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Merci beaucoup monsieur le président. Je suis ravi d'être à nouveau parmi vous pour passer en revue les activités de mon ministère. Comme toujours, je vais m'efforcer d'être très bref. Ceux d'entre vous qui m'ont connu auparavant lorsque je siégeais à ce comité savent que je ne suis pas bavard.
Vous avez déjà présenté mes fonctionnaires. D'autres sont aussi présents ce matin parce qu'il arrive que les membres du comité posent des questions techniques concernant précisément certaines directions du ministère et que nous nous efforçons d'avoir les personnes compétentes pour répondre aux questions. Si nous n'avons pas la réponse immédiatement, nous vous la fournirons certainement très rapidement.
La dernière fois que nous nous sommes rencontrés, nous avons discuté assez longuement de quelques-unes de vos préoccupations concernant les présumées compressions dans le financement et le personnel de mon ministère. J'espère que, entre cette rencontre et les questions posées subséquemment à mes fonctionnaires la semaine dernière, vous avez maintenant les réponses dont vous aviez besoin.
A titre d'information, je tiens à préciser que le financement global de mon ministère a augmenté, et non pas diminué. Peut-être avez-vous constaté que j'ai donné des précisions aux médias, car ils avaient entendu les mêmes informations - découlant sans doute d'une méprise quant au fonctionnement des cycles budgétaire et de planification.
Cette augmentation comprend une somme additionnelle de 99 millions de dollars qui vise à améliorer les services essentiels à la gestion des sciences, des pêches et de l'habitat du poisson ainsi que les programmes de la Garde côtière. Nous pourrons expliquer en détail toutes ces initiatives aujourd'hui.
En Colombie-Britannique, nous avons fait passer de 162 à 176 le nombre de personnes chargées de l'application des lois sur la pêche et nous avons ajouté 12 nouveaux postes de surveillance des habitats, permettant ainsi à nos agents des pêches de se concentrer sur les zones côtières du Fraser et du Pacifique. C'est important en soi. Outre la hausse du nombre d'agents de protection, le fait d'avoir maintenant de nouveaux agents de la protection des habitats permet à ceux chargés de l'application de la Loi de se consacrer à leurs tâches essentielles au lieu de se préoccuper d'autres aspects.
Nous avons aussi déployé 27 agents des pêches recrutés dans toutes les provinces de l'Atlantique. Il s'agit du premier recrutement important d'agents des pêches depuis 2003, et d'autres recrutements et formation sont prévus pour 2007.
Cela dit, nous sommes toujours aux prises avec des défis. Comment pouvons-nous protéger et favoriser la pêche commerciale tant du point de vue écologique que du point de vue économique? Je ne crois pas que les deux soient incompatibles, mais c'est une tâche formidable que de concilier la survie et la prospérité à la fois de nos stocks de poissons et des parties en jeu.
Nous aimerions tous que les problèmes se règlent en un tournemain, mais ce n'est pas possible. Cela ne signifie pas pour autant que la situation des pêches n'est pas urgente. Elle est urgente. Les pêches représentent une valeur économique considérable pour le Canada. Avec des exportations s'élevant à 4,3 milliards de dollars en 2005 et des pêches récréatives atteignant plus de 7 milliards de dollars, la pêche emploie plus de 100 000 personnes et est cruciale à la prospérité économique des régions côtières du Canada. Mais les pressions économiques et écologiques exercées sur la ressource demeurent vives et pressantes.
Pour que la pêche survive, nous devons la changer. Cela signifie qu'il faut bien faire les choses dans le domaine de la conservation, de la gouvernance, de l'économie et de l'infrastructure.
Ce qui m'amène à notre programme de renouvellement de la gestion des pêches. Nous continuons à consulter nos collègues provinciaux et territoriaux et à collaborer avec eux. Vous vous rappellerez peut-être qu'en mai dernier, j'ai participé, à Terre-Neuve-et-Labrador, à une grande conférence des premiers ministres, au cours de laquelle nous avons discuté de questions complexes concernant les pêches. Cette consultation ne s'est pas arrêtée là. Elle fait maintenant partie intégrante de l'Initiative de renouvellement de la gestion de la pêche, qui est mise en oeuvre à l'heure où je vous parle. L'initiative portera sur le renouvellement des politiques et la restructuration de l'industrie. Une série de consultations de suivi se tiendra avec les pêcheurs, les entreprises de transformation et les travailleurs d'usine, et nous prévoyons qu'elle débouchera sur des recommandations d'ici la fin de l'année.
J'ai aussi rencontré mes autres homologues de l'Atlantique, en juillet dernier, à Charlottetown, afin de discuter de la situation déplorable des pêcheurs du détroit de Northumberland et, la fin de semaine dernière, je me suis entretenu avec mes collègues du Québec concernant leurs préoccupations particulières. Les sujets traités comprenaient la commercialisation, la transformation et la pêche. Nous sommes résolus, après ces rencontres, à préciser et à mettre en œuvre toutes les solutions à court terme possibles avant la saison de 2007.
Avant d'aborder un autre sujet, laissez-moi vous parler de deux initiatives de coopération fédérale-provinciale que nous avons entreprises, dont l'une porte sur la conservation et l'autre sur les facteurs économiques.
Nous tenons à conserver et à rétablir les populations et les habitats du saumon sauvage sur la côte atlantique. À cette fin, nous mettons en place le Fonds de dotation pour le saumon de l'Atlantique, comme je l'ai annoncé plus tôt ce mois-ci à Fredericton. Le Fonds consiste en une subvention conditionnelle de 30 millions de dollars qui seront investis et dont les recettes serviront à soutenir des projets qui contribuent à la conservation et au rétablissement du saumon.
Du côté économique de l'équation des pêches, mes homologues de Terre-Neuve-et-Labrador se sont joints aux représentants de Cooke Aquaculture, à la fin octobre, pour annoncer une aide financière de plus de 155 millions de dollars pour lancer un projet de développement de l'aquaculture. La contribution du MPO, par l'entremise du Programme coopératif de recherche et développement en aquaculture, s'élève à 4,5 millions de dollars.
Ce projet est censé tripler la production de saumon de la province et créer 2000 emplois à plein temps toute l'année ainsi que des emplois indirects dans les secteurs de la transformation, de l'approvisionnement et des services liés à l'aquaculture. Cela va se faire dans la circonscription de mon collègue de Burin-Burgeo, le long de la côte, dans une région qui a été très durement touchée au cours des dernières années, et cela pourrait redresser la situation dans ce secteur. Cet investissement est exactement le type de remontant dont ce secteur a besoin et il créera la masse critique nécessaire pour que l'industrie de l'aquaculture de Terre-Neuve-et-Labrador prenne de l'expansion.
Bien entendu, la coopération et la consultation ne sont pas moins importantes sur la scène internationale. Je me suis rendu en Islande et en Norvège, il y a deux semaines, pour parler de la lutte sans fin que nous menons contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans l'Atlantique Nord. Nous avons aussi discuté des moyens de faire en sorte que les décisions soient fondées sur la science et que 1'OPANO puisse intégrer les approches de prudence et écosystémique au processus décisionnel. Nous avons eu de longues conversations sur la pêche que nous pratiquons tous, soit celle du phoque.
