil privé, si les services d'interprétation du Cabinet étaient fournis par des employés du Bureau de la traduction ou des entrepreneurs indépendants, et si ces derniers étaient accrédités.
Enfin, lors de la réunion du 4 mai, cinq demandes avaient été faites. J'avais demandé à Mme Gagnon, de l'Association internationale des interprètes de conférence, s'il y avait un document de recherche ou une étude à la base de leur mémoire et de leurs commentaires selon lesquels il existait des preuves concluantes que la qualité du son lors des téléconférences est de loin insuffisante pour permettre l'interprétation simultanée à distance. Au sujet de l'existence d'une étude ou d'un document de recherche à l'appui de ces commentaires, elle avait répondu qu'un tel document existait et qu'elle allait en fournir copie. M. Turnbull et Mme Blaney avaient demandé à M. Phillips, de l'Association canadienne des employés professionnels, des chiffres concernant les blessures subies par les interprètes.
M. Blaney avait également posé une question à M. Phillips sur les détails de l'ISO associés aux normes internationales pour les interprètes et les vidéoconférences et avait demandé un exposé de suivi sur les cas où l'interprétation consécutive serait plus appropriée que l'interprétation simultanée. Enfin, M. Brassard avait demandé à M. Patrice, sous-greffier de l'Administration, le nombre d'employés requis pour les délibérations virtuelles.
Il s'agit là du premier volet.
Par la suite, j'ai demandé si notre analyste pouvait faire des recherches sur les gouvernements provinciaux et leurs projets de déconfinement, ou sur leur situation actuelle du point de vue des séances de leurs assemblées législatives. Il a répondu qu'il le ferait, alors je sais que nous allons avoir un suivi. Je me demande simplement où nous en sommes à cet égard.
Troisièmement, un certain nombre de témoins ont été proposés, mais n'ont pas été entendus, et je voulais simplement avoir une idée de ce qui s'est produit dans ce cas. Je pense que certains d'entre eux sont assez importants, et plus particulièrement quatre groupes. Je pense d'abord aux témoins en matière de sécurité. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de discuter de cette question, même si d'autres membres du Comité et moi-même avons soulevé certaines préoccupations.
Je pense que pour produire un bon rapport, nous devons tenir compte de certaines de ces préoccupations.
Parmi les témoins les plus importants en matière de sécurité figurent les représentants du Centre de la sécurité des télécommunications, que nous n'avons pas entendus. Parmi les autres témoins que nous aurions aimé entendre au sujet de la sécurité, il y a Dick Fadden, ancien conseiller à la sécurité nationale auprès du premier ministre Harper et ancien directeur du Service canadien du renseignement de sécurité, et Chris Vickery, directeur de la recherche sur les risques cybernétiques chez Upguard. Il y a aussi les représentants du Canadian Institute for Cybersecurity à l'Université du Nouveau-Brunswick.
Parmi les autres groupes de témoins qui pourraient être considérés comme très importants et que nous n'avons pas entendus, il y a d'anciens fonctionnaires de la Chambre des communes, dont Mme Audrey O'Brien, l'ancienne greffière, dont beaucoup se souviennent. Elle donne souvent de très bons conseils. Nous ne l'avons pas entendue, pas plus que l'ancien légiste, M, Rob Walsh, ni l'autre ancien greffier, M. Marleau, qui est à l'origine d'un certain nombre d'ouvrages importants que nous utilisons dans notre vie quotidienne de parlementaires. Leurs conseils nous auraient sûrement éclairés.
Puis, en ce qui concerne les autres administrations, un certain nombre d'autres témoins ont été proposés. Nous en avons entendu quelques-uns, mais aucun représentant du Sénat ou de la Chambre des représentants de l'Australie. Nous n'avons pas entendu de témoins non plus de la Chambre des représentants et du Sénat de la Nouvelle-Zélande, ni non plus de la Chambre des représentants des États-Unis. Ce sont de toute évidence les trois entités qui ont le plus de points communs avec notre système. Nous n'avons pas non plus entendu de représentants de l'Union interparlementaire.
