Maria Minna propose, — Attendu que l’analyse comparative entre les sexes est un outil employé dans l’élaboration des orientations, des programmes et des mesures législatives pour faire en relief les différences qu’il y a entre les femmes et les hommes;
Attendu qu’à la quatrième Conférence mondiale des Nations unies sur les femmes qui a eu lieu à Beijing en 1995, le Canada, comme 188 autres nations, s’est engagé à mettre sur pied un plan fédéral faisant intervenir l’analyse comparative afin d’améliorer la condition féminine tant à l’intérieur de ses frontières que dans le monde entier;
Attendu que le Canada a joué un rôle de premier plan à la Conférence afin de garantir l’adoption d’un vigoureux programme d'action comportant des accords clés sur des points tels que la violence faite aux femmes, le travail non rémunéré et la pauvreté;
Attendu qu’en 2000, le gouvernement fédéral a approuvé le Programme d'action pour l'égalité entre les sexes, une stratégie sur cinq ans appliquée dans tous ses services qui a hâté la mise en pratique de l’analyse comparative comme moyen d’accroître la capacité du gouvernement en matière d'élaboration de politiques;
Attendu que dans son rapport final (2005), le Groupe d'experts sur les mécanismes de responsabilisation pour l'égalité des sexes recommande de prendre immédiatement des mesures administratives et des décisions de principe clé et d’adopter à moyen terme des mesures législatives rendant l’analyse comparative obligatoire;
Que, en vertu du paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité permanent de la condition féminine invite les sous-ministres de principaux ministères (Finances, Justice, Ressources humaines et du Développement social, Immigration et Conseil du Trésor) à comparaître devant lui pour faire le point sur la pratique de l’analyse comparative dans leurs secteurs administratifs.
Il s'élève un débat.