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Merci, monsieur le président. Je tiens à vous remercier de me permettre d'être ici et de l'intérêt soutenu que porte le comité à la surpêche.
Comme vous l'avez mentionné, je suis accompagné de deux représentants du ministère. M. David Bevan est sous-ministre adjoint de la Gestion des pêches et de l'aquaculture au MPO et M. Wendell Sanford est directeur au sein du MAECI de la Gestion des pêches et de l'aquaculture.
Je vais juste aborder très rapidement certains des sujets précis dont j'ai dû m'occuper depuis ma nomination à la fin de janvier. Nous allons suivre le dossier de présentation que vous avez devant vous et je signalerai les numéros de diapositive à mesure que nous avançons dans l'exposé pour que vous puissiez suivre.
J'ai pris part à diverses séances d'information avec le MPO et le MAECI au cours des dernières semaines. J'ai rencontré un grand nombre d'intervenants canadiens et des principaux acteurs à l'échelle internationale.
J'ai assisté à une réunion avec le ministre Hearn et l'ambassadeur de l'UE au Canada. En fait, j'ai eu une autre rencontre bilatérale avec lui hier. Je me suis entretenu avec le directeur des National Marine Fisheries Service des États-Unis, M. William Hogarth, ainsi qu'avec M. Petar Cobankovic, le ministre de l'Agriculture, de la Foresterie et de la Gestion des eaux de la République de Croatie, qui comprend les pêches.
J'ai rencontré des journalistes européens dans le cadre d'une visite d'observation à St. John's en février. Nous avons eu l'occasion de nous réunir avec des représentants de huit pays différents et, durant le Salon international des poissons et fruits de mer de Boston, j'ai pu discuter avec de nombreux producteurs de fruits de mer, intervenants, ministres provinciaux des Pêches et hauts fonctionnaires d'autres ministères. J'ai tenu des réunions individuelles avec des représentants de différentes provinces pour discuter de leurs problèmes particuliers et j'ai également pris part à un grand nombre de tables rondes avec des gens de l'industrie là-bas. J'ai eu une seconde occasion de discuter avec M. Hogarth des difficultés entre le Canada et les États-Unis.
Demain, je vais rencontrer l'ambassadeur du Danemark au Canada, Son Excellence M. Poul Erik Dam Kristensen. J'ai pu examiner la situation par moi-même et voler au-dessus de la zone réglementée par l'OPANO avec des agents de la paix pour voir ce qui se passe, me faire une opinion personnelle des mesures d'exécution et être mis au courant à cet égard.
Nous sommes à la diapositive 2. Nous nous rencontrons à un moment crucial pour les pêches internationales. De nombreux stocks de poissons continuent de diminuer. J'ai été témoin des conséquences sociales et économiques dévastatrices de cette baisse sur Terre-Neuve-et-Labrador au début des années 1990. Il y a une forte pression du public pour lutter contre la surpêche. Depuis, les parlementaires, les provinces, les intervenants, les organisations environnementales et la population canadienne réclament que le monde apporte des changements fondamentaux à sa manière de gérer les pêches. Il y a une impulsion accrue pour combler les lacunes dans la gouvernance internationale des pêches, mais il y a également une reconnaissance croissante de l'importance de non seulement gérer les stocks de poissons mais aussi les écosystèmes et la biodiversité qui soutiennent ces stocks.
Pour ce faire, les organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) représentent un outil important. Le Canada et d'autres pays s'emploient à accroître leur efficacité, surtout en luttant contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée dans les eaux internationales, mais surtout au sein était des ORGP. Un engagement à s'attaquer à la surpêche et à accroître la coopération internationale à cet égard est essentiel à mon mandat.
Nous devons travailler avec un programme sur les océans plus vaste. Je tiens à souligner que ce n'est pas seulement un problème régional. C'est un secteur dans lequel le Canada peut jouer un important rôle de chef de file à l'échelle mondiale — pas uniquement pour faire cesser la surpêche, mais aussi pour s'attaquer à la protection de nos écosystèmes marins et de nos océans en général. Nous devons collaborer si nous ne voulons pas perdre notre crédibilité auprès de nos principaux alliés dans les forums internationaux.
