:
Merci, monsieur le président.
Je vais commencer en disant que c'est un honneur d'être députée. C'est dans cet esprit de privilège que j'ai écrit une motion qui aborde la question du droit de parole de tous les députés du Comité permanent des langues officielles. Je vais d'abord lire la motion et je réitérerai mes pensées tout de suite après.
Ma motion se lit comme suit:
Que la motion de régie interne actuelle du Comité concernant l'interrogation des témoins soit révoquée et que le Comité permanent des langues officielles, en se fondant sur le principe que chaque membre du Comité doit avoir pleinement l'occasion d'interroger les témoins, la remplace par ce qui suit:
Que dix (10) minutes soient accordées aux témoins pour leur allocution d'ouverture;
Et que pendant l'interrogation des témoins, à la discrétion du président:
Au premier tour, sept (7) minutes soient accordées au premier intervenant de chaque parti dans l'ordre suivant: Parti Libéral, Bloc Québécois, Nouveau Parti Démocratique, Parti conservateur.
Et par la suite, cinq (5) minutes soient accordées aux autres intervenants en alternance entre les membres de l'opposition et les membres du parti ministériel de la manière suivante: Parti libéral, Parti conservateur, Bloc Québécois, Parti conservateur, Parti libéral et Parti conservateur.
S'il reste du temps, que d'autres tours aient lieu, à la discrétion du président.
Je veux prendre quelques minutes pour expliquer pourquoi j'ai décidé de déposer une telle motion devant ce comité. Premièrement, il y a eu une discussion dans le Sous-comité du programme et de la procédure de changer le premier tour — c'est une proposition déposée par l'opposition officielle — à sept minutes, au lieu de commencer, comme on le fait maintenant, par un tour de cinq minutes.
Évidemment, j'avais une inquiétude. Ça fait longtemps que je suis préoccupée par le fait que plusieurs membres de ce comité, du côté conservateur, n'ont jamais la chance de parler chaque fois qu'on rencontre des témoins. Je veux juste lire la pratique des comités pour illustrer ce qui arrive en comité.
La pratique (ou les usages) en comité désigne l'ensemble des règles non écrites régissant des travaux des comités. Il s'agit de manières de procéder qui se sont développées au fil du temps et qui sont perçues comme manières usuelles de fonctionner. Par exemple, bien qu'aucune règle écrite ne l'exige, la pratique habituelle veut que les députés ministériels s'assoient à la droite du président d'un comité alors que les députés de l'opposition se placent à la gauche de celui-ci.
En l'absence de règles écrites, un comité peut se référer à la pratique lorsque ses membres se demandent comment procéder sur une question. Elle peut aussi être utilisée comme élément à prendre en considération par un président de comité qui doit rendre une décision. Le premier point de référence dans les circonstances est d'examiner comment le comité a procédé antérieurement. Si l'analyse doit être poursuivie, le comité peut ensuite aller puiser dans la pratique observée dans les autres comités de la Chambre et dans la pratique de la Chambre elle-même, si elle peut être appliquée aux travaux du comité.
Dans le cadre de leurs activités, les comités observent la pratique habituelle. Par décision de la majorité de ses membres, ils peuvent toutefois y déroger ou l'adapter en fonction de leurs besoins. Si une situation balisée par la pratique se produit fréquemment et qu'elle devient source de préoccupations et d'intérêt de la part des membres d'un comité, ces derniers peuvent décider d'adopter une règle écrite à ce sujet, règle dont l'observation sera contraignante.
Alors, je voudrais aborder quelques points de ce passage. Premièrement, on parle d'habitudes. Ça fait un an et demi que je suis députée, et on m'a dit en arrivant que l'habitude de ce comité était de procéder selon des tours, comme ça se faisait traditionnellement, où les membres de l'opposition parlent beaucoup plus que les membres de ce côté.
