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Merci, monsieur le président. Je vous remercie de votre invitation à prendre la parole dans le cadre de ce comité.
Vous, à titre de membres du Comité permanent des langues officielles, et moi, à titre de ministre responsable des Langues officielles, sommes engagés envers la protection et la promotion de nos deux langues officielles. Nous faisons en sorte que le gouvernement du Canada serve nos partenaires communautaires de façon la plus efficace possible.
Par ailleurs, en tant que ministre du Patrimoine canadien et des Langues officielles, je suis heureux de souligner que nous venons tout juste de célébrer les 40 ans de la mise en oeuvre de la Loi sur les langues officielles.
La Loi sur les langues officielles instaurait l'égalité du statut du français et de l'anglais dans l'administration fédérale, désormais appelée à mieux servir les Canadiens dans la langue officielle de leur choix.
[Traduction]
Comme vous le savez, le cadre complet en matière de diligence du Conseil du Trésor est un élément important pour assurer que l'argent des contribuables est utilisé de façon judicieuse. Comme vous pouvez le deviner, ce niveau de diligence nécessite du temps.
Nous exerçons un leadership en matière de langues officielles et nous comptons sur nos précieux partenaires actifs au sein des communautés pour concrétiser nos engagements.
[Français]
Bien que je me rende compte que tout n'a pas été à la satisfaction de tous, je peux vous assurer qu'ayant rencontré plusieurs groupes partout au pays à l'occasion de mes tables rondes — plus particulièrement les représentants de la Fédération des communautés francophones et acadienne et du Quebec Community Groups Network —, il existe une bonne relation de travail entre le gouvernement et ces groupes.
Je voudrais par contre souligner que malgré cette bonne relation, il existe des situations qui rendent le travail des groupes communautaires difficile. Lorsque j'ai visité la communauté francophone de l'Île-du-Prince-Édouard, j'ai entendu leurs doléances, et je peux vous dire que leurs plaintes ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd. C'était la première fois qu'un ministre fédéral des langues officielles visitait cette communauté, et j'étais content de pouvoir constater en personne leurs préoccupations, leur passion et leur dévouement. Cela m'a particulièrement touché.
Nous avons prêté une attention particulière aux préoccupations des communautés à propos des délais dans le traitement des demandes et de la lourdeur des processus administratifs. Et nous sommes engagés à y donner suite.
Ces enjeux ont eu des répercussions chez les organismes communautaires au niveau de la gestion des ressources humaines et de l'accès au crédit. Ils ont également entraîné une incertitude dans la planification.
En effet, ce sont nos partenaires qui rendent nos deux langues officielles bien vivantes. Nous sommes convaincus que, parmi eux, les clients à faible risque, comme certaines communautés avec lesquelles nous faisons affaire depuis de nombreuses années, devraient passer par un processus moins exigeant qui leur conviendrait davantage.
Les modalités des programmes de soutien aux langues officielles ont d'ailleurs été récemment approuvées par le Conseil du Trésor. Cela permettra une réduction dans la fréquence des paiements et dans le nombre de rapports soumis par les bénéficiaires afin de recevoir le financement. Nous croyons que cela constitue une étape positive envers la réduction du fardeau administratif éprouvé par nos partenaires des communautés.
[Traduction]
Cela implique qu'à la suite des mesures prises par notre gouvernement, les groupes communautaires parviennent actuellement à plus de stabilité et de certitude et traitent avec moins de bureaucratie dans leur processus de financement.
[Français]
Il est désormais possible, à l'intérieur des Programmes d'appui aux langues officielles, de choisir d'utiliser une subvention plutôt qu'une contribution, si l'appui à l'organisme est inférieur à 50 000 $. Le seuil était auparavant de 30 000 $. En ayant une subvention plutôt qu'une contribution, l'organisme évite certaines exigences administratives.
De plus, j'ai demandé à mes fonctionnaires d'apporter d'autres améliorations pour remédier au problème. Dans quelques instants, ils vous donneront davantage de détails, mais voici un résumé.
