:
Merci, monsieur le président.
L'amendement vise à préciser que les conditions que le gouverneur en conseil peut fixer par règlement, en vertu de l'article 42, ne sont pas limitées aux contrats prévoyant des paiements à effectuer par Sa Majesté, mais comprennent également ceux effectués par une société d'État.
Ce changement est nécessaire parce que le quatrième alinéa, l'alinéa d), permet au vérificateur général de contrôler l'utilisation des fonds, et il faut s'assurer que ce pouvoir s'applique aussi aux sociétés d'État. Il faut préciser dès le début de l'article 42 du projet de loi que le gouverneur en conseil peut fixer, par règlement, les conditions qui s'appliquent aux contrats prévoyant des paiements à effectuer non seulement par Sa Majesté mais aussi par les sociétés d'État.
(L'amendement est adopté [Voir le Procès-verbal])
:
Merci, monsieur le président. Je propose l'amendement NDP-25.
Monsieur le président, pour vous expliquer un peu le contexte, notre parti a exprimé clairement qu'il voulait assurer la divulgation de l'information gouvernementale, et cela ne s'applique pas seulement à ce projet de loi, parce qu'il le demandait également avant les dernières élections. La population a le droit de connaître ces renseignements, et cet amendement lui donnerait les moyens de les obtenir.
L'amendement garantirait la communication des principaux éléments d'information concernant les contrats gouvernementaux — comme il en a été question récemment, en fait aujourd'hui à la Chambre. Cela permettrait de savoir comment notre argent, votre argent et celui de mes électeurs est dépensé.
Autrement, la transparence des activités gouvernementales est limitée, à mon avis. Voilà pourquoi nous présentons cette motion. Ce n'est pas une nouvelle proposition qui s'applique seulement à ce projet de loi. En fait, elle est conforme à ce que nous ont dit les témoins et ceux qui veulent plus de transparence. C'est ce que permettrait cet amendement qui exige la communication des principaux éléments d'information concernant les contrats gouvernementaux.
J'imagine que M. Wild pourrait nous éclairer un peu là-dessus, mais je pense que, si nous voulons être le plus transparent possible, il faut permettre la communication des renseignements concernant ces contrats.
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Merci, monsieur le président.
Certes, l'amendement proposé conférerait un plus grand pouvoir de réglementation au gouverneur en conseil en vertu de l'article 42. Il permettrait d'exiger, par règlement, de rendre publics certains renseignements concernant les contrats gouvernementaux.
Pour votre information, j'ai pensé qu'il pourrait être important de vous signaler les renseignements qui sont communiqués volontairement sur les marchés de l'État. Actuellement, les ministères prennent l'initiative de communiquer des renseignements sur les contrats de plus de 10 000 $, conformément à une politique informelle du Conseil du Trésor. D'ailleurs, le Conseil du Trésor est en train de travailler à l'élaboration d'une politique pour que la communication de ces renseignements soit obligatoire, ce qui confirmerait la pratique actuellement en vigueur.
Monsieur Wild, pour avoir une idée de la quantité d'informations dont il s'agit, parce que le précédent gouvernement, dont je faisais partie, avait volontairement... Comme vous le dites, ce n'était pas obligatoire, mais on communiquait automatiquement les renseignements sur les contrats de plus de 10 000 $. Je crois qu'on avait discuté à l'époque de la quantité d'informations que cela représentait.
Avez-vous un avis ou des informations sur les complications que pourrait entraîner la grande quantité d'informations à communiquer?
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Monsieur le président, il s'agit de déterminer quel moyen on utilise pour mettre en oeuvre la mesure. Il y a un choix à faire. La communication volontaire des renseignements peut être prévue par une politique. On peut aussi simplement la recommander, comme c'est le cas actuellement. Certes, le gouvernement estime que cette façon de procéder fonctionne et qu'en général, les ministères respectent la consigne. Normalement, le gouvernement adopte des politiques pour établir les modalités de son fonctionnement interne. On pourrait aussi choisir de le faire par voie de règlement.
La réglementation a tendance à être plus compliquée, à nécessiter une interprétation plus stricte dans le sens où c'est un texte juridique plus officiel qui exige temps et énergie pour être bien rédigé.
Il est vrai que, si le projet de loi C-2 était adopté avec cet amendement, la mesure n'entrerait pas en vigueur du jour au lendemain. Il faudrait adopter un règlement à ce sujet.
