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Merci monsieur le président.
J'aimerais revenir sur deux points qui ont été soulevés et également apporter un éclaircissement. Après avoir lu la transcription, et je fais référence à un échange entre vous et moi, monsieur le président, qui a eu lieu vers la fin de la séance, j'aimerais apporter un éclaircissement. Il y avait des questions concernant certains rapports et documents d'observation. J'aimerais apporter un éclaircissement pour le compte rendu.
Premièrement, comme je l'ai mentionné en réponse à votre question, l'ombudsman m'a contacté par téléphone vers la fin de l'été ou à l'automne. au cours de l'automne, le ministère travaillait à une analyse, ou plutôt un document d'orientation, ayant trait à l'itinérance. Pendant cette période, les communications entre l'ombudsman et moi se faisaient par téléphone. À ma connaissance, au fur et à mesure que les travaux progressaient, il y a eu des discussions continues entre le personnel de l'ombudsman et celui du ministère. En fait, c'est en février 2009 que l'ombudsman a soumis au ministère un document, par l'entremise de la section des politiques du ministère. Le ministère y a répondu en mars.
Pour que tout soit bien clair, je veux souligner que parmi les documents reçus de l'ombudsman, nous avons reçu un document sur l'incapacité exceptionnelle, le RARM, les traumatismes liés au stress et l'itinérance, ainsi qu'un rapport sur les services funéraires et les services d'inhumation mentionné par l'ombudsman. Lorsque vous m'avez interrogé, j'ai parlé de ce à quoi j'avais participé et de ce qui m'avait été présenté. Je désirais apporter cet éclaircissement.
En ce qui concerne le nombre d'appels transférés au ministère, j'ai posé la question à mon personnel. Il est très difficile de vous donner un chiffre — je ne veux pas induire le comité en erreur, monsieur le président — parce que nous ne tenons pas de statistiques à ce sujet. Ces transferts sont réguliers et se font d'une façon assez informelle. Le personnel de l'ombudsman a accès à l'annuaire téléphonique du personnel du ministère. Il a les noms des spécialistes.
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Je suis retourné voir mon personnel et lui ai demandé si nous pouvions produire une estimation du nombre d'appels qui peuvent être transférés, j'entends par là les appels urgents de l'ombudsman.
Il est presque impossible de fournir un nombre, car le personnel de l'ombudsman a un accès illimité à l'annuaire téléphonique du ministère et aux numéros des spécialistes. Je peux confirmer les 375 appels auxquels nous avons répondu de manière plus officielle, mais le nombre que je vous donnerais ne serait qu'une vague estimation. Cela ne serait probablement pas très utile à vos membres.
Ces appels sont continus. Tel était d'ailleurs l'objectif premier de tout cela: que l'ombudsman ait accès à l'ensemble des effectifs du ministère. Pour mettre la chose en perspective, 125 de nos agents travaillent à notre centre d'appels national et 75 autres, dans nos services opérationnels et à l'autorisation. Le nombre que je vous fournirais ne serait pas valable, et je préfère m'abstenir que de vous donner une réponse à côté de la plaque.
Pour ce qui est de la question des personnes « sans domicile fixe », j'en ai discuté avec mon personnel. Il n'y a pas de code précis. Pour savoir combien de nos clients sont sans abri, il faudrait que nous parcourions chacun des 220 000 fichiers de la base de données. Les indicateurs sont, entre autres, la présence de diverses adresses connues des conseillers du secteur comme étant celles de centres d'hébergement ou de résidences. À cet égard, je peux vous dire qu'étant donné les circonstances de vie exceptionnelles de certains anciens combattants, leurs chèques... Nous nous efforçons de faire des virements directs de fonds, mais dans un très petit nombre de cas, les chèques sont acheminés vers le bureau de district où le client vient les chercher. Nous nous efforçons de faire cela, comme moyen de joindre le destinataire. Dans certains cas, à cause des circonstances dans lesquelles ils vivent, les clients ne sont pas en mesure d'ouvrir un compte en banque, contrairement à vous et moi.
Monsieur le président, je tenais d'abord à tirer au clair la question de la succession des événements, puis à répondre à la demande de statistiques de la dernière réunion.
Je vous remercie.
