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La diapositive 2 vous donne un aperçu général des cinq programmes de prestations qu'offre l'Administration des prestations ici aux États-Unis. Le programme des indemnités et prestations est de loin le programme le plus important. Près de 70 p. 100 de nos employés travaillent dans le domaine des indemnités et des prestations.
L'APAC utilise environ 51 p. 100 du budget total du département des Anciens combattants; cependant, 50 p. 100 de ce montant est destiné à des prestations obligatoires. Un pour cent seulement du budget qui nous est attribué peut être utilisé de façon discrétionnaire par l'APAC.
L'APAC a 16 000 employés. Cela représente un très faible pourcentage du total des employés des Anciens combattants qui est d'environ 285 000.
La diapositive suivante vous montre la répartition géographique de nos bureaux. Nous avons des bureaux régionaux dans chacun des 50 États. Nous avons 57 bureaux régionaux, ce qui veut dire que nous avons plusieurs bureaux dans certains États. Nous avons également un bureau régional à Puerto Rico et à Manille aux Philippines. Les prestations et les indemnités sont administrées dans tous ces bureaux, ainsi que la réadaptation professionnelle et l'emploi. Les autres prestations — éducation, garantie de prêt et assurance — sont regroupées dans certains bureaux centraux.
Avec la diapositive suivante, je vais vous présenter les diverses prestations que nous offrons et vous donner un aperçu général de ce qu'elles sont.
Le programme d'indemnités destiné aux anciens combattants comprend les indemnités d'invalidité, et comme vous pouvez le voir sur la diapositive, elle est destinée aux anciens combattants qui ont subi des blessures ou des maladies subies au cours du service militaire ou aggravées par lui. Les cotes attribuées à ces invalidités sont basées sur la perte moyenne de capacité de gain. Le programme a été conçu de cette façon à l'origine et il continue de fonctionner de la même façon aujourd'hui.
Un programme de prestations d'invalidité est en fait un programme basé sur le revenu et comme vous pouvez le constater ici, les prestations sont accordées aux anciens combattants qui ont servi pendant la guerre. Ils doivent avoir accumulé 90 jours de service actif, dont une journée au moins dans ce qui est qualifié de temps de guerre. Les temps de guerre sont définis par le Congrès — c'est lui qui détermine le début et la fin de chacune de ces périodes. Les anciens combattants qui ont droit à des pensions doivent répondre à certaines conditions de revenu ainsi qu'à des conditions fondées sur leur service militaire.
La diapositive suivante montre les prestations aux survivants. Le programme d'indemnités et de pensions accorde des indemnités aux personnes à charge; c'est le programme destiné aux survivants des anciens combattants qui sont décédés pendant leur service militaire, qui souffraient d'une invalidité reliée à leur service militaire et qui sont décédés à cause d'une de ces invalidités liées au service; s'ils étaient invalides à 100 p. 100 pour des raisons liées à leur service, ils devaient avoir reçu des prestations pendant au moins 10 ans avant leur décès.
L'indemnité de décès est l'équivalent de la pension à vie pour les anciens combattants. Les conjoints survivants doivent répondre à certaines conditions de revenu qui sont un peu plus basse que pour les anciens combattants et ils doivent être un survivant d'un ancien combattant qui était dans l'armée pendant la même période de guerre.
Nous offrons également une indemnité d'inhumation. Il s'agit du remboursement partiel des coûts liés aux funérailles et à l'inhumation d'un ancien combattant. L'indemnité d'inhumation est accordée jusqu'à un maximum de 2 000 $ pour un décès lié au service.
La diapositive suivante fournit certains chiffres concernant le dernier exercice financier. En 2008, 2,9 millions d'anciens combattants ont reçu des prestations et des indemnités pour un montant total de 31,6 milliards de dollars. Vous pouvez constater que les chiffres montrés ici visent également les pensions et les prestations aux survivants. Les seuls fonds qui ne figurent pas sur cette diapositive sont les sommes versées à titre de prestation accessoire, comme les indemnités de vêtements ou les automobiles adaptées aux besoins des bénéficiaires.
