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Bonjour à tous. La séance est ouverte.
Je vous souhaite la bienvenue à la 21e réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires. Le Comité se réunit aujourd'hui de 15 h 36 à 17 h 36. Nous allons entendre les représentants de l'ASPC et de SPAC dans le cadre de l'étude du Comité sur la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19. Nous discuterons ensuite des travaux du Comité.
Je vais profiter de l'occasion pour rappeler à tous les participants à la réunion qu'il est interdit de prendre des captures d'écran ou des photos de votre écran.
Afin d'assurer le bon déroulement de la séance, j'aimerais vous rappeler qu'il y a quelques règles à suivre. Les services d'interprétation en vidéoconférence fonctionnent presque de la même façon que lors d'une séance ordinaire du Comité. Vous avez le choix, au bas de votre écran, entre « Parquet », « Anglais » et « Français ».
Attendez que je vous nomme avant de prendre la parole. Quand vous êtes prêt à parler, cliquez sur l'icône du microphone pour activer votre micro, et, quand vous n'avez pas la parole, veuillez désactiver votre micro. Si un membre du Comité veut invoquer le Règlement pendant la séance, il doit activer son micro et dire « J'invoque le Règlement » pour attirer mon attention.
Pour respecter la distanciation sociale dans la salle du Comité, je vous demanderais, si vous avez besoin de parler en privé avec le greffier ou les analystes pendant la séance, de leur envoyer un courriel à l'adresse courriel du Comité. Je rappelle aux gens dans la salle du Comité que le masque est requis en tout temps, sauf si vous êtes à votre siège, s'il est impossible de respecter la distanciation physique.
J'inviterais maintenant les témoins à faire une déclaration préliminaire. Nous allons d'abord entendre les représentants de l'Agence de la santé publique du Canada.
Merci.
J'aimerais remercier le président et les membres du Comité d'avoir invité les représentants de l'Agence de la santé publique du Canada à prendre la parole aujourd'hui. Je m'appelle Cindy Evans et je suis vice-présidente de la gestion des urgences. À ce titre, je suis responsable de la Réserve nationale stratégique d'urgence.
Je suis accompagnée aujourd'hui de Martin Krumins, vice-président et dirigeant principal des finances de l'Agence de la santé publique du Canada.
La pandémie de COVID-19 continue d'avoir des répercussions dans de multiples secteurs et l'accès aux équipements de protection individuelle essentiels pour les travailleurs de la santé de première ligne et les autres intervenants du système de santé est une priorité absolue pour l'Agence de la santé publique du Canada. Les gouvernements provinciaux, territoriaux et locaux sont chargés de se préparer aux situations d'urgence les plus courantes, et le gouvernement fédéral a pour rôle de fournir un soutien supplémentaire dans des circonstances exceptionnelles.
L'un des moyens d'y parvenir est la Réserve nationale stratégique d'urgence, ou RNSU, qui est la réserve du gouvernement fédéral pour les urgences ayant des conséquences sanitaires. La RNSU joue deux rôles importants: elle fournit une capacité de pointe aux provinces et aux territoires lorsque leurs ressources existantes sont épuisées et elle est le seul fournisseur de certains biens de niche pour les rares urgences de santé publique, par exemple des vaccins ou des antidotes coûteux et rarement utilisés.
Pour intervenir face à la pandémie de COVID-19 au Canada, l'Agence de la santé publique du Canada a mobilisé la RNSU afin de soutenir les efforts d'intervention. L'Agence a travaillé avec Services publics et Approvisionnement Canada et les provinces et territoires pour diriger l'achat en grandes quantités d'équipement de protection individuelle, d'équipement médical et de fournitures pour le Canada. Nous nous sommes rapidement mobilisés pour accepter, évaluer et affecter les dons qui nous sont parvenus des donateurs nationaux et internationaux. Nous avons augmenté notre capacité interne, et créé une équipe spécialisée dans l'approvisionnement en équipement de protection individuelle, chargée de déterminer les types et les quantités appropriés et de diriger les achats.
Nous avons également ajouté une capacité d'entreposage et augmenté l'empreinte de la RNSU d'environ un million de pieds carrés d'espace réservé.
Pour résoudre les premiers problèmes de qualité des équipements de protection individuelle, nous avons également collaboré avec le Conseil national de recherches pour mettre en place une capacité à mettre à l'essai les produits afin de déterminer s'ils répondent aux spécifications de rendement et aux spécifications techniques requises par le secteur des soins de santé. Nous recevons quotidiennement des approvisionnements d'équipement de protection individuelle et d'équipement médical, et 80 % sont rapidement affectés aux provinces et territoires pour soutenir les travailleurs de la santé à la grandeur du pays. Les 20 % restants sont conservés pour reconstituer les stocks de la RNSU afin qu'elle puisse fournir des équipements de protection individuelle et de l'équipement médical aux provinces et territoires qui ont des besoins urgents au-delà de ce qui leur est affecté.