De plus en plus, je vois comment ça affecte l'esprit même de ceux qui n'ont pas de droit de parole. Ceux qui aiment bien participer mais qui n'ont pas le droit de le faire trouvent qu'ils n'ont pas d'influence, que ça leur enlève de l'énergie et que ça en enlève à notre comité. Je trouve que la partisanerie est de plus en plus dans les habitudes de ce comité à cause de la manière dont les tours se font. On ne met pas à contribution tous ceux qui font partie de ce comité.
Dans ce passage, on parle aussi de la façon dont fonctionnent les autres comités. Or, dans le cadre du sous-comité, on a demandé qu'une comparaison soit établie avec les autres comités. Je vais lire des extraits qui décrivent la façon dont les choses se passent dans les autres comités, et ce, à l'intention de tous les membres ici présents et pour démontrer que le fonctionnement de notre comité est le pire des pires. Qu'il s'agisse de justice, d'équité, d'équilibre, de participation de chacun et d'un sens de la valeur, nous sommes le pire des pires comités sur la Colline du Parlement.
Je vais vous faire part de la façon dont fonctionnent les autres comités. Voici ce qu'on dit pour le Comité permanent des anciens combattants:
Que dix (10) minutes soient accordées aux témoins pour leur allocution d’ouverture; Que pendant l’interrogation des témoins, le temps soit alloué à chaque intervenant comme suit: sept (7) minutes au Parti libéral, sept (7) minutes au Bloc Québécois, cinq (5) minutes au NPD et sept (7) minutes au Parti conservateur.
Chaque parti intervient une fois. Par la suite, on attribue cinq minutes par parti, dans l'ordre suivant: Parti libéral, Parti conservateur, Bloc québécois, Parti conservateur, Parti conservateur, Nouveau Parti démocratique. On peut voir que même le système utilisé par le Comité permanent des anciens combattants est plus équilibré et que quatre membres du Parti conservateur peuvent intervenir. En revanche, le Parti libéral intervient deux fois et il en va de même pour le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique, ce qui est beaucoup plus juste que ce que nous avons ici.
Pour ce qui est du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire, on dit ceci:
Que dix (10) minutes soient accordées aux témoins pour leur allocution d'ouverture; et que pendant l'interrogation des témoins, à la discrétion du président, sept (7) minutes soient accordées au premier intervenant de chaque parti; et par la suite, cinq (5) minutes aux autres intervenants en alternance entre le parti ministériel et les partis d'opposition.
Que lors de la première série de questions, les interventions se fassent dans l'ordre suivant: libéraux, bloquistes, néo-démocrates, conservateurs. Que lors de la deuxième série de questions, il y ait alternance entre les membres de l'opposition et les membres du parti ministériel de la manière suivante: libéraux, conservateurs, bloquistes, conservateurs, libéraux, conservateurs; en se fondant sur le principe que chaque membre du Comité doit avoir pleinement l'occasion d'interroger les témoins.
Par la suite, c'est à la discrétion du président.
Je pense que le principe selon lequel chaque membre du comité doit avoir pleinement l'occasion d'interroger les témoins est vraiment très important. C'est ça, la justice au sein d'un comité. Dans ma motion, je n'ai pas utilisé le modèle idéal, qui consisterait à permettre à chaque membre de ce comité d'intervenir une fois avant qu'un des membres parle pour la deuxième fois. Selon moi, c'est le meilleur système. Plusieurs comités l'utilisent.
Je savais que les membres de l'autre côté avaient certaines préoccupations. Selon ma motion, tout le monde a la chance d'intervenir une fois, sauf un membre du Parti conservateur. Ça démontre que je suis ouverte à l'idée d'offrir un peu plus aux gens de l'autre côté. Je suis également ouverte à l'idée des sept minutes, qui est proposée par l'opposition.
Je pense que ma motion est très juste et très équitable, et ce, même si d'autres comités utilisent le système le plus équitable, selon lequel tout le monde parle une fois avant de commencer un deuxième tour.
