:
Merci, madame la présidente et mesdames et messieurs de m'avoir donné l'occasion de discuter des initiatives de Transports Canada visant à améliorer la sécurité des passagers d'autobus.
Tel que mentionné, je suis accompagné aujourd'hui de Michael DeJong, le directeur général de l'unité multimodale et de la sécurité routière.
[Français]
D'entrée de jeu, j'aimerais souligner que Transports Canada n'hésitera pas à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les Canadiens sur nos routes. L'importance de cet engagement a été soulignée à la suite de la collision de janvier 2019 impliquant un autobus de transport en commun à Ottawa et dans le contexte de la tragédie de Humboldt survenue en 2018.
[Traduction]
Mes pensées et mes prières accompagnent toujours ces familles tandis que nous approchons du premier anniversaire de cette tragédie.
Le a soulevé cette importante question auprès du Conseil des ministres responsables des transports et de la sécurité routière lors de la réunion du 21 janvier 2019, afin de prendre des mesures pour renforcer la sécurité des autobus de passagers. Par conséquent, les ministres ont convenu de confier aux fonctionnaires une série de mesures visant à renforcer la sécurité des passagers des autobus à savoir l'élaboration d'une norme nationale sur la formation initiale des conducteurs de véhicules commerciaux, y compris les conducteurs d'autobus d'ici janvier 2020 et la mise au point d'une norme technique pour les dispositifs d'enregistrement électronique des données d'ici ce printemps, une technologie qui aidera à faire le suivi des heures de travail des conducteurs commerciaux, comme les conducteurs d'autocars, afin de réduire le risque de fatigue.
La sécurité des autobus de passagers au Canada est une responsabilité partagée entre tous les ordres de gouvernement et les exploitants d'autobus. Transports Canada établit des exigences de sécurité particulières énoncées dans les Normes de sécurité des véhicules automobiles du Canada, comme les systèmes de freinage et les exigences relatives aux sorties de secours. Les provinces et les territoires veillent à la sécurité et prescrivent les règles de la route, comme les limites de vitesse et l'immatriculation des véhicules.
[Français]
Transports Canada travaille en étroite collaboration avec les provinces et les territoires ainsi qu'avec des partenaires clés afin de promouvoir une approche nationale cohérente à l'égard de ces questions.
[Traduction]
Cette approche coordonnée de la sécurité des autobus de passagers comprend des efforts concertés pour donner suite aux recommandations du Bureau de la sécurité des transports découlant d'une collision entre un train de VIA Rail et un autobus de OC Transpo en 2013. Les statistiques tirées de la Base nationale de données sur les collisions montrent que le comportement des conducteurs est le principal facteur contributif des collisions mortelles au pays, les excès de vitesse comptant pour 23 %, la distraction, pour 22 % et l'affaiblissement des facultés, pour 19 %.
Les efforts de Transports Canada pour améliorer la sécurité des autobus commerciaux s'étendent au-delà de la structure de l'autobus. Plus précisément, le ministère adopte une approche globale à plusieurs volets de la sécurité des autobus de passagers commerciaux qui prévoit des efforts au chapitre de la résistance à l'impact des structures, à l'évitement des accidents, aux facteurs humains et aux autres utilisateurs de la route, qui sont vulnérables. Par exemple, en février 2019, le ministère a publié des lignes directrices détaillées visant à réduire le risque de distraction des conducteurs par rapport aux affichages à bord des véhicules.
Nous avons aussi procédé à une étude des données sur les accidents dans les grands centres urbains, en vue d'aider à l'élaboration éventuelle d'une norme sur la résistance à l'impact. Nous avons également travaillé en collaboration avec l'industrie pour élaborer un plan de recherche exhaustif en vue d'examiner de nouvelles technologies qui visent à protéger les passagers des autobus en cas de collision. Reconnaissant que l'évitement des collisions est la clé pour sauver des vies, le ministère a publié un règlement en juin 2017 pour rendre obligatoire le contrôle électronique de la stabilité des véhicules lourds, comme les autocars et les autobus scolaires, ce qui améliorera le contrôle du conducteur et aidera à prévenir les renversements.
Ces efforts ont été renforcés en juillet 2018, lorsque le ministère a publié un règlement rendant obligatoire le port de la ceinture de sécurité dans les autocars qui circulent sur l'autoroute. Dans le cadre de cette initiative réglementaire, Transports Canada a également introduit des exigences techniques de fabrication pour les exploitants d'autobus scolaires qui choisissent d'installer des ceintures de sécurité dans leurs autobus. Reconnaissant que la technologie évolue et que nous ne pouvons jamais être trop en sécurité, Transports Canada est toujours à la recherche de moyens d'améliorer la sécurité routière. En outre, nous travaillons en collaboration avec nos partenaires pour jeter un regard neuf sur les mesures existantes et éventuelles visant à renforcer davantage la sécurité des autobus scolaires, en mettant l'accent sur la ceinture de sécurité. En particulier, nous avons mis sur pied un groupe de travail spécialisé réunissant des représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des associations de sécurité, des fabricants, des exploitants et des représentants des conseils scolaires pour examiner les normes et le fonctionnement des autobus scolaires, à l'intérieur et à l'extérieur des autobus.
