:
Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de témoigner devant vous aujourd'hui. Je vous suis reconnaissant de pouvoir rencontrer chacun et chacune d'entre vous. Vous êtes nombreux à être de nouveaux élus, tandis qu'il y en a parmi vous que je connais depuis quelque temps déjà. Je me réjouis de collaborer avec vous tous pendant cette session parlementaire.
Au cours de mes quatre mandats au Parlement, j'ai siégé au sein de plusieurs comités parlementaires, dont certains étaient bons et d'autres moins bons. Pour ce qui est du Comité permanent du patrimoine canadien, je n'ignore pas qu'il a la réputation de réunir des gens qui discutent franchement et honnêtement et se soucient activement d'améliorer la situation de tous les Canadiens.
Il s'agit de ma première visite à votre comité mais ce ne sera certainement pas la dernière. Je me réjouis du travail qui nous attend au cours de cette session et de collaborer avec vous à l'avenir.
J'aimerais d'abord vous présenter le travail entamé depuis ma nomination au poste de ministre du Patrimoine canadien et des langues officielles. Je tiens à vous parler des rencontres que j'ai eues avec les diverses parties intéressées et de ce que j'y ai appris. Je suis très heureux d'avoir l'occasion de discuter avec vous des moyens que nous pouvons prendre ensemble pour encadrer et soutenir le secteur artistique et culturel canadien. Je serai ravi de répondre à toute question que vous pourriez avoir. J'espère que cette rencontre sera la première d'une longue série d'échanges productifs.
[Français]
L'édification de communautés dynamiques est l'une des priorités de notre gouvernement, et ce, depuis notre entrée au gouvernement. Des communautés stables et dynamiques permettent à leurs citoyens de s'épanouir, tout en contribuant au mieux-être et à l'identité de notre vaste pays. C'est pour ces raisons que nous sommes engagés envers notre Feuille de route pour la dualité linguistique canadienne.
Cet investissement totalise 1,1 milliard de dollars sur cinq ans et sera réparti entre 13 ministères et agences. Il s'agit d'un investissement sans précédent. De cette somme, 14 millions de dollars serviront à préserver et à promouvoir notre dualité linguistique au sein du secteur des arts et de la culture.
Cette année marque le 40e anniversaire de la Loi sur les langues officielles. Il y a là matière à célébrer, et tous les Canadiens peuvent être fiers.
Nous investissons également dans les festivals et les commémorations à caractère historique. Nos programmes permettent aux Canadiens de prendre part à la vie de leur communauté et d'avoir accès aux arts et à leur patrimoine. Au cours de nos trois premières années au pouvoir, nous avons augmenté de 37 p. 100 le financement octroyé par l'entremise de Présentation des arts Canada. Avec le budget de 2009, nous poursuivons sur cette lancée en investissant un autre 100 millions de dollars sur deux ans pour les festivals ou les rencontres populaires.
Nous investissons dans les communautés partout au pays. L'an dernier, nous avons investi dans les célébrations du 400e anniversaire de la ville de Québec. Nous investissons cette année deux millions de dollars, par l'entremise du programme Capitales culturelles du Canada, pour aider Trois-Rivières à fêter son 375e anniversaire. Ces anniversaires sont des événements marquants d'importance nationale, et nous connaissons les avantages économiques et sociaux qu'apportent ces célébrations.
[Traduction]
Voilà à peine deux semaines, j'ai eu l'occasion de visiter Halifax et d'y annoncer un investissement de notre gouvernement de 160 000 $ dans le Festival de jazz de l'Atlantique et dans le Festival de musique de la Nouvelle-Écosse de 2009. Nous avons également investi dans le Festival des enfants de Lockport au Manitoba et dans le Festival du Bois en Colombie-Britannique. Les festivals et les activités commémoratives rapprochent les gens, enrichissent la vie des collectivités et les rendent plus dynamiques, ce qui, en retour, contribue au bien-être de l'ensemble de notre pays.