Enfin, Monsieur le président, j'aimerais dire quelques mots au sujet du renouvellement des sciences, de notre plan d'action pour les océans, des ports pour petits bateaux et de la modernisation de la Garde côtière.
Le besoin de conseils scientifiques judicieux est déterminant pour mon ministère et de notre nouveau gouvernement. Nous avons investi 15,5 millions de dollars de plus dans les sciences pour mieux comprendre la situation du poisson et de l'habitat du poisson. Nous croyons que des connaissances scientifiques rigoureuses peuvent contribuer à éclairer les décisions concernant la gestion des pêches, de l'habitat et des océans.
Le MPO continuera à piloter la mise en œuvre du Plan d'action pour les océans (PAO), qui concerne toute l'administration publique et qui vise à faire avancer la gestion intégrée des océans Atlantique, Pacifique et Arctique. À cette fin, le ministère a mis sur pied des comités régionaux de mise en œuvre dans chacune des zones prioritaires du PAO et j'ai annoncé que le projet de Smart Bay faire la démonstration de l'expertise technologique du Canada dans le domaine des océans.
Nous reconnaissons aussi l'importance de fournir aux pêcheurs commerciaux une infrastructure solide grâce au programme des Ports pour petits bateaux. Je continuerai à travailler au maintien de cet important programme tout en tenant compte des multiples pressions financières en jeu.
Enfin, Monsieur le président, je tiens à veiller à ce que les employés de la Garde côtière, qui travaillent fort pour assurer notre sécurité, soient équipés pour bien faire leur travail. Nous avons déjà augmenté leur financement de 45 millions de dollars par année en plus des 270 millions de dollars consacrés au renouvellement de la flotte. Nous mettrons de l'avant l'initiative des Aides à la navigation pour le 21e siècle afin d'obtenir la bonne combinaison d'aides conventionnelles et d'aides électroniques qui aideront les parties intéressées et les membres du public à naviguer en toute sécurité dans nos eaux.
J'ai fait état de quelques centaines d'emplois sur la côte sud, au début, mais certains estiment qu'il y en aura entre 2000 et 5000, et même jusqu'à 8000, dans le secteur de l'aquaculture du Canada atlantique. Cela concerne tout particulièrement le rivage Sud de Terre-Neuve. C'est vraiment encourageant.
Merci de votre attention. Je serai heureux de répondre aux questions de mes collègues...
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En règle générale, oui, et la plupart des intervenants sont les mêmes. C'est le cas par exemple d'un certain nombre de personnes qui ont été nommées au comité.
En vérité, on parlait théorie et il n'y avait pas d'argent sur la table et nous avons mis l'argent. J'étais sérieux quand je l'ai dit.
À part cela, nous n'avons pas essayé de tout modifier. Nous avons collaboré étroitement avec les personnes impliquées dans le secteur du saumon, des gens comme Bill Taylor, comme vous le savez, sur la côte est, et d'autres qui ont dirigé la lutte dans les différentes provinces. Ce sont les gens avec qui nous avons travaillé.
La première fois où j'en ai entendu parler fut lorsque vous, je crois, et le président et d'autres se sont rendus en voyage dans le Canada atlantique et que nous avons eu des exposés sur la nécessité de faire quelque chose pour le saumon sauvage. À part cela, c'est l'insistance du comité qui, sans aucun doute, a fait progresser cette idée. Nous l'avions fait sur la côte ouest et c'est tout aussi important sur la côte est. Nous avons suivi cette voie. Nous avons repris le flambeau immédiatement en arrivant au pouvoir et poursuivi le processus afin que le travail puisse commencer maintenant.
Mis à part cela, nous n'avons pas réellement apporté de modification ni demandé au comité ou aux personnes impliquées de faire quelque chose de différent, uniquement de faire le travail qu'il voulait faire. Nous sommes là uniquement pour les aider.
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Non, monsieur le président, mais c'est un très bon sujet à discuter.
Tout d'abord, vous débutez en disant que vous avez observé une présence accrue et qu'on a accordé une plus grande attention à la Garde côtière. Nous le devons à ce comité et à certaines des personnes qui se trouvent autour de cette table. Je crois que c'est dû à l'étude importante qui a été faite. Il y a des gens ici de secteurs de la Garde côtière. Le commissaire est ici et le dirigeant de l'un des principaux syndicats et dans la salle. Ces gens réalisent que ce fut un effort collectif. Nous avons eu une excellente coopération. Les gens ont dit ce qu'ils avaient à dire. Notre rapport au gouvernement et notre insistance collective ont fait les choses progresser et nous avons été en mesure de continuer à aller de l'avant.
Comme nous l'avons dit à l'époque, la Garde côtière est une icône de ce pays, qui a un potentiel énorme. Nous avons en réalité accru notre présence sur le nez à la queue du Grand Banc et sur le Bonnet Flamand. En même temps, nous avons renforcé notre présence partout. Maintenant, nous allons faire construire huit bâtiments plus petits. Certains vont l'être au Canada. Nous allons également faire construire des navires plus importants.
Lorsque nous entendons parler de présence armée, cela ne nous concerne pas, ni la Garde côtière. C'est le MDN qui en parle. Permettez-moi simplement de dire que tous, collectivement, et je n'entends pas ici uniquement les membres du gouvernement, je crois parler pour toutes les personnes présentes, réalisent que nous avons besoin de renforcer notre présence dans le Nord. Nous n'avons toutefois pas besoin de réinventer la roue pour dire ce qui est nécessaire. Nous pouvons sortir une carte qui montre, au moment où nous parlons, sept ou huit brise-glaces qui sont en mission dans le Nord pour assurer des communications, faire de la recherche et du sauvetage et du travail scientifique. On fait appel à la Garde côtière pour beaucoup de choses. Nous pouvons faire beaucoup plus.
Je ne vois aucun plan d'attaque à partir du Nord, certainement pas dans un avenir proche. Si nous avons besoin d'y être présents à n'importe quel moment, il est facile de coordonner les activités avec le MDN, en faisant peut-être appel à certains navires de la Garde côtière.
Pour l'essentiel, je dis oui, nous avons besoin d'une présence, et nous aurons une présence accrue. Si nous voulons ouvrir le Nord et le développer, je crois que la Garde côtière a un rôle majeur à jouer. Mais c'est là une option en plus. Une partie de l'argent que vous voyez ici, comme les 275 millions de dollars en plus pour réparer la flotte et aller de l'avant ne visent pas à remplacer quoi que ce soit, mais à améliorer. Vous pouvez être certains que tant que je suis là, on accorde toute l'attention voulue au nez et à la queue du Grand Banc et au Bonnet Flamand, et que les eaux du Canada atlantique ne seront pas négligées.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Vous n'aurez peut-être pas besoin de revenir sur le sujet, étant donné que j'y reviens moi-même.
Je fais en quelque sorte partie de la relève en ce qui concerne le dossier des ports pour petits bateaux. Il y a deux sujets que j'aimerais aborder avec vous: le dossier des ports pour petits bateaux et, je dois le dire, votre contre-performance au Forum québécois des partenaires des pêches, vendredi dernier à Québec.
