:
Merci de votre accueil. Je vous présenterai aujourd'hui un survol du Portefeuille des anciens combattants. Je vous présenterai les diapositives, et Keith Hillier et moi-même pourrons répondre à vos questions pendant la période réservée à cet effet.
[Français]
J'aimerais aussi souhaiter la bienvenue aux anciens membres du comité. C'est un plaisir de comparaître de nouveau devant vous et de répondre à vos questions.
[Traduction]
Aux nouveaux membres du Comité, bienvenue et félicitations. Comme le ministre l'a mentionné lundi, cet excellent comité traite de nombreux dossiers importants.
Avant de commencer, j'aimerais souligner que Keith Hillier est sous-ministre adjoint à la prestation des services et à la commémoration, à Charlottetown.
Vous trouverez à la page 2 un aperçu de la présentation d'aujourd'hui. Je vais vous parler brièvement du portefeuille et du mandat du Ministère.
[Français]
Je vous propose de couvrir ce qui porte sur notre clientèle, les bénéfices et services offerts à nos clients, les activités de commémoration ou, en d'autres mots, du Souvenir, ainsi que nos partenaires et les groupes d'intérêt. Je vais faire la majorité de ma présentation en anglais, avec quelques extraits en français. Cependant, je répondrai à vos questions dans la langue de votre choix.
[Traduction]
Notre ministère a un mandat très clair. Depuis 1919, le ministre des Anciens Combattants est responsable du traitement et des soins offerts aux anciens combattants, ainsi que de leur réintégration dans la vie civile.
[Français]
Nous avons aussi le mandat d'aider les Canadiens à honorer et commémorer la réalisation de ceux et celles qui ont servi le Canada en temps de conflit et en temps de paix, ainsi que les sacrifices qu'ils ont consentis.
[Traduction]
Essentiellement, les principales activités du Ministère consistent à offrir des programmes et des services aux anciens combattants, à leur famille et aux civils, et à assurer des programmes de commémoration.
À la page 4, nous avons un organigramme du portefeuille. Somme toute, il s'agit d'une organisation assez simple. Le portefeuille est dirigé par le ministre des Anciens Combattants, l'honorable Greg Thompson. Le portefeuille se compose d'un ministère, que je supervise. Il s'agit de la case du milieu, sous le ministre et entre les deux entités indépendantes que sont le Bureau de l'ombudsman des vétérans, qui a été créé en avril 2007, et un organisme quasi judiciaire, le Tribunal des anciens combattants (révision et appel), qui a été créé en 1995.
La Loi sur le ministère des Anciens Combattants et quelque 20 autres textes législatifs sont administrés en tout ou en partie par le Ministère, et c'est ce qui en forme le fondement juridique. Le colonel Pat Stogran agit comme ombudsman des vétérans; il a été nommé en octobre 2007. M. James MacPhee a été nommé président intérimaire du Tribunal des anciens combattants (révision et appel), suivant le départ du président en décembre. Nous attendons toujours la nouvelle nomination.
À la page 5, vous avez le nombre d'employés qui travaillent au portefeuille. Le Ministère compte un peu plus de 4 000 postes à temps plein. Près de 1 500 employés, ou environ 35 p. 100 de l'effectif, travaillent dans l'un de nos cinq bureaux régionaux et 40 bureaux de district situés aux quatre coins du pays. Un peu plus de 1 300 employés travaillent à l'administration centrale de Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard. Vous savez probablement que nous sommes le seul ministère fédéral dont l'administration centrale est située à l'extérieur de la capitale nationale.
Dans la région de Montréal, l'Hôpital Sainte-Anne emploie environ 921 personnes. Nous avons un petit bureau à Ottawa comptant près de 100 employés, qui offre des services exécutifs au Ministère. Le bureau de l'ombudsman compte 34 employés, dont 10 travaillent ici dans la capitale et 24 travaillent à Charlottetown. Quant au Tribunal des anciens combattants (révision et appel) — ou TACRA, comme nous l'appelons —, il compte 29 membres et un effectif de 112 employés pour les soutenir.
