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Merci, monsieur Rosser.
Je commencerai par la diapositive 3. Je ne les présenterai probablement pas toutes, mais je vais vous en expliquer quelques-unes.
La diapositive 3 présente la contribution du secteur agricole au PIB. En 2018, elle s'élevait à 143 milliards de dollars, soit à 7,4 % du PIB total. Cela comprend toute la chaîne de valeur, depuis les fournisseurs d'intrants, comme les engrais, jusqu'aux secteurs primaires et à la transformation, de même que les restaurants et les marchés d'alimentation.
Le secteur agricole a connu une excellente décennie jusqu'en 2018, les revenus des agriculteurs y ont atteint des records 8 années sur 10. Jusqu'en 2018, la croissance mondiale était très forte, de sorte que nous avions accès à de bons taux d'intérêt et de change et que les prix ont continué de grimper pendant presque toute la décennie dans le monde.
À l'aube de 2018, toutefois, le revenu agricole s'est mis à décliner considérablement, principalement en raison de la hausse des dépenses. Généralement, chaque année, les dépenses augmentent dans certaines catégories et baissent dans d'autres. Cette année-là, elles ont augmenté dans toutes les catégories en même temps. Donc, même si les recettes ont aussi augmenté, les dépenses ont augmenté encore plus, ce qui explique une diminution des revenus dans l'ensemble.
Nous n'avons pas encore les chiffres définitifs de l'année qui vient de se terminer, mais nous nous attendons à constater que les revenus agricoles se sont stabilisés en 2019, puis nous espérons une reprise dès le début de 2020.
La diapositive 4 présente le tout un peu plus en détail; vous pouvez y voir l'augmentation des dépenses. Il n'y en a pas une en particulier qui explique l'augmentation globale, l'augmentation s'observe vraiment dans toutes les catégories de dépenses.
La diapositive 5 montre à quel point les relations sont interreliées dans la chaîne d'approvisionnement. Je dirais aussi que ce secteur est très diversifié. Les segments prédominants du secteur agricole diffèrent d'une province ou d'une région à l'autre, selon les produits ou selon que l'agriculture primaire ou la transformation y soient plus présentes.
La diapositive 6 présente un peu d'information sur le ministère, son fonctionnement et ses priorités. Je ne vous la présenterai pas dans les menus détails, mais vous pourrez vous y reporter.
C'est la même chose en ce qui concerne les engagements qu'on trouve dans la lettre de mandat de la ministre. Vous pourrez les voir à la diapositive 7.
À la diapositive 8, nous parlons un peu des relations avec les provinces, puisque l'agriculture est une compétence partagée. Si le gouvernement fédéral dispose de plusieurs leviers pour instaurer des changements et s'attaquer à divers problèmes, nous devons travailler de concert avec les provinces, qui ont leurs propres leviers. Quand nous voulons modifier nos programmes par exemple, il est essentiel d'établir et de maintenir cette relation, tant pour établir nos priorités que les façons de nous y attaquer.
Sur ce, je laisserai la parole à M. Marco.
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Merci beaucoup, madame Beckles.
À la diapositive 9, malgré tous les défis mentionnés par M. Rosser au début de notre exposé, il y a beaucoup de personnes dans le milieu qui voient dans le secteur agricole un grand potentiel de croissance économique. Il y a environ deux ans, une table sectorielle constituée de gens du milieu sous l'égide de la Table sectorielle de stratégies économiques (TSSE) sur l'agroalimentaire a ciblé cinq grandes priorités sur lesquelles le secteur devait continuer de miser.
Il s'agit de la réglementation, de l'infrastructure, de la diversification continue de nos marchés, de l'innovation — un élément très important dans notre secteur — et bien sûr, de la main-d'œuvre et des compétences nécessaires en agriculture non seulement maintenant, mais dans les années à venir.
Nous réfléchissons au contexte et aux véritables occasions à saisir dans ce secteur. On voit à la diapositive 10 que comme on le sait, la demande alimentaire mondiale a augmenté de 50 %. Nous pensons être prêts à y répondre.
Nous devons aussi tenir compte des intérêts des consommateurs et des tendances qui s'observent. Nous pourrions certainement parler un peu des protéines et de tout ce qui se fait en matière d'innovation, ainsi que des supergrappes d'innovation.
