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Je déclare ouverte la huitième réunion du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration.
Aujourd’hui, nous étudions le Budget principal des dépenses de 2020-2021, en plus du Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice 2020-2021.
Nous recevons l’honorable Marco Mendicino, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Nous recevons également les représentants du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration: la sous-ministre, Catrina Tapley; la sous-ministre adjointe, Politiques stratégiques et de programmes, Marian Campbell Jarvis; le sous-ministre adjoint, Opérations, Daniel Mills; et le sous-ministre adjoint, dirigeant principal des finances et contrôleur, Hughes St-Pierre.
Avant de commencer, j’aimerais vous faire quelques rappels en matière de santé et de sécurité. Je rappelle à tous les participants qui se trouvent dans la salle de garder une distance d’au moins deux mètres avec les autres. Je vous rappelle également que vous devez porter un masque, sauf lorsque vous êtes assis et qu’il n’y a personne à moins de deux mètres de vous.
La séance d’aujourd’hui est hybride. Certains députés y participent en personne dans la Cité parlementaire, tandis que d’autres y participent à distance. Je demande à tous les membres du Comité de parler assez lentement pour permettre aux interprètes de faire leur travail. La séance est diffusée en ligne sur le site de ParlVU.
Au cours de la première heure, nous allons entendre le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté...
Madame Martinez Ferrada, vous avez levé la main.
:
Merci, madame la présidente, mesdames et messieurs les membres du Comité.
[Français]
Bonjour à tous.
[Traduction]
Je suis très heureux de présenter un exposé sur le Budget principal des dépenses du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté pour l’exercice 2020-2021.
Nous nous sommes réunis au cours d’une année sans précédent. L’année 2020 restera à jamais gravée dans l’histoire à titre d’année de la COVID-19. Cette pandémie mondiale a chamboulé tous les aspects de l’existence, et l’immigration ne fait pas exception. En fait, puisque le déplacement des personnes au-delà des frontières internationales est à la base de l’immigration, il est facile de conclure que peu d’autres portefeuilles du gouvernement ont été plus durement touchés par ce terrible virus.
Alors que nous vivons une deuxième vague, le besoin d’imposer des restrictions en matière de déplacements, des quarantaines, une distanciation et une capacité réduite dans les milieux de travail demeure évident. Il ne fait aucun doute que ces mesures nécessaires, qui visent à protéger les Canadiens, ont un effet cumulatif sur l’immigration.
Or, sur le plan opérationnel, nous avons fait des bonds prodigieux entre le printemps dernier et aujourd’hui. Je veux être clair: cette période a été difficile, surtout pour les personnes et les familles touchées par les perturbations qu’a entraînées la COVID-19.
[Français]
Cette dernière année a certainement été difficile pour nous tous. Avec les fermetures des frontières à l'échelle mondiale et la restriction des voyages, la pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions considérables sur notre système d'immigration.
[Traduction]
Nous avons toutefois pris des mesures concrètes. Nous avons maintenu l’immigration malgré la pandémie. Nous avons continué d’accueillir les immigrants économiques, de réunir les familles et de réinstaller les réfugiés dont les cas étaient les plus urgents. Nous avons accordé la priorité aux permis de travail dans les domaines essentiels comme les soins de santé, les services d’urgence, l’agriculture et la transformation alimentaire, afin de veiller à ce que les travailleurs de première ligne reçoivent toute l’aide dont ils ont besoin pour nous garder en santé et pour nous nourrir.
Nous avons réuni des milliers de familles et de proches en créant des voies aux frontières. Pour ce faire, nous avons affecté des ressources là où les besoins étaient les plus criants, nous avons accru le recours aux technologies numériques et nous avons rationalisé nos politiques, tout cela avec l’aide des fonctionnaires, qui ont travaillé d’arrache-pied pour ce faire.
[Français]
C'est un plaisir pour moi de prendre la parole aujourd'hui pour parler du Budget principal des dépenses 2020-2021 ainsi que de son Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020-2021 sous la rubrique d'IRCC.
[Traduction]
Pour l’exercice 2020-2021, le Budget principal des dépenses d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada totalise 2,8 milliards de dollars pour l’ensemble des crédits. Le Budget supplémentaire des dépenses (B) comprend du nouveau financement s’élevant à 324,7 millions de dollars.
[Français]
Des mesures ont été mises en place pour prolonger le séjour de résidents temporaires incapables de quitter le Canada en raison des restrictions de voyage. Nous avons aussi mis en place des mesures de facilitation pour répondre aux préoccupations des étudiants étrangers et des établissements d'enseignement désignés qui les accueillent.
[Traduction]
En ce qui a trait à notre mandat principal, nous avons introduit des mesures novatrices pour continuer à recevoir des résidents permanents au Canada. En fait, notre processus d'établissement virtuel a pu réduire le temps nécessaire pour accueillir un résident permanent. Les résidents permanents qui souhaitent parrainer leur conjoint seront heureux de savoir que nous avons mis sur pied une équipe spéciale pour accélérer le traitement de 49 000 demandes avant la fin de l'année, ce qui permettra de réunir un plus grand nombre de familles.