En plus des efforts initiaux d'approvisionnement en grandes quantités, Innovation, Sciences et Développement économique Canada et SPAC continuent de galvaniser les industries canadiennes pour augmenter la capacité de fabrication nationale et réduire les dépendances aux chaînes d'approvisionnement externes. Cela comprend le réoutillage des installations pour produire des équipements et des fournitures, notamment des ventilateurs portables, des masques chirurgicaux et des trousses de dépistage rapide.
La pandémie de COVID-19 est une situation sans précédent, qui représente toujours un défi pour le secteur canadien des soins de santé à tous les niveaux. La demande d'équipement de protection individuelle, d'équipement médical et de fournitures a créé des problèmes d'approvisionnement à l'échelle mondiale, qui ont nécessité une approche gouvernementale globale afin de fournir des solutions innovantes pour répondre aux besoins de notre secteur des soins de santé.
Malgré les progrès accomplis dans l'intervention face à la COVID-19, il reste du travail à faire. Les processus de gestion du cycle de vie sont au cœur de nos préoccupations, et nous utilisons le protocole du premier entré, premier sorti, afin que les équipements de protection individuelle et les équipements et instruments médicaux soient utilisés bien avant leur expiration.
Nous sommes déterminés à examiner les leçons tirées de la pandémie de COVID-19, et nous attendons avec impatience de recevoir les recommandations du Bureau du vérificateur général sur ses vérifications relatives à la COVID-19. Cette information contribuera à façonner l'avenir de la gestion des urgences à l'Agence de la santé publique du Canada et à mieux positionner la RNSU pour l'avenir.
Merci.
[Français]
Monsieur le président, je vous remercie de m'accueillir et d'accueillir également mes collègues de l'Agence de la santé publique du Canada.
Je suis accompagné aujourd'hui de M. Alain Dorion, directeur général à la Direction générale des approvisionnements de Services publics et Approvisionnement Canada.
Nous sommes heureux de comparaître devant ce comité pour parler du rôle que notre ministère joue à l'égard de la Réserve nationale stratégique d'urgence du Canada.
Comme vous le savez, la Réserve est gérée par l'Agence de la santé publique du Canada. Elle contient des fournitures que les provinces et les territoires peuvent demander en cas d'urgence.
Ces fournitures sont diverses. Il s'agit, par exemple, d'équipement de protection individuelle, de fournitures médicales, de produits pharmaceutiques et de fournitures de services humanitaires, comme des lits et des couvertures.
L'Agence de la santé publique du Canada est chargée de maintenir la Réserve, d'en évaluer la composition et de la réapprovisionner. Services publics et Approvisionnement Canada, quant à lui, est chargé d'acheter des fournitures au nom de l'Agence et selon ses directives.
[Traduction]
Depuis le début de la crise de la COVID-19, SPAC a collaboré étroitement avec l'ASPC pour acheter les fournitures destinées à être distribuées aux provinces et aux territoires pour soutenir nos travailleurs de la santé de première ligne. Ces achats se voulaient complémentaires à l'actuelle Réserve nationale stratégique d'urgence, ainsi qu'aux fournitures dont les provinces et les territoires disposaient déjà et qu'ils achetaient directement. Nous avons également soutenu l'ASPC lorsqu'elle a eu besoin d'acquérir des services d'entreposage et de distribution.
Au début de la crise, une bonne partie des fournitures que nous achetions provenaient de l'étranger, et nous devions composer avec une forte concurrence mondiale. À ce moment-là, il n'y avait tout simplement aucune capacité de fabrication de matériel vital, comme les masques N95 et d'autres fournitures essentielles, au Canada.
Nous avons depuis établi d'importantes sources d'approvisionnement au pays. Mais l'environnement mondial complexe qui prévalait au début de la pandémie a obligé SPAC à adopter une approche agressive à l'égard des achats, particulièrement en ce qui concerne l'équipement de protection individuelle destiné aux travailleurs de la santé de première ligne. Cette approche consistait à acheter de grandes quantités de fournitures en gros et à en étaler les livraisons sur plusieurs mois, ainsi qu'à acheter, à titre complémentaire, tous les stocks disponibles qui répondaient aux besoins de Santé Canada.
Dans la foulée de cette démarche, SPAC a lancé aux fournisseurs, il y a un peu plus d'un an, un appel à l'action les invitant à proposer des produits ou des services pour soutenir la réponse du Canada à la pandémie. La réponse a été massive. Nous avons reçu environ 26 000 réponses d'entreprises canadiennes et internationales.
Parallèlement, grâce au plan de mobilisation du secteur industriel chapeauté par Innovation, Sciences et Développement économique Canada, les fabricants canadiens ont commencé à se réoutiller et à augmenter leur production de fournitures dont le pays avait grandement besoin. En somme, le gouvernement du Canada a acheté à ce jour environ 2,5 milliards de pièces d'équipement pour aider le pays à lutter contre la COVID-19, et beaucoup d'entre elles sont maintenant fabriquées chez nous.