[Traduction]
Nous continuons à encourager nos partenaires des communautés des langues officielles de soumettre des demandes de financement pluriannuel. L'année prochaine, plusieurs accords de contribution seront en place, c'est-à-dire que le volume de recommandations sera réduit. Ceci permettra une meilleure planification pour les organismes et réduira leur fardeau administratif.
[Français]
Aussi, toutes les procédures ont été examinées afin de réduire le temps de traitement des demandes et d'effectuer les paiements aux bénéficiaires.
De nouvelles normes de service seront mises en oeuvre à compter du 1er avril 2010.
Nous allons établir une date de tombée universelle pour toutes les provinces et tous les territoires pour 2011-2012.
Également, les 25 p. 100 pour les groupes seront remis plus tôt cette année. Donc, ils devraient recevoir leur financement au début d'avril.
[Traduction]
Cela implique que le processus de demande à partir du début jusqu'à la fin sera simplifié et rationalisé pour les bénéficiaires.
[Français]
Nous sommes fermement engagés à répondre aux préoccupations soulevées par les bénéficiaires d'une manière opportune, d'exécuter efficacement et de façon efficiente les programmes pour les Canadiens, et de trouver un juste milieu entre la diligence raisonnable et le fardeau administratif.
Nous entreprenons déjà des démarches pour répondre à ces inquiétudes. J'aimerais aussi saisir cette occasion pour rappeler au comité certaines de nos réalisations qui démontrent notre engagement envers les langues officielles partout au pays.
L'année 2009-2010 a été une année chargée sur le plan des réalisations. Notre feuille de route consacre des fonds sans précédent: 1,1 milliard de dollars sur cinq ans aux secteurs prioritaires que sont la santé, la justice, l'immigration, le développement économique, la culture et l'éducation.
Plusieurs éléments de la feuille de route ont déjà été annoncés. Le mois dernier, j'ai annoncé la signature du protocole d'entente en éducation de plus de 1 milliard de dollars sur quatre ans entre notre gouvernement et le Conseil des ministres de l'Éducation du Canada. Ce protocole réserve des fonds pour l'enseignement dans la langue de la minorité et l'enseignement de la langue seconde, ainsi que les programmes nationaux de bourses et de moniteurs de langue.
Ce protocole permettra à des milliers d'élèves vivant en situation minoritaire partout au pays, soit quelque 106 000 anglophones au Québec et 142 000 francophones hors Québec, d'étudier dans la langue seconde de leur choix et dans l'école de leur choix. Ce sont des jeunes anglophones à Québec et à Saguenay, et des jeunes francophones à Vancouver et à Winnipeg.
De plus, dans le cadre d'ententes fédérales-provinciales, notre gouvernement donne son appui aux provinces et territoires pour qu'ils offrent leurs programmes d'enseignement dans la langue seconde, dont les programmes d'immersion.
En septembre, notre gouvernement a annoncé une initiative de 10 millions de dollars visant à augmenter l'immigration francophone au Nouveau-Brunswick.
Ce mois-ci a marqué le lancement du portail linguistique du Canada, avec l'accès à TERMIUM Plus. Cet instrument de travail efficace développé au Canada a pour objectif de donner accès à de l'expertise à tous les Canadiens.
[Traduction]
Nous avons également lancé le projet pilote sur la langue seconde de l'École de la fonction publique du Canada, conçu pour donner aux universités canadiennes un meilleur accès aux outils d'apprentissage des langues. Cela n'inclut pas l'appui continu que nous offrons sous la forme de bourses d'études universitaires en traduction annoncées en juillet dernier, ni les initiatives pour renforcer le domaine des professions langagières.
Dans le domaine des arts et de la culture, les communautés minoritaires de langue officielle peuvent maintenant voir des oeuvres d'art et assister à des spectacles dans leur propre langue. De plus, elles peuvent faire mieux connaître leurs artistes grâce à de nouveaux programmes que notre gouvernement a créés le printemps dernier, comme les Vitrines musicales, le Programme national de traduction pour l'édition du livre et le Fonds de développement culturel. En septembre, ma collègue Shelley Glover a annoncé qu'un investissement dépassant les deux millions de dollars serait fait en appui à ce fonds.
