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Merci, monsieur le président.
Je m'appelle Brian Wallace et je suis l'avocat principal de la Commission d’enquête sur le déclin des populations de saumon rouge du fleuve Fraser, la Commission Cohen. Je suis accompagné de Lara Tessaro, une de nos avocates en second.
Nous vous remercions infiniment de nous avoir invités à comparaître. Je voudrais profiter de l'occasion pour faire le point sur notre situation.
Je ferai aujourd'hui l'expérience de l'avertisseur de M. Ladouceur, et je songe même à me munir d'un tel dispositif pour m'en servir lors de nos audiences, compte tenu de tout l'intérêt que suscite notre enquête et du délai très serré qui a été donné au juge Cohen.
Je ne vous apprends rien, j'en suis convaincu, mais je voudrais tout de même vous préciser que notre mandat comporte deux volets: premièrement, faire enquête sur le déclin des populations de saumon rouge dans le fleuve Fraser, en tenant compte des politiques et des pratiques de gestion du MPO; deuxièmement et plus globalement, déterminer les causes du déclin, évaluer l’état actuel et prévisionnel des stocks ainsi que formuler des recommandations pour que la situation s'améliore.
C'est un très vaste mandat. Au cours des prochaines minutes, j'espère simplement pouvoir vous expliquer comment nous comptons le mener à bien, mais au bout du compte, sachez que le juge Cohen tient à ce que l'enquête soit menée de façon exhaustive, équitable et opportune. Le délai a été fixé dans le décret qui a nommé le juge à titre de commissaire indépendant chargé de faire enquête sur cette affaire. Cela dit, nous sommes tous conscients des limites de temps que nous impose la réalité.
À la fin de la semaine dernière, nous vous avons fait parvenir un bref document d'information, que vous avez peut-être eu l'occasion de lire ou que vous souhaiterez peut-être lire. Au début de ce rapport d'étape, nous abordons certaines questions administratives pour expliquer ce que nous avons accompli du 6 novembre, date à laquelle le juge Cohen a été nommé, jusqu'à aujourd'hui.
D'une façon plus générale, je voudrais vous indiquer comment nous avons l'intention de mettre à contribution le public dans le cadre de notre enquête et comment nous tenons à ce que celle-ci soit exécutée de façon exhaustive et équitable.
En ce qui concerne le public, la première étape a consisté à inviter les personnes souhaitant participer à présenter une demande. Nous croyons avoir reçu un nombre record de demandes, soit 49. Certaines émanent de groupes qui se sont constitués à cette fin. En tout, je dirais qu'il y a plus de 60 groupes et particuliers qui ont manifesté leur intérêt.
Ces dernières semaines, nous avons essayé de convaincre ces groupes et ces particuliers de collaborer davantage entre eux, de sorte que le nombre de participants diminue et que nos audiences se déroulent efficacement.
Le processus de demande de participation a pris fin vendredi dernier par une réunion tenue dans la grande salle de la Cour fédérale de Vancouver et au cours de laquelle de 30 à 35 personnes ont cherché des moyens de collaborer et ont présenté des mémoires à cet effet. Cependant, le juge Cohen n'a pas encore déterminé qui sera autorisé à participer.
L'indemnisation constitue l'étape suivante. Le juge Cohen n'a pas le pouvoir d'accorder d'indemnisation, mais il peut formuler des recommandations à cet effet. Lorsqu'il aura établi la liste des participants, il s'attaquera à ces recommandations.
Quant à la participation du public, nous avons créé un site Web où les citoyens peuvent nous faire part de leurs observations sur les questions dont nous sommes saisis et nous envoyer leur mémoire. Le personnel de la commission examinera la pertinence de chaque mémoire. Seront affichés sur notre site Web ceux qui seront jugés pertinents et qui pourront alors faire l'objet de commentaires de la part du public. Nous espérons instaurer un dialogue avec le public sur les questions dont est saisie la commission.