Au Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord, les témoins parlent pendant dix minutes. Pendant l'interrogation des témoins, sept minutes sont allouées à un intervenant de l'opposition officielle, puis sept minutes sont accordées à un intervenant des autres partis — en débutant par le Bloc québécois, suivi du Nouveau Parti démocratique et, enfin, du Parti conservateur. Par la suite, cinq minutes sont allouées à chaque autre intervenant, et ce, jusqu'à ce que tous les membres aient eu la chance d'intervenir. C'est en alternance entre les partis de l'opposition et le parti ministériel. Voilà un exemple où davantage de députés ont la chance de parler et de sentir qu'ils font partie d'un comité qui fonctionne bien ensemble et où tous les membres ont une valeur équitable.
Dans le cas du Comité permanent du patrimoine canadien, on commence par accorder dix minutes aux témoins. Par la suite, lors de l'interrogation des témoins, cinq minutes sont accordées à un intervenant de chaque parti. Au deuxième tour, cinq minutes sont accordées au Parti libéral, au Bloc québécois et au Parti conservateur. Au troisième tour, cinq minutes sont accordées au Parti libéral, au Parti conservateur et au Nouveau Parti démocratique. Ainsi, un bon nombre de personnes ont l'occasion de parler. Ce n'est pas la même chose dans notre comité, où une personne peut parler trois ou quatre fois avant qu'une autre personne n'ait eu la chance d'intervenir une seule fois. Ce n'est peut-être pas le meilleur moyen de procéder, mais c'est tout de même plus équitable que ce qui est fait dans notre comité.
Le Comité permanent du commerce international, pour sa part, accorde dix minutes aux témoins, pour que ces derniers fassent leurs déclarations. Ensuite, sept minutes sont accordées lors de la première série de questions et cinq minutes sont accordées lors du deuxième tour. L'ordre suivi est le même qu'à l'habitude. Lors du premier tour de sept minutes, un intervenant de chaque parti a la parole. Au deuxième tour, il y a une alternance entre les membres de l'opposition et les membres du parti ministériel de la façon suivante: Parti libéral, Parti conservateur, Bloc québécois, Parti conservateur, Parti libéral, Parti conservateur, encore Parti conservateur. C'est fondé sur le principe que chaque membre du comité devrait avoir pleinement l'occasion d'interroger les témoins. Encore une fois, il y a plus d'équilibre et tout le monde du comité se sent valorisé.
Quant au Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration, on accorde dix minutes pour les déclarations des témoins. Au premier tour, sept minutes sont accordées à un intervenant de chaque parti. Au deuxième tour, le temps de parole est de cinq minutes. Il se déroule de la façon suivante: Parti libéral, Bloc québécois, Parti conservateur, Parti conservateur encore une fois, Parti libéral, Parti conservateur et, encore une fois, le Parti conservateur. Tout le monde parle une fois avant qu'une personne de n'importe quel parti parle une deuxième fois. La façon dont procède le Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration est la meilleure.
Au Comité permanent de l'environnement et du développement durable, c'est exactement la même chose. Aucun membre ne peut intervenir une deuxième fois pour poser des questions avant que tous les membres n'aient pu le faire. C'est ainsi fait pour que tout le monde se sente valorisé et apprécié.
J'espère que les membres de l'opposition vont se rendre compte que ça ne concerne pas les partis mais la valorisation des membres du comité. C'est important, cela réduit la partisanerie et donne le droit de parole à chaque député comme cela devrait être le cas.
On passe maintenant au Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique. Dix minutes sont accordées aux témoins et sept minutes à un intervenant de chaque parti. Au deuxième tour de table, cinq minutes sont allouées aux membres du comité dans l'ordre suivant: le Parti libéral, le Parti conservateur, le Bloc québécois, le Parti conservateur, le Nouveau parti démocratique, le Parti libéral et le Parti conservateur.
