Bon après-midi, tout le monde. Bienvenue à la cinquième séance du Comité permanent des transports, de l'Infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes.
Le Comité siège aujourd'hui selon une formule hybride, conformément à l'ordre de la Chambre du 23 septembre. Les délibérations seront diffusées sur le site Web de la Chambre des communes. À titre indicatif, la diffusion Web montrera toujours la personne qui parle, plutôt que l'ensemble du Comité.
Il y a quelques règles que je veux présenter pour assurer le bon déroulement de la séance.
Les députés et les témoins peuvent s'exprimer dans la langue officielle de leur choix, et vous aurez accès à des services d'interprétation pendant la séance. Au bas de votre écran, vous pouvez choisir entre le parquet, l'anglais ou le français.
Pour les membres du Comité qui participent en personne, procédez comme vous le faites habituellement lorsque tous les membres sont dans la même salle, tout en respectant les directives du Bureau de la régie interne concernant le port du masque et les protocoles sanitaires.
Je vous demanderais d'attendre que je vous nomme pour prendre la parole. Si vous participez à la réunion par vidéoconférence, cliquez sur l'icône du microphone pour activer votre micro. Pour ceux qui se trouvent dans la salle, votre micro sera contrôlé comme à l'habitude par l'agent des délibérations et de la vérification. Je vous rappelle que tous les commentaires des députés et des témoins doivent être adressés à la présidence. Je vous demanderais de désactiver votre micro quand vous n'avez pas la parole.
Pour ce qui est de la liste des intervenants, le greffier et moi-même ferons notre possible pour conserver l'ordre d'intervention des membres qui participent virtuellement ou en personne.
Conformément au paragraphe 81(4) du Règlement, le Comité commence aujourd'hui son étude sur le Budget principal des dépenses 2020-2021 et sur le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020-2021.
Maintenant, j'ai le plaisir de souhaiter la bienvenue à nos témoins.
Premièrement, l'honorable Catherine McKenna, ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, ainsi que Mme Kelly Gillis, sous-ministre, Infrastructure et des Collectivités.
Bienvenue à nouveau, madame la ministre. Vous avez la parole.
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je tiens à remercier mon équipe, en particulier ma sous-ministre, Mme Kelly Gillis, ainsi que tout le monde qui a rendu possible cette réunion virtuelle.
Je suis heureuse de me présenter devant le Comité permanent des transports, de l’infrastructure et des collectivités pour répondre à vos questions sur le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses (B) 2020-2021.
[Français]
Il ne fait aucun doute que la pandémie de la COVID-19 continue d'avoir une incidence profonde sur notre pays, sur notre santé, sur notre bien-être, ainsi que sur notre économie et sur le travail du gouvernement. Beaucoup de choses ont changé depuis le début de la pandémie. Même si nous avons adapté nos programmes à Infrastructure Canada pour mieux y répondre, nos priorités et nos responsabilités restent les mêmes et nous travaillons très fort afin d'en tirer des résultats pour les Canadiens.
[Traduction]
Le Budget supplémentaire des dépenses (B) pour l’exercice 2020-2021 comprend des postes qui ont nécessité des rajustements pour diverses raisons, et nous demandons une augmentation nette de 52,9 millions de dollars.
Par exemple, en réaction à la pandémie de COVID-19, nous avons lancé la nouvelle Initiative canadienne pour des collectivités en santé, afin d’appuyer des solutions communautaires visant à améliorer la qualité de vie. À cette fin, nous demandons à utiliser, en 2020-2021 pour cette nouvelle initiative, 4,9 millions de dollars de fonds inutilisés en 2019-2020 dans le cadre du programme du Défi des villes intelligentes. Les Canadiens s’adaptent aux réalités de la COVID-19, et ce programme nous aidera à garder les gens en sécurité et en bonne santé, à soutenir la reprise économique et à construire des collectivités résilientes face à la pandémie.
[Français]
En ce qui concerne le projet de corridor du pont Samuel-De Champlain, nous sollicitons l'utilisation en 2020-2021 de 48,3 millions de dollars de fonds inutilisés en 2019-2020. Nous demandons également le transfert de 310 000 dollars au Conseil de recherches en sciences humaines pour soutenir la mobilité et les transports en commun.
Tous ces travaux appuient notre plan d'infrastructure à long terme, qui vise des collectivités plus fortes et plus inclusives et des avantages économiques, environnementaux et sociaux durables pour les années à venir. Ce sont les mêmes objectifs que ceux de notre plan historique Investir dans le Canada.
[Traduction]
Ce plan sera essentiel pour sortir de cette crise économique, assurer notre prospérité à long terme et permettre de bâtir un avenir plus propre et plus résilient pour tous les Canadiens — soit les fondements de notre plan ministériel.
Depuis le 1er mars, au titre du plus vaste programme administré par mon ministère — le Programme Investir dans le Canada — nous avons approuvé plus de 700 projets, pour un investissement fédéral de plus de 1,2 milliard de dollars. Nous contribuons ainsi à la création de bons emplois dans tout le pays, de la planification à la construction et au renforcement des entreprises, en passant par la conception, tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
Nous avons également intégré au programme un nouveau volet lié à la COVID-19. Il permettra la réalisation de projets pour lesquels la part du fédéral sera augmentée à 80 % dans les provinces et à 100 % pour les projets des communautés autochtones et les projets situés dans les territoires. Il s’agira de projets tels que la modernisation d’écoles ou de centres de soins de longue durée, avec des installations de chauffage, ventilation et climatisation et des mesures d’éloignement physique, ou la construction de nouveaux parcs, de pistes cyclables et de sentiers pédestres pour aider les Canadiens à sortir et à rester actifs.
Et nous sommes heureux de constater que la Banque de l’infrastructure du Canada va de l’avant sous la direction du nouveau président de son conseil d’administration, M. Michael Sabia, et du nouveau PDG, M. Ehren Cory, avec des projets tels que le plan d’irrigation de 815 millions de dollars pour le Sud de l’Alberta, dans le cadre du Plan de croissance de 10 milliards de dollars sur trois ans de la Banque.
Mais il ne suffit pas que les gouvernements débloquent des fonds pour les infrastructures: il faut que les Canadiens obtiennent des résultats en retour. Chaque dollar de l’argent des contribuables que nous dépensons a un objectif triple: créer des emplois et faire croître l’économie, rendre les collectivités plus saines et plus résilientes — pour atteindre notre objectif de carboneutralité d'ici 2050 —, et rendre les collectivités inclusives afin que chacun ait une véritable chance de réussir.
[Français]
Chaque dollar de l'argent des contribuables que nous dépensons a un objectif triple: créer des emplois et faire croître l'économie, rendre les collectivités plus saines et plus résilientes dans le but d'atteindre notre objectif de zéro émission nette d'ici à 2050, et rendre les collectivités équitables afin que chacun ait une chance de réussir.
[Traduction]
Dans le discours du Trône du 23 septembre, nous avons exposé l’ambition de notre gouvernement de créer un million d’emplois alors que nous nous remettons du choc économique causé par la pandémie. Pour concrétiser cette ambition, il est essentiel d’investir dans les infrastructures.
[Français]
Nous contribuons au redressement de notre pays en aidant les collectivités à se remettre sur pied, en les soutenant dans la construction de nouvelles infrastructures, en créant des emplois et en contribuant à bâtir un pays plus fort, plus propre, plus sain et plus connecté.
Je vous remercie de votre attention. Je serai heureuse de répondre à vos questions.
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Je veux souhaiter la bienvenue au député de Regina—Qu'Appelle. Je suis très heureuse qu'il soit le nouveau porte-parole en matière d'infrastructures et de collectivités. Je crois que cela montre bien l'importance que votre parti accorde à l'infrastructure.