Il y avait aussi aux États-Unis, en septembre 2007, qui est la dernière date pour laquelle nous avons des données concernant le nombre des anciens combattants, 23,5 millions d'anciens combattants vivants. Vous pouvez voir le pourcentage de ce total qui figure sur nos listes aujourd'hui.
Les deux diapositives suivantes contiennent des statistiques brutes sur le nombre des anciens combattants ayant participé à la guerre au terrorisme dans le monde, et indiquent comment ces anciens combattants ont influencé notre charge de travail ainsi que le montant des prestations qui leur sont versées. Bien évidemment, c'est le groupe d'anciens combattants le plus récent.
Si vous examinez la diapositive 8, nous constatons que ces anciens combattants ont présenté plus de 300 000 réclamations. Vous pouvez également constater que plus de 294 000 d'entre elles ont entraîné le versement de prestations liées au service. Il en reste encore un grand nombre en attente et nous continuons à en recevoir régulièrement.
Les réclamations découlant de la guerre au terrorisme dans le monde (GTM) représentent environ 18 p. 100 de nos activités actuelles. En février 1999, nous avions un total de près de 400 000 réclamations en attente de l'établissement d'une cote. Là encore, 18 p. 100 de ces réclamations provenaient d'anciens combattants de la GTM.
Les programmes d'éducation des Anciens combattants ont été créés à l'origine pour faciliter le passage à la vie civile après le service actif. Ils constituent également un outil de recrutement et de rétention pour nos militaires. Notre ministère de la Défense nous rapporte que les prestations d'éducation offertes aux AC sont une des cinq principales raisons mentionnées pour s'enrôler dans l'armée à l'heure actuelle.
La diapositive suivante montre les prestations d'éducation prévues par notre Montgomery GI Bill actuel. Le Montgomery GI Bill a été signé en 1944. Il a été mis à jour à quelques reprises depuis. Vous avez probablement entendu parler des prestations prévues par notre Post-9/11 GI Bill. C'est notre nouveau programme d'éducation dont je vais vous parler dans un moment. Vous pouvez voir sur la diapositive 10, deux types de prestations versées conformément au GI Bill, aux militaires qui étaient en service actif après le 30 juin 1985.
Pour vous donner une idée du montant actuel des prestations versées aux termes du Montgomery GI Bill, vous pouvez voir que les militaires qui suivent une formation à temps plein et sont en service actif reçoivent 1 321 $ par mois pour leurs études. Ceux qui font partie de la réserve spéciale reçoivent une somme beaucoup plus faible parce que le service militaire représente une partie beaucoup plus faible de leurs activités.
À l'heure actuelle, le Montgomery GI Bill est notre principal programme d'éducation. Si vous passez à la diapositive 11, vous voyez que l'aide aux études pour les survivants et les personnes à charge vient au deuxième rang de nos programmes d'éducation. Il est offert aux survivants des militaires. Nous leur offrons également une aide aux études.
La diapositive 12 montre ce qu'était notre programme d'éducation le plus récent avant la signature l'année dernière du nouveau GI Bill. Le programme d'aide aux études pour les membres de la réserve a été mis sur pied en 2005 par le département de la Défense. Il a été conçu pour fournir une aide aux études aux membres de la réserve. Nous avons constaté qu'au cours de cette nouvelle guerre, il y avait davantage de membres de la réserve et de la garde nationale qui étaient en service actif et les prestations d'études destinées à ces soldats n'étaient pas équivalentes à celles qui étaient versées aux militaires en service actif. Cependant, dans cette nouvelle guerre, ces anciens combattants ont servi aussi longtemps que nos militaires réguliers en service actif, de sorte que nous avons essayé d'harmoniser les prestations destinées à ces deux groupes.
En 2008, nous avons versé 3 milliards de dollars d'aide aux études à près de 541 000 anciens combattants, réservistes et membres de leurs familles.
Si vous passez à la diapositive 14, vous voyez le début des renseignements dont nous disposons au sujet du Post-9/11 GI Bill, qui est une version très améliorée de notre Montgomery GI Bill tel qu'il existe actuellement. Ce programme va entrer en vigueur le 1er août 2009. Nous sommes en train de le mettre en oeuvre. Ce sera un programme complètement nouveau. Nous avons dû créer un système tout nouveau et élaborer de nouveaux règlements, politiques et procédures pour ce programme.
