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Je déclare la séance ouverte.
Soyez les bienvenus à cette 18e réunion du Comité permanent de la citoyenneté et de l’immigration de la Chambre des communes, qui portera sur le Budget principal des dépenses 2021-2022 et le Budget supplémentaire des dépenses 2020-2021.
Compte tenu de la situation pandémique actuelle, des recommandations des autorités sanitaires et de la directive du Bureau de régie interne de janvier 2021, afin de préserver la santé et la sécurité de tous, toutes les personnes qui assistent à la réunion dans nos locaux d'Ottawa doivent maintenir une distance physique d’au moins deux mètres les unes des autres. Veuillez porter un masque non médical lorsque vous vous déplacez dans la salle de réunion. Il est en fait préférable de porter un masque en tout temps, y compris lorsque vous êtes assis. Maintenez une bonne hygiène des mains en utilisant les produits désinfectants fournis à l’entrée de la salle. Lavez-vous bien les mains avec du savon régulièrement.
En tant que présidente, je veillerai à ce que ces mesures soient appliquées pendant toute la durée de la réunion. Je remercie d’avance tous les membres de leur coopération.
Aujourd'hui, nous accueillons l’honorable Marco Mendicino, ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Il est accompagné de représentants du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration, nommément: Catrina Tapley, sous-ministre; Hughes St-Pierre, sous-ministre adjoint, dirigeant principal des finances et contrôleur; Marian Campbell Jarvis, sous-ministre adjointe, Politiques stratégiques et de programmes; et Daniel Mills, sous-ministre adjoint, Opérations.
C’est ainsi que nous allons commencer notre réunion.
Monsieur le ministre Mendicino, veuillez y aller de votre déclaration liminaire. Vous avez cinq minutes.
Merci, monsieur le ministre. La parole est à vous.
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Merci, madame la présidente, et merci aux membres du Comité.
J’aimerais souligner que je me joins à vous depuis le territoire traditionnel non cédé de la nation algonquine.
Je suis heureux de m'adresser au Comité afin de discuter du Budget principal des dépenses et du Budget supplémentaire des dépenses (C) d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ainsi que pour faire rapidement le point sur les résultats préliminaires — et encourageants — de notre plan d’immigration pour 2021.
Tout d’abord, les membres se souviendront que lors de ma dernière comparution, j’ai indiqué que le Budget principal des dépenses 2021-2022 faisait état d'une demande de financement totale de 3,25 milliards de dollars pour tous les crédits, ce qui représente une augmentation nette d’environ 412 millions de dollars par rapport au Budget principal des dépenses 2020-2021. Ce financement sera utilisé à bon escient puisqu'il servira à faire progresser nos objectifs ambitieux quant à l'accélération de la reprise économique au Canada, la réunification des familles, la stabilisation et la transformation de nos plateformes numériques, le financement de nos frontières et le respect des obligations internationales du Canada en ce qui a trait à la réinstallation des réfugiés.
Enfin, nous demandons des fonds pour lutter contre la fraude, pour protéger ceux qui souhaitent venir ici et pour maintenir l’intégrité de notre système en renforçant la surveillance, l’application de la loi et l’éducation du public en ce qui a trait au recours aux consultants en immigration. Cela coïncidera avec l’ouverture du nouveau Collège des consultants en immigration et en citoyenneté, qui sera entièrement financé par les droits de permis.
Je souhaite en outre souligner les éléments qui figureront dans le Budget supplémentaire des dépenses (C) 2020-2021 d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, que le devrait déposer au Parlement. Aux termes de ce budget supplémentaire, le ministère demande un financement total de 68,3 millions de dollars, qui servira, entre autres, à soutenir l’Accord Canada-Québec et à assurer la transformation de nore système mondial de gestion des cas.
Avant de répondre aux questions, j’aimerais revenir sur l’année qui vient de passer, mais aussi — et surtout —, j'aimerais parler de ce que nous allons faire. Il ne fait aucun doute que la pandémie a bouleversé la migration mondiale. C’est une vérit qui s'applique au Canada, certes, mais partout ailleurs également.
Je tiens toutefois à vous assurer qu'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada s'adapte rapidement à la situation, et ce, depuis le premierjour. Le ministère innoe et se transforme pour mieux servir les Canadiens et ceux qui souhaitent venir ici. Nous avons ajouté des ressources et du personnel. Pas plus tard que la semaine dernière, le ministère a ouvert un nouveau bureau à Sydney, en Nouvelle-Écosse, créant ainsi 62 nouveaux emplois. Nous prenons le virage numérique en transférant un nombre toujours plus grand de services vers ces nouvelles plateformes. En reconnaissance des contributions exceptionnelles des immigrants qui sont déjà ici et de ceux qui ont hâte d’accueillir de nouveaux arrivants, nous avons créé de nouvelles façons novatrices d’obtenir la résidence permanente.
[Français]
Nous numérisons les demandes sur papier et faisons la transition vers un processus de demande numérique simple et accessible afin de mieux servir les Canadiens et tous ceux qui espèrent venir au Canada.
La modernisation de notre système d'immigration signifie que nous serons mieux équipés pour tirer parti des nombreux avantages concurrentiels du Canada, mieux adaptés pour faire face aux changements mondiaux et mieux situés pour attirer les meilleurs talents du monde. À cette fin, les fonds que nous demandons complètent ma vision d'un système d'immigration qui sera un jour complètement numérique.