Il existe maintenant une capacité de production bien établie à de nombreux endroits du pays, et les marchés de l'équipement de protection individuelle se sont stabilisés de façon générale. Par conséquent, au cours des derniers mois, nous avons recommencé à recourir aux appels d'offres concurrentiels pour obtenir les biens et les services répondant aux besoins changeants du Canada à l'égard de la pandémie, lorsque les circonstances le permettent et que ces besoins ne sont pas urgents.
Nous lançons régulièrement des appels d'offres ouverts sur notre site Web pour acquérir un éventail d'équipement de protection individuelle et de matériel médical. Par ailleurs, pour soutenir davantage le secteur manufacturier canadien, nous avons lancé plusieurs processus d'appel d'offres concurrentiels réservés aux fabricants d'ici.
[Français]
En continuant d'acheter les fournitures essentielles par appels d'offres et en disposant d'un bassin de fournisseurs qui compte plus d'entreprises canadiennes, nous serons mieux préparés à faire face à l'avenir.
Je peux vous dire que nous sommes déterminés à continuer de soutenir l'Agence de la santé publique du Canada dans le maintien et le réapprovisionnement de la Réserve nationale stratégique d'urgence.
Je vous remercie de votre attention. Je serai heureux de répondre à vos questions.
Je ne me moque pas de vous, madame Evans. Je ne ris pas des gens de la fonction publique, bien entendu, mais bien de la stupidité que représente la commande initiale de 40 000 ventilateurs. Nous en avons maintenant 25 000. Je pense que nous en avons pour à peu près 50 ans. J'espère que le gouvernement sera en mesure d'annuler les 15 000 appareils excédentaires, parce qu'ils sont vraiment inutiles. Quoi qu'il en soit, je vous remercie de votre réponse.
Ma prochaine question porte sur l'équipement de protection individuelle. Au début de 2020, le Canada a envoyé un grand nombre d'articles — 20 millions, je crois — en Chine. J'aimerais savoir de quel ministère est venue la commande. Qui a ordonné d'envoyer cet équipement en Chine? C'était au mois de février 2020.
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Merci, monsieur le président.
J'aimerais tout d'abord remercier les représentants de l'ASPC et de SPAC, non seulement pour leur participation à la réunion d'aujourd'hui, mais aussi pour leur excellent travail et celui de leurs ministères. Vous avez un excellent sens du leadership. Nous nous sommes retrouvés dans une situation désavantageuse, loin d'être idéale au cours de la dernière année, et il faut reconnaître et apprécier ce que vous, votre organisation et ses membres avez fait. Je tenais à vous remercier en mon nom et au nom de tous les membres du Comité.
Je m'adresserai d'abord à Mme Evans. Selon ce que je comprends, l'ASPC est responsable de la Réserve nationale stratégique d'urgence. De par sa nature, la réserve contient de l'équipement médical, des produits pharmaceutiques et des fournitures pour les services sociaux qui peuvent habituellement être envoyés aux provinces et aux territoires dans les 24 heures suivant une demande, en cas d'urgence comme lorsqu'il y a une éclosion d'infections ou de maladie.
Madame Evans, pouvez-vous nous donner une idée des demandes qui ont été faites et de l'importance de votre appui à l'égard des provinces? Dans votre déclaration préliminaire, vous avez dit que 80 % des fournitures de la réserve étaient affectées aux provinces et aux territoires.
J'aimerais remercier les membres du Comité et les témoins d'être ici aujourd'hui. Merci de nous permettre de poursuivre cette conversation. Vous vous souviendrez que j'ai parlé de l'urgence de l'enjeu de la Réserve nationale stratégique d'urgence lors de multiples réunions.
[Difficultés techniques] par votre entremise, monsieur le président. Lorsque nous avons déposé une motion au Comité pour recevoir des documents, nous avons établi des paramètres. Nous nous étions entendus pour que ces documents soient caviardés en fonction des principes de la motion.
J'ai une première question. Quelqu'un au sein du ministère responsable de la Réserve nationale stratégique d'urgence, de l'ASPC ou autres, a-t-il joué un rôle dans le caviardage des documents que nous avons reçus?
Quelques mois avant le début de la pandémie de la COVID-19, le gouvernement a complètement mis fin au système canadien d'alerte aux pandémies. Ce système avait, bien sûr, été créé lors de l'épidémie du SRAS en 2003 ou juste après pour servir à titre de défense de première ligne contre les pandémies. Il était connu pour ses capacités, pour lesquelles il recevait des éloges. À titre d'unité de renseignement, l'une de ses principales fonctions était d'aider à évaluer le niveau de risque d'épidémie au Canada, ce qui aide le gouvernement à savoir s'il faut réagir rapidement et quelles mesures il faudrait prendre.