J'ai pensé vous donner à la page 6 une idée de notre enveloppe budgétaire des dernières années, puisque les gens sont parfois portés à croire que le ministère des Anciens Combattants est en perte de vitesse, vu le profil démographique de nos anciens combattants traditionnels. Mais comme vous pouvez le constater, depuis 2004-2005, notre budget augmente de façon constante afin de répondre aux besoins de tous nos clients, que ce soit des soldats qui reviennent d'Afghanistan ou d'anciens combattants vieillissants qui ont besoin de soins. L'augmentation des dépenses que vous voyez ici est attribuable à la hausse des coûts des soins de santé, due à l'augmentation du salaire des professionnels de la santé, à la hausse du prix des médicaments et des fournitures médicales, à la hausse du coût des services de santé comme la physiothérapie, la chiropractie, la massothérapie et bien d'autres.
Elle découle également de l'expansion des programmes soutenus par le budget de 2007-2008, comme l'établissement de cinq nouvelles cliniques de traitement des traumatismes liés au stress opérationnel, dont le ministre a parlé lundi, ainsi que l'élargissement des critères d'admissibilité du Programme pour l'autonomie des anciens combattants pour les survivants à faible revenu ou handicapés.
À la page 7, vous verrez que nous avons prévu, pour 2008-2009, des dépenses de 3,4 milliards de dollars. Si on jette un coup d'oeil à la plus grande portion du diagramme, on peut voir qu'environ 60 p. 100 de notre budget est consacré au transfert de paiements pour le soutien financier et les allocations et indemnités d'invalidité. La deuxième grande portion représente les fonds alloués pour les avantages et les services, ainsi que les soins de santé. Les pensions et les soins de santé se divisent donc le budget dans une proportion de 60 contre 30. C'est à peu près ce qui a été prévu dans nos dépenses pour 2008-2009.
On arrive à la page 8. Ce comité a joué un rôle de premier plan dans la préparation de la Déclaration des droits des anciens combattants du gouvernement. Des organisations d'anciens combattants sont d'ailleurs venus témoigner devant vous lors d'une session précédente. On peut donc affirmer que ce comité a grandement contribué à remédier aux problèmes soulevés par les anciens combattants tout au long du processus ayant mené à l'approbation de cette déclaration des droits.
À la page 9, vous trouverez un aperçu de nos clients. Nous offrons des services à une clientèle très diversifiée, principalement, mais pas exclusivement, composée d'anciens combattants. Par « anciens combattants », on entend les anciens combattants traditionnels — c'est ainsi que l'on désigne souvent au Ministère ceux qui ont combattu à la Première Guerre mondiale, à la Seconde Guerre mondiale et à la guerre de Corée. Le terme fait également référence, bien sûr, aux anciens membres des Forces canadiennes.
Le statut d'ancien combattant est accordé aux anciens membres des Forces canadiennes en reconnaissance de leur service militaire et de leur exposition au risque, notamment lors de missions de maintien de la paix et d'autres opérations modernes comme celles menées en Afghanistan.
[Français]
La clientèle d'Anciens combattants Canada s'étend au-delà des anciens combattants et des vétérans. Elle comprend en outre leurs survivants et les personnes à charge, donc les conjoints et les enfants. Elle comprend également les membres actifs des Forces canadiennes, les anciens membres et les membres actifs de la Gendarmerie royale du Canada ainsi que certains combattants alliés et civils. À plus grande échelle, les citoyens et les citoyennes du Canada sont aussi nos partenaires et nos clients.
[Traduction]
À la page 10, on jette un coup d'oeil à l'étendue de notre clientèle. On estime qu'il y a en ce moment près de 800 000 anciens combattants et membres actifs des Forces canadiennes. Quant aux anciens combattants traditionnels, des 200 000 encore en vie, 76 000 utilisent nos services. Nous desservons donc quelque 40 p. 100 de la population d'anciens combattants traditionnels.
Comme vous pouvez le constater, ce ne sont pas tous les anciens combattants du Canada qui font appel à nous. Nous nous occupons en effet de ceux qui souffrent de blessures ou d'invalidité liées au service, ainsi que de ceux qui présentent un revenu admissible.
À la page 11 maintenant, on constate, sans grande surprise, que le profil de notre clientèle n'est plus le même, et il faut s'attendre à ce qu'il change de façon spectaculaire au cours des dix prochaines années. Nous voyons une diminution du nombre d'anciens combattants traditionnels et une augmentation du nombre de vétérans de l'ère moderne qui se tournent vers notre ministère pour obtenir de l'aide et du soutien. Le diagramme à barres indique que vers 2012, selon nos prévisions, il y aura plus de vétérans de l'ère moderne que d'anciens combattants traditionnels au sein de notre clientèle.