La météo ici n'est pas géniale, mais pas horrible non plus. Nous avons annoncé aujourd'hui notre projet de loi sur la carboneutralité, et c'était un rayon de soleil. J'étais à l'extérieur.
En ce qui concerne la Banque de l'infrastructure du Canada, je crois qu'elle joue un rôle extrêmement important, et j'espère que le Parti conservateur serait d'accord pour dire que nous avons besoin de plus d'infrastructures, et que nous avons besoin du secteur privé pour cela.
Je serai heureuse d'envoyer une réponse plus tard. La Banque de l'infrastructure du Canada est un organisme indépendant, mais nous pourrons sans problème demander des renseignements pour répondre plus tard à votre question.
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Je remercie le député de sa question.
Comme je l'ai dit, la Banque de l'infrastructure du Canada va de l'avant. Elle va de l'avant avec tout un éventail de projets.
Le meilleur est probablement le Réseau express métropolitain, le REM, de Montréal. C'est un projet extrêmement populaire. Je serai heureuse d'aller le visiter avec le député d'en face, lorsque les circonstances le permettront. Ce projet crée des milliers d'emplois et il aidera à stimuler l'économie locale.
J'aimerais aussi souligner une annonce récente qui a été faite de concert avec le gouvernement de l'Alberta. Un nouveau protocole d'entente a été conclu avec le gouvernement conservateur, reconnaissant l'importance de la participation de la Banque et du secteur privé. Je suis sûre que cela satisferait le député d'en face, parce qu'il s'agit d'un projet très important pour sa province, pour moderniser l'infrastructure du district d'irrigation et augmenter la capacité de stockage d'eau. C'est un investissement de 850 millions de dollars, qui créera 6 800 emplois permanents directs et indirects.
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Le député d'en face doit savoir que ce genre de chose prend du temps. Je sais que tous ceux qui participent au projet du REM travaillent extrêmement fort. Ils voudraient vraiment que ce soit terminé, mais les choses ne fonctionnent pas comme ça.
Parmi les autres projets, il y a le terminal portuaire de Contrecœur, à Montréal, le réseau énergétique régional de Richmond, en Colombie-Britannique et le projet d'hydroélectricité dans les Territoires du Nord-Ouest.
Peut-être devrais-je prendre le programme du Parti conservateur, pour bien comprendre... Notre but est de faire en sorte que plus d'infrastructures soient construites. C'est pourquoi nous investissons, par exemple, 13 fois plus que le Parti conservateur s'était engagé à le faire en infrastructure. À l'époque, votre parti voulait amputer le budget d'infrastructure de 18 milliards de dollars. Est-ce toujours la position de votre parti?
Quels projets seriez-vous prêt à annuler dans votre circonscription? Nous avons un projet de distribution et d'approvisionnement en eau à Ituna, un projet d'aqueduc et d'égout, un projet d'expansion de l'étang d'épuration, un projet de nouvelle station de relèvement et un projet de systèmes de traitement de l'eau potable. Je dirais que ce sont des investissements très importants en infrastructure.
La Banque n'agit pas seule. Notre gouvernement travaille aussi avec les provinces, les territoires et les municipalités pour cela.
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Avec tout le respect que je vous dois, madame la ministre, c'est vous qui avez parlé de la Banque de l'infrastructure. J'essaie seulement de comprendre. On lui a alloué 35 milliards de dollars. J'ai l'impression que la réponse à ma question est zéro. Je ne sais pas pourquoi vous ne pouvez pas simplement dire « zéro », si c'est la réponse.
Comme vous le savez, notre modèle de partenariat public-privé et nos programmes d'infrastructure, à l'époque du dernier gouvernement conservateur, étaient efficaces. Nous avons réalisé d'énormes projets d'un bout à l'autre du pays. Nous nous étions engagés, pendant la campagne électorale, à faire bouger les choses.
Ce que nous disent les intervenants de tout le pays, c'est que l'argent ne circule pas. Des ministres provinciaux nous ont dit que des projets proposés attendent l'approbation du gouvernement fédéral. Nous pourrions réaliser plus de projets, mais il y a un très grave problème interne au ministère, lorsque c'est le temps de mettre les projets à exécution.
J'aimerais revenir sur l'annonce de la Banque de l'infrastructure du Canada, lorsque M. Sabia a dit pendant sa conférence de presse qu'on ne doit pas compter sur l'espoir », et que le plan que M. Sabia, le et vous avez annoncé découlait « d'une analyse rigoureuse des projets actuels et des projets potentiels. En résumé, le plan est réel. » Madame la ministre, avez-vous vu ce plan?
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Merci, monsieur le président. Je veux aussi remercier la ministre McKenna, la sous-ministre Gillis ainsi que toute leur équipe d'être avec nous aujourd'hui.
Je vais partager mon temps avec mon collègue, M. Rogers.
Madame la ministre, cette semaine, nous vous avons accueillie virtuellement à Brampton, pour l'annonce du projet Riverwalk de Brampton, lequel aidera à débloquer le potentiel économique de notre ville.
Madame la ministre, les changements climatiques sont réels, et leurs effets se font ressentir dans tout le pays, et ici aussi à Brampton. Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce projet et sur les autres mesures que vous prenez pour accroître la résilience des collectivités?
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Merci beaucoup. C'était vraiment un grand projet, réalisé dans le cadre d'un partenariat direct entre le gouvernement fédéral et la municipalité. Selon moi, c'est une excellente chose que nous ayons pu faire de si grands investissements, mais parlons de ce projet. J'aime bien parler de choses concrètes.
Nous ne faisons pas qu'investir de l'argent. Nous investissons dans les gens et dans l'économie. J'ai eu l'occasion de voir Brampton, et ce projet va vraiment aider à lutter contre les inondations qui s'y produisent et qui touchent des milliers d'habitants. Cela veut aussi dire qu'il sera possible d'y construire plus d'entreprises et de maisons.
Donc, cet investissement très important changera grandement les choses. Il s'agit d'un investissement de 38 millions de dollars qui créera, si je me rappelle bien ce que le maire Brown a dit, plus de 50 000 emplois; de bons emplois dont nous avons besoin présentement. Notre Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes a soutenu 59 projets à l'échelle du pays; nous avons investi 1,7 milliard de dollars dans ces projets. Le fait est, comme vous l'avez dit, que les changements climatiques sont réels, qu'ils ont des conséquences concrètes et qui entraînent de lourds coûts pour les Canadiens et Canadiennes. Nous devons faire en sorte que nos collectivités soient plus résilientes pour qu'elles puissent composer avec les conditions météorologiques extrêmes et les conséquences des changements climatiques, et c'est ce que nous allons continuer de faire.
Je pourrais vous donner toute une liste de projets qui ont permis de vraiment changer les choses; j'en ai moi-même été témoin dans certaines collectivités, où les gens sont contents que nous prenions leurs préoccupations au sérieux.
Les inondations ont des conséquences réelles sur les gens. Elles ont un impact sur leur santé et leur collectivité. Nous pouvons être plus résilients et, bien sûr, bâtir un avenir plus vert.
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Bienvenue au Comité, madame McKenna.
Je vous ai entendu tout à l'heure parler de toutes sortes de projets dans le domaine de l'infrastructure, mais il y a un sujet que je ne vous ai pas entendu soulever. Pourtant, j'ai eu l'occasion d'en discuter avec vous à quelques reprises et votre réflexion ou votre pensée a peut-être évolué depuis.
Depuis à peu près un an, nous vous parlons des critères imposés aux municipalités dans le cadre du Programme de la taxe sur l'essence et de la contribution du Québec, ou TECQ. Des municipalités m'écrivent par centaines — et nous avons recueilli leurs résolutions — pour dénoncer ces critères et demander à pouvoir enfin utiliser les fonds pour les hôtels de ville, les casernes de pompier, les garages municipaux et les entrepôts. Je pense que vous êtes très au fait de ce dossier.
