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Mesdames et messieurs, c'est l'heure, commençons la réunion.
Nous recevons aujourd'hui des invités distingués: Mme Audrey O'Brien, greffière de la Chambre, M. Kevin Vickers, le sergent d'armes; et M. David Monaghan, conservateur.
J'ai naturellement de bons souvenirs de ma première prestation de serment, et Audrey O'Brien en était responsable, et j'aurai donc toujours de précieux souvenirs à ce sujet.
Je dois souligner que la greffière de la Chambre, Mme O'Brien, a indiqué qu'elle avait une déclaration préliminaire, puis qu'elle allait laisser à MM. Monaghan et Vickers le soin d'entretenir le reste de la discussion. Je pense que ce serait raisonnable, et je présume que les autres membres du comité seront d'accord.
Si c'est le cas, et que vous devez nous quitter pour vous acquitter de vos autres responsabilités, nous voulons laissons commencer, madame O'Brien.
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Merci, monsieur le président.
Honorables députés, je suis très heureuse d'être ici cet après-midi pour poursuivre une conversation que nous avions entreprise au Comité permanent des anciens combattants il y a près d'un an, le 10 juin 2008, lorsque le Président Milliken et moi-même avons comparu devant vous pour discuter de la possibilité de redécorer la pièce 112 nord, afin de la rendre plus accueillante pour les anciens combattants qui viennent témoigner et pour qu'ils se reconnaissent dans la pièce.
Comme je l'ai dit, j'ai comparu avec le Président Milliken à l'époque et j'ai proposé que le conservateur de la Chambre des communes, David Monaghan, ainsi que le sergent d'armes, Kevin Vickers, soient chargés de faire avancer le projet. D'après ce que David et Kevin m'ont dit, des discussions ont déjà eu lieu; ils seront en mesure de vous parler de leur proposition dans un instant.
Je voulais simplement souligner deux choses. Premièrement, comme vous le savez probablement tous, des rénovations majeures des édifices du Parlement ont été entreprises. Je dois avouer que c'est ma principale préoccupation. Il s'agit de la vision à long terme et du plan pour la Colline parlementaire. On peut voir des échafaudages près de plusieurs édifices, par exemple.
[Français]
On fait des progrès quant à la réhabilitation des édifices du Parlement, mais dans notre planification, on tient compte de la fermeture éventuelle de l'édifice du Centre, qui n'aura certainement pas lieu demain ou l'an prochain, et du déménagement des installations à un autre endroit pendant les rénovations.
[Traduction]
Ainsi, en raison du plan et de la vision à long terme, l'édifice du Centre sera temporairement fermé et les activités et fonctions parlementaires seront transférées à un autre édifice, de sorte que, naturellement, tout ce que nous faisons avec la pièce 112 nord devra tenir compte du fait que ces rénovations sont à prévoir.
Par ailleurs, cela m'amène à une question soulevée devant le comité en juin 2008. Il est très important qu'une grande souplesse soit prévue dans l'aménagement de ces salles, pour qu'elles puissent être utilisées dans plusieurs contextes. Ainsi, par exemple, le Bureau de régie interne s'est réuni aujourd'hui même de 11 h 30 à 13 heures dans cette pièce. En raison de son emplacement central et de sa proximité de la Chambre, cette pièce est utilisée par d'autres personnes et d'autres comités, comme vous le comprenez, j'en suis sûr.
Je suis donc très heureuse que le conservateur, grâce à sa longue expérience — et je pense qu'on peut facilement dire qu'il entretient une réelle passion pour les édifices et pour l'histoire qu'ils représentent et qu'il connaît très bien tout cela — a trouvé une solution élégante et valable aux problèmes que vous avez soulevés devant le Président Milliken. Je suis certaine qu'il sera en mesure d'en discuter avec vous et de vous donner une idée de ce qu'il proposera pour les semaines et les mois à venir.
[Français]
C'est avec grand plaisir que je vous laisse entre les mains du conservateur de la Chambre des communes, M. David Monaghan.
[Traduction]
Si vous avez des questions, je serai heureuse d'y répondre.
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Non. M. Vickers, le sergent d'armes, et moi en avons discuté auparavant. Il est ici pour répondre aux questions qui nécessiteront une réponse officielle, au besoin.