Comme je l'ai dit, il s'agit de déterminer comment on veut procéder. Le gouvernement est en train d'élaborer une politique exactement sur la question qui fait l'objet de la motion présentée à propos de la réglementation.
Pour résumer, monsieur le président, je pense qu'il faut s'interroger sur ce qui a motivé le dépôt de ce projet de loi — de la part du gouvernement ou même de l'ensemble du Parlement. En fait, on se demandait comment les contrats étaient accordés et comment il se faisait qu'on pouvait passer outre aux mesures et aux règles sur la reddition des comptes.
Il me semble que c'est une question de bon sens de permettre la communication des informations. En fait, même le gouvernement maintenant — même si c'est nouveau — s'est engagé en ce sens. Je pense que nous devrions adopter l'amendement pour exiger la communication de tous les renseignements sur les contrats, étant donné que le récent scandale des commandites a soulevé beaucoup d'inquiétudes. Je ne comprends pas pourquoi nous ne le ferions pas.
J'aimerais qu'on approuve ma proposition — non pas parce que c'est celle de notre parti, mais parce que c'est une question de gros bon sens. Cela ne va pas paralyser le gouvernement. Il va avoir la possibilité de se préparer et, en bout de ligne, les Canadiens auront accès aux renseignements sur les contrats, ce qui, à mon avis, est une des raisons pour lesquelles nous discutons de ce projet de loi aujourd'hui.
J'aimerais que les membres du comité approuvent cet amendement.
Merci.
Je m'adresse encore à vous, monsieur Wild; je comprends l'intention de l'amendement. Effectivement, M. Dewar a raison de dire qu'on a décidé de communiquer volontairement des renseignements sur les contrats de plus de 10 000 $ à la suite des problèmes causés par le programme des commandites, et cela se fait depuis plus d'un an maintenant, et peut-être deux.
Si on affiche à peu près 400 000 contrats, je m'interroge sur les coûts et les complications pour le gouvernement, entre autres. À partir de quand cette mesure devient-elle peu réaliste, sur le plan des coûts, mais aussi de l'impact? Si on affichait non pas 400 000 contrats, mais tous les contrats, même ceux de 100 ou de 500 $, ne perdrait-on pas de vue ce qui est plus important, les gros contrats, en inondant le Web avec des millions de contrats?
J'approuve l'idée. Je me demande simplement à partir de quand cela n'est plus aussi utile.
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Monsieur le président, ce que j'aimerais faire remarquer à propos de l'amendement — c'est plus à propos de l'amendement que du sous-amendement peut-être — c'est que je ne sais pas trop à quels contrats gouvernementaux il fait référence dans le contexte de l'article 42 du projet de loi.
Je signale que nous avons rédigé avec soin le libellé du texte d'introduction du paragraphe 42(1) et que le mot contrat désigne tout entente juridique considérée comme tel. Il ne s'agit donc pas seulement des contrats de services ou de fournitures, mais aussi des contrats de travail, des contrats immobiliers, des baux, et le reste.
Ensuite, les alinéas a) b), c) et d) viennent circonscrire la question au besoin. Par exemple, à l'alinéa b), qui s'applique seulement aux marchés de l'État, si vous voulez, nous avons indiqué qu'il s'agissait « du processus d'adjudication de tout marché de fournitures, marché de services ou marché de travaux ».
Je ne sais pas vraiment quelle est l'intention de la motion.
Si elle s'applique à tous les contrats gouvernementaux, ce qui comprendrait les paiements de transfert, les subventions et les contributions, les transactions immobilières, les baux et l'acquisition de biens et de services, franchement, on parle probablement de plus d'un million de contrats; je ne sais pas s'il y en aurait des millions, mais ce serait un chiffre très important, bien supérieur à 450 000 marchés.
Je veux simplement souligner qu'il faut savoir ce qui est visé par cet amendement.
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Je propose l'amendement NDP-26, monsieur le président.
Pour ce qui est de l'intention de cette disposition, nous voulons réglementer et examiner les activités du gouvernement, et une de ces activités qui est très importante pour nous est celle du lobbying. Nous avons déjà discuté du lobbying, des honoraires conditionnels et du registre. Nous avons discuté du fait qu'il faut faire le ménage dans le lobbying exercé dans cette ville. Je ne parlerai pas des histoires d'horreur qui se sont produites quand le lobbying n'était pas réglementé.
