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Oui, c'est parfait. Merci beaucoup.
Je remercie le comité de m'avoir invité à venir parler des efforts déployés par le gouvernement du Canada pour soutenir la recherche sur la maladie de Lyme partout au pays.
Tout d'abord, j'aimerais dire à quel point je suis impressionné par les délibérations que le comité a tenues jusqu'ici sur ce projet de loi très important. Comme vous le savez, les Instituts de recherche en santé du Canada, ou IRSC, pour utiliser l'acronyme, constituent l'organisme de financement de la recherche en santé du gouvernement du Canada. Ils ont pour mandat d'appuyer la création de nouvelles connaissances et leur application en vue d'améliorer la santé de la population canadienne, d'offrir de meilleurs produits et services de santé, et de renforcer le système de santé au Canada.
Une des cinq priorités de recherche établies par les IRSC dans leur plan stratégique de 2009-2014 consiste à se préparer à réagir aux menaces, actuelles et nouvelles, pour la santé à l'échelle mondiale. Cette priorité englobe les sous-thèmes des menaces d'origine microbienne ainsi que de l'environnement et de la santé, qui sont directement reliés à notre sujet de discussion d'aujourd'hui.
Au sein des IRSC, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires, dont je suis l'actuel directeur scientifique, soutient la recherche et le développement des capacités dans le domaine des maladies infectieuses et du système immunitaire. En plus de soutenir la recherche, l'Institut des maladies infectieuses et immunitaires joue un rôle important dans le dossier des maladies au Canada, notamment en contribuant à coordonner la réponse rapide du milieu scientifique canadien à l'éclosion de maladies infectieuses, en particulier celles qui découlent de nouveaux agents pathogènes.
Depuis leur création en 2000, les IRSC ont investi près de 7 millions de dollars dans la recherche sur la maladie de Lyme, dont environ 600 000 $ en 2012-2013 seulement.
[Français]
Ces investissements ont soutenu la recherche sur la dissémination et la réplication de la bactérie Borrelia burgdorferi, connue comme étant l'agent causal de la maladie de Lyme. Ils ont aussi permis à des chercheurs d'étudier des moyens de protection contre les tiques et les maladies transmises par les tiques.
Par exemple, les IRSC financent actuellement les travaux du Dr George Chaconas, titulaire d'une chaire de recherche du Canada à l'Université de Calgary. Le Dr Chaconas étudie la façon dont l'information génétique contenue dans la bactérie à l'origine de la maladie de Lyme se transmet d'une génération de bactéries à l'autre.
Une partie de ses recherches vise à identifier les protéines qui sont exprimées à la surface de la bactérie et qui interagissent avec des protéines du système immunitaire humain. Cette recherche aidera à mieux comprendre les comportements complexes de cette bactérie et pourrait bien mener à la mise au point de médicaments pour neutraliser ou traiter l'infection associée à la maladie de Lyme.
[Traduction]
Au cours de la dernière décennie, les travaux du Dr Chaconas ont été reconnus à l'échelle internationale. Sa recherche financée par les IRSC a généré la publication de plus de 30 articles dans des revues à comité de lecture et lui a permis de collaborer avec les meilleurs chercheurs des États-Unis sur la maladie de Lyme. En 2011, le Dr Chaconas a reçu le prix Murray de la Société canadienne des microbiologistes, attribué pour l'accomplissement d'une carrière, en reconnaissance de ses recherches microbiologiques dans le domaine de la maladie de Lyme.
Les IRSC soutiennent également les travaux de la Dre Tara Moriarty de l'Université de Toronto. La Dre Moriarty a mis au point une nouvelle technique de microscopie pour étudier les mécanismes de dissémination de Borrelia burgdorferi en temps réel. Cette technique facilite le travail actuel de la chercheuse avec des ingénieurs de l'Université de Toronto pour concevoir de nouveaux dispositifs de détection des inhibiteurs de la bactérie dans la circulation sanguine. Les résultats de cette recherche permettront d'approfondir les connaissances sur la dissémination vasculaire de la bactérie, une étape clé pour mieux comprendre la progression de la maladie de Lyme chez l'humain. En 2011, la Dre Moriarty a remporté le prix Bhagirath-Singh de début de carrière en recherche sur les maladies infectieuses et immunitaires, ce qui l'a aidée à étendre son programme de recherche à de nouveaux secteurs portant sur la prédisposition à la maladie de Lyme et à la dissémination de la bactérie.