[Français]
La sécurité de tous les usagers de la route demeure une priorité absolue pour Transports Canada, et le ministère s'engage fermement à continuer de travailler avec ses principaux partenaires afin de maintenir son élan dans ce domaine.
[Traduction]
Merci, madame la présidente.
[Français]
Merci à tous.
[Traduction]
Nous avons hâte de répondre à vos questions.
:
Merci, madame la présidente.
Je remercie les invités d'être avec nous.
Sans aller jusqu'à parler d'un constat d'échec, si nous tenons cette étude aujourd'hui, c'est parce que nous devons à tout le moins considérer sérieusement qu'il faut en faire davantage. Certaines tragédies ont laissé des familles complètes dans le deuil et avec une vie plus difficile à vivre.
J'ai été particulièrement interpellé par le témoignage de la présidente du BST, mardi dernier. Elle a dit que le mandat des organismes équivalents au BST canadien de bon nombre de pays développés inclut l'examen des collisions entre autobus. Or au Canada, ce n'est que pour les accidents entre un autobus et un autre moyen de transport, par exemple le train, qu'on peut obtenir des données du BST.
Il ressort déjà du mandat du BST d'examiner les collisions d'autobus avec un train, un avion ou un bateau. Vous apparaît-il pertinent de demander à Transports Canada ou au ministre d'inclure dans le mandat du BST l'examen des accidents où deux autobus sont entrés en collision?
:
Merci, madame la présidente.
Merci à vous tous d'être là. Nous vous sommes vraiment reconnaissants.
Je vais adopter un point de vue un peu différent sur tout ça.
De façon générale, durant le processus actuel, nous avons beaucoup mis l'accent sur les autobus. Ce sur quoi j'aimerais me concentrer, c'est là où les autobus se déplacent. Comme vous le savez, nous venons de produire un rapport provisoire sur les corridors commerciaux nationaux, qui porte sur les corridors commerciaux, l'infrastructure, les routes, les voies ferrées et les modes de transport aérien et maritime.
Dans le cadre de vos travaux et à la lumière de votre expérience, à part les autobus en tant que tels, si on pense aux endroits où les autobus circulent sur les routes, en particulier, estimez-vous qu'il y a des investissements que nous pouvons faire dans l'infrastructure pour réaliser ce qu'on tente de faire, ici relativement à la sécurité des autobus?
:
En effet. Je vais commencer, et Mike pourra vous en dire plus par la suite.
Le BST a formulé trois recommandations après la tragédie qui est survenue en ville. La première concernant les écrans d'affichage vidéo à bord, et nous avons produit des lignes directrices à cet égard.
La deuxième recommandation que vous avez mentionnée concernait les normes de résistance aux chocs. C'est la raison pour laquelle j'ai mentionné l'acquisition d'autobus hors service afin de pouvoir réaliser des essais et ainsi définir des normes permettant d'assurer la résistance adéquate aux chocs des autobus, ce qui est lié directement à cette recommandation.
Il convient de souligner que selon la dernière évaluation du BST, nous prenions trop de temps. Je reconnais que c'était le cas. C'est un enjeu complexe, mais nous avons fait des progrès et nous accélérons le pas afin de pouvoir obtenir ces autobus et réaliser les essais cet été. C'était un travail important à faire afin que nous puissions faire avancer les choses et tirer une conclusion dans un sens ou dans l'autre en ce qui a trait aux normes de résistance aux chocs.
La troisième recommandation, c'était d'élaborer une norme en collaboration avec la Society of Automotive Engineers relativement aux enregistreurs de données routières sur tous les autobus de passagers commerciaux. Je crois que les choses avancent bien de ce côté-là. Le BST a souligné que ces travaux avançaient convenablement.
:
Merci beaucoup de m'avoir invitée à participer à la réunion de votre groupe sur l'important sujet de la sécurité des autobus scolaires.
[Français]
Je pourrai aussi répondre à vos questions en français.
[Traduction]
La sécurité des étudiants est la première priorité de l'OSTA et de nos commissions scolaires membres, le Conseil scolaire du district d'Ottawa-Carleton et le Conseil des écoles catholiques d'Ottawa. Nous fournissons des services de transport motorisé à 70 000 enfants ainsi que des programmes de transport actif pour 45 000 étudiants qui viennent à l'école à pied, à vélo ou sur un autre moyen de transport roulant.