[Français]
Notre gouvernement est fier du chemin parcouru en 40 ans. Je pense à la création de la toute première école secondaire francophone dans ma province, l'école Jules-Verne, à Vancouver. Vous serez d'accord avec moi lorsque je dis que nous avons fait du chemin.
Par ailleurs, depuis le début, nous tenons à ce que nos deux langues officielles soient pleinement intégrées à la planification, à l'organisation et au déroulement des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010.
Notre investissement supplémentaire de 7,7 millions de dollars annoncé au mois de septembre en témoigne.
[Traduction]
Concernant les Jeux olympiques de 2010, les commentaires de M. Graham Fraser ont été positifs. « Je suis très heureux de constater que le gouvernement a donné suite à ses engagements. Je suis très heureux. Ce sont de bonnes nouvelles. »
[Français]
Ces fonds iront aux services de traduction et d'interprétation, à l'installation de panneaux indicateurs bilingues aux centres de compétitions ainsi qu'à l'inclusion de la culture et de la langue françaises dans les cérémonies quotidiennes de remise des médailles organisées par chaque province et territoire.
J'ai également annoncé que notre gouvernement verse 1,7 million de dollars pour la réalisation de la Place de la francophonie à Granville Island. Dans cet espace, les visiteurs pourront se rencontrer et découvrir notre culture francophone dans toute sa diversité.
Depuis le début de l'aventure olympique canadienne, notre gouvernement s'est engagé à assurer la présence et la promotion du français et de l'anglais durant les jeux. Nous continuons sur cette voie et nous demeurerons vigilants pour que les Jeux d'hiver de 2010 soient les jeux de tous les Canadiens et Canadiennes.
D'ailleurs, il y quelques semaines, j'ai eu l'honneur de présider la 14e Conférence ministérielle de la francophonie à Vancouver. L'événement a eu lieu au Vancouver Convention Centre, qui sera le site officiel du Centre des médias pour les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010.
[Traduction]
Nous avons eu le plaisir de recevoir Jacques Gauthier du COVAN comme conférencier invité. Nous sommes maintenant sûrs que les Jeux seront bilingues, et cela inclut les questions touchant la radiodiffusion, qui, comme je le sais, ont été soulevées par votre comité.
[Français]
En terminant, je me dois aussi de souligner l'annonce de la création du Programme d'appui aux droits linguistiques, le PADL. L'Université d'Ottawa a été choisie pour la gestion du programme. D'ailleurs, je viens de désigner les membres du groupe d'experts nécessaire au fonctionnement de ce programme.
Permettez-moi de citer Allan Rock à propos de ce programme: « Je voudrais remercier le gouvernement de continuer à mener son travail dans le domaine des droits linguistiques du Canada. »
Ce projet se situe pleinement dans le cadre de la mission universitaire en ce qui a trait aux langues officielles et concrétise encore davantage le rôle de leadership de l'institution en y intégrant un programme clé d'appui aux droits linguistiques des communautés de langue officielle en situation minoritaire.
Je ne peux pas oublier de vous parler du Congrès mondial acadien, qui a eu lieu cet été, et auquel j'ai eu le privilège de participer. Notre gouvernement a investi 1 750 000 $ dans cet événement grandiose qui a été un très grand succès. Ce fut un plaisir de partager ce moment précieux avec les communautés acadiennes.
Enfin, permettez-moi de vous rappeler que nous sommes déterminés à maintenir un dialogue positif avec nos partenaires. Nous continuons également à exercer notre leadership en matière de langues officielles.
Je suis prêt à répondre à vos questions, et mes fonctionnaires seront à votre disposition pour vous donner davantage de détails sur les initiatives que mon ministère a l'intention d'entreprendre à cet effet. Merci.
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Merci, monsieur le président.
Bonjour à vous tous.
Monsieur le ministre, c'est à vous que je m'adresse. Les fonctionnaires, les gens qui travaillent dans la machine de l'État, on les rencontrera pendant la deuxième partie.