Bien que nous déployions tous les efforts à l'échelle nationale, il ne faut pas oublier que l'empreinte opérationnelle d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à l'étranger est importante, et qu'elle a été touchée par le processus décisionnel souverain des pays où se trouve le ministère. Toutefois, les centres de réception des demandes de visa commencent à rouvrir partout dans le monde, dans la mesure où les restrictions locales le permettent.
Bon nombre de centres de réception des demandes de visa dans les pays clés comme l'Inde et les États-Unis commencent à rouvrir, dont certains cette semaine. Puisque nos partenaires nationaux et internationaux reprennent leurs opérations, nous sommes en bonne posture pour améliorer le temps de traitement des demandes. Par exemple, au cours de la semaine se terminant le 14 novembre, nous avons rendu 80 % des décisions définitives par rapport à une période similaire en 2019. Plusieurs volets ont en fait dépassé la production par rapport à l'année dernière. Par exemple, le Programme des candidats des provinces était à 232 % et les personnes protégées étaient à 557 %.
La pandémie nous a également poussés à innover dans le secteur de la citoyenneté. Comme tous les rassemblements publics étaient impossibles dans un avenir prévisible, nous avons mis en ligne les cérémonies de citoyenneté et avons accueilli de nouveaux Canadiens dans le cadre de milliers de cérémonies virtuelles. À la mi-octobre 2020, le ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté avait fait prêter le serment de citoyenneté à plus de 43 000 nouveaux citoyens dans le cadre de 8 800 cérémonies. À l'heure actuelle, nous finalisons également le développement...
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Nous finalisons actuellement le développement d'une nouvelle plateforme en ligne qui nous permettra de reprendre les examens pour la citoyenneté en ligne en toute sécurité. Enfin, à compter du 1
er janvier 2021, les demandes de citoyenneté des candidats de 18 à 54 ans seront acceptées par voie électronique, ce qui représente un grand pas en avant.
Nous avons été efficaces et agiles pendant cette période des plus difficiles, et les leçons que nous en avons tirées nous seront très utiles à mesure que nous continuons à accueillir les nouveaux arrivants et à renforcer le Canada grâce à l'immigration. De nombreuses innovations créées auront une incidence durable sur nos délais de traitement. C'est important, car nous avons vu tout au long de notre histoire que l’immigration est un moteur de la croissance économique et de la création d’emplois, et nous savons qu’elle continuera à jouer un rôle essentiel dans notre reprise économique à court terme et dans notre prospérité à long terme. Voilà pourquoi notre plan des niveaux d’immigration récemment annoncé permettra d’augmenter progressivement les niveaux d’immigration au cours des trois prochaines années, selon un taux d'environ 1 %.
Comme vous le savez probablement tous, les restrictions relatives aux déplacements et d'autres contraintes ont entraîné une baisse des admissions cette année. C'est pourquoi nos augmentations au cours des trois prochaines années les compenseront.
[Français]
Bien que le système d'immigration du Canada ait été touché par la pandémie de la COVID-19, nous demeurons déterminés à accueillir de nouveaux arrivants au pays.
Nous continuons d'accepter les demandes et nous les traitons le plus rapidement possible; nous savons que nous devons continuer à innover et à faire évoluer nos activités afin d'atteindre nos objectifs.
IRCC continuera de trouver des solutions originales en réponse aux défis imposés par la pandémie et les restrictions à la frontière.
[Traduction]
L’immigration montre qui nous étions, qui nous sommes et qui nous espérons être. Nous choisissons d’être ouverts, dynamiques et prospères.
Je vous remercie de votre indulgence, étant donné les difficultés techniques que nous avons rencontrées. Je serai heureux de répondre à vos questions.
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Je vous remercie de la question.
Il est important de garder les familles et les êtres chers ensemble, en particulier pendant les périodes difficiles. C'est pourquoi nous avons lancé un processus pour les cas de compassion et pour réunir la famille élargie et les couples à long terme.
Lorsque ce programme a été créé, nous avons établi une norme de service de 14 jours, et cette norme n'a pas changé; cela est clair. Nous avons mis sur pied un groupe de travail spécialement pour traiter les demandes et répondre aux questions. Nos fonctionnaires dévoués continuent à traiter les demandes le plus rapidement possible.
Notre gouvernement continuera à réunir les familles tout en protégeant la santé et la sécurité de tous les Canadiens.
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Merci beaucoup, madame la présidente.
Merci au ministre d'être venu à notre comité.
Je vais poursuivre sur la question de la double intention. La Direction des demandes de renseignements ministériels a confirmé que les renseignements nouvellement publiés sur le site Web du gouvernement concernant la double intention est essentiellement une note interne destinée à fournir des éclaircissements pour aider à interpréter la double intention, mais elle n'est pas considérée comme une politique concrète.