Merci beaucoup de nous donner la possibilité de discuter avec vous cet après-midi.
[Français]
C'est vraiment un grand plaisir. C'est la première fois que je fais une présentation devant un comité parlementaire. Je ne suis pas aussi nerveux que je l'aurais pensé.
[Traduction]
À la suite de la lettre envoyée à M. Anders par le Président l'an dernier, nous avons beaucoup réfléchi à la façon de nous y prendre pour décorer cette pièce de façon adéquate pour votre comité. Je pense que, dans tout ça, le mot clé est « adéquate », puisque, comme les membres du comité l'ont clairement indiqué l'an dernier — et j'étais d'ailleurs présent à ce moment-là — ils souhaitent sincèrement veiller à ce que toute une gamme de témoins couvrant différents domaines soient à l'aise lorsqu'ils viennent dans cette pièce et qu'on y trouve d'une certaine manière
[Français]
quelque chose que la plupart des gens peuvent identifier immédiatement comme un élément de leur passé ou, du moins, de leur vie.
[Traduction]
Pendant cette séance, les membres du comité ont parlé de leurs expériences avec d'autres pièces. Je me souviens par exemple qu'un membre du comité avait parlé d'une armure et qu'un autre avait soulevé la question des toiles. J'ai pris ces suggestions en note et j'ai commencé à examiner les possibilités en vue d'améliorer et de décorer la pièce de façon convenable pour les travaux du comité ainsi que pour les témoins.
L'une des options consistait à adopter
[Français]
vraiment la même idée d'utiliser la pièce 362 de l'édifice de l'Est, appelée le war room. Nous pourrions acheter trois ou quatre reproductions d'oeuvres d'art de la collection Beaverbrook d'art militaire du Musée canadien de la guerre et les installer dans cette pièce.
Cependant, je me suis demandé si cette option pouvait apporter une certaine qualité et si elle était appropriée. J'en ai conclu que ce ne serait pas la meilleure idée, compte tenu de l'espace en cause. Comme il n'y a que deux murs qu'on peut utiliser, on ne peut installer que deux reproductions. Normalement, les rideaux peuvent être fermés. L'espace en arrière n'est pas idéal pour exposer des reproductions d'oeuvres d'art. Comme notre collection ne comporte pas d'objets liés aux anciens combattants, on ne peut pas vraiment s'en servir.
[Traduction]
Quel est le problème, alors, et comment cette salle est-elle utilisée? Comme Mme O'Brien l'a mentionné, la pièce est utilisée dans différentes situations. L'aménagement est souvent modifié, ce qui n'est pas idéal pour exposer des objets dans des présentoirs. Si nous empruntons quoi que ce soit d'un musée, il faudrait que ce soit placé derrière une vitrine; c'est aussi simple que cela.
Une deuxième option s'est présentée, compte tenu de l'édifice lui-même et du fait qu'il s'agit de l'une des 48 pièces spéciales dans l'édifice. Il existe 48 pièces très spéciales dont la décoration est beaucoup plus soignée que les autres. Si nous nous penchons sur l'idée d'un édifice gothique, nous pouvons nous demander quels éléments on retrouve dans un tel édifice. La première chose à laquelle on pense, c'est la sculpture; nous pourrions installer une série de sculptures et d'éléments sculpturaux dans les panneaux de bois autour de la salle.
J'ai parlé avec le sculpteur fédéral, la personne qui est responsable d'entretenir et de créer les sculptures à l'intérieur et à l'extérieur de l'édifice, et nous avons discuté de ce que nous pourrions installer. L'option recommandée, que j'incite les membres du comité à envisager, est de retirer quatre panneaux de chêne de la pièce, qui se trouvent actuellement dans des endroits que les témoins voient bien. Ces panneaux seraient entreposés — c'est très important pour nous, afin qu'ils puissent être réutilisés un jour — et quatre nouveaux panneaux, dont la qualité et la couleur seraient semblables, seraient installés. On y verrait les quatre insignes des Forces armées canadiennes: le ministère de la Défense nationale, la Marine, la force aérienne et l'Armée de terre. De grandes sculptures en haut relief seraient réalisées directement dans les panneaux de bois qu'on voit dans la salle.