En ce qui a trait au budget des ports pour petits bateaux, une motion a été votée unanimement à la Chambre des communes. Elle reconnaissait la nécessité de hausser de façon substantielle le budget des ports pour petits bateaux. J'avais l'impression que vous attraperiez la balle au bond, et que dans les crédits supplémentaires qu'on nous a annoncés récemment, on ferait mention de ce minimum de 35 millions de dollars par année voté à la Chambre des communes. Je vous dirai que j'ai été surpris sans l'être. Quoi qu'il en soit, il aurait été intéressant que vous saisissiez l'occasion concernant ce dossier. Elle ne se présente pas souvent, que je sache.
J'aimerais, pour commencer, que vous me disiez pourquoi vous n'avez pas saisi la balle au bond, et ensuite que vous me fassiez part de vos intentions relativement à ce dossier.
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Je sais fort bien que M. Blais s'intéresse au programme des ports pour petits bateaux pour avoir siégé au comité avec lui. À toutes les réunions auxquelles j'ai participé, nous avons parlé des ports pour petits bateaux; quel que soit le sujet abordé, la pêche ou un autre, M. Blais aborde la question des quais, comme il le doit, parce qu'il est élu dans une région où on pratique la pêche.
En ce qui concerne le Québec, je lui dirai que des réunions ont été organisées au Québec par le ministre des Pêches du Québec. Il a fait un travail extraordinaire, monsieur le président, et nous avons eu une réunion fort intéressante.
La réunion n'avait pas pour but que le ministre provincial ou moi y assistions et pour générer quantité d'information afin de résoudre tous les problèmes. Elle a été convoquée pour que l'industrie, toutes les personnes impliquées, viennent discuter ouvertement des préoccupations et des défis que nous devons affronter et pour aller de l'avant afin que nous disposions d'éléments sur ce qu'il faut faire pour préciser les secteurs dans lesquels il faut engager des dépenses, dans lesquels nous pouvons consolider, améliorer, dans lesquels nous pouvons parvenir collectivement à une stratégie pour « amener l'océan dans l'assiette ». Ce n'était donc pas le temps de faire des annonces.
À propos du financement, permettez-moi de dire, et je pourrai revenir à la réponde de M. Curzner, que nous savons très bien, et personne mieux que moi, qu'il est nécessaire d'investir dans les ports pour petits bateaux. Comme tous les autres ministères, nous nous efforçons d'obtenir le financement de nos demandes. Allons-nous étudier la possibilité de demander plus d'argent pour les ports pour petits bateaux? Tout à fait. Oui, nous allons le faire. Allons-nous obtenir de l'argent? Nous sommes assez confiants d'en obtenir. Nous le devons. Nous pouvons parler des pêcheries, du marché, de la pêche, de la transformation, mais vous n'allez pas sortir en mer attraper du poisson si vous n'avez pas un quai comme point de départ. Nous devons donc être logiques dans ce domaine.
En conséquence, monsieur le président, nous n'oublions absolument pas que le programme des ports pour petits bateaux est important. Nous n'oublions pas non plus qu'il faut entretenir ces ports. Si nous entendons juste conserver ce que nous avons, l'améliorer, et si nous voulons parvenir à définir un cadre pour mettre en place ce qui nous apparaît comme une base solide pour une industrie solide, nous devons absolument considérer les infrastructures comme un élément essentiel, et c'est, dans les grandes lignes, notre approche.
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Merci, monsieur le président.
Une fois encore, je souhaite la bienvenue à ce comité au ministre et aux fonctionnaires qui l'accompagnent. Il est évident que nous sommes tous ravis que vous soyez ici pour traiter des questions qui préoccupent le comité et la collectivité, qui est très impliquée dans les questions de pêche et d'océans.
Je suis personnellement ravi, monsieur le ministre, d'entendre que nous investissons davantage en sciences. Il y a des besoins urgents dans ce domaine, et je crois comprendre que les investissements y augmentent d'environ 15,5 millions de dollars, et que ceux dans les domaines de la protection de l'habitat et de l'exécution augmentent aussi, ce qui nous paraît très important.
Quant à moi, je suis heureux de constater les améliorations à l'habitat qui ont été enregistrées dans notre région. Certains programmes de mise en valeur du saumon dont nous avons disposé se sont avérés très efficaces pour améliorer les retours dans nos cours d'eau, et nous apprécions donc la participation de Pêche et Océans Canada à ces projets.
Nous sommes également ravis des investissements dans les ports pour petits bateaux parce que nous avons manifestement des besoins importants dans ce domaine, après que les infrastructures aient été laissées à l'abandon pendant 30 ans.
Dans le domaine scientifique, une question qui a été soulevée récemment est celle des zones de protection marine. Récemment, en compagnie d'un membre de la Société pour la protection des parcs et des sites naturels du Canada, qui était en visite sur la colline, j'ai participé à une réunion avec M. Manfred Krautter au sujet d'une découverte assez intéressante au sujet d'une éponge siliceuse que l'on ne trouve que sur la côte ouest de l'île de Vancouver et sur le littoral de la Colombie-Britannique. Je me demande si, dans le cadre des discussions sur les zones de protection marine, le ministère s'intéresse aux éponges siliceuses et aux caractéristiques uniques de la zone côtière, et aux répercussions que cela pourrait avoir sur nos programmes concernant à la fois la pêche et les zones de protection marine qui font l'objet de discussions.
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Monsieur le président, par votre intermédiaire, je remercie encore une fois M. Lunney.
L'habitat est une question très importante qui le devient encore plus. Je crois que vous constaterez avec le nouveau projet de loi, quand il sera déposé, qu'on accorde beaucoup d'attention à l'habitat et qu'il y a une volonté de travailler avec de nombreux autres intervenants ou de disposer d'une plus grande marge de manœuvre pour collaborer avec d'autres.
J'ai rencontré la plupart des représentants des gouvernements provinciaux à travers le pays et les ministres concernés, soit ceux de l'environnement, des pêches, de l'eau, de la gérance, etc. Tous sont très préoccupés par l'habitat. Nous avons collaboré avec des ministères fédéraux, comme ceux de l'Environnement et des Ressources naturelles, etc., mais également avec ceux des provinces pour parler de coordination, afin d'éliminer les dédoublements, des coûts, des délais, par exemple attendre que quelqu'un d'autre fasse ce que vous feriez probablement vous-mêmes de toute façon. Nous parlons ici de saine coordination pour regrouper les gens autour de la table afin de gagner du temps, d'économiser des efforts, de l'argent et d'en faire beaucoup plus.
En ce qui concerne les zones de protection marine, pour celles dans lesquelles nous sommes impliqués, la réaction a été phénoménale. Le gouvernement ne peut toutefois pas s'imposer et tout trancher, comme ce fut parfois le cas par le passé lorsque nous avons subi de nombreux refus de la part des gens du cru et des pêcheurs, etc. Il faut procéder par consultation avec les responsables des zones locales en s'appuyant sur des conseils scientifiques éclairés.
Nous sommes tous en faveur de la protection de l'habitat. Nous en avons même parlé au niveau international. Toutefois, nous devons également nous souvenir que nous avons des gens qui vivent de l'environnement marin, et il faut un équilibre. Il est facile de dire que la façon la plus simple de protéger l'habitat marin est de tout fermer, mais cela toucherait bien évidemment quantité de gens, quantité de collectivités et nuirait à l'avenir économique du pays. Nous essayons de travailler avec les groupes, les agences, les collectivités des parties concernées.