Pour ce qui est de la science et des nouvelles technologies numériques, on peut penser aux mégadonnées, à l'agriculture de précision, à l'automatisation et à la numérisation, qui prennent de plus en plus de place dans le secteur. Nous nous estimons bien positionnés. Nous savons que le commerce est un aspect très important du secteur agricole, et nous devons veiller à rester à l'avant-garde.
Bien sûr, nous voulons aussi saisir les possibilités qui accompagnent les changements climatiques.
Si l'on prend la diapositive 11, encore une fois, j'ai mentionné notre dépendance aux exportations. Il y a une chose que je dois dire et dont la table de stratégies économiques a parlé, c'est qu'il faut à la fois tenir compte du marché national, pour en tirer pleinement avantage, et des marchés internationaux, pour voir comment nous pouvons diversifier nos marchés. La plupart d'entre vous savent que nous sommes le seul pays du G7 à disposer d'accords commerciaux avec tous les autres membres du G7. C'est une caractéristique forte de notre stratégie d'exportation.
Nous souhaitons assurément mobiliser les organismes qui établissent les normes internationales, dont l'Organisation mondiale du commerce, l'OMC, au besoin.
La diapositive 12 met un peu en perspective notre stratégie d'exportation et nos exportations vers les pays avec lesquels nous avons des accords de libre-échange (ALE), comme vers ceux avec lesquels nous n'en avons pas. Cela vous donne une bonne idée d'ensemble. Un peu plus de 75 % de nos exportations sont destinés aux pays avec lesquels nous avons des accords de libre-échange. Cela vous donne un peu l'idée de la façon dont se situe notre stratégie d'exportation.
La diapositive 13 revient à ce dont parlait M. Rosser en ce qui concerne le marché actuel, la production et les défis qui se posent dans le contexte du commerce international. Bien sûr, les litiges récents ont fait fluctuer les prix du porc et du bœuf. Nous constatons cependant qu'ils remontent depuis quelques mois. Mon collègue vous a aussi parlé des événements météorologiques survenus à la fin de 2019 et au début de 2020.
La diapositive 14 rejoint ce que disait Mme Beckles, c'est-à-dire que des forces latentes subsistent. Nos exportations continuent de croître. Elles ont atteint 67 milliards de dollars en 2019. Il y a eu une croissance importante dans le secteur de la transformation alimentaire depuis quelques années, qui a atteint près de 12,5 % jusqu'à la fin de 2018. Bien que nos exportations de canola aient diminué un peu, nos exportations de poissons et de fruits de mer, de bœuf et de porc ont augmenté.
La diapositive 15 présente un petit survol du secteur de la transformation des aliments. Là encore, sur une échelle de 10 ans, on observe une hausse constante des ventes, ce qui est très encourageant. Nous croyons que c'est un secteur sous-exploité. Nous sommes persuadés que nous pourrions en faire plus dans le domaine des produits à valeur ajoutée aussi.
À la diapositive 16, il est question de la répartition des expéditions d'aliments et de boissons transformés. Il ne faut pas oublier que le principal marché de nos produits agricoles primaires est notre marché national, puisque 42 % de la production primaire y est destinée. Cette diapositive vous donne une petite idée des pourcentages de 2018 pour toutes sortes de produits, de la viande aux fruits de mer, en passant par la boulangerie et bien sûr, les céréales et oléagineux.
Nous exposons ensuite la répartition des fermes depuis une cinquantaine d'années. Il y a des changements qui s'observent. La taille moyenne d'une ferme a doublé, alors que la valeur des exploitations par acre a quadruplé. La consolidation a fait en sorte qu'un petit nombre de très grandes exploitations agricoles, qui représente 8 % des exploitations, a gagné la majorité des revenus.
Cela donne une bonne idée de la répartition des fermes selon la taille.
La diapositive qui suit présente la réalité démographique et illustre le besoin d'attirer la prochaine génération d'agriculteurs. En effet, le quart des exploitants agricoles ont 65 ans et plus. Il y a aussi quelques autres statistiques qui ressortent, notamment celles sur les fermes exploitées par des femmes en 2016.