Comme c'est le cas pour de nombreuses personnes au pays, mon père et plusieurs de mes oncles ont servi dans les forces armées durant la Deuxième Guerre mondiale. J'ai de nombreux amis qui ont fait partie des forces armées, et l'une des choses qui m'a frappé lorsque j'en ai discuté avec quelques-uns d'entre eux, c'est qu'ils s'identifient à ces insignes. Ceux-ci ont été modifiés avec le temps, mais les gens continuent de s'y reconnaître, sans égard aux considérations touchant le sexe et la situation géographique. Les gens s'identifient immédiatement à ces écussons — même les membres de la famille.
Ainsi, l'idée serait d'entreprendre ce projet et de faire sculpter les quatre insignes dans des panneaux. C'est le sculpteur fédéral qui s'en occuperait, et les sculptures seraient placées dans la salle de façon permanente.
Si le comité accepte la proposition,
[Français]
le travail serait fait avant septembre 2009, selon ce que m'a dit M. White, le sculpteur avec qui j'ai parlé. Et comme ce serait reconnu comme faisant partie du programme sculptural pour l'édifice du Centre, il n'y aurait aucun coût rattaché au projet.
[Traduction]
Voilà ma recommandation. Je pense que vous avez tous des exemples des insignes. Ils seraient vérifiés par le ministère de la Défense nationale avant d'être sculptés.
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Je pense que monsieur le président a répondu à cette question l'an passé. Je ne suis pas vraiment dans la même position que lui pour répondre à cette question, mais je peux dire qu'il y a seulement deux...
[Traduction]
Si vous me le permettez, je le dirai.
[Français]
Je me corrige: il n'y a qu'une salle de comité qui ait été nommée dans l'édifice du Centre, c'est la salle du Comité des chemins de fer. La salle de lecture a été nommée en fonction de cette utilisation. Toutes les autres pièces ne sont pas vraiment des salles de comité, mais des salles de réunion.
Je pense que le président a dit, dans ses commentaires, que ce n'était pas pratique pour tous les comités d'avoir une pièce réservée à leurs activités parce qu'on change de pièce assez souvent.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur Monaghan et monsieur Vickers, merci infiniment d'être ici aujourd'hui. Siobhan sait que le lobby de la Chambre d'assemblée de Terre-Neuve-et-Labrador est dédié à la mémoire des anciens combattants, notamment ceux de Beaumont-Hamel. C'est beau. C'est absolument magnifique. Mon collègue, M. Kerr, connaît bien la Salle des anciens combattants à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse, où il a dû passer beaucoup de temps, j'en suis persuadé, quand il était ministre là-bas. À l'assemblée législative provinciale, on a eu à traiter ce genre de questions, notamment la désignation d'une salle en particulier, celle où nous sommes maintenant, à la mémoire des anciens combattants.
Je pense que c'est vraiment une excellente idée. C'est génial. J'y adhère sans réserve. Cela étant dit, il y a un petit quelque chose qui manque. Comme vous le savez, la GRC relève du ministère des Anciens Combattants en ce qui a trait aux avantages sociaux, notamment, bien qu'elle ne fasse pas partie de l'armée à proprement parler. A-t-on sollicité votre avis ou vous a-t-on donné l'occasion d'examiner un symbole pour la GRC? S'agissant des affaires des anciens combattants, les membres de la GRC doivent désormais s'adresser au MAC pour toute question touchant les avantages sociaux et les considérations de cet ordre. À l'occasion, nous entendons la déposition de membres de la GRC sur diverses questions d'actualité.
Si le comité était d'accord, dans quelle mesure serait-il difficile d'inscrire un insigne de la GRC ici également? Je dis bien « s'il était d'accord », parce que je ne l'ai pas encore proposé.
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Oui, en effet. On doit prévoir un espace entre les éléments pour permettre aux gens de les distinguer. Si c'est l'un après l'autre,... en fait, l'observation que j'ai faite tout à l'heure au sujet de la Salle du souvenir... Ce qu'il y a d'intéressant à ce sujet, évidemment, c'est que tous les insignes s'y trouvent, mais c'est peine perdu, car ils sont collés les uns aux autres, et seuls ressortent les plus grands.