La sécurité dépend d'un certain nombre de facteurs, et nous utilisons une évaluation des risques et des mesures d'atténuation de pair avec les probabilités de résultat dans nos évaluations. En l'absence de données fiables et pertinentes, ce que certains peuvent juger sécuritaire est ouvert à interprétation et peut être subjectif. Ce que le public considère comme étant raisonnable entre aussi en ligne de compte. Les autobus scolaires sont depuis toujours les véhicules les plus sécuritaires sur la route à la lumière des kilomètres parcourus par les passagers. La question consiste à savoir si les ceintures de sécurité rendront les autobus encore plus sécuritaires.
Il y a environ 20 ans, l'un de nos autobus jaunes a été frappé latéralement par un camion, et un enfant est mort dans le cadre de cette collision, mais, depuis, aucun étudiant n'a souffert de blessures menaçant la vie ou n'est décédé à la suite d'une collision au sein de notre système. En fait, l'année dernière, un de nos autobus a été frappé latéralement par une grue. Le conducteur d'autobus, qui était attaché, est décédé, mais l'étudiant s'en est sorti sans blessures.
Il est essentiel de réaliser des études qui reflètent la conjoncture et les attentes canadiennes. S'appuyer sur des statistiques d'accident de notre voisin du sud américain en dit très peu sur la façon dont nous faisons les choses ici, dans le Grand Nord. D'ailleurs, je n'ai pas pu trouver une seule image d'un étudiant en habit de neige qui porte une ceinture dans un autobus.
Pourquoi les habits de neige et les autres vêtements d'hiver comme les mitaines sont-ils une considération aussi importante? Pour commencer, les habits de neige limitent la capacité des enfants de se déplacer librement, limitent leur dextérité et peuvent parfois être pris dans le mécanisme des ceintures de sécurité. Le rembourrage d'un habit de neige peut donner l'impression qu'une ceinture est bien serrée lorsqu'on l'attache, puis se comprimer durant une collision, laissant trop d'espace entre le corps et le siège. En raison de ce jeu, le corps de l'enfant pourrait bouger et glisser hors de la ceinture, ce qui augmente le risque de blessure.
Nous croyons que les études suivantes devraient être envisagées. Premièrement, des enfants qui peuvent avoir aussi peu que 3 ans et demi ont-ils la capacité physique et la dextérité manuelle pour bien attacher une ceinture abdominale et ajuster la sangle à l'épaule pour éviter les blessures à l'estomac, au cou et au dos? Les membres de notre comité régional sur la sécurité dans les écoles ont souligné que, des 10 000 élèves de maternelle que nous transportons, seulement quelques-uns maîtrisent cette compétence à la fin de l'année scolaire et même jusqu'en 3e année, des élèves ont de la difficulté à attacher les ceintures de sécurité.
Puis, il faut tester la capacité des enfants de défaire la ceinture en cas d'urgence, que l'autobus soit sur les roues, sur le côté ou à l'envers. À l'occasion d'un incendie dans un autobus dont nous avons été témoins il y a quatre ans, le seul élève qui a dû être évacué de l'autobus a dit: « Je suis sorti, je me suis retourné et l'autobus a explosé! » Nous prévoyons que, dans le cas d'un autobus plein, 70 enfants portant tout l'accoutrement d'hiver ne pourront pas défaire leur ceinture de sécurité et évacuer l'autobus aussi rapidement que nécessaire pour éviter de respirer de la fumée et de se brûler, particulièrement si l'autobus est tombé sur le côté ou est à l'envers.
Troisièmement, il y a la possibilité que les ceintures elles-mêmes causent des blessures ou des décès dans les conditions suivantes: d'abord, des ajustements incorrects ou inappropriés par l'élève. À la lumière des images en ligne qui montrent des enfants attachés dans des autobus scolaires, il semble qu'au moins la moitié d'entre eux ne portent en fait pas la ceinture comme il faut. Ensuite, la façon dont les élèves pourraient utiliser la ceinture pour se frapper, s'étrangler ou frapper et étrangler d'autres étudiants et, enfin, les blessures subies par les étudiants qui n'ont tout simplement pas attaché leur ceinture.
La capacité physique et la dextérité des élèves qui ont différents types de besoins spéciaux — ces besoins peuvent être de nature physique ou cognitive — pour attacher et détacher leur ceinture en cas d'urgence doivent être testées. Notre objectif, c'est l'inclusivité et l'indépendance, plutôt que l'isolement. L'utilisation des ceintures de sécurité ajoute un niveau de complexité pour bon nombre d'élèves qui trouvent déjà à la fois difficile et gratifiant de tout simplement pouvoir prendre un autobus jaune régulier.
Pour terminer, il faudrait faire des essais de collision généraux avec et sans ceinture de sécurité en mettant à l'essai des collisions frontales, arrières, latérales ainsi que des tonneaux, et ce, à des vitesses basses, moyennes et élevées.