Le ministre envisagera-t-il de suspendre l'utilisation de l'alinéa 179b) pour les demandeurs de parrainage qui demandent un visa de résident temporaire, VRT, dans une double intention, et envisagera-t-il de délivrer un VRT spécial, semblable à celui d'un super visa pour les parents et les grands-parents, pour le parrainage de conjoint?
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Merci, monsieur le ministre. Nous devons poursuivre. Vous ne me donnez pas vraiment de réponse au sujet de ces étudiants, malheureusement, mais nous allons essayer une autre question.
Vous avez clairement dit à plusieurs reprises lorsque nous nous sommes rencontrés la semaine dernière au comité sur la Chine qu'aucune personne inculpée au titre de la loi sur la sécurité nationale ou accusée d'avoir participé à une manifestation pacifique se verrait refuser l'entrée au Canada, ce qui est très bien selon mois. Il y a toutefois beaucoup d'incertitude à cet égard, et le Globe and Mail ainsi que d'autres bulletins de nouvelles nationales ont d'ailleurs abordé les questions qui demeurent sans réponse.
Je me demande juste si votre déclaration tient compte en quelque sorte de ces militants pro-démocratie. Je pense plus particulièrement à Joshua Wong, qui avait 17 ans lorsqu'il a lancé le mouvement des parapluies en 2014. Vous savez certainement qu'il a tout récemment plaidé coupable à une accusation d'attroupement illégal, ce qui, comme vous le savez, est aussi un crime au Canada. C'était devant un tribunal hongkongais. Il a plaidé coupable et risque maintenant cinq années de prison pour avoir commis un crime qui, je le répète, en est également un au Canada.
Je me demande juste ce que votre déclaration sur Hong Kong fera pour Joshua Wong. Prévoit-elle quelque chose pour lui? Avons-nous un moyen de le soutenir? Il est exactement le genre de personne que votre annonce aurait dû aider, mais je ne suis pas sûr que ce sera le cas.
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Vous répondez donc par la négative.
Merci, monsieur le ministre. Nous devons poursuivre. Je dois passer à ma dernière question.
Le , au comité Canada-Chine, a affirmé que les Canadiens d'origine chinoise qui subissent au pays, en sol canadien, les menaces ou les actes d'intimidation d'agents du Parti communiste chinois devraient appeler leur police locale. Je me demande si, pour le Comité et ceux qui regardent, vous pouvez passer en revue la façon dont la GRC traiterait ces dossiers et dire de quelle manière ils seraient renvoyés à votre ministère. C'est certainement ce qui se produirait, puisque beaucoup de ces dossiers sont liés à des questions d'immigration.
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Merci beaucoup, madame la présidente.
Bienvenue, monsieur le ministre.
Si j'ai bien compris, il a été nécessaire pendant la pandémie de moderniser le système du ministère, et la pandémie a, d'une part, mis en lumière des domaines dans lesquels il faut faire plus de travail et, d'autre part, mené le gouvernement à revoir ou à compléter des mesures déjà prises pour préparer une mise à jour du système, aussi large et complexe qu'il puisse être.
Quels sont les nouveaux processus et les innovations visant à atténuer les pressions exercées sur le système par la COVID qui ont apporté la plupart des changements que vous voyez? Quelles autres méthodes envisagez-vous pour accroître l'efficacité du système, maintenant et à l'avenir?
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Je vous remercie de poser la question. Elle me permet encore une fois d'attirer l'attention sur les leçons que nous avons tirées tout au long de la pandémie de COVID-19, y compris pour ce qui est de notre capacité à mettre à profit la technologie et l'innovation comme moyens de rendre le système d'immigration plus efficace.
Deux choses viennent spontanément à l'esprit. Premièrement, les cérémonies de citoyenneté sont passées au format numérique, ce qui n'enlève absolument rien au caractère unique et spécial du moment. L'une des meilleures fonctions que je dois assumer en tant que ministre consiste à accueillir dans notre famille des personnes qui aspiraient à obtenir la citoyenneté canadienne. Nous sommes impatients de pouvoir offrir en ligne, très bientôt, la partie du processus qui nécessite la tenue d'examens.
Deuxièmement, il y a le processus pour admettre des résidents permanents. Dans ce cas précis, nous avons pris des procédés conventionnels, soit le recours exclusif au papier et aux rencontres en personne, et nous commençons la transition vers le numérique et l'espace virtuel. Je suis donc persuadé que, à l'avenir, nous serons encore plus efficaces que nous l'étions avant la COVID-19.
Au bout du compte, monsieur Regan, j'entrevois un système d'immigration dont on continuera de vanter les mérites puisqu'il demeurera l'un des plus efficaces et intégrés au monde, comme l'a reconnu l'OCDE.
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Je tiens tout d'abord à vous remercier de m'avoir accueilli dans votre collectivité pour rencontrer des immigrants propriétaires d'entreprises. Je crois que ce sont leurs propos et leurs histoires qui dictent notre programme de croissance au moyen de l'immigration.