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Monsieur le président, en mon nom et au nom de mes collègues ici présents, je vous remercie de nous donner l'occasion de discuter de l'orientation stratégique d'Anciens combattants Canada pour les quelques années à venir.
Les membres de ce comité ont passé beaucoup de temps avec ceux de notre personnel, ici en comité, mais aussi dans nos bureaux de Charlottetown, afin de se renseigner sur notre ministère, nos difficultés et les services que nous offrons. Je crois que cela a été utile pour vous et pour notre ministère, et pour l'atteinte notre objectif commun d'offrir les meilleurs programmes et services aux hommes et femmes qui ont servi sous les drapeaux de leur pays.
Aujourd'hui, nous allons discuter de ces difficultés et de la manière dont nous avons l'intention de les surmonter grâce à des programmes et services qui répondent aux besoins en évolution de nos anciens combattants d'aujourd'hui et de demain. Nous allons parler de nos priorités et de notre plan d'action. J'espère être assez bref pour que nous disposions de beaucoup de temps pour répondre à toutes vos questions.
Monsieur le président, je m'estime privilégié de travailler dans un ministère dont la raison d'être est vraiment noble. En somme, le ministère des Anciens combattants est là pour s'acquitter de la dette de notre nation envers ceux et celles qui nous laissent en héritage la paix et la sécurité dont nous continuons de bénéficier en tant que Canadiens. Il s'agit d'un mandat clair et impératif pour les plus de 4 000 employés qui font partie de notre organisme.
[Français]
ACC offre des programmes et des services aux anciens combattants traditionnels et à ceux de l'ère moderne, à l'endroit et au moment où ils en ont besoin, et ce, à toutes les étapes de leur vie.
[Traduction]
Qu'il s'agisse du membre des FC ayant servi récemment qui opère la transition difficile vers la vie civile après des déploiements éprouvants en Afghanistan, du réserviste blessé qui a besoin de réadaptation et d'aide, du soldat de la Deuxième Guerre mondiale qui a besoin de soins en établissement, ou du conjoint survivant âgé qui a besoin d'assistance pour rester à la maison, ACC a conçu des programmes aussi diversifiés que la clientèle qu'il dessert. Le ministère continue d'évoluer pour répondre aux nouveaux défis que rencontrent les anciens combattants qui rentrent et leurs familles.
Monsieur le président, les Canadiens ont un grand respect pour le rôle que les anciens combattants canadiens ont joué dans l'édification de notre pays et pour la contribution des hommes et des femmes qui servent aujourd'hui. Anciens combattants Canada collabore avec les associations d'anciens combattants, les groupes communautaires et les citoyens pour commémorer nos héros au moyen de cérémonies du souvenir et de manifestations commémoratives tant au Canada qu'à l'étranger.
En 2007-2008, ACC a diffusé une capsule de souvenirs pendant la Semaine des anciens combattants. Cette année encore, dans le cadre de la campagne pangouvernementale du souvenir de 2009, le ministère prendra la tête des efforts du gouvernement fédéral pour appeler les Canadiens à agir, à se rappeler et à honorer les sacrifices et les contributions des anciens combattants d'hier et d'aujourd'hui.
[Français]
Nos employés sont notre plus grande force. Ce sont des gens qui travaillent avec dévouement, fierté et respect pour les anciens combattants du Canada. Je sais qu'au cours des derniers mois, les membres du comité ont rencontré nombre de nos employés et ont pu être témoins de ce dévouement qui nous permet de respecter l'engagement du Canada envers nos anciens combattants.
[Traduction]
Monsieur le président, Anciens combattants Canada est à la croisée des chemins. Parallèlement au déclin du nombre d'anciens combattants traditionnels ayant besoin de soins, on observe une augmentation du nombre d'anciens combattants contemporains ayant besoin de diverses formes de soins et d'assistance. Au moment où nous tâchons d'offrir des programmes et des services efficaces à nos anciens combattants, à la GRC et à d'autres clients, nous nous retrouvons à chevaucher le passé et l'avenir.
Les anciens combattants traditionnels vieillissants font face à de nouvelles difficultés. Nos programmes de soins en établissement, d'assistance à domicile et de soins de santé contribuent à fournir aux anciens combattants et aux membres de leurs familles les soins dont ils ont besoin pour poursuivre leur vie dans le respect, le confort, la dignité et l'honneur.