Pendant une bonne partie des mois de janvier, février et mars, les libéraux ont maintenu que le virus ne représentait qu'une faible menace pour le Canada, même si la COVID-19 se propageait alors activement dans le monde entier. Même lorsque l'Organisation mondiale de la Santé a changé son niveau d'alerte à la fin janvier pour le niveau élevé et a conseillé aux pays de se préparer, le Canada n'a rien fait et a continué à dire que le risque demeurait faible au pays.
Pensez-vous que si le système d'alerte aux pandémies du Canada avait été entièrement opérationnel, le gouvernement aurait augmenté le niveau de menace de la pandémie plus tôt et aurait donc instauré davantage de mesures de sécurité, telles que la fermeture de la frontière?
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Je vous remercie infiniment, monsieur le président.
Madame Evans, monsieur Dorion et tous les témoins, je vous remercie de participer à la séance d'aujourd'hui.
Je tiens à remercier chaleureusement tout le personnel de Services publics et Approvisionnement Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada d'avoir déployé des efforts héroïques pendant la pandémie pour assurer la sécurité des Canadiens dans des conditions incroyablement difficiles et sans précédent.
Madame Evans, le gouvernement fédéral collabore avec les provinces et les territoires depuis le début de la COVID. Nous avons entendu parler du financement considérable que le fédéral leur a versé directement. Il convient de noter que l'Énoncé économique de l'automne prévoit environ 7,6 milliards de dollars pour l'achat rapide de plus de deux milliards de pièces d'équipement de protection individuelle, et 1,5 milliard de dollars supplémentaires pour l'entreposage et le soutien logistique nécessaire afin de livrer rapidement l'EPI et les fournitures médicales essentielles aux provinces, aux territoires et aux communautés autochtones, et aussi pour le maintien en disponibilité de la Réserve nationale stratégique d'urgence.
Pouvez-vous nous en dire plus sur la façon dont cet argent sera utilisé lorsque le projet de loi sera adopté?
Dans le budget de cette année, la Réserve nationale stratégique d'urgence a bénéficié d'une injection importante de fonds, qui s'élève à 7,4 milliards de dollars. Vous pouvez constater qu'à ce jour, le ministère a dépensé environ 3,9 milliards de dollars de cet argent à diverses fins, y compris l'EPI, les tests de dépistage, les fournitures, l'entreposage, la logistique et d'autres services, ainsi que le matériel nécessaire au déploiement du vaccin.
Étant donné que ce financement va se poursuivre, il en sera de même pour la réponse l'année prochaine. Des fonds seront également réservés au cours du prochain exercice financier afin de poursuivre l'utilisation et l'achat de ces produits.
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La distribution des vaccins et ses particularités ne sont pas de mon ressort. Ce que je peux dire, c'est que nous continuons de travailler en étroite collaboration avec les provinces et les territoires en ce qui a trait à l'EPI.
Le matériel nécessaire à la vaccination, comme les gants, les blouses et les autres pièces d'EPI, fait partie de la demande, et le rythme auquel l'EPI doit être remplacé [Difficultés techniques] distribution, nous avons fourni du matériel dans le cadre du déploiement, comme des pansements adhésifs, des tampons d'alcool, des aiguilles de sécurité, des contenants pour objets acérés, des seringues, des réfrigérateurs et des congélateurs.
Il y a bien sûr un dialogue et des discussions en cours avec les provinces ayant trait à leurs propres plans de distribution des vaccins sur leur territoire. Si le Comité souhaite obtenir des renseignements supplémentaires à ce sujet, d'autres fonctionnaires pourront venir à la table pour vous donner l'information.
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Je dirai deux choses à propos de la Réserve nationale stratégique d'urgence. D'une part, les efforts déployés pour mobiliser l'industrie canadienne nous ayant permis de puiser dans l'approvisionnement national ont été essentiels à notre réponse. Nous verrons comment poursuivre sur cette voie à l'avenir afin d'assurer l'autosuffisance nationale du Canada.
D'autre part, je parlerai du partage des données avec les provinces et les territoires, et aussi de la rigueur de leurs systèmes, qui permet de connaître leurs propres réserves, leurs taux d'épuisement, leurs pratiques de gestion du cycle de vie et leurs mécanismes de distribution à l'ensemble des secteurs de la santé. Tous ces éléments ont été déterminants pour envoyer, par l'intermédiaire des provinces et des territoires, le matériel aux membres essentiels du personnel de la santé qui sont en première ligne.
En résumé, nous avons retenu des leçons relatives à l'autosuffisance nationale de l'approvisionnement et au partage actif et collaboratif des données sur l'EPI avec les provinces et les territoires.
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Comme vous l'avez remarqué, je peux affirmer que le budget de fonctionnement de la Réserve nationale stratégique d'urgence était considérablement inférieur à celui de cette année. Par conséquent, le financement annuel de la réserve a oscillé entre 3 et 5 millions de dollars.