[Traduction]
En outre, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a mis en œuvre plusieurs initiatives pour permettre à certaines catégories de demandes d’être traitées virtuellement, ce qui nous a permis d’améliorer les taux de traitement dans de nombreuses catégories au cours des derniers mois.
Les Canadiens se sont adaptés à la nouvelle réalité, tout comme nous. Nous commençons à tenir des entretiens de détermination du droit d'asile à distance. Nous avons accueilli près de 50 000 néo-Canadiens lors de cérémonies de citoyenneté virtuelle, et nous sommes récemment devenus le premier pays au monde à offrir un examen de citoyenneté en ligne.
Enfin, nous avons aidé les fournisseurs de services à se réoutiller pour répondre aux besoins des nouveaux arrivants en matière d’établissement, notamment en augmentant les salaires et en les aidant à fournir davantage de services à distance. Nos récentes améliorations nous ont permis de mieux servir ceux qui veulent venir au Canada, ceux qui deviennent résidents permanents et ceux qui sont prêts à obtenir la citoyenneté.
Toutefois, nous ne faisons que commencer. Nous continuerons à innover tout en réalisant notre plan des niveaux d’immigration. Les restrictions sur les voyages imposées en raison de la pandémie étant toujours en vigueur, nous recherchons des façons de faire participer les immigrants qui sont déjà ici, qui travaillent ou qui étudient. Leur statut est peut-être temporaire, mais leur contribution aura des effets qui se feront sentir longtemps. Ces mesures exceptionnelles qui touchent à toutes les catégories — immigration économique, regroupement familial et personnes protégées — offriront à ceux qui travaillent déjà fort la possibilité de rester dans notre pays de façon permanente.
Madame la présidente, les fonds que nous sollicitons répondront aux priorités d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et aux engagements que j’ai pris dans le cadre du mandat que m'a confié le . Ces fonds nous aideront à moderniser nos opérations et à continuer d'offrir des services d'immigration sécuritaires, responsables et compatissants. Alors que nous sommes sur le point de sortir de la pandémie, ces améliorations nous aideront à bâtir un système d’immigration plus solide qui soutiendra la reprise à court terme et la prospérité à long terme du Canada. J’espère que le Comité appuiera la concrétisation de ces avancées.
Madame la présidente, merci.
[Français]
Je suis prêt à répondre aux questions.
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Merci, madame la présidente.
Bien sûr, au nom de l'ensemble des membres, je vous remercie, monsieur le ministre, d’être là. Votre présence parmi nous est toujours très appréciée.
Nous nous sommes fixé un objectif de 401 000 nouveaux résidents permanents.
Nous avons entendu des témoignages déchirants ici, au Comité, et, bien entendu, dans tous nos bureaux, au sujet des répercussions réelles — y compris des personnes qui manquent les premiers mots et les premiers pas de leur enfant — et des problèmes inimaginables de santé mentale qui sont causés par les délais de traitement incroyablement longs.
Nous sommes certainement tous heureux d’apprendre que 62 employés de plus ont été embauchés en Nouvelle-Écosse, mais étant donné que les entrevues ne sont pas toutes effectuées en ce moment, et que certains services continuent de manquer à l'appel, combien de temps cela prendra-t-il pour éliminer l’arriéré dans le parrainage des conjoints et permettre ainsi la réunification des familles?
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Je tiens à remercier mon collègue de sa question et j'en profite pour le féliciter de son nouveau rôle de porte-parole en matière d'immigration. J'ai hâte de travailler avec lui, comme nous le faisions déjà avant qu'il accepte cette nouvelle fonction.
Je vous remercie de l'occasion de reconnaître que cela a été une période très difficile pour les familles. Aucun des dossiers qui aboutissent sur mon bureau ou sur ceux de mes collaborateurs ne nous laisse indifférents. Les cas et les histoires de familles séparées sont pour nous une source de motivation. C'est pourquoi nous avons créé des moyens de réunir les êtres chers. En fait, depuis que nous avons instauré des exemptions aux restrictions de voyage pour permettre la réunification des familles, nous avons traité plus de 55 000 dossiers pour des membres de la famille immédiate et élargie.
Pour ce qui est d'accélérer notre travail concernant le parrainage d'un époux, comme mon collègue le sait, nous nous sommes engagés, avant la fin de l'année dernière, à traiter en priorité environ 50 000 demandes de parrainage d'un époux. Nous avons tenu cette promesse, madame la présidente. Quant à l'avenir, grâce à l'ajout de ressources supplémentaires, comme les 62 nouveaux emplois à temps plein à Sydney, en Nouvelle-Écosse, nous continuerons d'accélérer ces progrès afin de rétablir les délais de service en vigueur avant la pandémie.
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Merci, madame la présidente, et merci à vous, monsieur le ministre, de comparaître devant nous aujourd'hui.
Je regarde les plans de dépenses dans le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses. Il semble que le gouvernement s'apprête à apporter des modifications très importantes non seulement à la façon dont le système d'immigration est géré, mais aussi à la politique qui régit le traitement des dossiers.
Nous savons que la pandémie a été un catalyseur pour l'adoption de nombreuses approches uniques en matière d'immigration pour notre pays, en plus d'une foule d'améliorations apportées à l'infrastructure du ministère, améliorations qui sont, me semble-t-il, conçues sur mesure pour veiller à ce que notre système d'immigration soit le mieux adapté possible aux circonstances mondiales en constante évolution.
Il est notamment question de 40,2 millions de dollars pour le projet de modernisation de la plateforme numérique. Pourriez-vous nous en dire davantage sur ce projet?