C'est pour cette raison qu'il est si important que nous continuions d'investir dans le Programme pilote d'immigration au Canada atlantique, qui permet de travailler très étroitement avec des propriétaires d'entreprises locales qui apportent des solutions. C'est grâce à la collaboration qui en découle que nous avons pu cerner les lacunes et les besoins économiques à l'échelle locale. C'est très important au Canada atlantique, une région du pays où la population est un peu plus vieillissante qu'ailleurs.
Grâce à un plan axé sur la croissance économique et sur un partenariat avec les propriétaires d'entreprises locales et les chambres de commerce, afin de pouvoir cerner les lacunes, je suis convaincu que nous pourrons mettre à profit le programme pilote d'immigration pour être plus forts que jamais après la pandémie.
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Je le sais, mais ils ont tout de même perdu une année, ce qui a une incidence considérable. Même si le gouvernement leur donne trois années pour accumuler 24 mois de travail, l'incidence de la pandémie demeure et se fait toujours sentir. Ce que je dis, c'est qu'ils ne devraient pas être pénalisés à cause de la COVID. J'exhorte le ministre à envisager de compter la période d'interruption et à également geler l'âge des enfants pour qu'ils ne soient pas trop vieux.
Par ailleurs, à propos du traitement des demandes de résidence permanente, l'un de mes concitoyens a urgemment besoin d'un renouvellement de sa carte de résidence permanente pour pouvoir visiter sa mère mourante, alors qu'un autre souhaite visiter un grand-parent mourant.
Nous avons constaté que le temps de traitement est de trois semaines et qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada n'est rendu qu'aux demandes du 10 février. Même si le ministère parvient à leur demande, il n'envisagera de la traiter de façon urgente que si la personne a acheté un billet de dernière minute, ce qui est grandement problématique, pour deux raisons.
Que peut faire le ministre face à cette situation?
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Je pense que nous allons nous attarder aux talents et aux compétences à l'intérieur de nos frontières et puiser dans un vaste éventail d'aptitudes. Cette méthode contribuera assurément à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés dans notre plan d'immigration.
Je compte y parvenir en examinant les secteurs de l'économie et de notre main-d'œuvre où les besoins sont les plus criants. Par exemple, dans le secteur de la santé, nos médecins, nos infirmières, nos pharmaciens et nos travailleurs de soutien travaillent d'arrache-pied pour essayer de soigner les Canadiens. Je pense que nous pouvons jeter un coup d'œil à ce secteur pour voir s'il y a des travailleurs, des étudiants et des demandeurs d'asile, comme nous l'avons déjà fait, après quoi nous déterminerons si nous pouvons accélérer leur résidence permanente.
Je pense que les Canadiens dans ces circonstances seront largement d'accord avec cette idée.
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Je vous remercie, madame la présidente.
Je tiens à remercier le ministre et les fonctionnaires de leur dur labeur même en pleine pandémie.
Monsieur le ministre, j'aimerais vous féliciter pour autre chose, c'est-à-dire pour avoir réparé le gâchis que les conservateurs ont laissé, en ce qui a trait plus particulièrement aux délais d'attente dans la catégorie des parents et des grands-parents. Il fallait attendre près de sept ans sous les conservateurs, et le délai est maintenant de deux ans. Dans les cas de parrainage d’un époux, il fallait compter plus de deux ans, et vous avez réduit l'attente à moins d'un an. Ce n'est pas tout, monsieur le ministre. Si je regarde le nombre de demandes que votre ministère a acceptées, c'est quatre fois plus qu'à l'époque des conservateurs — il y en avait 5 000 alors qu'il y en aura 30 000 l'année prochaine. C'est tout à votre honneur, monsieur le ministre.
J'aimerais également reprendre les propos de M. Hallan au sujet des professions peu spécialisées — je parle non seulement des camionneurs, mais aussi des travailleurs de première ligne, des gens de métier et de beaucoup d'autres travailleurs. J'aimerais que votre ministère et vous trouviez un moyen pour que ces travailleurs temporaires aient accès à la résidence permanente, même si en 2019, 74 586 des 340 000 immigrants permanents étaient des travailleurs temporaires.
Je voudrais vous poser une autre question, monsieur le ministre. Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai eu l'occasion de rencontrer des membres du United Refugee Council Canada et d'entendre leurs préoccupations, eux qui représentent des réfugiés au Canada depuis fort longtemps. Bon nombre d'entre eux travaillent en première ligne — dans les secteurs de la transformation des aliments, du camionnage et des soins de santé —, et ils parlent tous très couramment l'anglais et le français.
J'aimerais que vous trouviez un moyen pour qu'ils deviennent des travailleurs temporaires, puis que ce statut leur permette d'obtenir la résidence permanente. Pourriez-vous voir si c'est possible?
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Monsieur Dhaliwal, je vous remercie de votre question, et aussi de votre défense des intérêts.