Au cours de l'exercice le plus récent, ce budget de fonctionnement a augmenté considérablement et a presque doublé jusqu'à environ 6 millions de dollars pour le fonctionnement et les équivalents temps plein. Précédemment, je peux dire que les investissements ciblés pour l'achat d'équipement étaient assortis d'une durée limitée ou étaient le fruit d'une réaffectation interne. Voici un exemple de financement ponctuel: en 2015-2016, il y a eu un investissement sur quatre ans pour des contre-mesures médicales ciblant la variole et l'anthrax.
Depuis le début de la pandémie, ces investissements d'une durée limitée se sont intensifiés considérablement et avoisinent 7,4 milliards de dollars. Le budget de fonctionnement de la réserve a augmenté et se trouve ici.
Je pense que ma collègue Cindy Evans pourra vous parler de l'efficacité des opérations.
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Il est évident qu'il y avait une réserve [
Difficultés techniques]. Selon leurs propres rapports qui remontent à 2012, les responsables savaient qu'ils allaient avoir des problèmes relatifs à l'expiration et au maintien des normes dans les réserves. Cet enjeu a été signalé à maintes reprises. En 2012, ils savaient que le matériel entreposé dans la Réserve nationale stratégique d'urgence n'était plus de qualité convenable, en raison de l'entreposage à long terme. Pourtant, le gouvernement au pouvoir n'a pas remédié aux défaillances dans la gestion du système, ce qui a entraîné le démantèlement et l'élimination de millions d'EPI critiques à la veille d'une pandémie mondiale.
Je n'ai toujours pas entendu d'explication sur ce qui a été fait à la suite de cet échec lamentable. Pourtant, le problème est connu depuis une dizaine d'années. J'ai posé la question à Mme Thornton. Je présente donc la motion dans l'espoir d'obtenir l'information. Dans tous les documents qui nous ont été remis, je constate que cette donnée a été caviardée ou omise.
Il doit exister une norme nationale sur le nombre de masques N95 que la Réserve nationale stratégique d'urgence était censée posséder. Nous avons appris aujourd'hui que deux millions de masques ont été jetés à un entrepôt. Je m'intéresse à cette question depuis près d'un an, et nous savions que deux autres endroits avaient également été vidés. J'en viens à croire que les responsables, c'est-à-dire Mme Thornton par le passé, et Mme Evans qui est ici aujourd'hui... Encore une fois, ce n'est pas personnel. Il s'agit simplement des membres du personnel qui figurent au dossier. Si deux millions de masques ont été jetés à Regina, il aurait pu y en avoir autant à chaque autre entrepôt.
Lorsque nous avons été frappés par la pandémie, nous accusions un retard lamentable par rapport au reste du monde quant à l'accès à ces produits. J'ai des documents dans lesquels les responsables ne veulent tout simplement pas divulguer quels étaient les niveaux des stocks. J'ai posé des questions de toutes sortes de manières pour savoir qui sont les personnes responsables de l'élimination des EPI essentiels.
C'est sans compter les problèmes d'approvisionnement. Lorsque nous avons essayé de rattraper notre retard — vous vous souviendrez des travaux du Comité —, 11 millions de masques ont été achetés, dont 9 millions ont été jugés impropres à l'utilisation et non conformes aux normes du masque N95.
Je suis d'avis que c'était un échec cuisant. Je pense bien franchement qu'il s'agit d'un scandale. Je le répète depuis près d'un an maintenant. Il existe maintenant des documents internes qui prouvent que les demandes des provinces — le 18 mars 2020 — dépassaient largement notre réserve, mais personne au sein du gouvernement ne veut en assumer la responsabilité.
Par conséquent, je propose cette motion. Je veux m'assurer que le Comité sait vraiment ce qui s'est passé lorsque la Réserve nationale stratégique d'urgence a été vidée. Combien de masques ont été jetés? Ont-ils été réapprovisionnés? Quelle était la situation du Canada à la veille d'une pandémie mondiale — nous savions qu'elle allait survenir il y a 10 ans, à la suite du SRAS? Étions-nous en mesure d'y répondre?
Voilà ce que je voulais dire, et je pense que vous pouvez entendre ma frustration. Je tiens à répéter que je ne m'attaque à personne en particulier. C'est simplement parce que je cherche la réponse depuis près d'un an.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Monsieur Green, je pense que vous soulevez beaucoup d'arguments très pertinents. Nous sommes bel et bien favorables à la motion, d'autant plus qu'en septembre 2019, l'ASPC se vantait d'être bien préparée. C'était seulement trois mois, voire moins, avant le 31 décembre, date où Mme Evans dit que la Dre Tam et d'autres ont été avertis d'un problème en provenance de la Chine. Nous savons maintenant qu'il n'en était rien.