D'un point de vue purement opérationnel, la mise en place des ceintures de sécurité dans les autobus changerait radicalement la façon dont nous offrons de tels services dans la région d'Ottawa. Pour commencer, cela exacerberait notre pénurie grandissante de chauffeurs, en raison de la responsabilité supplémentaire, de la responsabilité personnelle potentielle et les points d'inaptitude pouvant découler des contraventions données lorsque des mineurs dont le chauffeur est responsable ne portent pas leur ceinture de sécurité.
Un plan d'atténuation proposé consisterait à engager des surveillants dans les autobus. Il est peu probable que nous puissions embaucher de 650 à 1 000 personnes à temps partiel pour faire ce travail, vu le marché du travail à Ottawa. Le temps supplémentaire requis pour attacher les ceintures de sécurité en plus du temps requis pour composer avec les élèves qui enlèvent leur ceinture de sécurité en cours de route ne permettrait plus à l'OSTA de prévoir ses trajets de façon à desservir deux ou trois écoles de suite. Nous prévoyons qu'il faudrait 100 autobus de plus pour transporter le même nombre d'élèves.
Le manque de chauffeurs et de surveillants d'autobus ainsi que le manque de financement supplémentaire exigeraient des coupures de service pour au moins 15 000 élèves afin de mettre en place les ceintures de sécurité. Le risque lié à la sécurité de ces enfants serait en fait accru puisqu'ils devraient se tourner vers d'autres véhicules qui sont beaucoup moins sécuritaires que les autobus scolaires jaunes, comme des automobiles et des autobus de la ville.
Ce à quoi il faudrait réfléchir, alors, après la réalisation de toutes ces études c'est ce qui suit: les parents choisiraient-ils l'installation de ceintures de sécurité dans les autobus même si cela signifie possiblement que leur enfant ne pourrait plus avoir accès à un transport financé publiquement et qu'ils seraient obligés d'utiliser des moyens de transport moins sécuritaires? Est-ce que les parents considéreraient que les autobus scolaires d'aujourd'hui sont assez sécuritaires sans ceinture de sécurité?
Merci.
:
Merci, madame la présidente.
Je vous remercie, madame Kyriaco, d'être avec nous.
Dans la foulée de ce que M. Hardie vient de mentionner, je vais vous dire, sans vous dévoiler mon âge, que je suis né à une époque où les ceintures de sécurité n'existaient pas. On ne se posait pas de question en ce sens, mais avec le temps, c'est devenu une évidence. En fait, ce sont les jeunes générations qui ont toujours appliqué les changements. La règle existait, mais nous avions des réticences.
Pourrions-nous envisager un système différent pour les très jeunes enfants qui sont soi-disant incapables de boucler eux-mêmes leur ceinture de sécurité? En vous basant sur votre expérience, à quel âge détermineriez-vous qu'un enfant peut boucler lui-même sa ceinture de sécurité dans un autobus scolaire?
Madame la présidente, mesdames et messieurs les membres du Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités, madame la greffière, je tiens d'abord à vous remercier de me donner l'occasion de témoigner devant vous à propos de Drone Delivery Canada, afin de faire une mise à jour sur les incroyables percées commerciales et technologiques que l'entreprise a réalisées au cours des deux dernières années. Je vais aussi vous fournir de l'information nouvelle sur notre secteur ainsi que sur notre plus récent mandat concernant la fourniture de services aux collectivités du Nord et aux collectivités rurales et éloignées.
Les choses ont énormément changé depuis la dernière fois que j'ai témoigné devant votre comité, en novembre 2016. À titre indicatif, pour ceux qui n'étaient pas présents lors de mon dernier témoignage, Drone Delivery Canada est une entreprise torontoise pionnière dans le domaine de la technologie. Nos activités concernent surtout la conception, l'élaboration et la mise en oeuvre d'un système de livraison par drone adapté à la géographie canadienne qui soit durable sur le plan commercial. Notre groupe est composé de professionnels très chevronnés dans le domaine de la technologie et qui ont démarré, possédé et exploité des entreprises prospères sur le marché canadien. Drone Delivery Canada est la première entreprise de livraison par drone accréditée par le gouvernement fédéral au Canada ainsi que le premier transporteur de marchandises par drone au Canada à satisfaire aux exigences de Transports Canada.
Dans un avenir rapproché, les drones pourront livrer de la marchandise rapidement, facilement et à faible coût, ce qui permettra aux entreprises d'augmenter leurs revenus et leur chiffre d'affaires. Les organismes de réglementation continuent de travailler sur la réglementation encadrant l'utilisation commerciale des drones, et nous constatons qu'il y a une certaine volonté de la part de Transports Canada de faire avancer l'industrie et de promouvoir l'innovation.
