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Merci, monsieur le président, et bonjour à tous les membres du Comité. Je vous remercie grandement d’avoir invité le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à participer à votre examen de la Loi sur la réduction de la paperasse. Comme l'a précisé le président, je m’appelle James van Raalte et suis directeur exécutif de la Direction générale de la coopération en matière de réglementation du Secteur des affaires réglementaires au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.
L’allocution et le témoignage que je fais ce matin ont pour but d’expliquer l’objet de la Loi et son fonctionnement, de formuler des observations préliminaires sur ses résultats présentés à ce jour et de décrire les efforts déployés jusqu’à maintenant à l’appui de son examen prochain.
La règle du « un pour un », instaurée par le Conseil du Trésor en 2012-2013 et établie dans la Loi sur la réduction de la paperasse en 2015, vise à contrôler le fardeau administratif que la réglementation impose aux entreprises. Le fardeau administratif s’entend des coûts liés à des activités comme présenter des rapports et se préparer aux inspections, tandis que le fardeau de l’observation s’entend des coûts liés au respect des exigences mêmes qui protègent la santé, la sécurité, l’environnement et l’économie, par exemple une analyse groupée.
[Français]
La règle du « un pour un » comprend deux volets. Lorsque l'adoption ou la modification d'un règlement accroît le fardeau administratif des entreprises, le coût lié à ce fardeau doit être compensé en apportant d'autres changements réglementaires. En particulier, il faut éliminer un dollar pour chaque dollar de nouveaux coûts administratifs imposé. Il faut aussi éliminer un règlement existant pour chaque nouveau règlement qui entraîne un fardeau d'observation. Dans ces deux cas, lorsque de nouveaux coûts administratifs sont instaurés, les ministères ont deux ans pour compenser ces coûts par d'autres changements et éliminer un règlement du portefeuille du ministre.
Trois catégories de règlements sont exemptées des exigences liées à la compensation: premièrement, les règlements liés à la fiscalité ou à l'administration fiscale; deuxièmement, les règlements qui ne prévoient aucun pouvoir discrétionnaire quant à ce qui doit être inclus dans le règlement, par exemple, les obligations relatives à un traité ou la mise en œuvre de la décision d'un tribunal; et, troisièmement, les règlements créés en réaction à une urgence ou à une situation unique ou exceptionnelle, y compris dans les cas où la conformité à la règle mettrait en péril l'économie canadienne ou encore la santé ou la sécurité du public.
[Traduction]
Seuls les règlements pris par le gouverneur en conseil et les ministères qui imposent un fardeau administratif aux entreprises sont assujettis à la règle du « un pour un ». Elle ne s’applique pas aux règlements élaborés en vertu d’autorités réglementaires indépendantes comme celles qui sont habituellement accordées aux organisations indépendantes du gouvernement, par exemple le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes.
J’aimerais présenter au Comité certains résultats de la règle du « un pour un » constatés depuis son instauration en tant que politique, en 2012, jusqu’au 31 mars 2019. Je précise que la politique était déjà en place quand la Loi est entrée en vigueur, et que nous disposons de résultats sur le rendement depuis 2012. Je vais donc parler de ces résultats depuis la mise en place de la politique.
Afin de vous situer, le Canada compte environ 3 000 règlements fédéraux dans son répertoire. Chaque année, environ 150 à 250 modifications réglementaires sont approuvées, ce qui comprend l’ajout de nouveaux règlements, les modifications apportées aux règlements existants et les abrogations de règlements.
Depuis la mise en place de la politique, en 2012, quelque 2 070 modifications réglementaires ont été apportées, soit sous forme de modifications ou d'abrogations. Environ 86 % ou 1 772 de ces modifications étaient assujetties à l’approbation d’un ministre ou du gouverneur en conseil; elles étaient donc comprises dans la portée de la règle. Le reste, comme je l'ai précisé, a été apporté par l'intermédiaire d'organisations autonomes, sans lien de dépendance avec le gouvernement.
Environ 15 % ou 266 des modifications réglementaires comprises dans la portée de la règle avaient des conséquences en vertu de la règle, ce qui signifie qu’elles augmentaient ou réduisaient les coûts administratifs pour les entreprises, qu’elles ajoutaient de nouveaux règlements qui imposaient de nouveaux coûts administratifs aux entreprises, qu’elles abrogeaient des règlements ou qu’elles contenaient une combinaison de ces éléments.