Il ne fait aucun doute que nous devons continuer de mettre l'accent sur les nouveaux travailleurs du milieu agricole.
Je suis certain que le Comité a déjà entendu parler des défis que nous connaissons sur le plan de la main-d’œuvre. Nous avons tendance à étudier ces pénuries non pas dans une perspective fixe, ici et maintenant, mais en pensant aux nouvelles compétences dont nous aurons besoin bientôt. Avec les nouvelles technologies, l'agriculture de précision, l'automatisation et la numérisation, nous aurons besoin de toutes sortes de nouvelles compétences, et nous voulons nous assurer que les travailleurs qui font leur entrée sur le marché aient ces compétences pour bien tirer profit des nouvelles technologies. Cela vous donne une idée de ce qui vient avec l'automatisation.
Ensuite, le gouvernement a apporté quelques modifications au régime des travailleurs étrangers temporaires. Il y a quelques nouveaux projets pilotes en région rurale qui devraient aider le secteur primaire et celui de la transformation, à tout le moins nous l'espérons.
Je crois que je vais redonner la parole à Mme Beckles pour qu'elle vous parle des changements climatiques.
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Je vous toucherai quelques mots pour terminer sur l'environnement et les changements climatiques.
Comme vous pouvez le constater à la diapositive 20, les émissions totales de GES sont restées assez stables dans le secteur au fil du temps, et ce, malgré le fait que la production globale a augmenté au cours de la même période. On parle souvent de l'intensité des émissions de GES, qui a diminué considérablement grâce à toutes sortes de gains en efficacité et à l'adoption de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques qui permettent la séquestration d'une plus grande quantité de GES dans les sols agricoles.
Le défi, toutefois, demeure de faire baisser nos émissions de GES, de manière à ce qu'elles diminuent tandis que nous continuons d'intensifier la production.
Les défis sont nombreux, mais il y a aussi des possibilités qui s'ouvrent en agriculture dans le contexte des changements climatiques au Canada. Parmi les défis, je souligne les événements météorologiques extrêmes, qui sont de plus en plus courants, et leur incidence sur la production animale et végétale de même que les infestations de ravageurs et les éclosions de maladies, qui deviennent plus fréquentes avec l'élévation des températures.
Il y a aussi des avantages dont nous arrivons à tirer parti, puisque les périodes de croissance s'allongent et que les productions commencent à se déplacer un peu plus au nord. Ainsi, on commence à cultiver le soya au Manitoba et dans les Prairies, grâce à un léger allongement de la période de culture et à des avancées technologiques qui permettent aux fèves de soya de parvenir à maturer un peu plus vite et donc, d'être cultivées au Canada. C'est une culture que nous avons su exploiter, et il y a d'autres adaptations qui nous permettent de cultiver d'autres variétés et d'autres végétaux, puis d'augmenter nos revenus.
Le Canada est bien positionné, puisque l'eau douce abonde sur son territoire, alors que c'est véritablement là où le bât blesse un peu partout dans le monde, à cause des changements climatiques, ce qui nuit à l'aptitude de bien des pays à continuer d'élever du bétail et de cultiver des végétaux.
Je m'arrêterai là. Je pense que nous avons abordé déjà beaucoup de sujets touchant le secteur agricole. Nous pourrions probablement consacrer une heure à chacun, mais cela vous donne un bref aperçu de la situation.
Merci.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour à tous.
[Traduction]
Je vous remercie de l'invitation.
Nous sommes heureux d'être ici aujourd'hui pour vous parler de nos programmes. Au cours des quelques minutes dont nous disposons, j'aimerais vous parler de trois éléments.
Tout d'abord, je vais décrire le contexte historique des programmes de gestion des risques agricoles au Canada, car il y a beaucoup à dire à ce sujet. Ensuite, je donnerai un aperçu de la série de programmes existants. Enfin, je décrirai les travaux en cours avec nos collègues des provinces et des territoires pour faire évoluer les programmes afin de répondre aux besoins des producteurs canadiens.