Au bout du compte, nous escomptons pouvoir nous attaquer, lors des audiences publiques, à certains des problèmes touchant les diverses localités du bassin du Fraser et d'autres endroits où le saumon rouge du fleuve Fraser est important, notamment l'île de Vancouver.
La première étape de la partie plus officielle de nos travaux aura lieu en juin. Il s'agit de celle où les participants seront mis à contribution. Je pense que nous tiendrons une courte série de séances qui permettront au commissaire de faire le point sur le rapport provisoire qu'il doit présenter le 1er août. Le rapport provisoire consistera en une évaluation préliminaire des recommandations formulées au MPO par les groupes d'étude et les commissions d'enquête au fil des ans, et des mesures prises par le ministère pour donner suite à ces recommandations. Je le répète, nous tiendrons une courte série de la séance en juin, au cours desquelles les participants présenteront des mémoires sur les points qui doivent être abordés dans le rapport provisoire.
Dans le cadre de notre mandat, nous avons dû obtenir l'accès aux documents du MPO. Jusqu'à présent, le ministère nous a fait parvenir quelque 80 000 pages, et nous prévoyons en recevoir beaucoup plus. Nous estimons également que les divers participants nous soumettront également des documents. Nous devons par conséquent nous livrer à un important exercice d'analyse de ces documents.
Nous avons commencé à rencontrer les témoins. Vous pouvez constater que beaucoup ont des idées bien arrêtées sur la question et souhaitent être entendus par la commission. Nous avons également convoqué les représentants du MPO.
C'est l'étape préalable à l'audition des témoins, qui aura lieu ultérieurement cette année. J'ignore encore le temps que cette audition nécessitera. Le tout est fonction de ce que les documents et les témoins nous apprendront.
Il y aura donc deux parties: la participation du public et l'audition des témoins.
L'autre aspect de notre mandat est en quelque sorte scientifique. La commission n'effectuera aucune recherche scientifique comme telle — elle n'en a ni les moyens ni le temps, et j'estime qu'elle n'a pas les compétences pour le faire —, mais elle dispose d'un consultant qui est spécialisé en recherches sur les pêches et qui présidera un comité consultatif qui fera exécuter à forfait des recherches scientifiques que le public pourra consulter sur le site Web et qui seront peut-être examinées lors de tables rondes publiques où chacun pourra s'exprimer. L'objectif consiste à fournir des faits sur lesquels le commissaire pourra se fonder pour formuler ses conclusions d'une façon indépendante, équitable et exhaustive.
Je vous remercie.
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Je ne veux pas exercer de pression. Sans vouloir offusquer mes amis libéraux, je pense à la commission Gomery sur le fameux scandale des commandites, et je n'ai pas l'impression qu'on a tout réglé. Nous avons maintenant la commission Cohen.
J'estime important de vous dire que les problèmes de montaison du saumon dans la rivière Fraser datent de fort longtemps. On attend un rapport en mai 2011, et je ne vous parle pas des actions qui suivront, censément. J'emploie une expression populaire en disant que je ne veux pas qu'on « noie le poisson », qu'on se retrouve avec une commission qui, finalement, étudie, observe la situation et qu'après, le problème reste évident, qu'il demeure. C'est ce qui m'inquiète.
Je réfléchis au travail que vous ferez, au travail que nous pouvons faire, que nous avons déjà entrepris et je me demande s'il y a place pour une action de notre part dans les prochains mois ou les prochaines années, pour vous donner un coup de main. Ce n'est pas plus que cela, l'idée n'est pas de nécessairement vous donner un coup de main, vous êtes capables de fonctionner très bien seuls, mais j'aimerais que vous puissiez peut-être me rassurer un peu, ou beaucoup, ou pas du tout.
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Merci, monsieur le président.
Merci beaucoup, monsieur Wallace et madame Tessaro, pour votre comparution aujourd'hui. Nous vous sommes reconnaissants de bien vouloir nous rendre visite pour répondre à quelques questions et nous fournir de l'information.
J'ai moi-même une ou deux questions à vous poser.