En vertu du premier élément de la règle, les organismes de réglementation ont éliminé des coûts administratifs annualisés estimés de 44,9 millions de dollars et ajouté des coûts administratifs annualisés de 20,6 millions de dollars, donnant ainsi lieu à une réduction nette des coûts administratifs annualisés de 24,33 millions de dollars. Autrement dit, chaque dollar d’augmentation des coûts administratifs s’est accompagné d’une baisse d’environ 2,2 $.
En vertu du deuxième élément de la règle, les ministères et organismes ont ajouté en tout 41 nouveaux règlements qui imposaient un nouveau fardeau administratif aux entreprises. Ils ont également abrogé un total de 185 règlements de leur répertoire. En tout, 144 règlements nets ont été éliminés en vertu de la règle.
En ce qui concerne l’application des exemptions, 88 règlements en tout répondaient aux critères et ont été approuvés aux fins d’exemption par le Conseil du Trésor. Ils se répartissent ainsi:
Environ 17 % des règlements, ou 15 règlements sur 88, étaient exemptés parce qu’ils étaient liés à la fiscalité ou à l’administration fiscale. Voici quelques exemples: le Décret de remise de la surtaxe des États-Unis, qui remboursaient aux importateurs les surtaxes canadiennes sur l’acier importé qui répondaient aux tarifs américains sur l’acier canadien, de même que des éléments du Règlement de la Loi de 2006 sur les droits d’exportation de produits de bois d’œuvre, qui éliminait les droits d’exportation sur les produits de bois d’œuvre exportés du Canada aux États-Unis.
Environ 56 % des règlements, soit 49 règlements sur 88, ont été exemptés au motif qu’ils ne prévoyaient aucun pouvoir discrétionnaire quant à ce qui doit être inclus dans le règlement. Citons entre autres le Règlement sur l’accès au cannabis à des fins médicales, qui répondaient aux décisions de la Cour fédérale et de la Cour suprême du Canada sur l’accès au cannabis à des fins médicales, et le Règlement d’application des résolutions des Nations unies sur le Mali, qui mettait en œuvre une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies visant à geler les actifs d’individus et d’entités désignés qui faisaient dérailler le processus de paix au Mali.
Enfin, 28 règlements sur 88 étaient exemptés parce qu’ils étaient pris en réaction à une urgence ou à une autre situation unique ou exceptionnelle, y compris dans les cas où la conformité à la règle mettrait en péril l’économie canadienne, ou bien la santé ou la sécurité du public. Voici un exemple: la modification apportée au Règlement modifiant le Règlement sur le commerce d’espèces animales et végétales sauvages en 2017, qui interdisait temporairement l’importation de salamandres en vue de prévenir l’introduction d’une maladie fongique précise dans les écosystèmes canadiens.
Le gouvernement du Canada dans son ensemble a maintenu des soldes positifs, c'est-à-dire a respecté la Loi, pour les deux éléments de la règle: le fardeau administratif et les règlements.
Le fait de permettre aux portefeuilles de mettre en banque leurs réductions du fardeau administratif et de leur nombre de règlements a constitué un incitatif supplémentaire à l’élimination du fardeau le plus vite possible par les organismes de réglementation; il s’en suit un avantage immédiat pour les entreprises canadiennes.
[Français]
La mise en oeuvre de la règle a permis de réaliser des gains importants, dont la sensibilisation accrue à l'échelle du système des répercussions sur les coûts qu'ont les exigences administratives sur les entreprises. En conséquence directe de la mise en application de la loi, nous pouvons maintenant mesurer les changements au fardeau administratif réglementaire imposé aux entreprises, les consigner et en rendre compte. Nous pouvons ainsi éclairer des conversations utiles avec des intervenants sur sa réduction.
La règle du « un pour un » s'inscrit dans un mécanisme élargi de politiques et de mesures qui forment le cadre réglementaire du Canada. L'analyse coûts-avantages, l'application de la lentille des petites entreprises, la coopération en matière de réglementation et l'examen de l'inventaire des règlements visent tous, entre autres, à réduire au minimum le fardeau sur les entreprises et à maximiser les économies.