Passons à la diapositive 3. Le Canada a élaboré une stratégie visant à renforcer la gouvernance internationale des pêches et des océans sous la direction du ministre des Pêches et des Océans, en collaboration avec le ministre des Affaires étrangères. La stratégie comporte plusieurs éléments : gérer des pêches durables pour l'avenir et s'assurer de la durabilité de l'environnement marin et de l'écosystème. Par conséquent, il faudra renforcer les organisations régionales de gestion des pêches et d'autres structures de gouvernance afin de garantir la durabilité de la pêche en haute mer.
Nous devons nous assurer de tenir compte de la biodiversité en haute mer dans les écosystèmes, qui fait partie intégrante de ce processus. Nous devons veiller à ce que les méthodes de gestion que nous adoptons pour la haute mer soient complémentaires à celles que nous utilisons pour les eaux intérieures du Canada et d'autres États côtiers.
Renforcer les connaissances des pêches et des océans exige des investissements très nécessaires. Investir dans la science en haute mer est très important pour ces stocks et les écosystèmes qui génèrent ces données qui sont capitales si nous voulons prendre des décisions viables et responsables. Ces recherches et cette réforme aideront assurément le Canada à mettre en oeuvre une approche préventive fondée sur les écosystèmes en haute mer. De telles recherches assureront la durabilité des écosystèmes et des ressources s'y rattachant, à la fois dans les eaux nationales et les ORGP.
Pour le Canada, une approche fondée sur les écosystèmes a aussi eu une incidence sur les autres secteurs maritimes, particulièrement sur la pêche, les transports, l'industrie pétrolière et gazière, ainsi que sur l'écotourisme, et doit reconnaître la viabilité des collectivités côtières.
À la diapositive 4, notre mandat comporte de nombreuses responsabilités, dont jouer un rôle de chef de file dans les efforts du Canada en vue de réformer la gouvernance et la gestion des pêches à l'échelle internationale, de même que dans d'autres grands dossiers. Je serai le représentant personnel du et du dans les questions internationales liées à la pêche. Je vais travailler en vue de renforcer les relations bilatérales et la coopération avec d'autres pays et d'exercer des pressions, y compris sur le plan politique, pour trouver une solution à tout différend bilatéral relatif à la pêche avec d'autres pays.
Nous devons générer une prise de conscience des questions et une volonté politique d'agir. Je vais sensibiliser les gens, au Canada et à l'étranger, à nos stratégies visant à renforcer la gouvernance des pêches à l'échelle internationale, et ferai en sorte que d'autres pays s'engagent à relever de nombreux défis auxquels nous sommes confrontés à l'heure actuelle, y compris lutter contre la surpêche illicite, non déclarée et non réglementée en haute mer de façon générale. Je veillerai à la mise en oeuvre en temps opportun de réformes dans l'OPANO et les ORGP, qui mettent l'accent sur une meilleure observation des avis scientifiques, des mesures d'application et d'exécution, et l'adoption d'approches préventives fondées sur les écosystèmes en matière de gestion des pêches.
Nous devons encourager d'autres pays à appuyer la mise en oeuvre d'autres instruments internationaux comme l'ANUP et à assumer une plus grande part des responsabilités en tant qu'États du port, qu'États du pavillon et qu'États de marché. Nous devons être proactif et exercer des pressions pour résoudre ces problèmes particuliers. Toutes les négociations que je mènerai avec d'autres pays seront très importantes.
Nous reconnaissons que le bilan du Canada dans le domaine de gestion des pêches n'est pas exemplaire, mais nous nous efforçons de l'améliorer. Nous ne nous attendons pas à ce que d'autres pays ou des ORGP en fassent plus ou assument plus de responsabilités que nous ne le ferions nous-mêmes. Il importe que le Canada donne l'exemple en renforçant la coopération et les relations bilatérales en matière de pêche. Nous sommes à la diapositive 5.
