Bienvenue à la sixième réunion du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre.
J'aimerais commencer en vous donnant quelques renseignements suivant la motion qui a été adoptée à la Chambre le mercredi 23 septembre 2020.
Le Comité siège maintenant en format hybride, ce qui veut dire que les membres peuvent ou bien assister en personne, ou bien par vidéoconférence. Les témoins doivent toujours comparaître par vidéoconférence.
On comptera les membres présents, quel que soit leur mode de participation, aux fins du quorum. La capacité du Comité de se réunir est toutefois limitée par l'utilisation prioritaire des ressources de la Chambre des communes, laquelle est décidée par les whips des partis.
Toutes les questions doivent être soumises à un vote par appel nominal, à moins qu'elles soient tranchées à l'unanimité ou encore avec dissidence.
Enfin, le Comité peut se réunir à huis clos à des fins de délibération, à condition qu'il tienne compte du risque possible pour la confidentialité lorsque des membres y participent à distance.
La réunion d'aujourd'hui sera diffusée sur le site Web de la Chambre des communes. Sur le site Web, on verra toujours la personne qui parle plutôt que l'ensemble du Comité ou la galerie des participants.
Je vous rappelle quelques règles afin d'assurer le bon déroulement de la réunion.
Les membres et les témoins qui participent de façon virtuelle peuvent s'exprimer dans l'une ou l'autre des langues officielles. Nous disposons de services d'interprétation. Au bas de votre écran, vous pouvez choisir le canal parquet, anglais ou français.
Lorsque nous avons commencé à tenir des réunions virtuelles au début de la pandémie, nous devions alterner entre le canal anglais et le canal français. Je crois que le problème a été réglé, et vous pouvez maintenant choisir le parquet, l'anglais ou le français. Il ne devrait pas y avoir de problème avec l'interprétation, le son ou le volume.
Avant de parler, cliquez sur l'icône du microphone afin de l'allumer. Lorsque vous avez terminé, mettez votre micro en sourdine afin de minimiser les bruits parasites.
Je vous rappelle que les membres et les témoins doivent s'adresser à la présidence.
Si un membre désire prendre la parole lorsque ce n'est pas son tour pendant une série de questions, il doit allumer son micro et indiquer qu'il veut faire un rappel au Règlement. Si le membre souhaite s'exprimer sur un rappel au Règlement, il doit utiliser la fonction lever la main.
Veuillez énoncer lentement et clairement lorsque vous parlez. Hormis des circonstances exceptionnelles, tous les participants virtuels devraient porter un casque avec un microperche.
Si vous avez des problèmes techniques, veuillez en aviser la présidente. Il se peut que nous ayons à faire une pause de quelques minutes afin de nous assurer que tous les membres peuvent participer pleinement.
Quant à ceux d'entre vous qui sont présents dans la salle, vous devez procéder comme si l'ensemble du Comité se réunissait en personne. Si vous voulez me signaler quelque chose, faites-moi signe ou dites mon nom. Si vous voulez invoquer le Règlement, attendez le moment propice pour le faire.
Le greffier et moi-même tenterons de tenir une liste d'intervenants consolidée.
Sans plus tarder, souhaitons la bienvenue à nos témoins formidables d'aujourd'hui.
Nous vous avons vus à l'écran de nos téléviseurs, et il se peut que certains de nos membres vous aient rencontrées en personne, selon leur province d'origine.
Dre Bonnie Henry, administratrice de la santé provinciale de la Colombie-Britannique, Dre Barbara J. Raymond, conseillère médicale exécutive du Bureau de la vice-présidente de la Direction générale de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses de l'Agence de la santé publique du Canada, soyez les bienvenues.
Vous aurez chacune cinq minutes pour faire une déclaration. Ensuite, nous procéderons à quelques séries de questions de la part des membres du Comité.
Docteure Henry, vous avez la parole.
Je vais commencer en indiquant que je vous parle aujourd'hui des territoires traditionnels des Premières Nations Salish du littoral, Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh ici à Vancouver, et je suis ravie de m'adresser à vous depuis ces magnifiques territoires.
On nous a demandé de vous parler des élections. Comme vous le savez, nous venons d'en tenir, quoique le dépouillement n'a pas encore été finalisé, vu que la loi provinciale prévoit un certain délai pour compter les bulletins de vote.
Nous avons beaucoup appris. La plus grande leçon, c'était de communiquer dès le début et souvent. Dans ma province natale de l'Île-du-Prince-Édouard, nous le disons au sujet du scrutin: il faut voter tôt et voter souvent.
Ici, nous avons commencé à rencontrer les représentants d'Elections BC en mars. Les élections devaient avoir lieu en mars. J'ai cependant recommandé de les reporter, vu la situation à l'époque. Nous avons continué à tenir des rencontres afin de répondre à de nombreuses questions. Nous avons notamment élaboré des conseils très détaillés, ce qui a été fort utile. Nous avons tenu de nombreuses réunions avec les gens d'Elections BC, mais nous avons également organisé des séances de questions et réponses ainsi que des séances d'approfondissement avec chacun des directeurs généraux des élections des 87 circonscriptions de la Colombie-Britannique. Ces réunions ont eu lieu sur Zoom et se sont également avérées fort utiles.