Il faut s'assurer que la mesure est vraiment de portée générale. Il y a une lacune actuellement, et il faut veiller à ce qu'on fasse du lobbying de façon responsable, et qu'il y ait des lobbyistes responsables dans cette ville.
Dans les règles d'éthique qu'il avait proposées avant les élections, M. Broadbent tenait à ce qu'on s'assure de ne pas attribuer de marchés à ceux qui font du lobbying auprès du gouvernement. C'est très élémentaire. En fait, beaucoup de lobbyistes que je connais, qui sont responsables — c'est-à-dire la majorité d'entre eux — savent que c'est la façon éthique de travailler.
Vous décidez du genre de lobbying que vous allez faire. Vous organisez vos activités pour faire du lobbying dans un domaine particulier, et vous ne créez pas de confusion. Autrement dit, ce n'est pas un diagramme de Venn, mais deux cercles bien distincts. Quand les gens qui, hier, faisaient du lobbying auprès du gouvernement obtiennent aujourd'hui des contrats publics, c'est un genre de diagramme de Venn. Cela crée de la confusion et ce n'est pas éthique parce qu'après avoir reçu des contrats, vous faites du lobbying et ainsi de suite.
Dans l'ensemble, les Canadiens ne sont pas au courant de la situation. La plupart des gens qui ne vivent pas ici ne savaient pas que c'était un problème encore récemment. Nous voulons que ce soit réglé. Nous tenons à ce que ceux qui font du lobbying un jour ne puissent pas obtenir un contrat le lendemain. Nous voulons que la démarcation soit claire et sans lacune et que personne ne puisse détourner les règles.
L'amendement proposé vise à interdire l'attribution de marchés de fournitures, de services ou de travaux à des entreprises qui font normalement du lobbying auprès du gouvernement du Canada.
J'ai discuté de la question avec les gens. Personne ne s'oppose à cela. Je ne peux pas imaginer pourquoi on serait contre. S'il y a d'autres préoccupations, indiquons-les. Mais pour ce qui est du code d'éthique sur le lobbying et l'attribution de marchés, c'est assez clair. Les gens de ma circonscription n'entretiennent pas de relations qui leur permettent d'obtenir des contrats lucratifs du jour au lendemain. C'est le genre de situation dont il faut se tenir loin.
C'est l'essentiel de cette motion, son intention. Elle établit de façon définitive la différence entre le lobbying et l'influence que le lobbying peut permettre d'exercer pour obtenir des contrats gouvernementaux.
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On pourrait certainement le préciser dans les règlements, à la condition que la valeur des contrats soit inférieure à celle prévue dans les accords commerciaux. Dans le cas des marchés de services de moins de 100 000 $...même à ce moment-là, vous allez être confronté à un problème, puisque le règlement sur les marchés du gouvernement exige que le processus d'appel d'offres soit ouvert et concurrentiel. Ce qui nous amène aux contrats de moins de 25 000 $.
Je suppose que l'on pourrait, dans le cas des marchés de biens et de services d'une valeur inférieure à 25 000 $, créer un régime de réglementation qui défavoriserait un certain groupe de fournisseurs. Si j'ai dit « pourrait », c'est que cette possibilité existe. Le gouvernement serait alors obligé de trouver un moyen d'élaborer des règlements qui limiteraient le montant des marchés qui pourraient être incorporés.
J'utilise le mot « défavoriser », parce qu'il décrit bien ce qui se passe dans le milieu des acquisitions.
Donc, il n'y aura sans doute pas de problèmes si vous vous en tenez aux marchés de services de moins de 25 000 $. Mais même dans ce cas-là, bien qu'il ne s'agisse pas d'une exigence règlementaire, le gouvernement essaie, dans la mesure du possible, de favoriser la concurrence. Si vous avez un processus d'appel d'offres ouvert et transparent, alors seuls les facteurs pertinents sont pris en compte. Seuls les véritables critères sont utilisés par les entreprises qui soumissionnent.
J'essaie de voir comment on peut procéder par voie règlement dans ce cas-là. À mon avis, il n'y qu'une seule solution: il faut se limiter aux marchés de moins de 25 000 $.
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C'est un sous-amendement. Je ne sais pas si le comité en a reçu une copie. Il s'agit d'un très court amendement.