Comme je l'ai dit, en raison des mesures que nous avons dû prendre à la frontière pendant la pandémie, nous avons une occasion unique de nous tourner vers de nombreux groupes qui sont déjà au Canada, pour voir lesquels contribuent à la lutte contre la COVID-19 dans les secteurs essentiels. Nous verrons s'il y a moyen ou non d'accélérer leur accès à la résidence permanente. Je parle notamment des travailleurs, des étudiants et, comme vous l'avez dit, des demandeurs d'asile.
Je sais que vos revendications ont contribué à certaines de ces propositions. Je me réjouis à l'idée de travailler avec vous et tous les députés de la Chambre, pour que l'immigration soit le moteur de notre reprise économique à l'issue de la pandémie, et qu'elle contribue à notre prospérité à long terme.
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Je vous remercie, madame la présidente.
Je remercie les représentants du ministère de se joindre à nous aujourd'hui.
J'ai une question au sujet des confirmations de résidence permanente expirées, les CRP. Tous les députés, j'en suis sûre, sont bombardés de questions à ce sujet, comme je le suis. Je sais que les députés néo-démocrates et bloquistes en ont parlé également. J'aimerais savoir comment cela fonctionne. Je crois comprendre qu'il s'agit de personnes dont la demande de résidence permanente a été approuvée. Elles ont vendu leurs maisons, leurs entreprises et elles ont acheté un billet d'avion pour venir au pays, mais il y a eu la fermeture des frontières. Elles sont maintenant coincées dans leur pays d'origine depuis la fermeture des frontières au mois de mars et leur CRP a expiré.
Je crois savoir que le bureau du ministre et le ministère de l'Immigration pourraient fournir une lettre d'autorisation à ces personnes dont la CRP a expiré. Est-ce exact?
:
Si je puis me permettre, madame la présidente, j'aimerais revenir un peu en arrière.
Bon nombre des CRP expirées ont été délivrées avant le 18 mars. Les personnes en question sont autorisées à voyager, mais pour de nombreuses raisons, notamment certaines circonstances dans leur pays, elles ont décidé de ne pas venir au Canada. Leurs CRP ont expiré et nous essayons de trouver un moyen de les rendre valides à nouveau.
Nous travaillons pour régler le problème pour deux catégories d'immigrants. Nous avons travaillé pour régler d'abord le problème des familles qui se trouvent dans cette situation, et maintenant nous travaillons à régler le problème des immigrants de la catégorie économique qui font face à cette situation, car nous aimerions beaucoup qu'ils puissent venir au Canada.
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Merci, madame la sous-ministre.
Je vais passer à un autre sujet durant les quelques minutes qu'il me reste, à savoir l'adoption. Je suis certaine que vous connaissez très bien la famille Muth et la famille Thiessen et un certain nombre d'autres familles qui se sont retrouvées coincées dans un autre pays en raison de la pandémie. Elles se sont retrouvées coincées en Afrique, où elles s'étaient rendues pour adopter des enfants.
Ces personnes ont dit s'être senties abandonnées par leur gouvernement. Je sais que la famille Muth était là-bas. Elle vient tout juste de revenir au pays. Je crois qu'elle était là-bas depuis le mois de décembre, donc depuis près d'un an. Elle n'a eu aucune nouvelle pendant six mois. Elle a dû parler aux médias et envoyer des courriels. La famille Thiessen a vécu la même chose. Elle ne se trouvait pas dans une situation aussi mauvaise que la famille Muth, mais elle n'a pas eu de nouvelles pendant des mois.
Étant donné ce qui s'est passé en raison de la pandémie, est-ce que votre ministère prévoit effectuer un examen exhaustif du traitement réservé aux parents canadiens qui se rendent à l'étranger pour adopter des enfants? Nous avons entendu dire que des couples des Pays-Bas ont reçu les documents nécessaires beaucoup plus rapidement. Ils se trouvaient dans une situation très similaire en raison de la fermeture des frontières, mais ils ont été en mesure de retourner aux Pays-Bas très rapidement.
Envisagez-vous de procéder à un examen approfondi du traitement accordé aux parents adoptifs?
:
Merci, madame la présidente.
Je remercie les représentants du ministère, car ils travaillent de longues heures. Les Canadiens sont très fiers de notre système d'immigration.
Nous avons entendu de la part du Collège Boréal et d'autres organismes francophones que nous avons de la difficulté à respecter des cibles en matière d'immigration.
Au chapitre de l'immigration francophone, y a-t-il des choses que nous pouvons faire, en tant que pays, pour augmenter les cibles en ce qui concerne les personnes qui viennent des pays d'Afrique ou des pays francophones dans le monde? Que peut-on faire, comme gouvernement, pour s'assurer que plus de francophones viennent d'installer partout au Canada?
:
Je vous remercie de la question.
[Traduction]
Étant donné que le Canada vise à accueillir 401 000 immigrants l'année prochaine, je crois qu'il y a de nombreuses choses que nous pouvons faire pour permettre à des étudiants d'obtenir la résidence permanente. Nous nous penchons là-dessus actuellement.Toutefois, je vous rappelle que 25 % des immigrants économiques qui se sont installés au Canada l'an dernier étaient déjà venus au Canada en tant qu'étudiants étrangers, et je crois que c'est un élément très positif.