Il y a d'innombrables industries pouvant tirer parti des services de livraison par drone, par exemple les fournisseurs de services logistiques, les services de livraison postale, les premiers répondants, les entreprises de distribution de pièces, les fournisseurs de fournitures médicales et les centres de distribution en général.
Un service de livraison par drone de DDC s'effectue entre des entrepôts fixes. Les drones sont hautement automatisés et sont contrôlés au moyen d'un système logiciel de gestion centralisé dans un centre de contrôle qui peut se trouver à l'endroit où l'aéronef est utilisé ou à l'administration centrale de DDC près de Toronto. Tous les vols sont surveillés par un pilote superviseur formé et qualifié qui peut intervenir en tout temps en cas de besoin.
En février 2018, Transports Canada a octroyé à DDC un certificat d'opérations aériennes spécialisées pour exploitants conformes, ce qui nous permet d'exercer nos activités partout au Canada. Le premier aéronef commercial de DDC, le X1000 Sparrow, a été jugé conforme aux normes de Transports Canada en décembre 2017. Il est capable de transporter une charge utile de 4,5 kilos sur une distance potentielle de 20 kilomètres.
Nous avons récemment fait l'annonce d'un nouveau drone, baptisé Condor, capable de transporter des charges lourdes. Nous allons bientôt commencer à le mettre à l'épreuve. Il devrait être capable de transporter des marchandises allant jusqu'à 180 kilos sur une distance potentielle de 150 kilomètres.
Autre fait important, nous avons réussi les tests « au-delà de la visibilité directe », sous la supervision de Transports Canada. Nous avons signé une entente commerciale de 2,5 millions de dollars, et sommes présentement en négociations très avancées afin de conclure de multiples ententes commerciales pour 2019. Nous avons entamé des discussions avec 50 clients, y compris des vendeurs au détail, des réseaux de fret, des groupes hospitaliers, des services de messagerie, des fournisseurs de services logistiques ainsi que diverses collectivités éloignées au Canada. Nous avons conclu des ententes avec la Première Nation Moose Cree, la National Automotive Parts Association, les ambulanciers paramédicaux de la région de Peel et bien d'autres entités encore. Nous avons établi un partenariat avec Toyota Tsusho, et les discussions vont bon train avec plusieurs transporteurs de marchandises.
Nous travaillons à l'élaboration d'un deuxième réseau de livraison de marchandises par drone dans les Territoires du Nord-Ouest. Nous croyons qu'il s'agit d'une occasion exceptionnelle d'aider à répondre aux besoins des collectivités éloignées, par exemple en ce qui concerne le transport des marchandises considérées comme étant essentielles pour la croissance économique, comme la nourriture et le matériel médical. Nous avons l'intention de desservir 200 collectivités nordiques et éloignées d'un bout à l'autre du pays au cours des cinq prochaines années. C'est une excellente nouvelle pour le Canada, et en particulier pour les collectivités du Nord qui éprouvent des difficultés dues à l'absence de routes et d'autres moyens de transport.
La population de ces collectivités est majoritairement autochtone, et même si elle a accès à de la nourriture et à des biens, c'est à des prix prohibitifs. C'est inacceptable que de la nourriture coûte si cher au Canada, où tous sont censés être égaux. J'ai lu un article de CBC News l'autre jour qui parlait d'une mère de quatre enfants à Iqaluit qui avait acheté une caisse de 24 bouteilles d'eau au coût de 29,99 $ à l'épicerie. À Winnipeg, la même caisse de 24 bouteilles d'eau lui aurait coûté seulement 4,49 $. J'ai vu la même chose à Moosonee, où nous travaillons en étroite collaboration avec la Première Nation Moose Cree afin de mettre sur pied le premier service de livraison abordable de la région qui sera exploité toute l'année.
L'abordabilité est un élément clé de notre proposition de valeur. Pour le consommateur, la valeur d'utiliser à faible coût des drones hautement automatisés pour de petites trajectoires de vol est nettement supérieure au fait de recourir à des services concurrents avec des hélicoptères. Nous allons commencer par offrir un service de livraison pour les petits colis, et les drones suivront une trajectoire fixe, mais nous prévoyons augmenter les distances maximales et la capacité de charge à mesure que les nouveaux modèles de drones plus puissants sont approuvés par Transports Canada.
La Première Nation Moose Cree sera le propriétaire et l'exploitant de l'entreprise. Même si on s'attend, selon les prévisions financières, à ce que l'entreprise génère des profits à mesure que le service s'améliore, notre premier objectif est de créer des retombées sociales pour la collectivité. Les avantages que la collectivité pourra tirer de cette nouvelle infrastructure de transport, qui sera exploitée toute l'année, comprennent une amélioration des communications, des occasions d'emploi, une plateforme que les nouvelles entreprises pourront utiliser afin de servir la collectivité, une amélioration des services de soins de santé et de nouvelles options d'éducation pour les jeunes.