J'aimerais savoir si des assouplissements concrets sont prévus à ce sujet. Vous comprendrez qu'en pleine période de pandémie, les municipalités ont besoin d'argent pour exécuter leurs projets. Cela les aidera financièrement et cela aidera aussi l'économie.
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Je vous remercie de la question.
Il est certain que le Fonds de la taxe sur l'essence fédéral est important pour le Québec. Nous lui avons versé plus de 2,5 milliards de dollars pour appuyer des communautés, peu importe leur taille.
Quant à la façon dont cela fonctionne, je pense qu'il est vraiment important de comprendre que la situation est différente au Québec comparativement aux autres provinces du Canada. Le Québec est responsable d'administrer le Fonds de la taxe sur l'essence fédéral par l'intermédiaire de son propre programme. Cela lui permet d'assurer que les investissements appuient les projets d'infrastructure directement au bénéfice des municipalités.
Le Fonds de la taxe sur l'essence fédéral finance les infrastructures destinées principalement à l'usage ou au profit du public, comme les centres sportifs ou les infrastructures culturelles et touristiques, au lieu des bâtiments municipaux qui servent avant tout à l'administration municipale. Je sais que nous en avons beaucoup parlé.
Des discussions sont en cours avec le gouvernement du Québec pour établir un nouveau volet, qui aura une portée plus grande: le volet Résilience à la COVID-19 du Programme d'infrastructure Investir dans le Canada. Cela aidera beaucoup les municipalités, y compris pour ce qui est des bâtiments municipaux.
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Je vous remercie, madame la ministre.
Je pense avoir obtenu la réponse à ma question, mais vous m'avez essentiellement lu la description du programme. Je suis content de savoir que des discussions sont en cours. Il serait intéressant de savoir si ces discussions vont dans le sens de ce qui est proposé ici. En effet, selon l'information que j'ai, il semble que ce soit du côté fédéral que les choses bloquent pour ce qui est de donner plus de flexibilité aux municipalités.
Le problème est que ces petites municipalités sont en difficulté en ce moment. Elles ont subi d'énormes baisses de revenus et je pense qu'il serait bon de leur donner de la flexibilité et de l'air ces temps-ci. Cela les aiderait beaucoup. On parle de municipalités comme Berthierville, Amos, La Sarre, La Malbaie, Saint-Denis-sur-Richelieu, Louiseville et j'en passe. Des centaines de municipalités sont touchées par ces politiques restrictives et je pense que de l'écoute de la part du gouvernement à cet égard serait la bienvenue.
Vous avez beaucoup parlé de la Banque de l'infrastructure du Canada avec mon collègue conservateur et vous avez aussi évoqué le projet de terminal Contrecœur au port de Montréal. Vous avez été la ministre de l'Environnement et du Changement climatique par le passé. Vous avez donc probablement suivi le dossier et vous devez également savoir que le projet a obtenu hier l'aval de l'Agence d'évaluation d'impact du Canada.
J'aimerais savoir en fait pourquoi ce projet n'a toujours pas reçu de financement fédéral, par exemple au moyen du Fonds national des corridors commerciaux. Bien que le Québec ait beaucoup de bons projets comme celui-là, il reçoit moins de 10 % du financement accordé par ce Fonds.
Je sais que vous allez me répondre que la Banque de l'infrastructure du Canada a une entente de 300 millions de dollars. Cette fameuse entente est un prêt, par contre, pas une subvention. Pourtant, il existe des subventions et les autres provinces ont eu accès à ce Fonds. Pourquoi le Québec et le projet de terminal Contrecœur n'y ont-ils pas accès?
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Je vous remercie. Toutefois, ce qui m'importe, c'est que le Québec obtienne sa juste part des investissements fédéraux. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Quand on a de bons projets sur la table, je pense que ces projets doivent être financés et recevoir l'attention nécessaire.
Il existe un autre problème à l'heure actuelle: toutes les villes sont en difficulté, certes, mais les aéroports aussi. Le secteur aérien est durement touché.
Plus tôt, vous avez également parlé de la Banque de l'infrastructure du Canada et du financement du Réseau express métropolitain, ou REM, dans votre bilan. Or, à cause de la pandémie, l'aéroport de Montréal n'a plus un sou, ce qui met en péril le raccordement du REM à l'aéroport.
Le gouvernement du Québec a jusqu'ici investi 1,2 milliard de dollars dans le projet du REM. Il semblerait que le gouvernement fédéral ne veuille pas fournir sa part d'investissements pour faire aboutir le projet et nous aimerions savoir pourquoi. Allez-vous finir par y mettre de l'argent?
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Merci, monsieur le président.
Merci d'être avec nous aujourd'hui, madame la ministre.
Je veux d'abord parler de la crise climatique. Je sais que vous croyez tout comme moi que la situation est urgente. Vous avez beaucoup parlé de l'importance de l'action climatique pour votre ministère. Malgré tout, j'ai consulté le plan ministériel pour 2020-2021, et je n'ai pas vraiment vu quoi que ce soit sur le rôle du ministère de l'Infrastructure dans l'atteinte des cibles du Canada en matière de réduction des émissions. Je crois qu'il y a un passage où on dit qu'il y a une cible de 3,5 % de municipalités qui ont renforcé leur « capacité à réduire les émissions de [gaz à effet de serre] et à s'adapter aux changements climatiques grâce à un financement fédéral », mais on ne donne ni chiffres ni paramètres.
En l'absence de mesures précises dans le plan ministériel, comment les Canadiens peuvent-ils être sûrs que nous sommes en bonne voie d'atteindre les cibles, en particulier en ce qui concerne la contribution du ministère de l'Infrastructure?
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C'est vraiment une excellente question.
Comme vous le savez, la lutte contre les changements climatiques me tient vraiment à cœur. Nous venons tout juste d'annoncer notre projet de loi sur la carboneutralité. Je dis souvent que les infrastructures peuvent soit augmenter, soit réduire les émissions, et nous rendre soit plus, soit moins résilients. Présentement, nous examinons les projets dans l'optique des changements climatiques. Le projet de loi qui a été proposé... comme vous le savez, c'est un projet de loi d'initiative parlementaire de mon secrétaire parlementaire, , qui fait de l'excellent travail. Le projet de loi vise uniquement les projets de 10 millions de dollars et plus.
Je suis tout à fait d'accord pour dire que nous devons examiner chaque projet dans l'optique des changements climatiques. C'est quelque chose que je m'engage à faire et que nous cherchons à mettre en œuvre. Je suis aussi d'accord pour dire que nous avons besoin de mettre en place des incitatifs pour les collectivités afin qu'elles prennent la bonne décision de réduire leurs émissions. Nous devons savoir dans quelle mesure elles vont réduire leurs émissions. Nous devons adopter une perspective à long terme quant à la façon dont nous allons atteindre la carboneutralité d'ici 2050. J'ai parlé de l'importance d'un programme national d'évaluation des infrastructures qui nous permettrait d'avoir une perspective à long terme, afin que le chemin à suivre soit très clair, avec des objectifs et des jalons précis.
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Merci, monsieur le président.
Je suis contente de vous voir, madame la ministre. Enfin, nous pouvons nous saluer dans ce contexte, après tout ce temps. Bien sûr, James vous envoie aussi ses salutations. Il me demande de temps en temps comment vont les choses avec vous à la Chambre.
Madame la ministre, vous avez dit quelque chose qui a vraiment retenu mon attention, ainsi que celle de l'opposition et des Canadiens. Vous avez dit que vous recherchez des résultats. Malgré tout, le président-directeur général de la Banque de l'infrastructure a touché une prime au rendement même s'il n'y a eu aucun résultat, aucun projet terminé. À mon avis, on ne peut pas dire qu'on recherche vraiment des résultats si quelqu'un — le président-directeur général sortant — touche une prime au rendement alors que la Banque de l'infrastructure n'a mené à terme aucun projet.