En ce qui concerne précisément la côte ouest, la question des éponges siliceuses est bien évidemment venue à la surface, et quelqu'un parmi nous peut peut-être être plus précis. M. Murray a des renseignements plus précis dans ce domaine.
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Merci beaucoup. Je suis certain que beaucoup de gens vont être satisfaits que nous nous en occupions, en particulier d'un habitat et d'espèces uniques. Nous avons tous intérêt à ce que les zones uniques soient protégées tout en nous adonnant à nos autres activités.
Notre directeur régional de la Colombie-Britannique, M. Sprout, n'est pas avec nous aujourd'hui. MK. Bevan sera peut-être en mesure de nous faire profiter de ses lumières dans ce domaine.
J'ai relevé quelques préoccupations propres à ma circonscription concernant le saumon rouge et le saumon quinnat qui attirent beaucoup de monde dans l'Inlet Alberni. Le secteur de la pêche sportive est particulièrement important pour cette collectivité de Port Alberni. C'est l'une des capitales du saumon dans le monde, vous savez. Il y a une collectivité concurrence sur la rive est de l'île, Campbell River, qui prétend également au titre. Les pêcheurs sportifs sont particulièrement préoccupés par le saumon quinnat.
L'an dernier, nous avons eu un grand concours de pêche au saumon, qui est un moteur économique très important dans la collectivité, mais la pêche commerciale au saumon quinnat a ouvert avant la pêche sportive. En toute franchise, les pêcheurs à bord de ces bateaux avaient de grands espoirs, et les prises n'ont pas été très bonnes. Malgré les méthodes de protection, les pêcheurs sportifs n'ont pas atteint la moitié de leurs objectifs au cours des deux dernières années, et cela a eu des répercussions économiques assez importantes. Je souhaite simplement que vous en preniez note. Je me demande si vous pourriez étudier cette question au Parlement, si c'est quelque chose dont vous tenez compte ou non.
Les gens demandent également la mise sur pied d'un comité multisectoriel du saumon rouge pour étudier les prises dans la région parce que, là aussi je crois, nous devrions examiner les cibles d'échappées parce que les échappées elles-mêmes ont été bien supérieures aux prévisions.
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Monsieur le président, il y a un certain nombre de petits points dont nous devons être très conscients. Je comprends parfaitement, et nous pouvons prétendre ce genre de choses quand nous tenons compte de la valeur de la pêche pour le pays, nous tenons compte de la valeur de la pêche récérative. Il y a toutefois deux choses à prendre en compte.
La première, quand nous craignons qu'il y ait un trop grand nombre d'échappées, si nous voulons pouvoir pêcher à l'avenir, il faut accorder la priorité à la protection. Si cela se produit quand nous en venons à qui obtient quoi... Notre premier objectif dans le secteur de la pêche est la conservation. Combien de poissons devons-nous laisser dans l'eau pour qu'ils se reproduisent afin de renouveler nos stocks? C'est la priorité. Ensuite, viennent les préoccupations concernant l'alimentation, les dimensions sociales, les cérémonies, puis la pêche commerciale et la pêche sportive, etc. Toutefois, la conservation doit être prioritaire parce que, si nous faisons une erreur, faisons-la en laissant un peu trop de poissons plutôt que pas assez. Autrement, nous aurons à payer la note plus tard.
Quant au débat sur la pêche commerciale et la pêche sportive, il se poursuit. D'un point de vue purement personnel, je viens d'une famille dans laquelle nous avions un bateau et, très simplement, pour manger il fallait pêcher. Nous avons d'une part les pêcheurs commerciaux. Vous pouvez lancer en l'air autant de noms de sociétés internationales, etc., mais pour le pêcheur qui se trouve à bord de son bateau, c'est son seul revenu. C'est plus important que la personne qui vient pour prendre trois saumons, même si elle laisse plus d'argent sur place que le pêcheur n'en gagne.
Tant que nous n'avons pas trouvé une façon garantissant que le pêcheur se trouvant dans le bateau puisse vendre chaque saumon pour un montant quelconque à quelqu'un d'autre... c'est une question assez hypothétique pour l'instant. Les pêcheries commerciales existent parce que les gens ont pêché dans ce pays depuis 500 ans et doivent gagner leur vie. Si nous devons leur enlever leur gagne-pain, quelqu'un a intérêt à trouver une meilleure occupation pour les pêcheurs qui se trouvent à bord des bateaux avant que nous changions d'orientation.
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Merci, monsieur le président.
Bienvenue à vous, monsieur le ministre, et à vos fonctionnaires dont nous apprécions la présence. Nous sommes ravis que vous soyez ici. Je regrette que notre ami et collègue, M. Cummins, ne puisse être ici pour animer un peu la discussion, mais je suis sûr qu'il va revenir.
Pour essayer moi-même d'animer un peu la discussion, monsieur le ministre, je vais adresser ma question non à vous mais à votre sous-ministre.
Ce comité s'est lancé dans une étude importante sur la sécurité des navires et sur les exigences de longueur des navires de Pêches et Océans Canada. Nous avons entendu des spécialistes du ministère, ainsi que de Transports Canada, sur ce sujet. On nous a expliqué à l'époque qu'il y avait deux questions distinctes, et s'il y a une certaine collaboration entre Transports Canada et Pêches et Océans Canada, ces deux questions n'étaient pas nécessairement liées ou reliées et les deux ministères travaillaient de façon indépendante. C'est en général le consensus qui s'est dégagé de ces témoignages. Neuf jours plus tard, nous avons compris, après avoir entendu un spécialiste de l'industrie à Yarmouth, en Nouvelle-Écosse, que la nuit précédente, un protocole d'entente avait été signé entre Transports Canada et Pêches et Océans Canada pour collaborer à la sécurité des navires et dans le domaine des exigences concernant leur longueur.
Trouvez-vous normal, M. Murray, que ce comité parlementaire n'ait pas été informé que ce protocole d'entente était en cours de rédaction ou à l'étude et que l'ébauche de son contenu n'ait pas été communiquée aux députés?
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Je peux peut-être ajouter ceci.
C'est une question que ce comité même a soulevée à de nombreuses occasions au cours des années. Nous nous sommes toujours interrogés sur les restrictions imposées aux navires. Nous avons tous décrit les divers types de bateaux sortant en mer et leurs longueurs, et nous nous sommes tous interrogés sur leur sécurité. Il y a eu quelques incidents à Terre-Neuve dans lesquels la stabilité était manifestement en question.
Maintenant, les problèmes de stabilité peuvent apparaître parce que les exploitants ne savent pas comment utiliser correctement le navire ou parce que la conception est erronée. On peut se battre à ce sujet tout le temps voulu. La réalité est que nous avons probablement des bateaux qui vont en mer et à bord desquels je ne voudrais tout simplement pas traverser le port, et cela est un peu effrayant.
Cela dit, nous avons travaillé sur cette question dès le début. En réalité, à la sortie des réunions au sommet, nous aurions probablement pu dire publiquement que nous allions parler du sujet d'aujourd'hui en tenant compte de la souplesse, etc. Toutefois, lors des réunions au sommet, où tout le secteur est autour de la table, il vaut mieux leur laisser la parole que d'imposer une solution « made-in-Ottawa », même si nos solutions sont en général élaborées dans le cadre de comités et à partir de renseignements provenant du terrain.