Au début de votre exposé préliminaire, vous avez apporté quelques précisions qui ont éclairé ma lanterne. Je voulais seulement y revenir, car nous avons reçu à mon bureau différentes questions et observations de citoyens souhaitant contribuer à cette enquête qui les intéresse beaucoup.
Dans ce contexte, pourriez-vous m'indiquer s'il est toujours possible de participer via le site Web? Est-ce que cette possibilité sera offerte en permanence ou bien y a-t-il une date limite pour soumettre des commentaires ou des mémoires?
Merci, monsieur le président.
Ce n'est pas le fruit du hasard si trois des premiers membres du comité à poser des questions viennent de la Colombie-Britannique. Il va sans dire que ce sera un processus très important pour la province, et nous vous souhaitons la meilleure des chances. Comme nous avons à coeur la préservation de la pêche, nous espérons que l'initiative portera fruit.
Vous nous l'avez clairement fait savoir, nous ne savons pas ce qui en ressortira. Il se peut notamment qu'il y ait un plébiscite sur l'aquaculture. Il y a assurément beaucoup de citoyens de la Colombie-Britannique qui communiquent avec leur député à ce propos.
Vous êtes-vous demandés sur quoi ne devrait pas porter cette enquête, plutôt que sur quoi elle portera?
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Je vais poursuivre dans la même veine que mon collègue M. MacAulay.
Compte tenu de notre travail et du vôtre — je comprends un peu mieux ou je saisis davantage les différences entre les deux —, il y a quand même des aspects qui me préoccupent. J'ai consulté le CV du commissaire Cohen. Vous avez mentionné plus tôt, dans une réponse, que certaines personnes travaillent avec vous et qu'il y a un conseiller aux pêches.
Je me demandais de quelle façon on procède dans le cadre d'une telle commission. Ça nous arrive aussi de nous retrouver devant un sujet qu'on connaît moins. Le saumon de la rivière Fraser, c'est un peu loin de chez nous, je le connais beaucoup moins. Je connais le saumon de l'Atlantique, je connais l'aquaculture, je connais bien des dossiers dans les pêches, mais le saumon de la rivière Fraser, j'ai appris à le connaître récemment. On fait appel à des experts, les gens viennent ici, nous aident à mieux comprendre, à mieux saisir, mais on demeure, à la limite, des personnes en apprentissage par rapport à ce dossier.
Je ne veux pas mettre en doute les compétences du commissaire ou des gens qui font le travail, mais j'aimerais mieux comprendre la dynamique qui s'installe dans un dossier aussi spécifique que celui-là, qui comporte des aspects assez scientifiques aussi, car il y a toutes sortes de causes possibles. Je parlais du braconnage plus tôt, mais il y a les changements climatiques, il y a les maladies, les bactéries, ceci et cela, il y a aussi la pollution de la rivière Fraser. Je n'ai jamais vu une rivière d'apparence aussi affreuse. Elle paraissait vraiment extrêmement polluée, à son embouchure en tout cas. Je suis habitué aux rivières dont on voit le fond, les frayères de saumon, et je n'ai pas vu cela du tout. J'aimerais mieux comprendre la dynamique de votre travail à ce sujet.
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Si j'ai bien compris, monsieur Blais, vous voulez savoir pourquoi des avocats étudient des questions de nature scientifique.
La commission est tout à fait consciente que cette enquête comporte un volet scientifique très important. Nous n'avons ménagé aucun effort pour trouver un conseiller en recherche de renom dans le domaine des pêches, qui va diriger cet aspect de notre travail. Nous avons un plan solide en place.
Le nombre n'est pas encore définitif, mais le conseiller en recherche sera appuyé par un groupe d'experts formé d'environ six éminents chercheurs qui oeuvrent dans le domaine des pêches dans des établissements d'enseignement de la Colombie-Britannique. Ils contribueront à orienter la recherche, en établissant le cadre de référence de l'étude et en nous aidant à trouver les bons chercheurs contractuels pour faire le travail de recherche. Ils participeront aussi à la révision du travail effectué, ainsi qu'à l'établissement d'un processus permettant d'exposer les résultats de la recherche aux critiques du public et aux commentaires d'autres scientifiques.