Les anciens combattants contemporains ont accès à des programmes axés sur la réadaptation, le placement et la gestion du stress au travail, ainsi qu'à des prestations et des services en réponse à leurs besoins. Grâce à la nouvelle charte des anciens combattants, nous continuerons de trouver de nouvelles façons d'aider ces héros à réintégrer leurs foyers, leurs collectivités et la vie civile en leur offrant les soins et la reconnaissance correspondant à leurs besoins particuliers.
Le ministère continue de porter assistance aux familles. Les membres de la famille sont encouragés à participer à l'entrevue de transition du membre des FC. Les familles ont accès à des services conseils individuels au moyen de la ligne d'écoute ACC, de l'une des huit cliniques pour traumatismes liés au stress opérationnel actuellement en service, ou du Programme de soutien social aux victimes de stress opérationnel.
Outre l'assurance maladie collective, les familles peuvent avoir droit aux divers programmes de la nouvelle charte des anciens combattants, y compris l'assistance professionnelle et la compensation pour perte de revenu, si le membre des FC est incapable d'y participer.
Monsieur le président, je vais m'arrêter ici et je vais vous demander si vous aimeriez que je commente le diaporama — je sais que les députés l'ont — ou si vous préféreriez passer aux questions.
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Merci beaucoup de votre venue, encore aujourd'hui, et de votre dévouement au ministère.
J'ai quelques questions quant à certaines différences entre ce qui se trouve dans le document et ce que nos analystes nous ont fourni au sujet de certains chiffres du budget des dépenses.
Premièrement, dans le tableau que notre analyste nous a remis, et qui est tiré du Budget principal des dépenses, il n'y avait pas de montant pour les services internes pour 2008-2009. Puis, pour 2009-2010, il y a un montant de 82 millions des dollars. C'est le même que pour l'activité du programme numéro 5. Je me demandais pourquoi cela ne figurait pas en 2008-2009, et que cela s'y trouve maintenant en 2009-2010.
Le Québec et l'Ontario sont semblables en termes de superficie. Il y a peut-être 100 000 anciens combattants en Ontario. Par contre, je vois que pour le Québec, vous n'êtes entré en contact qu'avec l'Accueil Bonneau, de Montréal. Le Québec est trop vaste pour qu'il n'y ait qu'un seul de ces organismes. Comme dans les autres provinces, il y a des anciens combattants sans abri. Il doit y en avoir dans plusieurs localités.
Prévoyez-vous rencontrer d'autres organismes, de façon à offrir aux anciens combattants du Québec les mêmes services que ceux offerts dans les autres provinces?
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Je vais adresser mon autre question à M. Herbert et j'espère que c'est lui qui y répondra.
Concernant la mission des anciens combattants, il est écrit: « Graver dans la mémoire de tous les Canadiens et de toutes les Canadiennes le souvenir de leurs réalisations et de leurs sacrifices. »
Nous avons le jour du Souvenir le 11 novembre, nous avons le débarquement en Normandie, et de temps en temps, nous allons à Vimy au mois d'avril. Mis à part cela, que faites-vous pour que les gens se souviennent?
Dans ma circonscription, les seules cérémonies de l'année ont lieu le 11 novembre. C'est correct. Il y a la Légion, il y a les vétérans qui sont reçus par la Légion. Toutefois, il me semble que lorsque j'étais jeune, il y avait plus de commémorations et de cérémonies. Quelquefois, je suis allé en Europe — je pense que vous y êtes allé aussi —, et il m'a semblé que les Français que j'ai rencontrés, ainsi que les Belges, n'avaient pas la même mentalité que nous en ce qui concerne les cérémonies et la commémoration.
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La question s'adresse à moi.
[Traduction]
J'aimerais donner plusieurs éléments de réponse.
Premièrement, vous avez rappelé les diverses cérémonies du 11 novembre et, évidemment, comme celles qui ont lieu ici dans la région de la capitale nationale, elles sont en fait organisées par la Légion royale canadienne. C'est sa manifestation à elle.
Pour l'avenir, nous envisageons de tendre la main aux jeunes. Nous travaillons avec les écoles de partout au pays et nous envoyons à environ 16 000 écoles d'un bout à l'autre du pays, de la documentation que les enseignants pourrons utiliser. Nous avons investi dans la technologie du Web pour atteindre les contemporains. Nous avons aussi des gens en Europe ce week-end pour la Normandie, le 65e anniversaire du débarquement. Aussi, monsieur le président, il y aura évidemment une cérémonie au cénotaphe samedi en commémoration du 65e anniversaire du débarquement.