À la suite de la mise en oeuvre de la Directive du Cabinet sur la réglementation, en septembre 2018, le gouvernement s'est engagé à poursuivre un programme de réforme réglementaire. Il a annoncé l'examen de cette loi et la mise en place d'initiatives de modernisation qui visent à accroître la transparence, la coopération entre administrations, l'innovation et la compétitivité dans le système réglementaire.
Parmi ces initiatives, notons des examens réglementaires ciblés, l'élaboration d'une plateforme de consultation en ligne, la création d'un centre d'innovation en matière réglementaire, un projet de loi annuel sur la modernisation de la réglementation, la mise en place d'un comité consultatif externe sur la compétitivité réglementaire et un soutien continu à la coopération internationale et interprovinciale en matière de réglementation.
Comme vous le savez, la Loi sur la réduction de la paperasse comprend une disposition qui permet au président du Conseil du Trésor de faire en sorte qu'elle fasse l'objet d'un examen cinq ans après son entrée en vigueur. Afin de se préparer à cet examen, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a lancé une consultation par l'intermédiaire de la Gazette du Canada du 28 juin au 5 septembre 2019.
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Merci, monsieur le président. Je vais tenter de procéder assez rapidement.
[Français]
Je suis heureux d'être ici aujourd'hui dans le cadre de votre examen de la Loi sur la réduction de la paperasse.
Mon collègue du Secrétariat du Conseil du Trésor nous a livré un excellent aperçu de cette loi. Je souhaite, ce matin, vous présenter brièvement le point de vue d'un ministère responsable de la réglementation.
[Traduction]
Le portefeuille de Santé Canada réglemente des dizaines de milliers de produits que nous utilisons au quotidien. Ces produits proviennent d'un certain nombre de secteurs industriels, allant des vêtements de nuit pour enfants aux médicaments que nous consommons en passant par les pesticides, les produits de vapotage et du tabac, le cannabis et les drogues contrôlées. Il s'agit d'une gamme de produits assez large.
Nous sommes responsables de la mise en application de 18 lois et de 137 règlements. Nous faisons partie d'un petit nombre de ministères qui représentent une part importante des règlements régis par le gouvernement du Canada. Le moteur principal de nos activités de réglementation est la protection de la santé des Canadiens ainsi que la facilitation de l'accès aux produits essentiels au bien-être.
[Français]
Comme mon collègue vient de le souligner, la Loi sur la réduction de la paperasse a pour objectif de contrôler le fardeau administratif que les réglementations imposent aux entreprises.
[Traduction]
Il s'agit de quelque chose que nous prenons très au sérieux à Santé Canada, en particulier lorsque nous envisageons l'élaboration ou la modification des règlements. Depuis la promulgation de la Loi sur la réduction de la paperasse et de la règle du « un pour un », Santé Canada a fait de nombreux progrès pour atteindre l'objectif visé par la Loi. Au total, 13 règlements ont été supprimés et le fardeau administratif a été réduit de 4,2 millions de dollars.
Il est important de noter que cette réduction a été réalisée au cours d'une période où les ministères ont vu l'émergence de deux industries entièrement nouvelles. En effet, les industries du vapotage ou de la cigarette électronique et du cannabis n'existaient pas au moment de l'adoption de la Loi sur la réduction de la paperasse. Ces deux industries ont nécessité la mise en place de cadres législatifs et réglementaires, ce qui a entraîné l'ajout de nouveaux règlements à notre répertoire.
Santé Canada a mis en place des régimes de surveillance et de rapport réguliers pour mesurer le respect de la Loi et présenter aux Canadiens des rapports annuels par l'intermédiaire du Secrétariat du Conseil du Trésor. La Loi sur la réduction de la paperasse et la règle du « un pour un » constituent une part importante de nos efforts pour contrôler le fardeau administratif qui pèse sur l'industrie. Il existe toutefois certaines autres mesures qui contribuent à ce travail.
[Français]
Le gouvernement du Canada a un programme solide de gestion et de modernisation de la réglementation. Mon collègue pourra vous donner plus de détails à ce sujet si vous le souhaitez, car c'est son ministère qui dirige le programme.