Nous tentons donc de mettre en place un processus qui met à contribution les meilleurs intervenants que nous puissions trouver, pour tirer profit de la science, même si nous sommes des avocats de métier.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur Wallace, plusieurs études ont été menées et différents rapports sont parus à ce sujet au fil des ans. Depuis 1992, il y en a eu au moins quatre. En 1992, lorsqu'on a signalé la disparition d'un demi million d'individus de saumon rouge, le ministre Crosbie s'est penché sur la question. En 1994, lorsque plus d'un million et demi d'individus sont disparus, le ministre Tobin a commandé une étude. En 2002, le ministre Thibault a formé un comité spécial, et en 2004, alors qu'on avait signalé la disparition d'un million et demi à deux millions d'individus de saumon rouge, le ministre Regan a pris en main le dossier.
À votre avis, en quoi se distinguera cette enquête sous l'égide de la ministre Shea et du juge Cohen? On sait notamment que différentes recommandations avaient été formulées à l'issue des études précédentes. On pourrait probablement avancer qu'on aurait pu prévenir le problème si ces recommandations avaient été mises en oeuvre.
Ma prochaine question comporte deux parties. Premièrement, est-ce qu'on aurait réellement pu éviter le problème si on avait mis en oeuvre les recommandations formulées par les groupes d'étude précédents?
Deuxièmement, comment se démarquera cette enquête de celles qui l'ont précédée? Permettra-t-elle de mieux cerner la source du problème et d'éviter, idéalement, qu'une situation semblable se reproduise, en nous donnant des pistes sur la façon de protéger nos stocks de saumon sauvage?
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Merci, monsieur Donnelly.
Pour répondre à la première partie de votre question, je vous dirais que le mandat de la commission consiste notamment à examiner les recommandations formulées et les mesures prises par le MPO à la suite de la publication des rapports précédents. Nous ne voulons pas seulement savoir si le ministère s'était engagé à faire telle ou telle chose. Nous voulons voir si des mesures concrètes ont réellement été prises.
Ceci nous amène à la seconde partie de votre question. Je ne peux pas prévoir en quoi les résultats de la présente enquête seront différents de ceux des études précédentes. Cependant, le fait que le commissaire Cohen ait la capacité d'assigner des témoins, un pouvoir que l'on exerce déjà, et que nous ayons demandé la communication de documents auprès du MPO, nous permettra d'en savoir plus sur les mesures prises, de voir si un suivi adéquat est assuré, de vérifier que les interventions sont coordonnées, et ainsi de suite.
Nous avons les outils nécessaires pour faire une analyse détaillée des politiques et de leur application au ministère des Pêches et des Océans.
J'ai deux questions à vous poser rapidement.
Abordons la question sous un autre angle. En présumant que ce comité étudie le dossier un peu plus en profondeur et qu'il aborde des enjeux comme celui de l'aquaculture, il est probable que nous entendions aussi certains des témoins qui comparaîtront devant la commission. Premièrement, pensez-vous que les témoins pourraient trouver la chose un peu étrange s'ils devaient avoir l'impression que deux enquêtes gouvernementales sont menées parallèlement?
Deuxièmement, si nous décidons tout de même d'aller de l'avant, j'imagine que la commission mettrait en place un processus qui lui permettrait d'aller tirer les renseignements rendus publics obtenus par le comité auprès de ses témoins, et qu'elle les intégrerait dans ses rapports, n'est-ce pas?
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Merci, monsieur le président.
Je crois qu'en fait on a posé des questions directes à M. Swerdfager, et qu'il a fourni le point de vue et l'avis du ministère. Si je comprends bien, le public a certainement un autre point de vue ou d'autres préoccupations qui semblent être d'un degré plus élevé que ce que laisse entendre le ministère.