Nous évaluons à 458 000 le nombre des participants à ce programme cette année. Pour ce qui est de la différence qui existe entre ce GI Bill et l'autre, il faut que le service actif ait été effectué après le 11 septembre 2001; dans ce cas, vos droits de scolarité et autres seront intégralement couverts, en fonction de l'établissement que vous fréquentez. L'autre différence importante pour les militaires visés par le 9/11 GI Bill est qu'il est possible d'accumuler les périodes de service actif. Au lieu d'être obligé d'accumuler trois ans de service actif continu, si vous êtes appelé à servir dans l'armée pendant un an, revenez chez vous pendant six mois et retournez ensuite dans l'armée, vous pouvez accumuler 36 mois de service actif et avoir ainsi droit à cette prestation.
La diapositive suivante vous donne une idée de ce qu'offre le GI Bill. Il accorde des prestations pendant 36 mois. Cela couvre le montant maximum des droits de scolarités et autres demandés pour les études de premier cycle à temps plein dans un établissement public d'un État. C'est un programme dont l'administration est très complexe, ce qui explique en partie pourquoi nous travaillons autant pour tout mettre en place d'ici le 1er août. Nous offrons également une indemnité mensuelle de logement avec ce programme, ainsi qu'une subvention pour les livres et les fournitures scolaires. Ce sont là deux prestations supplémentaires que nous n'offrions pas auparavant.
Le dernier aspect est que cette prestation est transférable. La loi comprend une disposition qui permet aux militaires de transférer toutes les prestations d'études non utilisées à leurs conjoints ou personnes à charge durant leur vie ou même après leur décès.
La diapositive suivante concerne le programme de garantie de prêt. Ce programme découle également du GI Bill de 1944. C'est une aide financière pour l'achat d'une maison. Nous offrons des services de gestion des prêts supplémentaires aux anciens combattants qui éprouvent des difficultés financières, ainsi que des prestations d'adaptation des logements pour les anciens combattants ayant une invalidité et des prêts directs aux Autochtones.
Avec les prestations découlant d'un prêt consenti pour l'achat d'une maison par les AC, il n'y a pas de versement initial, le taux d'intérêt est négociable et il n'y a pas de primes d'assurance hypothécaire. Les AC garantissent les prêts. Ces prêts sont consentis par des prêteurs privés. Avec cette garantie, le prêteur est protégé contre toute perte, dans le cas où le propriétaire ne rembourse pas le prêt.
La diapositive suivante vous donne une idée du montant des prêts accordés au cours des 20 dernières années ou presque. Au cours de l'exercice financier 2008, nous avons garanti plus de 179 000 prêts et 91 p. 100 des prêts pour l'achat d'une maison garantis par les AC sont accordés sans qu'un versement initial soit exigé. Avec la disparition des prêteurs hypothécaires à rabais aux États-Unis, les AC sont peut-être le seul organisme qui puisse accorder un prêt sans versement initial.
La diapositive 19 donne une idée du nombre de nos dossiers concernant les prestations pour les logements spécialement adaptés. Ce nombre a augmenté et nous avons modifié légèrement ces prestations pour le dernier groupe d'anciens combattants parce qu'une bonne partie d'entre eux ont subi des amputations et ont des besoins spéciaux. Notre programme de prestations pour les logements spécialement adaptés offre des fonds destinés à adapter un logement aux besoins d'une personne en chaise roulante et à répondre aux autres besoins des anciens combattants qui ont subi des blessures graves.
La diapositive suivante montre la prestation de réadaptation professionnelle et emploi. Nos deux principaux programmes dans ce domaine visent à donner un emploi convenable aux anciens combattants grâce au programme de réadaptation professionnelle. Lorsqu'un ancien combattant n'est pas employable lorsqu'il quitte l'armée et a été blessé ou souffre d'une invalidité qui l'empêche de travailler à ce moment-là, nous pouvons le placer dans un programme de vie autonome où il reçoit une formation aux activités de la vie quotidienne. Une fois qu'il a suivi le programme de vie autonome, il a la possibilité de suivre un programme de recherche d'emploi. Il peut également étudier pour obtenir un diplôme avec le programme de réadaptation professionnelle, et bien sûr suivre également des cours de formation professionnelle.