Tout d'abord, je tiens à remercier mon collègue de sa question et de son travail inlassable dans le dossier de l'immigration. Je sais que, comme moi, il sera très encouragé par la création de 62 nouveaux emplois en Nouvelle-Écosse, ce qui contribuera à accélérer les progrès. Je vois qu'il lève le pouce en signe d'approbation.
S'agissant de la transformation numérique, nous faisons des investissements pour transférer les processus conventionnels, c'est-à-dire sur support papier, vers des plateformes numériques. Ainsi, nous nous assurerons d'améliorer l'expérience des clients et d'accroître la rapidité et l'efficacité de nos résultats et décisions en vue d'accélérer la reprise économique. Comme le révèle sa question, mon collègue comprend — à l'instar de tous les députés, je crois — qu'en atteignant les objectifs de notre plan d'immigration de 2021, nous ferons venir les meilleurs et les plus brillants du monde entier.
En temps de pandémie, nous avons certainement l'occasion de miser sur le bassin d'immigrants temporaires qui se trouvent déjà au Canada. En les faisant passer du statut de résident temporaire à celui de résident permanent — grâce à la transition de nos plateformes, qui deviennent plus numériques —, nous leur permettrons de mieux s'épanouir et d'obtenir de meilleurs résultats, car ils auront accès à plus de perspectives de carrière et à de meilleurs salaires, en plus d'avoir la possibilité de redonner. Telle est la qualité typiquement canadienne, d'après mon expérience à titre de ministre. J'ai vu des nouveaux arrivants qui sont venus au Canada, remplis d'espoirs, de rêves et d'aspirations, qui travaillent d'arrache-pied, mais qui, surtout, nous aident à redonner en plein milieu d'une pandémie.
Grâce à la transition vers des plateformes numériques et grâce aux investissements prévus dans notre Budget supplémentaire des dépenses (C), nous atteindrons ces résultats plus rapidement.
Nous avons beaucoup entendu parler des délais de traitement et de la question de savoir si les mesures prises par le gouvernement pour s'adapter aux immenses difficultés créées par la pandémie suffiront pour remédier aux effets des interruptions de traitement attribuables à la pandémie dans l'ensemble du système d'immigration.
Un point particulier qui a été soulevé, notamment dans ma circonscription, Halifax-Ouest, c'est la rapidité avec laquelle sont traitées les demandes de parrainage d'un époux. Je sais que le gouvernement et vous-même avez travaillé fort pour optimiser ce processus, comme en témoigne le tout récent engagement de rendre près de 50 000 décisions avant la fin de 2020.
Pouvez-vous faire le point sur la plus récente directive concernant la réunification des familles?
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Avec plaisir. Permettez-moi de commencer par dire que le gouvernement croit que les gens ne devraient pas être séparés de leurs êtres chers en période de pandémie. Nous avons pris des mesures importantes et fait de grands progrès pour atteindre cet objectif en accordant la priorité aux demandes de parrainage d'un époux.
Comme vous l'avez souligné dans votre question, nous nous étions engagés à traiter en priorité 50 000 demandes de parrainage d'un époux avant la fin de l'année dernière. Nous avons tenu cette promesse.
À l'avenir, nous comptons investir dans les ressources supplémentaires, y compris les 62 nouveaux emplois créés en Nouvelle-Écosse, recourir davantage à des processus en ligne et assurer une souplesse en matière de politiques pour permettre à ceux qui souhaitent venir au Canada non seulement de s'y établir de façon permanente, mais aussi d'être avec leurs proches pendant la pandémie, grâce aux exemptions accordées aux restrictions de voyage en période de COVID, exemptions en vertu desquelles nous avons traité plus de 55 000 décisions ces derniers mois. Nous respectons la valeur que représente la réunification des familles, malgré tous les défis posés par la pandémie.
Nous avons accompli de grands progrès, mais nous savons qu'il reste du chemin à faire. Il y a constamment des récits qui nous parviennent et, comme toujours, nous sommes de tout cœur avec ces personnes. Cela dit, nous travaillons avec vous et avec tous les députés pour essayer de résoudre ces cas aussi rapidement que possible, et cette année sera une année record en matière de regroupement familial.
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Merci beaucoup, madame la présidente.
Je vous remercie, monsieur le ministre, d'être avec nous aujourd'hui. Votre présence est toujours appréciée.
Je vais poser mes questions par catégorie.
J'aimerais commencer par les travailleurs qualifiés du Québec. Pour 2020, le seuil fixé pour les admissions de travailleurs qualifiés au Québec était de 22 000, et selon les données fournies sur le site ouvert.canada.ca, 11 480 demandes ont été traitées et admises.
En premier lieu, est-ce que le ministre a accordé la priorité aux demandes des gens qui se trouvaient déjà sur le territoire?
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N'ayant pas eu de réponse à mes questions, je vais passer aux questions sur les confirmations de résidence permanente.
Quelles discussions ont eu lieu avec le , entre autres, à ce sujet?
En réalité, depuis un an, les voyages non essentiels ne sont pas annulés. Par contre, les gens qui ont obtenu une confirmation de résidence permanente depuis le 18 mars ne peuvent pas venir au Canada, et je vous assure que ces gens-là ne font pas un voyage. Ils déménagent et ils s'engagent à respecter les règles sanitaires.
Alors, quelles démarches sont entreprises pour s'assurer que les gens qui ont reçu une confirmation de résidence permanente peuvent s'établir rapidement au Canada?