Il commence ainsi : « Que le projet de loi C-2, à l'article 315, soit modifié ». Ensuite, on ajouterait « par substitution, aux lignes 36 et 37 », au lieu de « par adjonction, après la ligne 35 ». Le sous-amendement se lirait comme suit :
Que le projet de loi C-2, à l'article 315, soit modifié par substitution, aux lignes 36 et 37, page 194, de ce qui suit :
Ensuite, on reprend le libellé jusqu'à la fin :
ou tout organisme de la bande.
Je veux inclure :
et les organismes autochtones qui sont parties à un accord d'autonomie gouvernementale mis en vigueur par une loi fédérale, ainsi que leurs organismes.
Une voix: Pouvez-vous répéter?
:
Je veux m'assurer que les membres savent de quoi il est question.
Y a-t-il suffisamment de copies pour tous les membres du comité, monsieur Dewar?
Nous devons poursuivre. Si vous n'avez pas suffisamment de copies, dites-le moi.
Je vais essayer une autre approche. Est-ce que tout le monde en a une copie en main?
Une voix: Non.
Le président: D'accord. Monsieur Dewar, j'ai besoin de votre aide. Je veux que le comité poursuive la discussion.
:
Merci de votre indulgence. Je veux tout simplement expliquer la raison d'être du sous-amendement. Lors des audiences, certains témoins — y compris la vérificatrice générale — ont mentionné le fait que le mandat du vérificateur général n'englobait pas les Premières nations.
Il est important d'expliquer la nature des liens qui existent, ici. On ne parle pas d'une agence, d'un conseil, d'une commission. Les liens dont il est question, ici, sont très différents. Ils sont définis par la Constitution. Si vous jetez un coup d'oeil au bilan — et je reviens à ce que j'ai dit, plus tôt, au sujet de l'intention du projet de loi, de ce que nous sommes en train de faire. Quand nous parlons du scandale des commandites, des préoccupations entourant la responsabilisation, nous ne faisons pas allusion aux Premières nations.
Quand on voit ce que font les Premières nations...l'Assemblée des Premières nations a déclaré qu'elle était en train de mettre en place ses propres processus. En fait, cela va créer un dédoublement. Cet amendement a pour objet d'empêcher que la suppression de ce passage entraîne des conséquences imprévues, de faire en sorte que les Premières nations, les liens que nous entretenons avec elles, continueront d'être respectés. Voilà pourquoi je propose cet amendement. Je demande que mes collègues de tous les partis l'appuie.
:
Merci. Nous appuyons l'objectif du sous-amendement et de l'amendement. Vous allez constater que notre amendement...
Je voudrais vous poser quelques questions d'ordre technique, monsieur Wild.
Quand le Parti libéral a proposé son amendement, et le NPD a peut-être pensé la même chose, puisque les amendements originaux sont identiques, il s'est appuyé sur le principe que l'alinéa c), à la page 194, englobe :
les gouvernement des États étrangers, les gouvernements provinciaux, les municipalités et les organismes autochtones mentionnés à l'annexe VII,
— et ensuite —
ainsi que leurs organismes;
Comme les organismes autochtones mentionnés à l'annexe VII sont parties à un accord d'autonomie gouvernementale mis en vigueur par une loi fédérale — c'est ce que dit la définition —, ce sous-amendement est redondant. Je tiens tout simplement à ce que M. Wild le confirme. Toutefois, comme je sais que M. Wild n'aime pas que l'on ajoute trop d'annexes aux lois, si l'on constate que l'annexe VII est inutile, est-ce qu'il préfère que l'on supprime l 'annexe VII et que l'on modifie le libellé, ou que l'on s'en tienne à l'amendement original et que l'on garde l'annexe VII?
:
Merci, monsieur le président.
Je préférerais que l'on supprime l'annexe si les éléments qui figurent dans celle-ci sont intégrés dans la définition. Il est beaucoup plus facile pour le lecteur de comprendre le texte. Si vous avez une annexe et aussi une définition, vous risquez d'avoir des problèmes d'interprétation sur le plan juridique, puisque vous avez une annexe qui énumère certains organismes, qui sont déjà tous intégrés dans une définition. Si, pour une raison ou pour une autre, un plus grand nombre d'organismes sont visés par la définition, mais non par l'annexe, la situation devient très confuse. Il est difficile de savoir ce qui se passe.