Sur la diapositive suivante, les zones en rose montrent le nombre des anciens combattants qui ont suivi les programmes de réadaptation professionnelle. Les parties en bleu montrent ceux qui ont suivi les programmes de vie autonome.
La page suivante vous donne une idée du nombre des anciens combattants qui reçoivent une aide grâce à ce programme. Onze mille d'entre eux ont suivi ces programmes et il y en a à l'heure actuelle près de 97 000 qui participent à une certaine étape des programmes de réadaptation professionnelle et emploi.
L'année dernière, nous avons versé près de 616 millions de dollars de prestations avec ce programme.
Enfin, il y a le programme d'assurance. Il est administré dans un bureau central situé à Philadelphie en Pennsylvanie. Les deux diapositives suivantes vous donnent une brève description de ce qu'offre chacun de ces programmes. Je vais vous parler plus spécialement de l'un d'entre eux, pour gagner du temps; c'est le programme d'assurance-vie collective des militaires avec protection contre les blessures traumatiques. C'est le dernier programme que mentionne la diapositive 23. C'est notre programme d'assurance le plus récent. Tous les militaires qui ont droit à l'assurance-vie collective des militaires sont maintenant automatiquement couverts par cette assurance contre les blessures traumatiques. Elle vise à offrir aux militaires ayant reçu une blessure traumatique ainsi qu'à leur famille une aide financière pour atténuer les difficultés que pose la convalescence des militaires qui ont subi de graves blessures. C'est un montant global qui peut aller de 25 à 100 000 $ pour les militaires qui ont connu une perte grave, pendant leur convalescence — ce montant est versé que le militaire reprenne du service, quitte l'armée ou rentre chez lui pour chercher du travail plus tard.
La dernière diapositive montre les autres programmes d'assurance. Pour ce qui est de l'assurance-vie collective des anciens combattants, dès qu'un militaire en service actif quitte l'armée, il peut transformer son assurance-vie en une assurance-vie collective des anciens combattants. La dernière diapositive montre ce que nous avons versé au cours de l'exercice financier 2008 dans notre programme d'assurance-vie. Le programme d'assurance-vie d'AC se place au sixième rang des assureurs-vie aux États-Unis. Nous sommes très fiers de notre programme d'assurance. Il offre un excellent service à nos clients. Il y a près de 7,1 millions de personnes qui sont assurées à l'heure actuelle par tous ces programmes.
Je vous ai donné un aperçu très général pour essayer de tenir compte de vos contraintes de temps. Je serais heureuse de répondre à vos questions.
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Je vais procéder aussi rapidement que je peux. Je vous demande de m'excuser de ne pouvoir vous présenter cet exposé en PowerPoint. Cela aurait été beaucoup plus facile mais je vais néanmoins commencer.
Je m'appelle Ann Patterson. Je suis la chef de cabinet intérimaire ici. J'occupe ce poste depuis l'inauguration du président, ce qui est donc très récent. Il se peut fort bien que vous vouliez me poser certaines questions auxquelles je ne pourrai pas répondre mais je suis tout à fait disposée à vous transmettre les réponses si nous pouvons nous entendre sur un point de contact.
Le département des Anciens combattants existe depuis une vingtaine d'années. Nous nous préparons à célébrer notre 20e anniversaire la fin de semaine prochaine.
Nous sommes répartis en trois administrations: l'Administration des soins de santé aux anciens combattants, l'Administration des prestations des anciens combattants et l'Administration du cimetière national. Je travaille pour l'Administration des soins de santé aux anciens combattants de sorte que c'est de cette administration dont je vais principalement vous parler pendant le temps dont nous disposons.
Notre devise est d'honorer les anciens combattants américains en leur fournissant des soins de santé exceptionnels pour améliorer leur santé et leur bien-être. Notre sous-secrétaire de la Santé est le Dr Michael Kussman et ses priorités sont les soins aux patients, une attitude proactive, l'amélioration des mécanismes de fonctionnement et l'élaboration et l'utilisation de bonnes mesures du rendement. Ces priorités ont été expliquées à l'ensemble de notre personnel il y a environ un an. Je pense que vous connaissez tous très bien ces priorités, et il a effectivement pris des initiatives pour être sûr que l'ensemble du département les mette en oeuvre.