Âgés en moyenne de 85 ans, quelque 2 025 anciens combattants décèdent chaque mois. Malgré le fait que l'on compte moins d'anciens combattants traditionnels comme clients, ceux-ci, comme le reste des Canadiens âgés, requièrent des soins plus intensifs et complexes en raison de leur âge et de la dégradation de leur état de santé, particulièrement au cours des six derniers mois de leur vie.
Les vétérans de l'ère moderne, dont beaucoup ont une jeune famille, ont des besoins tout à fait différents, mais tout aussi exigeants.
On montre à la page 12 les avantages et les services offerts à nos clients. Les anciens combattants traditionnels qui souffrent d'une invalidité liée au service est admissible à la prestation d'invalidité, laquelle donne droit à différents avantages et services, notamment les soins de santé. Les anciens combattants traditionnels qui ont un faible revenu sont quant à eux admissibles à l'allocation d'ancien combattant, qui donne également droit à d'autres avantages et services.
Grâce à la nouvelle Charte des anciens combattants, les vétérans de l'ère moderne ont accès à des programmes conçus pour faciliter leur passage à la vie civile à la fin de leur carrière militaire. Par contre, tous les anciens combattants et vétérans ont droit à des services de gestion de cas, à du soutien en santé mentale, aux services de recours d'un organisme quasi judiciaire indépendant lorsqu'ils sont insatisfaits d'une décision prise par le Ministère, à des services juridiques gratuits pour appeler de décisions devant le conseil de révision, ainsi qu'aux services de l'ombudsman des anciens combattants.
Je traiterai un peu plus en détail des différentes catégories de clients, en commençant par les anciens combattants traditionnels. Le programme de pension d'invalidité s'avère une importante passerelle vers d'autres services et avantages offerts par le Ministère. La prestation d'invalidité offre une compensation financière aux anciens combattants et aux membres des Forces canadiennes, ainsi qu'à leur famille, en cas de décès ou d'invalidité liés au service militaire. Le montant est établi en fonction du degré ou du pourcentage d'invalidité, d'après l'incapacité fonctionnelle. Il ne s'agit pas d'un remplacement du revenu.
En février 2008, on a élargi la portée du programme pour l'autonomie des anciens combattants afin de permettre à plus de survivants invalides et à ceux ayant un faible revenu d'obtenir l'aide dont ils ont besoin pour préserver leur autonomie dans leur foyer. À ce jour, 2 000 survivants ont été jugés admissibles dans le cadre du nouveau programme.
À la page 14, il est question d'une allocation et d'une aide financière d'urgence à l'intention des anciens combattants qui éprouvent des problèmes financiers. Il existe également des allocations pour aider à payer les coûts supplémentaires associés à une invalidité, comme les retouches que les amputés doivent apporter à leurs vêtements.
Finalement, en partenariat avec le Fonds du Souvenir, nous veillons à ce que chaque ancien combattant aient droit à des funérailles en toute dignité. Le service est offert lorsque le décès est imputable à une invalidité indemnisée, ou lorsque les fonds de la succession sont insuffisants pour couvrir les frais des funérailles.
Comme vous pouvez le voir à la page 15, notre clientèle des Forces canadiennes a augmenté de 58 p. 100 entre 2001 et 2004. Il est vite devenu évident pour les représentants du Ministère que ces clients avaient des besoins très variés auxquels ne pouvait répondre qu'un solide ensemble de programmes et de services, ce dont on ne disposait pas encore. Il fallait ainsi établir des programmes et des services visant principalement à faciliter le passage de nos clients à la vie civile. Il en a résulté la nouvelle Charte des anciens combattants, lancée en avril 2006 avec l'appui de toutes les parties concernées.
[Français]
Il s'agit de la plus importante réforme réalisée au ministère des Anciens Combattants depuis sa création en 1944. Nous comparons souvent la nouvelle Charte des anciens combattants à un document qui doit évoluer avec les besoins. Il est important de rappeler qu'elle n'a rien d'immuable. Nos programmes et nos services vont continuer d'évoluer pour répondre aux besoins changeants de nos vétérans de l'ère moderne, au fur et à mesure que ces nouveaux besoins émergeront. Nous continuerons à maintenir ouvertes les lignes de communication avec les organisations d'anciens combattants et de vétérans ainsi qu'avec la communauté des Forces armées canadiennes, y compris les familles et les militaires des Forces canadiennes.