Donc, si la motion qui crée le sous-alinéa c.1 et, partant, une exemption distincte, si vous voulez, pour le conseil de bande, ainsi de suite... L'annexe, à ce moment-là, devient redondante. Ce serait une bonne chose, surtout pour ceux qui, d'un point de vue technique, doivent tous les jours interpréter la Loi sur la gestion des finances publiques , si cette annexe était supprimée.
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Monsieur le président, il me fait plaisir de déposer ce dernier amendement, qui était le premier du Bloc québécois.
À la première page du projet de loi, on peut voir, en anglais, le mot « accountability » et, en français, le mot « responsabilisation ». Si on consulte la page I, en chiffres romains, il est écrit en anglais, dans la Table analytique en haut, ce qui suit : « An act providing for conflict of interest [...] oversight and accountability ». En français, il est écrit : « [...] et de responsabilisation ».
Dans le titre abrégé anglais, on retrouve le mot « accountability ». On est donc conséquent, en anglais. Par ailleurs, en français, plutôt que de trouver le mot « responsabilité », on trouve le mot « imputabilité ».
Il y a donc une erreur quelque part. C'est indiscutable, je crois. Or, l'erreur, selon nous, se trouve dans le titre abrégé : « Loi fédérale sur l'imputabilité ».
Nous proposons de reprendre le terme employé en haut et d'appeler la loi « Loi fédérale sur la responsabilité », tel que dans la Table of provisions, en anglais, ou la Table analytique, en français. Nous respectons donc ce qui est en haut en le mettant en bas, tout simplement.
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Je ferai remarquer une chose quant à la traduction et au titre « Loi fédérale sur la responsabilité » suggéré. J'en ai même parlé avec mon confrère M. Murphy. En effet, le mot « imputabilité » est utilisé même dans les lois au Québec. On en parle dans la loi sur les ministres et les sous-ministres.
Quant aux lois françaises, j'ai fait une recherche que je pourrais déposer. Malheureusement, je ne pensais pas qu'on arriverait à l'article 1 ce soir. On utilise le terme « imputabilité » même dans le titre de lois françaises.
Je pense donc qu'il ne s'agit même pas de sémantique ici. C'est bien traduit. En effet, les légistes, quand ils ont traduit le projet de loi, ont utilisé le bon terme, qui a d'ailleurs toujours été utilisé. Il y a même, à l'Office de la langue française, un chapitre qui s'occupe de la traduction des lois. Or, on n'a jamais changé le terme « imputabilité ».
Par conséquent, je crois bien que le titre « Loi fédérale sur l'imputabilité » devrait demeurer tel quel. C'est une très bonne traduction qui ne crée pas de problème.
Si je donne entièrement raison à M. Petit, on ne devrait donc pas lire : « Loi prévoyant des règles sur les conflits d'intérêts et des restrictions en matière de financement électoral, ainsi que des mesures en matière de transparence administrative, de supervision et de responsabilisation ».
On devrait plutôt lire les mots : « et d'imputabilité », si on admet qu'il a raison.
De plus, après vérification, le mot « imputabilité » n'est pas français dans ce contexte. L'Office de la langue française suggère d'éviter ce terme, car, et je cite :
En français, seules des choses comme une action blâmable ou une dépense budgétaire sont imputables. Le terme imputabilité désigne en fait la possibilité de considérer une faute ou une infraction comme attribuable, du point de vue matériel et moral, à une personne donnée. On parle donc d'imputabilité d'un délit à une personne, mais non d'imputabilité de la personne.
Cela vient de la bibliothèque de la terminologie de l'Office de la langue française ainsi que du service de traduction de la Chambre des communes.
Donc, puisqu'il y a, de façon évidente, une erreur dans la Table analytique et dans le titre abrégé, nous proposons de la corriger conformément à l'amendement BQ-1 du Bloc québécois.
:
Vous savez quoi? Nous ne sommes pas encore rendus là.
Des voix: Oh, oh!
Le président: Il aurait mieux valu que vous ne commenciez pas cela.
Les membres du comité auront l'occasion de prendre la parole lorsque nous aurons tout terminé. La présidence aimerait commencer, et les membres peuvent ensuite se faire entendre — si jamais nous finissons ceci.
D'accord. Nous avons donc voté sur l'article 1 amendé.
Le titre est-il adopté?
Des voix: D'accord.
Le président: Le projet de loi modifié est-il adopté?
Des voix: D'accord.
Le président: Le comité ordonne-t-il au président de faire rapport à la Chambre du projet de loi modifié?