Encore une fois, on s'aperçoit que les conservateurs ont l'occasion de parler. Ce n'est pas ce qu'il y a de mieux, mais c'est beaucoup mieux que ce qui se fait au sein de notre Comité permanent des langues officielles.
Au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international, dix minutes sont allouées aux témoins. Ensuite, sept minutes sont accordées à chaque parti. Au deuxième tour, cinq minutes sont également accordées à chaque intervenant, en alternance entre le parti ministériel et les partis de l'opposition. À la fin du deuxième tour, encore une fois, tout le monde aura eu l'occasion de parler et quelques-uns auront pu parler deux fois, comme M. Godin.
Au Comité permanent de la condition féminine, dix minutes sont accordées pour la déclaration préliminaire des témoins. Ensuite, pour interroger les témoins, au premier tour, sept minutes sont accordées à un intervenant de chaque parti. Au deuxième tour, cinq minutes sont allouées comme suit: Parti libéral, Parti conservateur, Bloc québécois, Nouveau Parti démocratique et, ensuite, Parti conservateur. Encore une fois, à la fin du deuxième tour, au moins trois membres de ce côté-ci de la table auront eu la chance de dire quelque chose.
Au sein de ce comité, ce n'est pas l'idéal ou ce n'est même pas près de l'idéal, mais les membres de ce comité se montrent un peu plus accommodants que ceux de notre comité, qui est le pire des pires. J'estime que même au sein de ce comité, il n'y a pas l'équilibre qu'on retrouve dans la plupart des comités, mais que c'est mieux que dans le nôtre. C'est pourquoi, je ne l'ai pas choisi parce que je crois qu'il y a un manque d'équilibre. C'est quand même meilleur que ce que l'on a.
Au Comité permanent des finances, dix minutes sont accordées aux témoins. Ensuite, on suit l'ordre suivant: au premier tour, le Parti libéral, le Bloc québécois, le Parti conservateur et le Nouveau Parti démocratique ont chacun droit à sept minutes de temps de parole. Au deuxième tour, les partis ont chacun cinq minutes, dans l'ordre suivant: le Parti libéral, le Bloc québécois, le Parti conservateur, le Parti libéral, le Parti conservateur, le Parti libéral encore une fois, le Parti conservateur et ensuite le Nouveau Parti démocratique. Cela veut dire qu'à la fin du deuxième tour, les libéraux et les conservateurs ont pu parler quatre fois et le Bloc québécois et le NPD ont pu parler deux fois.
Un député: Oh, oh!
Mme Shelly Glover: Pardon?
Ensuite, la règle veut que la rotation soit la même, mais que le temps alloué soit de cinq minutes par intervenant — après cela.
Au Comité permanent de la santé, encore une fois, tout le monde parle une fois, sauf le NPD qui a deux tours de parole.
C'est la même chose au Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées. À la fin du deuxième tour, tout le monde a eu la chance de parler, sauf le NPD qui a le droit de parole deux fois.
Au Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie, à la fin du troisième tour, un plus grand équilibre s'installe. À la fin du deuxième tour, les libéraux ont parlé trois fois, les conservateurs ont parlé trois fois, le Bloc québécois a parlé deux fois et le NPD a parlé deux fois. Au troisième tour, on commence par le Parti conservateur, ensuite c'est au Bloc québécois, puis au Parti libéral et enfin au NPD. Cette répartition n'est pas aussi équilibrée que celle dans les autres comités, mais c'est mieux fait qu'ici, au Comité permanent des langues officielles.
Au Comité permanent de la justice et des droits de la personne, encore une fois, la formule est basée sur la participation de tous les membres du comité. Cela commence par sept minutes accordées à un intervenant de chaque parti pour interroger les témoins et, ensuite, cinq minutes aux autres intervenants. Cela alterne entre le parti ministériel et les partis de l'opposition, jusqu'à ce que les députés aient eu la chance de participer. Alors, tout le monde participe, encore une fois.