[Traduction]
À la page 16, vous avez un aperçu des cinq services et avantages que prévoit la nouvelle Charte des anciens combattants. Celle-ci offre aux vétérans de l'ère moderne les outils et les moyens nécessaires pour se bâtir une vie meilleure, pour eux et leurs familles, quand prend fin leur carrière militaire. Elle offre des services de gestion de cas individualisée, l'accès à des services de santé et à une assurance maladie, des services de réadaptation, des services d'aide au placement, du soutien financier et, bien sûr, une indemnité forfaitaire d'invalidité.
On aborde la gestion de cas à la page 17. Nous offrons toute une gamme de services à l'intention d'une clientèle variée. Ce sont maintenant des équipes multidisciplinaires de professionnels spécialisés qui assurent la prestation de l'aide, à partir d'établissements privés, provinciaux ou fédéraux. Les responsables qui interviennent directement auprès des anciens combattants et des vétérans, de leurs familles et de leurs soignants doivent donc veiller à gérer chaque cas avec vigilance. L'objectif étant, évidemment, d'offrir des soins de haute qualité et du soutien efficace pour permettre à nos clients de mener leur vie de façon indépendante et autonome. Voilà essentiellement l'intention de la nouvelle Charte des anciens combattants.
Passons à la page 18.
[Français]
En plus d'appuyer les efforts et les cliniques pour les victimes de stress opérationnel du ministère de la Défense nationale, Anciens Combattants Canada possède 10 cliniques de traitement des traumatismes liés au stress opérationnel partout au pays, y compris un centre national de coordination situé à l'Hôpital Sainte-Anne. Récemment, nous avons annoncé l'établissement d'une clinique de traitement en résidence qui offrira des services spécialisés aux vétérans, aux militaires des Forces canadiennes et aux membres de la Gendarmerie royale du Canada qui souffrent de traumatismes liés au stress opérationnel attribuable au service. Cette clinique pourra accueillir jusqu'à 10 personnes pour un séjour d'une à huit semaines. La clinique de traitement en résidence devrait ouvrir ses portes d'ici avril 2010 à l'Hôpital Sainte-Anne.
[Traduction]
Nous comprenons plus que jamais que les missions militaires peuvent parfois avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale des militaires en service et de ceux qui reprennent la vie civile. Il est primordial de pouvoir compter sur une stratégie globale en matière de santé mentale afin de traiter nos clients qui souffrent de troubles psychiatriques attribuables à leurs fonctions opérationnelles; et ils sont de plus en plus nombreux.
Notre stratégie en matière de santé mentale repose donc sur la sensibilisation et l'intervention précoces, le traitement, la réadaptation et les soins continus. Elle prévoit également le renforcement des capacités par l'inauguration de nouvelles cliniques partout au pays, afin de rejoindre le plus de clients possible et de collaborer avec nos partenaires. De concert avec la Défense nationale, nous avons établi un réseau national conjoint appelé « Soutien social aux victimes de stress opérationnel ». L'acronyme, SSVSO, vous est d'ailleurs peut-être familier. Cette équipe a témoigné devant ce comité et le Sous-comité sénatorial des anciens combattants lors de sessions parlementaires précédentes. Il pourrait être intéressant pour vous de les inviter à venir vous parler de leurs réalisations à ce jour.
Bien entendu, il nous reste beaucoup de chemin à faire, et nous sommes à l'écoute de nos clients afin de mieux adapter les services à leurs besoins.
On poursuit à la page 19. En matière de santé mentale, nous travaillons étroitement avec nos partenaires de la Défense nationale et les familles des soldats de retour de mission afin de reconnaître les personnes les plus à risque et d'intervenir rapidement pour leur venir en aide. Pour que le traitement soit efficace dans les cas de santé mentale, comme beaucoup d'études le démontrent, il est primordial d'intervenir rapidement. Le programme de soutien social aux victimes de stress opérationnel, dont je viens de vous parler, a été créé en mai 2001 dans le cadre d'un partenariat entre le ministère des Anciens Combattants et le ministère de la Défense nationale. Le soutien est offert aux victimes et à leurs proches par des coordonnateurs, des personnes qui ont elles-mêmes vécu une telle épreuve.