Comme c'est sans doute le cas pour les élections fédérales, une bonne partie des travailleurs électoraux sont plus âgés et font partie d'une tranche démographique qui se fait du souci pour sa santé, et pour la COVID en particulier. Nous avons pu les rassurer et prévoir tous les processus nécessaires. Nous avons des directives détaillées à ce sujet que nous vous transmettrons avec plaisir.
Autre démarche importante, nous avons rencontré un comité au sein duquel tous les partis étaient représentés. Je ne comprends pas très bien la politique, mais ce comité est constitué pour les élections. Nous l'avons rencontré de nombreuses fois afin de nous assurer que chaque parti avait les informations nécessaires pour mener sa campagne de façon sûre pendant la pandémie. Nous avons discuté des activités comme le porte-à-porte et comment les faire, la nécessité de tenir des rassemblements plus petits, l'interdiction de plus grands rassemblements, le port du masque et tous les gestes barrières qui sont importants afin d'assurer la sécurité de la campagne pendant une pandémie.
Trois mesures ressortent. Il a été très utile de permettre le scrutin postal, non seulement pour le public, mais également pour les gens qui travaillent pendant les élections. On nous a posé toutes sortes de questions, par exemple, que devrions-nous faire si quelqu'un lèche l'enveloppe de son bulletin, est-ce dangereux? Nous avons beaucoup parlé de l'importance de se laver les mains.
Le vote par anticipation a été prolongé et nous nous sommes assurés qu'il avait lieu le week-end. C'est très important. Il y avait beaucoup d'inquiétude, car de nombreux bureaux de scrutin sont situés dans les écoles. Les écoles ont été conçues pour être d'une organisation facile. Les gens à l'intérieur peuvent être séparés. On y retrouve des gymnases et d'autres grands espaces. Puisque les élèves étaient de retour à l'école, il était important, afin que les professeurs et les élèves se sentent respectés et en sécurité, d'ouvrir les bureaux de vote pendant le week-end et de les tenir ailleurs pendant la semaine. Nous ne voulions pas que le grand public côtoie les élèves et les professeurs dans l'école. Il était donc important de prolonger la période de vote par anticipation de plusieurs jours et de quelques week-ends.
De plus, nous avons changé le jour du scrutin. Ce serait normalement un mardi, mais nous avons fixé un samedi. C'était très utile à bien des égards. Primo, nous pouvions utiliser les écoles encore une fois comme bureaux de scrutin, et secundo, les gens qui normalement travailleraient le jour du scrutin pouvaient venir travailler dans certains bureaux de scrutin. Nous avions donc accès à un plus grand nombre de personnes. Anton Boegman, notre directeur général des élections ici en Colombie-Britannique, pourrait vous donner de plus amples renseignements. Plutôt que d'avoir deux personnes assises à une table, il y en avait une seule. C'était très efficace. Nous avons prévu des barrières en plexiglas afin que les gens puissent montrer leur carte d'identité. Il y a eu beaucoup de mesures qui ont assuré un déroulement efficace et sûr.
Beaucoup de gens ont voté, bien que j'aie appris que le taux de participation était l'un des plus faibles. Le tout s'est déroulé en sécurité. Il n'y a eu aucun incident, à notre connaissance. Il s'agissait de prévoir toutes les éventualités et de s'assurer que les gens avaient la confiance nécessaire pour agir en sécurité.
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Je suis heureuse de comparaître à nouveau devant le Comité, madame la présidente. J'ai témoigné en avril dernier, qui semble si loin. Aujourd'hui, je suis venue répondre à vos questions touchant au déroulement des élections dans le contexte actuel de la COVID-19.
Il va sans dire que le fait de tenir des élections dans le contexte de la COVID-19 présente des défis particuliers. La protection des électeurs et des collectivités canadiennes, ainsi que celle du personnel d'Élections Canada, est une préoccupation majeure.
C'est donc à cette fin que l'Agence de la santé publique du Canada, l'ASPC, collabore avec Élections Canada afin de l'aider dans ses efforts de planification d'élections pendant la pandémie. Nous avons transmis des conseils, des outils et des directives en nous fiant aux preuves scientifiques les plus solides et à jour, aux avis d'experts et aux pratiques en matière de santé publique, afin d'aider Élections Canada à déterminer les risques et les stratégies d'atténuation à envisager dans les bureaux de scrutin et les bureaux électoraux partout au Canada pour empêcher la transmission de la COVID-19.
Notez bien qu'il n'y a pas une seule approche, vu la variabilité des données épidémiologiques de la COVID-19 au pays. Par conséquent, Élections Canada doit impérativement communiquer avec les autorités de la santé publique locales et provinciales afin de s'assurer que ses efforts de planification tiennent comptent des consignes et de la réglementation locales.
C'est donc à cette fin que l'ASPC a travaillé pour faciliter les communications entre Élections Canada et nos collègues provinciaux et territoriaux de la santé publique afin que les directives et conseils territoriaux et provinciaux soient intégrés à la planification fédérale. Il sera primordial de collaborer avec les autorités de la santé publique provinciales et territoriales pour voir comment le cadre national électoral peut être adapté aux besoins de chaque province et territoire afin de tenir des élections en sécurité.