Je ne sais pas sur quel autre paramètre vous vous êtes appuyée pour le récompenser ainsi... l'initiative, la motivation ou autre chose du genre. Peut-être voulez-vous nous expliquer, au Comité, aux Canadiens et à moi, pourquoi le président-directeur général sortant a touché une prime au rendement, alors que la Banque de l'infrastructure n'a mené à terme aucun projet.
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Il y a une chose très importante que je devrais préciser, c'est que la Banque de l'infrastructure du Canada est une société d'État indépendante, et elle doit absolument remplir son mandat d'investir dans les grands projets d'édification nationale. Depuis que je suis en poste, c'est vraiment une priorité pour moi.
Je suis très contente que nous ayons réussi à recruter Michael Sabia, le nouveau président du conseil d'administration de la Banque de l'infrastructure, qui vient d'annoncer un plan de croissance de 10 milliards de dollars.
Nous avons maintenant un nouveau PDG, et je tiens à souligner que son échelle salariale de base et sa rémunération au rendement sont inférieures de 40 % à celle de l'ancien PDG. J'attends beaucoup de la BIC et de M. Cory. Je sais qu'ils vont remplir leur mandat de construire plus d'infrastructures d'un bout à l'autre du pays, des projets d'édification nationale, des projets qui n'auraient jamais été réalisés par un gouvernement conservateur qui voulait annuler des projets d'infrastructure d'un océan à l'autre.
Nous devons aller de l'avant. Nous allons stimuler notre économie de cette façon. Les investissements en infrastructures sont la meilleure façon d'augmenter notre PIB, de stimuler l'économie et de créer de bons emplois — des emplois syndiqués — pour les Canadiens. J'ai parlé aux syndicats de l'importance de ces emplois...
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Génial. Je pense que c'est un sujet très important. Je l'ai dit 13 fois, et cela tombe bien, parce que nous avons investi 13 milliards de dollars dans les transports en commun depuis que nous sommes au pouvoir. Je vous rappelle que les conservateurs prévoyaient, dans leur programme, réduire les dépenses en infrastructures de 18 milliards de dollars; cela représente peut-être tous les projets de transport en commun dans lesquels nous avons investi et qui n'auraient pas autrement vu le jour.
Je peux vous parler du centre de transport en commun à Brampton, en Ontario. J'ai fait tout récemment une annonce avec le maire de Brampton. Il se réjouit vraiment de la construction de ce centre de transport en commun, parce que cela va transformer Brampton et permettre à plus de gens de circuler plus rapidement, à moindre coût et en respectant l'environnement.
Il y a aussi le centre de transport en commun de Cowichan Valley, en Colombie-Britannique. Il y a aussi d'autres projets, comme celui des autobus scolaires électriques et d'infrastructure de recharge à Charlottetown, à Milton, dans la région de Durham, à Kawartha Lakes, à Kingston, à St. Thomas, à Oakville, à Waterloo, à Stratford et à Guelph, et j'en passe.
Depuis que nous sommes arrivés au pouvoir à la fin de 2015, nous avons investi plus de 13,3 milliards de dollars dans des projets de transport en commun d'un bout à l'autre du pays. C'est 13 fois plus que le gouvernement précédent, qui n'a investi qu'un milliard de dollars.
J'aime l'ambition des provinces comme l'Ontario. Je veux qu'il y ait plus de transports en commun. Je veux qu'il y ait plus de transports en commun à Hamilton. Je crois que nous devons continuer d'aller de l'avant.
M. Jerry Dias m'a dit que le projet de tramway à Toronto était très important, parce que cela allait créer de bons emplois chez Bombardier à Thunder Bay. Je crois que c'est ça, l'important.
Vous voyez, c'est le « triple avantage » dont j'ai tant parlé: les transports en commun, les emplois, la chaîne d'approvisionnement canadienne, les autobus électriques, les tramways et la croissance économique. Les investissements en infrastructures sont ceux qui stimulent le plus la croissance économique.
En ce qui concerne l'action climatique... Les transports en commun et les autobus électriques contribuent énormément à la réduction des émissions. Bien sûr, il y a aussi l'inclusivité, parce qu'il faut tenir compte de ceux qui prennent le transport en commun: ce sont souvent les travailleurs essentiels, et nous avons vu, en cette période de pandémie, qu'ils dépendent des transports en commun. Ce sont des gens qui n'ont pas accès à d'autres véhicules, qu'ils ne peuvent pas se payer d'autres véhicules. Ce sont les jeunes qui ne veulent même pas avoir de voiture. J'ai appris que mes enfants ne veulent jamais avoir de voiture; ils veulent seulement se déplacer en transport en commun.
C'est vraiment une occasion à saisir. C'est de cette façon que nous allons bâtir un meilleur pays, un pays plus vert, et un pays où tous ont accès à des emplois équitables.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
J'aimerais parler de la ligne de métro Yonge North. Je représente une circonscription dans la région de York, et ce projet est extrêmement important pour tous les députés de la région de York, autant ceux du gouvernement que de l'opposition, bien sûr.
Vous avez dit qu'un plan d'affaires était nécessaire. Je connais vraiment très bien la topographie, par exemple, de la région où passe le tracé proposé, et je sais que c'est une zone très vallonnée de la région de York. Je tiens pour acquis qu'il est nécessaire d'examiner très rigoureusement les tracés potentiels ainsi que les options possibles; par exemple est-ce qu'on passe sous la terre ou en surface?
Pouvez-vous nous en dire un peu plus à propos du niveau de détail dont vous avez besoin de la part des provinces?
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Merci beaucoup de la question.
D'abord, je devrais dire que nous soutenons déjà le projet de prolongement de la ligne de métro Yonge North. Nous avons financé l'avant-projet sommaire dans la région de York. À mon avis, c'est un excellent projet.
Nous allons évidemment devoir examiner le tracé de la ligne de métro, les détails des coûts ainsi que toute l'analyse de rentabilité. Cela est nécessaire, parce que, tout comme la province de l'Ontario a dû le faire, de mon côté, je dois justifier chaque dollar au Conseil du Trésor, tout comme nous devrions le faire. Nous devons rendre des comptes, parce qu'il s'agit de l'argent des contribuables.
Nous avons fortement encouragé la province à nous donner l'analyse de rentabilité pour ce projet afin d'aider notre gouvernement à vraiment le comprendre; nous pourrons ainsi rendre des comptes aux contribuables tout en exécutant ce projet formidable.
C'est vraiment fascinant: les consommateurs attaquent rarement les libéraux parce qu'ils sont prudents avec l'argent des contribuables.
Je suis quelqu'un qui croit que nous devons être financièrement responsables, d'une part, tout en étant ambitieux en matière d'infrastructure, d'autre part. J'ai l'impression que les conservateurs ne veulent pas être financièrement responsables, et nous savons qu'ils ne veulent pas investir dans les infrastructures. C'est comme s'ils étaient à l'opposé de nous.
Écoutez, nous soutenons le projet de prolongement de la ligne de métro Yonge: nous l'avons déclaré fortement et publiquement. Mais il incombe vraiment à la province de faire ce qui s'impose et de nous donner l'information dont nous avons besoin pour réaliser une évaluation du financement en bonne et due forme et enfin amorcer le projet.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Madame la ministre, dans votre exposé, vous avez parlé du port de Montréal et du terminal Contrecœur. Quand on vous a posé des questions là-dessus, vous avez dit que cela relève davantage de Transports Canada. Quand je vous ai posé des questions au sujet de la taxe sur l'essence, vous m'avez répondu que cela relève davantage de Québec. Nous savons très bien que, dans les deux cas, cela vous concerne. Quand c'est positif, c'est dans votre bilan, mais, quand c'est négatif, cela n'y figure pas.