Cependant, je ne dis pas que Mme Morton veut témoigner pour corriger le tir sur quoi que ce soit. Je n'en ai aucune idée. Elle peut très bien vouloir faire cela, mais je pense plutôt qu'elle veut fournir un autre point de vue. Nous n'aurions besoin que d'une séance pour avoir un portrait complet de ce qui se passe sur la côte Ouest. Ce serait un autre point de vue scientifique. Elle a fait passablement de travail sur ce sujet, et j'ai clairement établi qu'elle viendrait pour nous donner des renseignements. Cela pourrait être intéressant, mais si nous commençons à considérer d'autres points de vue, comme celui de la société Marine Harvest Canada, entre autres, nous commencerions probablement à toucher la question que vous avez soulevée, monsieur Kamp, en faisant de cela un point à l'ordre du jour.
Le but de cette motion est d'obtenir l'avis d'une scientifique, qui va nous présenter un autre point de vue sur le témoignage que nous avons entendu concernant le saumon, une question très importante pour la côte Ouest.
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Merci, monsieur le président.
Bien que la question de l'écocertification soit probablement digne d'intérêt aussi, si j'ai bien compris, le comité n'a pas fixé de façon définitive son plan de travail de la session. Nous avons de bonnes idées, mais il est toujours possible de faire des modifications ou des ajouts. J'ai cru comprendre que l'étude de la Colombie-Britannique était toujours en jeu.
Je considère que, pour le comité, recevoir Mme Morton comme témoin, c'est un peu agir comme un grand jury, en ce sens qu'elle aidera le comité à déterminer s'il y a lieu de poursuivre l'étude. J'aimerais entendre ce qu'elle a à dire et, en fonction de ce que nous faisons ici, décider par moi-même — de concert avec le comité, j'espère — s'il faut procéder à une étude plus détaillée ou approfondie.
Nous venons d'entendre le témoignage des avocats principaux de la Commission Cohen, et nous leur avons demandé s'ils pensaient qu'une étude du comité portant sur le saumon rouge du fleuve Fraser ou sur les stocks de saumons de la côte du Pacifique interférerait, de façon générale, avec leur mandat ou leur plan de travail. Si je ne me trompe pas, la réponse qu'ils nous ont donnée était qu'ils ne voyaient pas cela comme de l'interférence, qu'il s'agit de deux choses complètement différentes.
La question serait: pourquoi cette question devrait-elle être posée si nous ne considérions plus cela comme un sujet d'étude potentiel? Je vais donc appuyer cette motion.
J'ai hâte d'entendre ce qu'elle aura à dire dans le cadre d'un dialogue empreint d'ouverture et de transparence, afin que nous puissions déterminer s'il y a lieu de consacrer à cette question une bonne part des travaux du comité au cours de la présente session parlementaire.
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Je comprends ce point de vue.
Cette motion concerne le pou du poisson, je pense, et non l'aquaculture dans le cadre d'une étude élargie. C'est pourquoi j'ai pensé que, si nous voulions aller dans cette direction... Oui, c'est une scientifique, et elle a ses propres objectifs ou son propre engagement, je pense, dans ce domaine.
Je me demandais si, en plus d'Alexandra Morton, il serait utile de convoquer également le Dr Mark Sheppard, le vétérinaire principal en santé des animaux aquatiques de la Colombie-Britannique, qui est responsable du contrôle et de la surveillance du pou du poisson, et de toutes ces choses. D'après ce que je comprends, il se situe à l'échelon provincial, mais je pense qu'il serait intéressant de les convoquer tous les deux. C'est un domaine qui a été géré par la province jusqu'à maintenant — eh bien, en grande partie, de même qu'avec une petite participation du fédéral.
Cela me fera plaisir de modifier la motion pour l'inclure après Alexandra Morton, et de les accueillir tous les deux, peut-être le même jour, pendant une heure chacun, ou quelque chose de ce genre si c'est ce que nous voulons. La décision appartiendra au président.
Donc, ma modification consisterait à ajouter les mots « et au Dr Mark Sheppard, vétérinaire principal en santé des animaux aquatiques de la Colombie-Britannique » après les mots « Alexandra Morton ».