Un autre des objectifs de notre gouvernement est de faire notre part en soutenant les musées. Voilà pourquoi nous avons investi 100 millions de dollars dans nos établissements patrimoniaux depuis 2006. Nous voulons nous assurer que nos musées nationaux ont les moyens d'entretenir leurs édifices et de mettre en valeur les collections qu'ils détiennent au nom de tous les Canadiens et Canadiennes.
En décembre, j'ai eu le privilège de me joindre au Premier ministre Stephen Harper et au premier ministre Gary Doer à l'occasion de la cérémonie d'inauguration de la construction du Musée canadien des droits de la personne, qui se tenait à Winnipeg. Ce musée a été constitué par une loi adoptée par le Parlement. Il deviendra le premier musée national jamais établi à l'extérieur de la région de la capitale nationale. Il s'agit là d'un investissement sans précédent ainsi que d'un excellent exemple de partenariat, en l'occurrence avec le secteur privé, le gouvernement du Manitoba et la ville de Winnipeg.
Je tiens aussi à mentionner que nous travaillons avec les Autochtones pour célébrer et soutenir leurs cultures. Nous appuyons la remise des Prix nationaux d'excellence décernés aux Autochtones qui rend hommage à leurs réalisations exceptionnelles dans divers domaines.
Les arts et la culture constituent un des volets du portefeuille très diversifié du patrimoine canadien, et je tiens à souligner notre engagement envers ce secteur. Nous reconnaissons l'importance capitale de la créativité et de l'innovation culturelles non seulement pour le dynamisme de la culture canadienne, mais également pour la croissance économique. Grâce à mes voyages et à mes consultations menées partout au pays, je connais également l'importance des arts et de la culture aux yeux des Canadiens et leur incidence sur notre patrimoine, notre identité et notre qualité de vie.
Depuis notre entrée au gouvernement en 2006, nous avons augmenté de 8 p. 100 les investissements dans le secteur des arts et de la culture. Notre gouvernement a augmenté considérablement les budgets des programmes du ministère du Patrimoine canadien. Nous avons doublé le budget du programme Espaces culturels Canada et l'avons prolongé de un an. Nous avons augmenté le budget consacré à la formation artistique de 42 p. 100 et celui des musées de 28 p. 100.
Notre gouvernement continue d'augmenter ses dépenses dans le secteur des arts et de la culture avec le budget de 2009. De plus, nous poursuivons nos efforts pour répondre aux besoins du secteur de la créativité. À cet égard, j'aimerais souligner que, dans le nouveau budget, nous maintenons le financement affecté aux secteurs culturels à 540 millions de dollars. Plus précisément, nous investissons davantage dans les programmes de formation et les programmes de soutien aux jeunes artistes et créateurs.
Bon nombre d'entre vous se souviennent, ou ont entendu parler, de l'effet remarquable des célébrations du Centenaire du Canada en 1967 sur le sentiment de fierté et d'identité des Canadiens. Le 150e anniversaire du Canada arrive et je crois que nous pouvons, et que nous devons, en faire un événement inoubliable. Nous devons en faire un événement qui permettra à notre pays de rayonner et d'éveiller, chez tous les Canadiens et Canadiennes, un grand sentiment d'appartenance.
Le Comité permanent du patrimoine canadien peut jouer un rôle dans les préparatifs des célébrations de 2017. Cinquante ans après son centenaire, le Canada est devenu un pays bien différent et ce, à bien des égards. Je demanderai donc au Comité s'il peut déterminer comment susciter l'élan et les engouements pour les célébrations de 2017 ainsi que le moyen d'en faire un moment inoubliable. J'accueillerai avec plaisir les propositions du Comité à ce sujet car cela suscitera certainement l'intérêt de tous les Canadiens.