J'aimerais vous demander une précision, monsieur Green. Lorsque vous parlez de norme dans votre motion, vous faites référence à l'inventaire établi pour les masques N95 et d'autres articles.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Je voudrais simplement rectifier certains dires de mon ami, M. Green. Évidemment, tout le monde essayait de se procurer des EPI au cœur de la pandémie. Je voudrais lui rappeler qu'il y a une raison pour laquelle M. Trump avait alors essayé de freiner les exportations de masques N95 à destination du Canada. Ce n'était pas seulement parce que le Canada avait du mal à mettre la main sur des EPI quand le monde entier essayait de faire de même.
Le député demande des renseignements sur la norme nationale. Serait-il prêt à modifier le libellé de la norme nationale? Je ne comprends pas non plus ce qu'il entend par là. Si je saisis mal, mais que nous adoptons peut-être une motion qui sera envoyée au ministère, je ne voudrais pas que celui-ci nous renvoie le libellé de la norme nationale.
Le député peut-il préciser sa motion, pour que tout le monde à la table comprenne ce qu'il veut obtenir?
J'essaie qu'on m'explique la logique de la motion. On a bel et bien acheté pour 7,4 milliards de dollars d'équipement de protection individuelle. Ça comprend du matériel médical. Uniquement en gants de nitrile et de vinyle, ça en représente 781 millions de paires. On a reçu 60 millions de visières de protection. Je vois 130 millions de jaquettes médicales. C'est en date du 26 février 2021. Pour ce qui est des masques N95 et KN95, on en a reçu 115 millions en même temps que 10 millions de masques de tissu, 63 millions de couvre-visages et 25 000 ventilateurs médicaux.
J'essaie de comprendre. Il semble que le matériel reçu pendant cette période a répondu à la demande locale. Il incombe aux provinces et aux services locaux de santé de signaler leurs besoins supplémentaires. Services publics et Approvisionnement Canada ainsi que l'Agence de la santé publique du Canada se sont dépassés pour fournir, encore une fois, des dizaines et des centaines de millions d'unités d'équipement de protection individuelle pour parer à la pénurie. Nous venons d'entendre le témoignage de l'un de nos collègues selon qui nous en avons tellement commandé, trop même, que nous devrions envisager d'annuler des commandes.
Dans cette situation, je vois le ministère et l'Agence augmenter la cadence des achats et redoubler d'efforts, sachant que la demande mondiale est tellement massive et qu'elle provient de toutes parts. Encore une fois, ils se dépassent et nous munissent de jusqu'à quatre fois plus que nos besoins.
J'essaie de comprendre. Je suis toujours disposé à discuter. C'est ainsi que je perçois le travail en comité. Mais à quoi mon ami Green veut-il en venir avec cette motion et à quoi rime-t-elle? D'après ce renseignement, les deux organisations ont vraiment accéléré le processus d'acquisition, comme je l'ai dit. Elles ont réagi rapidement et constitué une réserve que beaucoup d'autres pays nous envient peut-être.
Même si on se projette dès maintenant dans l'avenir, les deux sont...
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Pas du tout. Je suis vraiment curieux de connaître la réponse. J'essaie seulement de contextualiser certaines de mes questions.
Encore d'après cet excellent témoignage, nous avons su nous adapter très rapidement à la pandémie. Nous avons amplement comblé les besoins locaux et ceux des provinces pour nous protéger pendant la pandémie. Très vite, nous avons obtenu d'innombrables unités d'équipement de protection individuelle — et pas seulement pour la crise ou la demande actuelles. Un jour, par exemple, les provinces et les services locaux de santé risquent d'avoir besoin d'aide pour exécuter... Alors que la cadence des vaccinations augmente et que de plus en plus de cliniques sont opérationnelles, nous aurons ainsi besoin d'appuis supplémentaires. Services publics et Approvisionnement Canada et l'Agence de la santé publique du Canada ne se sont pas seulement souciés du défi immédiat à relever, mais, également, des éventuelles difficultés qui découleraient des efforts de vaccination.
J'essaie encore de seulement comprendre, parce que c'est le tableau que brosse le témoignage de Mme Evans et de M. Dorion. Je renvoie la balle à mes amis, dans mon désir de comprendre précisément l'objectif de la motion.
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Monsieur le président, j'ai parlé de normes nationales.
En effet, après avoir lu les documents sur la situation d'urgence nationale, j'ai compris que des recommandations découlaient de l'épisode du syndrome respiratoire aigu sévère, le SRAS. J'imagine qu'un programme de cette importance serait assorti de normes sur les quantités et les stocks approximatifs. Peut-être que l'expression « normes nationales », manque de précision, vu la souplesse de ce programme. Peut-être que ce sera l'objet d'une recommandation et un résultat de la motion.
Sachez, monsieur le président, que des recommandations à ce sujet remontent à il y a 10 ans. À la suite de l'épidémie de SRAS, nous avons jugé bon de nous doter, un peu partout à la grandeur du pays, d'entrepôts qui feraient partie de la Réserve nationale stratégique d'urgence. En cours de route, quelqu'un, quelque part a décidé d'en fermer — d'en fermer trois.