Au cours de ce processus, les fonctionnaires du ministre n'ont pas relevé le fait fondamental qu'il y avait des sous-traitants.
VFS Global a confirmé que le sous-traitant est une entreprise d'État. Même si VFS n'a pas répondu à mes questions relatives au nombre de membres du PCC qui sont au service du sous-traitant, j'ai obtenu une copie du rapport d'une réunion de 2017 de la section du PCC de l'entreprise Shuangxiong, lequel indique que la section a élu le secrétaire adjoint de la section du parti de l'entreprise Shuangxiong.
La réglementation chinoise exige que le secrétaire du parti et le président du conseil d'administration d'une entreprise d'État comptant au moins trois membres du PCC soient la même personne. Le poste de directeur général d'une entreprise d'État doit être occupé par un secrétaire adjoint du parti. La réglementation chinoise stipule également que le premier rôle des cadres est de respecter la volonté du parti dans l'exercice de leurs fonctions.
Cela signifie que le directeur général de l'entreprise Shuangxiong, c'est-à-dire le sous-traitant qui exerce les activités du centre de réception des demandes de visa pour le compte du Canada, est sous le contrôle du PCC. En fait, le Canada laisse le PCC gérer et exploiter le centre de réception des demandes de visa du Canada en Chine.
Est-ce une préoccupation pour le ministre? En faisant preuve d'une diligence raisonnable, le ministre a-t-il relevé ce fait? Compte tenu de cette réglementation, le ministre s'emploiera-t-il immédiatement à annuler le contrat avec VFS Global?
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Je sais une chose, monsieur Saroya, c'est qu'en 2021, nous prévoyons d'accueillir 401 000 nouveaux résidents permanents. En janvier, nous avons fait de grands pas vers cet objectif. En février, nous avons réalisé le plus grand tirage au sort jamais effectué dans un bassin de personnes talentueuses ayant acquis de l'expérience économique ici, au Canada.
Le Canada a été félicité dans le monde entier pour son système d'immigration et pour la façon dont il intègre les nouveaux arrivants dans des collectivités en leur offrant la possibilité de travailler dans certains des secteurs les plus essentiels de l'économie. Cela inclut le secteur des soins de santé où, comme vous le savez, monsieur Saroya, nos médecins, nos infirmières et nos préposés aux services de soutien à la personne, qui travaillent sans relâche, ont besoin de renforts.
Au cœur même de notre plan d'immigration, il y a la conviction qu'en accueillant ceux qui possèdent ces compétences et cette expérience, nous serons en mesure d'accélérer notre reprise économique et de laisser la pandémie derrière nous. Ce faisant, nous espérons que cela incitera ceux qui sont venus à rester au Canada à long terme. C'est ce que nous espérons qu'ils feront.
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Non, en fait, je crois que vous verrez que nous faisons des progrès dans la réduction de ces délais de traitement, non seulement en ce qui concerne les nombreuses voies que j'ai déjà mentionnées, mais aussi en ce qui concerne nos programmes de visa de visiteur, y compris le programme de visa pour démarrage d'entreprise, qui est une innovation que nous avons créée en collaboration avec le secteur privé.
J'ai régulièrement entendu des entreprises technologiques et des entrepreneurs indépendants dire qu'ils considèrent le programme de visa pour démarrage d'entreprise comme une incitation à venir au Canada et à y investir, parce que le programme attire ceux qui souhaitent créer une entreprise. ApplyBoard en est un parfait exemple. L'entreprise a été lancée par les frères Basiri ,qui sont des étudiants internationaux diplômés. Ils ont créé une entreprise ici, et ils sont maintenant en mesure d'encourager d'autres personnes à investir, en aidant les étudiants internationaux à s'orienter au Canada.
Cela envoie un signal très puissant au reste du monde, aux talents du monde entier, à savoir que le Canada est un endroit où il fait bon investir. Le Canada est un endroit où l'on peut lancer sa prochaine idée, sa prochaine entreprise, grâce au programme de visa pour démarrage d'entreprise. À mesure que nous continuons d'améliorer nos délais de traitement, je crois que nous observerons plus de résultats réalisés par l'intermédiaire de cette voie.
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Merci, madame la présidente.
Je vous remercie, monsieur le ministre, d'être parmi nous aujourd'hui.
Je voulais m'entretenir avec vous de la question des permis de travail ouverts et de la question des étudiants. À quelques reprises au cours de notre étude sur la pandémie, plusieurs acteurs de tous les secteurs de l'éducation nous ont fait part de leurs craintes quant au fait qu'un grand nombre d'étudiants étrangers ne réalisent pas leur projet de fin d'études.
Des responsables du corps étudiant, des présidents d'universités, de même que d'anciens étudiants qui ont dû cesser de travailler en raison de la pandémie, ont expliqué que, lorsque les permis de travail postdiplôme expirent avant que leurs titulaires aient pu accumuler suffisamment d'expérience professionnelle, cela nuit énormément aux plans à long terme de ceux qui doivent rester au Canada.
Comme vous le savez, les étudiants étrangers sont d'excellents candidats à la résidence permanente au Canada. C'est extrêmement important de faire des efforts pour préserver leur apport continuel à notre pays et à notre économie, surtout dans un contexte de pandémie.
Pouvez-vous informer les membres du Comité des nouvelles dispositions du Programme de permis de travail postdiplôme?
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Premièrement, j'aimerais souligner que je suis tout à fait d'accord avec les observations de ma collègue, mon extraordinaire secrétaire parlementaire. Je vous remercie de votre travail.