Je veux quand même vous mettre au parfum de la situation. Disons que ce n'est pas joli. En fin de semaine, avec mon collègue M. Godin, j'étais à l'assemblée générale de la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador et d'autres organismes, par exemple le journal Le Gaboteur et l'association des parents, qui tenaient aussi une assemblée à Labrador City.
L'association jeunesse devait recevoir, pour l'année en cours, un montant de 86 000 $ le 1er avril. Or cet argent n'est pas encore arrivé. Il a été accordé, mais il n'est pas encore arrivé. C'est problématique.
Vous me direz que c'est juste un exemple, mais Mme Cyrilda Poirier, qui est la directrice générale de la fédération, a été obligée, à un moment donné, de mettre sa carte de crédit en jeu pour pouvoir payer les employés parce que l'argent était promis, mais il n'était pas encore arrivé. Vous voyez un peu la difficulté. Ce sont les gens sur le terrain. On ne fait pas cela pour causer des problèmes, mais il faut que vous le sachiez parce que ces situations perdurent depuis longtemps.
Je ne veux pas regarder la couleur politique ou la couleur de la cravate du politicien en face de moi. Sachez que quand j'étais à la Fédération des francophones de Saskatoon, on avait aussi ce problème. À l'époque, c'était encore plus difficile parce que le gouvernement libéral voulait couper nos fonds de 53 p. 100 afin de réduire le déficit. Finalement, la réduction a été de 37 p. 100. On avait ce lourd poids sur les épaules, mais en plus, l'argent promis n'arrivait pas.
J'aimerais vous entendre sur ce qui suit. On parle ici du tissu social minoritaire. Que ce soit au Québec ou dans le reste du Canada, ce sont des programmes qui touchent directement la communauté. S'il y avait une délégation de signature — je ne sais pas comment on appelle ça en termes juridiques — qui faisait en sorte que le nombre de signatures que vous devez apposer sur une feuille de papier soit partagé par un plus grand nombre de personnes... Je ne dis pas qu'il n'y aurait pas de reddition de comptes; je ne parle pas de free-for-all. Mais si ce travail était fait soit en région, puisque vous avez des agents en région, soit à Ottawa, pour les organismes dits nationaux, pensez-vous qu'un tel allégement serait souhaitable? On pense qu'environ 70 p. 100 des accords sont de moins de 1 million de dollars. Il me semble, dans ce contexte, que ce serait un élément de solution.
Je voudrais vous entendre là-dessus.
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Monsieur le président, afin de gagner un peu de temps, nous pourrions commencer à la page 4 de la présentation où l'on parle de l'approche générale en matière de gestion des subventions et des contributions.
On tient vraiment à souligner le cadre d'imputabilité ou de diligence du gouvernement fédéral et certains éléments de ce cadre, comme la Loi fédérale sur la responsabilité, la Loi sur la gestion des finances publiques et la Loi sur le vérificateur général. Le ministère est un ministère d'avant-garde qui s'engage à mettre en oeuvre les recommandations du Comité d'experts indépendant sur I'amélioration de la gestion des contributions.
Il faut trouver l'équilibre entre la diligence raisonnable et des normes de services raisonnables pour nos bénéficiaires. Il est clair que le cycle ne fonctionne pas suffisamment bien et qu'on n'a pas obtenu la satisfaction de tout le monde. Mais je veux indiquer que nous avons un cadre de diligence assez lourd et qu'il faut vraiment être prêts à toujours démontrer, à la satisfaction du Conseil du Trésor et du vérificateur général, que nous gérons les fonds publics ainsi que prescrit par la loi et selon les politiques du Conseil du Trésor.
À la page suivante de la présentation, on parle de la réponse du PCH au Comité d'experts indépendants. Ces experts ont souligné, dans leur rapport, le besoin de gérer le concept de gestion du risque relativement à la saine gestion des fonds publics. Une diligence est absolument nécessaire mais il y a encore certains secteurs où, avec une connaissance du risque, on peut obtenir des pratiques plus habiles, plus agiles, dans l'administration des fonds publics. Le ministère est pleinement engagé dans cette démarche. Nous avons, au sein du ministère, une vingtaine de projets différents qui sont un renouvellement complet de nos pratiques de gestion vis-à-vis des subventions et des contributions.