Il y avait aussi quelques autres personnes dont le témoignage aurait pu être intéressant. Je pense d'abord à M. Dale Smith, auteur de The Unbroken Machine: Canada's Democracy in Action. Il y a aussi Mme Hannah White, directrice adjointe de l'Institute for Government, de même que Mme Kathy Brock, professeure à l'Université Queen's.
Ce sont toutes des personnes que nous n'avons pas entendues, mais qui auraient pu nous fournir des témoignages très éclairants. Je me demande s'il est possible de faire le point au sujet de ces trois questions.
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C'est exact; M. Harry Moseley de Zoom. Cette information a peut-être été distribuée ce matin, puisque nous avons reçu la traduction.
Quant aux autres témoins qui ont comparu plus tôt, comme Mme Laliberté, du Bureau de la traduction, nous attendons toujours des renseignements. Nous n'avons rien reçu d'elle. La question est donc toujours en suspens. Il en va de même pour M. Weigelt. J'ai remarqué qu'hier soir, ou peut-être tôt ce matin, des renseignements du Bureau du Conseil privé ont été distribués. Nous les avons reçus hier et ils ont été envoyés hier soir ou ce matin.
En ce qui a trait aux points plus récents... En fait, pendant cette réunion, j'ai remarqué que M. Hamlyn avait envoyé un courriel. Je présume qu'il s'agit de renseignements que M. Hamlyn, du Parlement britannique, nous fait parvenir. Avant que ces renseignements ne soient distribués aux membres du Comité, il faudra bien sûr qu'on les traduise.
Pour ce qui est des engagements pris lors de notre dernière réunion du 4 mai, je n'ai pas encore reçu d'information de suivi de Mme Gagnon ou de M. Phillips. Je crois comprendre, d'après ce qu'ils ont dit au cours de la réunion, que, dans certains cas, ils devront consulter le Bureau de la traduction pour fournir des renseignements de suivi adéquats.
En bref, pour ce qui est de l'information que nous attendions, nous en avons reçu une partie. Nous n'avons pas tout reçu, mais au fur et à mesure que je reçois des choses et que je les fais traduire, je les distribue aux membres du Comité. M. Richards a toutefois raison de dire qu'il reste encore des documents à recevoir des témoins que nous avons entendus.
Au sujet du deuxième point soulevé par M. Richards, la note d'information, je peux confirmer qu'une note d'information est en cours de préparation et devrait être distribuée sous peu. Il s'agit d'une comparaison des mesures qui ont été prises par les provinces et les territoires en ce qui a trait à la tenue de leurs séances, compte tenu du coronavirus.
Pour ce qui est des témoins, M. Richards a indiqué que certains d'entre eux n'ont pas comparu. Cela est principalement attribuable au nombre limité de réunions que le Comité a pu tenir avec des témoins et à la nécessité d'établir un équilibre entre les divers groupes de témoins proposés par les membres.
Il y a aussi d'autres raisons pour lesquelles certains témoins n'ont pas été convoqués. Par exemple, pour les réunions sur la sécurité sur Internet, nous sommes arrivés au nombre maximum de témoins avant de pouvoir en convoquer d'autres, et, dans le cas de ceux qui avaient été contactés, nous ne les avons pas invités parce que les groupes d'experts étaient déjà remplis. Certains témoins mentionnés — notamment Mme Audrey O'Brien, M. Robert Marleau et M. Walsh — ont décliné l'invitation. La Chambre et le Sénat américains ont également été invités, mais ils ont refusé de participer.
En ce qui concerne la question du Parlement de la Nouvelle-Zélande et de la Chambre des représentants de l'Australie, nous ne nous sommes pas adressés à eux, surtout à cause du décalage horaire. Pour pouvoir comparaître, il aurait fallu qu'ils le fassent tôt le matin, à une ou deux heures du matin, à leur heure. C'est pour cette raison que nous n'avons pas fait appel à eux.
J'espère que cela répond à certaines des préoccupations.
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Excusez-moi. J’aimerais simplement des précisions sur quelques-uns de ces points, rapidement.