[Français]
Notre gouvernement fait la promotion du Canada sur la scène culturelle internationale. Chaque année, nous investissons plus de 21 millions de dollars dans la promotion à l'international de l'exportation par l'entremise d'organismes comme le Conseil des Arts du Canada. Nous avons d'ailleurs augmenté de 21 p. 100 le budget du conseil depuis 2006. Le Conseil des Arts du Canada bénéficie maintenant de 180 millions de dollars par année, ce qui signifie que plus d'argent va directement au bénéfice de nos artistes.
[Traduction]
Ajoutez à ceci notre nouvel investissement de 25 millions de dollars dans les Prix du Canada pour les arts et la créativité, qui feront mieux connaître les artistes canadiens sur la scène internationale. Ces prix feront du Canada un carrefour culturel mondial. Nous croyons que les artistes canadiens sont les meilleurs au monde, et c'est la raison pour laquelle nous avons fait ces investissements.
Notre gouvernement reconnaît que ce que nous investissons dans la culture nous revient en grande partie. Selon le Conference Board du Canada, le secteur culturel a généré 46 milliards de dollars d'activités économiques au sein de notre produit intérieur brut et il emploie plus de 650 000 personnes. Toutefois, nous savons fort bien que la culture, au-delà des données économiques attrayantes qu'elle suscite, représente bien plus. Elle constitue une manifestation puissante et éloquente de ce qui nous rassemble en tant que Canadiens. La culture s'appuie sur les valeurs qui nous sont chères pour devenir un des piliers de notre identité.
La créativité et l'innovation sont indispensables non seulement à l'enrichissement de la vie culturelle canadienne, mais aussi à l'avenir de notre économie. Notre gouvernement reconnaît l'importance des arts, de la culture et du patrimoine auxquels nous avons consacré plus d'un demi-milliard de dollars dans le budget de 2009. Cet investissement comprend 100 millions de dollars pour les festivals et les manifestations culturelles, 60 millions de dollars pour les petits musées et les théâtres locaux ainsi que de nouveaux investissements nationaux dans la formation artistique.
Le sport fait partie de l'identité canadienne et constitue un volet important du travail du ministère du Patrimoine canadien. L'activité physique est indispensable à un mode de vie sain et le sport contribue à l'édification d'une société saine. Voilà pourquoi nous sommes également le plus important bailleur de fonds du système sportif canadien. Par nos investissements, nous voulons encourager la participation populaire et l'excellence sportive, du terrain de jeu au podium.
Nous savons qu'en investissant dans la culture, nous investissons dans notre avenir. Voilà pourquoi nous avons consacré plus d'argent aux arts et à la culture que tout autre gouvernement dans l'histoire du Canada.
En 2008-2009, les investissements de notre gouvernement dans le système sportif canadien atteindront le budget annuel de 166 millions de dollars, une somme inégalée jusqu'à maintenant. Nous pouvons tous être fiers du patrimoine sportif du Canada. À titre de Britanno-Colombien, je suis particulièrement enthousiaste envers la tenue, en 2010, des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver.
Depuis que nous avons appris que le Canada accueillera les Jeux de 2010, j'assiste au plus grand nombre possible d'activités spéciales portant sur les Jeux. Je suis donc très heureux de dire que le programme « À nous le podium » de notre gouvernement assure à nos athlètes le soutien financier nécessaire à leur préparation en vue des Jeux. Ce programme est doté d'un budget de 55 millions de dollars.
Alors qu'il ne reste qu'un an avant l'inauguration des Jeux, je suis certain que les membres du Comité et tous les Canadiens partagent mon enthousiasme. Nos collectivités sont extrêmement avantagées par l'accueil de telles manifestations sportives. Qu'il s'agisse de nouvelles installations sportives, d'augmentation du bénévolat et de la participation aux activités sportives ou encore des retombées sociales ou économiques, le Canada bénéficiera longtemps de l'héritage des Jeux d'hiver de 2010.