Le protocole d'entente dont vous parlez n'a pas été conclu tout simplement parce que la question était à l'ordre du jour. Il en était question depuis un certain temps. En réalité, je m'en suis occupé pendant un certain temps...
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Merci, monsieur le président.
Je voudrais profiter de la présence du ministre responsable du dossier des pêches, des océans et de la Garde côtière, ainsi que de celle du sous-ministre et du commissaire à la Garde côtière pour relancer un dossier. Il en avait été question lors de votre dernier passage, monsieur le ministre. Vous avez exprimé votre préoccupation et vos bonnes intentions face à la sécurité maritime.
Quand vous avez comparu, je vous ai dit qu'à Havre-Saint-Pierre, on avait constitué un dossier à la demande de l'Association des pêcheurs et des gestionnaires de la marina. Les bateaux de pêche de la région de Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre et la Basse-Côte-Nord sortent le 1er avril pour débuter la saison des pêches. Par contre, la Garde côtière n'est active et opérationnelle que vers la troisième semaine d'avril. Il y a là un genre de non-sens. Les bateaux sont en mer, les pêcheurs préparent leur saison de pêche et la Garde côtière, qui a des infrastructures et un bateau, n'a pas sur place le personnel nécessaire pour intervenir en cas d'urgence ou de catastrophe. Elle est totalement absente.
Monsieur le ministre, j'ai l'appui des maires des municipalités, des organismes, des pêcheurs, des associations et des gens de la marina, bref de tout le monde. Il y a unanimité. On sait que l'enfer est pavé de bonnes intentions, et c'est pourquoi on voudrait que vous passiez de la parole aux actes. Il s'agirait de vous entendre avec votre commissaire à la Garde côtière au sujet de cette période de trois semaines, de façon à assurer la sécurité de nos pêcheurs et d'éviter une catastrophe. S'il arrive quelque chose, le ministère ou la Garde côtière en sera responsable.
J'ai mis sur pied ce dossier à la fin du dernier mandat du gouvernement précédent. Vous en avez été saisi, de même que la Garde côtière et le nouveau commissaire. Ce qu'on demande au nom des pêcheurs, de ceux qui interviennent en mer, est simple. On ne demande pas d'infrastructure ou d'équipement additionnel, mais simplement que les opérateurs de la Garde côtière soient prêts à intervenir en cas d'accident ou de catastrophe à partir du 1er avril, au moment où les bateaux de pêche et les pêcheurs sortent en mer. Il s'agit simplement d'un budget qui couvre trois semaines additionnelles de fonctionnement.
La situation actuelle me fait penser à une municipalité qui ouvrirait une de ses piscines publiques le 1er juillet, mais qui n'engagerait les sauveteurs, c'est-à-dire les responsables de la sécurité, qu'à compter du 22 juillet. Il y a quelque chose d'illogique là-dedans.
Monsieur le ministre, vous êtes responsable. Vous avez abordé la question de la sécurité. Vos sous-ministres ont confirmé que la chose vous préoccupait. On vous demande simplement de donner des directives pour que les gens travaillant à Havre-Saint-Pierre dans le domaine de la sécurité maritime soient en service du 1er avril au 1er décembre afin d'être prêts à intervenir au besoin. Je vous fais cette demande et je relance ce dossier à la demande des pêcheurs. On ne voudrait pas qu'une catastrophe se produise et que pour une question de négligence ou de budget, si minime soit-il, la Garde côtière ne soit pas présente.
Merci.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, je tiens tout d'abord à remercier publiquement Faith Scattolon de la côte est. J'ai récemment visité l'Institut océanographique de Bedford pour la quatrième fois en neuf ans, et les choses ont ét très bien faites. Le personnel a fait un excellent travail. Une chose qui m'a marqué en les écoutant est que, même s'il y a eu une légère augmentation du budget cette année, les hausses ne sont pas aussi marquées qu'ils l'espéraient. Aussi, si vous demandez plus d'argent pour les sciences au cabinet, je peux vous dire au nom du personnel de l'Institut océanographique de Bedford qu'il vous en sera reconnaissant.
J'ai quelques questions à vous poser, monsieur. Si vous n'avez pas les réponses immédiatement, vous pourrez peut-être me les faire parvenir plus tard. J'aimerais beaucoup connaître le nombre d'agents de la protection de l'habitat dans la région centrale de l'Arctique. Ce nombre a-t-il diminué au cours des dernières années, ou est-il resté stable?
En ce qui concerne les phares, je sais que nous sommes en train d'en céder. Les associations de protection des phares de la Nouvelle-Écosse et de la Colombie-Britannique, essaient de s'assurer, dans toute la mesure du possible, qu'elles sont les premières à avoir la possibilité de les récupérer afin de conserver une partie de notre patrimoine.
Vous avez parlé de la conservation et de la protection du saumon sauvage. J'ai parlé à des sociétés minières, et dans la plupart des cas à travers le pays, quand des sociétés minières se trouvent dans la région, elles construisent leurs propres bassins de décantation. Il s'agit pour l'essentiel d'un trou. Elles le couvrent d'une membrane, y mettent de l'eau et y déversent leurs rejets.
Comme vous le savez à la suite d'une question que je vous ai posée auparavant concernant une canardière et un lac à proximité de la rivière Exploits, qui s'écoulent tous deux dans la rivière, les groupes environnementaux et les groupes de pêcheurs craignent qu'il soit possible de transformer ces lacs en bassins de décantation en application de l'annexe 2. De plus, il y a des lacs partout au pays qui sont exposés au même risque, et certains craignent que nous autorisions les sociétés minières à procéder de façon plus économique au lieu de construire leurs propres bassins de décantation en utilisant un système d'eau naturelle à cette fin.
N'avez-vous pas l'impression que cela contredit ce que vous avez dit au sujet de la conservation? Si nous utilisons le principe de précaution, les sociétés minières ne devraient-elles pas faire ce qu'elles font dans la plupart des cas et construire leurs propres bassins de décantation au lieu d'utiliser pour cela un lac?
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Transmettez mes remerciements à M. Manning pour la question, monsieur le président.
En ce qui concerne la surpêche, une fois encore, nous parlons d'infrastructures, soit de la Garde côtière, de l'habitat, du fleuve Fraser, de toutes ces questions dont nous avons traitées, et le comité précédent a exercé beaucoup de pressions, et dans aucun domaine davantage que dans celui de la surpêche. C'est une question qui est apparue, j'en suis sûr, au cours des années, mais qui a certainement pris une nouvelle ampleur dès le premier jour où nous avons siégé à ce comité. J'ai participé aux débats, j'ai voté sur les motions en Chambre, j'ai participé à toutes sortes de discussions.
Nous avons dit que nous pouvons nous occuper de la surpêche. Comme vous le savez, les gens disent que vous affirmez une chose d'un côté de la Chambre et qu'en passant de l'autre côté, vous dites quelque chose de différent. J'ai été clair. Tout ce que j'ai dit quand j'étais membre de ce comité, et vous pouvez consulter le hansard en ce qui concerne ce comité, je n'ai jamais changé d'avis. Je dis la même chose aujourd'hui.