Nous avons la chance d'entendre la Dre Henry aujourd'hui. J'ai hâte d'en apprendre sur son expérience lors des élections et de prendre note de ses conseils pour l'avenir.
Malheureusement, la COVID-19 continue d'avoir une incidence majeure sur la vie des Canadiens. Elle demeure une menace sans précédent pour la santé et le bien-être social et économique des Canadiens et des habitants du monde entier. En ce moment, on recense 26 687 cas actifs au pays. Les dernières données nationales indiquent en moyenne 2 747 nouveaux cas par jour, et ce, pour la semaine du 22 au 28 octobre. Quelque 75 000 personnes ont été testées pendant la semaine du 11 au 17 octobre, avec un taux de positivité de 3,1 %.
Les éclosions continuent de faciliter la transmission de la COVID-19 au Canada. Ces éclosions varient, allant de quelques cas à de grandes grappes. Elles ont lieu dans divers contextes, y compris dans les centres de soins de longue durée, les résidences avec services de soutien, les écoles, les lieux d'hébergement collectif, les milieux de travail industriels et les grands rassemblements.
Le nombre de personnes qui en sont grièvement atteintes continue de grimper. Les données des provinces et territoires indiquent qu'en moyenne, 1 095 personnes souffrant de la COVID-19 se faisaient soigner dans les hôpitaux canadiens chaque jour pendant la période de sept jours la plus récente pour laquelle nous avons des données, soit du 22 au 28 octobre, dont 228 personnes qui étaient aux soins intensifs.
Pendant la même période, on a tristement enregistré en moyenne 29 décès attribuables à la COVID-19 par jour.
Malheureusement, comme les hospitalisations et les décès tendent à suivre d'une à plusieurs semaines la transmission accrue de la maladie, nous craignons que nous n'ayons pas encore vu le grave impact de la hausse actuelle des cas de transmission de la COVID-19 au Canada.
Même si nous sommes fatigués de la COVID-19, nous devons continuer de soutenir nos efforts collectifs pour ramener les taux d'infection à des niveaux gérables. L'Agence de la santé publique ne peut pas y parvenir à elle seule, car cela exige un effort soutenu de la part de chacun d'entre nous. Nous devons maintenir en tout temps et de manière cohérente des pratiques de santé publique efficaces, par exemple rester à la maison en cas de symptômes — même légers —, se laver fréquemment les mains, maintenir une distance physique et porter un masque, s'il y a lieu.
Je tiens à souligner la coordination sans précédent entre les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux qui nous a permis de réaliser les progrès que nous avons accomplis dans la mise en œuvre de mesures de santé publique solides et de mesures d'intervention connexes. Nous voyons les résultats de ce travail au quotidien, et les principales mesures de santé publique sont devenues des éléments communs de notre vie et de nos conversations quotidiennes.
Nous continuons à communiquer quotidiennement avec les Canadiens pour veiller à ce qu'ils disposent des renseignements dont ils ont besoin pour se protéger, pour réduire l'impact de la pandémie et pour les aider à prendre des décisions éclairées sur la manière de participer en toute sécurité à la vie quotidienne, y compris à des élections. La Dre Theresa Tam a déclaré qu'il faut se rendre à l'évidence et que la COVID-19 est toujours très présente. Nous avons un long chemin à parcourir, et c'est la raison pour laquelle nous demandons aux Canadiens de ne pas perdre espoir, de maintenir le cap et de continuer à faire partie de la solution.
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Je vous remercie, docteure Raymond et docteure Henry.
J'aimerais rappeler à tous les membres du Comité que les deux témoins sont ici pour répondre à des questions sur les considérations de santé publique dans la conduite d'une élection fédérale pendant la pandémie de COVID-19. Il serait donc approprié de ne poser que des questions liées à une élection et d'essayer d'obtenir les meilleurs conseils possible de ces témoins fantastiques.
Nous avons également avec nous Mme May, qui nous rend visite de temps en temps, lorsque nous menons des études intéressantes. Bienvenue à vous aussi, et si certains d'entre vous souhaitent partager leur temps avec Mme May, veuillez me le faire savoir. Nous verrons si nous pouvons être efficaces et disposer d'un peu de temps avant d'entamer les travaux du Comité. Nous tenterons de vous faire un peu de place à ce moment-là, s'il nous reste du temps. Faites-moi savoir si vous souhaitez partager votre temps.
Je vous remercie, madame May.
Nous entamons maintenant la première série de questions de six minutes. La parole est à Mme Vecchio.
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Je serai heureuse de répondre la première.
C'était manifestement quelque chose qui nous préoccupait beaucoup. Il y avait deux ou trois autres choses. L'une d'entre elles, c'était de veiller à ce que ces personnes puissent voter, surtout celles qui étaient dans un établissement de soins de longue durée ou dans un hôpital. Nous avons donc pris des dispositions particulières et nous avions quelques solutions de rechange. L'une d'entre elles consistait à envoyer des personnes formées à l'utilisation d'équipement de protection individuelle dans les établissements de soins de longue durée pour aider les gens à voter dans ces établissements.