Ce genre de projets visant les collectivités du Nord et les collectivités autochtones auront pour effet d'accroître la productivité et l'innovation technologique, d'élargir la chaîne d'approvisionnement canadienne, de créer des emplois bien rémunérés dans ces collectivités et de les avantager sur le plan social, sanitaire et environnemental, ce qui, au bout du compte, aura des retombées sur l'économie publique et l'innovation. Enfin, Drone Delivery Canada contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en aidant à réduire l'utilisation de combustible diesel dans les collectivités autochtones éloignées.
Nous demandons à Transports Canada et au gouvernement fédéral de travailler avec nous afin d'aider les collectivités du Nord à améliorer leurs conditions de vie.
Pour conclure, je dirais que Drone Delivery Canada, au même titre que les lignes ferroviaires aériennes, apporte une nouvelle dimension au domaine des transports. Au XIXe siècle, on a vu l'avènement des trains, puis, au XXe siècle, celui des voitures. Maintenant, au XXIe siècle, nous connaissons l'avènement des drones.
Je vous remercie de votre attention. Je suis prêt à répondre à vos questions.
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Laissez-moi vous donner un exemple tiré de ce que M. Reed a vécu. C'est un Canadien qui possède un véhicule américain.
Je vis en Alberta, et beaucoup d'Albertains possèdent des chalets dans l'État du Montana. Par exemple, disons que vous possédez une jeep au Montana immatriculée aux États-Unis. Vous décidez d'effectuer des réparations sur votre véhicule, alors vous le remorquez pour l'apporter, disons, à Lethbridge ou à Calgary, peut-être jusqu'à votre garage. Il y a quand même assez de personnes dans ma circonscription qui font cela.
Il vous est interdit de faire entrer votre jeep au Canada si vous ne l'importez pas officiellement, ce qui suppose de payer des droits d'importation de 6,1 %, comme si votre but était de l'apporter au Canada pour de bon. Ce n'est pas ce que nombre de mes électeurs et M. Reed veulent faire; ils veulent seulement faire entrer temporairement leur véhicule au Canada.
Présentement, il n'y a rien qui habilite quelqu'un à faire cela sans payer l'intégralité du droit d'importation. La Bibliothèque du Parlement, le ministre des Transports et les fonctionnaires de Transports Canada l'ont confirmé.
Comme je l'ai dit, c'est un problème qui touche un petit groupe de gens. C'est très loin d'être quelque chose de fréquent. Mais si c'est un citoyen canadien qui possède le véhicule, il devrait avoir le droit de faire entrer son véhicule immatriculé aux États-Unis au Canada pour au moins quelques jours. Je doute que les gens les apportent au Canada pour des mois afin de les utiliser à des fins résidentielles ou commerciales. Ce serait seulement pour effectuer des réparations ou mettre le véhicule à niveau avant de le renvoyer de l'autre côté de la frontière.
Vous pourriez mettre en œuvre un régime de contravention pour ceux qui enfreignent les règles. Ce devrait être très facile de retracer les véhicules, puisque les douaniers recueillent tous les renseignements habituels.
M. Reed a proposé quelques systèmes à cette fin. Le ministre lui a répondu en lui disant que les véhicules non conformes — c'est-à-dire les véhicules plus anciens, souvent ceux datant d'avant 1979 — ne pouvaient pas entrer au Canada parce qu'on les juge non sécuritaires. J'ai rappelé au ministre dans une autre communication qu'il était question de véhicules conformes.
Pour revenir à l'exemple de la jeep que je vous ai donné, il s'agit d'un véhicule ordinaire qui circule sur la route... Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j'aime bien aller à la campagne où il n'y a pas de téléphone cellulaire ni quoi que ce soit. Alors vous prenez votre jeep, mais peut-être que vous l'endommagez un peu en roulant dans la boue. Vous la conduisez jusqu'à chez vous, et si vous êtes au Montana, vous allez devoir payer le prix exorbitant qu'exigent les garagistes. Si vous n'avez pas les outils qu'il vous faut aux États-Unis, peut-être que vous voudriez alors faire entrer votre véhicule au Canada pour le réparer chez vous avant de le rapporter aux États-Unis, parce qu'il est immatriculé aux États-Unis et que c'est là qu'il doit être.
J'ai mentionné que le ministre avait écrit une réponse, datée du 26 février 2016. Voici ce qu'il dit. Je veux simplement vous lire un court paragraphe:
Comme vous l'avez souligné, l'utilisation temporaire d'un véhicule immatriculé aux États-Unis et conforme aux normes américaines par un citoyen canadien n'est pas chose fréquente. Cependant, puisque cette option pourrait être dans l'intérêt de certains Canadiens, des fonctionnaires de Transports Canada examineront les options qui pourraient aider à résoudre ce problème. Toute solution éventuelle suppose des modifications législatives, et il faudra du temps pour les élaborer, les faire approuver, les diffuser et les mettre en œuvre.