Comme vous pouvez le constater, la recherche réalisée au Canada contribue largement aux connaissances mondiales sur la bactérie responsable de la maladie de Lyme. Grâce aux efforts de chercheurs, nous comprenons mieux comment la bactérie se reproduit et se répand par la circulation sanguine, comment elle échappe au pouvoir destructeur du système immunitaire et comment l'expression des gènes de la bactérie est régulée.
Les progrès dans les technologies d'imagerie permettent maintenant de visualiser la bactérie dans un hôte vivant. C'est en comprenant les stratégies de survie de cet organisme, son fonctionnement et sa capacité de provoquer la maladie chez l'humain que nous pourrons mettre au point des traitements novateurs pour les personnes atteintes de la maladie de Lyme.
Monsieur le président, je conclus en vous assurant que les IRSC continueront de développer la capacité de recherche sur la maladie de Lyme au Canada. Ils continueront aussi de promouvoir les collaborations scientifiques internationales pour contrer les effets de cette maladie sur la santé des Canadiens et de la population mondiale, et pour finalement trouver un moyen de la traiter.
Je vous remercie de votre attention. Je serai heureux de répondre à vos questions une fois que mon collègue de l’Agence de la santé publique du Canada aura eu l’occasion de s’exprimer.
Merci.
Je remercie le président et les membres du comité de me donner l'occasion de contribuer à vos délibérations sur le projet de loi .
[Français]
Je suis heureux d'être ici aujourd'hui pour vous parler des travaux en cours à l'Agence de la santé publique du Canada en vue de combattre la maladie de Lyme dans l'ensemble du pays.
[Traduction]
Laissez-moi d'abord vous parler du rôle de l'agence et de la façon dont celui-ci s'applique à la maladie de Lyme.
L'agence a pour but de promouvoir une meilleure santé générale dans l'ensemble de la population canadienne en prévenant et en contrôlant les maladies infectieuses. Nous exécutons des fonctions en matière de santé publique primaire, comme la promotion de la santé, la surveillance, la recherche et l'évaluation du risque. Ces fonctions servent à orienter nos approches fondées sur des données probantes dans le but de prévenir et d'enrayer la propagation des maladies infectieuses.
Dans le cadre du rôle de chef de file que joue l'agence dans le domaine de la santé publique, elle coordonne la surveillance de la maladie de Lyme à l'échelle nationale, c’est-à-dire l'une des maladies infectieuses qui s'étend le plus rapidement en Amérique du Nord. Je sais que, vers la fin de la semaine dernière, vous avez abordé cette question au cours de vos délibérations.
La propagation de la maladie de Lyme est attribuable, en partie, aux changements climatiques, car les tiques vectrices de la maladie se propagent vers le Nord, depuis les régions endémiques des États-Unis. Maintenant qu’elle est présente au Canada, la maladie touche nos régions les plus densément peuplées. En nous appuyant sur les leçons apprises aux États-Unis, nous prévoyons que la maladie affectera plus de 10 000 Canadiens par année d'ici 2020.
À ce jour, nous avons vu le nombre de cas passer de 128 en 2009, l’année où l’affection est devenue une maladie à déclaration obligatoire à l’échelle nationale, à environ 500 et plus en 2013. Le nombre a quadruplé en cinq ans.
Toutefois, cet aperçu national ne rend compte que d'une partie de tous les cas recensés au Canada. Cela s'explique par le fait que certaines personnes ne consultent pas de médecin lorsque les symptômes sont légers. D'autres personnes vont chercher des soins médicaux mais ne reçoivent pas le bon diagnostic, car leur médecin n'est pas au courant de l'éventail de symptômes, et dans certains cas, il ignore que la maladie de Lyme est présente au Canada. Selon les modèles de risque de l'agence, le nombre réel d'infections serait au moins trois fois plus élevé que ce qui est déclaré aujourd’hui.