En ce qui concerne le dossier des étudiants internationaux, comme vous le savez, madame la présidente, cette catégorie d'immigrants contribue pour plus de 21 milliards de dollars à notre économie, et ce, chaque année. Il y a donc nombre de raisons de faire des investissements à cet égard et de continuer à chercher des façons de soutenir cette catégorie d'immigrants.
Cela dit, il ne s'agit pas seulement d'une priorité économique. Nous savons que les étudiants internationaux contribuent à notre tissu social, avec leur diversité et l'expérience qu'ils ont acquise à l'extérieur du Canada. Ces deux valeurs sont à protéger. C'est la raison pour laquelle cette catégorie d'immigrants bénéficie d'une plus grande flexibilité.
Par exemple, nous avons accordé plus de flexibilité en ce qui concerne les permis de travail. Les étudiants peuvent commencer leurs cours à l'étranger pendant qu'ils attendent de pouvoir revenir ou venir au Canada. Nous avons même créé plus d'occasions de suivre des cours en ligne. Ce sont deux exemples concrets de notre soutien continu aux étudiants internationaux.
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Je vous remercie, monsieur le ministre, de cette réponse.
Je voulais aborder la question de Hong Kong. Durant l'étude que nous avons menée sur Hong Kong, certaines choses nous ont frappés. Plusieurs résidants de Hong Kong [difficultés techniques] sur leurs manifestations pacifiques et les témoins se demandaient avec une certaine crainte si les agents pouvant traiter leurs dossiers étaient au courant de l'environnement et de l'évolution rapide de la situation à Hong Kong.
Je sais que le gouvernement a investi des ressources dans la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, la CISR, et lui a demandé de rechercher en tout temps des gains en efficacité pour améliorer sa flexibilité, ses délais de traitement et l'exactitude de ses décisions.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur les changements mis en oeuvre à la CISR pour faciliter la venue des résidants de Hong Kong au Canada?
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Je vous remercie beaucoup.
Monsieur le ministre, je poursuis mes questions sur le parrainage. On sait que l'ambassade canadienne à Cuba a été fermée bien avant la pandémie, ce qui cause de nombreux problèmes aux personnes en attente de parrainage, qui doivent faire leur examen médical ou leur entrevue à Trinidad et Tobago ou à Mexico. Or cela est pratiquement impossible en temps de pandémie.
J'ai deux questions à ce sujet.
Quelles démarches sont faites en ce moment pour rouvrir l'ambassade à Cuba?
Pourquoi ne pourrait-on pas favoriser la délivrance de visas de visiteurs pour que l'examen médical, entre autres, puisse être subi au Canada?
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Je remercie la députée de sa question.
Je voudrais rectifier un élément de ma dernière réponse. Il s'agit plutôt de 35 000 décisions qui ont été rendues par le tribunal. Je prie Mme Martinez Ferrada de m'en excuser.
Pour répondre à Mme Normandin, comme je l'ai déjà dit, nous travaillons avec les gouvernements des différents pays. Il faut collaborer avec eux pendant la pandémie. Tous nos bureaux à l'étranger doivent suivre les règles en vigueur dans le pays pour protéger non seulement les personnes qui sont là, mais également nos fonctionnaires qui travaillent sur place, sans oublier les immigrants qui veulent participer au processus.
Le message le plus important dont je veux faire part au Comité est que, au cours de la dernière année, le processus s'est révélé généralement efficace pour faire venir les travailleurs étrangers, et que nous apportons sans cesse les améliorations nécessaires pour nous permettre de continuer à soutenir l'économie du Canada.
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Je comprends les préoccupations que vous avez exprimées, madame Kwan.
C'est la raison pour laquelle nous avons mis en place un système d'octroi de l'asile pour accueillir ceux qui fuient la persécution. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous recherchons un soutien logistique et administratif à l'étranger, dans le cadre de nos processus d'immigration.
En fait, nous pensons qu'en externalisant une partie de ce travail, nous renforçons la sécurité de nos clients, qui peuvent mieux contrôler la manière dont ils téléversent leurs renseignements personnels dans nos systèmes.
Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires au sein du gouvernement et à l'extérieur du gouvernement pour faire en sorte que les personnes qui fuient la persécution aient la possibilité de chercher refuge au Canada.
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Je vous suis reconnaissant de votre question.
La première chose que je dirais, c'est que, comme vous le savez, mon mandat consiste en partie à créer une voie supplémentaire qui offre des possibilités d'asile aux défenseurs des droits de la personne et aux journalistes.
Je signale aux membres du Comité que les places réservées à cette voie figurent déjà dans notre plan de 2021. Nous travaillons sans relâche pour concevoir une politique qui mettra en œuvre cette voie.
Madame Kwan, comme je vous l'ai déjà dit dans le passé, nous examinons toutes les idées et les options, y compris certaines de celles que vous avez présentées. Nous continuerons de maintenir notre système d'octroi de l'asile afin d'accueillir les gens de cette partie du monde, ainsi que de tous les autres coins de la planète, qui fuient la persécution.
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Je suis désolé, monsieur le ministre, mais je ferai respectueusement remarquer que nous avons entendu cela la dernière fois également.
Je voudrais poursuivre pour parler d'un cas qui a un lien avec certaines des questions que j'ai posées au cours du dernier tour.
Tous les services ne sont pas offerts dans tous les bureaux actuellement. Voilà qui donne bien des maux de tête aux gens. Je vous donnerai un exemple.