[Français]
Le Canada est l'un des plus importants producteurs agricoles du monde, comme on l'a entendu dire tout à l'heure. En 2018, la part de l'agriculture dans le PIB du Canada a dépassé 143 milliards de dollars. L'agriculture est au cœur de l'identité canadienne et un élément important de sa prospérité à long terme. C'est pourquoi le gouvernement du Canada accorde depuis longtemps un soutien à la gestion des risques en agriculture. L'assurance-récolte, par exemple, est en place sous une forme ou une autre depuis les années 1950.
[Traduction]
Dans les années 1980 et au début des années 1990, l'aide accordée au secteur en matière de gestion des risques était caractérisée par une série de programmes propres aux régions et aux produits. À cette époque, il y avait aussi un certain nombre de programmes ponctuels qui répondaient à des besoins particuliers, mais ils n'offraient pas de solutions à long terme. En outre, un certain nombre de mesures commerciales internationales ont été prises à l'encontre du secteur de l'élevage canadien, en partie en raison des différences de soutien au secteur agricole selon les produits et les régions. Cela a donné lieu à des efforts visant à mieux normaliser le soutien au secteur, notamment l'instauration du premier cadre stratégique pour l'agriculture avec nos homologues provinciaux et territoriaux, en 2003.
Voilà un aperçu du contexte historique. En fait, cela remonte aux années 1950, mais le nouveau cadre stratégique pour l'agriculture a été instauré en 2003. Cet accord historique a été le premier d'une série de cadres stratégiques quinquennaux. Nous en sommes maintenant au quatrième. Ces cadres ont établi un ensemble national de programmes de gestion des risques à frais partagés parallèlement à des investissements pour favoriser la croissance du secteur.
L'approche des programmes de gestion des risques a continué d'évoluer au cours des 20 ans qui ont suivi l'instauration du cadre stratégique. Dans le contexte des deux premiers accords-cadres, qui datent du début des années 2000, le soutien des programmes était axé sur la stabilisation du revenu. Toutefois, avec le temps, il est apparu que le soutien gouvernemental couvrait ce qui était considéré comme des risques commerciaux normaux dans bien des cas et ralentissait l'innovation et l'adaptation dans le secteur agricole.
À cette époque également, le secteur traversait une période de hausse du prix des produits et ses activités étaient donc plus rentables qu'elles l'avaient été auparavant.
[Français]
En conséquence, les gouvernements ont convenu de réaffecter une partie du soutien aux programmes de gestion des risques de l'entreprise à des investissements proactifs dans le secteur afin de promouvoir l'innovation et la croissance.
En 2017, le gouvernement fédéral ainsi que les gouvernements des provinces et des territoires ont convenu de continuer à axer le soutien en matière de gestion des risques sur les pertes graves et les sinistres dans le cadre du Partenariat canadien pour l'agriculture, et ce, afin d'aider les producteurs à gérer les risques qui menacent la viabilité de leur exploitation. En plus d'un investissement important dans la gestion des risques, le Partenariat canadien pour l'agriculture comprend un investissement d'environ 3 milliards de dollars sur cinq ans dans des initiatives plus vastes visant à aider le secteur à croître, à innover et à devenir plus compétitif.
[Traduction]
Les programmes actuels de gestion des risques de l'entreprise font partie d'une série. Je vais vous en donner les grandes lignes. On ne s'attend pas nécessairement à ce que les producteurs ou les agriculteurs utilisent tous ces programmes. Leurs objectifs sont différents, et les exploitations agricoles fonctionnent aussi de bien des façons différentes.
Les programmes sont au nombre de cinq. Le premier est Agri-stabilité, dont il a déjà été question lors de votre séance précédente. C'est un programme qui vise l'ensemble de l'exploitation agricole et qui offre du soutien aux producteurs lorsqu'ils subissent une baisse importante de leurs revenus.
Vient ensuite Agri-investissement. Il s'agit d'un compte d'épargne gouvernement-producteur auquel les producteurs peuvent recourir en tout temps pour gérer une baisse de revenus ou une augmentation des coûts, ou pour investir dans leur exploitation. Le programme est donc très souple.
Agri-protection, souvent appelé assurance-récolte, est un programme d'assurance subventionné contre les pertes de production, principalement dans le secteur des cultures, ce qui aide à protéger les producteurs contre les risques naturels, tels que la sécheresse, les inondations et les maladies.