Je reviens à la charge. Nous savons que deux millions d'unités ont été mis au rebut à Regina. J'essaie de découvrir combien d'autres ont été mises au rebut et si on les a remplacées.
Si je peux répondre au deuxième point, en tenant compte du contexte et de l'outrance des vantardises, sachez que 20 000 Canadiens sont morts. Vous voulez parler de la mise en ligne des acquisitions qui a pris des mois, jusqu'au moment où nous avons fait livrer de véritables produits canadiens par voie terrestre, qui étaient admissibles à la distribution. Sur les 11 premiers millions de masques N95 qui sont arrivés au Canada par avion, 9 millions ont été jugés impropres à l'utilisation comme masques N95. Nous jetons des millions de masques, nous en faisons venir des millions, et pendant ce temps-là, des Canadiens contractent la COVID.
En ce qui concerne la gymnastique mentale du contorsionniste, monsieur le président, nos autocongratulations malgré notre trahison des recommandations de nos propres rapports qui datent d'une décennie sont pour moi un mystère insondable. Nous savons que le budget de ce gouvernement a subi des compressions qui l'ont réduit de presque la moitié. Les embauches ont également subi des compressions. Le gouvernement actuel, encore une fois, ne parvient pas à respecter ses propres recommandations, et j'aimerais aller au coeur du sujet, c'est-à-dire la façon par laquelle nous avons commencé à affronter la pandémie.
Nous savons maintenant que les masques sont indispensables; que, grâce à certains des renseignements que j'ai pu obtenir, les provinces, dès le départ... Dès le départ, nous étions derrière. Nous avons répondu à la Chine et à d'autres pays et nous en avons expédié ceci à l'étranger, mais, ensuite, dès que Terre-Neuve, la Colombie-Britannique et l'évacuation médicale, dans le Nord, ont cherché à obtenir des masques N95, le personnel a dit que la demande excédait de loin les réserves d'alors... Je parierais que si nous avions pu compter sur un système axé sur une logistique qui aurait veillé au remplacement des deux millions de masques jetés à Regina, que si nous avions conservé ces entrepôts, nous aurions pu répondre à ces demandes immédiatement.
Nous sommes maintenant dans la troisième vague. Puisqu'il s'agit de battre des records, duquel s'agit-il? Nous modélisons des scénarios pires que tout ce que nous avons vu jusqu'ici. C'est maintenant confirmé, la maladie se transmet par voie aérienne. Les masques N95 seront indispensables. Notre volonté de consacrer la séance à nous féliciter alors que ça fait un an que la partie a débuté est une dénégation de la responsabilité du gouvernement de rendre des comptes sur, pour commencer, son échec à doter de stocks suffisants la Réserve nationale.
J'aimerais qu'on prouve que j'ai tort. Je serais ravi si ces documents revenaient et qu'on pouvait y lire que même si nous en avons jeté six millions, nous en avons eu autant en retour, pour une perte nulle, ce qui n'est pas dramatique et qui ne nous paralyse pas. Mais, ce n'est simplement pas le cas. Le programme a subi des compressions. Le gouvernement enfreint ses propres règles. Il fait fi de ses propres recommandations. Il y a 10 ans, la Dre Tam, au lendemain de l'épidémie de SRAS, a officiellement exposé le programme que nous devions suivre. Le gouvernement savait, pourtant il n'a pas agi en ce qui concerne la Réserve nationale stratégique d'urgence.
Quand vous me demandez à quoi je veux en venir... Nous ne devrions pas nous trouver dans la troisième vague. Voilà ce que je veux dire. Nous devrions avoir un programme qui s'occupe de nos réserves nationales. Je voudrais qu'il soit nationalisé. Il se trouve que je suis d'avis que le gouvernement devrait produire de l'équipement de protection individuelle et des vaccins essentiels. Et pourtant, nous voici, aujourd'hui, franchement dans la confusion, comme au premier jour.
Encore une fois, avant c'était Mme Thornton. Aujourd'hui c'est Mme Evans. Il ne s'agit pas des individus. Il ne s'agit même pas de M. Kusmierczyk. Je suis en colère parce qu'il m'a fallu un an pour obtenir ces documents. La dernière fois, j'ai été victime d'obstruction. Vous vous rappellerez que j'ai fait adopter la motion, le Parlement a été prorogé et je suis revenu à la charge. J'étais excessivement échauffé. En fait, des membres de l'autre côté m'ont même conseillé de décompresser.
Eh bien non! Je reste remonté, parce que 20 000 personnes sont mortes. Voilà le bilan. Je tiens à découvrir si cette réserve nationale est soumise à un meilleur système de gestion qui lui permet, grâce à sa propre logistique, de ne pas aboutir à la mise au rebut de millions de pièces d'équipement de protection individuelle à la veille d'une pandémie. C'est très simple.