Il est crucial de tisser et d'entretenir des relations bilatérales étroites avec des pays clés. Le gouvernement a récemment déployé des efforts pour renforcer les relations bilatérales, particulièrement en matière de pêche et de chasse au phoque. Nous devons régler les questions bilatérales relatives à la pêche avec les États-Unis, pas seulement pour régler les questions bilatérales, mais aussi pour obtenir leur coopération sur la scène internationale où nous avons de nombreux objectifs communs.
Ces relations sont également importantes avec d'autres principaux acteurs en matière de gestion régionale des pêches, tels que l'UE et le Japon. Nous devons renforcer les liens de confiance avec les pays qui se sont opposés, par le passé aux objectifs canadiens. Nous devons établir un climat de confiance avec les pays membres de l'UE, plus particulièrement avec l'Espagne et le Portugal. Nous devons également travailler avec les pays aux vues similaires afin de trouver des solutions aux questions internationales communes en matière de pêche, notamment en collaborant dans le cadre de la Conférence des ministres des pêches Atlantique Nord en vue de nouer des liens étroits sur des questions touchant l'Atlantique Nord avec des pays qui ont des objectifs similaires aux nôtres. En tant qu'ambassadeur, j'interviendrai activement dans ces dossiers.
La modernisation de la gouvernance des pêches pose des défis. On peut faire valoir que l'OPANO n'est plus confrontée à autant de défis importants que d'autres ORGP partout dans le monde, surtout concernant la surpêche, mais si nous voulons atteindre les résultats escomptés, de reconstituer les stocks et d'avoir des pêches durables, nous ne devons pas renoncer à notre objectif d'amélioration, et les gens doivent se conformer aux règles. Nous devons moderniser les ORGP.
Le Canada a insisté sur la nécessité de faire cadrer les pratiques de gestion des ORGP avec des instruments et des outils modernes, tels que l'Accord des Nations Unies sur les stocks de poissons. Nous avons réalisé des progrès avec l'OPANO, mais un grand nombre d'ORGP continuent d'accuser un certain retard. La surcapacité de capture existe dans de nombreuses flottes. En haute mer, les États qui pratiquent la pêche doivent réduire leur capacité. Il est important de pêcher conformément aux objectifs de conservation et pas en fonction de la capacité.
Pour qu'il y ait une plus grande collaboration parmi les ORGP, les mesures de gestion de la conservation doivent être uniformes au sein des différentes ORGP. Nous avons aussi besoin d'une meilleure collaboration parmi l'ensemble des ORGP pour éliminer les failles qui facilitent la pêche INN. On estime que la pêche INN représente entre 4 et 9 milliards de dollars américains annuellement.
Le Canada a fait de la lutte contre la pêche INN une priorité dans sa stratégie de lutte contre la surpêche de façon générale et est résolu à discuter avec toutes les nations pour mettre sur pied un régime de gestion en haute mer crédible. De concert avec les autres membres qui ont participé au Groupe de travail sur la haute mer, nous nous sommes engagés de faire avancer avec un certain nombre d'initiatives. Mentionnons, entre autres, que le Canada a montré la voie en élaborant une norme de rendement internationale pour les ORGP. Cette norme aidera à lutter contre la pêche INN et fournira des mécanismes pour la réduire. Les ORGP pourront s'en servir comme outil d'évaluation.
En ce qui concerne la réforme de l'OPANO, nous réalisons des progrès, et les initiatives de 2004-2005 sur la gouvernance internationale ont augmenté les activités de surveillance et d'application de la loi. Ces initiatives ont permis d'accroître la conformité à la réglementation dans la zone réglementée par l'OPANO. Un respect accru de la réglementation se voit surtout dans les secteurs où des efforts sont déployés pour la pêche — pour réduire le nombre de jours, la taille des flottes, le nombre de navires — en vue de contrôler la capture d'espèces visées par un moratoire et la pêche excessive du flétan noir. L'assemblée générale annuelle de l'OPANO qui a eu lieu en décembre a jeté les bases pour susciter des changements permanents en modernisant la convention et en améliorant la gouvernance. Nous espérons y mettre la dernière main à la réunion de l'OPANO qui aura lieu à Montréal en avril.