Si je puis me permettre, madame la présidente, j'aimerais mentionner que nous avons accompli un travail extraordinaire pour nous assurer que ces étudiants puissent continuer d'étudier au Canada et que le temps qu'ils passent à étudier au Canada soit pris en compte pour l'octroi d'un permis de travail postdiplôme. Nous travaillons en très étroite collaboration avec les collèges et les universités ainsi qu'avec les provinces et territoires pour trouver des solutions afin que le Canada demeure une destination de choix pour les étudiants étrangers.
Pouvez-vous me parler un peu du processus concernant le Programme des candidats des provinces? Par exemple, en Ontario, on compte environ 6 700 postes ou stages, mais dans le Nord de l'Ontario, il n'y en a qu'une cinquantaine. Nous recevons très peu d'immigrants par l'intermédiaire du Programme des candidats des provinces. C'est pourquoi nous avons mis sur pied un projet pilote national pour l'immigration dans les régions rurales. Je tiens à remercier les représentants du ministère d'avoir rapidement mis en branle ce projet au cours de la dernière année environ.
Pouvez-vous nous parler du Programme des candidats des provinces et de certaines de ses limites et nous dire, pour répondre aux commentaires sur l'immigration en milieu rural, comment nous pouvons élargir ce programme?
:
Merci, madame la présidente, pour cette question.
Le Programme des candidats des provinces fonctionne encore très bien. Durant la pandémie, le traitement des demandes s'est avéré difficile en raison de la fermeture de la frontière, mais je peux vous dire que nous traitons un grand nombre de demandes présentées dans le cadre du Programme des candidats des provinces. Je suis satisfaite des chiffres et du fonctionnement du programme. Cependant, je crois que le député a raison. Dans bien des cas, le Programme des candidats des provinces ne parvient pas à favoriser l'établissement d'un nombre accru d'immigrants et de Néo-Canadiens dans des collectivités rurales et des petits centres urbains.
Nous sommes très satisfaits du nouveau projet pilote qui a été mis en place. Nous commençons à obtenir les premiers résultats. Nous avons beaucoup d'expérience avec le projet pilote mené dans la région de l'Atlantique. Les premiers résultats que nous commençons à obtenir pour le projet pilote dans les régions rurales et du Nord sont très prometteurs.
Le prochain programme que nous allons mettre en oeuvre sera le Programme des candidats des municipalités. Nous avons consulté les municipalités, les provinces et les territoires et nous avons travaillé avec eux. J'ai bon espoir que nous allons être en mesure de lancer ce programme bientôt en collaborant avec les municipalités.
:
Merci beaucoup, madame la présidente.
Je remercie les témoins qui sont sur place. Je me permets d'espérer avoir un peu plus de clarté que j'en ai eu pour mes dernières questions.
Je reviens sur la question des EIMT. Il y a présentement, sur le site du gouvernement du Canada, une directive qui dit que si on cherche un permis de travail pour la restauration ou le commerce de détail dans une région où le taux de chômage est de plus de 6 %, la demande ne sera pas traitée.
Êtes-vous au courant si d'autres secteurs pourraient bientôt être visés par la même directive ministérielle?
:
Je vous remercie de la question.
[Traduction]
La norme est de 14 jours. Je suis désolé pour la confusion engendrée par le centre d'appels. Nous sommes ravis que la norme de service soit rétablie à 14 jours. Selon la catégorie, le délai est de 11 jours et de 8 jours.
Nous avons dû créer un programme spécial à cet égard. Nous avons reçu environ 50 000 demandes de renseignements par courriel ou demandes de réunification familiale par courriel. Ce ne sont pas toutes les demandes qui portent sur un cas en particulier, mais nous devons examiner chacune d'entre elles. Une partie du problème, en ce qui nous concerne, c'est qu'un grand nombre de ces demandes proviennent de clients américains, qui ne sont habituellement pas des clients qui figurent dans notre système global de gestion des cas. Nous avons dû mettre sur pied un programme spécial pour traiter ces demandes.
Actuellement, près d'une centaine de décideurs travaillent sur ces demandes. Nous avons augmenté considérablement le nombre d'heures supplémentaires pour nous assurer de respecter les normes de service.
Ma prochaine question est très pointue. Si, toutefois, vous n'aviez pas la réponse maintenant, je serais très reconnaissante de recevoir une réponse écrite, dans le futur.
En regardant les statistiques pour 2019, je constate que, par mois, on traitait environ 20 000 demandes de résidence permanente dans le secteur économique, qui inclut celui des travailleurs qualifiés du Québec, entre autres. Pendant la crise, au mois d'avril, le nombre de demandes est passé de 20 000 à 1 000. Puis, au mois de mai, la situation s'est améliorée et on est passé à presque 6 000 demandes. En juin, presque 10 000 demandes ont été traitées, mais le nombre est redescendu à 2 000, par la suite.