Cet événement exceptionnel ne s'arrête pas aux athlètes et aux spectateurs; il s'étend aux arts et à la communauté artistique. Nous avons là une magnifique occasion de mettre en valeur le patrimoine canadien devant un public international. On estime que quelque 3,2 milliards de personnes regarderont les cérémonies d'ouverture des Jeux.
Récemment, non loin de chez moi à Port Moody, l'Olympiade culturelle de 2009 a été lancée à Vancouver. Ce festival de six semaines offrira quelque 400 expositions et spectacles, dont 120 productions artistiques distinctes, et ce, en 70 endroits différents. Notre investissement dans l'Olympiade culturelle n'est que l'une des nombreuses activités que nous avons financées en augmentant de 37 p. 100 le budget du programme Présentation des arts Canada.
Nous avons également investi 24,5 millions de dollars dans le relais de la flamme, comme le prévoyait le budget de l'an dernier. Ce relais sans précédent verra la flamme olympique parcourir 45 000 kilomètres en 100 jours et traverser plus de 1 000 collectivités canadiennes. Ce sera le plus long relais de la flamme jamais organisé, et il suscitera la participation des Canadiens dans les collectivités anglophones et francophones de partout au pays.
Nous avons réservé 12,5 millions de dollars pour financer des célébrations communautaires aux divers endroits où passera la flamme. Ces célébrations mettront en valeur des artistes locaux. Voilà un autre exemple de la façon dont nous pouvons oeuvrer dans les domaines du sport et de la culture pour améliorer la qualité de vie des Canadiens.
Depuis ma nomination au poste de ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles l'automne dernier, j'ai travaillé sans relâche pour répondre aux besoins des artistes de partout au pays. J'ai visité de petites et de grandes villes ainsi que des établissements comme le Musée d'art contemporain, les Wychwood Barns, le Musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse et bien d'autres encore. J'ai rencontré tous mes homologues provinciaux ainsi que les dirigeants d'organismes comme le Conseil des Arts du Canada, l'Union des artistes, Orchestres Canada et le Musée des beaux-arts de Vancouver. Mon objectif était, et demeure, de tisser des liens avec la communauté artistique et d'établir des relations de travail positives dont tous les Canadiens et Canadiennes bénéficieront.
Même si j'ai eu l'occasion de constater le dynamisme et la créativité du secteur culturel, je reconnais que celui-ci devra affronter des obstacles à l'avenir. Le premier et le plus important est la situation économique mondiale. Les entreprises culturelles à but lucratif et non lucratif ressentent déjà les effets des restrictions du crédit. L'évolution rapide de la technologie a d'importantes répercussions sur le secteur culturel: elle apporte de nouvelles possibilités mais aussi de nouveaux défis.
On peut désormais joindre le public d'une foule de façons dont, par exemple, par l'entremise de sites de réseautage social comme MySpace ou Facebook. D'ailleurs, 34 p. 100 des Canadiens de moins de 20 ans visitent de pareils sites pour y dénicher de nouvelles oeuvres musicales et artistiques. L'industrie culturelle y a également recours pour joindre le public. On fait la promotion des artistes en ligne plutôt que de recourir aux médias publicitaires habituels comme les dépliants ou les annonces radiophoniques et télévisées.
Moins de gens achètent des disques parce qu'ils souhaitent plus de souplesse et de choix. Plutôt que d'acheter tout un disque, ils ne choisissent que les chansons qu'ils préfèrent. Voilà une réalité à laquelle les gens de l'industrie devront faire face. Ils devront déployer davantage d'efforts et je continuerai à travailler avec eux pour édifier un cadre de politiques viable.
[Français]
Dans cet environnement qui change à toute vitesse, nous devons nous pencher avec sérieux sur nos façons d'investir dans la culture. Nous devons réexaminer nos politiques culturelles, car certaines d'entre elles sont issues d'approches traditionnelles qui peuvent ne plus convenir.