Il y a un projet auquel la Banque de l'infrastructure du Canada s'est associée: le projet de train à grande fréquence Québec-Windsor. Dans des documents du gouvernement qui ont été rendus publics il n'y a pas si longtemps, il était recommandé de laisser tomber le tronçon Montréal-Québec.
On a dit plus tôt que le Québec n'obtient pas sa part d'investissements en infrastructure. J'aimerais savoir s'il va y avoir un engagement concret de votre gouvernement pour que le projet se concrétise et pour que le tronçon Montréal-Québec en fasse partie.
Je vous demanderais de ne pas me répondre encore une fois que ce n'est pas votre faute.
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Merci, monsieur le président.
Madame la ministre, j'aimerais revenir sur l'une de mes questions précédentes à propos des services à large bande en région rurale.
Quand je vous ai posé la question plus tôt, vous avez renvoyé la balle au ministre de l'Industrie. Cela m'a fait penser à un rapport qui a été déposé au comité du patrimoine, en janvier ou en février, je crois, intitulé L'avenir des communications au Canada: le temps d'agir. Dans la section sur la mise en œuvre de services à large bande dans les collectivités rurales, il est précisément indiqué que le fait qu'aucun ministre en particulier ne s'occupe du dossier des services à large bande dans les collectivités rurales nuit peut-être à l'atteinte de cet objectif.
Qui est responsable de la mise en œuvre des services à large bande dans les collectivités rurales?
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C'est vraiment une excellente question.
De fait, si vous consultez notre plan relatif aux services à large bande dans les régions rurales... et j'ai une rectification à faire: nous avons investi non pas 1,5 milliard de dollars, mais bien 1,75 milliard de dollars. Nous avons augmenté le montant du fonds, et avons renforcé la coordination.
Pour toutes sortes de raisons, les provinces et les territoires ont demandé que, dans le cadre du plan Investir dans le Canada, les services à large bande fassent partie des possibilités dans le volet Collectivités rurales et nordiques, mais que ce ne soit pas les seules. C'est donc à eux de décider. ISDE aura alors un rôle important à jouer. Le rôle de la Banque de l'infrastructure du Canada est très précis...
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Merci, monsieur le président. Effectivement, je partage mon temps aujourd'hui avec mon collègue, M. Shipley.
Merci, madame la ministre, de témoigner aujourd'hui devant le Comité.
Il y a deux mois, le premier ministre de la Saskatchewan, M. Scott Moe, a envoyé une lettre au pour faire part au gouvernement fédéral de certaines des préoccupations de ma province. Aujourd'hui, j'aimerais revenir sur l'une des préoccupations qu'il a soulevées.
En Saskatchewan, seulement trois projets municipaux d'infrastructure ont reçu du financement de votre gouvernement depuis le 1er mars. Pouvez-vous nous dire si c'est toujours vrai?
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La Banque de l'infrastructure du Canada est une société indépendante, mais c'est tout de même notre gouvernement qui établit ses priorités globales. Ce sont des priorités très générales.
Si vous consultez le plan de croissance, vous verrez qu'elle a préparé un plan en harmonie avec ces priorités. Je crois qu'il faut féliciter M. Michael Sabia, le nouveau président du conseil d'administration, d'avoir travaillé avec le conseil et le personnel de la Banque afin de déterminer quels domaines permettraient de changer les choses à court terme.
La Banque a des priorités globales, comme les transports en commun, les lignes de transmission et d'autres choses sur lesquelles elle travaille, mais elle s'est demandé: « Que pouvons-nous faire à court terme pour créer des emplois qui vont aussi faire changer les choses pendant la pandémie? » Prenons uniquement les services à large bande; c'est important que les Canadiens aient accès à des services à large bande.
La Banque s'est engagée, à court terme, à connecter 750 000 résidences et entreprises aux services à large bande. Je crois que cela montre que la Banque cherche des possibilités, et j'espère que vous serez d'accord pour dire que c'est vraiment important. Je sais que les Canadiens font valoir l'importance d'investir dans les services à large bande.
Aussi, c'est vraiment une bonne chose que le premier projet venait de l'Alberta. La Banque a travaillé avec le premier ministre Kenney à un projet d'irrigation qui va vraiment changer les choses. C'est un projet pour les agriculteurs et les grands éleveurs. C'est aussi un projet de technologie agricole, qui va favoriser les exportations canadiennes. J'appuie de tout cœur ce projet.
Je crois que nous devons avoir plus d'ambition. Nous devons investir davantage dans l'infrastructure, et nous devons le faire en collaboration avec le secteur privé.
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Je ne suis pas vraiment sûre de comprendre, mais écoutez, la Banque de l'infrastructure fait de l'excellent travail. Comme je l'ai dit, elle a annoncé un projet qui, je crois, a extrêmement plu au premier ministre Kenney. Cela va vraiment faire bouger les choses en ce qui concerne l'irrigation en Alberta.
Prenez aussi le projet REM à Montréal. C'est un projet incroyable. J'ai entendu un son de cloche des Montréalais, et ils sont très excités à l'idée que cela va se faire et créer des milliers d'emplois.
Le rôle de la Banque de l'infrastructure est, concrètement, de trouver des possibilités d'investissements intéressantes pour le secteur privé et de trouver des façons pour que le secteur privé investisse dans ces projets. J'ai une très grande confiance envers Michael Sabia. Le nouveau PDG de la Banque, M. Ehren Cory, était auparavant au ministère de l'Infrastructure de l'Ontario; il a donc beaucoup d'expérience pour ce qui est de mobiliser le secteur privé et de trouver des outils de financement novateurs.
Je crois qu'une occasion énorme s'offre à nous, et je suis très heureuse de voir, comme je l'ai dit, que les premiers ministres conservateurs veulent aller de l'avant et construire plus d'infrastructures.
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Merci d'être avec nous, madame la ministre. Nous sommes ravis que vous soyez ici pour discuter du programme d'infrastructure.
Pouvez-vous nous parler des impacts de deux des volets du programme d'infrastructure que vous gérez présentement? D'abord, les impacts sur les changements climatiques, sur les phénomènes météorologiques violents et sur la réduction des gaz à effet de serre, et l'impact sur notre capacité d'atteindre les cibles de carboneutralité d'ici 2050. Commençons par cela.
Ensuite, s'il reste du temps, j'aimerais que vous nous parliez des avantages économiques pour les collectivités canadiennes.
Pouvez-vous commencer par nous parler des impacts sur l'environnement, sur les changements climatiques et sur les émissions de carbone?
J'ai un secrétaire parlementaire formidable, qui s'intéresse beaucoup aux changements climatiques. De fait, il a déposé un projet de loi d'initiative parlementaire, et même si ce genre de projets de loi est difficile à faire adopter, il a été adopté à la Chambre, afin que nous appliquions une optique des changements climatiques aux infrastructures que nous envisageons de construire.
C'est quelque chose d'intéressant, quand on regarde les possibilités... vous savez, j'ai annoncé la construction d'un centre aquatique carboneutre à Drayton Valley, et cela a suscité énormément d'intérêt. Ce n'est qu'un exemple de la façon dont nous pouvons réellement changer les choses. Même si cet investissement ne semble pas particulièrement important, ce l'est pour cette collectivité, et elle va aussi utiliser le chauffage de l'aréna local pour le centre aquatique, une idée vraiment intelligente.