Là encore, qu'est-ce qui est faisable? Si l'on tire les rideaux, soudain, certains ne sont plus représentés. Vous devez être en mesure de déterminer quelles zones seraient régulièrement visibles et identifiables de façon claire. Je dirais donc cinq, peut-être six, pour être honnête avec vous.
Une des questions soulevées... J'ai parlé tout à l'heure avec M. White, le sculpteur fédéral, et il m'a demandé si nous souhaitions avoir l'insigne de la Légion royale canadienne. J'ai répondu que oui et non. Je ne savais pas. J'ai donc laissé tomber. La raison pour laquelle j'ai laissé tomber, c'est que j'essayais de réfléchir à des insignes ou des symboles, si vous voulez, auxquels tous les anciens combattants s'identifieraient.
Avec la collaboration du comité et un certain apport de la part du ministère de la Défense nationale, nous devrions être en mesure de dresser une liste qui vous satisferait, car vous connaissez votre sujet, et je me ferais un plaisir de faire en sorte que tous les groupes soient représentés.
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Merci, monsieur le président.
Merci, messieurs Monaghan et Vickers, d'être ici cet après-midi.
Je vous dirais d'entrée de jeu, en tant que représentante de Miramichi, que j'ai été ravie de vous entendre dire que vous aviez songé à faire appel à Kevin comme symbole d'autorité. Je pense que c'était vraiment une bonne chose.
Deuxièmement, je me demandais simplement si nous envisagions d'autres changements à la salle, au-delà du simple...
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Quand vous parlez de restauration, vous voulez dire que l'idée serait de rétablir chaque salle dans sa forme première, telle que l'avait imaginée l'architecte.
Quand je suis entré dans cette salle, j'ai aussitôt remarqué les tentures. Je ne suis pas sûr qu'elles aient été prévues à l'origine. Je trouve que la beauté de la salle s'en trouve en quelque sorte amoindrie, peut-être parce qu'elles cachent les lambris. Bien entendu, les grillages de sûreté sur les fenêtres sont un autre élément qui a été ajouté, à mon avis, pour répondre à un besoin pratique, peut-être parce qu'il y avait du vandalisme, ou je ne sais quoi encore.
S'il y avait d'autres solutions, je me demande si elles seraient envisagées et si elles nous donneraient une plus grande latitude pour ce qui est de faire certaines des choses dont nous avons parlé aujourd'hui. Je me demande simplement si vous êtes au courant de projets en ce sens.
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J'allais seulement dire que vous avez donné une estimation de 32 000 $ pour quatre lambris et que vous avez indiqué que le travail serait fait à l'interne. Quand le travail se fait à l'interne, demande-t-on une estimation avant d'entreprendre un projet comme celui-ci?
Il me semble qu'il serait important que le comité ait une idée approximative, ou exacte, de ce que le projet va coûter avant que nous ne... Peut-être que cela ne coûterait pas 32 000 $ à cause du travail qui se fera à l'interne, mais c'est tout de même une dépense considérable, du moins à mon avis, et il me semble que nous devrions avoir une bonne idée du montant en cause avant d'entreprendre le projet, même si je suis d'accord pour dire que c'est quelque chose de très important qu'il faut reconnaître. Par ailleurs, en cette période de difficultés économiques, il est important de bien connaître le coût, que le travail soit fait à l'interne ou à l'externe.
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Y a-t-il d'autres membres du comité qui auraient des questions?
Je voulais simplement vous dire une ou deux choses, monsieur Monaghan. Tout d'abord, je suis pleinement d'accord avec vous quant à la nécessité de rester simple et dans le bon goût. C'est un but honorable et particulièrement approprié étant donné les dimensions modestes de la salle et le plafond particulièrement bas vu que nous sommes au rez-de-chaussée. Je pense qu'un projet trop ambitieux écraserait la pièce, comme vous l'avez dit.
Mais je suis d'accord aussi avec M. Kerr quant aux efforts pour trouver un élément — je ne sais pas comment on s'y prendrait — un élément évocateur pour toute la gamme des générations d'anciens combattants. L'une des choses qui m'est venue à l'esprit — là encore, il faudrait que j'y réfléchisse plus avant — est la phrase que j'ai entendu répéter à chaque événement des anciens combattants: « Nous nous souviendrons d'eux, au lever du soleil et au matin. » Il faudrait trouver quelque chose qui les unit tous, depuis les anciens combattants de la Première Guerre mondiale jusqu'à ceux d'aujourd'hui. C'est peut-être impossible, mais c'est digne d'effort.