Je vais vous fournir quelques éléments clés qui vous intéresseront peut-être. En 2008, nous nous sommes occupés de 5,6 millions d'anciens combattants. Nous sommes la première organisation au monde pour ce qui est de la formation des professionnels de la santé. Nous formons 100 000 étudiants chaque année et sommes affiliés à 107 facultés de médecine. Nous sommes le premier organisme de recherche aux États-Unis, et le plus productif. Nous sommes la principale ressource fédérale pour ce qui est de l'aide médicale en cas de désastre majeur et nous sommes le premier fournisseur de soins directs pour les personnes sans domicile aux États-Unis.
La qualité est l'aspect sur lequel nous avons le plus travaillé depuis 10 ans. Je suis fière de dire aujourd'hui que nous avons une réputation mondiale pour ce qui est de la prestation de soins de santé de haute qualité. Nous avons mis sur pied un système sophistiqué de mesure du rendement qui a été établi en 1996 et nous pensons que c'est grâce a ce système que nous avons progressé comme nous l'avons fait jusqu'ici.
Nous avons atteint ou dépassé les cibles de rendement pour les plans de santé commerciaux, Medicare ou Medicaid, pour chacune des variables relatives à la qualité qui concernent les catégories d'anciens combattants. Depuis quelque temps déjà, notre modèle est utilisé pour mesurer la satisfaction des malades grâce à l'indice américain de satisfaction des clients, et cela depuis sept ans.
Il y a quelques années, la société RAND a démontré que l'AC venait au premier rang dans notre pays pour les services de santé préventifs et la gestion des maladies chroniques. Cette étude a permis de constater que les patients AC recevaient des soins de qualité supérieure à ceux que recevaient des patients comparables de la part d'autres fournisseurs de services.
Une des dernières avancées est un livre intitulé Best Care Anywhere (les meilleurs soins au monde) qui a été écrit par un journaliste d'enquête appelé Phil Longman, qui a cherché à trouver quel était l'hôpital américain qui donnait aux Américains les meilleurs soins de santé, après que sa femme soit morte d'un cancer. Après plusieurs années d'études, il a déclaré que les établissements des AC étaient ceux où les Américains pouvaient obtenir les meilleurs soins de santé et son livre publié récemment, intitulé Best Care Anywhere (les meilleurs soins au monde), l'explique.
Vous êtes tous très au courant de nos dossiers de santé électroniques et je crois que Gail Graham, une de mes collègues, va passer quelque temps avec vous dans deux semaines environ pour vous expliquer notre système de dossiers de santé électroniques. Pour gagner du temps, je vais en rester là à ce sujet.
Il y a toutefois une chose dont je veux vous parler c'est My Heal the Vet (soigner l'ancien combattant), qui est une initiative assez récente, et qui permet aux anciens combattants d'obtenir par téléphone des renseignements, de commander des médicaments sur ordonnance et de parler à leurs médecins. C'est une de nos réalisations récentes particulièrement impressionnante. Je pense que Gail vous en parlera; elle vous parlera également de l'imagerie Vista, de la gestion des médicaments grâce à un code barres, des rappels cliniques, et des renouvellements d'ordonnances en ligne. Je crois d'ailleurs que nous avons renouvelé près de 8,8 millions d'ordonnances jusqu'au 30-11-08.
Nous avons également sept pharmacies qui envoient les médicaments par la poste. Je pense que nous sommes les premiers à avoir mis sur pied ce type de pharmacie. Nous fournissons 200 millions équivalents d'un mois de médication par année.
Comme je le dis, nous traitons 5,6 millions de patients, ou c'est ce que nous avons fait au cours de l'exercice 2008. L'âge médian des anciens combattants est de 63 ans. Au cours des 10 prochaines années, le nombre des anciens combattants de 85 ans et plus va augmenter de 42 p. 100.