[Traduction]
Santé Canada participe activement aux activités du gouvernement du Canada liées à la coopération en matière de réglementation. Nous travaillons avec des partenaires des États-Unis et de l'Union européenne afin de réduire les différences réglementaires inutiles et éliminer les exigences et les obstacles redondants entre les compétences. Un bon exemple est l'approbation, en 2019, de deux médicaments oncologiques dans le cadre d'un processus d'examen conjoint avec les États-Unis et l'Australie. Jusqu'à présent, Santé Canada et le Center for Veterinary Medicine des États-Unis ont approuvé simultanément 11 médicaments vétérinaires.
[Français]
L'harmonisation des règlements avec les partenaires internationaux permet non seulement de réduire le fardeau qui pèse sur l'industrie, mais aussi de faire du Canada un marché plus attirant pour le développement et la croissance des entreprises.
[Traduction]
Santé Canada participe aux examens sectoriels de la réglementation qui sont dirigés par le Secrétariat du Conseil du Trésor. Un examen de la réglementation dans le secteur de la santé et des biosciences a été mené en 2018 afin de cerner et d'alléger les obstacles réglementaires à la croissance économique et à l'innovation. Les résultats ont été publiés dans la Feuille de route pour l'examen réglementaire du secteur de la santé et des sciences biologiques. La Feuille de route comprend un certain nombre d'initiatives visant à réduire le fardeau et à encourager les innovations que le département poursuivra au cours des prochaines années.
Par exemple, comme l'indique l'Énoncé économique de l'automne 2018, Santé Canada propose de réduire les exigences quant à la durée de conservation des registres d'essais cliniques, qui passera de 25 à 15 ans. Cette mesure permet non seulement de réduire le fardeau réglementaire, mais elle permet également de s'aligner sur les normes internationales et sur d'autres juridictions comme le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Union européenne et l'Australie. On estime que cette mesure pourrait permettre d'économiser jusqu'à 40 000 $ par essai clinique.
L'analyse du produit fini est un autre bon exemple. Santé Canada a indiqué qu'il procédera à une modification de la réglementation visant à créer une exception aux exigences de nouveaux tests pour certains produits à faible risque importés de certains pays et ayant des normes de sécurité comparables à celles du Canada. Cette initiative permettra d'éliminer le fardeau qui pèse sur l'industrie, en particulier sur plusieurs petites et moyennes entreprises. Pendant nos consultations, une association de l'industrie a estimé que l'élimination des exigences de test faisant double emploi pourrait permettre à l'industrie d'économiser plus de 32 millions de dollars par année.
Le choix des instruments est un autre mécanisme important pour réduire le fardeau. L'un des problèmes des organismes de réglementation, c'est qu'ils réglementent. Par défaut, la réglementation est une chose contre laquelle il faut se prémunir. Lorsqu'il est déterminé qu'un certain niveau d'intervention est nécessaire pour répondre à un besoin ou à un risque cerné, il est important d'envisager des instruments non réglementaires. Des solutions sous forme de politiques, de conseils à l'industrie ou, dans certains cas, des mesures volontaires peuvent être un moyen d'atteindre les objectifs politiques visés, spécialement en vue de réduire au minimum le fardeau réglementaire imposé. Même dans les cas où il est déterminé qu'une réglementation est nécessaire, la conception de la réglementation est importante et, dans la mesure du possible, il convient d'envisager une réglementation fondée sur les performances qui précise le résultat qu'elle entend atteindre, et ce, plutôt que de fournir une description des étapes nécessaires pour s'y conformer.
Ainsi, comme vous pouvez le constater, avec la Loi sur la réduction de la paperasse, en toile de fond, Santé Canada emploie également un certain nombre de mesures pour alléger le fardeau.
Avant de conclure, j'aimerais me pencher brièvement sur un défi important auquel le ministère est confronté dans sa quête de réduction du fardeau administratif. Santé Canada est chargé d'aider les Canadiens à maintenir et à améliorer leur état de santé. En bref, nos règlements prennent leur source dans la protection de la santé. Lorsque l'intérêt de la santé des Canadiens oriente l'établissement des règlements, il est toujours nécessaire de trouver un équilibre entre cet objectif de politique publique et le fardeau imposé aux industries que nous réglementons. Lorsqu'une intervention réglementaire est nécessaire, la santé des Canadiens sera le facteur déterminant de l'approche que nous adopterons.
Monsieur le président, je crois que je vais m'arrêter ici compte tenu du temps prévu. C'est avec plaisir que je répondrai à vos questions.
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Je ferai une brève mise en perspective.