En plus, comme c'est indiqué dans notre rapport, nous essayons de changer un peu notre façon de faire: au lieu d'amener les Canadiens à la commémoration, nous essayons d'amener la commémoration aux Canadiens. Nous nous tournons vers les nouveaux médias. Si vous consultez YouTube aujourd'hui, vous y trouverez la capsule du 65e anniversaire que nous avons préparée. Aussi, l'an dernier, pour la première fois dans l'histoire du ministère, pour la Semaine des anciens combattants, la capsule a été mise en ligne sur YouTube et nous examinons d'autres possibilités axées sur les médias sociaux.
L'un de nos principaux objectifs est de mobiliser davantage les jeunes, de les sensibiliser pour ce qui est de la commémoration, et nous pensons qu'un des outils pour y arriver, quand on considère la façon dont les jeunes communiquent aujourd'hui, est de s'engager dans ces médias.
Nous envisageons également divers partenariats avec le privé et le public pour mobiliser davantage ces secteurs. Je vais vous donner un exemple. L'an dernier, nous avons créé un partenariat avec la Ligne canadienne de football. Ceux d'entre vous qui ont vu les derniers matchs auront remarqué que tous les joueurs portaient sur leur casque le logo Le Canada se souvient; il était aussi sur le terrain. Il y a aussi eu une commémoration avant chaque match. Des coquelicots et des épinglettes Le Canada se souvient ont été remis à tous les participants.
Aussi, comme le match de la coupe Grey se tenait à Montréal, le commissaire de la LCF et les joueurs des équipes ont apporté la coupe Grey à l'Hôpital Sainte-Anne et ont parcouru les étages et les salles pour parler aux anciens combattants et leur montrer la coupe.
Nous essayons d'en faire beaucoup. Par rapport à mon époque, les jeunes d'aujourd'hui sont très différents. Nous essayons en fait d'utiliser davantage les médias électroniques sans rien enlever aux cérémonies qui se déroulent au Canada et à l'étranger car elles sont très importantes. Je n'ai pas la liste ici, mais si je me souviens bien, je crois que ce week-end il y a aura quelque 34 cérémonies différentes dans des villes canadiennes du pays pour commémorer le 65e anniversaire du débarquement.
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Merci, monsieur le président. Mes excuses. Nous avons passé le flambeau aujourd'hui: notre porte-parole habituel qui s'occupe des anciens combattants, Peter Stoffer, est absent.
Quand je regarde les résultats stratégiques, voici ce qui m'intéresse. Je peux peut-être comprendre que les indemnités et l'aide financière aux anciens combattants soient inférieures jusqu'en 2011-2012 qu'elles ne le sont en 2009-2010 à cause de la disparition déplorable de beaucoup de nos anciens combattants, mais ce que je ne comprends pas, c'est que l'on observe une diminution des coûts de soins de santé aussi. Il y a le résultat stratégique numéro 1. En chiffres réels, même pour Le Canada se souvient, il y a une perte de capacité de dépenses, ou de dépenses, pour ces programmes sur la période de trois ans. Le Tribunal des anciens combattants (révision et appel), aussi en chiffres réels... parce que si nous avons un montant fixe, évidemment, sur trois ans l'inflation gruge le montant. Pour le Bureau de l'ombudsman des anciens combattants, il y a aussi une érosion en chiffres réels, et pour les services internes également, on observe une réduction en chiffres absolus et en chiffres réels.
Il y a cinq résultats stratégiques et dans chaque cas, il y a moins de fonds disponibles dans deux ans que dans l'exercice financier 2009-2010. C'est une source d'inquiétude. Il est certain que les Canadiens soutiennent leurs anciens combattants. Nous nous préoccupons des services qui leur sont offerts. Or, il y a des compressions dans chaque secteur.
Est-ce quelque chose que vous avez déjà expliqué? Pourriez-vous me l'expliquer à moi?
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Non, c'est quelque chose que nous n'avons pas encore expliqué.