Je vous remercie des précisions que vous avez apportées et je comprends les difficultés que causent les délais serrés. Je tiens à souligner que notre greffière, nos analystes et tous ceux qui nous appuient font un excellent travail en s'efforçant de suivre tout ce qui se passe. Je ne voudrais surtout pas donner l'impression que je remets cela en question. Évidemment, il y a des choses que nous faisons et dont nous avons besoin, dans certains cas, pour produire un rapport en bonne et due forme.
Permettez-moi d’aborder le premier point que j’ai soulevé au sujet des renseignements supplémentaires que nous attendons. Il semble que pour la plupart, nous les ayons demandés pendant d'autres réunions que la dernière, bien entendu, et nous attendons encore certains d’entre eux.
J'ai pris note de deux ou trois de ces engagements. J'ai peut-être manqué quelque chose, mais il me semble que notre greffier ne les a pas mentionnés. Le premier engagement est celui de M. Robert, le greffier de la Chambre des communes, à la réunion du 21 avril, puis il y a celui de M. McGill, du Parlement écossais. Je n’ai rien entendu à leur sujet, et je suppose que nous n’avons rien reçu d’eux.
Ensuite, pour ce qui est de la réunion du 4 mai, pourriez-vous me dire si nous avons fait un suivi auprès des personnes qui n’ont rien envoyé? Pourriez-vous peut-être me dire quand nous pouvons nous attendre à recevoir ces documents et ceux de la réunion du 4 mai? De toute évidence, nous aurons besoin de cette information pour rédiger le rapport.
Je vous remercie également pour vos précisions au sujet des témoins. Qu’en est-il du Centre de la sécurité des télécommunications, le CST? Que s’est-il passé exactement? Nous avons soulevé un certain nombre de questions sur la sécurité auxquelles le CST aurait été bien placé pour répondre dans un témoignage supplémentaire, alors je voudrais savoir ce qu’il en est.
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Madame la présidente, en ce qui concerne certains des témoins et les renseignements de suivi qu’ils se sont engagés à nous fournir, habituellement, quand nous recevons une réponse, nous l'envoyons. Il faut évidemment tenir compte du temps nécessaire pour les traduire, qui peut s'étendre sur un ou deux jours. Je peux vérifier si nous avons reçu quelque chose du greffier de la Chambre. Je sais que Michel Patrice, le sous-greffier de l’administration de la Chambre, a envoyé une partie des renseignements de suivi. Il est tout à fait possible que la Chambre considère cela comme toute l’information qu’elle s’était engagée à fournir, mais je peux vérifier si c’est effectivement le cas.
Pour ce qui est des renseignements de suivi que M. McGill, du Parlement écossais, s’est engagé à fournir, je n’ai rien vu de tel jusqu’à présent, mais je peux certainement vérifier si nous les recevrons bientôt.
Enfin, vous avez mentionné certains des renseignements de suivi de la réunion du 4 mai. J’en ai discuté avec ces divers témoins et, comme je l’ai indiqué et comme ils l’ont dit à la réunion d’il y a trois jours, une partie des documents qu’ils doivent fournir au Comité proviennent du Bureau de la traduction. Ils ont donc promis de demander au Bureau l’information qu'il leur faut pour transmettre l’information de suivi au Comité. Je peux aussi vérifier auprès d’eux où ils en sont et dans combien de temps le Comité peut s’attendre à recevoir cette information.
J’ai souligné à plusieurs d’entre eux que le Comité examinera l’ébauche du rapport à cette réunion et à sa prochaine réunion, c’est-à-dire mardi prochain. J'ai ajouté que pour que cette information de suivi soit utile au Comité, il faudrait idéalement qu'ils nous l'envoient pendant que le Comité étudie l’ébauche du rapport, c’est-à-dire aujourd’hui et mardi.
Quant au CST, malheureusement, ma réponse tombe dans la même catégorie que celle que j’ai mentionnée plus tôt. Le nombre de réunions réservées à la sécurité Internet était limité. Une fois que nous y avons affecté différents groupes de témoins, nous n'avons pas envoyé d'invitation aux témoins qui figuraient plus loin dans la liste, précisément parce que nous avions réussi à former des groupes complets et équilibrés à partir des listes que les partis nous avaient remises.
Merci.