Qu'est-ce qui fait qu'on a cessé de traiter les demandes de résidence permanente des travailleurs qualifiés?
:
Je vous remercie de la question.
En fait, nous n'avons pas arrêté de traiter les demandes du Québec. Quand nous avons repris nos activités, aux mois de mai et de juin, nous étions prêts à finaliser beaucoup de décisions et de dossiers, parce qu'avant la pandémie nous traitions beaucoup de demandes, comme vous l'avez mentionné. Donc, beaucoup d'entre elles arrivaient à la fin du traitement et nous avons pu les achever lors de la reprise de nos activités. C'est ce qui explique qu'il y a eu une forte augmentation au début.
Par la suite, compte tenu de la réintégration en milieu de travail durant l'été et de la quantité de dossiers papier, nous avons dû réorganiser nos ressources et limiter le nombre de personnes qui pouvaient être sur place physiquement et il y a eu une baisse sur le plan de la productivité.
Cependant, je peux vous assurer que tous les dossiers du Québec sont traités, au rythme que notre capacité nous le permet.
:
Je vous remercie pour votre question.
Je vais commencer par répondre en ce qui concerne les bureaux au Canada. Tous nos bureaux ont repris leurs activités, mais comme vous pouvez l'imaginer, il y a des fluctuations et nous n'avons pas toutes les ressources sur place que nous avions avant la pandémie. Par exemple, à Vancouver, environ 30 % de l'effectif travaille sur place. Le reste des employés ont été équipés pour travailler de la maison.
Une partie des services fournis en personne ont repris, mais cette semaine, nous avons dû effectuer des changements et modifier nos protocoles dans les bureaux qui se trouvent dans des régions qui sont devenues des zones critiques. Dans les bureaux de Mississauga, de Calgary et d'Edmonton, nous avons dû diminuer le nombre de personnes qui travaillent sur place.
J'aimerais revenir sur la question que j'ai posée au ministre au sujet des cartes de résident permanent expirées. Il semble qu'il n'a pas compris ma question.
Lorsqu'une personne qui vit ici, au Canada, ne peut pas renouveler sa carte de résident permanent expirée, elle hésitera à quitter le pays, pour des raisons évidentes, si elle doit rendre visite à un être cher en fin de vie ou très malade. Il ne semble pas possible de traiter ces demandes rapidement. On ne peut pas procéder à un traitement rapide, car on ne peut pas récupérer les demandes dans la salle de courrier, et même si on pouvait, mes électeurs m'ont expliqué qu'ils doivent avoir en main un billet d'avion pour que leur demande puisse être traitée rapidement.
Que pouvons-nous faire à cet égard?
:
Merci, madame la présidente.
Je remercie les témoins.
Madame la sous-ministre, aujourd'hui est une journée comme les autres. J'ai vu deux personnes à la prise de décisions du ministère de l'Immigration. L'une d'elles travaille ici. Le contrôle de sécurité a eu lieu, tout a été vérifié, mais la décision est en suspens depuis un certain nombre de mois. L'autre était un cas de parrainage d'un parent qui remontait à 2013. Tout a été fait, d'après ce que j'ai compris, de l'appel à votre bureau à l'appel au bureau de l'immigration.
Quand est-ce qu'on prendra les décisions concernant ces personnes? C'est bien une journée comme les autres, pour nous, ici, en première ligne.
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Merci, madame la présidente.
Je remercie les gens du ministère d'être avec nous aujourd'hui.
Je tiens à vous féliciter pour tout le travail que vous faites depuis le début de la pandémie. Cela a dû être extrêmement exigeant pour les activités d'IRCC.
J'ai deux questions rapides à poser.
Le bilan du rapport annuel de 2019 fait état du nombre le plus élevé de réunifications familiales qui ait été enregistré, soit 91 311 personnes. Est-il possible de faire parvenir aux membres du Comité le bilan des réunifications familiales des cinq dernières années? Nous aimerions voir comment cela a évolué depuis cinq ans. C'est ma première question.
Deuxièmement, j'aimerais revenir sur le défi opérationnel d'IRCC. Vous avez parlé de la numérisation et de la modernisation de vos opérations. J'aimerais vous donner l'occasion de dire aux membres du Comité à quel point cela est important, pour l'avenir.
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Je serai heureuse d'envoyer ces statistiques au Comité.
Je vous remercie beaucoup d'avoir posé la deuxième question.
[Traduction]
Un de nos systèmes informatiques est ancien, le Système mondial de gestion des cas. Il nous a bien rendu service. En 2019, nous sommes parvenus à battre des records dans toutes nos catégories. Mais il remonte à l'époque où le système VHS était à la fine pointe de la technologie, alors que nous sommes maintenant à l'ère de Netflix.
La pandémie a révélé que, quand les fichiers sont numérisés et qu'une partie des opérations est numérique...
Revenons à la question de l'attestation de résident permanent. La sous-ministre a dit qu'un système était en place. Jusqu'ici, nos appels téléphoniques sur un cas de cette nature nous ont valu des renseignements contradictoires. Parfois, on nous conseille de suivre tel processus, quand ce n'est pas tel autre.