Malheureusement, je n'ai reçu aucune nouvelle depuis, et je n'ai trouvé absolument nulle part de l'information sur cet examen, même pas s'il a été réalisé. Le ministre ne me l'a pas dit...
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J'ai ensuite déposé une pétition le 25 septembre 2017. Le numéro de la pétition est 421-01658. La réponse que le ministre a envoyée fait quatre lignes. Je voulais de l'information sur l'examen entrepris par Transports Canada. D'après ce que je vois, c'est le silence complet. Sa réponse n'en est pas vraiment une; il me dit simplement que le Règlement sur la sécurité des véhicules automobiles devra être modifié avant que ce genre de chose soit possible.
Une entreprise canadienne, comme U-Haul, peut faire entrer des véhicules immatriculés aux États-Unis au Canada afin de les utiliser expressément à des fins commerciales, mais c'est défendu à un citoyen canadien ordinaire. Le Plan international d'immatriculation prévoit que les entreprises peuvent faire circuler leurs véhicules d'un État à l'autre et les utiliser au Canada. Le Canada pourrait s'inspirer du Plan international d'immatriculation afin de créer un modèle pour les citoyens canadiens. C'est pourquoi je ne suis pas satisfait des règles en vigueur et des réponses de Transports Canada. Il est profondément injuste qu'il existe une règle distincte pour les entreprises, et une autre, pour les citoyens canadiens. Les citoyens devraient avoir les mêmes droits que les entreprises.
Nous savons qu'il y a des véhicules de U-Haul immatriculés en Arizona. U-Haul peut le faire. Si vous avez déménagé au cours des 10 ou 15 dernières années, vous avez sans doute remarqué que tous leurs véhicules sont immatriculés en Arizona. Pourtant, leurs véhicules sont utilisés régulièrement au Canada.
Disons que j'ai un véhicule Jeep immatriculé au Montana. Il se trouve à mon chalet près du lac ou simplement dans l'entrée de la maison d'un ami. Tout à coup, je décide de poser de nouveaux pneus. Alors, je remorque le véhicule jusqu'au Canada, mais si je veux le faire entrer au pays, je dois payer les droits d'importation comme si j'avais l'intention de laisser le véhicule définitivement au Canada, ce qui n'est pas mon intention.
J'ai examiné les diverses possibilités; j'ai songé à présenter un projet de loi d'initiative parlementaire afin d'éviter de venir à une séance du Comité. Je voulais simplement proposer une solution à ce problème. J'ai demandé à la Bibliothèque du Parlement comment je devais procéder et si c'était possible. On m'a répondu que ce n'était pas possible, parce que les tarifs douaniers sont régis par une disposition précise de la Loi sur les douanes. Ils sont établis par décret. Un projet de loi d'initiative parlementaire ne doit donc pas interférer avec l'établissement des tarifs douaniers ni avec les personnes concernées. Il faudrait un décret, et non un projet de loi d'initiative parlementaire.
J'ai donc déposé la motion numéro 197, qui porte sur ce problème. Je me disais que c'était une façon élégante de résoudre ce problème, mais, malheureusement, il reste peu de temps à la session parlementaire. Les élections auront lieu au plus tard le 21 octobre 2019, ce qui veut dire que ma motion, qui aurait donné l'instruction à deux comités d'étudier la question, n'est plus envisageable.
Voilà donc pourquoi je demande à votre comité d'y consacrer au moins deux réunions. Essentiellement, vous devriez convoquer des fonctionnaires afin qu'ils puissent vous expliquer la façon dont la loi devrait être modifiée. J'ai besoin de cette information. Ensuite, le Comité pourrait formuler des recommandations et présenter un rapport sur les mesures à prendre et sur les types de modifications législatives qui devront être apportées afin que les citoyens canadiens aient les mêmes droits que les entreprises américaines et canadiennes, comme U-Haul.
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J'essaie de trouver une sorte de solution... Je ne veux pas que vous vous fassiez de faux espoirs. Le fait est que notre horaire est bien rempli jusqu'à la fin de la session parlementaire, et je ne suis pas sûr que nous ayons du temps à consacrer à ce que vous proposez. Malgré tout, je trouve que c'est une excellente idée. Je crois que vous avez raison sur toute la ligne. Puis-je vous faire une suggestion? Peut-être qu'un autre comité aurait le temps. Un comité plus approprié que le nôtre serait probablement celui de la sécurité publique. Honnêtement, ce que vous proposez concerne vraisemblablement trois ou quatre ministères: Sécurité publique, Transports et peut-être même Affaires mondiales.