Pour aider les médecins à diagnostiquer correctement la maladie de Lyme, des tests de dépistage en laboratoire sont offerts par des laboratoires de santé publique des quatre coins du pays. Comme les États-Unis, nous utilisons un test en deux temps qui doit être demandé par un médecin: ELISA pour le dépistage, et Western Blot, pour confirmer la maladie de Lyme.
Voici quelques faits concernant les analyses effectuées au Canada.
L'année dernière, près de 40 000 analyses ELISA ont été effectuées au Canada par des laboratoires provinciaux et nationaux. De ce nombre, environ 3 000 ont reçu un résultat positif ou n'étaient pas concluants, et ont essentiellement été soumis à la deuxième partie du test en deux temps, soit un test Western Blot, afin de confirmer la présence de la maladie de Lyme, soit par notre Laboratoire national de microbiologie, à Winnipeg, soit par les laboratoires de santé publique de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.
À la suite d'un examen approfondi de ces données de surveillance, de la recherche disponible à l'échelle nationale et internationale, des points de vue des intervenants et des messages de santé publique, l'agence a mis en place un plan d'action afin de prévenir et de contrôler la maladie de Lyme au Canada. Le plan d'action recense des mesures concrètes qui reposent sur trois piliers: la mobilisation, l’information et la sensibilisation; la surveillance, la prévention et le contrôle; ainsi que la recherche et le diagnostic
[Français]
Le premier pilier comprend un plan complet de sensibilisation du public qui met l'accent sur la sensibilisation des professionnels de la santé et du public à la maladie de Lyme.
[Traduction]
Accroître la sensibilisation chez les professionnels de la santé est l'un de nos objectifs principaux: il faut informer ceux-ci que la maladie de Lyme est présente au Canada, les renseigner sur les symptômes, et les encourager à diagnostiquer correctement la maladie et à déclarer les cas.
Cette année, au moyen des affiches de sensibilisation publiées dans les revues médicales depuis mars dernier, nous avons déjà rejoint environ 200 000 professionnels de la santé. Au cours des derniers mois, nous avons également donné, à divers endroits du Canada, des exposés à des cliniciens, afin de les sensibiliser à la maladie de Lyme.
Nous utilisons également tous les moyens mis à notre disposition pour faire passer notre message auprès du public. À l'aide des médias sociaux, d'annonces AdWords sur Google et de partenariats avec des organisations comme MétéoMédia, nous disons aux Canadiens que la maladie de Lyme existe ici; nous leur disons comment la reconnaître, et comment se protéger contre elle. Nous continuerons de transmettre ces messages au public tout au long de la période estivale, qui est véritablement la saison pendant laquelle la maladie de Lyme se propage au Canada.
L'Agence a également travaillé avec les autorités provinciales et territoriales en matière de santé publique dans le cadre du Réseau pancanadien de santé publique afin d'élaborer une stratégie de communication coordonnée portant sur les maladies à transmission vectorielle et de créer des outils de sensibilisation du public ciblant la maladie de Lyme.
Nous espérons que la maladie de Lyme, à la fin de la présente saison des tiques, fera partie du vocabulaire des Canadiens.
[Français]
J'aimerais maintenant aborder le deuxième pilier du plan d'action de l'agence. Ce pilier met l'accent sur des moyens novateurs pour surveiller la maladie et encourager la population à adopter des comportements préventifs.
[Traduction]
Les efforts déployés en matière de surveillance de la maladie de Lyme commencent à donner certains résultats. Cette année, la majorité des provinces fournissent des données détaillées sur les cas de maladie de Lyme, ce qui permettra de déterminer les nouvelles régions où la maladie est endémique et d'aider les provinces à adapter leurs stratégies de prévention.
Cette information fournira aussi un portrait plus clair des signes et des symptômes de la maladie de Lyme, c’est-à-dire des renseignements dont les cliniciens ne peuvent se passer pour diagnostiquer correctement la maladie.
[Français]
Le dernier pilier est axé sur l'augmentation de la capacité du laboratoire, l'essai de nouvelles méthodes de diagnostic et la recherche pour générer de nouvelles idées sur les diagnostics et les traitements efficaces de la maladie.