Les résidants des établissements de soins ou les personnes hospitalisées avaient également la possibilité de recevoir leur bulletin de vote par la poste, et quelqu'un allait ensuite le récupérer sur place. Ainsi, ces personnes pouvaient remplir leur bulletin de vote dans leur chambre et au lieu de l'envoyer par la poste, elles le remettaient à un agent électoral qui venait le chercher.
Enfin, pour les personnes qui ne pouvaient pas utiliser ces méthodes, une autre option était offerte ici, en Colombie-Britannique — et M. Boegman aurait plus de détails à cet égard — pour leur permettre de voter par téléphone. C'est un processus qui permet à un électeur d'appeler à un numéro précis où on confirme son identité. Il est ensuite transféré anonymement à une personne qui enregistre son vote. Tous ces dispositifs étaient donc en œuvre pour aider les personnes âgées à voter dans les établissements de soins de longue durée et dans les hôpitaux, et ils ont été très utiles.
Nous avons également passé beaucoup de temps avec les personnes âgées qui faisaient partie des équipes électorales, afin de leur expliquer les dispositifs de sécurité et les barrières de protection qui avaient été installées. L'organisation des bureaux de vote avait été planifiée dans les moindres détails. Le plexiglas était notre meilleur ami, et il y avait de nombreuses barrières de protection. Nous avons rappelé aux gens la tendance naturelle qui nous pousse à regarder à côté de la barrière pour parler aux personnes qui se trouvent de l'autre côté. Nous avons donc sensibilisé les gens dans la file d'attente à cet égard.
Nous n'avons pas obligé le port du masque, mais nous avons mis des masques à la disposition de tous ceux qui venaient voter. Nous leur avons demandé de porter un masque et nous leur avons dit que les personnes qui se rendaient dans un bureau de vote devraient porter un masque.
Les lignes appropriées étaient tracées. Les bureaux de vote étaient tous séparés et marqués de manière appropriée, et les gens entraient dans un sens et sortaient dans l'autre. Ils ne se rencontraient pas, et cela a très bien fonctionné. Les personnes âgées et les autres intervenants avaient accès à de l'équipement de protection individuelle. C'était une dépense supplémentaire, mais tout le monde avait accès à des masques et à des écrans faciaux. De nombreuses personnes souhaitaient porter un écran facial, surtout si elles surveillaient les gens dans la file d'attente et leur expliquaient le processus de vote.
Ce sont donc les mesures de base qui ont été mises en œuvre.
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Pour être honnête, je n'ai pas d'opinion sur le sujet. Nous avions une période de temps minimale prévue par la loi et c'était une période relativement courte. Le prolongement de la période d'accès au vote par anticipation a été très utile. De nombreuses personnes ont voté par anticipation.
L'autre chose, c'est que chez nous, les bulletins de vote doivent être reçus avant 20 heures le jour de l'élection, et ils peuvent être déposés à de nombreux endroits différents. Aux États-Unis, ils sont recevables pourvu qu'ils aient été mis à la poste le jour du scrutin. Ce sont donc des choses auxquelles il faut bien réfléchir.
C'est une bizarrerie de la loi électorale de la Colombie-Britannique qui nous oblige à attendre 13 jours avant de dépouiller les bulletins de vote postaux. Nous espérons que cela changera bientôt. En Colombie-Britannique, les bulletins de vote postaux sont tous comptés à la main, et c'est l'une des raisons pour lesquelles cela prend plus de temps. Toutefois, je sais qu'on cherche à accélérer ce processus en utilisant des moyens électroniques. Cela nous aiderait beaucoup.
Cela dépend donc des systèmes qui ont été mis en place pour compter efficacement les bulletins de vote postaux.
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Je n'en sais rien. Je suppose qu'il y avait une marche à suivre.
Je sais que certaines enveloppes, qui s'étaient spontanément cachetées avant leur réception par les électeurs, ont causé des alarmes. Elections BC a pu rassurer les électeurs en leur promettant que, malgré leur apparence, on ne croirait pas qu'elles aient été ouvertes. Elle a pu corriger le problème.
J'ignore si l'organisme peut confirmer à chaque électeur le retour de son bulletin de vote, mais pour empêcher qu'un électeur ne vote deux fois, elle applique un processus assez rigoureux. Si, le jour du scrutin, l'électeur a voté, puis qu'un bulletin de vote postal... l'organisme peut s'assurer que ça ne...
Je vous remercie toutes les deux pour le temps que vous nous accordez malgré votre tâche importante pour les Canadiens.
Docteure Henry, pendant les dernières élections en Colombie-Britannique, avez-vous constaté que des directives sanitaires avaient semé d'embûches particulières l'exercice de leur droit de vote par certains groupes de la population? Par exemple, les communautés autochtones où les déplacements étaient interdits, les personnes handicapées et les étudiants qui, d'ordinaire, peuvent voter sur leur campus.
Pourriez-vous en dire un peu plus sur ces embûches pour certains groupes touchés et sur les leçons que vous avez retenues pour les esquiver?