Des voix: D'accord.
Le président: Le comité ordonne-t-il la réimpression du projet de loi modifié?
Des voix: D'accord.
Le président: Très bien. Avant que vous vous précipitiez en dehors de cette salle, le président aimerait faire quelques commentaires — c'est ma prérogative — et les autres membres pourront aussi en ajouter.
Ce fut, sans contredit, une période difficile. Nous avons terminé, et j'aimerais remercier tous les membres du comité de m'avoir aidé, parce que j'en avais bien besoin à certains moments. J'apprécie vraiment toute l'aide que j'ai reçue.
Toutefois, il y a d'autres personnes que nous devons remercier, et ce sera un peu long, alors gardez vos applaudissements. C'est comme à la fin d'un film, lorsqu'on énumère toutes ces choses. Alors voici le générique.
Tout d'abord, je n'aurais certainement pas pu tenir le coup sans la greffière, Miriam Burke. J'aimerais que vous lui réserviez une bonne main d'applaudissements.
Des voix: Bravo!
Le président: Je vais énumérer quelques personnes de la direction des comités — et ce terme ne m'était pas familier — Caroline Martin, Melissa Mastroguiseppe, Lise Tierney, Sharron Scullion, Robert Hoffman et Diane Lefebvre.
Mentionnons aussi Michael Lukyniuk, Susan Baldwin, Joann Garbig, Wayne Cole et Mike Macpherson, des services législatifs.
Applaudissons-les tous.
Des voix: Bravo!
Le président: Il y a tous les autres membres du personnel des comités, les interprètes, le personnel à la console et les messagers. Applaudissons-les, en particulier ces gens-là derrière.
Des voix: Bravo!
Le président: De la bibliothèque — vous devez en connaître quelques-uns, mais nous allons les nommer parce qu'il y en a un certain nombre: Katharine Kirkwood, Kristen Douglas, Nancy Holmes, Sebastian Spano, Margaret Young, Wade Riordan Raaflaub, Lydia Scratch, Élise Hurtubise-Loranger, Alex Smith, Jack Stilborn, Sam Banks, Philippe Le Goff, Tara Gray et Brian O'Neal.
Toutes ces personnes méritent nos applaudissements.
Des voix: Bravo!
Le président: Puis nous avons ici M. Wild et Mme Cartwright.
Des voix: Bravo!
Le président: Si vous le pouvez, je vous prie de transmettre vos remerciements aux personnes qui vous ont aidés et qui sont venues ici à l'occasion. Nous vous sommes reconnaissants pour tout votre travail et d'avoir supporté le comité. Vous avez été très bons pour nous.
Merci au légiste de la Chambre des communes, M. Rob Walsh, et à son personnel.
Des voix: Bravo!
Le président: Enfin, il y a les employés des publications qui travaillent aux diverses copies du projet de loi et qui produisent le rapport. Ils sont assez nombreux, alors applaudissons-les.
Des voix: Bravo!
Le président: Vous avez maintenant la chance de faire vos commentaires — pourvu que ce ne soit pas trop politique.
Monsieur Owen.
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J'aimerais vous remercier, monsieur le président, de votre bonheur et de l'attitude impartiale dont vous avez preuve dans la conduite des travaux de ce comité. Je pense que vous avez vraiment réussi à nous aider à faire le meilleur travail possible dans le temps qui nous était alloué.
J'aimerais également adresser mes remerciements tout à fait personnels à notre personnel de recherche, à notre personnel législatif et à nos conseillers techniques. Je pense que cela nous a aidés également.
J'aimerais ajouter que si jamais, au cours des travaux de ce comité, il m'est arrivé d'offenser quelqu'un, soit par mon impatience ou par mes paroles, je m'en excuse, car cela a été un plaisir pour moi de travailler au sein de ce comité, et ce, malgré les quelques épisode où la tension était plus grande.
Je pense que vous, monsieur le président, avez vraiment aidé à faire en sorte que cette expérience soit, en fin de compte, une expérience positive. Merci.
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D'abord, monsieur le président, je m'excuse d'être presque intervenu avant de vous. Sincèrement, je ne le savais pas.
Je vais commencer mon intervention en m'inspirant des derniers propos de Marlene et dire que moi aussi, si j'ai offensé quelqu'un durant les séances de ce comité, je m'en excuse sincèrement. Parfois, la passion nous emporte.