Je n’ai pas d’objection à ce que nous examinions le rapport point par point ou paragraphe par paragraphe, mais je tiens à souligner que j’ai séparé cela de ma conversation avec le greffier, parce que je ne crois pas que nous ayons quoi que ce soit à lui reprocher à ce sujet.
Cependant, je pense que le CST, compte tenu de certaines remarques soulevées au sujet de la sécurité — je sais que je l’ai fait et que d’autres l’ont fait —, le CST semble avoir donné des conseils — du moins d’après ce qui a été rapporté dans les médias — que le gouvernement ne semble pas vraiment avoir suivis. Je pense qu’il aurait été vraiment important d’entendre le CST, et je ne sais pas comment nous pouvons corriger ce problème, maintenant.
Je tiens à souligner que nous précipitons le processus. Je reconnais que la Chambre nous a demandé de le faire, mais nous devrions peut-être songer au fait que le rapport que nous présentons maintenant ne sera qu’un rapport provisoire sur la situation immédiate et que tout ce que nous ferons pour suivre les recommandations sur la prévention d'une crise future semblable à celle-ci... Ce que je trouve que nous faisons ici — et peut-être que d’autres voient les choses différemment —, c’est que non seulement nous examinons la période actuelle, mais qu'il semble que nous nous aventurons dans un domaine qui est peut-être un peu en dehors de la portée de la motion qu’on nous a présentée en traitant de ce qui se passerait à l'avenir dans des situations semblables à celle-ci.
Si le Comité décide de procéder ainsi — et je ne dis pas que nous devrions nécessairement le faire —, il faudrait que nous étudiions ce genre de choses plus en profondeur. Si le Comité prend cette décision, nous devrions peut-être considérer cela comme un rapport provisoire qui traite de la situation immédiate, puis mener une étude plus approfondie sur tout ce qui pourrait survenir à l'avenir.
Cela ne fait peut-être pas partie de la motion, et le Comité ne veut peut-être pas aller si loin. C’est une décision que nous devrons prendre ensemble, mais je signale simplement que nous faisons face à certaines lacunes. Je comprends les contraintes qui nous ont été imposées par la Chambre, mais si nous en faisons plus que d’examiner la situation immédiate, nous rendrons un mauvais service en n’étudiant pas certaines de ces choses.
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Merci pour vos observations, monsieur Richards.
À ce stade-ci, je suggère que nous commencions à examiner notre ébauche de rapport et, bien sûr, si les membres veulent donner un titre à ce rapport, il reviendra au Comité d'en décider. Si les membres désirent étudier cette question au-delà de l’échéance fixée, le Comité pourra aussi décider de le faire. Si les membres décident même d’inclure cela dans l’une des recommandations ou de souligner dans certaines sections qu'il leur manquait des renseignements, le Comité pourra aussi le faire.
Si nous n'atteignons pas de consensus sur certains de ces enjeux, nous pourrons évidemment le stipuler dans nos opinions complémentaires et dissidentes. De plus, comme cette réunion est publique, on a pris note de ces enjeux, et ils seront reconnus dans les bleus et, bien sûr, dans Parlvu où tout le monde les verra.
Nous étions pressés par le temps. Nous avons fait de notre mieux pour inviter divers témoins. Je dois confirmer ce que M. Vaive a dit lorsque nous avons affecté les témoins et les groupes de témoins à certaines journées. J'ai constaté qu'ils avaient fait un excellent travail en réunissant des témoins proposés par les différents partis, peut-être pas dans tous les groupes, mais pour toutes les réunions. Nous avons veillé à inviter des témoins proposés par les conservateurs et des témoins proposés par les libéraux, les bloquistes ou les néo-démocrates pour chaque thème de manière à avoir un témoin proposé par chaque parti pour chaque sujet. C’est le mieux que nous ayons pu faire dans les délais imposés, mais évidemment que nous sommes libres d'inclure dans notre rapport des commentaires suggérant la tenue d'une étude plus approfondie.
Pour ce qui est du rapport, nous allons commencer à la page 1, l’introduction.
Quelqu’un voit-il un problème dans l’introduction?
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Nous pouvons nous pencher sur chaque paragraphe. Je vais demander lentement si quelqu'un a des problèmes ou des suggestions à soulever de l’un ou l’autre des paragraphes.