[Traduction]
Ce pilier permet à l'agence d'accroître la capacité et la qualité des analyses à l'aide d'équipement de laboratoire à la fine pointe de la technologie. Nous reconnaissons les défis que représente actuellement le dépistage, plus particulièrement en ce qui concerne la détection précoce de la maladie de Lyme, car le corps humain prend un certain temps à développer des anticorps contre la bactérie.
L'Agence s'est engagée à améliorer les tests diagnostiques. De nouvelles méthodes sont en train d'être évaluées, et toutes celles qui surclasseront les méthodes actuelles, à savoir le test en deux temps, seront bien sûr adoptées.
Entre-temps, nous continuons de recommander aux médecins de diagnostiquer la maladie à l'aide d'une évaluation clinique complète et approfondie auprès du patient.
Nous savons que les technologies de laboratoire ont évolué et continueront de le faire dans les années à venir. Le Laboratoire national de microbiologie de l’agence en collaboration avec le Réseau des laboratoires de santé publique du Canada et d'autres intervenants mettront à jour nos lignes directrices à l'intention des laboratoires dans un avenir rapproché.
Toutefois, ce faisant, l'agence est confrontée à un défi. Nous pouvons mettre à jour les lignes directrices pour tenir compte des données probantes actuelles, mais il faut de nouvelles données probantes pour orienter les nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement. Par conséquent, l'agence s'est engagée à continuer de collaborer avec les professionnels de la santé, les groupes de défense des droits des patients, comme la Fondation canadienne de lutte contre la maladie de Lyme, les Instituts de recherche en santé du Canada et mes collègues qui comparaissent par vidéoconférence aujourd’hui dans le but de cerner et de combler les lacunes sur le plan de la recherche.
En conclusion, j'aimerais rappeler que l'objectif de l'agence est d'atténuer les répercussions de la maladie de Lyme sur les Canadiens. Grâce à nos efforts collectifs, les Canadiens seront plus au courant de la maladie, de la façon de reconnaître ses symptômes et des avantages qu’apporte un traitement précoce. Ensemble, nous pouvons réduire la gravité de la maladie de Lyme au Canada.
[Français]
Ensemble, nous pouvons réduire la gravité de la maladie de Lyme au Canada.
[Traduction]
Je vous remercie de votre attention.
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C’est exact. Le test en deux temps actuel met l’accent sur une seule souche de Borrelia, et ne détecte pas aussi aisément les nombreuses autres bactéries que transmettent, bien entendu, les tiques. Il ne fait aucun doute que plusieurs souches de Borrelia existent et que, dans la nature, les tiques sont porteuses de plusieurs différentes bactéries. Par conséquent, nous pouvons confirmer que la corrélation entre cette souche de Borrelia et la maladie de Lyme est très bien établie et que, jusqu’à maintenant, le test en deux temps s’est avéré être la meilleure façon de réduire au minimum les faux positifs.
En ce qui a trait aux tests offerts aux États-Unis, nous les avons examinés très attentivement au cours des dernières années. Nous continuerons bien sûr de les étudier, car, comme je l’ai indiqué, nous souhaitons adopter les meilleures méthodes d’analyse diagnostic qui soient.
Il y a vraiment deux problèmes qui ont été signalés. L’un d’eux est lié aux critères que les employés des laboratoires appliquent pour interpréter les résultats. Nous avons l’impression qu’en ce moment, la façon dont les Américains mettent en oeuvre ces critères pourrait engendrer trop de faux positifs. Nous nous soucions donc beaucoup des limites des tests actuels. Il s’ensuit que l’agence, par l’intermédiaire de notre laboratoire de Winnipeg, investira dans l’évaluation des méthodes qui sont actuellement utilisées aux États-Unis et de celles qui seront adoptées ailleurs, y compris en Europe, dans un avenir rapproché. Nous aimerions parcourir la planète pour trouver ces tests, pendant qu’à l’interne, nous contribuerions nous-mêmes à développer des tests dans les années à venir. Donc, cette question est vraiment sur notre écran radar, et c’est la raison pour laquelle elle fait partie des trois principaux piliers du plan d’action.