Docteure Raymond, dans votre déclaration préliminaire, vous nous avez enjoint de ne pas perdre espoir. Si des élections fédérales sont déclenchées, et que des personnes sont en quarantaine, mais sans pouvoir se prévaloir de dispositions comme celles qu'a prises Elections BC... pour le scrutin, ces quarantenaires ou ces personnes hospitalisées auraient moins de droits comme électeurs.
Comment ne perdraient-ils pas espoir? Je sais que c'est une question partisane, plutôt destinée aux parlementaires. Du point de vue sanitaire, pouvez-vous percevoir les risques que des élections ne refroidissent les espoirs des électeurs, peut-être, en ce qui concerne la pandémie? Il faut un point de rupture dans la lassitude croissante de la COVID-19. Ne craignez-vous pas que nous pourrions y être arrivés?
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La question est intéressante.
D'abord, je n'échafaude pas de scénario dans lequel des Canadiens seraient privés de leur droit de vote. On met en place un plan prévoyant toutes les éventualités pour l'éviter. En ces temps difficiles, nous suivons, comme le dit la chanson, dont, au moins, j'entends l'air, une route longue et sinueuse, dans une obscurité et un froid croissants. Il importe à chacun de nous de conserver cet espoir et d'être un éclat de lumière dans l'obscurité de la route au lieu de nous faire prophètes de malheur d'une fin du monde toute proche, qui nous attendrait au prochain détour de la route.
Les Canadiens doivent garder espoir. Qu'ils soient fiers de la distance franchie et de leurs efforts pour arriver là où nous sommes. N'ayons pas honte de notre lassitude. Quel long chemin! Je sais à quel point la Dre Henry a travaillé dur. Pour ma part, c'est ce qui m'accapare depuis le 31 décembre.
C'est épuisant, mais je suis davantage fière des Canadiens et j'espère davantage pour eux. Ils ont démontré une grande résilience et beaucoup de capacités. Ils continueront sûrement d'avancer sur cette route et ils arriveront sûrement au bout, par une belle journée ensoleillée, mais il ne faut pas lâcher.
Je tiens à vous remercier toutes les deux, docteures Raymond et Henry, pour le travail exceptionnellement important que vous consacrez à la protection de la santé et de la sécurité des Canadiens. L'espoir fait vivre. À ne pas oublier. Merci de votre présence.
Je pose ma première question à la Dre Raymond.
Vous avez dit, dans vos remarques liminaires, que l'Agence de la santé publique du Canada est en rapport avec Élections Canada. Il paraît que votre rôle est de fournir un avis expert, des conseils et des témoignages sur les pratiques de santé publique visant la compréhension des risques et les stratégies d'atténuation.
Pourriez-vous déposer auprès de notre comité certaines de ces réalisations, comme une chronologie et peut-être certaines des stratégies d'atténuation du risque qui ont été recommandées? Ça nous serait vraiment utile dans l'étude actuelle.
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Je vous remercie, madame la présidente.
Premièrement, je tiens à remercier nos invités d'aujourd'hui.
Docteure Henry, je suis moi aussi britanno-colombien et je suis très fier du leadership dont vous avez fait preuve depuis le début de la pandémie. Je sais que les choses n'ont pas été faciles pour vous. Je suis certain que votre approche mesurée est attribuable à vos antécédents militaires. J'ai eu l'occasion de m'exprimer publiquement à la Chambre à propos de votre leadership, alors, je veux simplement profiter de l'occasion pour vous remercier du fond du coeur.
Notre province a su résister à la tempête jusqu'à maintenant. Nous vivons bien entendu une deuxième vague, mais je pense que les Britanno-Colombiens vous doivent une fière chandelle pour le travail que vous avez accompli. Vous avez communiqué très efficacement et vous l'avez fait selon une approche mesurée. Je vous remercie.
Docteure Raymond, j'ai une question à vous poser. Nous avons invité la Dre Tam à comparaître. Est-ce que vous comparaissez au nom de la Dre Tam?
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Je vous remercie, madame la présidente.
Je salue les témoins. J'aimerais faire écho aux propos de mes collègues en vous témoignant, docteure Henry et docteure Raymond, ma profonde gratitude et mon appréciation pour le travail que vous avez accompli au cours des sept derniers mois. Je ne peux même pas m'imaginer à quel point cela a été exigeant et combien de nuits blanches vous avez passées et les longues heures pendant lesquelles vous avez travaillé. Je sais que vous avez des équipes qui travaillent aussi fort que vous, alors, je tiens à reconnaître votre travail et à vous témoigner ma reconnaissance.
Mon prochain commentaire fait un bon lien avec ce que j'ai dit précédemment. L'une des choses que j'adore à propos de nos institutions, c'est la séparation qui existe entre les institutions politiques et gouvernementales, surtout lorsqu'il s'agit de la santé publique. Contrairement à ce que nous pouvons observer dans d'autres pays, nous avons réussi à éviter — et à certains moments, cela n'a pas été facile — la politisation de la santé publique et de son rôle dans la sphère publique. C'est pourquoi j'estime qu'il est très important, lorsque vous et vos organismes travaillez étroitement avec Élections Canada ou Elections BC, que le premier ministre provincial ou le premier ministre du Canada évite de donner l'impression qu'il y a politisation en vous consultant au sujet du moment du déclenchement d'élections. Pouvez-vous imaginer ce que cela signifierait s'il y avait politisation? Comme je l'ai dit, je suis heureux qu'il y ait cette séparation.