Il se trouve au pays une mère avec son très jeune fils de 10 mois. Son époux vit en Inde, et la demande est entre les mains du bureau des visas de New Delhi. Cette personne doit présenter un test d'ADN. Or, aucun test d'ADN ne peut être effectué devant des agents de ce bureau des visas en Inde à l'heure actuelle. Cela est fort éprouvant. Je communique beaucoup avec la personne concernée dans cette malheureuse affaire.
D'abord, pouvons-nous obtenir une liste indiquant quels services sont offerts et non offerts dans quels bureaux?
De plus, quand pouvons-nous nous attendre à ce que ces services soient offerts pour que nous puissions réunir les familles et faire venir au Canada des gens qui peuvent y faire une contribution économique?
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Je vous remercie beaucoup de cette question.
Une fois de plus, je veux remercier mon collègue, M. Dhaliwal, de tout le travail qu'il accomplit dans sa communauté. Je sais qu'il est un infatigable champion de l'immigration, non seulement en Colombie-Britannique, mais partout au pays.
En ce qui concerne la sélection, je pense que ce processus indique que nous cherchons un moyen d'accueillir des travailleurs qui possèdent un éventail de compétences dans tous les domaines afin de combler les besoins urgents qui se font sentir dans notre économie et d'offrir aux travailleurs l'occasion d'obtenir le statut de résident permanent. Cette occasion, qui est le résultat de la pandémie, nous aidera à combler les besoins dans le réseau de la santé, mais aussi dans d'autres domaines. Par exemple, dans le secteur de la construction et dans les métiers, nous savons que le pays est aux prises avec des déficits cruciaux en infrastructure, et ce, pas seulement dans les grandes villes, mais aussi dans les régions sous-urbaines et rurales du Canada.
En adoptant cette approche rendant la sélection peut-être plus inclusive que les sélections faites récemment, nous tentons d'agir avec grande agilité afin de combler les besoins urgents qui existent aujourd'hui dans notre économie. Je pense certainement qu'en ce qui concerne l'avenir, nous sommes encore impatients de pouvoir accueillir de nouveaux venus arrivant de l'étranger, mais pendant que la pandémie fait rage, nous cherchons des travailleurs à l'interne, c'est-à-dire dans le bassin de talents des immigrants temporaires qui se trouvent déjà au pays, et nous constatons qu'il est possible de leur offrir une voie d'accès pour rester ici.
Cette approche leur sera bénéfique à court terme, en plus d'être bonne pour notre économie et notre prospérité à long terme, car vous savez bien, monsieur Dhaliwal, que des défis démographiques se posent également à long terme. Cette initiative ne peut tous les résoudre, mais elle peut nous aider à emprunter la bonne direction.
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Je vous remercie, madame la présidente.
Je remercie les fonctionnaires de comparaître devant nous aujourd’hui.
Je veux aller un peu plus loin. Une fois que nous aurons reçu les documents sur les services qui sont offerts et non offerts, pourrez-vous nous indiquer par écrit quand les services seront offerts de nouveau? J’ai évoqué l’exemple d’une personne qui attend un test d’ADN, alors que c’est la dernière étape à franchir. C’est absolument épouvantable à entendre.
Pouvons-nous envisager de confier des tests au secteur privé pour les genres de services qui ne sont pas offerts?
Tout d’abord, pouvons-nous obtenir une liste des services qui ne sont pas offerts dans nos bureaux à l’heure actuelle? Quand ces services seront-ils rétablis?
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Merci, madame la présidente.
Je remercie tous les invités de leur témoignage.
Je veux simplement renchérir sur le point que le ministre a mentionné vers la fin de son témoignage.
D'abord, madame Tapley, j'aimerais m'assurer que vous exprimiez notre gratitude à tout le personnel du ministère de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté. Depuis le mois de mars de l'an passé, ils ont travaillé de la maison en des temps difficiles avec leur famille. De plus, ils l'ont fait durant une pandémie mondiale, qui a soulevé de nombreux enjeux. Ils ont vraiment relevé le défi et réussi à obtenir des résultats.
Le ministre a mentionné que 30 000 nouvelles demandes pour les parents et les grands-parents seraient acceptées en 2021. Comment planifiez-vous atteindre cette cible, la plus élevée jamais fixée?
Nous sommes satisfaits du succès de nos efforts en matière de numérisation sur le plan de la citoyenneté, avec les cérémonies virtuelles, mais aussi avec l'examen de citoyenneté en ligne. Le nombre de personnes qui y participent augmente — je crois qu'elles ont été 5 000 le mois dernier —, ce qui est excellent.
L'autre amélioration dont j'aimerais vous faire part, c'est le transfert vers une application en ligne. Nous procédons actuellement à des essais et nous voyons son déploiement d'un bon oeil.
En ce qui a trait aux plus grandes questions en matière de numérisation — et vous verrez certains commentaires dans le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses —, nous avons un processus en trois étapes pour la modernisation de la plateforme numérique. Nous nous centrons actuellement sur les deux premières phases, qui visent à stabiliser et à normaliser nos pratiques actuelles. Nous avons un système en place et nous voulons réduire notre dette technique, afin d'avoir une plateforme plus stable, qui tombe en panne moins souvent, pour ne pas ralentir le traitement des demandes.
Notre plus grand objectif est la mise en oeuvre d'une nouvelle plateforme, qui permettra une numérisation complète et l'offre de nouveaux services aux clients. Ce sera une plateforme du XXIe siècle.