Un élément important qui a été mentionné par le ministre et par Mme LaRocque, c'est qu'à compter du 1er avril 2010, nous allons établir et publier des normes de services pour nos programmes de subventions et de contributions, incluant les programmes de langues officielles.
À la page 6 — si vous le désirez, je pourrai demander à mes deux collègues de vous donner plus de détails concernant nos procédures en ce qui touche les subventions et les contributions —, on vous donne les grands éléments de processus, à partir de la demande d'un bénéficiaire jusqu'à ce qu'il y ait approbation et, finalement, que les fonds commencent à être libérés.
À la page suivante, on présente certains contextes spécifiques à nos programmes. M. Lussier a déjà parlé de la question relative à nos comités d'examen régionaux dans les communautés. Il nous semble qu'il s'agit d'un élément essentiel de nos obligations vis-à-vis de la partie VII de la loi, d'avoir ces tables de consultation avec les communautés afin de s'assurer qu'elles ont une bonne occasion d'exercer une influence, de nous dire quelles sont les priorités à leur avis. Ça ne veut pas dire qu'on ne pourrait pas rendre plus efficace le processus de consultation, et nous voulons sûrement voir s'il y a des manières plus efficaces de le faire. Cependant, on ne veut pas perdre l'essentiel de ces tables et les avantages dont le ministère profite toujours grâce aux conseils de nos partenaires.
En 2009-2010, la durée moyenne de traitement des dossiers a été d'environ 30 semaines. J'utilise la durée moyenne, mais je sais qu'il y a des cas où ça a été plus long que 30 semaines. Par ailleurs, il y en a qui ont pris moins de 30 semaines. L'année précédente, la moyenne était de 27 semaines. Une différence de trois semaines, c'est important.
Dans la dernière page, nous voulions partager de manière très précise l'analyse de notre plan d'action. Je vais le faire rapidement parce que le ministre a déjà parlé de certains éléments.
C'est vrai que la question du renouvellement du programme est restreinte à certaines pratiques, telle la signature des ententes pluriannuelles. Nous avons eu un volume de demandes plus élevé que les années précédentes. Dans certains cas, il y a un manque de personnel, ce qui n'aide pas la cause.
Je poursuis le travail d'analyse. Il y a un manque de normalisation, entre les régions, en ce qui concerne le traitement des dossiers. Avec un peu de travail, on pense qu'on peut régler certaines situations.
On reconnaît clairement qu'il y a eu un délai inacceptable dans la remise du financement provisoire, qui s'est faite entre mai et juillet plutôt que durant la deuxième semaine d'avril.
Notre plan d'action vise certainement à promouvoir la signature d'ententes pluriannuelles. Mme LaRocque l'a dit: ça nous donne presque la capacité d'approuver un calendrier de paiements sur une période de plusieurs années, et ces paiements vont certainement continuer si tous les rapports de diligence sont fournis par les bénéficiaires.
Nous avons augmenté les seuils de subventions, de 30 000 $ à 50 000 $. Je pense que l'année prochaine, de 88 à 90 p. 100 de notre financement sera fait de subventions en deçà de 50 000 $, ce qui va nous aider énormément.
Nous en avons parlé avec nos représentants régionaux, et la dotation de postes clés est une priorité.
Comme Mme LaRocque l'a dit, en ce qui concerne le financement provisoire, nous allons entreprendre le processus plus tôt afin de faire en sorte que l'argent soit remis au mois d'avril. Si nécessaire, nous allons dépasser les 25 p. 100 actuels de financement, pour atteindre le montant requis en vue de nous assurer que nous avons un bon calendrier de paiement pour nos bénéficiaires.
Monsieur le président, nous sommes prêts à répondre à vos questions. J'espère que cette présentation vous donne une idée de notre plan d'action et du travail que l'on effectue présentement.