Avons-nous fait quelque chose au sujet de la surpêche? Oui. Nous avons ajouté des ressources, exercé plus de surveillance, etc., sur le nez et la queue du Grand Banc et dans les eaux du Bonnet Flamand, aussi bien du point de vue de la surveillance aérienne que de celui des océans, poursuivant ce qu'avait débuté le gouvernement précédent. En réalité, le gouvernement précédent avait déjà fait passablement de travail dans ce domaine. Nous avons fait ce que nous avions toujours dit qui pouvait être fait.
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Afin de mettre fin à la surpêche dans les eaux internationales, nous avons dit qu'il nous faut de la coopération. Nous avons toujours dit que d'autres pays sont du même avis que nous, et qu'il faut que quelqu'un prenne le leadership et s'occupe de la coordination.
Quant aux efforts de nos gens et quand je dis « nos gens », je veux parler des gens de notre province qui étaient à l'OPANO, des fonctionnaires qui étaient à l'OPANO, et de nos politiciens qui étaient à l'OPANO cette année. Nous y avons consacré des semaines, du jour où je suis devenu ministre jusqu'à la réunion de l'OPANO en préparant notre stratégie pour cette réunion. C'est ce que nous avons fait, et je ne m'attarderai pas à l'esprit qui régnait à cette réunion. Les gens sont d'avis qu'il y a eu des changements importants, mais examiner la situation et ce qui s'est produit le 1er janvier.
Nous sommes allés plus loin, monsieur le président.
Nous nous sommes heurtés à toutes sortes d'oppositions des groupes environnementaux au cours des derniers mois au sujet de la position du Canada sur le chalutage de fond. Nous avons la même position que l'ancien gouvernement, parce que nous sommes parvenus à la conclusion que le fait de traiter d'un seul petit aspect de la technologie ne règle pas tout, en particulier quand les gens veulent que vous preniez des mesures qui sont tout à fait inapplicables.
Nous avons obtenu une résolution importante pour assurer une pêche durable, qui a permis de consolider les gains que nous avions faits à l'OPANO. En adoptant une position intermédiaire, avec l'aide de quelques autres, dont l'Australie, nous avons amené ceux qui étaient polarisés sur un petit paragraphe à adopter une résolution de 80 paragraphes qui constitue le point central. Nous avons maintenant une résolution importante pour assurer le caractère durable des pêches qui sera soumise aux Nations Unies, avec l'appui de plus de 100 pays et qui engage à s'occuper des questions que nous avons précisément soulevées depuis des années.
Avons-nous réalisé un progrès important dans le domaine de la surpêche, des rapports erronés et de toutes les autres activités, et pour nous attaquer à tous ceux qui ne suivent pas les règles? Oui, monsieur le président, nous l'avons certainement fait.
Comment le savons-nous? On voit ce que cela donne. Je crois que nous allons voir très rapidement ce que cela va donner.
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C'est une très bonne question, monsieur le président.
En vérité, je me suis rendu plusieurs fois à l'Île-du-Prince-Édouard depuis que j'ai été nommé ministre. Je peux dire que j'ai rencontré des représentants de tous les secteurs des pêches. J'ai visité nombre d'entreprises de pêche, vu un grand nombre de ports pour petits bateaux de la région et visité des usines.
Une chose qui est évidente à l'Île-du-Prince-Édouard, tout comme à Terre-Neuve et très certainement au Québec, est qu'il y a des régions de la province dans laquelle des personnes qui dépendent de la pêche éprouvent de grosses difficultés. Il y a également des régions de l'Île-du-Prince-Édouard, comme sur la côte nord où, comme vous le savez, ils s'en tirent très bien.
Quand il y a un problème dans le secteur, on n'en revient toujours à ce que disait Parzival Copes, il y a des années, soit qu'il y a un trop grand nombre de pêcheurs et pas assez de poisson. Cela pourrait encore être vrai.
Nous avons trois solutions, monsieur le président. Nous pouvons retirer des licences pour nous adapter à une ressource en diminution. Nous pouvons également chercher à déterminer pourquoi la ressource diminue et la développer pour l'adapter au nombre de personnes qui essaient d'en vivre. La troisième est de laisser les autres s'impliquer pour faire précisément cela, et c'est ce que nous avons fait.
C'est pourquoi nous avons tenu une réunion importante à l'Île-du-Prince-Édouard pour traiter du détroit de Northumberland, où on observe la plupart des problèmes, pour toutes sortes de raisons. Nous y avons invité les autres provinces qui sont directement impliquées dans ces questions pour réfléchir tous ensemble, comme nous le faisons à Terre-Neuve et comme nous le faisons maintenant au Québec, en regroupant les gens qui sont directement concernés pour trouver des solutions.
Le gouvernement va-t-il résoudre tous les problèmes grâce à des programmes gouvernementaux ou à des rachats de licence? Nous avons essayé ces solutions auparavant. Cela n'a pas marché et les gens du secteur et les personnes concernées vous le diront. L'essentiel des solutions doit venir des personnes concernées. Il faudra qu'il y ait une consolidation et une coopération coordonnées sous le leadership du gouvernement, avec de l'aide. Cela ne fait pas de doute, nous allons devoir nous impliquer.
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Merci, monsieur le président.
Il n'y a donc pas vraiment de solutions à court terme. C'est un problème pour les pêcheurs.
Je reviens un instant à la question des ports pour petits bateaux, parce que mes collègues ne me laisseront peut-être pas l'occasion d'y revenir.
Monsieur le ministre, vous savez fort bien qu'ils ont estimé, en 2005, tout comme vous, qu'il fallait 470 millions de dollars pour remettre en état les quais dont nous sommes responsables. Il s'agit là de chiffres de 2005. Je crois comprendre que, lorsque vous vous adressez au gouvernement, ce ne sont pas les chiffres que vous allez mettre de l'avant. Cela me paraît très important. En examinant la situation financière actuelle et celle au moment de l'injection des 100 millions de dollars, il y a plus de cinq ans, on constate des différences. J'insiste donc auprès de vous, au nom des pêcheurs, pour que vous demandiez les montants nécessaires, s'il y a de l'argent, pour s'assurer que les quais seront bien remis en état.
Également, monsieur le ministre, au sujet de la réglementation, et je sais qu'il en a été question ici, j'espère beaucoup que vous et Transports Canada comparaîtrez à nouveau dans ce comité sans nous présenter de nouveaux règlements imposés aux pêcheurs. Je sais que nous devons résoudre les questions de sécurité, mais il nous faut également l'apport des pêcheurs.
Il arrive parfois, par exemple, que le rejet des gros mâles à l'eau pose un problème.
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Je vous remercie de cette question. Je vais en profiter pour répondre au volet de la question de M. Manning auquel je n'ai pas encore répondu.