J'ai vu des investissements d'un bout à l'autre du pays qui réduisent les émissions, ce qui est d'une importance critique. Par exemple, ce sont des investissements dans les autobus électriques, dans l'énergie renouvelable et dans le chauffage à distance. Je sais que cela vous tient beaucoup à cœur. Il y a aussi des investissements dans les transports actifs et des façons d'établir un lien entre cela et les transports collectifs, par exemple en promouvant le vélo comme façon de se rendre au travail et d'en revenir. Nous envisageons rarement d'utiliser le vélo ainsi, au lieu de simplement comme un passe-temps.
Nous renforçons aussi la résilience, étant donné que, malheureusement, les changements climatiques ont déjà d'énormes conséquences sur les collectivités. Comme je l'ai déjà dit, notre investissement à Brampton, dans le cadre du Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes est réellement d'une importance critique.
Je pense qu'il y a beaucoup de possibilités qui s'offrent à nous. Dans l'avenir, j'aimerais saisir plus d'occasions de travailler directement avec les grandes et les petites villes et municipalités de tout le pays. Nous avons vu des municipalités, de toutes les provinces et de tous les territoires du pays, faire preuve de leadership en matière de changements climatiques. On estime que 40 % des émissions relèvent de la compétence des municipalités: c'est pourquoi nous devons leur permettre de prendre des décisions qui vont véritablement les aider à réduire les émissions et à faire en sorte que leur air et leur eau soient propres et qu'elles puissent offrir une meilleure qualité de vie à leurs habitants.
L'amélioration des transports en commun ou le fait d'avoir du chauffage à distance, plus de pistes cyclables ou un plus grand accès à la nature — nous n'avons pas beaucoup parlé de l'infrastructure naturelle — entraîne sans le moindre doute des retombées concrètes et avantageuses pour les gens, tout en créant de bons emplois syndiqués. Je veux insister là-dessus. Je crois qu'il y a énormément de possibilités qui s'offrent à nous dans nos efforts pour édifier le Canada et pour nous sortir de la pandémie, si nous faisons des investissements qui créent de bons emplois syndiqués maintenant.
J'ai écouté les syndicats du pays, et je tiens à saluer tous les travailleurs et travailleuses de la construction, qui travaillent fort, vu la pandémie, pour garder le secteur ouvert et continuer à construire de façon sécuritaire.
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C'est très important, selon moi.
Présentement, nous devons nous assurer que nous créons de bons emplois et que nous stimulons la croissance économique.
Je vais vous donner quelques statistiques. J'accorde beaucoup d'importance aux statistiques. En 2019 seulement, l'industrie de la construction représentait environ 7 % du PIB du Canada et employait autour de 1,7 million de Canadiens.
Nous savons que les investissements en infrastructure contribuent énormément à notre économie, et que chaque investissement public égal à 1 % du PIB en infrastructure stimule la croissance économique de 2,7 %.
Un investissement de 1 million de dollars dans les infrastructures traditionnelles, par exemple les usines de traitement de l'eau, les ponts et les égouts pluviaux, génère entre deux et huit emplois, tandis que les investissements dans les infrastructures propres, comme les transports en commun et les bâtiments énergétiques, créent des retombées encore plus importantes; pour chaque million de dollars dépensés, cela crée entre 5 et 14 emplois.
Je pourrais vous parler de toutes sortes de projets qui créent des emplois. Le maire de Brampton a dit que notre investissement dans l'atténuation des inondations créera des dizaines de milliers d'emplois à Brampton seulement. Selon moi, nous devons saisir les possibilités que représentent tous ces projets, qui créent de bons emplois locaux, dans tout le pays.
Nous savons que nous avons besoin de plus d'emplois. Nous sommes aux prises avec la pire récession depuis la Grande Dépression, et nous devons nous assurer de créer de bons emplois pour les Canadiens et les Canadiennes tout en nous dirigeant vers un avenir plus propre et plus inclusif.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie les hauts fonctionnaires d'avoir pris le temps d'être avec nous aujourd'hui.
Il y a seulement deux ou trois points que je veux soulever par rapport aux commentaires de la ministre.
Je crois qu'elle a dit que l'une des raisons pour lesquelles le projet de prolongement de la ligne de métro Yonge ne pouvait pas être approuvé actuellement est qu'on ne sait pas où la ligne va passer. Je voulais vous dire que j'ai trouvé la ligne. Cela m'a pris environ deux secondes sur Google pour trouver le tracé proposé, et je serai heureux de l'envoyer à la ministre. Peut-être que cela va accélérer le processus d'approbation.
J'aimerais obtenir des éclaircissements sur la réponse de la ministre à une question de mon collègue, M. Kram.
Le premier ministre Moe a effectivement envoyé une lettre juste avant le discours du Trône, dans laquelle il disait que, depuis mars, seulement trois projets avaient été approuvés. Cependant, la sous-ministre nous a donné d'autres chiffres. Je me demandais seulement si vous pouviez nous fournir des éclaircissements. Est-ce qu'il y a eu une foule de nouveaux projets qui ont été approuvés au cours des dernières semaines?
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Je crois que ce que le premier ministre voulait dire, c'est que depuis le 1
er mars, il y a eu 123 propositions de projet, et seulement trois approbations. En Saskatchewan, la saison de la construction ne dure pas longtemps après l'arrivée de l'hiver, et je crois que c'est le problème qui est soulevé.
Je voulais vous poser une question. Il y a eu de nombreux rapports dans lesquels on essaie de quantifier le pourcentage des dollars consacrés à l'infrastructure qui vont à ce qu'on pourrait appeler les infrastructures traditionnelles, par exemple certains types de routes, les ponts, les installations portuaires et les réseaux d'aqueduc. Il y a beaucoup d'analyses qui montrent que ce qu'on appelle les infrastructures « sociales » — des investissements qui ne feraient habituellement pas partie de l'enveloppe des infrastructures —, même s'il peut s'agir d'initiatives avantageuses qui répondent à des besoins, étaient dans le passé classées dans d'autres catégories. Il me semble que le gouvernement essaie d'appeler plein de choses de l'infrastructure, parce que les qualifier ainsi nous donne l'impression que ce genre d'investissement est vraiment rentable, en ce qui concerne la croissance économique.
Le ministère a-t-il des critères pour catégoriser les divers types d'investissements en infrastructure qu'il approuve, selon qu'il s'agisse des projets d'infrastructure sociale ou de ce qu'on pourrait appeler des projets d'infrastructure traditionnelle?
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Merci de la question, monsieur le président.
Relativement à nos programmes actuels, qui relèvent d'ententes bilatérales intégrées, je dirais que les infrastructures sociales, que nous finançons depuis longtemps, s'inscrivent dans le volet Infrastructures communautaires, culturelles et récréatives. Il s'agit d'une enveloppe globale, une allocation nationale de 1,3 milliard de dollars. Jusqu'ici, 155 projets ont été approuvés d'un bout à l'autre du pays, ce qui représente près de 400 millions de dollars.
Aussi, nous avons tout récemment créé, à cause de la pandémie, un volet COVID. Je sais que la ministre a brièvement mentionné que les provinces et les territoires pouvaient transférer jusqu'à 10 % de leur allocation du fonds de 33 milliards de dollars. Deux ou trois autres catégories admissibles, comme les projets de rénovation et de modernisation ou de résilience face à la pandémie, sont visées par la définition générale des infrastructures sociales. Tous les établissements qui sont la propriété des provinces, des territoires et des municipalités, comme les hôpitaux, les écoles et les établissements de soins de longue durée seraient admissibles dans ce volet. Habituellement, ces projets seraient de compétence provinciale ou territoriale, alors nous ne finançons pas ce genre d'infrastructure, mais nous finançons effectivement, et depuis de nombreuses années, les infrastructures communautaires, culturelles et récréatives.
Les autres volets visent les projets de transport en commun, de traitement des eaux usées et d'énergie renouvelable. Nous avons aussi le volet Collectivités rurales et nordiques. Donc, nous avons 18 catégories, mais aucune ne vise les infrastructures sociales habituelles, au sens où vous l'entendez. J'espère que c'est plus clair.