Docteure Henry, si vous me le permettez, je vais vous poser une question. Les élections en Colombie-Britannique, comme vous l'avez dit, viennent de se terminer, mais il reste encore des votes à compter. Au cours des dernières semaines, a-t-on signalé des cas de transmission du virus dans des bureaux de scrutin ou des cas attribuables au processus électoral?
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Je vous remercie, madame la présidente. Je remercie également nos deux témoins d'être avec nous.
Je vais commencer par la Dre Henry. Je vous remercie de vos services. Il vaut la peine de dire, aux fins du compte rendu, que le New York Times estime que vous êtes une des responsables de la santé publique les plus efficaces au monde. J'imagine que c'est tout un honneur.
Vous avez parlé brièvement des bulletins de vote par correspondance. En réponse à certaines des questions de M. Therrien en particulier, je comprends que vous ne vouliez pas vous mêler de la politique entourant ces bulletins de vote. Je respecte totalement votre décision, mais du point de vue de la santé publique, estimez-vous que les bulletins de vote par correspondance, le vote par téléphone et ce genre d'options sont dans l'intérêt de la santé publique?
Docteure Henry, en tant que Britanno-Colombienne, vous avez gagné mon profond respect lorsque je vous ai laissée seule alors que nous étions toutes les deux à l'île Galiano. Je me dis que si quelqu'un est plus fatigué que moi, c'est bien vous.
Je vais essayer d'être brève étant donné que certaines de mes questions ont été abordées. Je me rends compte qu'il y a encore des problèmes à régler ayant trait aux élections de la Colombie-Britannique. Je reçois des rapports des quatre coins de la province: les citoyens ont essayé de voter par correspondance, mais ils ne sont pas sûrs que leur vote ait été comptabilisé et tentent toujours de savoir si leur bulletin a été reçu. Des questions sont sans réponse.
Je voulais faire le point sur cette affaire pour voir s'il pouvait s'agir d'une question de santé publique. Après tout, la participation au scrutin était au plus bas niveau historique. Tout au long de la période électorale, nous avons observé une augmentation des cas de COVID. Le taux d'infection à la COVID en Colombie-Britannique était six fois plus élevé qu'au Nouveau-Brunswick, au moment où Blaine Higgs a déclenché les élections. Les politiciens, surtout ceux qui cherchent à obtenir le rôle principal — en passant d'un gouvernement minoritaire à un gouvernement majoritaire —, ont tendance à dire que « tout marche comme sur des roulettes ». Voilà qui m'inquiète, car je trouve que nous prenons des risques alors que les taux d'infection à la COVID augmentent. Nous sommes dans la deuxième vague.
J'aimerais connaître le point de vue de la santé publique sur la probabilité que les gens n'aient pas voulu participer à l'élection en raison de la COVID, et savoir si vous avez des preuves en ce sens.
Merci, monsieur Lukiwski.
Merci à nos témoins.
Je reconnais mon erreur. Ce n'était pas une question pour la forme, mais plutôt une question difficile, et vous avez très bien répondu. Je suppose qu'il m'est difficile de m'imaginer que nous aurions le genre de climat politique qu'on observe au sud de la frontière, mais on ne sait jamais.
Vous avez très bien répondu à toutes les questions du Comité, et je vous en suis très reconnaissante. Nous savons que c'est pour vous une période occupée, et c'est le cas depuis longtemps maintenant. Merci de nous aider à traverser la pandémie. Vous avez été formidables.
Je suppose que vous pouvez fermer votre session si vous le pouvez.
Les membres du Comité peuvent demeurer en ligne en maintenant leur écran ouvert; nous avons quelques dossiers en cours. Je ne sais pas à quel point les travaux du Comité vont avancer aujourd'hui, mais je me demande si vous aimeriez prévoir une réunion du sous-comité du programme afin que nous puissions peut-être planifier, ou inscrire en bonne et due forme, nos différents jours de séance, au moins jusqu'à Noël, car nous avons une ou deux choses en cours.
Je ne sais pas, monsieur Doherty, si vous voulez présenter la motion pour laquelle vous avez donné un avis.
Que le Comité mette à l'horaire les comparutions suivantes, avant le 27 novembre 2020:
a) au moins une heure avec le Président de la Chambre des communes et les hauts fonctionnaires de l'Administration de la Chambre des communes en ce qui concerne le Budget principal des dépenses, 2020-2021, et le Budget supplémentaire des dépenses (B), 2020-2021;
b) au moins une heure avec le Président de la Chambre des communes et les hauts fonctionnaires du Service de protection du Parlement en ce qui concerne le Budget principal des dépenses, 2020-2021;
c) au moins deux heures avec le directeur général des élections en ce qui concerne le Budget principal des dépenses, 2020-2021;
d) au moins deux heures avec le président du Conseil privé de la Reine et les fonctionnaires de la Commission des débats des chefs en ce qui concerne le Budget principal des dépenses, 2020-2021, et le Budget supplémentaire des dépenses (B), 2020-2021.