Agri-relance est un programme-cadre qui permet aux deux paliers de gouvernement de travailler ensemble pour évaluer les conséquences d'une catastrophe naturelle ou d'une éclosion de ravageurs ou de maladies inattendue. Le cas échéant, les gouvernements mettent ensuite sur pied des initiatives visant à soutenir les dépenses extraordinaires nécessaires pour que les producteurs se remettent de l'événement.
Enfin, il y a les initiatives Agri-risques, qui aident le secteur à étudier de nouveaux outils et de nouvelles approches de gestion des risques, et aussi à soutenir la mise à l'essai de nouveaux programmes prévus pour le secteur. Par exemple, le Programme d'assurance des prix du bétail de l'Ouest, qui a été créé il y a quelques années, est offert aux éleveurs de bovins et de porcs de l'Ouest canadien, et il est actuellement financé dans le cadre du programme des initiatives Agri-risques.
L'ensemble de ces programmes apporte un soutien important au secteur agricole. Il s'agit de programmes à frais partagés entre le gouvernement fédéral et provincial, dans une proportion de 60-40, et le soutien offert s'est élevé en moyenne à environ 1,5 milliard de dollars au cours des cinq dernières années.
[Français]
Les gouvernements reconnaissent néanmoins que les risques évoluent, y compris les changements climatiques et le commerce international.
Les changements climatiques augmentent les risques en raison de la fréquence accrue des phénomènes météorologiques extrêmes et peuvent également offrir des nouvelles possibilités de protection.
Le commerce international offre des possibilités dans les nouveaux marchés et présente des risques lorsque l'accès aux marchés existants ou importants est perturbé.
[Traduction]
Pour ces raisons, les programmes de gestion des risques de l'entreprise font, à juste titre, l'objet d'un examen régulier. Le système est en constante évolution. Ces examens ont mis en évidence la difficulté d'établir un équilibre entre le soutien gouvernemental pour les risques liés au marché et le soutien pour les risques liés à la production. Ils ont permis de répondre aux préoccupations des producteurs, notamment en ce qui concerne l'opportunité, la simplicité et la prévisibilité du programme Agri-stabilité.
À la suite du dernier examen, en 2018, les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux se sont réunis à Ottawa en décembre 2019 pour discuter des progrès réalisés dans la mise en oeuvre de modifications ciblées dans les programmes de gestion des risques de l'entreprise afin de mieux répondre aux besoins du secteur. Lors de cette réunion, les ministres ont demandé aux responsables d'apporter deux modifications importantes au programme Agri-stabilité pour l'année de programme 2020 en cours.
Tout d'abord, pour inciter les producteurs à acheter une couverture complémentaire, les ministres leur ont demandé de modifier le traitement de l'assurance privée dans le cadre du programme.
Ensuite comprenant que le fardeau administratif est un problème pour de nombreux producteurs, les ministres ont convenu de lancer un projet pilote dans certaines provinces pour faciliter la demande d'aide, en utilisant les données de la déclaration de revenus pour simplifier le processus de demande.
Les détails de ces deux modifications devraient être réglés très prochainement.
Cependant, les ministres ont également reconnu qu'il devrait être possible de faire évoluer les programmes davantage. À cette fin, les responsables doivent faire rapport aux ministres fédéral, provinciaux et territoriaux en avril sur l'évaluation des programmes de gestion des risques de l'entreprise, afin de s'assurer qu'ils sont conformes aux objectifs. De plus, les responsables doivent trouver des moyens de rendre les programmes plus efficients, plus souples, plus opportuns et plus équitables pour les producteurs.
Il s'agit donc d'une période passionnante dans l'évolution à long terme des programmes de gestion des risques de l'entreprise. Bien que la série actuelle de programmes ait fourni un soutien important au secteur ces dernières années, il est important de réaliser que les programmes pourraient devoir évoluer davantage pour répondre à l'évolution des besoins des producteurs d'aujourd'hui.
Il est important de travailler en étroite collaboration avec nos collègues des provinces et des territoires afin de proposer aux ministres des options qui fourniront à nos producteurs les outils dont ils ont besoin pour que leurs entreprises prennent de l'expansion et innovent.
Merci de m'avoir écouté. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.