Cela vise donc les personnes qui ont reçu leur confirmation de résidence permanente avant le 18 mars. Or, le 18 mars, c'est très bientôt. À cette date, la confirmation sera échue pour plusieurs personnes, si ce n'est pas déjà le cas, car le délai est parfois d'un peu moins d'un an, si le certificat médical a été envoyé longtemps avant.
Pourriez-vous me dire ce que vous envisagez pour ces personnes? Est-ce qu'il pourrait y avoir une prolongation systématique d'une certaine durée, sans égard au certificat médical ou aux antécédents judiciaires? Est-ce que des lettres ont été envoyées pour rassurer ces personnes, puisque plusieurs confirmations arrivent à échéance? C'est la raison pour laquelle ces personnes viennent au Canada, même si elles ont une restriction de voyage.
Pourriez-vous me dire où nous en sommes à cet égard?
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Merci, madame la présidente.
Je remercie la sous-ministre. Elle fait toujours du bon travail et elle pense toujours à nous lorsque nous sommes coincés.
Ma question s’adresse à la sous-ministre de l’Immigration.
Depuis longtemps, le plus gros problème auquel nous faisons face se trouve au bureau de New Delhi. Ce que j’entends souvent de la part des gens qui doivent traiter avec ce bureau, c’est que personne n’y travaille. Quelqu’un m’a envoyé un courriel l’autre jour pour me dire qu’avant, 150 personnes travaillent à ce bureau, mais qu’aujourd’hui, il n’y a plus personne.
Pouvez-vous me dire combien de personnes travaillent dans ce bureau ou si les employés sont toujours à la maison en raison de la COVID? Quels sont les principaux problèmes qui ont donné lieu à l’énorme arriéré que connaît New Delhi?
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Je vous remercie pour votre question, et aussi pour vos bons commentaires.
J’aimerais d’abord évoquer quelques points au sujet de l’Inde. En raison des conditions au pays, nos centres de réception des demandes de visas ont été fermés pendant une grande partie de l’année 2020 — à partir du mois de mars —, ce qui a eu une grande incidence sur notre travail. Je suis heureuse de vous annoncer que ces centres sont maintenant rouverts. Toutefois, nous leur avons demandé d’accorder la priorité aux demandes des catégories des conjoints ou de la famille, et des étudiants, alors que les employés règlent l’arriéré qui s’était installé depuis la fermeture des centres. Je suis aussi heureuse de vous dire que les employés ont réussi à relever le défi et sont maintenant de retour à la normale.
Nous avons des employés dans tous nos bureaux de l’Inde. La difficulté a trait au personnel local. Nous n’avons pas encore réussi à pourvoir tous les postes en raison des exigences en matière de distanciation et de certaines exigences en matière de santé, ce qui pose problème également. La situation s’améliore toutefois de jour en jour.
Nos employés sont de retour au travail. Monsieur Mills, savez-vous combien d’employés sont de retour dans les bureaux?
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Merci, madame la sous-ministre.
J'aimerais aussi vous parler des échéances. J'ai posé la question au ministre, mais je n'ai pas eu de réponse.
En ce qui a trait aux demandes de résidence permanente, on dit qu'elles seront traitées dans les 12 à 16 mois — je crois que c'est ce que quelqu'un m'a envoyé —, mais un an plus tard, lorsque le demandeur fait une vérification, on lui dit que le délai est maintenant de 34 ou 35 mois.
Selon mes calculs, nous allons commencer à avoir du retard. Les personnes sont toujours en attente 35 mois après avoir présenté leur demande. On continue d'accepter les demandes, mais les gens qui les présentent pensent qu'ils vont obtenir une réponse au cours des 12 ou 13 mois suivants.
Est-ce que les arriérés vous inquiètent? Quelle sera l'ampleur des retards à la fin de l'année?
Je me préoccupe grandement de notre capacité de fonctionner en temps de pandémie. En premier lieu, je me demande combien de temps la frontière restera fermée, parce que cela a une incidence sur les demandes de résidence permanente, de façon particulière. Ces demandes ont été traitées depuis le 18 mars 2020, mais la frontière reste fermée, ce qui m'inquiète. Je me demande combien de temps durera la situation et quelle en sera l'incidence sur notre travail.
Ce qui m'inquiète un peu, aussi, c'est que nous avons été très généreux avec les demandeurs. Nous leur avons accordé des délais supplémentaires pour nous transmettre des documents, parce que nous reconnaissons qu'ils sont difficiles à obtenir en raison de ce qui se passe à l'échelle locale dans certains pays. Ces prolongations et cette indulgence ont une incidence sur nos délais de réponse.
Je me préoccuperais plus des arriérés si les taux d'immigration n'étaient pas aussi élevés pour les trois prochaines années. Or, nos chiffres sont les suivants: 401 000, 411 000 et 421 000...
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Je suis heureuse de le faire.
Il s'agit d'une bonne nouvelle, madame la présidente.
L'été et l'automne derniers, nous nous sommes attaqués à deux choses. La première était l'amélioration de la numérisation des demandes entrantes. Nous avons passé un marché avec une entreprise qui s'appelle Iron Mountain, qui récupère les dossiers pour nous aider à les numériser et à les intégrer à notre réseau de sorte que les employés puissent continuer de travailler en toute sécurité à partir de leur domicile, et ainsi traiter les dossiers en temps opportun.