L'une des principales fonctions du Parlement consiste à contrôler les cordons de la bourse. La moindre chose que le Comité peut faire est de consacrer quelques heures à la question avant l'approbation du budget des dépenses, de poser des questions à ce sujet. Comme vous le savez, nous ne l'avons pas fait. C'est la principale fonction du Comité. C'est un de nos plus grands comités au Parlement, et je crois que nous devrions faire comparaître ces témoins devant nous.
Nous avons un automne occupé, et cette étude, comme nous venons de le voir au cours des dernières heures, est très instructive. Je crois que nous pouvons trouver le temps pour examiner des choses importantes, comme ces dépenses, de toute évidence. Les dépenses prévues de la Chambre se chiffrent à 771 millions de dollars, un montant renvoyé au Comité pour examen. Le montant de la Chambre des communes est de 516 millions, plus 22 millions. Celui de la Commission aux débats des chefs revient à 5,4 millions de dollars, celui d'Élections Canada est de 133 millions et celui du Service de protection du Parlement, de 92 millions.
Je crois qu'il est essentiel en tant que comité de prendre l'initiative et de faire comparaître ces témoins devant nous. Sur ce, je demande à mes autres collègues s'ils ont des questions.
Il y a deux ou trois choses. J'espère d'abord que le Comité envisagera l'option, si c'en est effectivement une — je vais demander au greffier de m'éclairer —, de siéger à nos plages horaires normales pendant la semaine de relâche à venir, qui n'est pas la semaine prochaine, mais la suivante, je crois. Nous aurions ainsi quatre heures de plus pour entamer ce que M. Doherty propose.
Je fais remarquer que si nous devions passer une heure plutôt que deux sur chaque alinéa, les alinéas c) et d), nous pourrions aborder ces questions pendant la semaine de relâche et avoir du temps sans tenir de séance le soir — je n'y suis pas opposé, en passant. Je pense que nous avons beaucoup de pain sur la planche et qu'il est très important que nous déposions un rapport instructif et utile à la Chambre d'ici l'échéance que nous avons fixée dans la motion établissant cette étude.
Je fais également remarquer que le gouvernement a déposé son rapport sur la prorogation aujourd'hui, ce qui suscite certainement mon intérêt, et je m'attends à ce que beaucoup d'autres membres du Comité s'y intéressent aussi. Il faudra également y consacrer du temps.
Je suis persuadé que nous devrions au moins envisager, si c'est possible, de tenir nos réunions habituelles pendant la semaine de relâche. Je serais heureux de tenter d'utiliser une plus grande partie du temps pendant cette semaine, plutôt que de tenter de faire des choses le soir, si c'est possible. Cependant, si c'est impossible, je suis alors ouvert à tenir des réunions le soir. Si nous pouvions resserrer l'échéancier pour ce qui est abordé dans la motion, cela nous aiderait à avoir plus de temps à consacrer à l'étude sur laquelle nous venons tout juste de nous pencher aujourd'hui, ainsi que du temps pour examiner le rapport sur la prorogation avant l'ajournement des travaux en décembre.
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Merci beaucoup, madame la présidente.
Nous avons une bonne discussion. J'approuve sans aucun doute l'objet de la motion. J'ai aimé la proposition de M. Blaikie, à savoir réduire à une heure le temps consacré à chaque alinéa, les alinéas c) et d), pour peut-être tout simplement condenser les choses en une ou plus d'une réunion.
Je m'apprêtais à demander des précisions à M. Doherty au sujet de l'alinéa d), dans lequel il demande deux heures avec le président du Conseil privé de la Reine et les fonctionnaires de la Commission des débats des chefs. Je me demandais si une heure serait accordée à chaque organisme. C'est ce que j'ai pensé lorsque j'ai lu la motion, mais ce n'est pas clair dans le libellé.
De plus, personnellement, mon agenda est déjà entièrement rempli pour la semaine de relâche. Je ne pourrais pas y ajouter quoi que ce soit. Je pense vraiment qu'il me sera pratiquement impossible de participer à une réunion si nous tentons d'en organiser pendant la semaine de relâche. Cela ne signifie pas que j'ai l'impression que ce n'est pas important, car j'estime que ce l'est. Je pense que c'est extrêmement important, mais je ne fais qu'une mise en garde.
Je crois que tous les membres du Comité sont probablement dans une situation similaire où ils ont... Maintenant que nous avons un horaire normal — ce que nous n'avons pas eu pendant longtemps au cours de la pandémie; les travaux parlementaires auraient normalement été faits sur la Colline, et nous faisions en même temps un travail de sensibilisation dans nos circonscriptions —, nous comptons sur ces semaines dans les circonscriptions pour nous mettre à la disposition de nos concitoyens. C'est tout ce que j'ai à dire: ce sera très difficile.
Merci.
Comme l'a dit M. Turnbull, merci beaucoup à M. Blaikie d'avoir avancé une bonne idée. Je pense qu'il y a de très bons sujets que nous devons aborder ici.