Nous observons évidemment ce qu'il se passe au sein d'autres gouvernements et nous nous intéressons aux conversations qu'ils tiennent. Au début de la mise en œuvre d'une règle de un pour un ou plus, il existe probablement plus de règlements désuets ou dépassés.
On les élimine au cours des premiers tours, et le nombre de règlements diminue légèrement. La réglementation s'en trouve allégée, mais quand on veut proposer un autre règlement et doit en éliminer trois, que fait-on, particulièrement dans le cas d'un organisme de réglementation qui réglemente un domaine dans l'intérêt de la santé? Quels risques ou quels dangers sont moins importants? Nous devons peut-être éliminer certaines précautions parce que nous voulons en instaurer d'autres. C'est une facette dont il faut tenir compte quand on se penche sur la question.
Certains gouvernements ont soulevé d'autres arguments. Le fait est que la réglementation devient plus complexe. Les organismes de réglementation doivent conserver des règlements, en en adoptant un et en éliminant trois. Ils fusionnent les règlements semblables pour en faire d'énormes règlements. Voilà qui rend la conformité plus difficile pour l'industrie. Quand les règlements sont clairs, distincts et faciles à comprendre et à appliquer, cela fonctionne. Mais quand on commence à fusionner les règlements pour les conserver, on pourrait en arriver à alourdir le fardeau de la conformité, un concept différent du fardeau administratif, mais qui s'inscrit dans la même veine.
Voilà certains des arguments qui ont été soulevés dans le cadre de l'examen des expériences d'autres gouvernements. Ce seraient là des facteurs à prendre en compte si vous décidez d'opter pour ce genre d'approche.
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Les membres du comité ont été nommés par le président du Conseil du Trésor de l'époque. Je vais rapidement passer en revue la liste des membres, si vous le permettez, monsieur le président. Les travaux du Comité consultatif externe sur la compétitivité réglementaire créé par le président sont publiés de manière transparente sur le site Web du Conseil du Trésor du Canada. Je ne divulgue donc rien de nouveau.
La présidente est Mme Laura Jones, qui est vice-présidente exécutive et chef de la stratégie à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.
La Dre Catherine Beaudry est professeure et titulaire de la chaire de recherche du Canada en création, développement et commercialisation de l’innovation à Polytechnique Montréal.
Stewart Elgie est professeur de droit et d’économie et président de l’Institut pour l’IntelliProspérité à l’Université d’Ottawa.
Ginny Flood est vice-présidente aux relations gouvernementales chez Suncor Energy.
Anne Fowlie est présidente-directrice générale de AgWise Strategic Solutions, à la Corporation de règlement des différends dans les fruits et légumes.
Don Mercer est président du Conseil des consommateurs du Canada.
Keith Mussar est vice-président aux Affaires réglementaires, I.E.Canada, Association canadienne des importateurs et exportateurs.
Nancy Olewiler est directrice et professeure à l’École de politique publique de l’Université Simon Fraser.
La composition du comité consultatif est un bon équilibre entre la représentation des consommateurs, du milieu universitaire et de l'industrie.
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Monsieur Green, vous m'enlevez les mots de la bouche, parce que je voulais moi aussi les remercier.
Toutefois, avant de le faire, j'aimerais mentionner à mes collègues ici présents, en réponse directe à une question posée par M. McCauley sur la façon de calculer les prestations par application de la loi sur le cannabis ou d'autres, que le Comité peut, s'il le souhaite, écrire directement aux ministères pour leur poser ce genre de question plutôt que de s'adresser au Secrétariat du Conseil du Trésor. Ce serait une option à la disposition du Comité.
Monsieur Loyst et monsieur van Raalte, je joins ma voix à celle de M. Green. Je vous remercie infiniment de vos témoignages. Vous nous avez appris beaucoup, c'est très apprécié.
Je conclurai en disant que s'il y a des questions que mes collègues vous ont posées auxquelles vous n'avez pas pu répondre faute de temps, vous êtes priés de nous faire parvenir vos réponses directement par l'intermédiaire du greffier, pour que tous les membres du Comité en prennent connaissance. Encore une fois, je vous remercie de vos témoignages.
Chers collègues, nous allons suspendre la séance environ deux minutes, après quoi nous reprendrons à huis clos pour nous pencher sur les travaux du Comité. La séance est suspendue.
[La séance se poursuit à huis clos.]