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Je vous remercie de la question, monsieur le président.
En ce qui concerne cette question en particulier, cela dépend du type de projet. Si nous travaillons sur un projet qui requiert une présentation au Conseil du Trésor — à l'heure actuelle, tout ce qui est inférieur à 100 millions de dollars n'exige pas de présentation au Conseil du Trésor, et tout ce qui est supérieur à 100 millions de dollars en requiert une —, nous devons effectuer une analyse de rentabilisation complète. Nous devons donc comprendre le calendrier, l'établissement des coûts, les risques, l'évaluation environnementale, l'obligation de consulter, comprendre les résultats que ce type de projet en particulier nous permettrait d'atteindre, et comment il se conforme aux modalités du programme en particulier, ainsi que les montants demandés dans le cadre de l'affectation. Puisque nous avons des ententes bilatérales intégrées avec les provinces et les territoires — et tous les montants sont publics —, la province doit déterminer la part de cette affectation qu'elle souhaite utiliser pour ce projet en particulier.
Quand nous faisons une présentation au Conseil du Trésor, il s'agit d'une étude de rentabilisation complète, très exhaustive et similaire à ce qui serait entrepris dans une province ou un territoire. Si un projet de moins de 100 millions de dollars exige l'autorisation du ministre, alors pour chaque programme en particulier, il y a une quantité prescrite de données nécessaires pour que l'on puisse déterminer l'admissibilité et la conformité avec les modalités.
Nous avons créé un portail grâce à nos ententes bilatérales intégrées. On y énonce clairement les ensembles de données qui sont nécessaires là où une présentation au Conseil du Trésor ne s'impose pas.
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D'accord, merci beaucoup de cette réponse.
Comme vous le savez, madame la sous-ministre, j'étais urbaniste pendant plusieurs décennies. Je comprends la complexité des projets d'infrastructure de grande envergure, ainsi que la planification et les analyses de rentabilisation détaillées nécessaires pour aller de l'avant sans gaspiller d'argent. C'est plutôt de l'argent judicieusement investi.
Vous avez mentionné les ententes bilatérales intégrées. J'aimerais que l'on en parle un instant, si possible. Le plan Investir au Canada a ces ententes bilatérales complexes qui sont négociées, qui respectent l'autorité et la compétence des provinces. Elles respectent également le fait que les provinces connaissent leurs priorités sur le terrain.
Quel est leur rôle? Pourriez-vous simplement nous parler du rôle des provinces dans le financement de ces projets d'infrastructure à l'échelle du pays?
Merci, madame la sous-ministre.
Évidemment, le déroulement d'un projet, depuis le promoteur d'un projet municipal jusqu'au gouvernement provincial — tout au long du processus d'établissement des priorités —, jusqu'à la diligence raisonnable exigée par Infrastructure Canada est un processus nécessairement détaillé, parce que, notre rôle consiste bien sûr à demander des comptes et à concrétiser de bons projets. Je vous remercie de cette description.
Pendant le temps qu'il nous reste, j'aimerais aborder le transport en commun et le transport actif. Je me demande si vous pouvez décrire l'expérience du ministère de l'Infrastructure au chapitre de l'accroissement des demandes et, je suppose, de la superficie que couvre le transport actif, et la façon dont ces résultats sont en train de modifier la demande liée aux projets en cours.
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Quand nous examinons la réalisation des objectifs dans l'optique des changements climatiques, nous utilisons différents outils. Vous avez mentionné l'Optique des changements climatiques, qui a été l'un des outils que nous avons récemment créés pour comprendre la possibilité qui s'offre et l'intégrer dans le processus d'analyse du projet. Cette optique comporte en quelque sorte deux volets. La partie sur les gaz à effet de serre et la partie sur la résilience. Elle est utilisée actuellement pour presque 90 % — au chapitre de la valeur — de nos projets approuvés, alors c'est utile.
Nous avons assorti nos programmes d'infrastructure, en général, d'un objectif national, soit 10 mégatonnes. Au point où nous en sommes, selon les objectifs atteints dans l'optique des changements climatiques, nous dépassons tout juste deux mégatonnes. Nous avons encore les deux tiers de notre financement, qui seront consacrés à des projets.
Nous avons toutefois mis en place d'autres outils que nous avons pour nous aider à atteindre nos objectifs. Nous travaillons en collaboration avec le Conseil national de recherches sur les nouveaux codes du bâtiment. Nous travaillons avec le Conseil canadien des normes pour élaborer des normes. Nous travaillons également en collaboration avec la Fédération canadienne des municipalités pour soutenir les plans en matière de lutte contre les changements climatiques et fournir aux municipalités la capacité de mieux comprendre la gestion des actifs et d'avoir plus d'expertise connexe. Je ne pense pas qu'il ne s'agisse que d'un seul outil. Je crois que tous les outils doivent être réunis. Par ailleurs, alors que nous nous tournons vers l'avenir, que faut-il faire de plus?
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Nous avons notre volet rural et nordique, qui compte 2 milliards de dollars dans tout le pays. Ensuite, des investissements sont actuellement faits dans le volet rural. Les types d'investissements sont assez variés. Jusqu'ici, nous en sommes environ à mi-chemin dans ce volet en particulier, en ce qui concerne les projets approuvés; c'est l’équivalent d'un milliard de dollars pour plus de 400 projets.
Il s’agit d’une composante très importante, car c’est un volet assez flexible, dans lequel les collectivités rurales peuvent déterminer leurs priorités et leurs besoins au chapitre des investissements en infrastructure. Cela n’exclut pas les investissements dans les autres volets qui soutiennent les collectivités rurales; il s’agit vraiment d’une composante très importante de la façon dont nous envisageons les infrastructures futures. Dans nos programmes, nous avons récemment investi environ 10 milliards de dollars dans des collectivités comptant moins de 30 000 habitants. Même pour ce qui est de notre programme d’atténuation des catastrophes que la ministre avait mentionné, presque la moitié a été affectée aux collectivités rurales.
Nous constatons que d’importants investissements sont faits dans le Canada rural. Cependant, comme je l’ai mentionné précédemment, quand M. Filmore posait des questions sur le processus, les provinces et les territoires mettent au point les projets en tant que tels et établissent les priorités, tandis que nous examinons l’admissibilité.
Il y a un autre aspect, bien qu’il ne soit pas rural en particulier, il s'agit des avantages communautaires en matière d’emploi. À ce chapitre, nous étudions neuf groupes de population différents pour voir comment ils pourraient bénéficier de certains de nos programmes.
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Le volet lié à la COVID a été créé afin que nous puissions adapter nos programmes pour qu'ils s'appliquent à notre vie actuelle, avec la COVID. Les provinces et les territoires ont le choix, mais ils n'ont pas à se prévaloir de cette occasion, de transférer jusqu'à 10 % de leur affectation originale à ce volet particulier. C'est un peu plus de 3 milliards de dollars qui pourraient être offerts pour cela dans l'ensemble du pays.
Vu les temps difficiles que nous vivons en ce moment, le gouvernement a décidé de verser 0,80 ¢ par dollar. Nous finançons donc 80 % des projets. Pour les collectivités autochtones et les bénéficiaires autochtones, nous paierons 100 % de la valeur des projets.
C'est limité dans le temps. Ce sera en place jusqu'à la fin de 2021. C'est réservé aux projets dont le coût maximal admissible s'établit à 10 millions de dollars, une valeur inférieure afin qu'ils puissent être réalisés dans un délai plus court. Les catégories des projets sont les rénovations, la remise en état de bâtiments provinciaux, territoriaux et municipaux, y compris, comme je l'ai dit plus tôt, l'accès à des types d'infrastructure comme les établissements d'enseignement, les établissements de soins de longue durée et les hôpitaux, qui sont nécessaires en ce moment.