D'ici 2018, nous prévoyons que le nombre des anciennes combattantes inscrites sur nos listes va augmenter de 58 p. 100. J'ai un certain nombre de statistiques au sujet des anciennes combattantes. Nous les ciblons de plus en plus. Nous avons récemment exigé que tous les établissements des AC — nous en avons 153 — aient leur propre coordonnateur des soins aux anciennes combattantes.
Au cours des 10 dernières années, nous avons également développé les soins communautaires et ambulatoires. En 1996, je crois que nous avions peut-être 100 ou 200 cliniques communautaires. Nous en avons aujourd'hui 919. Elles ont été mises sur pied en fait par nos établissements locaux qui choisissent, en se fondant sur la situation géographique et sur un certain nombre d'autres facteurs comme la pénétration d'un marché, les endroits où il serait souhaitable d'avoir des cliniques communautaires de consultations externes (CCCE).
Nous avons en fait récemment intégré ce processus dans notre bureau central pour veiller à uniformiser la mise en oeuvre de nos normes en matière d'accès. À l'heure actuelle, nous nous attendons non seulement à ce que les centres médicaux décident des endroits où il faut mettre sur pied des CCCE, mais ces décisions doivent être approuvées par le bureau central à notre quartier général.
Nous nous occupons également de fournir des soins en milieu rural. Nous avons mis sur pied un nouveau Office of Rural Health (bureau de la santé en milieu rural). Nous avons lancé de nombreuses initiatives, notamment les cliniques mobiles. Nous en avons créé 10. Je ne crois pas qu’il n’y en ait plus que deux qui soient vraiment opérationnelles, mais une dizaine d’entre elles devraient l’être l’année prochaine.
Nous avons 135 foyers communautaires. L’année dernière, nous avons changé le nom de nos unités de soins pour les appeler des foyers communautaires, et nous avons pris des mesures pour que ces établissements ressemblent davantage à des maisons privées.
Nous avons 230 centres pour anciens combattants. Les centres pour anciens combattants ne sont pas des institutions. Ils sont habituellement situés loin de nos principaux établissements. Ce sont essentiellement des centres de counselling entre pairs. Nous disposons de 50 camionnettes qui constituent des centres mobiles pour anciens combattants et nous allons les mettre en service cette année.
Nous avons 48 foyers de soins et de réadaptation.
J’ai mentionné notre bureau central à plusieurs reprises. Nous sommes organisés par région. Nous avons 21 réseaux de services intégrés aux anciens combattants. Tous nos établissements relèvent d’un des directeurs du Veterans Integrated Service Network (VISN) (Réseau de services intégrés aux anciens combattants). Un VISN peut comprendre trois établissements dans certaines régions géographiques peu étendues, comme Washington, D.C., et New York, où nous avons quelques établissements, mais il peut en compter jusqu’à dix dans certains des secteurs de l’Ouest.
J’ai parlé de nos cliniques communautaires de consultations externes (CCCE), il y a un instant. Certaines de ces cliniques emploient du personnel des AC et d'autres embauchent du personnel à contrat. Nous veillons à ce que nos contrats couvrent tous les aspects liés à la qualité, les diplômes, les permis d'exercice et ce genre de choses, pour qu'il n'y ait, en fait, aucune différence entre le genre de traitement qu'un ancien combattant reçoit dans nos cliniques ou dans celles où le personnel est embauché à contrat.
Pour 2009, notre budget est de 44.5 milliards de dollars. Nous avons trois crédits. Ce sont les services médicaux, le soutien médical et le crédit destiné aux établissements médicaux. Je possède beaucoup d’information au sujet de ce qui constitue chacun de ces crédits, mais je pourrais, très facilement, vous les transmettre.
La méthode que nous utilisons pour l'attribution des fonds s'appelle VERA (Veterans Equitable Resource Allocation), c’est-à-dire le système d’attribution équitable des ressources aux anciens combattants, qui a été mis au point en 1997. C'est une méthode modifiée de répartition en fonction des usagers qui sert à distribuer ces fonds chaque année entre les 21 réseaux.