Je vous remercie d'avoir rappeler au comité le fait que l'édifice du Centre est dédié aux anciens combattants. La tour de la Paix, bien sûr, a été construite pour honorer les 10 p. 100 de la population canadienne qui ont servi sous les drapeaux lors de la Première Guerre mondiale, ainsi que les 10 p. 100 de ces personnes qui ne sont jamais revenues.
Le Sénat, d'autre part, abrite de nombreuses oeuvres d'art inspirées par les conflits auxquels ont participé les Forces armées canadiennes. J'ai donc l'intention, avec la permission du comité, d'envoyer une lettre aux guides de la Cité parlementaire, afin de les exhorter à mentionner le fait que l'édifice du Centre est dédié aux anciens combattants, s'ils ne le font pas encore, aussi bien quand ils sont dans la Chapelle du Souvenir, pour qu'ils rappellent l'inscription figurant au rez-de-chaussée, que lorsqu'ils sont au rez-de-chaussée, afin de souligner que c'est inscrit dans les deux langues officielles et que cela indique clairement que l'ensemble de l'édifice du Centre est voué aux anciens combattants.
Sauf objection, je dirais que nous sommes d'accord pour commencer par les quatre panneaux, malgré quelques préoccupations. Ai-je bien interprété les choses? Y a-t-il consensus? Si les panneaux doivent être prêts en septembre, je me fais un plaisir à l'idée de les découvrir. On pourra discuter à l'avenir d'éléments supplémentaires. On en reste là: quatre panneaux. Puis on aura peut-être une discussion à l'avenir pour faire le point.
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Je me ferais un plaisir de voir si une exposition ou une vitrine de ce type serait possible.
Il faut toutefois garder deux choses à l'esprit. La première est
[Français]
que c'est toujours possible que des gens diront qu'il serait peut-être possible de faire des reproductions des objets. Nous pourrions faire une reproduction des médailles, mais cela pourrait créer des problèmes. Pour moi, ce n'est pas une bonne solution. Vous n'aimeriez pas mettre quelque chose de faux dans un endroit comme celui-là, parce que les gens vont le savoir. Et s'ils ne le savent pas, ils vont peut-être découvrir que ce ne sont pas de vraies médailles.
[Traduction]
Si vous déterminez ainsi que l'on ne peut pas utiliser de reproductions, nous nous efforcerons alors de trouver de véritables médailles. Dans ce cas, il faut qu'elles soient assurées. D'habitude, il y a des coûts associés à des prêts du Musée de la guerre, par exemple. Il y a des questions de prêts, de conservation, aussi, parce qu'il faut veiller à ce que les médailles soient nettoyées régulièrement, ainsi que les vitrines, etc.
Loin de moi l'idée de dire que cela ne peut pas se faire. Je souligne simplement que, d'un point de vue pratique, cela crée certaines difficultés. Si le comité souhaite que je me penche sur cette option, je m'inclinerai volontiers, bien sûr. Mais je dois dire que cela entraîne des difficultés, à vrai dire, et c'est pour cela que nous avions évité au départ les objets.
Merci.
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Pour conclure la discussion, je dirais qu'il convient d'aller de l'avant avec les quatre panneaux, afin que, à notre retour en septembre, le travail puisse être achevé.
Toutefois, si, dans un avenir proche, conformément à ce qu'a suggéré M. Kerr, nous avions une idée pour un ou deux panneaux supplémentaires... Mais au moins on aurait lancé le projet. On peut toujours y ajouter un élément. Je pense donc qu'on devrait aller de l'avant avec les quatre panneaux, tout en restant très ouverts à toute idée que pourrait avoir l'un d'entre nous après avoir consulté nos anciens combattants.
Je pense qu'on devrait lancer le processus pour les quatre panneaux. Sinon, on risque de se quitter aujourd'hui et de ne plus revenir à la question. Puis, dans un an, quelqu'un demandera ce qui est arrivé aux quatre panneaux qu'on allait faire concevoir. Là, au moins, on sait qu'il y aura quelque chose de concret réalisé dans la salle d'ici septembre.