Les programmes qui sont des prestations directes aux clients sont indexés chaque année à 3 p. 100. Les chiffres que vous voyez ici, même s'ils ont l'air stationnaires — par exemple, les soins de santé et la réinsertion — ont été indexés, et si ce n'était de l'indexation, ils seraient plus bas. Et ils seraient plus bas à cause de la baisse du nombre d'anciens combattants.
Leur nombre est donc en baisse. Chaque année, environ 20 000 anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale et de la guerre de Corée disparaissent. Ils nous quittent donc à un rythme très rapide, mais parce que les chiffres ont été indexés, les coûts des programmes sont indexés, les dépenses réelles restent relativement constantes.
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J'ajouterais, Ron, qu'il s'agit de programmes législatifs, si bien que si la demande baisse... mais si la demande monte, on y répond. C'est une chose qu'il ne faut pas oublier.
L'autre chose, c'est que, pendant une période donnée, les sommes affectées aux programmes des anciens combattants ou les corrections, ou tout ce qui n'est pas utilisé, retournent au Trésor et ne peuvent pas, en théorie, être réutilisées sans une décision du Cabinet à cet effet. L'avantage d'un programme législatif, c'est que si la demande baisse comme c'est le cas ici puis remonte, il est garanti que les fonds augmenteront parallèlement à l'accroissement de la demande.
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Je peux vous répondre. Il y a un certain nombre de choses qu'il importe d'évoquer ici parce qu'un autre député a posé la question.
Comme responsable du programme Le Canada se souvient, je peux vous assurer qu'il n'y a eu aucune réduction des services. Les échanges qui ont eu lieu tout à l'heure ici concernaient en fait ce que j'appelle les écritures comptables. Il y a des travaux spéciaux comme ceux de Vimy; nous avons transféré des fonds pour financer l'ouvrage. Il y a eu la cérémonie de Vimy, etc. Mais en chiffres réels, il n'y a pas eu de diminution du nombre de gens qui travaillent aux programmes Le Canada se souvient d'un bout à l'autre du pays.
De fait, si l'on pense à l'avenir, l'un des aspects pour lesquels nous envisageons des économies est l'abandon du papier en faveur de l'électronique. Grâce au virage électronique, nous réaliserons des économies en concevant tout en format Internet pour que tout soit disponible sur le web. Ceux qui veulent le document peuvent le télécharger; s'ils ne veulent pas le faire, ils peuvent s'adresser à notre numéro 800 et nous serons heureux de leur envoyer un exemplaire du document qui est sur le site.
En fait, donc, nous ne réduisons pas le programme. Comme mon collègue l'a dit, nous cherchons plutôt un mode de prestation plus intelligent en nous adaptant à notre clientèle qui est dorénavant beaucoup plus axée sur l'électronique que sur le papier.
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Merci à nouveau, messieurs, d'être venus aujourd'hui et d'avoir patienté avant notre arrivée.
Chose certaine, je vous félicite de votre gestion financière. En tant que conservateur au plan financier, et propriétaire d'une entreprise pendant toute ma vie, je sais qu'il y a toujours de meilleures façons de faire les choses et que l'on peut s'améliorer constamment. Dire qu'ajouter de l'argent permet de fournir plus, ce n'est pas du tout dans mon vocabulaire de fonctionnement efficace et efficient. Je vous remercie donc de l'excellent travail que vous faites à cet égard et de la prestation — comme nous l'avons vu lorsque nous sommes allés à Charlottetown — de services superbes à nos anciens combattants, en veillant à ce que personne ne soit oublié et à ce que chacun obtienne le degré de service que vous promettez.
Ma question porte sur le Bureau de l'ombudsman des vétérans parce que, comme vous le savez, nous en avons discuté au cours des dernières réunions. J'aimerais savoir quel effet la création du Bureau de l'ombudsman des vétérans a eu en ce qui concerne les objectifs que vous avez décrits. Est-ce que ce bureau a eu des effets sur ces objectifs?
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Je vais répondre à la question. D'abord, le bureau de l'ombudsman est de création très récente. À ce stade-ci, les objectifs et les résultats stratégiques que vous voyez là sont nettement axés sur le ministère. Comme vous le voyez, il y a un résultat distinct pour l'ombudsman, son résultat indépendant, et il y en a aussi un autre pour le Tribunal des anciens combattants (révision et appel), qui est un résultat distinct.