En deuxième lieu, nous nous sommes assurés que le personnel essentiel soit en place dans les centres de traitement des demandes, ce qui a porté ses fruits, à mon avis. Que ce soit à Sydney, à Mississauga, à Edmonton, à Vancouver ou à Ottawa, il était très important de veiller à ce que ces employés soient en place.
Pour ce qui est des accusés de réception, nous avons réglé une grande partie de l'arriéré. Je vois M. Mills à l'écran, alors je vais lui demander de nous fournir les chiffres à cet égard.
Nous savons que dans leur réponse au Globe and Mail, les fonctionnaires d'IRCC ont indiqué qu'ils ne l'avaient appris que récemment. Nous savons également qu'en 2013, lorsque la question leur a été posée au Comité, les fonctionnaires, y compris le sous-ministre, n'ont pas été en mesure de répondre. En fait, ils ont dit qu'il n'y avait pas de sous-traitance. Je pense qu'il est vraiment important que nous le sachions. Quand le ministère l'a-t-il appris, étant donné que cela concerne l'immigration?
Cela dit, l'autre problème, évidemment, c'est que le directeur général du sous-traitant est sélectionné et élu par le Parti communiste chinois. Cela signifie que l'entreprise sous-traitante est dirigée et exploitée par le directeur du PCC. Je trouve cela préoccupant. Si je présentais une demande à ce bureau des visas, je serais très inquiète, sachant que la police de Pékin en est propriétaire et que son directeur général est choisi par le PCC.
Compte tenu de ces informations, les fonctionnaires sont-ils préoccupés? Veuillez répondre brièvement.
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Merci, madame la présidente.
En cette Journée internationale des femmes, je tiens à vous souhaiter, à vous, à la sous-ministre — qui fait preuve de leadership — et à toutes les femmes du monde entier une bonne Journée internationale des femmes. Je remercie les femmes de tout le travail formidable qu'elles accomplissent chaque jour dans notre société.
Madame la sous-ministre, je vais poursuivre dans la même veine que la question de mon ami d'en face, M. Saroya, concernant le bureau de New Delhi. Étant donné son très petit effectif — et notre bureau est le plus occupé au Canada en ce qui concerne les cas d'immigration —, il fait un excellent travail. Je n'ai aucune question sur le travail qu'il a accompli pendant la pandémie; nous avons été très impressionnés par le travail accompli.
Que ferez-vous pour satisfaire aux exigences en matière d'effectifs? Toutes les demandes CF1 de conjoints et les demandes CF4 reçues au titre du PPGP sont des demandes papier.
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Je vous remercie pour vos précieux commentaires à l'occasion de la Journée internationale des femmes.
Je suis ravie de parler de ce que nous avons fait dans la dernière année écoulée concernant les demandes papier reçues. Nous avons été durement touchés par la pandémie. Nous avons envoyé notre personnel à la maison, en particulier les employés de nos centres de traitement des demandes, qui n'étaient pas équipés pour travailler de la maison. Comme beaucoup d'entre vous le savent, nous avons deux ou trois quarts de travail par jour dans nos centres de traitement des demandes, où le matériel informatique est fixé au mur.
Il fut difficile de fournir au personnel l'équipement nécessaire au télétravail. Je suis heureuse de pouvoir vous dire que les choses fonctionnent bien en ce moment et que nous avons trouvé le bon équilibre quant à l'effectif dont nous avons besoin dans nos bureaux, nos centres de traitement des demandes, pour faciliter l'examen des dossiers papier, les saisir dans le système, puis procéder au traitement.
Bon nombre des retards et des problèmes que nous avons constatés au milieu de 2020 ont été surmontés. Ce n'est pas facile pour autant, mais grâce aux activités de numérisation des dossiers au centre Iron Mountain et au travail lié au personnel essentiel dans tous nos centres de traitement des demandes... À Sydney, au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, nous avons réussi à maintenir une cadence relativement élevée comparativement à d'autres centres de traitement des demandes, puisque la région s'en sort mieux que d'autres dans la pandémie. Tout cela nous a permis de traiter en priorité les dossiers des catégories des conjoints et du regroupement familial pour qu'ils franchissent les étapes du système.
Je suis convaincue qu'à l'avenir — et c'est ce que nous avons déjà constaté pour les dossiers de conjoints cette année — nous traiterons ces dossiers au même rythme qu'avant la pandémie.
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Avant de terminer, j'aimerais juste apporter une précision pour les membres du Comité. VFS Global a fourni des réponses écrites aux questions et demandes formulées par Mme Kwan et lors de la réunion. Je veux juste avoir votre avis pour savoir si ces documents de suivi doivent être rendus publics sur le site Web du Comité.
Puisqu'il n'y a pas d'objection, nous pouvons les publier sur le site Web du Comité.
Sur ce, je remercie la sous-ministre et tous les fonctionnaires du ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration de leur comparution au Comité.
Madame la sous-ministre, je vous souhaite une bonne Journée internationale des femmes, et je vous remercie du travail que vous faites au nom de tous les Canadiens. Je sais que l'année a été difficile pour tout le monde, car nous avons dû nous adapter à de nouvelles normes, mais tous vos fonctionnaires ont fait un travail remarquable, alors un grand merci à toutes et tous.
Bonne Journée internationale des femmes également à toutes les femmes qui siègent au Comité. Je vous remercie de votre leadership et de tout ce que vous faites pour vos collectivités. De nombreuses jeunes filles vous regardent et voient que vous les représentez à la Chambre des communes à Ottawa.
La séance est levée.