Il est important de reconnaître que ce partenariat s'avère la seule source commune et officielle de soutien continu à laquelle ont accès les membres des Forces canadiennes et les anciens combattants souffrant d'un traumatisme lié au stress opérationnel qui veulent obtenir de l'aide pour se remettre sur pied ou réussir leur transition entre la vie militaire et la vie civile. En plus de partager les coûts de ce programme, notre ministère participe au réseau de soutien par les pairs de trois importantes façons: premièrement, plusieurs coordonnateurs du soutien par les pairs sont présents dans nos bureaux de district; deuxièmement, l'Hôpital Sainte-Anne et la Direction des politiques en matière de santé mentale de notre ministère offrent de la formation et du soutien continus aux coordonnateurs; et troisièmement, nous pouvons compter sur un cogestionnaire du programme qui joue un rôle clé dans la conception et la mise en oeuvre du programme, de même que dans les activités courantes et les processus d'évaluation et de recherche.
Le réseau compte 22 coordonnateurs du soutien par les pairs et 20 coordonnateurs du soutien aux familles; ils sont présents dans 14 établissements situés un peu partout au pays. À l'automne 2006, du soutien par les pairs pour le deuil a été ajouté au programme du SSVSO. Ce service est offert aux personnes qui ont subi la perte d'un être cher en service militaire. Ce sont des bénévoles formés qui puisent dans leur propre expérience pour aider la personne en deuil.
À la page 20, on explique que les clients ont accès à deux niveaux d'appel au Ministère pour contester une décision rendue à l'égard d'une demande d'avantages et de services. Lorsque ces deux niveaux d'appel ne permettent pas d'arriver à une entente, le client peut demander que sa cause soit entendue par le Tribunal des anciens combattants (révision et appel).
Le Bureau des services juridiques des pensions a le mandat d'offrir de l'aide juridique aux demandeurs et aux pensionnés qui contestent la décision rendue à l'égard de leurs demandes; le Bureau a aussi la responsabilité de les représenter devant le tribunal. L'organisation a des bureaux de district dans l'ensemble du pays et traite en moyenne 13 000 demandes par année. Il est important de noter que le Canada est le seul pays, à notre connaissance, à offrir un tel service juridique gratuitement à ses clients.
En avril 2007, le gouvernement a officiellement annoncé la création du poste d'ombudsman des vétérans et a lancé une nouvelle Déclaration des droits des anciens combattants. L'ombudsman des vétérans est un agent indépendant qui relève directement du ministre d'Anciens Combattants Canada. Le colonel Pat Stogran a été nommé au poste en octobre 2007; il vient donc de terminer sa première année en tant qu'ombudsman.
Nous arrivons à la page 22, qui porte sur le soutien à la famille. Nous croyons que les proches sont le pivot du bien-être d'un ancien combattant. Vous verrez sur cette diapositive les avantages et les services offerts aux familles. Nous savons tous que lorsqu'un de nos proches souffre d'une blessure ou d'une invalidité, le reste de la famille doit s'adapter et composer avec le stress et les difficultés engendrés par la perte temporaire ou permanente de soutien. C'est ce que nous tentons de pallier par nos programmes. Nous reconnaissons également que la réadaptation de la personne blessée est plus difficile lorsqu'elle n'arrive plus à répondre à ses besoins et à ceux de sa famille. Il est donc logique de faire participer les membres de la famille à la réadaptation d'un être cher, de même que de veiller à combler leurs besoins.
La commémoration constitue également une partie importante de notre mandat. C'est pourquoi j'ai mentionné plus tôt que tous les citoyens canadiens étaient nos partenaires et nos clients. En plus d'organiser des cérémonies et des activités partout au Canada et à l'étranger, nous sommes aussi responsables de nombreux monuments commémoratifs et cénotaphes, de décorations et mentions d'honneur, ainsi que de la sensibilisation du public et de la diffusion d'information.
[Français]
Le Fonds de partenariat d'action communautaire, que nous administrons, offre une aide financière à des groupes et des organisations sans but lucratif pour la tenue d'activités visant à honorer les anciens combattants et les vétérans des Forces canadiennes.
Nous aidons également financièrement de nombreuses organisations à restaurer des cénotaphes et des monuments à travers le pays. En 2008, nous avons marqué un anniversaire important, soit le 90e anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale. En juin cette année, nous soulignerons le 65e anniversaire du jour J.