Dans ce domaine là aussi, le comité a formulé une recommandation unanime parce que ses membres ont alors estimé que c'était ce qu'ils devaient faire. Pour moi, nous avons été témoins au cours de l'été d'une réussite sans conteste. Nous avons observé un certain nombre de choses. Nous avons obtenu une très bonne idée des concentrations de morue dans les zones côtières après avoir reconstitué les stocks de base. Les gens ont ainsi acquis un sentiment qu'ils n'avaient pas eu depuis de nombreuses années. Ils pouvaient retourner sur l'eau, là où ils avaient grandi, et découvrir ce que les plus âgés d'entre nous avons connu par le passé, et j'en ai entendu beaucoup en parler au plus jeunes. Les personnes les plus âgées ont été ravies de pouvoir montrer à leurs petit-fils et à leurs petite-filles ce que c'était que d'être sur l'eau et de prendre du poisson. Ce sont là des choses très importantes. Mais il faut que nous gardions à l'esprit que cela ne peut continuer que tant que la ressource est stable.
Nous procédons actuellement à l'analyse de l'information que nous avons recueillie sur les concentrations, la taille, les modes migratoires, etc. afin de déterminer, pour répondre à l'autre volet de la question de M. Manning, si nous pouvons avoir un type de pêche comparable l'année prochaine. Si vous posez la question aux députés de Terre-Neuve présent, ils vont très certainement vous dire qu'ils ont recueilli beaucoup plus de commentaires favorables des gens sur cette initiative que de commentaires négatifs.
Quand nous aurons analysé l'information que nous avons, nous saurons où nous allons. Nous avons une coopération pleine et entière. Très peu de personnes ont abusé du système. Je pense que les prises ont été inférieures aux quantités allouées. Si cela s'avérait un échec, les quantités étaient si faibles que même si cela avait pu ralentir la croissance, dans une certaine mesure, il n'y aurait certainement pas eu de dommages irréparables. Nous n'avons donc pas trop de problèmes de conscience pour avoir pris les risques de cette initiative.
Nous saurons très bientôt si les stocks ont augmenté suffisamment pour permettre de conserver cette initiative sur une base annuelle.
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Une partie du défi auquel le ministère a été confronté au cours des dernières années a été de nous en tirer avec les ressources dont nous disposions pour réagir aux recommandations émanant de diverses sources. Il est certain que ce comité a insisté fortement sur les besoins de la Garde côtière, le besoin d'agents des pêches, le besoin de recherches scientifiques et de scientifiques, etc. Pour aller de l'avant en affectant les ressources dans les domaines prioritaires pour le Canada et aux endroits où les Canadiens estiment qu'elles devraient être, il faut faire un peu l'équilibriste.
Quant aux chiffres que vous mentionnez, nous pourrions vous revenir un peu plus tard avec une analyse, mais il est certain que nous essayons d'accroître, par exemple, le nombre d'agents des pêches. Cette augmentation de leur nombre en Colombie-Britannique doit être suivie de l'augmentation des moyens nécessaires sur le sol. Un groupe d'agents vient juste d'être diplômé, il y en a deux autres en cours de formation. Nous aimerions qu'il soit 30 par promotion. Le premier groupe sera affecté à la Colombie-Britannique. Je crois que le second groupe sera, pour l'essentiel, affecté à Terre-Neuve et au Labrador.
Il ne fait aucun doute que le financement devant permettre la transformation, le montant de 99 millions de dollars, doit essentiellement servir à la mise en œuvre des services de base et non pas à l'administration. Un tel nombre pourrait donc correspondre à une réduction du personnel de soutien administratif ou quelque chose de ce genre, mais je pourrais vous fournir une analyse plus détaillée de cette question.
Je crois que nous devons à M. Stoffer une réponse à une question qu'il a posée auparavant sur le programme des habitats. Je peux vous dire dans quel poste il y a eu des augmentations en Colombie-Britannique, etc. Nous avons ajouté un certain nombre d'agents des pêches par rapport à nos premiers chiffres et d'autres responsables de l'habitat dans le Centre et dans l'Arctique. Je crois que la question concernant l'endroit où le biologiste spécialiste de l'habitat sera affecté, étant donné ces augmentations et ces diminutions, justifie que l'on vous donne une réponse détaillée. Nous pourrions donc peut-être laisser le sujet de côté pour l'instant et y revenir plus tard avec une analyse détaillée de ces chiffres.
Il ne fait aucun doute que les directives du ministre dans ce domaine ont été d'une grande clarté. Il veut qu'il y ait un plus grand nombre d'agents des pêches et que plus d'argent soit consacré aux navires de la Garde côtière. Nous devons toutefois faire avec notre budget, il y aura donc des réductions. En vérité, au cours des dernières années, nous avons réduit la taille du ministère en termes globaux de plus de 300 ETP pour essayer d'économiser de l'argent au poste des salaires afin de le consacrer à la prestation des services.
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Nous vous en remercions, M. Murray.
Monsieur le ministre, dans votre exposé, vous avez fait allusion à l'injection de fonds par votre ministère et par le gouvernement provincial dans le domaine de l'aquaculture sur la côte sud, à Cooke Aquaculture, ce qui est une excellente nouvelle. Je tiens à vous remercier, vos fonctionnaires et vous, pour l'intérêt manifesté à cette question.
Je sais que vous avez été passablement impliqué avec Cooke Aquaculture, et j'applaudis donc vos efforts pour une région dont l'économie est durement touchée par la diminution des stocks de morue, en particulier, mais également par celles d'autres ressources halieutiques. Il ne fait aucun doute que cela aura des répercussions importantes sur cette région de la côte sud, avec la fermeture de l'usine de Harbour Breton par Fishery Products International, la fermeture de l'usine Fortune par Fishery Products International, les négociations en cours entre Fishery Products International et le FFAW concernant la réouverture, on l'espère, de l'usine de poisson de fond de Marystown.
Ma question, que je vous ai déjà posée il y a quelque temps, est la suivante. Même si nous allons voir des fermes d'aquaculture apparaître ici, ce qui fera une différence, si les négociations échouent, et nous espérons que ce ne sera pas le cas, nous espérons qu'elles vont aboutir rapidement entre FPI et le syndicat, il y a des quantités importantes de poissons de fond qui ont été attribuées à FPI qui n'ont pas été prélevées à même la ressource pendant longtemps, et cela pourrait réellement compléter le poisson d'aquaculture pour les collectivités qui ont traditionnellement utilisé ce quota de poisson de fond.
Pourriez-vous donc dire à ce comité ce que vous pensez de cette idée, étant donné le temps écoulé depuis l'exploitation de ces quotas de poisson de fond? Le problème ne semble pas avoir été résolu. Je suis curieux de savoir si vous pourriez dire au comité ce que vous en pensez.
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Je suis ravi que vous ayez abordé cette question, M. Blais, parce que je crois que c'est un autre domaine dans lequel nos visions et nos préoccupations sont comparables.
En ce qui concerne les quotas, voulez-vous que je vous dise ce que j'en pense ou ce qui est possible dans la pratique? Pendant que nous parlons, nous sommes en train d'évaluer ce qui s'est passé l'an dernier, soit les effets du changement climatique et diverses autres questions, et nous tentons de déterminer leurs répercussions sur les troupeaux de phoques. Nous avons un plan à long terme, que nous avons rendu public pour l'essentiel, faisant état de certains seuils qui nous amèneraient à prendre certaines mesures. On me dit en réalité qu'il y aura une réunion avec l'industrie en janvier et que nous allons parler du quota, du total autorisé des captures et de toutes sortes de questions. Le sujet vient donc à l'avant-scène.