Voici ce qu'on a pu lire dans le Toronto Star:
D'après un porte-parole du ministère de l'Immigration, les visas de 15 786 demandeurs qui les avaient reçus avant le 19 mars ont expiré fin octobre. Sur les 2 700 demandeurs principaux qui ont rempli le formulaire du web, plus de 120 ont reçu une autorisation.
Vous voyez bien que c'est beaucoup de travail inutile. Le demandeur doit contacter Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et parfois remplir plusieurs formulaires sur le web avant de recevoir une réponse, pour obtenir le renouvellement de son attestation et recevoir la lettre d'autorisation. Pourquoi ne pas vous rendre la vie plus facile et ne pas adopter un processus qui lui enverra automatiquement une lettre? S'il n'en a pas besoin, il ne l'utilisera pas. Ça ne cause aucun dommage au système. L'autorisation est ainsi une simple formalité qui lui permet de venir rapidement au Canada.
En envisage-t-on la possibilité?
:
Madame la présidente, comme madame l'a dit... Nous avons agi dans l'autre sens. Maintenant nous appelons chaque personne individuellement, pour nous assurer de sa volonté de venir au Canada, envoyer les lettres et résoudre le problème de cette façon.
C'est peut-être contrariant de consacrer quelques semaines à ce travail, mais, en fin de compte, c'est probablement un meilleur service à la clientèle et c'est peut-être mieux, également, pour l'Agence des services frontaliers du Canada, uniquement pour la certitude que ça procure.
Madame Mills, avez-vous également des observations?
:
Je suis désolée, mais votre temps est écoulé.
Madame la sous-ministre, si vous ou vos adjoints voulez apporter des éclaircissements, vous le pourrez après la séance.
Sur ce, nous avons terminé les questions au deuxième groupe de témoins. Nous devons maintenant mettre aux voix le Budget principal et le Budget supplémentaire des dépenses. Je tiens à remercier tous les fonctionnaires d'avoir comparu. Au nom de tous les membres du Comité, je vous remercie tous de votre travail acharné et constant, mais, particulièrement, celui que vous avez abattu pendant la pandémie. Je sais que vous avez travaillé très dur pour répondre aux besoins de tous les Canadiens et de ceux de nos éventuels immigrants.
Merci à tous les fonctionnaires.
Procédons maintenant au vote sur le Budget principal des dépenses pour 2020-2021.
MINISTÈRE DE LA CITOYENNETÉ ET DE L'IMMIGRATION
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement...........1 053 523 784
ç
Crédit 5— Dépenses en capital............16 071 270
ç
Crédit 10 — Subventions et contributions...........1 553 909 417
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés avec dissidence.)
COMMISSION DE L'IMMIGRATION ET DU STATUT DE RÉFUGIÉ
ç
Crédit 1 — Dépenses de programme...........254 185 563
(Le crédit 1 est adopté avec dissidence.)
Le Comité voudrait-il que je fasse rapport à la Chambre sur les crédits du Budget principal et du Budget supplémentaire des dépenses?
Des députés: Oui.
La présidente: Merci. Nous le ferons.
Revenons aux travaux de notre comité.
Comme les membres le savent, la mise à jour sur la situation financière aura lieu le lundi 30 novembre à 16 heures, ce qui coïncide avec une séance de notre comité. Je veux donc savoir si vous voulez tous que je programme la séance ce jour-là ou si vous voulez assister à la mise à jour, ce qui signifierait que la séance n'aurait pas lieu. On ne pourrait pas déplacer la séance, faute, semble-t-il, plages libres dans le calendrier.
Certains veulent-ils en discuter ou faire connaître leur avis? Je me plierai à la volonté de la majorité.
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Merci beaucoup, madame la présidente. Ne vous en faites pas.
Voici simplement quelques idées. Si je comprends bien, il serait d'une part profitable d'entendre la mise à jour économique, mais, d'autre part, notre comité a beaucoup de pain sur la planche. S'il est impossible de déplacer la séance à une autre date ou de prolonger d'autant des séances prévues, j'hésiterais beaucoup à l'annuler, simplement parce que beaucoup de travail nous attend.
D'autant plus que, comme le disait Mme Dancho, les témoins sont déjà choisis, ce qui complique également les choses.
Dans l'impossibilité de déplacer la séance, j'en déconseillerais l'annulation.
Suivant vos points de vue, nous irons de l'avant avec la séance de lundi. Elle est prévue pour 15 h 30. Y a-t-il d'autres observations?
Monsieur le greffier, vous pouvez programmer la séance pour lundi.
Je remercie tous les membres de leur compréhension et d'avoir accepté de nous réunir lundi.
Recevez aussi mes excuses pour les problèmes techniques que nous avons éprouvés. Je collaborerai avec le cabinet du ministre pour qu'ils ne se répètent pas à sa prochaine comparution.
Merci encore.
La séance est levée.