[Traduction]
À la page 24, on voit que l'éducation des jeunes est une priorité; c'est pourquoi nous travaillons avec des éducateurs un peu partout au pays pour passer le flambeau du Souvenir. Nous voulons que les jeunes connaissent les exploits et les sacrifices accomplis par nos anciens combattants, et qu'ils sachent comment nos hommes et nos femmes en uniforme ont contribué à bâtir notre pays et à véhiculer les valeurs canadiennes dans des zones instables du monde.
Par exemple, à ce temps-ci de l'année, nous lançons notre initiative « Valentins pour les anciens combattants » dans des écoles de l'ensemble du pays. Et nous le faisons chaque année. Le secrétaire parlementaire du ministre s'est d'ailleurs rendu au Centre de santé Perley-Rideau pour anciens combattants, afin de distribuer des valentins aux anciens combattants qui habitent là-bas.
Ici, à Ottawa, nous installerons une boîte au Parc de la Confédération dans laquelle ceux qui le désirent pourront déposer une carte de la Saint-Valentin. Les cartes sont recueillies et envoyées dans des établissements de soins de longue durée pour anciens combattants un peu partout au pays. La boîte demeurera en place tout au long des festivités du Bal de neige, juste à côté d'une sculpture de glace en forme de coeur, qui ne fondra pas j'espère d'ici la Saint-Valentin.
Nous collaborons aussi avec la Commission de la capitale nationale. Vous avez sans doute été invités à notre cérémonie d'illumination d'une sculpture de glace à l'effigie de l'OTAN, cérémonie qui aura lieu ce jeudi. Cette année marque le 60e anniversaire de l'OTAN, et près de 500 anciens combattants assisteront à la soirée de cérémonie. Des diplomates des 26 pays membres seront également sur place.
Nous continuons donc de mener différentes initiatives afin de souligner les événements marquants et de rendre hommage à nos anciens combattants.
Il est question à la page 25 de nos intervenants et partenaires. Nous travaillons en très étroite collaboration avec les six principales organisations d'anciens combattants, mais aussi avec d'autres partenaires. Le Conseil national représente 55 organisations, dont les anciens combattants autochtones, les associations des vétérans de la guerre du Golfe, de la guerre de Corée, etc.
Nous comptons également sur différents groupes consultatifs. Vous en avez la liste ici. Le Conseil consultatif de gérontologie guide le Ministère dans ses efforts pour répondre aux besoins changeants de nos anciens combattants traditionnels, afin que ces derniers puissent continuer à jouir d'une bonne santé et d'un bien-être optimal même s'ils prennent de l'âge. Ces groupes consultatifs sont composés de représentants d'organisations d'anciens combattants, d'universitaires et d'autres spécialistes qui ont le mandat de nous éclairer de leurs conseils.
Il y a également le Groupe consultatif sur la nouvelle Charte des anciens combattants, un groupe relativement nouveau, mais qui nous aide énormément à évaluer dans quelle mesure les programmes répondent aux besoins et à cerner les lacunes qui nous avaient échappées dans les services offerts.
Un nouveau groupe a vu le jour récemment, le Groupe consultatif sur la santé mentale; il se réunira pour la première fois la semaine prochaine.
Comme je l'ai indiqué plus tôt, le ministère de la Défense nationale est réellement un de nos plus proches partenaires, sinon le plus important. Les vétérans de l'ère moderne constituent une clientèle importante et de plus en plus nombreuse pour notre ministère. Cette réalité, de pair avec l'engagement du Canada à veiller au rétablissement complet des soldats blessés, pousse le ministère des Anciens Combattants et le ministère de la Défense nationale à se consulter et à coopérer, maintenant plus que jamais, afin de combler le fossé entre la vie militaire et la vie civile.
Je m'arrêterai là.
[Français]
Au cours des prochaines années, nous allons faire face à des défis intéressants, et grâce à votre aide ainsi qu'à vos conseils, j'espère que nous pourrons relever ces défis et respecter l'engagement du gouvernement envers nos anciens combattants et nos vétérans.
[Traduction]
Merci de votre attention. Nous serons heureux de répondre à vos questions. Je veux également vous signaler que des représentants de notre ministère sont disposés à vous rencontrer pour vous parler de sujets qui vous intéressent ou discuter des programmes et des services que nous offrons.
Merci.