Comme le bureau de l'ombudsman est là pour une période plus longue — il n'existe que depuis peu —, et au fur et à mesure qu'il recensera les problèmes systémiques, on peut s'attendre à voir les résultats de ses avis, de ses examens systémiques, qui auront un impact. Mais à ce stade-ci, vu le peu de temps écoulé, si vous regardez quand ce document a été créé — c'est pour l'exercice financier en cours — vous verrez qu'il a été rédigé à la fin du dernier exercice financier, au cours du dernier trimestre. C'est un document qui remonte au début de 2009. Le bureau de l'ombudsman, à ce moment-là, n'existait que depuis 14 mois à peu près.
Ce que vous voyez, c'est ce que le ministère estime être les questions stratégiques.
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Merci, monsieur le président.
Je vous remercie de votre présence. C'est fantastique. Je suis encore plus heureuse de voir Ron Herbert parce qu'il me dit qu'il a des racines à Miramichi, ce qui signifie beaucoup pour moi.
Premièrement, je voudrais réitérer ce que vous avez dit au sujet des écoles. Grâce à l'excellent travail que des gens comme vous accomplissez, je sais, étant une ancienne enseignante, que les écoles obtiennent du matériel précieux qui aide vraiment à sensibiliser les enfants à ces questions. Tout cela les intéresse vraiment beaucoup. Au nom des enseignants de chez moi, je veux sincèrement vous remercier.
Ma circonscription compte également beaucoup de régions rurales. Je me demande ce que compte faire ACC pour faciliter l'accès aux services aux anciens combattants qui vivent en milieu rural? Je pense que la qualité des services qu'ils reçoivent est bonne, mais je me demande s'il est encore possible de l'améliorer.
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Le Canada est vaste, et la prestation de services aux anciens combattants vivant dans les régions rurales pose des défis. J'aimerais faire quelques observations à cet égard.
Nous avons d'abord des centres d'appels nationaux qui fournissent des services dans les deux langues officielles. Nous avons un service d'écoute téléphonique où travaillent des conseillers professionnels qui répondent aux appels de détresse 24 heures sur 24. Nous avons aussi un site Web. Nous comptons dans l'avenir enrichir ce site Web pour qu'il soit possible d'y faire des transactions et de cette façon, tous les Canadiens, sans égard à leur lieu de résidence, auront un accès égal à nos services.
Bien sûr, bon nombre de nos conseillers rendent aussi visite aux anciens combattants chez eux. Ces conseillers ne demeurent pas dans leur bureau. Lorsque nous nous trouvons à un endroit particulier, nous communiquons avec les organismes qui représentent les anciens combattants de manière à ce qu'ils sachent que nous sommes dans le coin. Si un ancien combattant veut prendre rendez-vous avec nous, nous sommes heureux de le rencontrer pendant que nous sommes dans son secteur.
Quant au reste, les seuls changements que nous apportons à nos services sont ceux que le gouvernement a déjà annoncés et que le ministre et notre ministre ont annoncé conjointement au sujet des centres intégrés de soutien pour le personnel sur les bases des Forces canadiennes. Nous procédons avec détermination à cet égard. Nous ne comptons pas ouvrir davantage de bureaux dans le pays, mais nous comptons améliorer nos services par d'autres moyens, et notamment par des moyens électroniques.
Enfin, nous collaborons avec certaines provinces dans le domaine de la télémédecine, ce qui permet de poser des diagnostics à distance par Internet.
J'aimerais vous souligner, chose que je n'ai pas fait tantôt, que le chiffre n'est pas indexé comme vous le voyez ici, mais les salaires représentent entre 70 et 75 p. 100 des coûts de fonctionnement du ministère. Le ministère reçoit automatiquement les chiffres en cas d'augmentations salariales. Par conséquent, cette partie de nos coûts de fonctionnement sont indexés compte tenu de l'inflation, bien que cela ne soit pas indiqué ici. Ce sont plutôt les chiffres au moment de la négociation.
En ce qui concerne la réduction que vous voyez ici, ce sont de petites réductions en fonction sans doute... honnêtement, je ne peux pas répondre à la question. C'est un tout petit montant. C'est environ 82,5 millions par rapport à 82,1 millions, donc 400 000 $ grosso modo.
Je peux vous fournir une réponse écrite si vous le désirez.