Le Canada misera sur le succès qu'il a remporté lors de l'assemblée annuelle de 2006 de l'OPANO. Nous visons une meilleure gouvernance et une introduction soutenue de nouvelles mesures de supervision, de contrôle et de surveillance capables de régir les comportements non conformes dans la zone réglementée par l'OPANO.
Il est indispensable de maintenir le changement du comportement en mer si nous voulons réussir. Le Canada est fermement déterminé à gérer les pêches dans la zone réglementée de l'OPANO d'une façon qui cadre avec notre manière de gérer les pêches dans le secteur qui relève entièrement de nous, en reconstituant graduellement les stocks de poissons dans la zone réglementée par l'OPANO jusqu'à ce qu'ils atteignent un niveau qui assure la durabilité de ces stocks pour les générations futures dans chaque pays qui les pêche. Nous devons élargir le champ d'application au moyen d'une approche axée sur les écosystèmes.
En somme, ces mesures créent des conditions qui offrent une orientation solide pour reconstituer nos stocks de poissons dans cette zone.
La diapositive 8 porte sur la « Promotion des intérêts du Canada en matière de chasse aux phoques ». C'est une grande source de frustration pour moi, et je suis persuadé que ça l'est pour le gouvernement aussi — et je sais que le comité en a discuté par le passé — que nous sommes ciblés par des groupes de défense des animaux malavisés et par des personnes et des gouvernements qui se plient à la volonté de leur électorat plutôt que de négocier avec d'autres gouvernements.
Nous avons besoin d'une campagne proactive en faveur de la chasse aux phoques. J'ai été très actif dans ce dossier depuis que j'ai accepté ce poste. J'ai rencontré des journalistes européens dans le cadre d'une visite d'observation à St. John's en février pour discuter de la chasse et je pars samedi prochain pour visiter cinq pays d'Europe en 13 jours pour faire en sorte que cet enjeu fasse l'objet d'une campagne plus proactive, qui débutera la semaine prochaine.
Je travaillerai dans un cadre bilatéral et exercerai de fortes pressions, au besoin, pour le compte des ministres Hearn et MacKay en vue de défendre nos intérêts. Nous devons collaborer avec des pays aux vues similaires et, au cours des prochaines semaines et des prochains mois, je créerai un réseau de pays aux vues similaires, qui peuvent travailler de concert avec nous pour trouver des solutions novatrices aux défis auxquels nous sommes tous confrontés.
Nous devons continuer de véhiculer le message. Le message n'a pas changé. La chasse aux phoques est effectuée de manière durable et sans cruauté. Elle fait partie de la structure culturelle et économique de nombreuses régions du Canada et d'autres pays.
Nous devons plaider en faveur de collectivités durables. Cependant, je défendrai et préconiserai la chasse aux phoques comme faisant partie intégrante de ces collectivités durables. Par exemple, nous avons les Inuits au Canada, et Terre-Neuve-et-Labrador, le Canada atlantique en général, et les Îles-de-la-Madeleine au Québec, qui constituent une composante importante de cette démarche en vue de mettre sur pied des collectivités durables. Je m'attends à ce que tous les Canadiens appuient la promotion de la chasse aux phoques.
Une fois de plus, j'aimerais mentionner que je suis reconnaissant envers le comité pour le travail qu'il a effectué à cet égard dans le passé.
À la dernière diapositive, tandis que sont présentés mes priorités à court terme, nous devrons mettre l'accent sur l'établissement de relations clés, le renforcement des relations que nous entretenons avec des alliés déterminants et la promotion, aussi vigoureusement que nécessaire, des intérêts du Canada.