Il faut que nous soyons très conscients de ce qui se passe. Les stocks de poisson diminuent dans certaines régions. Je crois que, dans l'ensemble, ils sont stables pour l'essentiel mais, dans certaines régions, on assiste à des hausses et à des diminutions, selon les statistiques qu'on utilise.
Dans les régions où nous observons en particulier une diminution des stocks de poisson de fond, et une présence accrue d'un groupe de prédateurs, comme les phoques dans ce cas-ci, tous les types de phoques... L'Île-du-Prince-Édouard est confrontée à plusieurs types de problèmes, qui sont bien réels, tout comme la Nouvelle-Écosse. Ces problèmes sont aggravés par le fait que les phoques de ces régions sont difficiles à chasser. Je vois des phoques à l'embouchure des rivières qui se nourrissent sans aucun doute de saumons, de truites, etc.
Dans le port de mon village, il était surprenant d'apercevoir un phoque et, quand c'était le cas, vous appeliez les gens pour qu'ils l'observent. La fin de semaine dernière, il y en avait 62 installés sur les rochers à l'embouchure d'une rivière à saumon, et il y en a de plus en plus. Comme avait l'habitude de le dire Morrissey Johnson, ils ne se nourrissent pas de navets. Il faut que nous en soyons parfaitement conscients et que nous ajustions nos quotas pour contrôler la taille des troupeaux, et la vérifier.
Quant à la propagande des opposants, j'étais en Norvège il y a quelques semaines. C'est aussi un pays dans lequel la chasse aux phoques est importante, tout comme la Russie. Nous n'entendons pas beaucoup parler d'eux. C'est nous qui sommes ciblés, et en particulier Terre-Neuve, le Québec et les Maritimes. Nous avons collaboré avec ces pays, et avec les provinces. Nous avons eu des réunions avec toutes les provinces dans lesquelles on chasse le phoque pour essayer de coordonner la contre-offensive pour diffuser une information exacte.
Je me suis rendu en Belgique et j'ai parlé de ce sujet aux parlementaires. Nous avons reçu ici la semaine dernière des parlementaires à qui vous avez parlé. Je comprends que certains voient les choses de façon différente. C'était certainement le cas de ceux que nous avons rencontrés quand nous avons eu fini de leur expliquer la situation.
La Norvège nous appuie énergiquement. L'Islande également, dans une certaine mesure, mais ils sont plus préoccupés par d'autres mammifères, mais ils nous appuient très certainement. Comme dans le cas de la surpêche, nous devons faire appel à nos amis étrangers. La Norvège est également un marché important pour certains de nos produits.
Au sujet du marketing des produits et de la recherche, je suis tout à fait d'accord avec la nécessité de consacrer davantage d'argent à la recherche pour utiliser la totalité de l'animal. Quand il s'agit d'inciter à manger du phoque, je rappellerais très certainement qu'il est souvent arrivé, par le passé, qu'on doive manger du phoque ou de la morue, et il a fallu parfois se contenter de phoque comme solution de remplacement.
Oui, il y a des possibilités ici. Il faut bien cibler la question. Une fois encore, je crois que vous allez constater que les sommets débouchent sur des recommandations, parce que c'était manifestement une question à l'ordre du jour au Québec et à Terre-Neuve.
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Merci, M. Stoffer. C'est une très bonne suggestion. Nous pouvons certainement informer le comité ou lui faire parvenir un rapport sur ce qui se passe, quand nous observons une diminution et une hausse, ou quoi que ce soit.
Une partie du problème à Terre-Neuve est qu'il y a des gens qui sont parfaitement irresponsables, l'un d'entre eux étant un ancien ministre et maintenant sénateur qui ne cesse de parler des centaines de chalutiers russes qui ravagent nos côtes, et de ce genre de choses. Nous observons très peu d'activités. Si nous pouvons contrôler la pêche dans notre limite des 200 milles aujourd'hui, aussi bien que nous le faisons sur le nez et sur la queue du Grand Banc et au Bonnet Flamand, les choses iraient très bien.
Les choses ont beaucoup progressé. Nous constatons qu'un certain nombre de pays coopèrent, même des pays comme l'Espagne, avant que les exigences n'entrent en vigueur. À compter du 1er janvier, tous les pays qui vont pratiquer une pêche illégale, non réglementée, la surpêche ou produire des rapports erronés vont avoir à subir de lourdes pénalités. La résolution des problèmes aux Nations Unies intervient également. Je crois que nous avons beaucoup progressé vers la résolution du problème.
Nous voulons toutefois nous assurer que nous sommes bien ceux qui vont continuer à assurer la gestion grâce à la présence de notre Garde côtière. C'est pourquoi, quand vous parlez de perte d'emplois, etc., notre objectif est de renforcer la Garde côtière en lui fournissant des ressources additionnelles plutôt qu'en en prenant. Notre présence dans le Nord sera largement assurée par la Garde côtière, et je suis d'avis que son rôle sera donc renforcé et non pas diminué.
Si nous parlons de gestion axée sur la conservation, un terme que personne n'a jamais défini, nous disposons maintenant d'un scénario selon lequel nous appliquons un régime identique de gestion dans les eaux internationales, pour l'essentiel, à celui que nous utilisons dans nos eaux, et nous pouvons le gérer avec les moyens dont nous disposons si nous les conservons, soit la Garde côtière et nos moyens de surveillance aérienne. Pour l'essentiel, nous disposons maintenant des outils et nous avons réalisé les progrès nécessaires pour faire le travail, et il ne serait que juste de faire savoir à tous le chemin que nous avons parcouru.
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Pas vraiment. Nous avions déjà un fonds de dotation sur la côte ouest, le Fonds de dotation pour le saumon du Pacifique. Il me semble que nous avons utilisé la même justification pour en obtenir un sur la côte atlantique, ce qui est maintenant le cas.
En ce qui concerne l'initiative dans la vallée du Fraser, même si j'ai dit qu'il n'y a pas de lien, il y en a un en ce sens que tout concourt à protéger notre saumon, le saumon sauvage en particulier. Il y a beaucoup de groupes, et nous les avons rencontrés, sur la côte ouest qui se targue de protéger le saumon. Il me semble qu'à une époque, ils allaient, tout comme nous, dans diverses directions et les efforts de tous sont maintenant concertés.
L'un des intervenants avec qui nous avons collaboré très étroitement est M. Rick Hansen, qui dans le cadre du programme « L'Homme en mouvement » a fait un excellent travail pour protéger et promouvoir l'esturgeon et améliorer les stocks d'esturgeons dans le fleuve Fraser. J'ai eu la chance, il y a quelques semaines, de passer un peu de temps sur le fleuve Fraser avec lui et d'autres personnes, y compris des membres des Premières nations, nos propres fonctionnaires et des membres de ces divers groupes.
Ils ont concerté leurs efforts pour amener tout le monde à la table afin d'élaborer une procédure adaptée pour la gestion du saumon dans la région, pour protéger la ressource et l'améliorer, impliquer tout le monde et mettre fin à ces guerres que nous avons vues tous les ans sur le fleuve Fraser. Je crois que nous avons fait beaucoup de chemin. Nous avons consacré 10 millions de dollars à cette initiative, et ils ont levé énormément d'argent eux-mêmes. Ils sont fortement impliqués. Je suis vraiment ravi d'observer ce qui se passe sur la côte ouest.