Je ne veux pas que la motion de Tom soit rejetée, parce que je crois que c'est justifié, et, très franchement, je suis d'accord avec lui. Malheureusement, le fait est qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps, pour commencer. Nous venons tout juste d'avoir un débat là-dessus avec M. Aubin, lors de la dernière séance, à propos de l'ordonnancement de notre programme. Incidemment, c'est autre chose que nous avons à régler, si nous avons le temps. Nous avons décidé de l'ordre des études à la dernière séance.
Puisqu'il ne nous reste plus de temps, pour être juste envers Tom, je crois que nous devrions essayer de refiler l'étude au comité de la sécurité publique, s'il a le temps. Lorsque nous reviendrons — peu importe ce qui adviendra —, notre comité pourra se pencher sur la question, lorsque nous en aurons le temps.
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Je crois que je peux reprendre la parole.
M. Badawey a suggéré qu'il serait peut-être plus approprié de confier l'étude au comité de la sécurité publique ou à un autre comité, mais le fait est que la loi qui devra être modifiée est la Loi sur la sécurité automobile. Je peux énumérer les dispositions pour vous: ce sont les paragraphes de 7(1.1) à 7(1.4) de la Loi sur la sécurité automobile. Je les ai avec moi. Ces dispositions ont été modifiées en 2012. Ce sont les paragraphes qui permettent à U-Haul de faire passer facilement ses camions d'un côté et de l'autre de la frontière. Le Plan international d'immatriculation permet aux véhicules d'entrer temporairement au Canada. Pour cette raison, seul votre comité peut étudier la question, parce que vous pourrez convoquer des fonctionnaires du gouvernement afin de leur demander des éclaircissements sur ce qui doit être modifié par rapport à l'importation temporaire de véhicules immatriculés aux États-Unis, mais possédés par un citoyen canadien.
Comme je l'ai dit, j'ai essayé de trouver d'autres solutions. Ce problème ne touche pas strictement l'importation ou les douanes, parce que des droits d'importation devraient être imposés sur les véhicules américains qui entrent au Canada. Le problème, c'est qu'il y a des citoyens qui n'ont pas l'intention d'importer leur véhicule. Ils veulent simplement poser de meilleurs pneus sur leur jeep. Ils le remorquent jusqu'à la frontière, où ils sont arrêtés par les gardes-frontières qui ne font qu'appliquer la loi, à juste titre, parce que c'est défendu.
Je comprends que c'est un problème qui touche une petite catégorie de personnes. Par ailleurs, ce genre de problèmes ne sont pratiquement jamais réglés, surtout quand ils touchent plusieurs ministères différents. C'est une question très compliquée, et c'est pourquoi il m'a fallu si longtemps pour trouver la meilleure façon de la régler, une fois que j'ai appris que je ne pouvais pas simplement utiliser un projet de loi d'initiative parlementaire pour modifier la loi.
Je crois sincèrement que c'est à votre comité de se pencher là-dessus. Je suis plus que compréhensif et conciliant, alors si vous voulez prendre 15 minutes de plus pendant une autre séance pour y réfléchir davantage ou proposer une modification afin d'étudier cette question pendant une séance seulement, vous pouvez me le dire. Nous ne sommes pas au comité des finances. Je ne veux pas torpiller les travaux de votre comité. Je suis tout à fait disposé à...
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Non, effectivement. Je suis le gentil député de Calgary.
Si vous proposez une modification pendant une autre séance sur le sujet, je suis tout à fait disposé à la prendre en considération, mais sachez que c'est la Loi sur la sécurité automobile dont il est question ici. Je suis convaincu qu'il faut modifier les dispositions que j'ai mentionnées afin de permettre aux Canadiens propriétaires de véhicules immatriculés aux États-Unis de les faire entrer au Canada sans avoir à payer des droits d'importation, pourvu que leur but ne soit pas d'importer leur véhicule.
Peut-être que vous voudrez prendre 15 minutes de plus pendant une autre séance pour en discuter davantage. Je sais que l'horaire de mon comité, celui des finances, est rempli pour tout le mois de mai, tous les jours du lundi au jeudi, à cause du budget. Vous pouvez toujours programmer d'autres séances, je crois. Vous êtes les maîtres de votre propre destinée. C'est possible. Vous pouvez...
M. Jeneroux: Pourvu qu'il s'agisse d'une séance publique.
M. Kmiec: Pourvu qu'il s'agisse d'une séance publique, bien sûr. Ce serait une bonne chose.
Il y a d'autres dispositions dans d'autres lois qui s'appliquent. Je pourrais les énumérer, mais ce sont toutes des dispositions touchant les douanes. En modifiant les dispositions que j'ai mentionnées plus tôt, nous n'aurions pas à nous en occuper.
Je vais céder la parole maintenant. J'aimerais que nous procédions immédiatement à un vote par appel nominal sur cette motion, ou, si vous êtes d'accord de ce côté-ci, discuter davantage de la motion à la prochaine séance, mardi prochain. Je reviendrai avec joie.