Cette diapositive met en évidence quelques-unes de ces mesures prioritaires. J'ai fait référence à la promotion de la chasse aux phoques en Europe. J'ai récemment rencontré à nouveau M. Bill Hogarth, directeur du National Marine Fisheries Service des États-Unis. Je me suis entretenu à deux occasions avec lui de questions qui intéressent nos deux pays.
Je vais rencontrer l'ambassadeur du Danemark demain. Je représenterai le gouvernement pour soutenir les producteurs de fruits de mer canadiens à l'exposition internationale de fruits de mer de Bruxelles qui se tiendra plus tard en avril, et j'assisterai à la Conférence des ministres des pêches Atlantique Nord qui aura lieu du 20 au 23 juin au Groenland et mettra de l'avant ces questions. Il s'agit de quelques-uns de mes plans à court terme.
Je termine là-dessus. Je vous remercie de votre attention. Je suis prêt à entendre toute question ou tout commentaire que vous avez.
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Monsieur Stoffer, pour être bien clair, je n'ai pas dit que nous ne pêchions pas en haute mer, à l'extérieur de notre zone de 200 milles. J'ai dit que les activités de pêche canadienne étaient limitées par rapport à celles d'autres pays qui dépendent de cette industrie. Je crois que c'est cela qu'il faut retenir.
Je suis un partisan convaincu d'une approche préventive lorsqu'il s'agit d'établissement de quotas, de données scientifiques et de considérations relatives aux écosystèmes, autant de sujets plutôt délicats. De nombreux secteurs sont vulnérables à un point tel que tout chalutage de fond devrait être interdit. Si tel est effectivement le cas, il faudrait que les activités de pêche soient interrompues dans ces secteurs.
Il y aurait quatre régions ciblées en ce sens qui feront l'objet d'un suivi au cours des trois prochaines années; un rapport sera ensuite produit à ce sujet. Si je ne m'abuse, il s'agit des monts sous-marins de Nouvelle-Angleterre, de Terre-Neuve et de Corner Rise ainsi que du Dôme Orphan. D'après les données scientifiques disponibles, ces quatre secteurs ont été jugés particulièrement vulnérables et seront soumis à des recherches plus approfondies.
Dans l'ensemble, il y a des aspects qui, notamment dans le contexte de... la résolution des Nations Unies ne visait pas une interdiction; il s'agissait de mesures bien différentes de ce qui a été rapporté dans les médias, par le truchement de différentes ONG environnementales et par les intervenants de ces secteurs.
Pour ce qui est de la résolution elle-même, nous devons chercher les moyens d'atténuer les dommages causés à ces secteurs vulnérables. S'il est impossible de réduire les dommages, la pêche sera interdite. Il est possible de limiter la pêche à certaines époques, de permettre seulement certains types d'engins, et de prévoir une sélectivité quant au moment et à l'endroit. Tous ces facteurs doivent être pris en considération lorsque vient le temps de prendre une décision.
Nous avons affaire à un continuum d'écosystèmes marins vulnérables. Certains se retrouvent à une extrémité du continuum et certains sont à l'autre bout. Aux différents échelons de ce continuum, vous devez vous rendre compte que vos activités et les moyens que vous utilisez doivent être choisis en fonction des impacts sur le continuum, car vous devez agir de manière responsable.
Quant à nos activités internationales, bien que nous ne fassions pas de pêche dans d'autres régions du monde, nous avons un rôle très important à jouer, en tant que chef de file mondial, pour assurer une gestion responsable dans le cadre des ORGP dont nous sommes membres dans nos eaux territoriales et compte tenu des pressions que nous devons exercer sur d'autres ORGP dont nous ne faisons pas partie. Par exemple, nous sommes un État non contractant qui coopère à la Commission interaméricaine du thon tropical et il y a d'autres tribunes et d'autres ORGP dont nous ne faisons pas partie sur lesquelles nous pouvons exercer des pressions en faveur d'une gestion responsable. Le Canada doit faire montre de leadership pour assumer ce rôle et atteindre cet objectif. Je dirais que ces efforts relèvent de mon mandat en tant qu'ambassadeur pour la conservation des pêches.