Pour ce qui est du Comité permanent des langues officielles, on est tous au courant du fonctionnement, mais je le répète. On accorde dix minutes aux témoins et, ensuite, cinq minutes à un intervenant de chaque parti. Au deuxième tour, ici, au Comité permanent des langues officielles, on donne la parole au Parti libéral, ensuite au Bloc québécois, puis au Parti conservateur et, enfin, au Nouveau Parti démocratique. Ainsi, à la fin du deuxième tour, M. Godin, du NPD, a déjà parlé deux fois, avant même que tous les membres du comité n'aient eu la chance de parler. Au troisième tour, on accorde cinq autres minutes comme suit: Parti libéral, Parti conservateur et Bloc québécois. À ce moment, tout le monde du Parti libéral a eu la chance de parler une fois et le Bloc québécois a eu la chance qu'un de ses députés parle deux fois. Or seulement trois personnes du Parti conservateur ont eu la chance de parler une fois, alors que le député du NPD a parlé deux fois. Le quatrième tour se déroule comme suit: Parti conservateur, Parti libéral, NPD encore et Bloc québécois encore. À ce point, une personne du Parti libéral a parlé deux fois, des députés du Parti conservateur n'ont toujours pas parlé, le député du NPD a eu trois fois la chance de s'exprimer et deux députés du Bloc québécois ont parlé deux fois déjà, alors même que certains députés de ce côté n'ont pas encore eu la chance de parler. Cela enlève le droit de tous les membres élus d'être valorisés et de participer.
Au Comité permanent de la défense nationale, encore là, tout le monde a parlé à la fin du deuxième tour. Il s'agit là aussi d'une formule équilibrée et juste.
Au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires...
:
Je suis complètement ouverte à l'idée de vous remettre mes notes après mon intervention, monsieur le président. C'est une bonne suggestion de M. Godin.
Cependant, je continue mon intervention.
[Traduction]
Vous savez, je dois dire que je suis déçue de voir le comité agir ainsi, particulièrement quand M. Bélanger parle de...
Pensez aux enfants devant lesquels nous avons comparu. À votre avis, que penseraient-ils de cette conversation et du manque de respect envers tous les membres? Il ne s'agit pas d'une affaire de partis. On parle de la valorisation de tous les membres du comité. Je pense que tous devraient avoir l'occasion de parler pour qu'ils se sentent aussi valorisés que tous les autres membres du comité.
Quoi qu'il en soit, continuons.
[Français]
Au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, ils fonctionnent un peu différemment. On accorde de cinq à dix minutes aux témoins pour leur allocution. Ensuite, on accorde huit minutes au premier intervenant de chaque parti pour l'interrogation des témoins et, par la suite, cinq minutes à chaque parti, incluant la réponse du témoin, dans l'ordre suivant: Parti libéral, Bloc québécois, Parti conservateur, Parti libéral, Parti conservateur, Bloc québécois, Nouveau parti démocratique, Parti conservateur, Parti libéral, Parti conservateur, Parti libéral, Parti conservateur. Encore là, on essaie de donner l'occasion au plus grand nombre possible de personnes de parler.
Au Comité permanent des comptes publics, encore une fois, tout le monde parle une fois, sauf le NPD qui parle deux fois.
Au Comité permanent des ressources naturelles, lorsqu'on atteint le troisième tour, tout le monde a parlé une fois, sauf le NPD qui parle deux fois. C'est beaucoup plus juste et équilibré. M. Godin devrait être très content parce que dans ces comités, il aurait la parole à deux reprises.
Au Comité permanent de la sécurité publique et nationale, c'est encore basé sur un système où tous les membres du parti parlent une fois. Personne ne parle une deuxième fois avant que tout le monde ait eu l'occasion de parler une fois. À mon avis, cette façon de faire est la plus équilibrée de toutes, et ça se retrouve souvent dans plusieurs comités.
Au Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités, encore une fois...