Une autre catégorie est la résilience à la pandémie; il s'agit donc de prévoir des investissements en infrastructure et des investissements en immobilisations pour favoriser la distanciation sociale et l'utilisation sécuritaire des immeubles.
En ce qui concerne le transport actif, nous savons que le fait d'investir dans des moyens de transport actif est vraiment important en ce moment, en plus des mesures d'atténuation et d'adaptation. C'est aussi assez important, puisque nous constatons la rigueur du climat.
Ce sont les types de catégories en place pour ce volet particulier.
À l'heure actuelle, un certain nombre de provinces et de territoires se sont prévalus de ce programme, mais pas tous. Pensons à l'Alberta, ainsi qu'à la Saskatchewan, à la Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick, à l'Île-du-Prince-Édouard, à Terre-Neuve, au Nunavut et à l'Ontario. Ils procèdent actuellement au transfert de fonds dans ce volet et ils soumettront des projets.
C'est quelque chose qui se passe en ce moment. Les provinces décident si elles souhaitent en profiter, puis combien elles aimeraient transférer.
Nous savons très bien que l'infrastructure est le moteur le plus puissant qui soit si nous voulons accroître l'économie et créer des emplois.
Le gouvernement actuel, je présume, a marqué un record quant à l'investissement en matière d'infrastructures partout au pays. Ce gouvernement a fait des investissements sans précédent dans nos collectivités et partout au pays, créant de bons emplois pour les Canadiens.
Pouvez-vous parler du nombre de projets qui ont été approuvés dans le cadre du Programme d'infrastructure Investir dans le Canada, ou PIIC, et des types d'infrastructures qui ont été construits, en particulier grâce à ce programme?
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Je vous remercie, monsieur le président.
Ma question s'adresse à Mme Gillis.
Je sais que votre gouvernement, en tout cas le gouvernement fédéral, dit souvent que l'environnement est important pour lui. Il y a des programmes d'investissement en matière de bornes de recharge, par exemple, qui émanent d'Infrastructure Canada, si je ne me trompe pas.
Nous serait-il possible d'obtenir les données sur l'enveloppe totale, sur sa répartition et sur le nombre de demandes par province, par exemple? Vous allez trouver que cela revient souvent, mais je m'intéresse particulièrement à la province de Québec. Je ne sais pas si vous avez ces données et si vous êtes en mesure de nous les fournir.
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Merci, madame Gillis, et merci, monsieur Bachrach.
Je remercie toute l'équipe du ministère. Vous avez fait de l'excellent travail.
Madame Gillis, vous avez assumé la plus grande partie de ce travail, et je vous remercie de votre temps. Je suis sûr que vous avez aussi reçu des commentaires de la part de votre équipe.
Mesdames et messieurs, je vous remercie de l'excellente séance cet après-midi. Je crois que nous reconnaissons essentiellement les investissements qui sont consentis, et en plus, les avantages pour les collectivités, les gens, les organisations et tous ceux qui profitent beaucoup des investissements réalisés. Merci.
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Mesdames et messieurs, je vais maintenant exaucer votre souhait d'examiner une motion afin de recevoir le consentement du Comité pour appliquer un vote par appel nominal au Budget principal des dépenses et au Budget supplémentaire des dépenses. Si je peux avoir ce...
Ai-je le consensus pour appliquer un vote par appel nominal, au lieu de sonder chaque personne individuellement? Ai-je le consensus pour le faire?
Très bien. Fantastique. Merci.
Je vais demander au greffier de lire les noms pour que nous puissions voter, avec le consentement du Comité, que j'ai déjà reçu, afin d'appliquer le vote par appel nominal, que le greffier va maintenant demander, pour le Budget principal des dépenses et le Budget supplémentaire des dépenses.
Monsieur le greffier, la parole est à vous.
Le greffier du Comité (M. Michael MacPherson): La question porte sur la combinaison du Budget principal des dépenses et du Budget supplémentaire des dépenses.
ADMINISTRATION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ DU TRANSPORT AÉRIEN
ç
Crédit 1 — Paiements à l'Administration pour les dépenses de fonctionnement et les dépenses en capital..........562 700 000 $
(Le crédit 1 est adopté par 11 voix contre 0.)
OFFICE DES TRANSPORTS DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses du programme..........28 662 545 $
(Le crédit 1 est adopté par 11 voix contre 0.)
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..........726 021 429 $
ç
Crédit 5 — Dépenses en capital..........150 604 973 $
ç
Crédit 10 — Subventions et contributions — Réseau de transport efficace..........617 297 513 $
ç
Crédit 15 — Subventions et contributions — Réseau de transport écologique et novateur..........133 823 550 $
ç
Crédit 20 — Subventions et contributions — Réseau de transport sûr et sécuritaire..........40 197 681 $
(Les crédits 1, 5, 10, 15 et 20 sont adoptés par 11 voix contre 0.)
ç
Crédit 1 — Paiements à la société ..........55 675 667 $
(Le crédit 1 est adopté par 11 voix contre 0.)
BUREAU DE L'INFRASTRUCTURE DU CANADA
ç
Crédit 1 — Dépenses de fonctionnement..........140 524 931 $
ç
Crédit 5 — Dépenses en capital..........32 589 953 $
ç
Crédit 10 — Subventions et contributions..........5 509 279 924 $
(Les crédits 1, 5 et 10 sont adoptés par 11 voix contre 0.)
LES PONTS JACQUES-CARTIER ET CHAMPLAIN INC.
ç
Crédit 1 — Paiements à la société..........327 620 136 $
(Le crédit 1 est adopté par 11 voix contre 0.)
ç
Crédit 1 — Paiements à la société..........546 909 001 $
(Le crédit 1 est adopté par 11 voix contre 0.)
AUTORITÉ DU PONT WINDSOR-DÉTROIT
ç
Crédit 1 — Paiements à l'Administration..........778 634 323 $
(Le crédit 1 est adopté par 11 voix contre 0.)
ADMINISTRATION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ DU TRANSPORT AÉRIEN
ç
Crédit 1b — Paiements à l'Administration pour les dépenses de fonctionnement et les dépenses en capital..........45 628 788 $
(Le crédit 1b est adopté par 11 voix contre 0.)
OFFICE DES TRANSPORTS DU CANADA
ç
Crédit 1b — Dépenses du programme..........9 585 524 $
(Le crédit 1b est adopté par 11 voix contre 0.)
ç
Crédit 1b — Dépenses de fonctionnement..........28 205 543 $
ç
Crédit 5b — Dépenses en capital..........180 467 398 $
ç
Crédit 10b — Subventions et contributions — Réseau de transport efficace..........228 768 849 $
ç
Crédit 15b — Subventions et contributions — Réseau de transport écologique et novateur..........54 934 538 $
ç
Crédit 20b — Subventions et contributions — Réseau de transport sûr et sécuritaire..........24 197 532 $
(Les crédits 1b, 5b, 10b, 15b et 20b sont adoptés par 11 voix contre 0.)
ç
Crédit 1b — Paiements à la société..........2 000 568 $
(Le crédit 1b est adopté par 11 voix contre 0.)
BUREAU DE L'INFRASTRUCTURE DU CANADA
ç
Crédit 1b — Dépenses de fonctionnement..........48 283 519 $
(Le crédit 1b est adopté par 11 voix contre 0.)
LA SOCIÉTÉ DES PONTS FÉDÉRAUX LIMITÉE
ç
Crédit 1b — Paiements à la société..........832 083 $
(Le crédit 1b est adopté par 11 voix contre 0.)
ç
Crédit 1b — Paiements à la société..........4 521 667 $
(Le crédit 1b est adopté par 11 voix contre 0.)