Surtout pour ce qui est de l'alinéa d) sur la comparution du président du Conseil privé de la Reine et de l'examen d'autres choses, je pense qu'il est très important que ce comparaisse, notamment en ce qui a trait à la Loi électorale du Canada et aux modifications sur lesquelles nous pourrions devoir entamer une discussion.
Nous avons parlé des bulletins de vote postaux. Des responsables de la santé publique de la Colombie-Britannique viennent tout juste de nous parler des différentes options qui étaient à leur disposition. Il est très important de commencer ces discussions sur ce qui se produira, en reconnaissant que des amendements seront nécessaires. Je regarde aussi toutes les autres questions, comme les débats des chefs. Dans le cas d'élections surprises, il est très important que nous réfléchissions à certains de ces coûts et aux ressources accordées à cette fin.
Je respecte qu'on essaie de faire en sorte d'avoir assez de temps, mais je pense que l'alinéa d) est très important. Il serait préférable de faire venir le ministre et d'avoir son attention afin de servir démocratiquement tous les Canadiens.
Merci.
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On a déjà répondu à la plupart de mes questions. Je voulais dire très rapidement que je souscris sans aucun doute à ce que M. Turnbull a dit à propos de nos disponibilités pendant la semaine de relâche. Mon horaire est extrêmement chargé pendant la semaine du Souvenir, et je ne pense pas que nous aurons les ressources nécessaires. Je suis ici depuis assez longtemps pour savoir que le soutien technique n'est pas toujours offert pendant les semaines de relâche. Ce n'est pas la chose la plus facile à faire au monde que de demander à des employés de prendre du temps pendant leur semaine de relâche pour faciliter la tenue d'une de nos réunions.
La semaine de relâche n'est probablement pas une option, mais je pense qu'il est important de prendre le temps de parcourir le budget des dépenses. Je crois qu'un des principes fondamentaux de tous les travaux des comités consiste à demander des comptes au gouvernement et à poser des questions sur l'exposé budgétaire.
Pour donner suite à la suggestion de M. Blaikie, je pense que nous pouvons peut-être condenser un peu ces six heures afin de gagner plus de temps.
Je suis également d'accord avec Mme Vecchio. Chaque fois qu'un ministre comparaît, surtout lorsque nous parlons d'un rapport pouvant avoir une incidence sur la décision du gouvernement relativement à la planification électorale, je pense qu'il est important de trouver les deux heures nécessaires pour entendre le et la Commission afin d'aborder la question.
Si nous réduisons à une heure le temps que l'on propose d'accorder au Président, par exemple, et au service de protection, cela fonctionnerait probablement. Nous l'avons déjà fait. Je peux vous dire par expérience que nous n'avons pas passé beaucoup de temps avec le Président dans le passé.
Si nous condensons les délibérations et trouvons le temps, je propose de procéder ainsi.
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Madame la présidente, si vous me le permettez, j'ai l'impression que nous nous entendons assez bien sur ce que nous voulons faire. Il subsiste des questions au sujet de l'emploi du temps.
Afin de confirmer que je ne me trompe pas en pensant que nous avons un consensus — nous pouvons bien sûr vérifier la volonté du Comité à cet égard —, je propose d'amender la motion de sorte que l'alinéa a) se lise comme suit: « au moins une heure avec le Président de la Chambre des communes, les hauts fonctionnaires de l'Administration de la Chambre des communes et les hauts fonctionnaires du Service de protection du Parlement en ce qui concerne le Budget supplémentaire des dépenses (B), 2020-21, et/ou le Budget principal des dépenses, 2020-21 ».
Je crois que cela reflète essentiellement ce que nous voulons faire et donne un maximum de flexibilité, de sorte que les choses puissent être organisées convenablement à mesure que le greffier reçoit de l'information sur ce qui est possible.
J'aimerais proposer cet amendement à la motion de M. Doherty.
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Je suis désolé de vous interrompre.
Les sous-comités peuvent toujours tenir des réunions, mais compte tenu du calendrier des réunions sur lequel les whips se sont entendus avec l'Administration de la Chambre, les réunions des sous-comités doivent se tenir pendant le bloc normalement réservé pour les réunions ordinaires du Comité.
Contrairement à notre façon de fonctionner dans des circonstances normales, alors que nous pouvons prévoir une réunion d'un sous-comité autour d'une réunion normale du Comité, nous n'avons pas en ce moment cette flexibilité, malheureusement. Si le Comité souhaite qu'un sous-comité se réunisse, il faut consacrer à cette réunion un bloc entier ou partiel réservé à une réunion normale du Comité. Pour la semaine à venir, nous avons déjà prévu des témoins pour nos deux réunions.
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Oui. Il semble que nous ayons un consensus.
(La motion modifiée est adoptée. [Voir le Procès-verbal])
La présidente: La motion est adoptée, et je vais vous voir le mardi 3 novembre. Je vous souhaite à tous une joyeuse Halloween, même si je sais que personne ne pourra célébrer de la façon habituelle.
Joyeux anniversaire à l'avance à Mme Duncan. J'ai appris aujourd'hui qu'elle est née à l'Halloween.
Joyeux anniversaire, donc. Je vous souhaite de passer une excellente journée.
Prenez soin de vous.