Je vais vous donner au moins le temps de les parcourir rapidement.
Tout va bien? Je crois que nous avons eu assez de temps pour parcourir l’introduction.
Dans les autres paragraphes, nous avons une fonction au bas de l’écran appelée « Réactions ». Vous pourriez peut-être cliquer sur l'émoticône « pouce levé » une fois que vous aurez lu le paragraphe et que vous l'accepterez. Si vous n'êtes pas d’accord, vous pouvez lever la main dans la section des participants pour présenter votre opinion.
Voilà pour l’introduction. Est-ce que vous acceptez tous l’introduction?
Vous pourriez peut-être tous enclencher votre caméra maintenant, pour que je puisse voir vos pouces levés.
Merci.
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Heureusement que vos yeux de lynx ont repéré l'erreur.
Je pense que le NPD est d'accord pour cette section.
Il y a d’autres mains levées qui ont pu m'échapper. Peut-être pourriez-vous simplement lever le pouce, le vôtre et non pas le virtuel, pour que je puisse voir à l'écran. Voilà, c'est ça. Pour M. Turnbull, c'est bon. M. Gerretsen est d’accord. Mme Normandin, ça va. Mme Duncan, M. Tucker et Mme Petitpas Taylor sont tous d’accord.
Monsieur Alghabra? D’accord.
D’accord, monsieur Brassard?
Monsieur Richards, je n'arrive pas à vous voir parce que votre caméra est éteinte. Pouvons-nous passer à la section A.i.?
Je vais supposer que nous sommes d’accord pour passer à la section A.i.
Monsieur Brassard.
Est-ce que tout le monde est d’accord?
Monsieur Brassard, pourriez-vous ajouter cela? D’accord.
Passons à la section A.ii., « Difficultés que présente la COVID-19 pour la tenue de séances parlementaires en personne ».
Je suis désolée, madame Normandin; je sais que la traduction n’est pas tout à fait littérale.
Cette section est un peu plus longue, alors je vais vous laisser plus de temps.
Est-ce que tout le monde est d’accord avec cette section? Pouvez-vous nous faire signe une fois que vous aurez fini de la parcourir?
Merci, monsieur Duncan, monsieur Tochor...
Monsieur Brassard.
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J'aurais quelques brèves observations à faire.
Je m'interroge sur deux points qui me semblent importants, notamment des mesures que nous avons mises en place. J'aimerais qu'on les ajoute à cette liste pour faire en sorte qu'au fur et à mesure que la situation évoluera... À ma connaissance, les fauteuils ont été retirés des antichambres de l'opposition, ce qui favorise la distanciation physique et sociale. À mon avis, il serait bon de le mentionner.
Hier, j'ai également pu constater que les portes sont maintenues ouvertes afin d'éviter que nous touchions toujours les poignées. Une autre mesure qui me semble très utile, c'est l'aménagement de sens uniques dans le couloir central. Il faudrait porter ces mesures à l'attention de M. Barnes tout simplement pour montrer que tout le monde propose des idées à cet égard.
Ma deuxième brève observation, c'est que l'administration de la Chambre cherche des moyens de mieux protéger nos interprètes en cabine. C'est l'un des points qui reste encore à régler pour eux. Il est important de faire savoir qu'une réflexion est en cours afin de montrer que nous sommes conscients de leurs difficultés et que nous essayons de les aider.
M. Alghabra, M. Tocher et Mme Blaney sont les prochains. Merci.
Madame Duncan, vous avez fait un signe d'approbation. Je suis désolée, mais il m'arrive de ne pas toujours voir les signes.
J'essaie de parcourir le texte rapidement pour me rafraîchir la mémoire et savoir de quoi vous parlez exactement.
Nous sommes passés à une autre section. Quelqu'un a-t-il des commentaires à faire sur la deuxième section, la section B.ii sur les privilèges parlementaires et les tribunaux?
D'accord, je vois des pouces levés. J'en ai peut-être raté quelques-uns, j'en suis désolée. J'ai vu des pouces levés chez les libéraux, chez les bloquistes, Mme Blaney, M. Brassard et Corey Tochor. C'est parfait.