Je remercie ceux et celles qui, de près ou de loin, ont collaboré à cet exercice. Votre travail a été très efficace et rigoureux. Le personnel de recherche de l'ensemble des partis politiques nous a appuyés dans des conditions qui n'étaient pas faciles. Je le dis en toute neutralité.
Enfin, je remercie beaucoup les experts juridiques de leur appui, de même que tous ceux et celles qui nous ont suivis dans cette aventure. Merci beaucoup.
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Monsieur le président, je veux vous remercier aussi. Lorsque je vous regardais présider le comité, cela me rappelait mes deux années à titre de présidente de caucus. Il faut une main de fer dans un gant de velours. Vous avez très bien fait votre travail et vous avez géré vos propres émotions. Ce n'était pas toujours facile. Alors, félicitations!
J'aimerais aussi remercier Steve, qui faisait partie de notre équipe, et Dominique, qui a quitté. C'est important de les remercier. Ils ont fait un travail extraordinaire pour nous.
Je siège ici depuis 13 ans. Je veux m'adresser à Brian. Brian, c'était un beau plongeon pour toi. C'était la première fois que je voyais un comité travailler autant d'heures en si peu de semaines. Nous y sommes parvenus, finalement.
Monsieur le président, je serai prête à réviser la loi dans cinq ans, si je suis encore ici.
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J'aimerais remercier tous les gens du comité, évidemment, mais aussi les gens de l'arrière-scène: les personnes qui nous ont alimentés, qui nous ont donné l'information dont nous avions besoin, qui nous ont apporté une aide technique, qui ont assuré la traduction et qui nous ont aidés au sein de nos partis politiques respectifs, parce qu'elles ont dû dépasser la norme, peu importe ce qu'elle est.
Cette expérience a été nouvelle pour moi, comme pour M. Murphy, et elle a été très intéressante. Certains ont dit que c'était un baptême du feu, mais au bout du compte, je crois que ce fut une expérience très enrichissante pour moi, non seulement au chapitre de la procédure — et que Dieu nous vienne en aide si nous devons refaire bientôt quelque chose de semblable — mais aussi pour toutes les connaissances que j'ai acquises, notamment sur le fonctionnement du gouvernement, en écoutant les témoins et nos experts techniques.
Quelqu'un a dit que la fonction législative peut parfois ressembler à la fabrication de saucisses. Ce n'est pas toujours joli, mais on peut être fier du résultat final. Quand on songe à la façon dont le comité a travaillé et dont il a réussi à avancer dans ce dossier, on peut espérer que la Chambre fasse preuve de la même sensibilité.
Je vais terminer à vous remerciant, monsieur Tilson, de nous avoir bien dirigés. J'apprécie le soutien que vous nous avez donné tout au cours de l'exercice.
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J'aimerais remercier tout particulièrement les personnes qui ont participé aux toutes premières étapes de la rédaction. Avant même que les politiciens entrent en jeu, elles ont fait un travail très difficile, fastidieux et ingrat, avec un professionnalisme incroyable, dans des circonstances éprouvantes et des délais quasi impossibles. Elles les ont respectés avec grâce, sans jamais broncher.
Je ne vais pas tous les nommer maintenant, mais il y a un nombre incroyable de personnes, dont plusieurs sont dans la salle, que ce soit du Conseil du Trésor, du ministère de la Justice, d'autres segments de la fonction publique, du BCP, qui ont élaboré ce document et qui l'ont appuyé par la suite à travers toutes ses étapes.
J'aimerais remercier tous les services et toutes les personnes qui nous ont aidés dans cet exercice ainsi que vous, monsieur le président. J'aimerais remercier mon personnel, qui a été d'un dévouement incroyable. Je pense à James Kusie, qui travaille à mon bureau et qui fait de son mieux, parfois en vain, pour me garder dans la bonne voie. Merci également au ministre de m'avoir confié cette tâche, d'avoir gardé confiance et d'avoir tenu les promesses que nous avons faites.
J'aimerais aussi remercier les autres membres du comité. Bien que nous ayons eu quelques échanges directs et animés, parfois très colorés, je tiens à vous dire que malgré les moments où le niveau d'adrénaline a atteint des sommets, je vous respecte tous profondément en tant que personnes et je crois fondamentalement que vous êtes tous ici pour les bonnes raisons. Je crois que ces raisons nous ont permis d'obtenir un excellent produit final.
Merci.