Nous avons 245 000 employés, dont 31 p. 100 sont des anciens combattants. Nous avons 18 000 médecins, environ 6 000 pharmaciens, 49 000 infirmières et près de 900 dentistes. Je suis sûre que vous comprenez que nous faisons face à toute une série de problèmes de personnel. Près de 40 p. 100 des employés de la VHA (Administration des soins de santé aux anciens combattants) pourront prendre leur retraite au cours de l’exercice 2014, et plus de 80 p. 100 de membres de notre haute direction pourront aussi le faire d’ici 2014. Nous connaissons, bien évidemment, comme tout le monde, une pénurie de travailleurs du domaine de la santé, comme par exemple, les infirmières autorisées. Nous utilisons toutes sortes de moyens pour recruter des infirmières.
Nous sommes très fiers de certaines de nos réalisations en matière de recherche. De nombreux progrès ont été réalisés grâce à la recherche qu’effectue le département des Anciens combattants: l’invention du stimulateur cardiaque, la première greffe du foie, le premier programme de réadaptation pour les aveugles et la mise au point du timbre nicotine.
Pour ce qui est des anciens combattants qui viennent de retourner au pays, nous continuons à travailler sur l’aménagement d’une transition harmonieuse entre la vie militaire et la vie civile. Nous utilisons toutes sortes de moyens pour rejoindre les nouveaux anciens combattants. Nous envoyons des lettres à chaque ancien combattant pour lui souhaiter la bienvenue chez lui. Nous avons mis en place un système de gestion des soins très perfectionné. Chaque établissement a un point de contact avec l'OEF/OIF.
Cette année, notre secrétaire précédent a mis sur pied un centre d’appels pour les anciens combattants ayant fait la guerre. Nous avons recherché tous les militaires qui avaient quitté l’armée et qui n’avaient pas utilisé le système des AC et nous les avons tous appelés par téléphone. Nous avons laissé des messages. Nous avons élaboré des modèles de conversation pour leur expliquer les prestations que nous offrons, et nous faisons maintenant un suivi pour voir combien de ces anciens combattants vont venir utiliser les services offerts aux anciens combattants.
Lorsque les anciens combattants rentrent chez eux, nous leur offrons cinq ans de soins de santé gratuits. Nous avons des programmes de sélection que nous avons mis sur pied pour ces nouveaux anciens combattants. L'un de ces programmes est le SSPT (syndrome de stress post-traumatique) et l'autre, le TC (traumatisme crânien).
Comme je l’ai dit, nous avons des points de contact dans chaque établissement. Nous avons des coordinateurs des services à la clientèle dans presque tous nos établissements. Nous avons des facilitateurs de transition qui aident les militaires de retour de combat qui se trouvent à Walter Reed ou dans des établissements militaires, à faire la transition vers des établissements pour anciens combattants.
Pour ce qui est des cas de polytraumatisme, j’ai mentionné le TC et le SSPT. Il y a un certain nombre d’anciens combattants qui reviennent et qui font partie de la catégorie que nous appelons les cas de polytraumatisme. Nous avons mis sur pied des centres pour les cas de polytraumatisme dans quatre de nos grands centres médicaux. Nous sommes en train d’en mettre sur pied un cinquième à San Antonio. Chaque service et chaque établissement a au moins une clinique de soutien aux cas de polytraumatisme.
La santé mentale est un autre service très important pour nous. Nous avons embauché 4 000 cliniciens en santé mentale au cours des dernières années. Chaque CCCE doit obligatoirement avoir un professionnel de la santé mentale capable de traiter les patients qui viennent à la clinique.
Pour ce qui est de la prévention du suicide, nous avons mis sur pied, en juillet 2007, une ligne directe de prévention du suicide offerte par nos services de santé. Nous avons des coordonnateurs dans tous nos établissements. La ligne d’appels fonctionne 24 heures sur 24, sept jours sur sept, et nous estimons avoir sauvé près de 2 800 vies depuis que nous avons mis sur pied cette ligne d’appel.
Nous faisons un suivi des blessures et des difficultés des combattants des OEF/OIF, et nous veillons à ce que tout militaire ayant subi une blessure grave se voie assigner un gestionnaire de cas.
Je suis passée à travers la plupart de mes diapositives. Je vous propose de m’arrêter ici et de voir si vous avez des questions?