Nous vous écoutons, monsieur Brassard.
:
Merci pour cette précision.
Est-ce tout le monde est d'accord avec cette section. J'en vois qui hochent la tête, d'autres qui ont le pouce levé. Parfait.
Je vous remercie messieurs Richards, Alghabra et Brassard.
Nous allons maintenant passer à la section D portant sur les considérations technologiques et pratiques — désolée, je vais trop vite. Nous en sommes encore aux considérations procédurales. Comme j'ai consacré beaucoup de temps à cette section, j'étais déjà rendue à la suivante dans ma tête. J'imagine que vous avez déjà eu le temps de relire cette section.
Êtes-vous tous d'accord? Tout le monde semble d'accord.
Nous passons donc à la section D sur les considérations technologiques et pratiques.
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Madame la présidente, je n'ai rien de particulier à dire au sujet de ce qui est là. Je veux parler plutôt de ce qui n'y est peut-être pas.
J'ai consulté le greffier au sujet de certains autres témoins, et il m'a dit que certains avaient décliné l'invitation ou ne pouvaient pas être invités pour diverses raisons, si bien que nous n'avons pas eu la chance d'entendre certains autres témoins comme ceux de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis, qui comptent souvent parmi nos points de référence dans l'examen de nos systèmes.
Nous n'avons pas pu les entendre pendant les témoignages, mais cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas essayer d'obtenir des conseils ou de l'information sur ce qu'ils font, pour éclairer ce que nous faisons. Il serait peut-être bon de demander à notre analyste d'ajouter un sommaire de ce qu'on fait dans ces trois pays. Ce serait une bonne information pour notre rapport.
Par ailleurs, je sais qu'il travaille déjà aux questions provinciales, mais je pense que nous devrions peut-être réserver une place ici pour cela et pour un sommaire une fois que nous aurons eu la chance de voir cela. À ce stade-ci, nous pourrions peut-être demander de rédiger quelque chose pour le rapport même, en fonction de ce que M. Barnes prépare au sujet de l'aspect provincial.
Encore une fois, c'est simplement pour signaler certaines choses que nous devrions probablement ajouter quelque part là-dedans.
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D'accord. Ça va pour les généralités.
Quant aux « Modifications au Règlement » pour le pays de Galles, je vois des pouces levés pour cette section.
Pouvez-vous inclure « Difficultés » également, puisque c'est très court? C'est « Modifications au Règlement », puis « Difficultés », qui ne compte qu'une ou deux phrases. Tout le monde est d'accord? Très bien.
Étant donné qu'il est 13 h 59, si nous sommes tous d'accord sur la section « Difficultés », toute la section du pays de Galles est donc prête. Très bien.
Voilà qui pourrait être un bon point d'arrêt, dans ce cas. Je songeais à poursuivre. Le moi enthousiaste voulait poursuivre, mais je pense qu'il serait logique de nous interrompre ici. Nous reprendrons ici à notre prochaine réunion.
Je ne m'attends pas que cette partie prenne encore beaucoup de temps, mais je veux rappeler à tout le monde que nous aimerions avoir les recommandations pour demain. Maintenant que vous pouvez voir l'ensemble du rapport, c'est peut-être encore plus facile, puisque vous avez réfléchi aux recommandations cette semaine. Si vous pouvez nous les soumettre pour demain, nous pourrons voir où les insérer dans une section, puis nous pourrons même avoir une discussion à ce sujet à la prochaine réunion. Nous pourrons bien vous préparer tout cela à la prochaine réunion.
Allez-y, Christine.
Pour l'instant, mercredi fin de journée, 17 heures, nous aurons besoin des opinions dissidentes et complémentaires, et M. Vaive s'informera pour les recommandations.
N'oubliez pas de remettre les recommandations demain, et soyez prêts pour notre prochaine réunion, le 12 mai. Nous verrons alors le reste du rapport et en adopterons la section principale, puis, bien sûr, nous pourrons avoir des opinions dissidentes et complémentaires d'au plus 10 pages.
Merci tout le monde de vos commentaires. Je pense que nous aurons un excellent rapport à la fin de ce processus.
Au revoir. La séance est levée.