J'espère que la précision de l'amendement en ce qui concerne les chiffres et la connaissance de ce qu'étaient alors les réserves... Je prédis que nous assisterons à une baisse spectaculaire de la reconstitution des stocks et que nous nous apercevrons que, au début de la pandémie, nous étions très peu préparés, malgré nos propres recommandations. Voilà ce que je prévois et j'aimerais qu'on me prouve que j'ai tort.
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Est-ce exact, monsieur Green? Oui. Je vous remercie.
Y a-t-il d'autres interventions au sujet de l'amendement? Puisqu'il n'y en a aucune, je demande le consentement pour adopter l'amendement.
(L'amendement est adopté.)
(La motion modifiée est adoptée. [(Voir le Procès-verbal])
Le président: Je vous remercie beaucoup. Je vous remercie, monsieur Green.
Je tiens à remercier les témoins de leur patience pendant que nous nous occupons de cette question.
La parole est maintenant à M. McCauley. Il a cinq minutes.
À ce sujet, j'aimerais présenter une motion sur la question en cours, s'il vous plaît, car le Secrétariat du Conseil du Trésor a envoyé au Comité des documents qui ne correspondent pas à ce que le Comité avait demandé.
En effet, le Comité a demandé très précisément au Secrétariat du Conseil du Trésor de lui fournir « tous les rapports mensuels sur les dépenses COVID-19 et les données sur les dépenses COVID-19 ». Pour une raison quelconque, le Secrétariat du Conseil du Trésor a décidé de ne pas fournir ces renseignements demandés par le Comité.
J'aimerais donc proposer une motion pour que le Comité demande aux fonctionnaires du Secrétariat du Conseil du Trésor de comparaître à nouveau pour discuter des documents qu'ils ont fournis sur les dépenses liées à la COVID-19, et que cette réunion ait lieu au plus tard pendant la troisième semaine d'avril.
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Plus précisément, ce serait le 23 avril.
Plus précisément — et je serai bref —, je sais que le Conseil du Trésor collecte des renseignements, et je suis heureux de lire le courriel envoyé par M. Huppé en mars 2020, c'est-à-dire il y a un an. Dans ce courriel, il indique que les efforts du Secrétariat du Conseil du Trésor pour recenser les dépenses estimées dans le cadre du Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19 ont été fournis sur une base exceptionnelle, et que ces efforts n'ont pas été vérifiés.
Il est également indiqué que le Secrétariat du Conseil du Trésor a communiqué avec des organismes afin de collecter des données sur les dépenses mensuelles liées à la COVID-19, en reconnaissant que la capacité de suivre efficacement les dépenses attribuables à la réponse à la COVID-19...
Dans ce même courriel, le Conseil du Trésor a envoyé une feuille de calcul Excel à tous les dirigeants principaux des finances, et leur a demandé d'indiquer les dépenses supplémentaires, par exemple les salaires, les heures supplémentaires, les opérations — c'est-à-dire les achats —, les déplacements, les subventions, les contributions, les dépenses législatives et les dépenses autres que les dépenses supplémentaires, et leur a aussi demandé de formuler des commentaires et d'indiquer leurs dépenses mensuelles courantes.
Je soulève ce point parce qu'il est très clair que le Conseil du Trésor a demandé à tous les dirigeants principaux des finances, en mars 2020, de lui fournir ces renseignements. Le Conseil du Trésor a donc ces renseignements — c'est très clair —, mais lorsque notre comité a demandé au Conseil du Trésor de lui fournir ces renseignements, l'organisme a refusé.
J'aimerais donc que des représentants du Conseil du Trésor comparaissent devant le Comité et expliquent à la population canadienne, au public, aux contribuables et au Parlement pourquoi le Conseil du Trésor a décidé de ne pas tenir compte d'une demande du Comité ou de la refuser.
Cela dit, c'est tout pour les questions.
J'aimerais remercier les témoins, c'est-à-dire Mme Evans, M. Krumins, M. Mills et M. Dorion, de leurs exposés et de leurs réponses à nos questions, ainsi que de la grande patience dont ils ont fait preuve face aux problèmes que nous avons eus aujourd'hui.
Je vous serais reconnaissant, lorsque des questions ont été posées et que vous avez indiqué que vous fourniriez les réponses par écrit au Comité, que vous le fassiez dès que possible, afin que nous puissions les transmettre rapidement aux membres du Comité. Je vous remercie beaucoup.
Les témoins peuvent maintenant quitter la réunion.
La partie publique de la réunion est maintenant terminée pour le Comité. Nous allons maintenant nous réunir à huis clos.
Lorsque je suspendrai la séance, le personnel technique mettra fin à cette partie de la réunion sur Zoom, de sorte que vous devrez vous connecter à nouveau en entrant les renseignements qui vous ont été envoyés par le greffier. Vous devriez tous les avoirs reçus.
La séance est maintenant suspendue temporairement.