Si nous ne disposons pas d’une bonne façon de diagnostiquer les gens, il est très difficile de leur faire bénéficier de soins et de traitements précoces. Voilà pourquoi nous finissons par recommander aux cliniciens qu’ils prennent vraiment le temps de diagnostiquer leurs patients et de déterminer s’ils ont visité une région du pays où ils pourraient avoir été exposés à des tiques. Les cliniciens examineront les symptômes que présente la personne. Bien entendu, il faudra d’abord qu’ils écartent d’autres problèmes de santé qui peuvent provoquer certains symptômes semblables.
Nous avons donc conscience qu’il nous faudra déployer d’autres efforts pour fournir des lignes directrices dans ce domaine aux médecins et aux laboratoires.
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Très bien. Je vous remercie de votre question.
Évidemment, si on se compare aux États-Unis, il faut au départ multiplier par 10 quand on parle de financement. En effet, si nous avons investi 7 millions de dollars, eux en ont investi au minimum 70 millions. En outre, les investissements en recherche, au prorata, sont deux fois plus importants aux États-Unis qu'au Canada. Bref, comme on multiplie par 10, puis par deux, on parle de 20 fois plus d'investissements.
Nous discutons ici de la maladie de Lyme, mais il faut savoir que Lyme est une petite ville du Connecticut. Cette maladie est endémique depuis beaucoup plus longtemps aux États-Unis. De la recherche y a tranquillement été développée. À cause des changements de température, le vecteur, soit la tique, a migré vers le nord. Cette maladie est donc maintenant endémique au Canada. À l'heure actuelle aux États-Unis, il y a plus d'investissements, au prorata, liés à la maladie de Lyme.
Pour ce qui est des interactions à l'échelle internationale, il y en a beaucoup, et ce, dans divers domaines, qu'il s'agisse des vaccins, du VIH, de l'hépatite C ou de la résistance aux antibiotiques. Par contre, exception faite des chercheurs eux-mêmes, la collaboration entre les IRSC et le gouvernement américain n'est pas très significative quant à la recherche sur la maladie de Lyme.
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Il y a plusieurs choses ici.
D'abord, aux lignes 14 à 16, la modification change considérablement le sens, parce qu'on parlait dans la version originale du projet de loi de convoquer une conférence, alors qu'il est écrit dans cet amendement que le ministre « s'entretient autrement, avec les ministres » provinciaux et territoriaux. Je crois que le problème, c'est que cet amendement pourrait faire en sorte qu'il n'y ait pas de conférence, mais plutôt des consultations individuelles. Je pense que Mme May a un autre libellé à proposer pour inclure les deux possibilités.
Le principal élément ici, pour nous, est de ne pas exclure les intervenants. Si vous vous en rappelez bien, les témoins ont dit sans équivoque que quoi qu'il arrive, ils voulaient avoir leur mot à dire. Je crois que les mots « ou s'entretient autrement » ouvrent la porte à ce qu'il y ait des consultations provinciales et territoriales séparées, mais à ce qu'il n'y ait pas nécessairement de conférence.
C'est un problème. J'espère que Mme May a préparé un libellé pour combler cette lacune.
L'autre problème que je vois concerne le dernier élément de l'amendement G-3 « concernant la prévention, l'identification, le traitement et la gestion de la maladie de Lyme, et la mise en commun des meilleures pratiques à l'échelle nationale ».
C'est une bonne chose que le parti ministériel supprime dans son amendement le mot « actuelles » applicable aux « pratiques », parce qu'encore une fois, il est bien clair qu'il ne plaisait pas aux témoins. Le parti ministériel laisse toutefois tomber les mots « la norme nationale de soins », et j'aimerais proposer un sous-amendement pour qu'on les réintègre au libellé, de manière à ce qu'il se lise: « la gestion de la maladie de Lyme, lesquelles contiennent entre autres la norme nationale de soins recommandée, et la mise en commun des meilleures pratiques à l'échelle nationale ». C'est essentiellement ce qui est écrit dans le projet de loi à l'étude.