À mon avis, nos politiques culturelles doivent respecter le caractère unique de notre patrimoine et servir les intérêts des Canadiens en tant que citoyens créateurs et consommateurs. Les Canadiens veulent et doivent avoir accès à de l'information qui concerne leur monde, que ce soit par l'entremise de livres, de magazines, de films ou d'expositions. Nous voulons voir des films qui racontent nos histoires, par exemple Passchendaele ou Ce qu'il faut pour vivre. Nous voulons lire des livres comme le grand succès de Guy Vanderhaeghe, The Englishman's Boy, ou la trilogie de Marie Laberge, Le Goût du bonheur.
Il nous faut aussi des politiques qui se concentrent sur l'innovation afin que le secteur culturel puisse continuer à jouer un rôle important dans la croissance de notre économie.
À mon avis, l'Office national du film est un exemple à suivre à cet égard. Dans le cadre de son 70e anniversaire, l'ONF a mis en ligne les meilleurs extraits de 900 films, et ce, en les rendant accessibles à tous gratuitement. Jour et nuit, peu importe où ils se trouvent, les Canadiens ont maintenant accès à cet important pan de notre patrimoine culturel.
Nous voulons que le Canada demeure un chef de file dans la conception de jeux vidéo. Vingt pour cent des jeux les plus vendus en Amérique du Nord ont été conçus dans des studios canadiens. En 2007, ce secteur innovateur a enregistré des revenus évalués à 2 milliards de dollars.
[Traduction]
Enfin, nous devons adopter des politiques qui aident nos créateurs à présenter leur ingéniosité, à édifier leur marque de commerce et à contribuer à l'image du Canada à l'étranger. Notre marché intérieur est modeste et bon nombre de nos artistes doivent leur succès à leurs ventes internationales. Par exemple, le groupe rock Nickelback a vendu pour plus de 300 millions de dollars de disques à l'étranger au cours des 10 dernières années.
Les succès du Cirque du Soleil ou de Céline Dion sur la scène internationale suscitent certainement la fierté de tous les Canadiens, mais ces succès édifient également notre réputation mondiale de pays compétitif. Cette image est essentielle pour faire du Canada un pays attrayant pour les touristes et les investisseurs, en plus de stimuler l'économie dans tous les secteurs.
Je veux passer en revue nos politiques culturelles dans le but de les moderniser. J'espère que le Comité tiendra compte de certains de ces enjeux dans la préparation de son calendrier de travail des prochains mois. Au cours des prochains mois, nous aurons beaucoup de travail à abattre et nous devrons établir des priorités, dont la mise en oeuvre des dispositions du budget de 2009.
Je tiens à réitérer notre engagement envers l'industrie de la télévision et des médias numériques interactifs dans lesquels nous investirons 134 millions de dollars par année pendant deux ans. De tels investissements nous permettent de consolider l'économie et de créer des emplois pour les Canadiens et Canadiennes. Nous croyons que les secteurs de la radiodiffusion et des nouveaux médias continueront à contribuer à la santé de l'économie canadienne. Nous savons tous que l'industrie traverse une période difficile et je tiens à vous assurer que je surveille la situation de près.
[Français]
En terminant, permettez-moi de vous rappeler que notre gouvernement comprend que l'appui à la culture n'est pas simplement un souhait, c'est une nécessité. J'ai toujours été clair à ce sujet depuis ma nomination comme ministre du Patrimoine canadien, l'automne dernier. Le mandat du portefeuille de Patrimoine canadien, et tout particulièrement les arts et la culture, est important pour notre gouvernement.
[Traduction]
Je crois que tous les membres du Comité ont là une belle occasion de travailler avec nous pour faciliter les changements en cette ère d'innovations effrénées dans le secteur culturel. Non seulement nous devons répondre aux besoins des Canadiens d'une manière productive, mais le faire en respectant l'économie et les défis que nous aurons à relever.
Je vous remercie de m'avoir donné l'occasion de m'adresser au Comité aujourd'hui. Je serai heureux de répondre à toutes questions que vous pourriez avoir.